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L'acédie ou le baptême de la bile. À la recherche d’un pharmakon spirituel / Acedia or the melancholy baptism. In search of a spiritual pharmakon

Meessen, Julie 27 January 2018 (has links)
L'acédie alliée à la mélancolie nous permet de rendre compte de la totalité de la nature humaine, en tant qu'elle est composée d'une âme, d'un esprit et d'un corps. Ces deux pathologies distinctes autant par leur inscription dans un temps et un espace particuliers et déterminés, ainsi que par les dimensions de l'être humain auxquelles elles s'attaqueront se verront ici rapprochées de sorte à faire émerger un paradigme qui fera de la folie pathologique un moyen d'accès au divin. La mélancolie, de par son bagage grec antique qui faisait d'elle l'apanage des hommes de génie, contaminera au XIIIe siècle l'acédie au point que celle-ci ne sera plus envisagée sous la perspective d'une passion, d'un vice - le plus redoutable de tous – mais une grâce, cherchée et convoitée par les saints hommes de cette époque, selon Guillaume d’Auvergne. Pour ce faire, l'acédie se révélera être une pathologie de la volonté en tant que celle-ci se voit éteinte, asphyxiée devant un idéal inaccessible qui épuiserait en elle tout dynamisme, idéal de l'impassibilité que l'on retrouve sous les traits de l'ange chez les Pères du désert et celui de la performance que l'on retrouve sous les traits du surhomme à notre époque, deux modèles qui se voient être pervertis dès leur conception et dévoilés comme tel par l'acédie. D'une maladie mortelle, celle qui vient autant emporter le corps de l'ascète que la vie de son âme, se révèle protéger l'individu d'un mal encore plus redoutable, celui de l'orgueil, en venant par la même occasion préserver la puissance de la volonté de l'individu en celle de Dieu par le truchement d'une grâce divine. Eau de mort pour le commun des mortels, elle devient eau de vie, porteuse d'une grâce efficace, pour les fous de Dieu dont la folie n'a d'égale que leur amour ; l'acédie devenant par là-même la maladie de l'amour fou de Dieu. / Acedia combined with melancholy allows us to account for the totality of human nature, insasmuch as it is composed of a soul, a spirit and a body. These two distinct pathologies, as much by their inscription in a particular and determined time and space, as by the dimensions of the human being that they will attack, will be brought together here in such a way as to bring forth a paradigm that will make pathological madness a means of accessing to the divine. Melancholy, by its ancient Greek heritage, which made it the prerogative of men of genius, will contaminate acedia in the thirteenth century to the point that it will no longer be considered from the perspective of a passion, a vice – the most awe-inspiring of all – but a grace, sought for and coveted by the holy men of that time, according to William of Auvergne. For this to happen, acedia will prove to be a pathology of the will inasmuch as it is extinct, asphyxiated in the face of an inaccessible ideal that would exhaust all dynamism, ideal of the impassibility that we find under the features of the angel of the Desert Fathers and that of the performance that we find under the features of the übermensch in our time, two models that become perverted from the time they were conceived and unveiled as such by the acedia. From a mortal disease, the one that takes away both the body of the ascetic and the life of his soul, is revealed to protect the individual from an even more dangerous evil, that of pride, by coming at the same time to preserve the power of the individual's will in that of God through the means of divine grace. Water of death for the common man, it becomes water of life, bearer of an efficacious grace for the fools of God, whose madness is matched only by their love ; acedia thereby becoming the disease of God's love.
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Les évadés de la médecine : physiologie et philosophie de l'art dans la France de la seconde moitié du XIXème siècle / Escapees from Medicine : Philosophy and Physiology of Art in France during the Second Half of the 19th Century

Cheminaud, Julie 01 December 2012 (has links)
Dans la seconde moitié du 19ème siècle, des liens particuliers se tissent entre art et médecine : la médecine moderne se tourne vers les œuvres pour y découvrir une clinique, et en retour certains peintres et écrivains se nourrissent de ces nouveaux savoirs pour renouveler leurs pratiques. Mais quand la physiologie prend l’art pour objet, qu’elle analyse les œuvres, leur création et leur réception, l’art peut être loué, ou à l’inverse condamné, et les figures de l’artiste et du médecin tendent à se confondre, ou à s’opposer. Notre travail porte sur ce qui rend possible cette alliance et ces conflits. Nous interrogeons pour cela l’idée de visibilité commune à l’art et à la clinique, le concept de pathologie, et le problème de la norme. Il apparaît alors que la figure de l’artiste anormal, « malade », est un héritage de la mélancolie traditionnelle : sa valeur, qu’elle soit positive ou négative, se comprend toujours dans un contexte spécifique et varie en fonction d’une série de déplacements. Par l’analyse des discours et de quelques œuvres représentatives, nous entendons alors non seulement rendre compte de la physiologie de l’art en France à cette époque, dans ses différentes versions, mais encore montrer qu’elle est un prisme privilégié pour comprendre certaines œuvres. / In the second half of 19th century, specific bonds are forged between art and medicine: the modern medicine turns towards artworks and discovers there a clinic. In return, some painters and writers feed themselves on new knowledges to revitalize their practices. But as physiology takes art as its object, analyzes artworks, creation and reception, art can be praised, or conversely condemned. Thus, the figures of the artist and of the physician tend to join or to oppose themselves. Our work deals with what make this union and these conflicts possible. We address the idea of visibility, common to art and clinic, the concept of pathology, and the problem of norm. Thus, it appears that the figure of the abnormal artist, the “sick artist’’, is a legacy of the traditional melancholy: its value, positive or negative, is always understood in a specific context and changes according to a set of transfers. As we analyse discourses and some representative artworks, we intend not only to give an account of physiology of art as it appears in France at this time, but also to show that it is a privileged prism to understand a certain kind of artwork.
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Tim O'Brien : l'écriture de la hantise / Tim O’Brien : Writing on What Haunts

Kowalczuk, Barbara 25 November 2016 (has links)
Cette hantologie de l’œuvre o’brienesque dépasse le postulat selon lequel Tim O’Brien est un écrivain de la guerre du Vietnam. S’il est indéniable que l’expérience personnelle du combat a influé sur la fiction et la non-fiction de l’auteur, les récits sont avant tout marqués par la hantise, au sens géographique, spatial et psychique du terme. La psychologie des lieux investis ou remémorés par l’auteur, les narrateurs et les protagonistes, est associée à des événements marquants dont on retrouve la trace dans le corps, la mémoire individuelle et collective, ainsi qu’au niveau formel. De fait, les êtres sont habités par la hantise timérique, le poids de la perte ou les séquelles de la traumatisation. O’Brien souligne l’appréhension, l’obsession, la mélancolie et les revenances traumatiques dans des thanatographies pénétrées de spectres et de fantômes, tout autant de manifestations de restances qui ne cessent de faire retour. La fréquentation des mêmes lieux, leur pouvoir hantologique, ainsi que la symbolisation du hantement psychique constituent une habitation thématique dont l’ascendance est perceptible d’un point de vue structurel et stylistique. Par conséquent, le texte o’brienesque se fait à son tour hantise : un lieu scriptural où l’auteur se spectralise, (re)visite d’autres écrivains et sa propre discursivité. L’ambiguïté née de l’autofictionnalisation et de l’énigmatisation, la configuration métafictionnelle ou métanarrative, enfin la tension narrative, ont pour effet de générer des textes intrigants et autoréflexifs. Au terme de l’analyse, il apparaît qu’O’Brien compose une spectropoétique ancrée dans un hantissage empreint d’une sensibilité baroque et d’une quintessence thanatologique qui assurent à l’auteur l’immortalité symbolique. / While critics tend to consider Tim O’Brien as a writer of the Vietnam War, this hauntology of the author’s works goes beyond such postulate. Though it is indisputable that the personal experience of combat has influenced O’Brien’s fictional and non-fictional writing, the latter primarily deals with haunting, in the geographical, spatial and psychological sense of the term. The places visited or remembered by the author, the narrators and the protagonists, are associated with unforgettable events, lingering memories and reviviscences that can be traced in the body, in individual and collective memory, as well as in the form of the texts. Thus, individuals are haunted by disquietude, loss or the side effects of traumatization. O’Brien stresses apprehension, obsession, melancholy and traumatic revivification in thanatographies penetrated by specters and ghosts that keep returning. The hauntological power of geographical, spatial and psychological haunts establishes a recurring theme that impacts structure and style. Therefore, the o’brienesque text becomes a haunted and a haunting space, marked by the spectrality of the author. O’Brien (re)visits other writers and his previous writings. Ambiguous and enigmatic utterances, metafictional or metanarrative configurations and narrative tension generate intriguing and self-reflexive texts. In the end, it appears that O’Brien’s spectropoetics reads like a hantissage imbued with baroque traits and thanatological quintessence that provide the author with symbolic immortality.
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Non-lieux. Hors-temps. Pour une iconographie contemporaine et photographique de la saudade / Withdrawals places. Out of time. For a contemporary and photographic iconography of the saudade

De Jesus, Samuel 07 July 2010 (has links)
Quels liens la saudade, expression majeure de la littérature portugaise du XVIe siècle peut-elle a priori entretenir vis-à-vis de la photographie contemporaine ? Si la saudade, phénomène que le poète Almeida Garett apparenta à une « délicieuse douleur du cœur » née de la piqûre d’«une cruelle épine », éveille le souvenir d’un être ou d’un lieu chers – dont l’absence, le manque ou la perte nous cause autant de tristesse que joie –, elle demeure difficilement traduisible, et reste souvent assimilée à la mélancolie. Pourtant la saudade se révèle aussi comme une pensée singulière opérant une synthèse temporelle et spatiale de l’expérience que l’homme éprouve vis-à-vis du monde, un montage « virtuel » régi comme un véritable agencement d’images. Comment ce sentiment peut-il dès lors trouver dans la photographie lieu de représentation? Quels symptômes, quelles « marques » viennent ainsi nous révéler ses possibles formes d’application? Quels paradoxes peuvent aussi surgir, dès que nous tentons de retirer depuis leur dormance ou révéler présent par leur absence, tout ce qui fut mais qui n’est plus, ou peut-être, l’espoir de ce qui n’est pas encore advenu? C’est à ses questions majeures que cette thèse tentera de répondre, en explorant un corpus constitué principalement parmi un choix de photographies françaises et brésiliennes contemporaines, mais qui n’omet pas néanmoins d’autres sources visuelles qu’il s’agisse de peintures, de gravures, ou encore de films, de performances ou d’installations souvent éphémères. C’est aussi tenter de comprendre comment ce concept vient finalement composer une iconographie photographique d’une image-saudade qui se révèle elle-même riche, complexe et paradoxale. / Which relations can the saudade, major expression of the Portuguese literature of the XVIth century, maintain a priori with contemporary photography? If saudade, phenomenon described by the poet Almeida Garett as a « delicious pain of the heart », born of the puncture of « a cruel spine », wakes up the remembrance related to a beloved being or place – whose absence, lack or loss cause us as much sadness as joy –, remains not easily translatable, and often continues to be comparable with the melancholy. However saudade also appears as a singular thought operating a temporal and spatial synthesis coming from man’s experience of the world, a « virtual » collage governed like a true layout of images. How can this feeling consequently find in photography a place of representation? Which symptoms, which “marks” thus come to reveal us its possible forms of application? Which paradoxes can also emerge, as soon as we try to withdraw them since their dormancy, or to reveal présent by their own absence, all that was, one day, but which is not anymore, or perhaps, the peculiar hope of what has not occurred yet? It is with these main questions that this thesis will try to answer, by exploring a corpus made up mainly among a choice of French and Brazilian contemporary photographs, but does not omit nevertheless other visual sources, such as paintings, engravings, films, performances, or often ephemeral installations. It is also trying to understand how this concept finally comes to compose a photographic iconography of an image-saudade which reveals itself as rich as complex and paradoxal.
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Pierre Loti, le temps à l'oeuvre / Pierre Loti, time in progress

Roux, Gaultier 16 June 2015 (has links)
Pierre Loti est encore considéré par bien des lecteurs comme désuet, voire complètement démodé. Or le démodé est en réalité une caractéristique essentielle de l’homme et de son style. Cette étude démontre que le temps est une clef de lecture fondamentale pour aborder l’œuvre de Loti et comprendre une esthétique qui trahit sa relation au monde, plus temporelle que géographique. Loti n’est rien moins qu’obsédé par le temps, par un temps qui engendre inexorablement la perte – une perte tout à fait ambivalente puisqu’elle est positive dans sa négativité, désirée comme redoutée. Le passé est rassurant parce qu’intangible. Cette recherche explore l’enfance de Loti comme souvenir rétrospectif, construction littéraire et création d’un mythe personnel. L’enfance est le paradis perdu que Loti regrettera toujours avec une profonde mélancolie, tandis que ses voyages ultérieurs formeront une recherche d’Éden, mais d’un Éden qui apparaît toujours déjà en ruine. L’essai propose aussi une analyse de l’élaboration d’une identité hétéronymique : c’est par les pouvoirs de la littérature, du transvestissement, du divertissement nocturne et des scénographies du moi que Julien Viaud devient Pierre Loti. Ce nouveau soi, concourant et non concurrent de l’autre, doit être vu comme une construction comblant les pertes de sa propre vie. De manière similaire, la mort de son frère aîné détermine sa recherche d’une mâle altérité, tant fictive que réelle, tout comme elle innerve son œuvre de nouvelles disparitions qui rejouent l’originelle. L’étude analyse également la mise en scène de l’échec dans différents romans de l’auteur, la mort des héros amenant à une démonstration de la fascination de Loti pour la mort. Enfin, l’œuvre de Loti est passée au crible de la mélancolie de son regard, de la nostalgie de son écriture et de la fadeur de son style, dans le but de révéler l’ampleur de sa prédilection pour le passé, toujours préféré au présent ou à l’avenir. Et cela parce que le passé, même chimérique, est le seul refuge contre la vanité de l’existence. / Pierre Loti is still considered by most readers as old-fashioned. But being old-fashioned, or even moreout-of-fashion is an essential characteristic of Loti’s mind and stylistics. This study aims at showing how time isa fundamental key in reading Pierre Loti’s books and in understanding his aesthetics, which betray his rathertemporal than geographic relationship to the world. Loti is not less than obsessed by time: time goes by in apermanent flow that generates loss – an ambivalent loss which is both positive and negative, desired and feared.The past is comforting because intangible. This research explores Loti’s childhood as a retrospective memory, aliterary construction and a mythologizing of self. Childhood is a paradise lost which Loti will always regret witha deep melancholy as his own travels can be seen later on as a quest for Eden, but for an Eden that will alwaysappear already ruined. Then, the essay suggests an analysis of the construction of a heteronymic identity: JulienViaud becomes Pierre Loti by the powers of literature, travesty, parties’ entertainment and scenographies of theself. This other self, completing, not competing with the other one, can be considered as a construction fulfillingthe losses of his own life. In the same manner, the death of his older brother determines his search of fictive andreal manly otherness, as well as it innervates his work with further disappearances replaying the original one.Therefore, the essay highlights the staging of failure in different novels of the author, the death of heroes leading to an explanation of Loti’s fascination for death. At last, Loti’s work is being looked over through thecriteria of melancholy of sight, nostalgia of writing and blandness of stylistics, in order to unveil the width of hisfondness for things past, always preferred to the present ones, or to events to come. An this because the past –even if chimerical – is Loti’s only refuge against his feeling of the vanity of life.
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Figures d’endormis et théories du sommeil de la fin du Moyen Âge à l’aube de l’époque moderne : Le sommeil profond et ses métaphores dans l’art de la Renaissance / Representations of Sleepers and Theories of Sleep from the Late Medieval to the Early Modern Period

Seretti, Marina 12 December 2015 (has links)
Le sommeil profond, distinct du rêve qu’il accompagne, a bien souvent été occulté par ce dernier au sein des études philosophiques et historiques. La présente recherche, consacrée aux figures d’endormis et aux théories du sommeil à la Renaissance, propose de combler en partie cette lacune en partant de l'hypothèse selon laquelle le sommeil profond, bien qu’il échappe à la conscience, n'en demeure pas moins chargé de sens et de valeurs. L’imaginaire bifurque pour créer, en lieu et place d’une absence de connaissance, une source vive de métaphores. Placé au confluent des traditions chrétiennes et païennes, l’art de la Renaissance offre à l’interprétation une multiplicité de figures endormies. Métaphores visuelles, pétries par la littérature de l’époque, nourries de théories qu’elles transforment en retour. À travers elles, dormir constitue bien souvent l’indice du péché, car « l’oisiveté est mère de tous les vices ». Mais, la métaphore change avec la pose du dormeur, son lieu et son environnement également. Selon les œuvres, le sommeil devient l’emblème de l’enfance ou de la vieillesse (premiers et derniers sommeils), une métaphore d’ignorance et d’oubli (sommeil léthéen), la figure du secret et de la foi (repos contemplatif), du désespoir et de la mélancolie (sommeil de tristesse), de l’amour céleste et du ravissement (vacance de l’âme) ou bien du rapt et de la volupté (érotisme léthargique). L’énigme du sommeil donne forme aux questions insolubles qui ne cessent de nous mettre en éveil : images léthargiques de bonheur, d’amour et de mort qui n’en finissent pas de hanter l’imaginaire contemporain, « métaphores absolues » dont l’histoire ne cesse de s’inventer. / Scores of historical and philosophical studies have been devoted to dreams. However, the notion of deep sleep (as opposed to dreams) seems to have been thoroughly neglected. The present study attempts to fill this gap by analyzing representations of sleepers and theories of sleep in the Renaissance. My working hypothesis is that even though deep sleep appears to be located outside of the realm of consciousness, it amounts nonetheless to a heavily determined notion, both semantically and axiologically. Sleep seems to offer a form of imaginative diversion, as the absence of knowledge gives free rein to fanciful metaphors. At the crossroads of Christian and pagan traditions, Renaissance art offers a cornucopia of representations of sleep. They constitute visual metaphors, deeply influenced by the literature and theoretical writings of the period, on which they had in turn a tremendous impact. Thus, sleep is often equated with sin, as « idle hands are the devil's workshop », but its meaning also depends on the sleeper's attitude, location and context. For instance, sleep can be depicted as an emblem of early childhood or old age (first or last sleep), a metaphor for oblivion (Lethean sleep), a figure of ecstasy and faith (contemplative rest), an image of melancholy (sleep of sadness), of spiritual rapture (vacation of the soul) or sensual ravishment (lethargic eroticism). Whichever the case, sleep always remains an enigma, a Protean concept assuming the shape of virtually unanswerable questions : lethargic images of happiness, love and death that are still haunting the contemporary imagination, « absolute metaphors » constantly reinventing themselves and their history.
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L'extravagance : enjeux critiques des représentations d'une notion dans le théâtre et le roman du XVIIe siècle (1623-1666) / Extravagance : Critical Stakes of a Notion's Representations in Theater and Novel in French Seventeenth-Century (1623-1666).

Poulet, Françoise 24 November 2012 (has links)
L'objectif de nos recherches consiste à définir la notion d'extravagance en l'inscrivant dans le contexte qui en voit l'essor littéraire, de l'année 1623 (avec L'Histoire comique de Francion de Sorel) à 1666 (avec Le Misanthrope de Molière et Le Roman bourgeois de Furetière) ; il s'agit de montrer comment cette notion rend compte des enjeux socioculturels, littéraires et esthétiques du premier XVIIe siècle. Nos travaux s'inscrivent dans une perspective pluridisciplinaire : l'extravagance convoque à la fois le domaine de la médecine, l'histoire des traitements et de l'enfermement du fou, la question philosophique des rapports réversibles entre folie et sagesse, domaines que nous étudions en miroir des représentations littéraires de la déraison. Le trouble qui atteint l'extravagant perturbe son imagination en n'altérant que faiblement son entendement. Un savoir mal maîtrisé et des lectures nocives, qui sont souvent des romans, sont la cause de son délire : contrairement à l'idiot, son esprit n'est pas vide, mais interprète de manière erronée ce qu'il perçoit du monde. Ce trouble de l'esprit l'amène également à s'écarter du comportement prescrit dans l'espace social. Face au modèle de l'honnête homme, défini par les traités de civilité, l'extravagant est incapable de respecter les codes de la bienséance et de la politesse. Cette lecture nous permet de proposer une interprétation renouvelée des types comiques que l'on trouve dans les comédies et les histoires comiques des années 1620-1660, tels le capitan-matamore, le pédant, le provincial, etc... / The purpose of our research is to define extravagance by looking at this notion in context when it experienced its first literary successes, that is from 1623 (with L'Histoire comique de Francion by Sorel) to 1666 (Le Misanthrope by Molière and Le Roman bourgeois by Furetière). We therefore aim at showing how it illustrated sociocultural, literary and esthetical issues in the early seventeenth century. Our research is carried along pluridisciplinary lines: extravagance deals at the same time with medicine, the history of cures and the imprisonment of the insane and the philosophical question of reversible links between madness and wisdom, and this is why I am studying these fields while analysing literary representations of madness. The extravagant's disorder disturbs his imagination without really impairing his understanding. Uncontrolled knowledge and noxious readings, which are often novels, are responsible for his madness. Unlike the fool, his mind is not empty, but it blurs the way in which he perceives the world. Such mental confusion also makes him move away from accepted social behaviours. As opposed to the model of the honest man as defined by treatises of courtesy, the extravagant man cannot abide by proprieties and polite codes. This perspective leads me to formulate a new interpretation of the comic characters we can find in comedies and comic novels from the 1620-1660 era, such as the braggart, the pedant, the countryman, and so on...
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Les déserts de l'âme: approches sociologiques de la retraite spirituelle dans la France du XVIIe siècle

Schueren, Eric Van der January 1993 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'esprit des lieux et le mythe de l'origine dans l'oeuvre romanesque et philosophique de Pascal Quignard / The Spirit of Place and the Myth of Origin in the Novels and Philosophical Essays of Pascal Quignard

Nguyen Thi, Thu Nguyen 08 June 2015 (has links)
Enigmatique, poétique, fragmentaire, foisonnante, réitérative, l’œuvre de Pascal Quignard attire par son univers complexe composé de fiction, de vécu personnel, de récits fabuleux, d’érudition, de pensées philosophiques, dans lequel on rencontre des lieux qui constituent des ports d’attache et qui détiennent les secrets du temps. Ces lieux semblent structurer l’œuvre. L’auteur s’intéresse à l’esprit des lieux comme pour mieux souligner les liens invisibles et imaginaires qui se tissent entre l’homme, son territoire et son passé. Etudier l’esprit des lieux et le mythe de l’origine chez Quignard, c’est essayer de comprendre l’évocation récurrente de ce territoire devenu obsédant et sa puissance de représentation dans la création de l’écrivain. Avec le choix du double corpus, romanesque et philosophique, avec le choix d’une méthode de recherche pluridisciplinaire (critique littéraire, anthropologie, imaginaire), notre thèse se construit en trois parties, qui abordent successivement la question de l’attirance des lieux, celle du glissement de l’enchantement à la mélancolie, ainsi que les caractéristiques de l’écriture poétique et mythique de Quignard. Nous trouvons des lieux enchantés qui reflètent la Weltanschauung de l’auteur. Véritables sources de vie, de l’imagination et de la création, ils suscitent la réconciliation entre l’homme et son passé, son territoire et son identité, même si la mélancolie y demeure fondamentale. Les personnages de Quignard sont extrêmement sensibles à tout ce qui est perdu et oublié, à des maisons et lieux abandonnés, à des hommes qui sont présentés comme des enfants d’Eve exilés. Le désir de ré-enraciner, de se ré-ancrer dans le lieu d’autrefois révèle l’attachement mais aussi la défaillance, car l’homme se trouve vite confronté à ce qui est perdu, au vide. L’enchantement reste éphémère, la mélancolie nous ouvre la porte des lieux sombres. Pour mettre en lumière l’esprit des lieux, Pascal Quignard a recours à une écriture riche en réminiscences, en images, en mythes. Son œuvre est le fruit de l’imaginaire, de l’intuition. Les relations complexes entre Fragments, Réminiscences, Mémoire dans son écriture révèlent la profondeur poétique de l’œuvre, tandis que le narrateur suit l’instant, la trace des êtres, les appels lointains, toujours avec son intuition, et ses impressions de poète mélancolique. L’écrivain sert également d’anciens mythes, les transforme et les enrichit comme un moyen efficace pour créer son propre mythe des lieux : mythe du perdu, mythe du retour et mythe de l’origine. / Enigmatic, poetic, fragmentary, abundant, the attraction of Pascal Quignard's work comes from the complex universe of fiction, personal experiences, fabulous stories, extensive documentation and philosophical thoughts, in which some places are homeports, holding the secrets of time. Such places seem to structure the work. The author favors the spirit of places, as if to underline the invisible imaginary links between man, his territory and his past. To study the spirit of places and the origin of myth in the work of Quignard one has to try to understand the recurring evocation, which has become obsessive, of this territory, and his power of creation as writer. With the choice of a double corpus, fiction and philosophy, and a method of interdisciplinary research (literary criticism, anthropology, imagination), our thesis divides into three parts, which will examine in succession the attractiveness of places, then proceed from enchantment to melancholy, and eventually determine the characteristics of the poetic and (the) mythical writing of Quignard. We will find enchanted places that reflect the worldview of the author. They are the true sources of life, imagination and creativity, bringing about reconciliation between man and his past, his territory and his identity, even if melancholy remains fundamental in them. The characters of Quignard are extremely sensitive to all that is lost and forgotten, abandoned homes and places, and to men who are Eve's children in exile. The desire to re-root oneself into the place of the past reveals attachment but also failure, because man is quickly confronted with loss and emptiness. The enchantment remains elusive; melancholy appears constant and opens somber places in his work. To enhance the spirit of place, Quignard makes use of a rich choice of reminiscences, images and myths. His work is at the same time search for, analysis and a quest on man and his place on earth, but it is also a product of imagination and intuition. The complex relations between Fragments, Reminiscences, and Memory in his writing reveal the poetic depth of the work. The narrator also follows moment and instinct, always with the intuition and feelings of a melancholy poet. The writer also uses ancient myths and transforms and enriches them as an effective way to create his own myth of place: myth of (the) loss, myth of (the) return and the myth of (the) origin.
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Al-Râzî et la mélancolie, entre médecine et philosophie / Al-Râzî on melancholy : a disease between medicine and philosophy

Koetschet, Pauline 01 July 2011 (has links)
La mélancolie, comprise à la fois comme une affection de l'âme apparentée à la folie et un état émotionnel caractérisé par la tristesse et la peur, occupe une place importante dans les traités médicaux écrits en arabe aux IXe et Xe siècles. À cette époque, comme dans l'Antiquité grecque, la figure du mélancolique constitue un domaine où médecins et philosophes conjuguèrent étroitement leurs efforts. En effet, les questions soulevées par la mélancolie, telles que l'interaction entre l'âme et le corps, la nature de l'âme, ou encore le siège de la partie dirigeante de l'âme, traversent les deux disciplines. Les médecins arabes s'appuient en grande partie sur les auteurs grecs, en particulier Rufus d'Éphèse et Galien. Mais la conception de la mélancolie subit aussi des variations en passant chez les auteurs arabes. La première partie de la thèse entend reconstruire la conception de la maladie chez al-Rāzī, en se fondant sur l'analyse des textes médicaux consacrés à la mélancolie chez ce dernier. Cette partie montre que le diagnostic et le traitement de la mélancolie placent le médecin face à de nombreuses difficultés méthodologiques: il doit en effet comprendre l'infinie variété des symptômes de la maladie, leur caractère à la fois physique et psychique, mais aussi expliquer comment sont découverts les pouvoirs adoucissants, échauffants et purgatifs des substances utilisées contre la maladie, et leur mode d'action dans le corps. C'est pourquoi la seconde partie de la thèse entend restituer à la conception de la mélancolie d'al-Rāzī son arrière-plan épistémologique. Elle fait apparaître qu'al-Rāzī modifie la "méthode logique" de Galien dans deux directions en apparence opposées, mais complémentaires: il replace l'expérience au centre de la méthodologie médicale, et il étend les fondements théoriques de la médecine. Cette position épistémologique conduit al-Rāzī à participer activement aux discussions philosophiques, notamment au sujet de l'âme. Dans cette perspective, la troisième partie étudie la psychologie d'al-Rāzī à partir de son interprétation de la mélancolie. / Melancholy—understood both as a mental disease akin to madness and a state of the mind characterised by sadness and fear—figured prominently in the works of physicians living in the Islamic world in the ninth and tenth centuries. In this context, like in Greek Antiquity, the case of the melancholic was of common concern for physicians and philosophers, because melancholy raised questions that belonged to both disciplines, for instance about the interaction between body and soul, the nature of the soul, the seat of the governing part of the soul and so on.Arabo-Islamic physicians drew heavily on the Greek tradition, and especially on Rufus of Ephesus and Galen. But the notion of melancholy evolved when it came under their scrutiny. The first part of the thesis starts by investigating al-Rāzī's medical writings, in order to understand the theoretical and practical underpinnings of melancholy in these works. This part shows that the diagnosis as well as the treatment of melancholy confronts the physician with many methodological difficulties, such as recognising the multiple symptoms of the disease, explaining their physiological and psychological foundations, but also discovering the purgative, heating and soothing power of the substances used against melancholy and exposing the way in which they fight the disease in the body. Therefore, the second part of this thesis aims at reconstructing the methodological background of those difficulties. It appears that al-Rāzī modifies Galen's "logical method" in two opposite directions: first, he increases the part of experience in medical reasoning; second, he expands the theoretical knowledge needed by the physician. This epistemological position results in al-Rāzī's active participation in philosophical debates, in particular about the soul. In this perspective, the third part of the thesis studies the role played by the interpretation of melancholy in al-Rāzī's psychology.

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