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Faut-il tromper l'ennui ? L'ennui : du divertissement à la pathologie. / Must we deceive boredom ? Boredom : From entertainment to pathology

Bourrely, Arielle 10 December 2016 (has links)
Ce travail consiste à comprendre le phénomène de l'ennui. L'ennui sera perçu comme un élément indissociable de la condition humaine. L'homme est un être qui s'ennuie, parce qu'il est doté d'une conscience, et que cette conscience l'inscrit dans un rapport particulier au temps. Mais nous constatons, en Occident, et à partir de l'époque moderne, que l'homme s'attache par toutes ses activités à fuir l'ennui. Tromper l'ennui c'est tromper sa condition, c'est, en tant qu'homme, se tromper soi-même. Toute la question est de comprendre comment cela est possible. Partant du divertissement comme moyen général de tromper l'ennui, nous irons jusqu'à la possibilité de ne pas tromper l'ennui, ce faisant nous serons amenés à étudier un aspect de la pathologie humaine à travers l'affection mélancolique. L'ennui doit être trompé, et cela pose une difficulté : comment un être conscient peut-il se tromper lui-même ? Mais l'ennui qui ne serait pas trompé mènerait l'homme vers un état pathologique. Pourquoi l'homme doit-il alors tromper l'ennui ? Notre travail se scinde en trois parties. Il s'agira d'abord de comprendre pourquoi l'homme trompe l'ennui. Il s'agira ensuite de comprendre comment il peut s'y prendre pour cela. Enfin nous envisagerons des possibilités pour ne pas tromper l'ennui. Notre étude s'attache à comprendre l'enjeu d'un ennui fondamental, et à travers lui, la condition humaine avec ses contradictions et ses questions / The aim of that work is to understand the boredom phenomenon. The boredom is here understood as an indivisible aspect of the human condition. A human being is a person who get bored because he has a conscience, and that conscience place himself in a particular relation with the time. But we see that from the modern age in the occident that human being strives through all its activities to escape boredom. Cheating boredom is cheating his condition, it is, as a human being, to cheat to yourself. The question is to understand how this is possible. Starting from the entertainment as a general way to run rings around boredom, we will get to the possibility of not cheating boredom, in doing so we will go through a facet of the human pathology through the melancholic affliction. Boredom shall be cheated and here comes a complication : how a conscious human being can cheat himself? But boredom that would not be overcame would leads man to a pathological condition. Why then shall human being run rings around boredom? Our work is divided into three chapters. First part will consider the reason why human being cheat boredom. The next step is to understand how he can do so. Finally we will consider opportunities for not cheating boredom. Our study aims to understand the concern of a fundamental boredom, and through hit the human condition with its contradictions and questions.
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Psychopathologie et clinique de l'obésité : Approche psychanalytique / Psychopathology and clinical approach of obesity : psychanalytical approach

Vargioni, Jacques 29 November 2012 (has links)
A partir d’une expérience clinique et d’une réflexion théorique indexée à la démarche freudienne nous proposons une approche psychanalytique de la psychopathologie de l’obésité à travers trois axes de réflexion. Le premier axe concerne l’impact de l’empiétement par les premiers objets sur les futurs investissements objectaux de l’obèse. Les effets délétères des perturbations précoces du nourrissage, par excès ou par défaut, pourront être traités soit par une série de mécanismes du registre du négatif - ce que nous proposons de nommer la lignée blanche -, soit par une incorporation primordiale de l’objet dont la ligne de fuite est la mélancolie corporelle - que nous associons à la lignée noire -. Le deuxième axe de réflexion interroge la question de la transgression des limites corporelles et orales à l’œuvre dans l’obésité, cela d’un point de vue individuel comme à l’échelle sociale et culturelle. Enfin, le troisième axe met en perspective la constitution de l’obésité avec les vicissitudes et les apories du développement de la psychosexualité. / From clinical experience and from a theoretical reflection indexed in the Freudian approach we propose a psychoanalytical approach of the psychopathology of the obesity through three axes of reflection. The first axis concerns the impact of the encroachment by the first objects upon the future objectal investments of the obese subject. The noxious effects of the premature disturbances of the early feeding, by excess or by default, can be treated or by a series of negative mechanisms-what we suggest naming the white lineage-, or by an incorporation of the object : the body melancholy - that we associate with the black lineage-.The second axis of reflection is the question of transgression of the body limits. We propose an individually and a social and cultural study of this phenomenon. Finally, the third axis is interested in the constitution of obesity and in the aporias of the development of the psychosexuality.
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Le cinéma libanais après la guerre civile. Un cinéma mélancolique et urbain (de 1990 à nos jours) / The Lebanese cinema after the civil war. A melancholic and urban cinema

El-Horr, Dima 19 November 2014 (has links)
Depuis la fin de la guerre civile libanaise en 1991, le cinéma libanais décline le mal existentiel et le sentiment de mélancolie d’une génération dont les personnages étrangers au monde comme à eux mêmes, sans repères, font face à la répétition des violences, la séparation, le deuil, ou l’exil, trainent leur mal-être dans une ville en éternel chantier et où les morts tels des fantômes réapparaissent d’entre les ruines. Entre un monde qui s’effondre et un passé qui s’efface, la mélancolie habite ces films dont les récits fragmentés et éclatés ne s’achèvent jamais. Avec Ghassan Salhab, Michel Kammoun, Joanna Hadjithomas, Khalil Joreige, Mohammad Soueid, Danielle Arbid, Christophe Karabache, Waël Noureddine, Nigol Bezgian, Borhane Alaouié, Jocelyne Saab... un nouveau cinéma s’invente. / As the Lebanese civil war ended in 1991, a feeling of malaise and melancholy started to imprint the works of filmmakers. Between a collapsing world and a fading past, the films’ characters seem to drift aimlessly as they face constant violence, separation, mourning and exile. Their malaise lingers in a city crammed by massive construction sites where the dead, like ghosts, emerge from the ruins. While melancholy roots itself in the films, fragmented and never ending stories interlace.With Ghassan Salhab, Michel Kammoun, Joanna Hadjithomas, Khalil Joreige, Mohammad Soueid, Danielle Arbid, Christophe Karabache, Waël Noureddine, Nigol Bezgian, Borhane Alaouié, Jocelyne Saab... a new cinema is born.
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Les voies de la mélancolie et de la création chez Chaïm Soutine, le "violeur de couleurs" : radioscopie d'un acte de peinture / Chaïm Soutine, colours rapist : fluoroscopy of an act of paint

Festino-Cassata, Rafaella 25 November 2013 (has links)
Chaïm Soutine paraît à beaucoup comme l’un des peintres les plus énigmatiques de l’École de Paris. Il trouve place dans ce moment de rupture artistique qui initie le 20ème siècle et il porte bien malgré lui l’étendard de l’expressionnisme et de l’art juif. Pourtant, l’exigence de son « acte de peinture » (Cf. Daniel Arasse) va bien au-delà de toute revendication d’appartenance à une quelconque communauté. C’est le propre rythme de sa vie d’exilé et de renégat qu’il dépose sur l’espace de la toile dans un instant de peindre qui le transperce et dans un geste de couleur qui l’anime. Ce dernier peintre maudit relie sa vocation de peinture à une scène traumatique originaire et à l’expression d’un cri inachevé. Cette scène fait écho à une mélancolie structurelle qui le porte sur l’une ou l’autre des deux berges de Styx et lui fait affronter le vide de la Chose. Cette confrontation aura des issues diverses : il deviendra alors soit génie créateur soit assassin de ses toiles. / Chaïm Soutine appears to many as one of the most enigmatic painters of the Paris School. He finds his own place in this moment of artistic rupture that initiates the 20th Century and carries well despite of him the banner of expressionism and Jewish art. However the requirement for this « act of painting » ( cf. Daniel Arasse) goes far beyond any claim of belonging to a any community. It is the pace of his life of exile and renegade he lodges on the space of the canvas in a moment of paint which pierces and in a gesture of colour which animates him. This last cursed painter links his vocation of painting to a native traumatic scene and to the expression of an unfinished cry. This scene echo to a structural melancholy that carries him on one and the other of the two banks of the river Styx and makes him face to the emptiness of the Thing. This confrontation will be various issues: he will become so either genius or assassin of his paintings.
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Ondées suivi de La mélancolie amoureuse du sujet épistolaire contemporain dans Folle, de Nelly Arcan

Parent, Catherine 30 January 2019 (has links)
Ce mémoire en recherche-création se décline en deux volets. Ces deux parties distinctes cherchent à répondre à une même question sans pour autant l’adresser directement : Qu’arrive-t-il après la mélancolie? Ondées met en scène une femme qui s’écrit des lettres en se projetant et en imaginant sa vie. Chaque lettre est inaugurée par un titre qui correspond à son sujet et est suivie d’un passage en italique qui répond à la lettre. Les lettres sont accompagnées de leur date de rédaction tandis que les réponses des lettres sont accompagnées de la date à laquelle les lettres ont été ouvertes. Ces courts textes tracent le contour de la vie de cette femme sans pour autant nous la rendre accessible. La narratrice souffre d’une tristesse qui la rend statique et, s’adressant à elle-même, elle ne fait que tourner dans un huis clos. Elle entretient un décalage avec la réalité qui la rend difficile à cerner, mais qui permet un accès privilégié à sa tourmente. L’essai La mélancolie amoureuse du sujet épistolaire contemporain dans Folle, de Nelly Arcan, envisage l’écriture de la lettre qu’est Folle comme une tentative de retenir l’être aimé. Chapeauté par les théories freudiennes, cet essai tente dans un premier temps de comprendre l’articulation de la mélancolie amoureuse dans l’oeuvre et, dans un deuxième temps, questionne les liens qu’entretiennent la mélancolie, le genre épistolaire et l’acte d’écrire.
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La psukhê et les phrenes sont malades. Représentations du délire à l'époque classique (VIe-IIIe)

Le Person, Gwenaëlle 18 September 2007 (has links) (PDF)
Les médecins et les biologistes de l'époque classique, qu'il s'agisse des Hippocratiques ou d'Aristote, décrivent et expliquent les altérations du raisonnement d'un point de vue physiologique et tentent d¤établir une typologie des troubles qui affectent la psukhè et les phrenes en distinguant diverses pathologies spécifiques telles que la mania, l'épilepsie et la mélancolie. Méthode et raisonnement tendent vers la rationalité, ils peuvent paraître en opposition avec le discours platonicien et les descriptions du théâtre tragique qui attribuent une origine divine aux troubles de la raison. Chez Platon, la mania, qu'elle soit érotique, poétique, mantique ou télestique est présentée comme un bienfait pour les personnes qui en sont atteintes, tandis que dans la tragédie, les troubles de la raison sont décrits comme une altération des phrenes et associés à la souffrance et à la destruction. Ces ensembles documentaires soulignent que la « folie » est polymorphe et qu'il n'existe pas de représentation unifiée du délire. Cependant, entre eux, des accords existent dans les domaines de la description des symptômes de certaines affections, notamment de la mania, comme du vocabulaire employé pour dire les troubles de la raison. Il semble que ces discours soient issus d¤une base de croyances communes dont ils développent un aspect spécifique, nous permettant ainsi de restituer une représentation de la « folie » ordinaire, représentation certes incomplète et imparfaite, mais qui tente d¤être la plus proche possible des réalités socioculturelles et des mentalités de cette l¤époque
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L'identité en crise dans les romans d'Isabelle Hausser

Phung, Huu Hai 11 July 2012 (has links) (PDF)
L'identité en crise est le thème majeur des romans d'Isabelle Hausser, particulièrement dans les quatre romans suivants : ''Les magiciens de l'âme'', ''Une comédie familiale'', ''La table des enfants'' et ''Le passage des ombres''. Dans l'univers romanesque de cet auteur, les héros s'interrogent en permanence non seulement sur l'identité de leur entourage mais aussi sur la leur. Ils sont tombés dans une situation angoissante et très perturbée dans laquelle ils découvrent la destruction irrésistible de leur ancienne image d'eux-mêmes, celle dont ils ne doutaient jamais. A partir de ce moment là, la confiance dans l'unité de soi n'existe plus pour ces personnages. Plus que jamais, face à un monde instable et plein de doutes, ces hommes de notre temps ne ''sauront jamais toute la vérité''. Ils sont condamnés à vivre avec la remise en question des certitudes. Alors, l'homme moderne devient parfois pitoyable et mélancolique. D'ailleurs, dans ses romans, Isabelle Hausser souligne remarquablement le processus de la prise de conscience par ses personnages de leur crise identitaire. Elle esquisse aussi l'espoir qu'ils ont de connaître un peu leur identité à travers l'amitié, la musique, et elle suggère une attitude raisonnable : accepter la vie telle qu'elle est. Cette idée pourrait être considérée comme une marque de sagesse dans l'œuvre mélancolique d'Isabelle Hausser.
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La mélancolie en français : édition commentée du Discours des maladies mélancoliques d'André Du Laurens (1594) / Melancholy in French : critical edition of the Discourse of melancholic diseases by André Du Laurens (1594)

Suciu, Radu 18 December 2009 (has links)
André Du Laurens (1558-1609), professeur à la prestigieuse Université de Montpellier et futur premier médecin de Henri IV, fait publier en 1594 les Discours de la conservation de la vue, des maladies mélancoliques, des catarrhes et de la vieillesse. C’est dans ce recueil que se trouve Le second discours des maladies mélancoliques et du moyen de les guérir, le pendant français de l’Anatomy of Melancholy de Robert Burton, et la première monographie sur le sujet dans notre langue. Ce manuel pratique synthétise, à la fin de l’Humanisme, le savoir médico-moral sur le traitement de l’illusoire « humeur noire », réputée projeter les esprits affaiblis dans la prostration, la démence et la pulsion suicidaire. L’ouvrage mêle des descriptions pathologiques insolites à des anecdotes pittoresques et des ordonnances saugrenues, le tout en une langue transparente, libérée des tics de l’écriture érudite. Tombé dans l’oubli après de nombreuses rééditions et traductions à travers tout le Grand Siècle, nous l’offrons aujourd’hui pour la première fois au lecteur moderne qui y verra comme un bréviaire plaisant venu de la préhistoire de la psychopathologie et offrant un jour inattendu et indispensable à la généalogie de nos inquiétudes et de nos mélancolies modernes. / It is in 1594 that André Du Laurens (1558-1609), professor at Montpellier University and future physician to Henri IV first published his Discours de la conservation de la vue, des maladies mélancoliques, des catarrhes et de la vieillesse. The Discours des maladies mélancoliques [A Discourse of Melancholic Diseases], which forms part of this volume, is the first medical guide book on melancholy written directly in French. Appearing at the end of the Renaissance, it synthesizes fifteen centuries of medical and moral knowledge on the treatment of the dreaded and yet illusory black bile, thought to be at the origin of numerous fears, sorrows, dementia and suicide attempts. It also represents the French source of (and counterpart to) Robert Burton’s Anatomy of Melancholy, which was to be published only three decades later (1621). Du Laurens’ work brings together odd and often hilarious pathological descriptions with improbable therapies and prescriptions in a language which is easy to understand, and far removed from the complex medical jargon. Reprinted throughout the 17th century, but forgotten thereafter, we now present the modern reader with this unusual medical treatise from the prehistory of psychopathology, a text that will help us better grasp and understand the long genealogy of all our sorrows and modern melancholies.
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Mélancolie postcoloniale : relecture de la mémoire collective et du lieu d'appartenance identitaire chez Patrick Chamoiseau et Émile Ollivier

Hiromatsu, Isao 01 1900 (has links)
La présente thèse vise à analyser le thème de la mélancolie postcoloniale et son utilisation stratégique dans huit romans de Patrick Chamoiseau (Solibo Magnifique, Texaco, Biblique des derniers gestes et Un dimanche au cachot) et d’Émile Ollivier (Mère-Solitude, Passages, Les urnes scellées et La Brûlerie). Sous l’éclairage de la psychanalyse et de la critique postcoloniale, nous définissons cette notion fondamentale comme suit : un psychisme ambivalent entraîné par la perte ou le manque de certains objets d’attachement ––– objets qui sont en l’occurrence la mémoire collective et/ou le lieu d’appartenance identitaire. Comment et pourquoi ce thème se manifeste-t-il dans notre corpus ? Notre hypothèse est que l’utilisation dudit thème serait plus le résultat de leur choix stratégique que l’effet de leur état psychique. C’est afin d’examiner leurs propres problématiques des construction et perception identitaires dans le contexte postcolonial que ces écrivains mettent en récit une telle situation de manque mnémonique et spatial à travers l’écriture romanesque. Afin de mieux élucider la manifestation textuelle de ce thème, nous divisons celui-ci en deux motifs : la « non-histoire » et le « non-lieu ». En nous appuyant principalement sur les réflexions d’Édouard Glissant, de Takayuki Nakamura et de Marc Augé, nous définissons ces concepts comme deux aspects de la mélancolie postcoloniale : situation de manque de la mémoire collective et celle du lieu d’appartenance identitaire. Nos analyses de ces deux motifs sur un plan stylistique, narratologique, structurel et théorique permettent d’examiner de plus près les points de convergence et de divergence entre l’écriture romanesque de Chamoiseau et celle d’Ollivier. En nous fondant sur les quatre études dans la deuxième partie concernant la mise en récit de la non-histoire, nous analysons les utilisations stratégiques de ce motif afin de voir la mise en récit de la « vision prophétique du passé » (É. Glissant). Nous élucidons ensuite en quoi consiste cette vision temporelle paradoxale : choix de genres littéraires tels que le récit policier (Mère-Solitude et Solibo Magnifique) et le récit du retour au pays natal (Les urnes scellées et Bibliques des derniers gestes). Ce choix narratif se réfère toujours à ce que nous nommons la méthode inductive de la narration. La troisième partie, composée encore de quatre études, éclaire les stratégies de la description du lieu. Nous en déduisons une modalité sui generis de la description spatiale que nous appelons, d’après Marc Augé, l’« évocation prophétique d’espaces ». Cette stratégie descriptive se représente notamment par la spatialisation métaphorique de l’identité créole (Texaco et Un dimanche au cachot) ou migrante (Passages et La Brûlerie). En conclusion, nous résumons ces analyses pour en extraire les points communs et divergents entre les utilisations stratégiques de la mélancolie postcoloniale chez Chamoiseau et Ollivier. Entre autres aspects, nous constatons que la mise en récit de la vulnérabilité due à la mélancolie postcoloniale constitue leur positionnement esthétique et éthique afin qu’ils puissent réfléchir aux constructions et perception identitaires au sein du monde actuel devenu plus que jamais flou et fluide. / The purpose of this doctoral thesis is to analyse the theme of postcolonial melancholia and that strategic utilization in eight novels of Patrick Chamoiseau (Solibo Magnifique, Texaco, Biblique des derniers gestes et Un dimanche au cachot) et Émile Ollivier (Mère-Solitude, Passages, Les urnes scellées et La Brûlerie). From the perspective of psychoanalysis and postcolonial criticism, we define this fundamental notion in the following manner : an ambivalent psychology produced by the loss or lack of some objects of attachement ― objects which in this instance are the collective memory and/or the place of belonging. How and why does this theme manifeste itself in our corpus ? Our hypotheses is that the utilization of this theme would be their strategic choice rather than their psychological condition. It is in order to dissect their own problematics of identity construction and perception in the postcolonial contexte that these authors put into narrative form such situations of mnemonic and spatial lack through the writing of these novels. For the purpose of better clarifying the textual appearance of this theme, we divide it into two motifs : the « non-history (non-histoire) » and the « non-place (non-lieu) ». According to the reflections of Édouard Glissant, Takayuki Nakamura and Marc Augé, we define these concepts as being respectively one of the aspects of the postcolonial melancholia : a situation of lack of the collective memory and of the place of belonging. Our analyses of these two motifs from the stylistic, narratological, structural and theorical perspectives make it possible to examine with meticulous care the points of convergence and divergence of the novel writing between Chamoiseau and Ollivier. Based on four studies in the second part which concerns putting in narrative form of the non-history, we deduce that their strategic utilizations of this motif are actualized by « prophetic vision of past » in the glissantian meaning. We clarify subsequently what this paradoxal vision of time consists in : a choice of the literary genres such as the detective novel (Mère-Solitude et Solibo Magnifique) and the return to the native land (Les urnes scellées et Biblique des derniers gestes). This narrative choice is always supported by what we call the inductive method of narrating. The third part, composed again of four individual studies, throws light on strategies of spatial description. We abstract from these studies a way sui generis of the spatial description which we call, in Augé’s words, the « prophetic evocation of spaces ». This descriptive strategy is represented notably by the metaphorical spatialization of creole identity (Texaco et Un dimanche au cachot) or migrant identity (Passages et La Brûlerie). In conclusion, we summarize these eight studies to extract the points of convergence and divergence between the stratégic utilizations of the postcolonial melancholia in Chamoiseau and Ollivier. Prominently, we notice that the work of putting into narrative form the vulnerability due to the postcolonial melancholia constitutes their aesthétical and ethical standpoints so that they can reflect the identity construction and perception within the today’s world which is more blurred and fluid than ever before.
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No Laughing Matter: Shakespearean Melancholy and the Transformation of Comedy

Bernard, Jean-François 04 1900 (has links)
Mon projet de thèse démontre le rôle essentiel que tient la mélancolie dans les comédies de Shakespeare. J’analyse sa présence au travers de multiples pièces, des farces initiales, en passant par les comédies romantiques, jusqu’aux tragicomédies qui ponctuent les dernières années de sa carrière. Je dénote ainsi sa métamorphose au sein du genre comique, passant d’une représentation individuelle se rapportant à la théorie des humeurs, à un spectre émotionnel se greffant aux structures théâtrales dans lesquelles il évolue. Je suggère que cette progression s’apparent au cycle de joie et de tristesse qui forme la façon par laquelle Shakespeare dépeint l’émotion sur scène. Ma thèse délaisse donc les théories sur la mélancolie se rapportant aux humeurs et à la psychanalyse, afin de repositionner celle-ci dans un créneau shakespearien, comique, et historique, où le mot « mélancolie » évoque maintes définitions sur un plan social, scientifique, et surtout théâtrale. Suite à un bref aperçu de sa prévalence en Angleterre durant la Renaissance lors de mon introduction, les chapitres suivants démontrent la surabondance de mélancolie dans les comédies de Shakespeare. A priori, j’explore les façons par lesquelles elle est développée au travers de La Comedie des Erreurs et Peines d’Amour Perdues. Les efforts infructueux des deux pièces à se débarrasser de leur mélancolie par l’entremise de couplage hétérosexuels indique le malaise que celle-ci transmet au style comique de Shakespere et ce, dès ces premiers efforts de la sorte. Le troisième chapitre soutient que Beaucoup de Bruit pour Rien et Le Marchand de Venise offrent des exemples parangons du phénomène par lequel des personnages mélancoliques refusent de tempérer leurs comportements afin de se joindre aux célébrations qui clouent chaque pièce. La mélancolie que l’on retrouve ici génère une ambiguïté émotionnelle qui complique sa présence au sein du genre comique. Le chapitre suivant identifie Comme il vous plaira et La Nuit des Rois comme l’apogée du traitement comique de la mélancolie entrepris par Shakespeare. Je suggère que ces pièces démontrent l’instant où les caractérisations corporelles de la mélancolie ne sont plus de mise pour le style dramatique vers lequel Shakespeare se tourne progressivement. Le dernier chapitre analyse donc Périclès, prince de Tyr et Le Conte d’Hiver afin de démontrer que, dans la dernière phase de sa carrière théâtrale, Shakespeare a recours aux taxonomies comiques élucidées ultérieurement afin de créer une mélancolie spectrale qui s’attardent au-delà des pièces qu’elle hante. Cette caractérisation se rapporte aux principes de l’art impressionniste, puisqu’elle promeut l’abandon de la précision au niveau du texte pour favoriser les réponses émotionnelles que les pièces véhiculent. Finalement, ma conclusion démontre que Les Deux Nobles Cousins représente la culmination du développement de la mélancolie dans les comédies de Shakespeare, où l’incarnation spectrale du chapitre précèdent atteint son paroxysme. La nature collaborative de la pièce suggère également un certain rituel transitif entre la mélancolie dite Shakespearienne et celle développée par John Fletcher à l’intérieure de la même pièce. / My dissertation argues for a reconsideration of melancholy as an integral component of Shakespearean comedy. I analyse its presence across the comic canon, from early farcical plays through mature comic works, to the late romances that conclude Shakespeare’s career. In doing so, I denote its shift from an individual, humoural characterization to a more spectral incarnation that engrains itself in the dramatic fabric of the plays it inhabits. Ultimately, its manifestation purports to the cyclical nature of emotions and the mixture of mirth and sadness that the aforementioned late plays put forth. The thesis repositions Shakespearean melancholy away from humoural, psychoanalytical and other theoretical frameworks and towards an early modern context, where the term “melancholy” channels a plethora of social, scientific, and dramatic meanings. After a brief overview of the prevalence of melancholy in early modern England, the following chapters attest to the pervasiveness of melancholy within Shakespeare’s comic corpus, suggesting that, rather than a mere foil to the spirits of mirth and revelry, it proves elemental to comic structures as an agent of dramatic progression that fundamentally alters its generic make-up. I initially consider the ways in which melancholy is developed in The Comedy of Errors and Love’s Labor’s Lost, as an isolated condition, easily dismissible by what I refer to as the symmetrical structure of comic resolution. In both plays, I suggest, the failure to completely eradicate melancholy translates into highly ambiguous comic conclusions that pave the way for subsequent comic works, where melancholy’s presence grows increasingly cumbersome. Chapter three reads Much Ado about Nothing and The Merchant of Venice as prime dramatic examples of the phenomenon by which prominent comic characters not only fail to offer a clear cause for their overwhelming melancholy, but refuse to mitigate it for the benefit of the plays at hand. The melancholy found here creates emotional loose ends from which a sense of malaise that will take full effect in later comedies emanates. In the next chapter, As You Like It and Twelfth Night are held as a landmark in Shakespeare’s treatment of comic melancholy. The chapter suggests that these plays complete the break from individual melancholic characterization, which no longer seem suitable to the comic style towards which Shakespeare progressively turns. Consequently, the final chapter undertakes an analysis of Pericles and The Winter’s Tale to demonstrate the fact that, in his concluding dramatic phase, Shakespeare returns to the comic taxonomies of melancholy in order to foster more forceful, lingering emotional impacts as a form of dramatic impressionism, a relinquishing of details in favour of more powerful emotional responses. In a brief coda, I read The Two Noble Kinsmen as the culmination of the dramatic treatment in melancholy in Shakespeare, where the spectral wistfulness that characterized the late plays reaches a breaking point. I suggest that the play bears witness to a passing of the torch, as it were, between the Shakespearean dramatization of melancholy and the one propounded by Fletcher, which was to become the norm within subsequent seventeenth-century tragicomic works.

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