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Architecture at the service of ideology : William Morris, the Anglican Church and the destruction, restoration and protection of medieval architecture in victorian England

Mari, Philippe J. 03 1900 (has links)
Résumé Cet ouvrage examine les fondements du mouvement de conservation architecturale moderne. Dans ce contexte, la création de la « Society for the Protection of Ancient Buildings » par William Morris est considéré comme le point culminant d’un processus historique qui mena à l’apparition du mouvement. Sa genèse est présentée comme ayant été le résultat d’une confrontation entre deux visions utopiques du moyen-âge; celle de l’Église Anglicane et celle de William Morris. Un survol détaillé des origines, des résultats et des effets de la « Renaissance Gothique » ouvre tout grand sur les sources littéraires, idéologiques et religieuses qui y donnèrent sa force. Les grands programmes de restaurations qui ont vu le jour en Angleterre à l’ère victorienne sont examinés en relation avec l’Église Anglicane et caractérisés par les motivations idéologiques de celle-ci. Bien que ce memoire ne réussit pas à démontré de manière sans équivoque que la création du mouvement de conservation architectural moderne par Morris fut essentiellement en reaction au programme idéologique de l’Église Anglicane au dix-neuvième siècle, nous y retrouvons néanmoins une réévaluation des causes et de l’impact de la « Renaissance Gothique » qui, de manière significative, allaient à l’encontre des croyances et des principes les plus chers à Morris. Il existe une quantité admirable d’ouvrages examinant les travaux et l’impact de William Morris en littérature et en arts, ainsi que son activisme socialiste. Cependant, il serait juste de constater qu’en comparaison, la grande contribution qu’il apporta à la protection de l’architecture patrimoniale a certainement été négligée dans les publications à son sujet. Ce projet de recherche examine les éléments et les conditions qui ont motivé Morris à créer un mouvement qui encore aujourd’hui continue de croitre en importance et en influence. / Abstract This research seeks to examine and contextualize the origins of the modern architectural conservation movement. In this context, William Morris’ founding of the Society for the Protection of Ancient Buildings is considered to be the culmination of a complex history and process that lead to the movement’s creation. Its genesis is presented as having resulted from the confrontation between diverging views and idealizations of the middle ages, the Anglican Church, and William Morris. An extensive survey of the origins, results, and effects of Gothic Revival points to the literary, ideological, and religious components which gave it its main impetus. The widespread restoration programs carried out in Victorian England in the nineteenth century are largely examined in relation to the Anglican Church and presented as having been motivated by its ideological concerns. Although this research does not manage to demonstrate unequivocally that William Morris’ founding of the modern architectural conservation movement sprang from a direct reaction to the Anglican Church’s religious program in the nineteenth century, it does reevaluate the causes and impact of the Gothic Revival and demonstrates how these were at odds with some of Morris’ most fundamental beliefs and principles. While there is a sizeable body of scholarly work examining William Morris’ work as a poet, artist and socialist, his great contribution to the conservation of ancient buildings has clearly been minimized in comparison. This research project examines the factors and conditions that led Morris towards the creation of an organization which to this day remains highly pertinent and influential.
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La mise en exposition des œuvres d'art spoliées par les nazis : étude de cas de l'exposition de la collection de Jacques Goudstikker

Cousin, Aurélie 07 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audiovisuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Ce mémoire, consacré à la mise en exposition des œuvres d’art spoliées par les nazis, est particulièrement dédié à la vague d’expositions actuelles opérant de 2005 à 2010. À travers cet événement muséal unique de l’ordre d’une exposition temporaire par an en moyenne, prédomine un regain d’intérêt envers les événements liés à Seconde Guerre mondiale. Partant de ce constat singulier, nous avons retracé les grands enjeux actuels de ces expositions. Ce mémoire présente une rétrospective de ces dernières de 1946 à 2010. L’exposition d’œuvres spoliées en France fit l’objet d’une recherche inédite de la part de l’influente historienne de l’art Reesa Greenberg en une périodisation muséographique d’où sont issus trois cycles s’étendant de 1933 à la publication de son article en 2004. L’association d’une seconde périodisation à celle de Reesa Greenberg, de l’ordre de l’événementiel, fut ajoutée à l’analyse, celle-ci concernant deux cycles de politique publique de restitution en France de l’historienne Claire Andrieu. La combinaison de ces deux sources témoigne de deux phases importantes de restitution et de mise en exposition, soit une première après 1945 et une seconde à la fin des années 1990, mettant en lumière de nombreuses associations entre la spoliation des œuvres et l’Holocauste, les diverses persécutions faites aux Juifs et l’évolution de notre regard sur ces événements. La poursuite de cette réflexion fut rendue possible grâce à l’étude de cas consacrée à la mise en exposition d’une partie des œuvres restituées en 2006 par le gouvernement de Hollande à la belle-fille du collectionneur juif Jacques Goudstikker, dont la galerie fut spoliée en 1940 à Amsterdam par Hermann Göring. De ce fait, une visite de l’exposition au Jewish Museum de New York en 2009 fut incluse à l’analyse globale des expositions européennes actuelles. Au sein de cette nouvelle phase de mise en exposition, alors que la restitution des œuvres est régulièrement contestée, la relation entre la mémoire des disparus devenus les fantômes de l’Holocauste et leurs biens est omniprésente. Ainsi les expositions, en ce début du XXIe siècle, nous permettent plus que jamais d’affirmer que les événements liés au pillage artistique font encore partie d’un récit toujours inachevé. / This thesis, dedicated to the display of looted art by Nazis after World War II, is particularly dedicated to the wave of current exhibitions operating from 2005 till 2010. Throughout this unique museum event, which consists of one temporary exhibition per year on average, a renewed interest for the events pertaining to World War II prevails. Considering this singular statement, we examined the major current stakes in these exhibitions. This thesis presents a retrospective of these exhibitions from 1946 till 2010. Looted art exhibitions in France have been the object of important research by the influential art historian Reesa Greenberg and were presented in a museographic periodisation from which arise three phases contained between 1933 and 2004, the year of her article’s publication. The addition of two cycles based on French public restitution policy by the historian Claire Andrieu, besides the one proposed by Reesa Greenberg, was included in our analysis. In embodying these two sources, we have testified to two important phases of restitution dealing with exhibition, beginning after 1945 for the first one and at the end of the 1990s for the second one, bringing to light numerous associations between the artistic plunder and the Holocaust, the manifold persecutions against Jews and the evolution of our perception on these events. The pursuit of this reflection was made possible thanks to the case study dedicated to the exhibition of the art collection that was partly returned in 2006 by the Netherlands’government to the daughter-in-law of the Jewish collector Jacques Goudstikker, whose gallery was looted in 1940 in Amsterdam by Hermann Göring. Therefore, a visit of the exhibition at the Jewish Museum in New York in 2009 was included in the global analysis in order to facilitate our understanding of the current exhibitions. Within this new phase of exhibition, where the reclaiming of the looted paintings is regularly disputed, the relation between memory, the dead and the missing persons who have become the ghosts of the Holocaust and their stolen properties is omnipresent. Thus the exhibitions, at this beginning of the XXI century, allow us more than ever to assert that the events bound to the artistic plunder are still a part of a yet unfinished chapter.
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Orazio and Artemisia Gentileschi : father and daughter painters in Baroque Italy : réception critique d'un jumelage expositionnel

Roy-Marcoux, Jerome 12 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposé au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / L’exposition Orazio and Artemisia Gentileschi : Father and Daughter Painters in Baroque Italy se tint au Metropolitan Museum of Art à New York du 14 février au 12 mai 2002. De tout ce qui fut écrit en lien avec cet événement, il ressort deux tendances principales. Tandis que certains clament la prééminence d’Orazio Gentileschi sur sa fille en se basant sur le message véhiculé tant dans l’exposition que dans son catalogue, d’autres, rassemblés autour des féministes, remettent en question cette vision en relevant les partis-pris culturels jouant en défaveur des femmes. Le jumelage expositionnel constitue un événement muséal temporaire dans lequel deux artistes sont juxtaposés afin de faciliter un jugement comparatif. Parmi les épisodes récents de cette nature, on compte notamment Matisse-Picasso. Nous nous pencherons ensuite sur deux artistes issus d'une même famille, mais appartenant à deux générations différentes, à savoir : Orazio et Artemisia Gentileschi. En relation avec l’exposition qui leur fut dédiée en 2002, nous nous demanderons plus précisément comment la prédominance que désiraient accorder les commissaires à Orazio Gentileschi s'articule devant la célébrité affirmée d’Artemisia depuis 1916. Le dossier critique de l'événement servira de point de départ à notre étude. Toute exposition constituant un discours, nous analyserons les commentaires et critiques provenant tant des revues savantes que populaires. La théorie de la réception de Stuart Hall aidera à catégoriser les différentes interventions selon qu'elles appartiennent au code hégémonique, c'est-à-dire à la vision exprimée par les commissaires, au code oppositionnel, correspondant ici à la critique féministe, ou encore au code négocié qui représente une synthèse des deux tendances précédemment mentionnées. / Orazio and Artemisia Gentileschi: Father and Daughter Painters in Baroque Italy took place at the Metropolitan Museum of Art in New York from 14 February 14 to 12 May 2002. Of all that was written about the event, two main tendencies stand out. While some claim Orazio’s preeminence by basing their assumption on both the exhibition and its catalogue, feminists call into question this assumption by drawing attention to cultural biases that disfavor women’s artistic recognition. The exhibitional pairing formula constitutes an extension of this phenomenon by allowing the public to make up their own judgement. Among recent episodes of that nature, we can think of Matisse-Picasso. We are also going to study two artists of the same family, to wit, Orazio and Artemisia Gentileschi. Relative to the exhibition dedicated to them in 2002, we are going to ask ourselves how Orazio’s dominance defended by the two exhibition organizers is articulated with Artemisa’s celebrity. The critical dossier of the event will serve as the starting point of our analysis. Considering that every exhibition constitutes a discourse, we are going to examine both popular and academic comments and critiques of the event. Stuart Hall’s reception theory is also going to assist us in determining if these interventions belong to the exhibition curators’ dominant code, the feminist critique’s oppositional code or the negotiated code that represents a blend of the former two positions.
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Analyse de la polémique d'attribution des fresques du cycle franciscain de la basilique supérieure d'Assise

Couillard, Francine 12 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Vers 1296, la jeune communauté des Franciscains engage un artiste pour peindre un cycle commémoratif de la vie de saint François, leur saint patron, dans leur monument religieux d'Assise, érigé à partir de 1228. L'attribution giottesque de cette peinture de vingt-huit fresques est l'objet d'une polémique d'attribution depuis la fin du 18e siècle. L'objectif de notre ménoire est d'analyser les méthodes d'attribution utilisées dans ce débat. Les partisans giottesques considèrent que l'interprétation des documents d'archives et les commentaires des contemporains constituent une preuve suffisante d'attribution à Giotto, ce à quoi s'opposent leurs détracteurs. D'autres auteurs ont appliqué diverses méthodes d'analyse stylistique à l'ensemble de ces fresques et à un corpus qui lui est rattaché et émettent des hypothèses d'attribution contradictoires. Enfin, la technologie des restaurateurs et la découverte récente de la fresque d'un contemporain de Giotto introduisent des arguments qui remettent en question les hypothèses d'attribution traditionnelles. Nous explorerons tour à tour les trois domaines d'attribution concernés par cette polémique. Nous verrons comment a fonctionné l'attribution fondée sur les documents d'archives. Nous jetterons un regard sur les méthodes d'analyses stylistiques et sur les auteurs qui ont marqué cette question d'attribution. Puis, nous discuterons des nouvelles méthodes d'attribution où un restaurateur justifie son hypothèse d'attribution à partir d'éléments de la production de l'objet d'art. / Around 1296, the young Franciscan Brotherhood hired an artist to paint a commemorative cycle of the life of St. Francis, their saint Patron, for their religious monument of Assisi, erected in 1228. The attribution to Giotto of this cycle of twenty-eight frescoes has been the object of a debate since the eighteenth-century. This thesis presents the methods used to discuss this attribution. The partisans of Giotto feel that the interpretation of archives and the commentaries by the contemporaries of the painter Giotto are sufficient to justify this attribution, which their opponents however contest. Other critics have applied various methods of analysis to the stylistic aspect of the frescoes and to a corpus attached to it and have come up with contradictory attributions. Finally, the advanced restoration technology and the recent discovery of a fresco attributed to a contemporary of Giotto have challenged even further the traditional attribution hypothesis. We will look at each area of attribution discussed in this debate. We will consider the method of the attribution based on documents. We will also reflect on the stylistic methods of attribution and on the authors who made distinctive remarks on our subject. In the end, we will study the new methods of attribution used by the restorers as they attempt to come up with an attribution based on material data drawn from the genetic study of the art object.
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Le primitivisme et l'art des enfants dans l'oeuvre de Léon Bellefleur (1945-1950)

Tessier, Evelyne 01 1900 (has links)
Les illustrations ont été retirées de la version numérique pour des raisons de droit d'auteur. / Le présent mémoire de maîtrise porte sur la production artistique du peintre montréalais Léon Bellefleur entre les années 1945 et 1950, analysée sous l’angle du primitivisme. Les œuvres étudiées affichent toutes un style s’apparentant à l’art des enfants, tel que décrit par le philosophe Georges-Henri Luquet dans son ouvrage Le dessin enfantin. Le dessin d’enfant étant considéré comme un « art primitif » au même titre que l’art tribal, l’art paysan et les productions artistiques des malades mentaux, l’artiste qui s’en inspire se rattache conséquemment au primitivisme. Léon Bellefleur ne se consacre pas uniquement à reproduire une esthétique rappelant le dessin d’enfant dans ses œuvres, il tente également de retrouver, par le biais de sa production artistique, l’authenticité qui caractérise l’enfance et les activités qui y sont rattachées. Il examine diverses façons d’atteindre cette authenticité, tout d’abord par la recherche d’une proximité avec l’inconscient et la mémoire collective en expérimentant avec le surréalisme, le primitivisme « tribal » et le rêve. L’artiste tente également de renouer avec son esprit enfantin en explorant l’inclusion du ludique dans l’art, tant dans sa pratique du cadavre exquis que par l’exploitation des jeux et jouets comme thèmes figuratifs. De par son expérimentation avec le jeu et son association avec l’enfance, Bellefleur se distance du monde adulte et par le fait même exprime son opposition à la tradition. / This Master’s thesis focuses on the artistic production of Montreal painter Léon Bellefleur between 1945 and 1950, analyzed in terms of primitivism. The works studied all show a style similar to children's art, as described by philosopher Georges-Henri Luquet in his book Le dessin enfantin. Children's drawing being considered "primitive art", just as tribal art, peasant art and the artistic productions of the mentally ill, an artist who is inspired by them also, consequently, relates to primitivism. Léon Bellefleur is not only dedicated to reproducing an aesthetic reminiscent of children's drawing in his work, he also tries to find, through his artistic production, the authenticity that characterizes childhood and activities that relate to it. He looks for different ways to achieve this authenticity, first by seeking proximity with the unconscious mind and the collective memory by experimenting with surrealism, "tribal" primitivism and the dream. The artist is also trying to reconnect with his childish mind by exploring the inclusion of play in art, both in its practice of “exquisite corpse” and by the use of games and toys as figurative themes. Through his experimentation with games and his association with childhood, Bellefleur distances himself from the adult world and thereby expresses his opposition to tradition.
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La notion de détail et ses enjeux (1830-1890)

Wicky, Erika 12 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de ces documents visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Au cours du XIXe siècle, la notion de détail s’est imposée comme un outil théorique majeur pour l’appréhension des représentations visuelles. Menée à travers l’analyse de textes variés rendant compte de la réception des images dans le contexte de cas précis (exposition de peinture, inauguration d’un panorama, publication d’un ouvrage illustré, etc.), l’étude historique de la notion de détail révèle les différents préjugés et réseaux de signification qui lui étaient alors attachés. Le détail étant le produit d’un cadrage opéré par la perception visuelle, l’examen de cette notion nous renseigne non seulement sur le rapport que l’époque entretenait avec le visible, mais aussi sur la nature des liens qu’elle tissait entre la partie et le tout. Ainsi, il apparaît que le détail était propre à satisfaire les besoins d’une période associant voir et savoir et cherchant dans le contrôle du visible les moyens de maîtriser un réel en constante mutation. À ce titre, c’est sur l’argument du détail que reposait l’attribution d’une valeur scientifique, historique ou documentaire aux représentations. Toutefois, le détail devait confirmer le statut de l’ensemble dont il était tiré, car, s’il était discordant, il devenait un indice trahissant un mensonge. Pour cette raison et aussi parce le rendu détaillé dans les représentations témoignait d’une observation rigoureuse du réel et d’un travail patient de restitution, le détail était souvent investi de connotations morales reflétant les valeurs bourgeoises en train de s’imposer. Cependant, alors que le détail était censé servir une meilleure connaissance de l’ensemble, sa prolifération était redoutée, car elle faisait paradoxalement courir à la perception du tout le risque de la dislocation. De plus, dans la mesure où il relève toujours du particulier et d’une observation jugée objective, le détail était souvent perçu comme contrevenant à la valeur artistique des représentations. Ainsi, cette question s’est cristallisée dans les débats portant sur le caractère artistique de l’image photographique qui se distinguait par un rendu inédit et systématique des détails. Enfin, l’analyse de cet argument polymorphe que constitue la notion de détail au XIXe siècle fait apparaître les limites de l’engouement dont elle a fait l’objet. Étant toujours envisagé dans sa dimension figurative, comme instance iconique minimale, le détail tel qu’il était conçu à l’époque ne permettait pas de saisir le substrat matériel qui commençait à émerger dans la peinture moderne. Ainsi, jusque dans ses limites, la notion de détail révèle des enjeux majeurs de la modernité. / Over the course of the nineteenth century, the notion of detail became an established theoretical tool in the understanding of visual representations. Conducted through multiple text analyses taking into account the reception of images in specific contexts (a painting exhibition, the opening of a panorama show, the publication of an illustrated literary work), this historical study reveals the prejudices and networks of meaning attached to the notion of detail. Because detail is the product of visual perception, a study of this notion reveals not only the relationship with the visible that existed at the time, but also the nature of links between parts and the whole. Detail was essential in meeting the needs of a time that associated “seeing” with “knowing” and that attempted to find a means of controlling the ever-changing reality through the visible. As such, the attribution of scientific, historical, or documentary value relied on the argument provided by detail. Nonetheless, detail was supposed to confirm the status of the whole from which it was derived, since when these did not match, the detail became a sign of a lie. For this reason, and also because a detailed depiction signified a rigorous observation of the real conveyed through a careful reproduction, details were often imbued with moral connotations that reflected the bourgeois values of the time. However, while details were meant to help know the whole better, their proliferation was also feared, because it increased the risk of interfering with the perception of the whole. In addition, insofar as it is always derived from the specific and from an observation deemed objective, the detail is often perceived as being in conflict with the artistic value of the representation. This issue became crystallized in the debates on the artistic qualities of photography, an art form characterized by a hitherto unparalleled level of detail. In the end, the analysis of this polymorphic argument encapsulating the notion of detail in the nineteenth century reveals the limits of the infatuation of which it was the object. Previously envisioned in its figurative dimension, the detail as it was perceived at the time did not allow the capture of a material substratum, which started to emerge later with the advent of modern painting. Even in its limitations, the notion of detail reveals the principal issues of modernity.
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Les représentations chrétiennes et la culture juive dans l'art pictural moderne : le cas de Marc Chagall

Béland, Caroline 05 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Marc Chagall est un artiste juif qui a défié l’interdiction mosaïque de représenter la divinité. Il a entre autres réalisé plusieurs tableaux sur le thème de la Crucifixion, un sujet particulièrement délicat pour un artiste attaché à son identité juive et à un art à tendance autobiographique. Ce mémoire examine les conditions qui ont permis l’adoption et le développement, par Chagall, d’une iconographie revisitée d’un important motif chrétien. Parmi les circonstances qui ont facilité l’hybridation culturelle à laquelle se livre Chagall dans ses Crucifixions, il faut signaler la liberté nouvelle, à la fois au niveau des dispositifs figuratifs et du traitement pictural, apportée par le modernisme dans l’approche des grands genres traditionnels dont relève la peinture religieuse. Dans un tout autre registre, le mémoire se penche sur les circonstances historiques exceptionnelles ayant exercé une pression pour que l’expérience tragique des Juifs du XXe siècle trouve à s’exprimer dans des images à portée universelle. / Marc Chagall is a Jewish artist who challenged the Mosaic interdiction to represent the deity. He has among others in the modern period made several paintings on the theme of the Crucifixion, a particularly sensitive issue for an artist attached to his Jewish identity and practising an art with a strong autobiographical component. This dissertation examines the conditions which allowed the adoption and the development, by Chagall, of an important Christian subject whose iconography he freely revisited. Among the circumstances that facilitated the cultural hybridization in which Chagall engaged in his Crucifixion, we must point out the new freedom, both at the level of figurative devices and pictorial treatment, brought by modernism in the approach of major traditional genres to which religious painting belongs. On a quite different register, the dissertation examines the exceptional historic circumstances met by Chagall before and during the execution of the Crucifixions. These circumstances have exerted pressure that allowed the tragic experience of the Jews of the XXth century to find expression in images of universal significance.
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Temporalité et surveillance dans l'art de David Rokeby

Snider, Léah 05 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire à été dépouillée de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Dans l’ensemble de ses œuvres, l'artiste canadien David Rokeby cherche à comprendre l’impact des images numériques de surveillance et de leurs divers dispositifs d’enregistrement et de diffusion sur le spectateur. Comment ces images peuvent-elles modifier notre perception de l'espace et, surtout, changer notre configuration du temps? Ce questionnement est le point de départ de notre étude de Seen, une installation visuelle de David Rokeby, exposée pour la première fois à la 8e exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise en 2002 et également présentée au Musée des beaux-arts de Montréal en 2007. Seen met en place un dispositif de surveillance électronique qui semble capter, en temps réel, les passants de la Place San Marco à Venise. Toutefois, ces images ne reflètent pas exactement le moment présent : elles sont traitées, en temps réel, par un programme informatique qui sépare les éléments immobiles des éléments mobiles, les corps en mouvement de l’architecture, et conserve les traces du mouvement. Nous sommes alors menés aux hypothèses suivantes : l’usage d’un tel dispositif de surveillance ne constitue-t-il pas une réflexion sur le passage du temps ? Cette description temporelle d’un lieu ne serait- elle pas une façon détournée d’archiver notre mémoire collective? Il s'agit donc d'examiner comment, en observant l’espace public, l’artiste propose une nouvelle lecture de notre histoire, bâtie non pas autour de l’archivage de ses monuments, mais autour de l’expérience humaine et temporelle. / Throughout his work, Canadian artist David Rokeby seeks to understand how digital surveillance images, and their various modes of recording and transmitting, impact the viewer. How can these images alter our perception of space and, more specifically, change our configuration of time? This question serves as the starting point to our study of Seen, a visual installation shown for the first time in 2002 at the 8th International Architecture Exhibition of the Venice Biennial and later presented at the Montreal Museum of Fine Arts in 2007. Seen is an electronic surveillance installation, which appears to record, in real-time, the pedestrians’ movements through Piazza San Marco in Venice. In truth, these filmed images do not reflect the present moment per se, but are treated in real-time by a computer program which separates the motionless from the mobile; the moving bodies from the architecture, and saves only brief moments or traces of movement. This raises the following questions: Can the use of such a surveillance device be understood as comment on the passage of time? Can this temporal description of a place constitute an alternative means to preserving our collective memory? In the course of our research, we shall examine how, by observing a public space, the artist suggests a new reading of history, built not around the archiving of its monuments, but around human and temporal experiences.
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Regards de Sergueï Eisenstein sur l'oeuvre d'Honoré Daumier : une réception méconnue

Ackerman, Ada 12 1900 (has links)
Cette thèse a été effectuée en cotutelle entre l'Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense et l'Université de Montréal. Elle a été réalisée avec le logiciel LateX. / Cette thèse se donne pour ambition d'éclairer un aspect méconnu de l'oeuvre et de la pensée de Sergueï Eisenstein, en se concentrant sur la relation privilégiée qu'il entretient durant toute sa vie avec l'art de Daumier. Tout en traversant l'oeuvre graphique, théâtrale, cinématographique et théorique d'Eisenstein, cette recherche entend également révéler Daumier sous un nouveau jour, en faisant découvrir la réception dont il jouit en Russie et en U.R.S.S. Il s'agira par la même occasion d'exposer et d'interroger le regard stimulant et original qu'Eisenstein porte sur l'art de Daumier. Ce parcours se voudra nécessairement transdisciplinaire. / The aim of this PhD thesis is to cast a new light on Eisenstein's work and thought, by focusing on his privileged relationship with Daumier's art. As we will come across Eisenstein's graphic, theatrical, cinematographical and theoretical work, we will unveil Daumier's still unknown reception in Russia and in U.S.S.R. By the same token, we will expose and discuss Eisenstein's challenging and modern vision of Daumier. The methodology chosen here is necessarily transciplinar.
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Vers un cinéma immatériel : réminiscences du cinématographique dans l’œuvre d'Olafur Eliasson

Champagne, Julien 05 1900 (has links)
Il est désormais commun de reconnaître que le cinéma, aujourd’hui, s’émancipe de son dispositif médiatique traditionnel, adoptant maintes formes liées aux champs culturels qui l’accueillent : jeux vidéo, web, médias portatifs, etc. Toutefois, c’est peut-être le champ des arts visuels et médiatiques contemporains qui lui aura fait adopter, depuis la fin des années soixante, les formes les plus désincarnées, allant parfois jusqu’à le rendre méconnaissable. À cet effet, certaines œuvres sculpturales et installatives contemporaines uniquement composées de lumière et de vapeur semblent, par leurs moyens propres, bel et bien reprendre, tout en les mettant à l’épreuve, quelques caractéristiques du médium cinématographique. Basé sur ce constat, le présent mémoire vise à analyser, sur le plan esthétique, cette filiation potentielle entre le média-cinéma et ces œuvres au caractère immatériel. Pour ce faire, notre propos sera divisé en trois chapitres s’intéressant respectivement : 1) à l’éclatement médiatique du cinéma et à sa requalification vue par les théories intermédiales, 2) au processus d’évidement du cinéma – à la perte de ses images et de ses matériaux – dans les pratiques en arts visuels depuis une cinquantaine d’années, et 3) au corpus de l’artiste danois Olafur Eliasson, et plus spécialement à son œuvre Din Blinde Passager (2010), qui est intimement liée à notre problématique. Notre réflexion sera finalement, au long de ce parcours, principalement guidée par les approches esthétiques et philosophiques de Georges Didi-Huberman et de Jacques Rançière. / It is now common to acknowledge that cinema, today, is emancipated from its traditional media figure, adopting various forms related to the cultural fields that welcome it : video games, web, portable medias, etc. However, it is perhaps the visual and media contemporary arts that have morphed it, since the late sixties, into the most disembodied forms, even sometimes beyond recognition. To this end, some contemporary sculptures and installations only composed of light and steam seem, by their own means, to have adopted, and simultaneously put to the test, some characteristics of the cinematographic medium. Based on this observation, this paper aims to analyze, on an aesthetic level, this relationship between media-cinema and the nature of these immaterial artworks. To do so, our analysis will be divided into three chapters focusing respectively on : 1) the expansion of the cinema and its requalification as seen by intermedial theories, 2) the cinema’s loss of its images and materials in some visual art practices since the last fifty years, and 3) the artistic corpus of Danish artist Olafur Eliasson, and more precisely his work entitled Din Blinde Passenger (2010), which is intimately related to our subject matter. Finally, our reflection will mainly be guided by the aesthetic and philosophical approaches of Georges Didi-Huberman and Jacques Rancière.

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