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Communautarisme versus libéralisme: quel modèle d'intégration politique? Les présupposés normatifs d'une union politique européenne à la lumière des débats intellectuels contemporains

Lacroix, Justine January 2002 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Tegucigalpa, laboratoire urbain des modernités au Honduras Siècles XIXème et XXème / Tegucigalpa, urban laboratory of modernities in Honduras XIXth and XXth centuries

Navarrete Calix, Norma Daniela 02 July 2018 (has links)
Dans cette étude, nous allons établir une comparaison diachronique de la ville de Tegucigalpa, capitale du honduras et les transformations urbaines qui se mènent à bien à partir de deux moments politiques et historiques : la réforme libérale du xixème siècle et la période néo-libérale de la fin du xxème siècle. pour cela, nous allons nous appuyer sur deux axes principaux : la reconstitution de discours des administrations libérales et néo-libérales, de manière que cela nous permette d'établir les similitudes entre les deux discours aussi bien que les différences. le deuxième axe sera constitué par l'analyse des résultats matériels de tous les deux discours dans le paysage urbain. comment vivent les habitants de la ville ces deux politiques de modernisation ? l'aspiration à la modernité de la part des autorités, traduite en politique urbaine, est-elle souhaitée ou subie par les tegucigalpais ? répondre à ces questions constituera notre problématique de recherche, autour de laquelle on articulera les facteurs politiques, sociaux, économiques et urbains qui conditionnent la modernisation de tegucigalpa. / In this study, we will establish a diachronic comparison of the city of Tegucigalpa, the capital of Honduras, and the urban transformations that took place in two political and historical moments: the liberal reform of the Nineteenth century and the neo-liberal period of the end of the Twentieth century. For that, we will rely on two main axes: the reconstitution of discourses of the liberal and neo-liberal administrations, so that it allows us to establish the similarities between the two speeches as well as the differences. The second axis will be the analysis of the material results of both speeches in the urban landscape. How do the inhabitants Tegucigalpa live these two modernization policies? Is the ideal of modernity on behalf of the authorities, desired or suffered by its inhabitants? Answering these questions will constitute our research problem, around which we will articulate the political, social, economic and urban factors that condition the modernization of Tegucigalpa.
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La gouverne de la société des nations : généalogie de la gouvernementalité et biopolitiques globales

Grenier, Yan January 2009 (has links)
Depuis les trente dernières années, plusieurs chercheurs se sont penchés sur le phénomène de gouvernementalisation de l'État et sur l'installation de politiques intéressées à la vie des populations humaines à l'intérieur des cadres nationaux. L'historicisation des relations de pouvoir entre la gouverne et la vie en tant qu'objet de régulation en ayant résulté aura permis d'aborder les rationalités biopolitiques et leur application technique à travers différents moments de l'histoire moderne. Ce mémoire s'intéresse aux politiques globales qui s'adressent aux populations et à la maximisation de leurs potentialités. Prenant comme ancrage la période 1918-1945 et l'expérience pratique de la Société des Nations comme premier effort de gouvernementalisation et de normalisation biopolitique d'un espace administratif transnational, ce mémoire offre un examen des divers développements de la politisation du bios à l'échelle globale par les organisations intergouvernementales. Même si la Société des Nations est remplacée par l' Organisation des Nations-Unies à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, cette organisation aura su, par ses travaux, léguer une philosophie politique libérale et cosmopolite, une pensée sécuritaire et hygiéniste et finalement, un ensemble de technologies gouvernementales s'adressant à la fois à la chair et à l' esprit des populations, lequel visant à garantir une paix internationale. Même si elles se présentent comme positives et moralement dignes de louanges, les politiques des organisations internationales imposent des valeurs, détruisent certaines possibilités pour en imposer d ' autres, et sont généralement l'apologie des dominants.
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Libéralisme et développement durable : un examen de leur compatibilité philosophique

Dansereau-Laberge, François Olivier 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux développements du libéralisme en Amérique du Nord. Le libéralisme subit des pressions qui le façonnent. Historiquement, les deux principales sont les revendications des droits civiques et les dénonciations des inégalités sociales et économiques. Un nouveau courant critique se développe présentement. Ce courant est celui de l'environnementalisme. Le but de ce mémoire est de tenter d'évaluer quelles relations ce nouveau champ entretient avec le libéralisme. Son champ étant très large, nous avons choisi de l'évaluer à travers le développement durable. Le choix du développement durable est motivé par sa proximité avec le libéralisme et la pertinence du concept dans la vie politique actuelle. Nous faisons l'hypothèse que le libéralisme ne pourra intégrer que partiellement les changements imposés par le développement durable. Ces changements consolideront un mouvement du libéralisme qui l'éloigne de la tradition fondée sur une interprétation stricte de la liberté négative. Un respect assez strict de la conception négative de la liberté est une caractéristique propre du libéralisme nord-américain. On peut d'ailleurs diviser en deux les écoles libérales en Amérique du Nord. La première est néo-libérale. Elle fait une interprétation très stricte de la liberté négative. Le second groupe, les libéraux égalitaires, préfère tempérer ce concept de liberté négative par une considération égale des libertés. Or, nous verrons que le développement durable vient consolider un mouvement s'éloignant d'une interprétation stricte de la liberté négative. Pour bien comprendre les différents aspects de ce mouvement, nous explorerons le rapport Brundtland, document qui donna naissance au concept du développement durable. Nous verrons que ce rapport est né de tensions entre plusieurs intérêts. Pour bien comprendre ces intérêts, nous analyserons les caractéristiques proprement écologistes et libérales du rapport. Nous arrivons à la conclusion que le principe de développement durable découle assez directement des préoccupations de justice chères aux libéraux égalitaires. Les néo-libéraux étant marginalisés tant par une non-correspondance de leurs idées concernant le rapport intergénérationnelle et intragénérationnelle avec celle défendue par le rapport Brundtland. Nous soulignons ensuite les limites qu'impose le libéralisme aux besoins environnementaux. Cette évaluation se fait principalement autour de la discussion concernant la tension entre idéal et neutralité chez les libéraux. Les libéraux recherchent une neutralité qui est problématique lorsqu'elle devient un idéal qui s'oppose à d'autres idéaux, notamment ceux des environnementalistes, comme c'est le cas de la liberté négative défendue par les néo-libéraux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libéralisme, environnementalisme, écologisme, liberté négative, neutralité, anthropocentrisme, écocentrisme, Brundtland, développement durable, justice, néolibéralisme, libéralisme égalitaire.
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État-providence et libéralisme redistributif : entre "nouveau" et "néo" libéralisme

Bertrand, Benjamin 11 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche part du constat de la situation paradoxale qui anime l'État-providence contemporain. Tout en maintenant un système économique capitaliste, ce modèle étatique procède à une redistribution des richesses afin de garantir à tous les individus les conditions jugées essentielles au bien-être. Afin de résoudre la potentielle contradiction théorique entre droits de propriété individuels et droits sociaux propres à ce système, cette présente étude cherchera à voir si l'implication redistributive de l'État peut être justifiée dans le cadre de la tradition intellectuelle libérale. Au premier chapitre, nous étudierons une des manifestations historiques d'une théorie libérale redistributive à travers le nouveau libéralisme anglais et l'œuvre de L. T. Hobhouse. Nous serons amenés à constater comment Hobhouse est parvenu à opérer une modification théorique du libéralisme classique afin d'élaborer les contours d'un nouveau libéralisme à même de justifier l'intervention redistributive de l'État. Dans le second chapitre, nous exposerons les principales objections formulées par le courant néolibéral à la théorie d'un libéralisme redistributif. Nous procèderons à l'étude de trois de ses principaux représentants soit Berlin, Hayek et Nozick. Le troisième et ultime chapitre de notre recherche, nous verrons comment le portrait d'un libéralisme redistributif que dresse Hobhouse parvient à réfuter les objections des néolibéraux notamment en ce qui à trait à la question de l'autonomie morale, du pluralisme et de la propriété privée des ressources économiques. Nous serons à même de constater que contrairement à la possible dérive relativiste liée à l'exacerbation des concepts libertaires à laquelle procèdent les penseurs néolibéraux, la théorie de Hobhouse constitue un cadre plus cohérent capable d'apprécier de manière complémentaire la contrainte nécessaire à l'universalisation du droit individuel et la liberté individuelle. Nous conclurons sur une appréciation de la redistributivité intrinsèque du libéralisme en montrant que la fonction d'assistance socio-économique et la fonction de protection des libertés personnelles participent d'une logique analogue dans la mesure où tous deux impliquent une limitation de la propriété et de la liberté individuelle afin de garantir à tous les individus la jouissance des conditions nécessaires à leur liberté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État-providence, redistribution, nouveau libéralisme, néolibéralisme, bien commun, droit social, droit de propriété, Hobhouse, Berlin, Hayek, Nozick.
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La conception néolibérale de la justice: les cas comparés de Friedrich A. von Hayek et de Walter Lippmann

Jalbert, Marie-Eve 04 1900 (has links)
Le néolibéralisme, un terme qui désigne couramment la raison d’état contemporaine, est largement associé à un désinvestissement de l’État pour la cause sociale ainsi qu’à un discours de légitimation des disparités socio-économiques. Il s’agit, pour plusieurs, d’une idéologie qui ne considère pas la justice comme un idéal collectif à poursuivre. Un retour sur certains penseurs à qui l’on attribue la formulation des idées néolibérales permet toutefois de constater que la justice fut, au sein de leurs travaux, l’un des thèmes majeurs. L’objectif général de ce mémoire est donc de présenter la conception de la justice chez deux penseurs du néolibéralisme : le journaliste américain Walter Lippmann et l’économiste autrichien Friedrich A. von Hayek. Cette perspective comparée me permettra d’identifier ce que je nomme la «conception néolibérale» de la justice, conception qui s’articule à partir d’une compréhension singulière du marché. Dans le premier chapitre, je présente le problème central de la conception néolibérale de la justice, en abordant la posture épistémologique privilégiée par Hayek et Lippmann. Dans le deuxième chapitre, je présente certaines modalités de cette conception et soulève ses principales apories. Je soutiens aussi qu’une rupture survient entre Hayek et Lippmann autour de la notion de «responsabilité». Finalement, je compare la conception néolibérale de la justice avec la conception libertarienne présentée par Nozick. C’est à partir des critères de justice respectifs de chaque théorie que j’avance la distinction, au troisième chapitre, entre les deux conceptions pourtant similaires. Contrairement à une analyse courante qui fait du néolibéralisme un projet amoral, je soutiens que la reconnaissance de la dimension morale du discours néolibéral ouvre une fenêtre à partir de laquelle il devient possible de critiquer le projet sur des bases éthiques. C’est en identifiant la notion de justice à l’oeuvre dans le discours néolibéral contemporain et en l’inscrivant dans la tradition morale présentée dans le cadre de ce mémoire que nous sommes mieux à même de comprendre l’idéologie du néolibéralisme. / Neoliberalism, a term commonly used to describe the current paradigm of the state, is largely related to a disengagement of the state from issues of social welfare and is associated with the legitimization of socio-economic inequalities. For many critics, it also represents an ideology that does not consider justice as a collective ideal that should be pursued. This stands in contradiction with the fact that justice was a central theme in the works of many thinkers to whom we attribute the formulation of neoliberal thought. Considering this paradox, the main purpose of this Master’s thesis is to expose the conception of justice as expressed by two key neoliberal thinkers: the American journalist Walter Lippmann and the Austrian economist Friedrich A. von Hayek. This comparative perspective will allow me to single out what I call the "neoliberal conception" of justice, a conception that builds on a particular understanding of the market. In the first chapter, I present the central challenge of the neoliberal conception of justice by broaching the epistemological stance common to Hayek and Lippmann. In the second chapter, I present specific properties of this conception and discuss its principal blind spots. I also show that Hayek and Lippmann disagree when it comes to the notion of "responsibility". Finally, I compare the neoliberal conception of justice with that of libertarians, as presented by Robert Nozick in his work Anarchy, State and Utopia. In this third section, I argue that Hayek and Nozick’s respective criteria of justice drive a wedge between two otherwise rather similar conceptions. In contrast to a standard analysis that treats neoliberalism as an amoral project, I contend that recognition of the moral dimension of neoliberal discourse opens up a perspective from which it becomes possible to challenge the project on ethical grounds. Understanding the idea of justice underpinning contemporary neoliberalism, as rooted in the moral tradition presented in this essay, is necessary if we are to criticize this ideology on moral grounds.
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Les présupposés du libéralisme politique : quelle justification ? John Rawls et l'hypothèse herméneutique / The presuppositions of political liberalism : what justification ? John Rawls and the hermeneutic assumption

Desmons, Ophélie 03 December 2013 (has links)
Pour de nombreux architectes du libéralisme politique contemporain, la neutralité constitue une caractéristique définitionnelle du libéralisme politique. Il est pourtant clair que ces nouvelles formulations du libéralisme ne sont pas exemptes de tout présupposé substantiel. Le libéralisme politique de Rawls, par exemple, accorde de la valeur aux notions de liberté, d'égalité et d'équité. Comment la présence de tels présupposés substantiels est-elle conciliable avec la prétention à la neutralité ? Tel est le problème qui est à l'origine de ce travail de recherche. Pour le résoudre, un vaste travail d'explicitation des présupposés du libéralisme, et plus particulièrement du libéralisme politique de John Rawls, ainsi qu'une étude critique du terme « neutralité » ont été réalisés. Avec Rawls, contre une conception procédurale de la neutralité, je défends la neutralité des justifications et démontre qu'elle constitue la conception de la neutralité la plus plausible. Une justification neutre est définie comme justification fondée sur des conceptions communes, c'est-à-dire partagées. Se pose alors la question de la justification de ces présupposés substantiels tenus pour communs. J'indique comment, chez Rawls, la question de la justification reçoit une réponse conceptuelle. Rawls résout cette question en soutenant une conception cohérentiste de la justification et en développant un certain nombre de concepts innovants, au premier rang desquels l'équilibre réfléchi, dont je défends une conception extensive. Si puissants que soient ces outils conceptuels, dans la mesure où les présupposés du libéralisme sont considérés comme étant implicites dans la culture politique publique, ces présupposés semblent néanmoins appeler une autre forme de justification : une justification herméneutique. Si les présupposés du libéralisme sont le résultat d'une interprétation, il faut être capable de rendre raison de cette interprétation. La deuxième partie de ce travail se met en quête d'une telle justification herméneutique, en se fondant sur l'hypothèse qu'elle est disponible dans les travaux que Rawls consacre à l'histoire de la philosophie : les Lectures on the History of Moral Philosophy et les Lectures on the History of Political Philosophy. Pour de nombreux architectes du libéralisme politique contemporain, la neutralité constitue une caractéristique définitionnelle du libéralisme politique. Il est pourtant clair que ces nouvelles formulations du libéralisme ne sont pas exemptes de tout présupposé substantiel. Le libéralisme politique de Rawls, par exemple, accorde de la valeur aux notions de liberté, d'égalité et d'équité. Comment la présence de tels présupposés substantiels est-elle conciliable avec la prétention à la neutralité ? Tel est le problème qui est à l'origine de ce travail de recherche. Pour le résoudre, un vaste travail d'explicitation des présupposés du libéralisme, et plus particulièrement du libéralisme politique de John Rawls, ainsi qu'une étude critique du terme « neutralité » ont été réalisés. Avec Rawls, contre une conception procédurale de la neutralité, je défends la neutralité des justifications et démontre qu'elle constitue la conception de la neutralité la plus plausible. Une justification neutre est définie comme justification fondée sur des conceptions communes, c'est-à-dire partagées. Se pose alors la question de la justification de ces présupposés substantiels tenus pour communs. J'indique comment, chez Rawls, la question de la justification reçoit une réponse conceptuelle. Rawls résout cette question en soutenant une conception cohérentiste de la justification et en développant un certain nombre de concepts innovants, au premier rang desquels l'équilibre réfléchi, dont je défends une conception extensive. Si puissants que soient ces outils conceptuels, dans la mesure où les présupposés / Many supporters of political liberalism consider that neutrality is part of the definition of liberalism. Yet, it is obvious that these new forms of liberalism are not free from substantive presuppositions. Rawls's political liberalism, as an example, values freedom, equality and fairness. But how can such substantive commitments be compatible with the claim for neutrality?This problem is the starting point of this thesis. To solve it, I work to make the presuppositions of liberalism explicit, especially those of Rawls's political liberalism, and I carry out a critical study of the word “neutrality”. With Rawls and against a procedural conception of neutrality, I support a conception of neutrality as justificatory neutrality, which I consider the most believable conception of neutrality. A neutral justification is defined as a justification which is based on shared conceptions. So, the question to be answered is the question of the justification of these substantive presuppositions, which are taken for shared. I study how Rawls gives a conceptual answer to the question of justification. Rawls answers this question supporting a coherentist conception of justification and developing innovative concepts, such as the concept of reflective equilibrium, of which I support an extensive conception. However convincing these concepts may be and because Rawls considers that the liberal presuppositions are implicit in the public political culture, it seems to me that these presuppositions call for another form of justification: a hermeneutic justification. If the presuppositions are the final result of an interpretation, this interpretation has to be justified. The second part of this thesis looks for such a hermeneutic justification. Its main assumption is that such a justification can be found in Rawls's works on the history of philosophy: the Lectures on the History of Moral Philosophy and the Lectures on the History of Political Philosophy.
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Hégémonie néo-libérale et champ de production politique : du thatchérisme au néo-travaillisme

Fraser, Pier-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose la question de l'évolution du débat politique dans les démocraties occidentales depuis la révolution néo-libérale des années 1980, laquelle rompt avec la période sociale-démocrate keynésienne d'après-guerre. Il vise en cela à démontrer comment le néo-libéralisme s'inscrit dans le débat politique actuel. Pour ce faire, le cadre théorique d'analyse mis à profit repose sur trois piliers conceptuels. D'une part, le néo-libéralisme est pensé comme une clé conceptuelle de compréhension par le rejet des approches le réduisant à une simple Doxa politique marchande et anti-étatiste. À ce titre, il est ici réfléchi comme courant idéologique plural à la fois traversé par des lignes de convergence et de divergences. D'autre part, comme il s'agit d'étudier l'évolution du débat politique principal, lequel se pose à l'intérieur des institutions démocratiques, le concept de champ de production politique développé par Bourdieu est ici utilisé dans l'analyse. Il représente l'espace où se jouent les rapports de concurrence entre les grands partis politiques et leurs protagonistes. Enfin, notre approche revisite le concept d'hégémonie tel que formulé par Gramsci, l'hégémonie ne pouvant être complètement moniste, mais impliquant toujours la présence de tensions internes. Ne prétendant pas étudier d'un même mouvement l'ensemble des champs de production politique de l'Occident, l'analyse porte essentiellement sur le cas britannique. Ce champ de production politique, à travers l'émergence du thatchérisme, est le premier à voir naître la révolution néo-libérale. En parallèle, durant les années 1980-1990, les réformes du parti travailliste, puis l'affirmation du néo-travaillisme déplacent la cadre idéologico-politique de ce parti historiquement à gauche. Par le survol rapide de la période d'après-guerre, par la comparaison idéologique et politique du thatchérisme au néo-travaillisme, puis par la conjonction analytique de ces derniers au néo-libéralisme, il est possible de déterminer l'état du débat politique contemporain tel qu'il se présente au sein du champ de production politique britannique. Il semble qu'à une hégémonie sociale-démocrate keynésienne se soit substituée une hégémonie néo-libérale et que ce soit cette dernière qui puisse définir le mieux l'état du débat démocratique contemporain. Alors que le thatchérisme semble apparenté à une forme d'ultralibéralisme hayekien, le néo-travaillisme synthétise involontairement les pensées de deux auteurs néo-libéraux à la fois distincts et liés à des écoles différentes du néo-libéralisme : l'ordo-libéralisme de Wilhelm Ropke et le libéralisme constructif de Walter Lippmann. Ainsi, les lignes de convergences et de tensions qui rapprochent et séparent le thatchérisme et le néo-travaillisme trouvent leurs pareilles au sein du courant néo-libéral. De la sorte, le débat démocratique au sein du champ de production politique serait implicite à l'hégémonie du néo-libéralisme, car il se déploierait le long de ses frictions internes et autour de son noyau idéologique consensuel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grande-Bretagne, thatchérisme, néo-travaillisme, néolibéralisme, champ de production politique, hégémonie, ordo-libéralisme, ultralibéralisme et libéralisme constructif.
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L'Action Sociale et sa perception du libéralisme politique et idéologique, 1908-1920

Duford, Marie-Pier 11 April 2018 (has links)
En décembre 1907, le journal catholique L'Action Sociale, fondé par Mgr Louis Nazaire Bégin de Québec, paraît pour la première fois. Pour les libéraux modérés de Wilfrid Laurier à Ottawa et ceux de Lomer Gouin à Québec, de même que pour les libéraux plus radicaux, dont le coloré Godfroy Langlois, l'arrivée du journal fait ressortir de vieilles craintes enfouies depuis l'époque de Mgr Bourget et de l'ultramontanisme. Ce journal représenterait-il donc un nouvel étendard levé contre le libéralisme politique et idéologique, contre les journaux libéraux et les idées libérales de cette époque, dont celles concernant le domaine de l'éducation, plus particulièrement? C'est ce à quoi notre mémoire tente de répondre en analysant la perception que le journal catholique L'Action Sociale donne du libéralisme politique et idéologique, de 1908 à 1920 inclusivement, et ce, par le biais de l'étude qualitative et quantitative des éditoriaux du journal. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le libéralisme du journal L'Électeur, 1880-1896

Simard, François 12 April 2018 (has links)
Dans le Québec du dernier quart du XIXe siècle, le journal L'Electeur de Québec, organe officiel du Parti libéral du Québec ainsi que du Parti libéral du Canada, entre 1880 et 1896, exprime des opinions politiques découlant de l'idéologie libérale et est destiné lors de sa fondation à faire office de porte-parole des libéraux modérés dirigés par Wilfrid Laurier, au niveau fédéral, et par Honoré Mercier, pour la majeure partie de la période, au niveau provincial. Pourtant, L'Electeur est condamné par le clergé du Québec à ne plus être publié en 1896 suite à des propos jugés trop radicaux par les évêques de la province, mettant ainsi fin à son existence. Ce mémoire vise à approfondir le libéralisme du journal L'Électeur dans ses aspects idéologiques, politiques, économiques et sociaux afin de déterminer si cette publication s'inscrit dans le courant modéré ou radical du libéralisme.

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