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Citoyenneté et pluralisme culturel : le modèle québécois face à l'idéal de l'interculturalisme

Sévigny, Charles-Antoine January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude se veut une évaluation du régime québécois de citoyenneté à la lumière des modèles théoriques de la citoyenneté en philosophie politique contemporaine. Dans un premier temps, il est question du républicanisme et du libéralisme politique, deux grandes traditions fondatrices des démocraties occidentales. Nous argumentons que ces deux traditions ne sont pas adaptées aux contextes politiques caractérisés par le pluralisme culturel. C'est pour cette raison que, dans un deuxième temps, nous explorons des « variantes pluralistes » qui tentent de bonifier le républicanisme et le libéralisme dans l'optique d'élaborer un modèle de citoyenneté capable de relever les défis que pose le pluralisme culturel au vivre-ensemble démocratique. Nous proposons une étude du multiculturalisme qui représente, dans sa forme minimale, la variante pluraliste du libéralisme politique. Il est ensuite question d'une autre forme de multiculturalisme, c'est-à-dire l'interculturalisme, qui se veut une expression républicaine du multiculturalisme. Nous soutenons que l'interculturalisme représente la variante pluraliste la plus adéquate et la plus avancée pour relever les défis associés au pluralisme culturel. Le développement et l'évolution du régime québécois de citoyenneté font ensuite l'objet d'un examen approfondi. À travers l'étude de documents gouvernementaux importants des dernières décennies sur les questions de citoyenneté et de pluralisme culturel, nous exposons les éléments clés du régime québécois. Selon nous, le régime québécois, auquel la littérature fait référence en utilisant le vocable « interculturalisme québécois », est bien adapté au pluralisme culturel de la société québécoise. Par contre, nous notons un certain décalage entre l'idéal-type de l'interculturalisme (la théorie) et l'interculturalisme québécois (la pratique) et certaines lacunes chez ce dernier. Nous croyons qu'en s'inspirant de l'idéal-type de l'interculturalisme, il est possible d'identifier des principes fondamentaux qui devraient représenter des priorités dans l'éventualité de la rédaction d'un nouvel énoncé de politique sur le vivre-ensemble démocratique au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Citoyenneté, Pluralisme culturel, Aménagement de la diversité, Libéralisme, Républicanisme, Multiculturalisme, Interculturalisme, Immigration, Québec.
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Conception du rapport individu/société : distinction fondamentale entre les concepts d'institution et d'organisation

Nantel, Lyne January 2010 (has links) (PDF)
En reprenant de front la question intrinsèque de la sociologie que constitue l'articulation du rapport de l'individu et de la société, l'objectif de ce mémoire est de comprendre comment celui-ci se déploie dans les approches institutionnelle et organisationnelle de la régulation sociétale. Pour sortir de l'opposition entre l'individualisme et le holisme, nous analyserons d'abord les théories sociologiques qui posent l'articulation de ce rapport sous la forme d'une relation basée sur la réciprocité des deux pôles par opposition aux théories qui fondent son articulation à travers la médiation symbolique. À partir de cette première distinction, nous pourrons conceptualiser l'institution, concept que nous préciserons en procédant à une division entre les niveaux de médiations culturelles et langagières et les médiations politico-institutionnelles. Après avoir posé les fondements théoriques d'une approche institutionnaliste de la société, nous serons alors en mesure d'apprécier les conséquences sur l'articulation individu/société que constitue les approches organisationnelles de la régulation sociétale. Finalement, il s'agit dans ce mémoire d'éclairer la confusion entre l'institution et l'organisation qui persiste à l'heure actuelle dans les théories sociologiques. Pour ce faire, nous entreprendrons de distinguer ces deux conceptions parallèlement à une analyse sur les représentations libérale et républicaine de la liberté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rapport individu/société, Régulation et reproduction sociétales, Médiations symboliques, Institutions sociales, Institutions politiques, Organisations, Idéologie, Liberté libérale, Liberté républicaine.
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La mise en scène du néolibéralisme dans le cycle Les gestionnaires de l'apocalypse

Piette, Isabelle January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse la mise en scène du néolibéralisme dans le cycle romanesque Les Gestionnaires de l'apocalypse. On tente d'y mettre à jour les relations qui unissent la création littéraire au discours social, de saisir comment la fiction expose les vues de l'auteur, Jean-Jacques Pelletier, sur le néolibéralisme et de déchiffrer la signification nouvelle que prend cette problématique dans l'oeuvre. Pour ce faire, on s'inspire de la perspective sociocritique et on postule que tout roman est un produit symbolique qui se nourrit des tensions idéologiques présentes dans le discours social de l'époque. On étudie donc l'inscription de la socialité et de l'idéologie dans les textes romanesques. Dans ce cadre, on entame l'analyse par une mise en contexte sociohistorique de la problématique néolibérale, de la production du corpus littéraire, ainsi que du projet d'écriture de l'auteur. On examine, par la suite, les structures, les thématiques et les procédures de textualisation des romans pour en saisir le fonctionnement. On dégage ainsi la machine narrative du cycle romanesque, sa quête de sens, son univers imaginairement concret, les structures systémiques de son microcosme et le schéma relationnel de ses personnages. On se penche alors sur la mise en scène du néolibéralisme et on met à jour sa dynamique idéologique. En analysant les interactions entre les diagnostics contextuels, les prises de position idéologiques et les confrontations des personnages principaux, on exhume le discours du cycle et sa critique du néolibéralisme. Au terme de l'analyse, les résultats obtenus mettent en lumière les relations de pouvoir qu'exercent les organisations sur les individus et l'implantation de dispositifs de contrôle social, politique, économique et culturel par le discours néolibéral. On estime ainsi que le cycle Les Gestionnaires de l'apocalypse prend position par son questionnement sur la liberté individuelle et son métissage hybride de matériaux scripturaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sociocritique, Néolibéralisme, Aliénation, Représentation sociale, Idéologie, Discours social.
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La régulation marchande en éducation observée par le prisme de quatre établissements scolaires au Québec

Desjardins, Pierre-David 05 1900 (has links) (PDF)
Au Québec, nous assistons depuis bientôt cinq ans à la publication d'un ouvrage scientifique pour le moins controversé qui a pour effet de susciter bien des débats sur l'éducation. Le Palmarès des écoles secondaires, produit par l'Institut Économique de Montréal et publié par le magazine L'Actualité, semble gagner en popularité auprès des parents d'enfants en âge de fréquenter le secondaire et propose aux lecteurs une mise en rang des établissements en vertu de leur résultats aux épreuves uniformes du ministère de l'Éducation du Québec. Or, ce phénomène nous révèle une situation qui semble s'accélérer: la nécessité pour les établissements concernés de rendre leur «produit éducatif» non seulement performant mais aussi attrayant. Nous postulons au départ, tout comme certains auteurs (Ball et Van Zanten, 1998; Derouet, 1997; Meuret, 2003 de même que Lessard, Ollivier et Voyer, 1998), une transition du système éducatif vers un mode de régulation qui se rapproche plus d'une démocratie de consommation, dans lequel les parents consommateurs jouissent d'une liberté de choix en vertu d'un marché concurrentiel d'écoles qui rivalisent entre elles pour attirer les meilleurs élèves, que d'un système d'enseignement sous la forme traditionnelle de service public fournissant à tous une éducation de qualité. Conjointement à ce phénomène, nous repérons une montée des logiques décentralisatrices dans les systèmes d'enseignement qui favorisent les distinctions entre les écoles de même que le fossé entre les écoles dites «performantes» et les autres, qui offrent un cheminement dit «régulier». Le présent mémoire vise donc à élaborer la problématique sur les enjeux de la transition d'une régulation du système d'enseignement vers une nouvelle optique plutôt marchande et performante. L'analyse qualitative dont fait l'objet ce mémoire porte sur les résultats d'une enquête de terrain effectuée auprès d'écoles qui semblent dorénavant contraintes d'adopter des stratégies qui se rapprochent plus d'une mise en marché d'un produit que de l'élaboration d'un projet éducatif comme tel. L'analyse des discours institutionnels ainsi que des stratégies et actions entreprises par ces établissements nous permet en outre de répondre à la question de base, à savoir si, effectivement, il y a une intégration, ou plutôt une institutionnalisation de la régulation marchande à même les logiques décisionnelles des établissements à l'étude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : éducation, marchand, régulation, néolibéral, concurrence, école, secondaire, performance, Québec, palmarès.
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La reformulation du nationalisme québécois à travers les débats sur la citoyenneté : le cas de la commission Bouchard-Taylor et des manifestes "lucide" et "solidaire"

Dionne, Xavier 11 1900 (has links) (PDF)
La réflexion développée dans ce mémoire vise à étudier les dynamiques qui lient le développement de la mondialisation néolibérale, entendue comme la fragmentation des espaces politiques et la dépolitisation des décisions économiques, et le nationalisme québécois. Pour ce faire, nous proposons une revue de littérature sur le nationalisme québécois et sur le nationalisme en général pour en dégager un constat d'échec, soit l'incapacité des théories du nationalisme à traiter de l'essor de la conscience nationale et des mouvements qui y sont rattachés. Nous posons ensuite, grâce aux auteurs marquants sur le sujet du libre marché, un diagnostic sur la notion de globalisation, qui renvoie dans la littérature à des définitions éclatées, et en dégageons les principales lignes de forces pertinentes pour le nationalisme, tout en nous éloignant d'une compréhension tautologique. L'hypothèse défendue dans le mémoire suppose que la mondialisation aurait pour effet de raviver les débats politiques aux fondements du nationalisme, soit les débats sur la question identitaire et sur la question sociale. En nous basant sur une compréhension «citoyenne» du nationalisme, nous proposons dans un premier temps d'étudier et d'analyser les débats entourant la commission Bouchard-Taylor, la construction d'un régime d'intégration québécois et les débats intellectuels contemporains portant sur la cohésion sociale. Dans un deuxième temps, nous revisitons le débat qui a opposé deux manifestes, en 2005, soit le manifeste pour un Québec lucide et le manifeste pour un Québec solidaire, qui proposent deux visions antithétiques mais qui s'appuient sur une rhétorique nationaliste. Ensuite, un bref retour sur la construction d'une citoyenneté sociale, au Québec, permettra d'en évaluer les tensions afin de poser, en fin de compte, le débat intellectuel portant sur cet aspect de la citoyenneté. Cette analyse nous permet de constater en dernière instance que les débats sur les aspects identitaire et social de la citoyenneté partagent un point de convergence, soit la nécessité d'une repolitisation des rapports sociaux, à la fois sur le plan économique et sur le plan identitaire. Cette résurgence d'une volonté pour la prise en charge de dynamiques actuellement soumises au laisser-faire nous donne à penser en conclusion que le nationalisme n'en est pas sur ses derniers moments d'existence, contrairement à ce que 1'historien Eric Hobsbawm avance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, nationalisme, identité, globalisation, mondialisation, diversité, citoyenneté, espace public, néolibéralisme, démocratie, gauche, droite, État, modernité
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La régulation internationale du transfert de technologies : les limites du droit international et la nécessaire reconquête d'un espace politique pour le développement durable des pays en développement

Gagnon-Turcotte, Sarah 03 1900 (has links) (PDF)
Le transfert international de technologies (TIT) vertes vers les pays en développement (PED) est considéré comme un des moyens les plus efficaces et les plus équitables pour lutter contre les changements climatiques. La Convention des Nations Unies sur les changements climatiques et le Protocole de Kyoto qui s'y rattache contiennent donc plusieurs dispositions visant à encourager le TIT. Toutefois, le transfert et la diffusion des technologies vertes vers les PED n'ont pas connu d'accélération notable depuis l'entrée en vigueur de ces deux accords. Partant de ce constat, nous avons voulu explorer et comprendre les obstacles rencontrés par le régime des changements climatiques dans la promotion du TIT. Le TIT est un processus largement dominé par des forces économiques. Les investissements du secteur privé en sont le principal moteur, les entreprises transnationales (ETN), les principaux agents et le commerce international et les investissements étrangers directs, les principaux modes. Il n'est donc pas surprenant qu'en plus des règles de droit international de l'environnement visant à en faire la promotion, le droit international économique joue un rôle prépondérant dans la régulation du TIT. La régulation du TIT a beaucoup évolué depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. D'un modèle privilégiant un fort interventionnisme étatique associé à des mesures protectionnistes pour les PED (le modèle développementaliste privilégié par le Nouvel ordre économique international (NOEI), elle a peu à peu effectué une transition vers un modèle favorisant la libéralisation économique et un interventionnisme minimal (le modèle néolibéral de la mondialisation). Ces deux phases de la régulation internationale se sont toutefois déroulées en décalage des avancées théoriques qu'ont connues les questions concernant la technologie, son transfert et l'évolution technologique des États. Lorsque l'interventionnisme était de mise, une vision relativement simpliste de la technologie prédominait tirant ses sources des théories économiques néoclassiques. Cela a mené à la mise en œuvre de politiques dont les bénéfices technologiques n'étaient pas toujours présents pour les pays qui en étaient les promoteurs et a ouvert la voie à la montée du néolibéralisme. Aujourd'hui, alors que les phénomènes technologiques sont mieux compris grâce, entre autres, aux travaux des développementalistes et néodéveloppementalistes et que l'on mesure mieux le rôle des politiques industrielles dans le développement économique et technologique des États, le modèle néolibéral de la mondialisation empêche désormais une prise d'action politique concrète et efficace des États dans des domaines où une intervention pourrait être bénéfique, particulièrement dans les PED. En effet, notre recherche nous a menés à la conclusion que le modèle de régulation qui domine actuellement les politiques nationales et internationales en matière de TIT s'appuie sur une vision néolibérale dont les prémisses se vérifient difficilement et qui ne semble pas donner lieu à l'accélération des TIT vertes nécessaires aujourd'hui. Cette conclusion est d'autant plus dramatique que ce modèle a été enchâssé en droit international économique au début des années 1990. De sorte qu'aujourd'hui, le régime des changements climatiques ne peut s'en abstraire, tandis que l'espace politique dont disposent les PED pour mettre en place des politiques nationales en faveur du TIT qui sortent du cadre du modèle néolibéral se retrouve fortement réduit. À cet égard, les accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont considérablement réduit le champ d'action politique en matière d'investissement, de subventions et de droits de propriété intellectuelle, des secteurs désormais considérés comme « liés au commerce ». Pourtant, lorsqu'on s'arrête aux effets des prescriptions néolibérales sur le transfert de technologies, on constate qu'elles sont insuffisantes et mal adaptées au contexte des PED. D'une part, la prescription en faveur de la libéralisation économique ne considère pas les facteurs qui influencent les stratégies d'investissement des ETN. D'autre part, la prédilection accordée à un niveau de protection élevé des droits de propriété intellectuelle ne tient également pas compte des débats qui traversent toujours la littérature. Notre mémoire cherche à mettre en lumière les tiraillements théoriques qui marquent aujourd'hui la régulation du TIT, particulièrement en ce qui a trait au rôle de l'État afin de susciter une réflexion plus profonde sur les moyens pour accélérer le transfert de technologies vertes vers les PED. ______________________________________________________________________________
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Le discours étudiant sur les transformations néolibérales de l'éducation : analyse de contenu du discours de l'ASSÉ, de la FEUQ et de la FECQ

Lapan, Julien 03 1900 (has links) (PDF)
Notre mémoire porte sur le discours étudiant sur les transformations néolibérales de l'Éducation, tel qu'il se présente à travers les différentes productions écrites des principales associations étudiantes du Québec (Association pour une solidarité syndicale étudiante, Fédération étudiante universitaire du Québec et Fédération étudiante collégiale du Québec). Nous y abordons d'abord les transformations néolibérales de l'Éducation, qui se présentent sous la forme d'un projet pour le secteur de l'éducation et qui s'inscrivent dans le contexte de la transformation de la régulation sociale et de la reconfiguration du capitalisme. Ce projet néolibéral de transformation de l'Éducation, que nous cernons au moyen de la notion de réingénierie de l'Éducation, se présente comme un processus de marchandisation, de privatisation et d'industrialisation qui affecte et interpelle les différentes dimensions de l'Éducation (organisation, mode de gestion, condition étudiante, accessibilité, pédagogie, programmes, recherche, finalité, etc.). Au moyen d'une analyse de contenu, nous présentons et interprétons ensuite le discours des trois principales associations étudiantes sur les transformations de l'Éducation. Si le discours de l'ASSÉ se caractérise par son radicalisme et une vue large des enjeux des transformations, le discours de la FEUQ se distingue plutôt par sa perspective utilitariste de l'Éducation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mouvement étudiant, éducation, néolibéralisme, transformations
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Comment les médias ont analysé les propositions politiques et économiques pour surmonter la crise économique 2008-2009 : les cas de trois quotidiens montréalais, le Journal de Montréal, La Presse et Le Devoir

Dumont-Blanchet, Alexis 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente de comprendre la manière dont les médias grand public traitent des questions de nature politique et économique. Il explore comment deux empires médiatiques québécois, soit Quebecor Media et Gesca Ltée, ainsi que le quotidien indépendant Le Devoir, ont analysé les explications et les propositions gouvernementales pour surmonter la crise économique qui a bouleversé le monde des affaires à partir de septembre 2008. Bien que cette crise aurait pu permettre de repenser le système capitaliste, notre manière de consommer et même de questionner la course aux profits de la part des entreprises privées et d'institutions sociales comme la Caisse de dépôt et placement du Québec, nous arguons qu'à ce jour, aucun changement majeur n'a été effectué dans ce sens. Remettant en question l'affirmation voulant que les médias grand public permettent aux citoyens de bien saisir les enjeux de société d'ordre économique et politique, notre mémoire porte sur leur rôle dans la reproduction et l'acceptation de l'idéologie néolibérale. Pour comprendre les raisons qui font en sorte que ce type de médias analyse l'information selon une lunette idéologique précise, nous abordons les dynamiques relatives à la production de l'information en nous penchant d'abord sur le fonctionnement interne des médias grand public. De plus, pour saisir le sens ainsi que l'objectif des messages médiatiques, nous définissons certains concepts comme l'idéologie, l'hégémonie culturelle et le néolibéralisme. Pour confirmer ou infirmer notre hypothèse, nous avons réalisé une analyse de contenu thématique, surtout qualitative, d'articles de journaux écrits au cours des mois de septembre 2008 et de janvier 2009. De ces articles, nous tentons de dégager le contenu idéologique en nous aidant de grilles d'analyses comportant des critères précis. Cette démarche nous permettra de comprendre comment les médias que nous avons sélectionnés parviennent, de manière subtile, à favoriser une vision et des points de vue qui sont, la plupart du temps, en accord avec l'idéologie dominante, le néolibéralisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hégémonie culturelle, idéologie, marchandisation de l'information, crise économique, néolibéralisme.
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État, syndicalisme et travail atypique au Québec : une sociologie des absences et des émergences

Noiseux, Yanick January 2008 (has links) (PDF)
Comment peut-on appréhender l'organisation des travailleurs dans le contexte d'un retour au laissez-faire où les pratiques des entreprises et la politique économique néolibérale ont conduit à la centrifugation de l'emploi vers les marchés périphériques du travail, à la multiplication des statuts d'emploi en dehors du salariat classique, au durcissement des conditions sur les marchés du travail et à l'usure des modèles syndicaux qui, construits autour de l'idée d'une classe ouvrière homogène, ne seraient plus en phase avec l'organisation du travail propre au stade d'avancement actuel du capitalisme ? C'est à cette question que cherche à répondre la présente thèse à partir du cas québécois et en nous appuyant sur la démarche que propose Sousa Santos (2003) -sociologie des absences, sociologie des émergences, travail de traduction -dont l'originalité repose sur le déplacement des frontières usuelles de la sociologie du travail de manière à mettre en avant-plan les travailleurs atypiques. Outre le premier chapitre qui présente ce cadre théorique et les hypothèses de travail, la thèse est divisée en deux parties. S'appuyant sur des sources statistiques portant sur l'évolution de l'emploi au Québec, analysant les lois du travail, revenant sur les nombreux rapports d'experts sur le travail atypique, la sociologie des absences constitue un exercice de contre-présentation mettant en relief les linéaments de la transformation du travail depuis trente ans. Elle a pour tâche d'amplifier le présent en rendant visible le travail atypique sur les marchés périphériques du travail. Dans le chapitre 2, l'attention portée au rôle de l'État eu égard à la prolifération du travail atypique permet de faire ressortir trois constats majeurs. Premièrement, la période étudiée est marquée par un virage vers une politique néolibérale qui se traduit par l'abandon de la part de l'État de sa volonté d'encadrer le travail et d'en confier la régulation au marché. Deuxièmement, l'État-employeur a joué un rôle actif dans l'essor de l'emploi atypique en ayant recours à la flexibilité numérique et à la flexibilité par la multiplication des statuts de travail. Troisièmement, l'État s'est replié sur un rôle de régulateur en rendant plus flexible le Code du travail et en montrant peu d'empressement à ajuster les régimes de protection sociale et les lois du travail afin de répondre aux besoins différenciés des travailleurs atypiques. Le troisième chapitre vérifie statistiquement l'hypothèse de Durand (2004) sur la dynamique de centrifugation de l'emploi dans l'après-fordisme en montrant que la part de l'emploi atypique dans l'emploi total au Québec passe de 16.7 % à 35.72 % au cours de la période étudiée. Il montre ensuite que flexibilisation et précarisation du travail sont deux facettes d'une même réalité et que la centrifugation de l'emploi induit une rehiérarchisation des rapports entre les travailleurs sur la base du sexe et de l'âge.En deuxième partie, la sociologie des émergences s'intéresse au renouvellement du syndicalisme dans l'après-fordisme. Sa tâche consiste à procéder à un élargissement symbolique des savoirs et des pratiques de manière à contrer un certain fatalisme laissant croire « qu'il n'y a pas d'alternatives » et que, dans ce nouveau contexte, le syndicalisme devient obsolète. À cet égard, bien que la revue de littérature (chapitre 4) relève le peu d'attention accordée aux travailleurs atypiques dans les théories « classiques » du syndicalisme, elle permet de redécouvrir certains auteurs, notamment les sociologues latino-américains du travail, dont les propositions semblent porteuses de nouvelles pistes de recherches et de réflexions dans le contexte actuel. Bref, même s'il y a aujourd'hui consensus sur le fait que le compromis keynésien d'après-guerre sur lequel avait été édifié le syndicalisme est sérieusement ébranlé, nombreux sont les auteurs à identifier des pistes à suivre afin de faire converger les aspirations plurielles d'une classe travaillante éclatée. À cet égard, il ressort de notre revue de littérature que l'organisation des travailleurs atypiques doit devenir un leitmotiv de l'action syndicale, ce que confirme le second volet de notre sociologie des émergences (chapitre 5). En effet, bien que la réaction fut relativement lente, les grandes centrales syndicales québécoises ont progressivement pris acte de l'obligation d'agir face aux transformations en cours. Les progrès du taux de syndicalisation des jeunes et des femmes, les progrès dans le secteur tertiaire privé, les percées dans les agences de placement et au sein de collectif de travailleurs autonomes, témoignent de la capacité du mouvement syndical à se recentrer sur une mission d'organisation et cette reconversion a fait du travail atypique une cible prioritaire. Par ailleurs, nous montrerons que la sociologie des émergences, en prenant appui sur un matériel de recherche colligé dans de nombreuses monographies, est susceptible de faciliter le travail de traduction entre les pratiques, stratégies et revendications portées par les travailleurs atypiques, un filon que nous reprendrons et dont nous rendrons compte en conclusion. Au final, nous croyons avoir validé notre hypothèse de départ selon laquelle, en permettant l'élaboration d'une réflexion sur le renouvellement de l'action syndicale « par le bas », c'est-à-dire à partir des pratiques portées par des travailleurs laissés pour compte par l'État, mais aussi par les organisations syndicales, la démarche que propose Sousa Santos permet de mieux comprendre les nouvelles dynamiques sur les marchés du travail et, partant, de résoudre des difficultés théoriques propres à la sociologie du travail et à la sociologie du syndicalisme dans un contexte où la société salariale est chose du passé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État, Mutation du travail, Syndicalisme, Travail atypique, Sociologie du travail, Sociologie du syndicalisme, Travail autonome.
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L'idéologie altermondialiste, ou, Le renouveau libéral de la critique sociale

Parenteau, Ian 12 1900 (has links) (PDF)
L'altermondialisme émerge subitement sur la scène de l'action collective vers la fin des années 1990. Porteurs d'une nouvelle critique sociale, ses militants dénoncent la mondialisation économique pour les conséquences négatives qu'elle entraîne. Les sciences sociales se sont rapidement intéressées à l'étude de l'altermondialisme et il existe aujourd'hui une vaste littérature qui retrace sa courte histoire et analyse ses modes de mobilisation. Cette littérature laisse toutefois dans l'ombre une facette centrale à l'altermondialisme : sa dimension idéologique. En effet, peu de chercheurs se sont aventurés à dégager l'unité doctrinale de l'altermondialisme, préférant de manière générale regrouper sommairement ses idées par thèmes. Ce problème entraîne des conséquences importantes sur notre connaissance de l'altermondialisme et pour ses militants. La présente thèse de doctorat vise donc à fournir un éclairage idéologique sur l'altermondialisme. Plus précisément, je soutiens la thèse suivante : l'altermondialisme n'est pas strictement une action collective, mais constitue avant tout une idéologie; cette idéologie défend une conception du monde cohérente qui débouche sur un programme politique autonome fondé sur le libéralisme. Cette conception du monde repose sur deux idées maîtresses. D'abord, l'altermondialisme suppose que le monde, soit l'ensemble des habitants de la planète forme désormais une seule et même communauté. Puisque ces militants sont animés d'un fort idéal cosmopolite, ils sont persuadés que les autres sujets collectifs, les nations et les classes sociales sont dépassés. Ensuite, l'altermondialisme déclare obsolète la politique traditionnelle des partis. La mondialisation économique réduirait le champ d'action de la politique à tel point que celle-ci ne pourrait plus agir comme mécanisme de médiation, encore moins tenir le rôle d'artisan de la lutte pour une justice globale. Le programme politique altermondialiste, que je désigne citoyenniste, appelle à construire une « autre mondialisation ». Dans une perspective refusant toute ambition politique, le citoyennisme milite pour la réaffirmation de la démocratie et des droits humains. Il utilise comme principales stratégies de lutte l'éducation populaire et le réseautage. Le citoyennisme repose essentiellement sur un engagement volontaire et individuel des citoyens. Bien que critique de l'économie capitaliste, il ne cherche pas non plus à rompre avec celui-ci, mais milite plutôt pour humaniser la mondialisation économique. Ainsi, l'altermondialisme ne peut se réclamer de la gauche : il n'appartient ni à l'anarchisme libertaire, ni au communisme ni même au socialisme, car il poursuit des objectifs fondamentalement différents de ces derniers. À l'inverse, l'altermondialisme se montre idéologiquement proche du libéralisme, car comme celui-ci, il défend des valeurs individualistes. En outre, malgré le ton acerbe avec lequel ses militants critiquent le pouvoir établi, le programme politique qu'ils adoptent est teinté d'une grande modération puisqu'ils participent au maintien de l'ordre idéologique libéral. L'altermondialisme tire ses origines de deux conditions principales que seule réunissait l'époque des années 1990. Premièrement, la fin de la guerre froide constitue la condition idéologique de son émergence. C'est dans le vide idéologique de cette époque que l'altermondialisme apparaîtra moins d'une décennie plus tard. Deuxièmement, l’idéal cosmopolite qu’il porte lui en trouvera dans Internet l'occasion de se confondre avec la réalité. Ce moyen de communication représente la condition structurelle d'émergence de l'altermondialisme. Enfin, la naissance de l'idéologie altermondialiste s'inscrit dans le processus récent par lequel le libéralisme a réussi à disqualifier les idéologies rivales et à étendre son influence. Pour arriver à cette double fin, il a utilisé une principale stratégie : imposer l'idée selon laquelle la mondialisation était un phénomène inéluctable. C'est bien cette croyance qui se trouve au cœur même du projet altermondialiste, soit celui d'une « autre mondialisation ». Si l'émergence de l'altermondialisme marque le renouveau de la critique sociale, cette idéologie conserve toutefois largement l'empreinte du libéralisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Altermondialisme, Association pour la taxation des transactions financières pour l'action citoyenne (Attac), Forum social mondial (FSM), Mondialisation, Idéologies, Idées politiques, Gauche (science politique).

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