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Analyse des besoins et accompagnement des conjoints de personnes jeunes avec une maladie d'Alzheimer / Analysis of the needs and accompaniment of spouse caregivers of persons with early-onset dementiaWawrziczny, Emilie 18 November 2016 (has links)
La thèse a pour objectifs d'identifier les besoins et les difficultés des conjoints aidants de personnesprésentant une maladie d'Alzheimer. Elle vise également à mettre en évidence les points communs etles spécificités de la situation d’aide en fonction de l’âge d’apparition de la maladie. L’axe 1 porte sur l’analyse du vécu de couples dont l'un des partenaires présente une démence précoce. Les résultats mettent en évidence une évolution dans le rapport au savoir des aidants et des personnes malades. Ils passent d'un besoin de comprendre les changements occasionnés par l’arrivée de la maladie à une mise à distance après l'annonce du diagnostic. De plus, avec l'avancée des troubles, les aidants éprouvent des difficultés à ajuster leur niveau d’aide, ce qui est source de conflits entre les deux partenaires. Les deux études de l'axe 2 ont pour objectif d’établir une comparaison entre les aidants de personnes malades jeunes et de personnes malades âgées à la fois sur leurs besoins et sur leurs modes d’ajustement. La majorité des besoins et des stratégies est commune à tous les aidants. Néanmoins, les aidants de personnes malades jeunes expriment plus de besoins en termes de maintien de contact, d'adaptation des structures de soins et d'accompagnement dans les démarches administratives. Les aidants de personnes malades âgées utilisent plus l'humour, l'aménagement et la mise à distance de l'entourage comme stratégies d'ajustement. L’axe 3 vise à investiguer l'influence des caractéristiques de la situation d'aide sur la détresse du conjoint aidant à l’aide d’une modélisation structurale. Les paramètres de ce modèle général ont été comparés en fonction de l'âge de début de la maladie et du genre de l'aidant. Cette étude met en évidence 4 facteurs influençant le sentiment de détresse des conjoints aidants : le sentiment d'être préparé, la qualité du support familial, l’évaluation de sa santé et la qualité d’ajustement du couple. Ce dernier facteur est plus important pour les conjoints aidants de personnes malades jeunes. L’analyse de ces résultats permet de spécifier le contenu de programmes d’accompagnement en faveur de modules communs à tous les aidants et de modules spécifiques en fonction de l'âge d'apparition de la maladie. / This thesis aims to identify needs and difficulties of the spouse caregivers of persons with dementia. We also investigate similarities and specificities related to the caregiving situation regarding the age atonset of the disease.The first axis examines the experience of couples in which one member received a diagnosis of earlyon setdementia. The results show an evolution in the relation to knowledge of the caregivers and the persons with dementia. They oscillate between the need to understand the changes caused by the disease and a distancing after the diagnosis. Moreover, with the progression of the disease, the caregivers are not able to adapt their level of assistance, which increases tensions between the two partners. The two studies of the second axis aim to compare needs and coping strategies of spouse caregivers of persons with early and late onset dementia. The majority of needs and strategies are the same for all spouse caregivers. However, the spouse caregivers of persons with early-onset dementia express the greatest number of needs related to maintaining contacts, more need of adapted care structures and more need to be assisted in administrative procedures. The spouse caregivers of persons with late-onset dementia use more humor, re-arranging, and getting away from the entourage. The third axis investigates the influence of the characteristics of the caregiving context on spousal caregiver distress with a structural modelisation. The sittings of this general model were compared regarding the age at onset of the disease and the gender of caregiver. This study demonstrated that 4 factors contribute to spousal caregiver distress: preparedness, family support, self-rated health and the quality of the couple relationship. Dyadic determinants were more important for caregivers of PEOD. The analysis of these results permits to specify the content of support for a common core and specific modules depending on the age at onset of the disease.
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L'atrophie de l'hippocampe dans la maladie d'Alzheimer et la variante sémantique de l'aphasie primaire progressiveChapleau, Marianne 08 1900 (has links)
L’augmentation de la prévalence des démences est un problème majeur d’intérêt international. À la différence du vieillissement normal, la démence désigne l’affaiblissement progressif de l’ensemble des fonctions intellectuelles : mémoire, attention, jugement, capacité de raisonnement et les perturbations de conduite qui en résultent. Mondialement, on estime que 35,6 millions de personnes sont atteintes de démence et on dénombre 7,7 millions de nouveaux cas chaque année (WHO, 2012). Dans ce contexte, la détection précoce, prédiction et dissociation des différents syndromes démentiels sont d’un intérêt primordial, en particulier à des fins de traitement. Au cours de la dernière décennie, la littérature scientifique a montré, grâce à l’apport des outils de neuroimagerie, une association entre les troubles de la mémoire épisodique observés chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer (MA) et l’atrophie hippocampique qu’on retrouve également chez la majorité d’entre eux (Petersen et al., 2000). Toutefois, plusieurs études portant sur la variante sémantique de l’aphasie primaire progressive (vsAPP), anciennement appelée la démence sémantique (Gorno-Tempini et al., 2011), retrouvent un patron d’atrophie semblable à celui retrouvé dans la MA en ce qui concerne l’hippocampe (Chan et al., 2001; Davies, Graham, Xuereb, Williams, & Hodges, 2004; Duval et al., 2012; Galton et al., 2001; Gorno-Tempini et al., 2004; Hornberger & Piguet, 2012; Nestor, Fryer, & Hodges, 2006; Pleizier et al., 2012; Schroeter & Neumann, 2011). Or, au niveau cognitif, ces patients démontrent plutôt une détérioration de la mémoire sémantique et n’ont généralement pas de trouble majeur au niveau de la mémoire épisodique, du moins durant les premières phases de la maladie (Gorno-Tempini et al., 2011). Il s’avère donc primordial de comparer et de préciser nos connaissances par rapport à l’implication de l’hippocampe dans ces deux pathologies afin d’orienter leurs diagnostics cliniques respectifs et de mieux diriger les méthodes d’intervention disponibles.
Une étude récente a montré, chez des participants en santé, que des parties différentes de l’hippocampe sont impliquées dans le réseau de la mémoire épisodique comparativement à celui de la mémoire sémantique (La Joie et al., 2014). La partie antérieure de l’hippocampe serait impliquée dans la mémoire sémantique, tandis que la partie postérieure de cette structure serait plutôt associée à la mémoire épisodique. Notre hypothèse générale est donc que des parties différentes de l’hippocampe sont touchées dans les deux maladies en raison de leurs connexions distinctes avec les deux systèmes soutenant la mémoire épisodique et sémantique respectivement, et qu’ainsi la partie antérieure de l’hippocampe est plus touchée dans la vsAPP et la partie postérieure est plus touchée dans la MA.
Le premier article de la thèse visait à identifier et comparer le patron d’atrophie cérébrale associé à la vsAPP et la MA à travers une méta-analyse basée sur des études anatomiques antérieures, et à caractériser plus précisément le volume de l’hippocampe sous un axe antéro-postérieur dans les deux maladies. Les résultats de l’étude ont confirmé la signature d’atrophie cérébrale classique observée dans les deux maladies, mais également l’hypothèse que l’hippocampe est touché de façon bilatérale dans la MA et la vsAPP. Par contre, dans la vsAPP, l’atrophie est limitée à la partie antérieure de la structure tandis qu’une atrophie plus globale a été observée dans la MA. De plus, lorsque les deux groupes ont été directement comparés, une atrophie plus prononcée de la partie postérieure a été observée dans le groupe MA versus vsAPP.
Le deuxième article de la thèse visait à investiguer l’effet de la vsAPP sur les patrons de connectivité fonctionnelle de l’hippocampe antérieur versus postérieur. Les résultats ont montré deux patrons différents de connectivité fonctionnelle, entre l’hippocampe antérieur versus postérieur et le reste du cerveau, chez les contrôles. De plus, une réduction de la connectivité dans l’hippocampe antérieur a été observée chez le groupe vsAPP, et une connectivité fonctionnelle comparable à celle des contrôles a été trouvée dans l’hippocampe postérieur.
Globalement, nos résultats confirment que l’atrophie de l’hippocampe est présente, mais de façon différentielle, dans la MA et la vsAPP. Nos résultats soutiennent également l’hypothèse que les syndromes neurodégénératifs comme la MA et la vsAPP n’impliquent pas seulement des atrophies focales, mais découlent plutôt d’une déconnexion entre diverses régions anatomiques, et que les symptômes cliniques sont causés par cette scission dans les réseaux neuronaux qui supportent des fonctions cognitives comme la mémoire sémantique et épisodique. / The increase in the prevalence of dementia is a major international concern. Unlike normal aging, dementia refers to the progressive weakening of all intellectual functions: memory, attention, judgment, reasoning ability, and the resulting behavioral changes. Globally, it is estimated that 35.6 million people are affected by dementia, and 7.7 million of new cases are reported each year (WHO, 2012). In this context, early detection, prediction and dissociation of these different syndromes are of primary interest, particularly for treatment purposes. Over the past decade, the scientific literature has shown, with the help of neuroimaging tools, an association between the episodic memory impairments observed in patients with Alzheimer's disease (AD) and the hippocampal atrophy found in the majority of these patients (Petersen et al., 2000). However, several studies regarding the semantic variant of primary progressive aphasia (svPPA), previously known as semantic dementia (Gorno- Tempini et al., 2011), find a similar hippocampal atrophy pattern to that found in AD patients (Brambati et al., 2009; Chan et al., 2001; Davies et al., 2004; Desgranges et al., 2007; Galton et al., 2001; Nestor et al., 2006). However, from a cognitive perspective, these patients rather demonstrate a deterioration of semantic memory and do not generally show episodic memory impairments, at least during the beginning of the disease (Gorno-Tempini et al., 2011). It is therefore essential to compare and clarify our knowledge regarding the involvement of the hippocampus in these two pathologies in order to guide their respective clinical diagnoses and available intervention methods. A recent study has shown, in healthy participants, that different parts of the hippocampus are involved in the episodic versus semantic memory networks (La Joie et al., 2014). The anterior part of the hippocampus would be involved in semantic memory, whereas the posterior part of this structure would be associated to episodic memory. Our general hypothesis is that different parts of the hippocampus are affected in both diseases, because of their distinct connections to the two systems supporting episodic and semantic memory, and thus that the anterior part of the hippocampus would be impaired in svPPA whereas the posterior part would be impaired in AD. The first article of the thesis aimed to identify and compare the pattern of cerebral atrophy associated with svPPA and AD through a meta-analysis based on previous anatomical studies, and to further characterize the volume of the hippocampus under an antero-posterior axis in both diseases. The results of the study confirmed the hypothesis that, in addition to the classical signature of cerebral atrophy observed in both diseases, the hippocampus is affected bilaterally in AD and svPPA. In svPPA, however, the atrophy is limited to the anterior part of the structure whereas a more general atrophy was observed in AD. In addition, when both groups were directly compared, a more pronounced posterior atrophy was observed in the AD versus svPPA group. The second article of the thesis aimed to investigate the impact of AD and svPPA on the functional connectivity patterns of the anterior versus posterior hippocampus. The results showed two different patterns of functional connectivity, between the anterior and posterior hippocampus and the rest of the brain, in controls. A reduction in functional connectivity in the anterior hippocampus was observed in svPPA, whereas a comparable functional connectivity pattern to that of controls was observed in the posterior hippocampus. Overall, our results confirm that atrophy of the hippocampus is present, but affects different parts of the structure, in both diseases. Our results also support the hypothesis that neurodegenerative syndromes such as AD and svPPA do not only implicate focal atrophies, but rather derive from a disconnection between various anatomical regions, and that clinical symptoms are caused by this rupture in the neural networks supporting cognitive functions such as semantic and episodic memory.
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Étude de la validité de la Mattis Dementia Rating Scale-2 par l'intermédiaire du diagnostic différentiel des états pré-cliniques des démences d'origine corticale et sous-corticaleMatteau, Evelyne 18 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / Dans les dernières années, les recherches scientifiques portant sur le vieillissement neuropsychologique ont mis en évidence la présence de déficits cognitifs bien avant que le diagnostic clinique de la démence ne puisse être porté. La condition des Troubles Cognitifs Légers (TCL) constituerait ainsi une phase intermédiaire entre le vieillissement normal et le vieillissement pathologique. L'intérêt de la reconnaissance précoce des TCL réside en grande partie dans la possibilité d'offrir différents types de traitement potentiellement susceptibles de ralentir l'évolution vers la démence. Considérant le nombre croissant de personnes atteintes de dysfonctions cognitives variées, jumelé au peu de ressources disponibles pour les évaluer, avoir accès à un outil de dépistage cognitif efficace, capable de contribuer également au diagnostic différentiel à un stade débutant de la maladie, constituerait un atout de taille. La présente thèse doctorale s'inscrit dans cette volonté de plus en plus pressante de détecter précocement les désordres cognitifs associés au vieillissement, et plus spécifiquement par le biais de la Mattis Dementia Rating Scale (MDRS-2). Elle se divise en cinq chapitres, chacun tentant de répondre à un objectif particulier. Le chapitre I introduit brièvement les notions cliniques pertinentes et certains tests de dépistages cognitifs déjà répandus pour le diagnostic de la démence. Ensuite, le chapitre II fait état d'une revue systématique de l'utilité clinique de ces derniers en lien avec la détection des TCL comme phase pré-clinique de la maladie d'Alzheimer (MA). Des données rétrospectives portant sur la MDRS-2 y sont également présentées. Le chapitre III présente, sous forme d'article scientifique, les résultats obtenus quant à la validité clinique de la MDRS-2 pour la détection des TCL et de la démence associée à la maladie de Parkinson (D-MP). Quant au chapitre IV, il réfère à un autre article scientifique rapportant les résultats sur la capacité de la MDRS-2 à contribuer au diagnostic différentiel des phases pré-cliniques de la MA et de la D-MP. Finalement, le cinquième et dernier chapitre du présent ouvrage se veut une discussion générale et critique de l'ensemble des résultats et connaissances acquises au cours de la réalisation de cette thèse doctorale, tout en proposant des perspectives de recherches futures.
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Comportements agressifs physiques associés à la démence : antécédents environnementaux observés en centre d'hébergement et de soins de longue duréeLaplante, Christian 11 April 2018 (has links)
La présente thèse a pour but d'identifier certaines variables environnementales précédant de façon significative les comportements agressifs physiques (CAP) chez les personnes âgées souffrant de démence. Cette thèse contient deux études réalisées avec deux types d'analyse séquentielle. Dans la première étude, c'est l'analyse séquentielle des événements précédant immédiatement les CAP qui a été utilisée; dans la deuxième, c'est l'analyse séquentielle des événements retrouvés à l'intérieur de fenêtres temporelles de 10 secondes précédant les CAP qui a été employée. Parmi les 20 antécédents ciblés dans la première étude, l'assistance de l'aidant lors des repas, son assistance pendant les activités de la vie quotidienne (AVQ), le retrait d'une contention physique et la fin d'un comportement agressif ont une probabilité significative de précéder un CAP. Parmi les 24 conditions environnementales rapportées dans la deuxième étude, l'assistance de l'aidant lors d'activités de la vie quotidienne et spécialement lors des repas, l'entrée dans une pièce peu familière au résident, le fait d'être touché ou de cesser d'être touché ainsi que la présence ou la fin de paroles s'adressant au résident sont des antécédents aux CAP. Enfin, une relation significative existe entre la fin d'un CAP et le début d'un nouveau CAP. Les deux études permettent d'analyser de façon différente les données recueillies par l'observation directe. Les résultats obtenus soutiennent que l'assistance apportée par l'aidant lors d'activités associées aux AVQ et aux repas ainsi que la fin d'un CAP peuvent être des antécédents aux CAP. L'analyse séquentielle des événements, en utilisant la fenêtre de 10 secondes, a démontré que l'entrée en des lieux non spécifiés, que le début et la fin de contacts physiques ainsi que des stimuli verbaux peuvent également être des antécédents aux CAP. Les résultats obtenus permettent de mieux comprendre le rôle que jouent certains antécédents environnementaux et ouvrent la porte à de futures recherches. Les soignants professionnels peuvent également bénéficier du résultat de ces études en devenant mieux informés des conditions environnementales qui risquent de déclencher des CAP.
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L'évaluation de la douleur chez la clientèle âgée atteinte de démenceSalette, Françoise January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Perception de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer du soutien provenant de leur réseau social formel et informel dans les périodes précédant et suivant le diagnosticThorn, Karine January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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En-jeu(x) de l'oubli : une contribution psychothérapique à l'accompagnement de patients dits démentsMaurin, Mélanie 13 November 2012 (has links)
Dans ce travail de recherche en psychologie clinique et psychopathologie, nous interrogeons la dimension de l'oubli dans la démence chez des personnes âgées. Plus spécifiquement, nous questionnons les mécanismes qui sous-tendent l'oubli, ses effets chez le patient et dans la relation ; ainsi que les techniques thérapeutiques spécifiques à mettre en place. L'utilisation du dispositif de psychodrame de groupe nous permet de mettre à jour des possibilités de traitement de l'oubli démentiel. Le fonctionnement groupal facilite une relance des fonctions psychiques de maintenance, de contenance et de pare-excitations des sujets déments. Les passages par le corps, l'affect et la motricité permettent de réaccéder à des traces corporelles, non verbales et de relancer un travail de représentation. La démarche de réminiscence se constitue dans le groupe, dans l'articulation des psychés en présence ; en ce sens nous parlons de construction intersubjective du souvenir. Dans notre pensée l'oubli démentiel apparaît comme une tentative adaptative du sujet face à la désorganisation démentielle. Nous distinguons deux formes d'oublis : une forme sidérative qui attaque la trace mnésique et provoque une déconstruction momentanée de l'inscription. Une forme progressive qui désinvestit les liens associatifs entre les différentes traces mnésiques, et coupe pour un temps l'inscription du réseau de sens. / This study in clinical psychology and psychopathology explores the extent of memory loss amongst the elderly. More specifically, it examines the mechanisms underlying memory loss and the effects of this mental condition on both the patient and the patient's relationships. Another aspect of our research is to develop new therapeutic techniques using group psychodrama which gives us greater insight on the possibilities of treatments for memory loss dementia patients. The psychic functions are facilitated by group therapy which boosts the abilities of memory by volume, capacity and participation in dementia subjects. By looking at the body, the affects and motor skill, permit us to see the physical traits, the non-verbal traits and continue working to better their performance. In the psyche of the group we can see that this approach establishes a joint ability to recollect in the present; we are speaking about the intersubjectivity of collective memory. As we see it, memory loss dementia appears as an adaptive attempt by the subject confronted with disorganizational dementia. We can distinguish two forms of memory loss; one in which the end result attacks the traces of memory and provokes an unraveling of the ability to remember and a progressive form which reduces the associative links between the different forms of remembrance and cuts for a time the ability of memory to link to other senses.
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Capacités de réserve, vieillissement cérébral et maladie d’alzheimer / Reserve capacity, brain aging and Alzheimer’s diseaseFoubert-Samier, Alexandra 11 December 2013 (has links)
Les capacités de réserve cérébrale représentent les capacités de résilience du cerveau face à différents processus lésionnels comme ceux induit par la maladie d’Alzheimer (MA). Plusieurs hypothèses ont été proposées afin d’expliquer ce mécanisme. Les deux concepts les plus validés sont celui de la réserve cérébrale faisant référence au substrat cérébral et la réserve cognitive faisant référence à la fonctionnalité cérébrale. Les données épidémiologiques puis d’imagerie ont permis d’identifier des expériences de vie associées à de meilleures capacités de réserve cérébrale. Le niveau d’études, la profession exercée et la pratique d’activités de loisirs sont ainsi des indicateurs du niveau potentiel de capacités de réserve d’un sujet. L’objectif général de ce travail de thèse avait pour objectif de mieux caractériser les relations entre ces indicateurs et les capacités de réserve cérébrale. Tout d’abord, nous nous sommes intéressés à la relation entre ces expériences de vie et le substrat cérébral à partir de données d’imagerie recueillies au cours du suivi de la cohorte des 3 cités à Bordeaux. Nous avons ainsi montré que seul le niveau d’éducation était associé à des différences de volume de substance grise et de substance blanche entre les sujets de haut et bas niveau d’études. Par ailleurs, les sujets de haut niveau d’études présentaient une progression moindre en hypersignaux de substance blanche au cours du suivi de la cohorte des 3 cités indépendamment de la présence de facteurs de risque cardiovasculaires. Le niveau d’étude semble avoir une place non négligeable dans la constitution des capacités de réserve cérébrale et aussi bien dans la réserve cognitive que la réserve cérébrale. Ceci explique le rôle protecteur du niveau d’études vis à vis du risque de démence. Dans un 3ème travail, nous nous sommes servis de cette relation particulière entre le niveau d’études et la démence afin d’illustrer comment un facteur social peut être un facteur de maladie chronique liée à l’âge et comment en le modifiant, on peut éventuellement modifier la survenue de cette maladie. Enfin, nous nous sommes intéressés à la relation entre la pratique d’activités de loisirs au cours de la retraite et le risque de démence à partir des données de la cohorte Paquid. La pratique de jeux de société est associée à un moindre risque de démence mais le lien fort avec la cognition ne permet pas d’éliminer une causalité inverse. Cependant, un engagement plus important dans la pratique d’activités de loisirs au cours de la retraite est associé à un risque moindre de démence équivalent à des sujets ayant toujours pratiqué des activités. Des essais d’intervention permettraient de confirmer l’effet bénéfique de la pratique d’activités de loisirs sur la cognition et le risque de démence. / The brain reserve capacities represent the resilience of the brain to cope against different pathological processes such as Alzheimer's disease (AD). Several hypotheses have been proposed to explain this mechanism. The two most validated concepts are the brain reserve referring to brain volume and cognitive reserve referring to brain function. Epidemiological and imaging data helped identify life experiences associated with better brain reserve capacities. Thus, the education, occupation and practice of leisure activities are recognized as proxies of the brain reserve capacities. The main objective of this thesis aimed to better characterize the relationship between these proxies and the brain reserve capacities. First, from brain imaging data collected during follow-up of the three cities cohort of Bordeaux, we examined the relationship between life experiences and brain volume. Only the education was associated with differences in gray and white matter volume. In addition, highly educated subjects had a smaller progression of white matter hyperintensities during the follow-up of this cohort independently of the presence of cardiovascular risk factors. Education seems to have a significant role in the formation of brain reserve capacities in both cognitive reserve and brain reserve. This explains the protective role of educational level against dementia. In a third work, we used this particular relationship between educational level and dementia to illustrate how a social factor can be a factor of a chronic disease related to aging and can modify the occurrence of this disease. Finally, we are interested in the relationship between the practice of leisure activities during retirement and the risk of dementia from data of Paquid study. The practice of playing board games is associated with a lower risk of dementia, but the strong link with cognition not eliminates reverse causality. However, a greater engagement in the practice of leisure activities in retirement is associated with a lower risk of dementia similar to subjects who always practiced activities. Intervention trials could confirm the beneficial effect of the practice of leisure activities on cognition and dementia risk.
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Vers un raffinement des critères langagiers entre la Démence fronto-temporale et la maladie d'Alzheimer / Beyond lingüística differences between frontotemporal dementia and Alzheimer's diseaseMartinez, Angela 25 September 2017 (has links)
Le diagnostic différentiel de Démence Fronto-Temporale (DFT) vs Maladie d’Alzheimer (MA) n’est pas toujours facile à établir, et peuvent être confondus avec ceux de l’Aphasie Primaire Progressive (APP) » (Snowden et al. 2011) puisque l’anomie est présente dans les deux pathologies (Assal et al. 2009, Barkat-Defadas et al. 2008, Léger et al. 2007). La MA peut se décrire comme une démence dégénérative, avec une perte de tissu neuronal plutôt dans les lobes pariétal et temporal, résultant dans des difficultés dans les domaines de l’attention, les fonctions exécutives, la mémoire, les compétences pour apprendre, le langage, le calcul, et les fonctions viso-spatiales (Robin et al. 2003). De l’autre coté, la DFT est une démence qui atteint plutôt les lobes frontal et temporal elle peut se classifier d’après trois variantes: variante comportementale (DFTbf), Aphasie primaire progressive (APP) et démence sémantique (DS) (Kertesz et al 2003). Dans les deux cas nous pouvons trouver des troubles communs du à la perte du tissu dans les régions temporales, dans les étapes initiales de la maladie. L’analyse du langage chez des patients avec DFT et MA, et la corrélation de celui-ci avec le profil psycholinguistique permettra l’isolement des caractéristiques cliniques propres du profil des patients, a fin de proposer des critères plus spécifiques pour disjoindre le profil clinique de langage entre la DFT et la MA.La présente thèse sera réalisée en co-tutelle entre l’hôpital San Ignacio / Pontificia Universidad Javeriana et l’Université Lumière-Lyon2. Ce projet poursuit trois objectifs : (i) recueillir des données psycholinguistiques et de langage (tenant compte des années de scolarité et la sévérité du cours de la maladie), (ii) étudier et isoler les variantes linguistiques, qui peuvent influencer erronément la différence des critères de diagnostique entre la DFT et MA; (iii) raffiner les critères de diagnostique de la DFT et MA. 75 sujets ont été évalués (FTD n = 63, AD = 12, 22 sujets contrôles). Le test d'afastie (BAT) (Paradis 1989) a été utilisé pour identifier la discrimination auditive, la compréhension des structures syntaxiques (auditive et lecture), la production de phrases, la compréhension des narrations, la lecture de phrases, ainsi qu'une analyse des erreurs selon la structure syntaxique. En outre, nous évaluons les fonctions exécutives et les tests cognitifs de base. Les échantillons de parole spontanée ont été transcrits en utilisant le format CHAT et analysés à l'aide des programmes CLAN. En adition aux analyses descriptives, une analyse de proximité des distances euclidiennes au carré a été effectuée ainsi que des corrélations et régréssions.Les résultats montrent que patients atteints de PPA ont eu la pire performance dans la plupart des tâches langagières. Les DFTvf montrent une bonne peormance pour les tâches standardisées, mais montrent des difficultées isolées pour la compréhension de structures syntaxiques de type négatif qui peut s’associer à l'incapacité de représenter une séquence temporelle de la phrase. Les résultats démontrent que le discours spontané nous permet de différencier tous les groupes de patients. Le discours de ces patients peut être distinctif et reflète non seulement les capacités linguistiques du sujet, mais aussi les autres fonctions cognitives. Même si la théorie différencie les groupes PPA selon leur fluence, les résultats montrent qu’avec les variables qui portent sur la fluence de la parole qu'il n'est pas possible de différencier la variante non fluente et la logopénique. D'autres variables telles que les erreurs et la grammaire doivent être incluses dans les analyses pour obtenir le diagnostic différentiel des variantes de la APP. La parole spontanée démontre être un outil inestimable dans la pratique quotidienne du clinicien pour les diagnostics précoces et les critères pour un diagnostic différentiel entre la MA et la DFT – et ces trois variantes-. / Even though the large majority of cortical dementia is of the Alzheimer’s disease type, there are differential diagnosis limitations of current diagnostic criteria for early-onset Alzheimer disease (AD) and frontotemporal lobar degeneration (FTLD, all three variants: behavioural variant frontotemporal –FTDbv-, Primary progressive aphasia –PPA- and semantic dementia –SD-). Initially, either AD and FTD share cognitive declines and first complain includes memory and no language in FTLD or language and no memory in AD. For instance, word retrieval deficits are common in AD and are thought to reflect a degradation of semantic memory. Yet, the nature of semantic deterioration in AD and the underlying neural correlates of these semantic memory changes remain largely unknown (Wierenga, 2011). On the other hand, PPA, FTDbv and SD have, as well, common behavioural features: PPA, prior to word loss, may show apathy and semantic dementia patients have, long before, the pure meaning loss, a great decline on emotional and conduct process. Since new guidelines for the differential diagnosis of behavioural FTD (Raskovsky, 2011) and selective language features –nonfluent/agrammatic, semantic, syntax, narrative - of the language variants are being revised (Gorno-Tempini, 2011) the present project present a novel way to define criteria regarding cognition profile through language analysis in all: AD and FTDL all variants. In sum, isolation of pure clinical characteristics in order to enriched the clinic profile and subtract the pure linguistic features will facilitate better common clinical compromise besides language differences (Zanini et al. 2011, Hernández et al. 2011, Ardila& Ramos, 2008). The present study aims to study through the Javeriana University Memory Clinic (PUJMC) at the San Ignacio Hospital in Colombia, based on the experience in the last 14 years where almost 3000 patients have been studied, language semiology between AD, FDT – all three variants. This project has three objectives: (i) to collect psycholinguistic and language data (taking into account the years of schooling and the severity of the course of the disease), (ii) study and isolate linguistic variants that may erroneously influence the difference in diagnostic criteria between DFT and MA; (iii) refining the diagnostic criteria for FTD and MA. 75 subjects were assessed (FTD n= 63, AD= 12, 22 control sample subjects). Bilingual Aphasia Test (BAT) (Paradis 1989) was used in order to identify auditory discrimination, syntactic structures comprehension (auditory and by reading), sentences production, auditory and by reading, comprehension of narrative structures, sentences reading, as well as an analysis of errors according to the syntactic structure. Additionally, we assess executive functions and basic cognition battery. Spontaneous speech samples were transcribed using the CHAT format, and analysed using the CLAN programs Besides a descriptive analysis, a hierarchical clustering through a squared Euclidean distances was done, where patients groups were formed by similar clinical neighbors regardless the FTD variant. Results show that deep language analysis is useful when heterogeneity w/groups is present and depends (in all groups) on the disease stage. PPA patients had the worse performance. bvFTD executive passive structure difficulty is associated with executive functions: The inability to represent a temporal sequence of the phrase –not understanding if.. Then). Results demonstrate that spontaneous speech allow us to differentiate between all groups of patients. Discourse of these patients can be distinctive and it reflects not only the subject's linguistic abilities but other cognitive functions as well....
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Technologies d'humains virtuels dans le soin aux personnes âgées atteintes de troubles cognitifs : les expériences LOUISE et Virtual Promenade / Virtual human technologies for cognitively-impaired older adults' care : the LOUISE and Virtual Promenade experimentsWargnier, Pierre 25 November 2016 (has links)
Les travaux présentés dans ce manuscrit portent sur l'utilisation des humains virtuels et, plus globalement, des technologies du jeu vidéo pour améliorer le soin aux personnes âgées atteintes de troubles cognitifs. Nos travaux s'articulent autour de deux cas d'utilisation des humains virtuels : comme non-soi et comme soi. Plus spécifiquement, nous avons conçu, implémenté et évalué un agent conversationnel animé, appelé LOUISE (LOvely User Interface for Servicing Elders), ayant pour but de servir d'interface utilisateur accessible dans les dipositifs de compensation cognitives à destination des personnes âgées attenteintes de troubles cognitifs, et un dispositif de thérapie psychologique par la réalité virtuelle pour traiter les conséquences des chutes, appelé Promenade virtuelle. Ces deux projets ont été menés suivant des principes de conception participative en living lab, implicant plusieurs parties prenantes dans le processus de conception (patients, aidants et professionnels de santé). / The work presented in this manuscript investigates the use of virtual huamans, and, more broadly, of video game technologies to improve the care of older adults with cognitive impairment. Our work revolved around two use cases of virtual humans: as non-self and as self. More specifically, we have designed, implemented and evaluated an embodied conversational agent, called LOUISE (LOvely User Interface for Servicing Elders), meant to serve as an accessible user interface in cognitive compensation systems for older adults with cognitive impairment, and a system for virtual reality-based psychological therapy addressing the consequences of falls, called Virtual Promenade. These two projects have been conducted according to the principles of living lab participatory design, involving several stakeholders in the design process (patients, caregivers and healthcare professionals).
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