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Art conceptuel et protocoles photographiques

Pavlov, Pavel 03 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse repose sur une double proposition : que le concept de représentation a subi une mutation profonde aux alentours des années 1960s, au moment de l’avènement de ce qui est appelé aujourd’hui l’art conceptuel; et que c’est l’usage de la photographie – considérée jusqu’alors comme l’appareil vide de l’art – par les artistes conceptuels, qui lui a donné une identité mais aussi une histoire qui lui a permis de s’inscrire dans la discipline artistique. À partir de cette proposition, j’étudie une série d’œuvres photographiques produites dans le contexte de l’art conceptuel, et dont le point commun est de reposer sur un mode systémique de production. Dans mon analyse, les œuvres de Douglas Huebler, Jan Dibbets et Bernd et Hilla Becher sont analysées pour les innovations qu’elles introduisent au niveau du sujet de représentation, en même temps qu’elles sont mises en parallèle avec trois moments inauguraux de l’histoire de l’art : la première expérience de Brunelleschi en tant que démonstration d’un moment de rupture dans l’histoire de l’art au niveau de la production d’images considérées vraisemblables; le modèle d’istoria introduit par Alberti comme forme narrative faisant l’hypothèse que toute chose visible peut être représentée et toute histoire montrée uniquement par des moyens visuels; et l’approche anti-relationnelle élaborée par Frank Stella, comme démonstration de la plasticité de la peinture et comme opposition au concept de composition picturale telle qu’héritée d’Alberti. Mon analyse démontre qu’une démarche systémique permet d’établir une continuité avec les paradigmes précédents de l’histoire de l’art, et rend possible la construction de nouveaux instruments visuels plus aptes à circonscrire les processus complexes qui organisent la société contemporaine en tant qu’héritière de l’organisation industrielle ayant marqué le passage de la Renaissance à l’époque contemporaine. En dernier lieu, je présente une série de projets, issus de mes recherches sur les sujets et œuvres présentés, dont le point commun est l’élaboration d’une écriture vidéographique reposant sur la plasticité rendue possible par le recours à la procédure comme mode de représentation de l’histoire.
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Eugène Stanislas Oudinot de la Faverie artiste peintre-verrier (1827-1889) et le renouveau du vitrail civil au XIXe siècle / Eugène Stanislas Oudinot de la Faverie painter, glassmaker (1827-1889) and the renewal of civil stained-glass windows in the 19th century

Duntze-Ouvry, Amélie 10 December 2016 (has links)
[pas de résumé] / [no summary]
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Charles Saatchi, prototype du nouveau collectionneur : une analyse de l’influence du méga-collectionneur sur la production et la consommation des biens symboliques

Plante, Louis-Philippe 12 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse du rôle qu’exerce le collectionneur d’art, un acteur ayant une capacité accrue à agir concrètement sur une part importante du monde artistique. La capacité des collectionneurs à agir comme mécènes pour certains artistes, à acheter leurs œuvres, à les vendre, à les exposer, sont autant d’actions qui ont un impact direct sur la carrière des artistes. Plus le collectionneur est reconnu comme une instance capable de légitimer le travail d’un artiste, plus il peut voir sa sphère d’influence devenir importante. Pour adéquatement saisir les effets qu’ont ces actions sur l’entièreté du monde artistique, nous avons choisi de prendre comme objet d’étude une figure particulière qui exemplifie le méga-collectionneur, Charles Saatchi. En assumant lui-même, tour-à-tour, plusieurs rôles dans le monde de l’art, il est reconnu comme un agent apte à reconnaître la légitimité d'une proposition artistique. La première partie de ce mémoire nous permet d'observer l'élaboration d'une véritable tradition du collectionnement et ses principaux acteurs derrière celle-ci. Dans un deuxième temps, le mémoire présente les théories qui expliquent l'avènement du pouvoir prépondérant reconnu au méga-collectionneur. Sont ainsi observés les principes de coopération, propres aux « mondes de l'art », ainsi que les phénomènes de médiation. Finalement, nous étudions, décrivons et définissons les actions et les interactions des divers acteurs et agents qui participent au réseau dont Saatchi est le centre afin de cerner la place qu’il occupe dans le champ culturel, donc sa propre légitimité et sa capacité à reconnaître et à consacrer d’autres acteurs. / This thesis proposes an analysis of the role exerted by the new art collector, an agent with an increased capacity to act on an important part of the art world. The ability of collectors to act as patrons for artists, to purchase their works, to sell and expose them, are all actions that have a direct impact on the careers of artists. The more a collector is recognized as an authority able to legitimize the work of an artist, the more he can see its sphere of influence grow. To adequately perceive the effects of these actions on the art world, we have selected a particular figure that exemplifies the new supercollector, Charles Saatchi. By assuming several roles in the art world, he is perceived as an agent capable of recognizing the legitimacy of an artistic proposal. The first part of this thesis will observe the development of a tradition of collecting and the key agents behind it. Subsequently, this research presents the theories that explain the advent of the all encompassing power of the supercollector. Therefore, the theory of cooperation, specific to the « art worlds », and the phenomena of mediation are observed. Finally, we study, describe and define the actions and interactions of the various agents involved in the network of Saatchi. This will allow us to identify his place in the cultural field, so his own legitimacy and ability to recognize and bestow legitimacy to other actors.
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La théorie de l’art pour l’art : étude généalogique d’un nouveau paradigme éthique de l’art

Tougas, Kevin 12 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de proposer une généalogie de la théorie de l’art pour l’art, élaborée dans le contexte historique du romantisme. En prenant pour point de départ le double mouvement d’autonomisation des beaux-arts et de l’esthétique du XVIIIe siècle, cette recherche vise à reconstituer les grands axes de cette nouvelle doxa artistique apparue sous la Monarchie de Juillet. S’inscrivant dans la même démarche de dissociation entre les notions du Beau et du Bien qui caractérise la naissance de la discipline esthétique au siècle des Lumières, la théorie de l’art pour l’art est généralement reconnue en raison de son rejet radical de toute forme de moralité. Or, derrière cet aspect, il apparaît que certains de ses tenants ont fait preuve d’une très forte rigueur éthique dans l’exercice de leur art. Cela est notablement le cas de Gustave Flaubert, dont la Correspondance déploie le programme complet d’une « morale de l’art ». La reconstitution des fondements de cette dernière occupera la seconde et dernière grande partie de ce travail. La première partie sera quant à elle pour une large part consacrée à la pensée esthétique de Karl Philipp Moritz. Personnage parfois méconnu, cet écrivain philosophe mérite sans l’ombre d’un doute d’être considéré dans la genèse des idées de l’art pour l’art. Sa conception autotélique du Beau offre très certainement l’une des versions les plus radicales de l’indépendance des beaux-arts à l’égard de la morale au XVIIIe siècle. De plus, son concept d’imitation formatrice du beau annonce les changements profonds qui affecteront la conception romantique de l’artiste et de l’acte de création au XIXe siècle. / The aim of this study is to propose a genealogy of the theory of “l’art pour l’art”, elaborated in the historical context of Romanticism. Taking as a starting point the movement of autonomy of the Fine Arts and aesthetics of the 18th century, this research is an attempt to reconstruct the main lines of this new artistic doxa that appeared under the July Monarchy. Following the same approach of dissociation between the notions of Beauty and Good that characterized the birth of the aesthetic discipline in the Enlightenment, the theory of “l’art pour l’art” is generally recognized because of its radical rejection of all forms of morality. Yet, behind this aspect, it appears that some of its proponents have shown a very strong ethical rigour in the exercise of their art. Gustave Flaubert is definitely one of them. In his Correspondance, a complete program of a “moral of art” is deployed. Rebuilding the foundations of this program will occupy the second and final major part of this work when the first part will be largely devoted to the aesthetic thought of Karl Philipp Moritz, a character who is sometimes misunderstood. This philosophical writer undoubtedly deserves to be considered in the genesis of the ideas of the theory of “l’art pour l’art”. His autotelic conception of Beauty certainly offers one of the most radical versions of the independence of the fine arts from morality on the 18th century. Moreover, his concept of formative imitation of beauty announces the profound changes that will affect the romantic conception of the artist and the act of creation in the 19th century.
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Esthétique propre : la mise en administration des graffitis à Paris : 1977-2017 / Aesthetic Order : the graffitis’ administrativisation in the City of Paris : 1977-2017

Vaslin, Julie 25 September 2017 (has links)
Dans cette thèse, le graffiti désigne, négativement, toute pratique d’inscription murale qui contribue à altérer l’« ordre esthétique » d’une ville, produit par les pouvoirs publics. Cette expression permet de désigner d’un côté l’ordre, c’est-à-dire le pouvoir politique, que l’inscription d’un graffiti sur un mur vient troubler. De l’autre la dimension esthétique de ce pouvoir, c’est-à-dire quelque chose qui dépasse la simple régulation de l’expression politique et s’inscrit, plus largement, dans le gouvernement des espaces publics. Ainsi défini, le graffiti n’est pas seulement analysé comme un message, une déviance, un dommage aux biens, une pratique culturelle ou un art, mais il devient un concept opératoire pour la science politique. Cette définition en termes de « désordre esthétique » permet d’interroger les dispositifs d’action publique qui contribuent à produire l’ordre esthétique propre à la ville. Elle permet aussi de questionner les catégorisations, les problèmes véhiculés par ces dispositifs ainsi que leurs effets sur la construction du sens commun, sur les représentations associées au graffiti, et surtout sur l’aspect physique, matériel, et donc esthétique de la ville.Inscrite dans la perspective d’une socio-histoire de l’action publique, cette thèse retrace l’histoire de la « mise en administration » du graffiti à Paris, la production d’un « ordre esthétique » dans cette ville de 1977 à 2017. À Paris, la municipalité administre ces peintures comme des « souillures » à travers des dispositifs d’effacement portés par les politiques de propreté, mais aussi comme des objets culturels à travers des dispositifs d’encadrement culturel, portés par différents domaines d’action publique (aménagement, culture, tourisme). En retraçant la genèse des dispositifs de répression et de promotion des graffitis au sein de l’administration parisienne, cette thèse propose de comprendre la manière dont s’articulent plusieurs domaines d’action publique et d’analyser la construction municipale d’un problème du graffiti. Dommage aux biens, nuisance visuelle, facteur du sentiment d’insécurité, culture populaire ou art urbain symbole de la vitalité artistique de Paris, le graffiti est un problème public qui, de 1977 à 2017, connaît plusieurs redéfinitions dans lesquelles les acteurs publics municipaux jouent des rôles variables. S’appuyant sur des archives, des entretiens semi-directifs, des observations et des photographies, ce travail s’attache à rendre compte de la variété de ces rôles, des conditions de la redéfinition du problème et ses mises à l’agenda successives. Au cœur de cette socio-histoire de la « mise en administration » du graffiti, une hypothèse : la saisie du graffiti par les acteurs municipaux est révélatrice de l’ambition municipale de monopoliser la définition légitime du « bel » espace public, de l’image de la Ville, au propre comme au figuré. L’enjeu de la thèse est alors de mettre en lumière les conditions historiques, sociales et politiques de la construction de cette légitimité.La démonstration s’organise en deux parties qui retracent chronologiquement la genèse des deux facettes du problème public qui se construit autour du graffiti. Dans la première partie, on montre la manière dont les pouvoirs publics norment l’esthétique des espaces urbains à travers les politiques de propreté qui font du graffiti le résultat d’un acte déviant, une source de désordre. La seconde partie analyse la manière dont différentes actions culturelles promeuvent progressivement certaines formes de graffitis et opèrent ainsi une normalisation de l’esthétique urbaine. Il s’agit finalement de montrer quels comment les acteurs urbains organisent le contrôle de l’esthétique urbaine, quels sont les enjeux sociaux et politiques contenus dans la production d’un certain « ordre esthétique ». / In this PhD, the “graffiti” refers negatively to every practice of wall/mural inscription, which contributes to degrade the “aesthetic order of a city produced by the public authorities. This expression encompasses both the notion of order, that is the political power which is troubled by any graffiti and the aesthetic dimension of this power, something that overtakes the only public expression regulation and is part of the broader government of public spaces. With such a definition, graffiti refers not only to a message, a deviance, a degradation, a cultural practice or even an art, but it also becomes an operating concept for a political science study. This definition as an « aesthetic disorder » leads us to examine the public policies measures which contribute to produce an aesthetic order proper to the city. This reflection also allows to question categorisations, public problems and their effects on common sense constructions, graffiti representations and on the physical, material, aesthetic aspect of the city.As a socio-historical study on public policies, this PhD traces the history of the graffitis’ “administrativisation” in Paris, the production of an aesthetic order in this city from 1977 to 2017. The local council of Paris regulates those paintings as stains, through cleaning policies, with erasure measures, but it also regulates graffitis as cultural objects, through many cultural measures, carried by different sectors of the administration (urban planning, cultural and touristic policies). Tracing the genesis of those measures in the public local administration, we try to understand how the coherence between several administration areas is built, and we show how the graffiti becomes a public problem in this context. Degradation, visual pollution, source of insecurity, popular culture or urban art: from 1977 to 2017, the public problem of “graffiti” has been built around several definitions by local actors. Based on archives, interviews, observations and photographs, this work attempts to outline the diversity of the public local actors’ roles, the problem redefinition’s conditions and its successive agenda settings. In this socio-history of the graffiti’s “administrativisation”, our hypothesis is the following: the graffiti seizure by local authorities is revealing their ambition to monopolise a legitim definition of “the beautiful” public space, a legitim city image. The aim of this PhD is then to identify this legitimacy construction, its historical, social and political conditions of appearance. The demonstration is built on two parts, tracing chronologically the history of two aspects of the graffiti public problem. First, we clarify how local public authorities try to standardize (to norm) the aesthetic of public spaces through cleaning policies that tag the graffiti as a deviance, a source of disorder. Secondly, this analyse will focus on how different public cultural measures progressively promote some forms of graffitis and lead to a normalisation of the urban aesthetic. Finally, we show how urban actors organise the control of urban aesthetic, and which are the social and political issues hold into the production of a certain aesthetic order.
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Méthode de création numérique et interactivité inconsciente entre philosophie de l’oeuvre et psychologie du participant : ré-exploration de la peinture traditionnelle chinoise de manière numérique en utilisant l’installation artistique interactive / Method of digital creation and unconscious interactivity between philosophy of artwork and psychology of participant : digital re-exploration of traditional Chinese painting using interactive art installation

Huang, Yiyuan 14 June 2016 (has links)
Notre travail de recherche traite de la problématique d’expression de la signification et de la philosophie d’une œuvre artistique, dans une compréhension individuelle, par l’interactivité numérique de façon inconsciente. Ainsi, nous mettons en place des expérimentations d’installation artistique interactive fondées sur des analyses approfondies de l’art traditionnel, de la technologie innovante, de la philosophie, de l’esthétique et de la psychologie (notamment sur la cognition et l’inconscient). A cet effet, nous posons deux questions centrales : quelle est la relation entre philosophie et psychologie ? Comment utiliser les interactions numériques pour influencer la compréhension du participant de façon inconsciente ? D’abord, nous nous focalisons sur des recherches de l’esthétique artistique, de l’art traditionnel chinois, de sa philosophie et de la technologie numérique. Nous proposons de créer un « scénario d’interaction » pendant la conception et réalisons une installation artistique interactive concernant l’hybridation entre la philosophie « Qi » et les ondes cérébrales. L’objectif n’est pas tant d’effectuer une démonstration numérique, mais plutôt de mieux mettre en évidence les relations entre la technologie innovante, la philosophie de l’œuvre et la compréhension individuelle. Ensuite, la recherche se concentre sur la psychologie (la cognition et l’inconscient) pour réaliser une nouvelle méthode interactive : « interactivité inconsciente ». Celle-ci est mise en œuvre par une autre installation artistique interactive concernant le contrôle cérébral, la suggestion olfactive et la perception corporelle. / Our research deals with the problem of expression of meaning and artistic philosophy toward individual understanding by using, in an unconscious way, digital interactivity. Thus, we will realize some interactive art installation experiments that are based on a profound analysis of traditional art and innovative technology, as well as philosophy, aesthetics and psychology (especially on cognition and unconscious), also an analysis of unconscious and psychotherapy. We asked two central questions: what is the relationship between philosophy and psychology? How to use digital interactions to influence understanding unconsciously? For answering these questions, we focus on the expression of the artistic philosophy and individual understanding related to digital art visualization and innovative interactive technologies.First, we focus on research of the aesthetic of traditional Chinese art, traditional Chinese philosophy and digital technology. We propose to create an “interaction scenario” during conception. Otherwise, we created an interactive art installation based on the hybridization between the Qi philosophy and brain waves. The objective is not to make a digital artistic demonstration, but to better introduce the relationship between innovative technologies and philosophical understanding. Next, the research focuses on psychology (cognition and unconscious) to achieve a new interactive method named “unconscious interactivity”. This method is implemented by another interactive art installation including brain control, olfactory suggestion and body perception.
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La performance artistique à l’ère de l’ubiquité photographique : le cas de Vanessa Beecroft

Tampayeva, Zhamila 08 1900 (has links)
La photographie numérique a transformé les comportements sociaux, en devenant un élément important de nos vies quotidiennes. Ne restant pas à l’écart, le milieu de l’art contemporain a suivi cette tendance. La fin des années 1960 marque l’apparition de l’art éphémère, y compris la performance. Сes courants artistiques au 20e siècle ont incité une documentation des œuvres qui est passée par la photographie. Progressivement, elle a pris une position plus forte, intervenant comme support majeur de la création artistique. En documentant ces œuvres, la dimension éphémère de la performance est remplacée par une certaine matérialité qui devient un moyen de posséder ces œuvres. Vanessa Beecroft, une artiste italienne-américaine, est un exemple parfait qui réunit ces tendances et ces paradoxes. Attaquée par les uns qui critiquent son approche qui « exploite » les femmes, elle est glorifiée comme « féministe » par les autres. Sa production artistique efface en effet les frontières entre le monde réel et l’imaginaire, ainsi qu’entre le monde de l’art légitime et celui de la culture populaire, du marché de l’art et du commerce. Dans notre mémoire, nous étudions les photographies prises pendant les performances de Beecroft en tant qu’objets indépendants, ce qui nous permet de pousser l’analyse sociologique de l’œuvre plus loin, démontrant une série de médiations qui sont au cœur de l’œuvre de l’artiste et qui créent la valeur de son œuvre. Enfin, cette analyse nous permet de placer l’œuvre de Beecroft dans un contexte du marché de l’art plus global. / Digital photography has transformed our social behaviour and has become an important part of our daily lives. The contemporary art scene also followed this trend. The late 1960s were marked by the emergence of ephemeral art practices, including performance. These twentieth-century artistic trends prompted an intensified usage of photographic documenting in art. The photographic medium has gradually become a major support for ephemeral artistic creation. The ephemeral dimension of photography has thus become more material, which has in turn allowed possessing these works of art. Vanessa Beecroft, an Italian American artist, is a perfect example of this phenomenon, as her art brings together these tendencies and paradoxes. She has been both criticized for her exploitative approach toward women who participate in her performances and glorified as a feminist artist. Her artistic production erases the boundaries between the real world and the imaginary, as well as between the world of legitimate art and that of popular culture, the art market, and commerce. In my thesis, I study the photographs taken during Beecroft’s performances as independent works of art. This allows me to push the sociological analysis further and to trace a series of mediations that are at the heart of her work and that create the value of these artworks. Lastly, this analysis places Beecroft’s work in the global context of the current art market.
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L’exposition Zeugma, le Grand oeuvre drolatique de Gérard Garouste présentée du 15 mars au 15 avril 2018

Huber, Morgane 08 1900 (has links)
Gérard Garouste est reconnu en tant qu’artiste peintre et sculpteur français contemporain et fondateur de l’association humanitaire La Source. Notre mémoire cherche à dévoiler la place du discours personnel dans son interprétation des mythes. Nous présentons l’exposition de mars-avril 2018, Zeugma le Grand oeuvre drolatique, afin de mettre en lumière l’évidente relation entre l’homme et l’artiste pour redéfinir dans ses oeuvres le lien étroit entre son art, sa maladie et son histoire. Le regard que nous portons sur l’exposition s’appuie sur la question du mythe, et précisément sa fonction dans le développement de l’être humain, afin d’en comprendre l’application dans le mythe garoustien. Pour ce faire, nous prenons comme appui le processus de mythification de Gérard Bouchard fin d’analyser les enjeux sous-jacents à la création d’un mythe dans le cadre de notre corpus. Nous présentons les trois oeuvres majeures de l’exposition afin d’en étudier la composition structurale et démontrer leur complémentarité. Aussi, à l’aide du concept de la mémoire collective et de son autobiographie, nous analysons la manière dont le corpus relève d’une recherche identitaire individuelle dont témoigne l’exposition. / Gérard Garouste is recognized as a contemporary French painter, sculptor, and the founder of the humanitarian association La Source. Our brief seeks to reveal the place of personal discourse in its interpretation of myths. We present the exhibition of March-April 2018, Zeugma the Great Drolatic Work, in order to highlight the obvious relationship between man and artist to redefine in his works the close link between his art, his illness, and his history. Our view of the exhibition is based on the question of myth, and precisely its function in human development, in order to understand its application in the Garoustian myth. To do this, we take as support the process of mythification of Gérard Bouchard in order to analyze the issues underlying the creation of a myth within the framework of our corpus. We introduce the three major works of the exhibition in order to study their structural composition and demonstrate their complementarity. In addition, using the concept of collective memory and its autobiography, we analyze the way in which the corpus arises from an individual search for identity as evidenced by the exhibition.
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Regards sur les deux Allemagnes : la place de la RFA et de la RDA dans les discours sur l’art contemporain en France, 1959-1989 / Gazes on both Germanies : the role of the FRG and of the GDR in the discourses on contemporary art in France, 1959-1989

Sissia, Julie 28 July 2015 (has links)
Cette thèse propose d’étudier la place des deux Allemagnes, c’est-à-dire de la RFA et de la RDA, dans les discours sur l’art contemporain en France entre 1959 et 1989. Il s’agit d’aborder de manière nouvelle l’histoire de l’art en France en considérant la place qu’y occupent ces deux pays. Leur confrontation met en relief la manière dont le regard sur les deux Allemagnes nourrit les débats et les questionnements spécifiques au contexte donné de la France. L’appréhension par le biais des deux Allemagnes permet de retracer une histoire des discours sur l’art contemporain en France dans un contexte d’antagonismes idéologiques. Les enjeux esthétiques et politiques sont indissociables dans la perception de chacune des deux scènes artistiques. Ils déterminent l’écriture de l’histoire de l’art sur le vif à laquelle se livrent les protagonistes des échanges. Dans la filiation des transferts culturels et de l’histoire croisée, ainsi que des études historiographiques récentes sur l’art contemporain, cette étude met en évidence la diversité des regards sur l’art des deux Allemagnes et en souligne les points aveugles. / This PhD thesis analyses the gaze cast on divided Germany which is at stake in the narratives on contemporary art in France between 1959 and 1989. It aims at considering French art history in a new way, paying attention to the discourses developed by French art critics and historians about the GDR and the FRG. The unequal reception of those two concurrent German art scenes during the cold war reveals the political antagonisms which French discourses about art are based on. This dissertation is inspired by historical methodologies provided by cultural transfers and crossed history, as well as by recent historiographical research on contemporary art. It points out the diverse perceptions of the two Germanies and underlines their blind spots.
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Du sublime dans l’œuvre gravé de Rembrandt / The sublime in Rembrandt's etched work

Charrier, Claire 13 December 2016 (has links)
Très expérimentales, les gravures de Rembrandt ont suscité l’étonnement dès son époque. Les étudier à la lumière de la tradition du sublime aide à dégager la dynamique de la pensée du graveur, tout en offrant à cette tradition l’occasion de se renouveler. Ainsi notre étude confronte l’œuvre gravée de Rembrandt à trois conceptions du sublime. Le sublime poétique de Longin, qui incite le spectateur à cultiver ses dons à l’exemple des héros antiques. Le sublime chrétien comme lien entre l’abaissement du divin et l’élévation de l’homme. Et enfin le sublime du sentiment esthétique de Burke, qui explore l’expérience de la terreur provoquée par l’obscurité. Cette confrontation est utile pour comprendre la manière dont l’image réussit à communiquer la force des passions, en conquérant son autonomie par rapport au texte. Mais la quête spirituelle de Rembrandt, qui menace d’épuiser les possibilités de son médium, constitue une mise à l’épreuve de la notion de sublime. A l’image du divin qui s’est perdu dans le sensible, Rembrandt obscurcit extrêmement ses eaux-fortes, au risque de leur faire perdre toute force d’élévation, voire toute puissance d’évocation. Le sublime ne peut plus se penser que sur le mode du retrait, voire de la disparition. Le spectateur est incité à recueillir ses traces pour devenir témoin. / In his own day, Rembrandt’s etchings had aroused surprise in his contemporaries owing to their experimental quality. To study these works in the light of the philosophical tradition of the sublime helps to bring forth the dynamics of the artist’s thought while allowing this tradition to renew itself. Thus does our study confront Rembrandt’s etchings with three conceptions of the sublime: the poetic sublime of Longinus which urges one to cultivate one’s gifts, following the examples of the heroes of the ancient world; the Christian conception of the sublime, as a link between the descent of the divine and the spiritual elevation of man; and lastly, Burke’s aesthetic concept of the sublime, which explores the experience of terror produced by obscurity. This confrontation is useful in understanding the way in which a pictorial representation can succeed in communicating the force of passions and thereby in acquiring its autonomy from the written word. Yet Rembrandt’s spiritual quest, which threatens to exhaust the possibilities of his artistic medium, puts to the test the very notion of the sublime. Mirroring the loss of divinity that follows its descent into the flesh, Rembrandt darkens his etchings to the extreme, at the risk of them losing their uplifting and even their evocative power. As a result, the sublime can no more be perceived but in its very receding and at times total withdrawal. The viewer is moved to collecting its marks and becoming its witness.

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