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Tempos entrecruzados por melancolia: a modernidade em crônicas de Rubem Braga e Haroldo Maranhão / Les temps qui s’entrelace en mélancolie: la modernité dans quelques chroniques de Rubem Braga et Haroldo Maranhão

Neves, Larissa Leal 05 September 2014 (has links)
Submitted by Cássia Santos (cassia.bcufg@gmail.com) on 2015-02-02T11:07:47Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Larissa Leal Neves - 2014.pdf: 1585297 bytes, checksum: 0e8a06ab939f73597445ac9f2456ca2e (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) / Approved for entry into archive by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2015-02-04T14:49:35Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Larissa Leal Neves - 2014.pdf: 1585297 bytes, checksum: 0e8a06ab939f73597445ac9f2456ca2e (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) / Made available in DSpace on 2015-02-04T14:49:35Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Dissertação - Larissa Leal Neves - 2014.pdf: 1585297 bytes, checksum: 0e8a06ab939f73597445ac9f2456ca2e (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) Previous issue date: 2014-09-05 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Ce travail a comme but l’étude de quelques chroniques qui se trouvent dans les livres Ai de ti, Copacabana (2005), A traição das elegantes (2008a) et O verão e as mulheres (2008b), de Rubem Braga, et A estranha xícara (1968), de Haroldo Maranhão, qui sont centrées sur des aspects de la modernité brésilienne, perçue d’un point de vue mélancolique. Notre objectif est d’investiguer la présence d’un sentiment de mélancolie, ou d’une vision de monde mélancolique, dans la lecture que ces chroniqueurs font de la modernité, d’après les chroniques du corpus. Pour ce faire, après une lecture philosofique de chaque texte, nous avons établi une comparaison entre eux, dans le but de détecter les principales images de la mélancolie de la modernité brésilienne présentes dans ces textes. Comme support théorique, nous avons utilisé, surtout, la philosophie critique de Walter Benjamin (1989, 2012, 2013a, 2013b), pour qui la mélancolie est inhérente à la modernité même, et montre une relation étroite avec une conscience historique et temporelle determinée. Ainsi, les chroniques choisies pour le corpus s’engendrent-elles, précisément, à partir d’une visée sur le temps, tantôt en établissant un rapport entre le présent observé et le passé, tantôt en construisant une idée à propos de l’avenir. / Este trabalho tem como foco o estudo de algumas crônicas presentes nos livros Ai de ti, Copacabana (2005), A traição das elegantes (2008a) e O verão e as mulheres (2008b), de Rubem Braga, e A estranha xícara (1968), de Haroldo Maranhão, que versam sobre aspectos da modernidade brasileira, percebida de um ponto de vista melancólico. Nosso objetivo é investigar a presença de um sentimento de melancolia, ou de uma visão de mundo melancólica, na leitura que os referidos cronistas fazem da modernidade, conforme apresentada nas crônicas do nosso corpus. Para isso, fazemos uma leitura de base filosófica de cada texto para, em seguida, estabelecermos uma comparação entre eles, no intuito de perseguir as imagens relevantes da melancolia da modernidade brasileira neles presentes. Como apoio teórico, valemo-nos, principalmente, da filosofia crítica de Walter Benjamin (1989, 2012, 2013a, 2013b), para quem a melancolia é inerente à modernidade, mostrandose em íntima relação com uma determinada consciência histórica e temporal. Assim, as crônicas escolhidas para o corpus engendram-se, justamente, a partir de uma visada sobre o tempo, ora relacionando o presente observado ao passado, ora construindo uma ideia a respeito do futuro.
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Médecine, SIDA et pulsion de mort : étude psychopathologique d'une clinique « nomade » / Medecine, H.I.V. and the death drive : psychopathological study based on an exploratory practice

Serhani, Beldhia 22 June 2015 (has links)
Dès notre prise de fonction dans un service hospitalier qui a accueilli des patients infectés par le V.l.H., nous nous sommes demandées si l'intervention psychologique était possible dans ce lieu hautement spécialisé ? Avec l'éloignement du caractère mortel de la maladie,le V.l.H. prend davantage le sens d'une maladie chronique. Les limites reculent mais à quel prix ? La dernière partie de cette recherche propose une réflexion psychopathologique et psychanalytique sur les problèmes posés par la "poussée" à la mort et que nous avons vu se déchaîner dans cette maladie à travers certaines contaminations volontaires. / When we first started practicing in a hospital unitth at treated V.l.H. positive patients, we asked ourselve:in the fîrst part of this research, if psychological intervention was possible in such a highly specialized unit. With the receding of te deadly nature of Aids, it appears more a chronic illness. The limîts are pushed back, but at what price ? Finally, the part of this research proposes a psychopathological reflection on the problems posed by the"death drive" présent at the very heart of the drive, and that we've seen un leashed by this pathologyby the act of intentional contaminations.
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La perversion féminine : la femme existe? / The feminine perversion : the woman exists?

Derouiche, Kaouther 25 November 2013 (has links)
Ce travail porte sur d’une part l’interrogation sur l’existence de la perversion féminine, rarissime voire inexistante d’après les écrits fondamentaux de la psychanalyse, et de l’autre part sur l’exploration de la dynamique propre au montage pervers au féminin. Si la femme qui se situe du côté de l’amour a amené Lacan a énoncé la maxime célèbre, celle de la femme n’existe pas, puisqu’elle n’est « pas toute » et que la femme ne s’écrit que barrée, la femme perverse se révèlera être l’envers de la femme. De ce fait, la femme perverse prône l’existence de la femme et sa possible écriture. Le montage pervers de la femme perverse bafoue la loi de la différence des sexes en aboutissant à une falsification outrancière des formules de la sexuation. Ainsi, il s’agit d’une perversion féminine comme imposture. En effet, l’imposture perverse de la femme perverse se déploie à travers l’identité factice que la femme perverse se fabrique afin de contrer l’autre femme, celle qui n’existe pas. D’emblée, la prévalence imaginaire chez la femme perverse est le mécanisme qui permet à la perverse d’avoir la foi dans la possession d’un phallus, d’une part largement supérieur à celui de l’homme, puisqu’il n’est pas borné par la détumescence et d’autre part, la relevant au rang de l’exception, puisqu’elle est la seule femme à le détenir. La mise en scène perverse, dont l’ancrage est imaginaire, opère dans les filets signifiant du symbolique. En effet, le symbolique, scène de la loi de la différence des sexes, se trouve bafoué et souillé. Ainsi, c’est ce savoir autre, sorte de « sur-savoir », prôné par la femme perverse qui divise l’autre, -témoin sidéré-, et perdure son illusion, sa foi, dans l’avoir du phallus. Toutefois, derrière cette armure d’invincible se révèle une angoisse à la teinte mélancolique, connectée à l’insignifiance du sexe féminin. Ainsi, c’est ce non-lieu de la femme auquel la femme perverse par imposture et simulacre s’invente un lieu, qui constitue l’angoisse de laquelle la femme perverse se prémunit. / This work concerns on one hand the interrogation on the existence of the even non-existent feminine, extremely rare perversion according to the fundamental papers of the psychoanalysis, and somewhere else on the exploration of the dynamics appropriate(peculiar) to the perverse assembly(editing) in the feminine. If the woman who is situated near(on the side of) love brought Lacan expressed the famous maxim, that of the woman do not exist, because she " is not quite " and because the woman spells only blocked, the perverse woman will turn out to be to the woman(wife). Therefore, the perverse woman advocates the existence of the woman and her possible writing. The perverse assembly(editing) of the perverse woman scoffs at the law of the difference of the sexes by ending in an exaggerated forgery of the formulae of her(it) So, it is about a perversion feminine as imposture. Indeed, the perverse imposture of the perverse woman spreads (displays,deploys) through the artificial identity that the perverse woman makes to counter the other woman, the one who does not exist. Straightaway, imaginary prevalence at the perverse woman is the mechanism which allows the pervert to have the faith in the ownership of a phallus, on one hand widely upper to that of the man, because he (it) is not limited by the détumescence and on the other hand, raising(finding) it to the rank of the exception, because she is the only woman to hold(detain) him(it). The perverse direction (fabrication), the anchoring of which is imaginary, operates in nets meaning of symbolism. Indeed, symbolism, scene (stage) of the law of the difference of the sexes, is scoffed and soiled. So, it is So, it is this other knowledge, kind of " to know ", lauded by the perverse woman who divides the other one, - the bewildered witness(baton), and continues its illusion, its faith, in the credit note of the phallus. However, behind this armor of invincible shows itself an anxiety in the melancholic tint, connected to the insignificance of the female genital organ. So, it is this dismissal of the charges of the woman in which the perverse woman by imposture and enactment invents a place, which establishes (constitutes) the anxiety of which the perverse woman protects himself.
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Les Rencontres d’Apollon et de Saturne. La mélancolie dans la poésie française du premier XVIIème siècle / Apollo consorts with Saturn. A survey of Melancholy in French Baroque Poetry

Luccioni, Carine 12 March 2011 (has links)
De 1580 à 1640, la poésie française connaît un remarquable essor grâce au génie de la mélancolie. La confrontation de nombreux poèmes avec les textes savants éclaire les liens profonds qui unissent alors l’écriture poétique et les savoirs scientifiques et philosophiques. L’imaginaire de la mélancolie détermine les différentes figures auxquelles s’identifie le sujet lyrique – rêveur solitaire, amoureux transi, pécheur pénitent, poète inspiré et désargenté. Il informe une vision du monde, conditionnant la perception de la nature à travers l’invention du paysage maladif, la représentation de l’amour par l’analyse de ses causes, de ses effets et de ses remèdes, l’expression de l’inquiétude métaphysique par la description des affres de la culpabilité, ou encore l’image du poète et de sa condition précaire. Placé sous le signe de l’ambivalente mélancolie, le sujet lyrique est voué à des destins contradictoires – plaisir et douleur, damnation et rédemption, fulgurance et impuissance. A ces contrastes thématiques répond la binarité de l’écriture mélancolique, tour à tour tragique et élégiaque : le style de la langueur et celui de la fureur donnent lieu à deux types de discours qui recouvrent les poétiques baroque et maniériste. Soumettant le langage de la science à leur science du langage, nos poètes puisent dans le modèle traditionnel du mal noir une riche topique et un double registre qui leur permettent de traduire un sentiment pessimiste de l’existence. / Between 1580 and 1640, French Poetry soared impressively thanks to the Spirit of Melancholy. The comparison of poems with medical or moral texts sheds light on the tight connexion of poetic writing with scientific and philosophical knowledge. Melancholy’s imagination generates a variety of figures the lyrical subject may identify itself with – solitary dreamer, enthralled lover, penitent sinner, inspired and penniless poet. It presents a particular conception of the world thus influencing the perception of Nature through the invention of the morbid landscape, the representation of Love through the study of its causes, effects and cures, the expression of metaphysical agitation through the depiction of the spritual torture fathered by guilt and finally the image of the poets and their precarious situations. Under the influence of double-faced Melancholy the lyrical subject is bound to contradictory destinies – pleasure and pain, doom and redemption, power and weakness. Those contrasted themes echo the binary rhythm of melancholy writing which is alternately tragic and elegiac. The opposite styles of languor and fury produce two kinds of discourses consistent with the Baroque and Mannerism. When the poets use their science of language to fashion the language of science, they draw an elaborate theory and a double register from the traditonal theme of the Black Mood which allow them to express a pessimistic vision of existence.
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La melancolía en Atlántida de Oscar Villegas : representación teatral del carácter nacional mexicano

Ducasse, Isabelle 04 1900 (has links)
Les images qui représentent le Mexicain le montrent habituellement sous les traits d’un être extrêmement mélancolique qui fait face à un destin tragique. Les nombreux mythes entourant le Mexicain, issus de la culture même, sont effectivement reliés de près ou de loin à la peur et la tristesse, soit deux composantes essentielles de la mélancolie. L’anthropologue Roger Bartra dans La jaula de la melancolía: identidad y metamorfosis del mexicano analyse ces éléments clés qui constitueraient la personnalité du Mexicain. L’objectif de cette recherche est de démontrer que Atlántida d’Oscar Villegas est l’œuvre par excellence qui représente cette mélancolie toute mexicaine. Dans sa pièce de théâtre, Villegas raconte l’histoire d’une jeune artiste de cabaret qui vit de nombreuses désillusions dans un monde vulgaire et pervers où les valeurs humaines font défaut. Le dramaturge met en scène le Mexico urbain des années quarante et montre le désespoir et l’impossibilité pour les habitants de ses quartiers pauvres de changer le cours de leur vie. En plus d’être une pièce de théâtre qui, tant au niveau de son contenu que de sa forme, porte en elle les marques de la mélancolie, Atlántida met en relief ces caractéristiques devenues au fil du temps représentatives de l’image nationale du Mexicain. L’étude de cette œuvre s’appuie sur les théories d’analyse du texte théâtral d’Anne Ubersfeld qui propose une approche centrée sur l’action et les conditions de communication contenues dans les dialogues. Faire le pont entre la pièce de théâtre de Villegas et l’essai de Bartra permet d’explorer le lien intrinsèque qui semble s’établir entre Mexicain et mélancolie. / Mexican men and women are commonly depicted as extremely melancholic beings bound to a tragic fate. Numerous myths about them, direct products of their own culture, are linked to sadness and fear which are the two basic components of melancholy. The anthropologist Roger Bartra, in his work La jaula de la melancolia; identidad y metamorfosis del Mexicano, analyses these culturally acquired elements of the personality of Mexicans. The objective of this investigation is to demonstrate that Oscar Villegas' Atlántida is an exemplary representation of Mexican melancholy. In this play, Villegas tells the story of a young cabaret exotic dancer who lives constant disillusions in a vulgar and perverted world where human values are lacking. The playwright takes us to the poor neighbourhoods of Mexico City in the Forties to portray people in despair who are unable to change the course of their lives. Besides being a theatre play about melancholy, Atlántida outlines the very caracteristics that have become the national feature of Mexicans throughout time. The study of this work is based on Anne Ubersfeld's theories of theatrical text analysis, suggesting an approach that centers on the line of action and contexts of communication found in the dialogues. The study of both Villegas' play and Bartra's essay allows us to explore the intrinsic correlation that seems to exist between Mexicans and melancholy. / Las imágenes que representan al mexicano suelen mostrarlo bajo los rasgos de un ser sumamente melancólico que sufre un destino despiadado. Los mitos que la propia cultura ha creado en torno al mexicano tienen una relación directa con la tristeza y el miedo, ambos componentes de la melancolía. El antropólogo Roger Bartra en La jaula de la melancolía: identidad y metamorfosis del mexicano analiza esos elementos centrales de la personalidad del mexicano. El objetivo de esta investigación es demostrar que Atlántida de Oscar Villegas es la obra por excelencia de esa melancolía mexicana. En su obra de teatro, Villegas relata la historia de una joven cabaretera que vive desilusiones aplastantes dentro de un mundo bajo y vulgar que carece de valores humanos. El dramaturgo pone en el escenario el México urbano de los años cuarenta y enseña la desesperación y la imposibilidad de cambiar la vida en sus colonias pobres. Además de ser una obra teatral que, tanto en su contenido como en su forma, lleva matices explícitos de la melancolía, Atlántida retrata de manera muy clara esas características que se volvieron con el tiempo representativas del “carácter nacional mexicano”. El estudio de esta obra se apoya en las teorías del análisis del texto teatral de Anne Ubersfeld que propone concentrar la atención en las acciones y las condiciones de comunicación contenidas en los diálogos. Al hacer el puente entre la obra de teatro de Villegas y el ensayo de Bartra, se explora el vínculo que parece establecerse entre mexicano y melancolía.
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Imaginaires de la filiation : la mélancolisation du lien dans la littérature contemporaine des femmes

Ledoux-Beaugrand, Evelyne 09 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse à un changement de paradigme dans l’imaginaire de la filiation tel qu’il est donné dans la littérature des femmes et les écrits du féminisme. L’hypothèse de travail est la suivante : à l’imaginaire d’une filiation déployée uniquement dans la latéralité des liens sororaux, se substitue au tournant des années 1990 un imaginaire mélancolique de la filiation, corollaire de la posture d’héritière désormais occupées par les auteures et penseures contemporaines. Parallèlement au développement d’une troisième vague du féminisme contemporain, la France et le Québec des années 1990 ont en effet vu naître ce qui est qualifié depuis peu de « nouvelle génération d’écrivaines ». « Premières », à l’échelle de l’histoire de la littérature des femmes, « à bénéficier d’un riche héritage littéraire féminin » (Rye et Worton, 2002 : 5), les auteures appartenant à ces « nouvelles voix » s’avèrent en effet doublement héritières, à la fois d’une tradition littéraire au féminin et de la pensée féministe contemporaine. Alors que la génération des années 1970 et du début des années 1980, se réclamant en un sens des discours d’émancipation des Lumières (liberté, égalité, fraternité), refusait l’héritage des générations antérieures, imaginant une communauté construite dans la sororité et fondée sur le meurtre des figures parentales, la génération actuelle n’est plus, quant à elle, dans la rupture. Située dans l’appropriation du passé et de l’histoire, elle réinvestit l’axe vertical de la généalogie. Or, c’est dans un récit familial mortifère ou encore lacunaire, morcelé, troué par le secret, ruiné par le passage du temps, toujours en partie perdu, qu’avancent les auteures, tout en questionnant le généalogique. Celui-ci ne s’entend pas ici en tant que vecteur d’ordre ou principe d’ordonnancement hiérarchique, mais se pose plutôt comme un mouvement de dislocation critique, « dérouteur des légitimités lorsqu’il retrace l’histoire des refoulements, des exclusions et des taxinomies » (Noudelmann, 2004 : 14) sur lesquels s’est construite l’histoire familiale. En d’autres termes, l’interrogation filiale à l’œuvre chez cette génération héritière participe d’une recherche de l’altérité, voire de l’étrangement, également présente dans les écrits théoriques et critiques du féminisme de la troisième vague. Cette thèse, en s’étayant sur l’analyse des récits de femmes et des écrits féministes publiés depuis les années 1970 – moment qui coïncide avec l’émergence de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le féminisme de la deuxième vague –, a ainsi pour objectif de cerner les modifications que connaît l’imaginaire de la filiation à travers ce changement de paradigme. À l’aune de cette analyse menée dans la première partie, « De la sororité aux liens f(am)iliaux. Imaginaires de la filiation et représentations du corps », il s’agit, dans les deux parties suivantes intitulées « Des fantômes et des anges. La filiation en régime spectrale » et « Filles et mères, filles (a)mères. La filiation en régime de deuil » et consacrées plus précisément à l’étude des récits sélectionnés, de dégager les modalités filiales explorées par les auteures depuis le tournant des années 1990. / This thesis studies a change of paradigm in the way women’s literature and feminist writings imagine filiation. The analysis is based on the hypothesis that at the turn of the 1990s, the imagination of a lateral filiation, which takes the form of a sorority, is replaced by a melancholic filiation, corollary to the heiress’ posture of contemporary writers and thinkers. Parallel to the development of the Third Wave feminism, France and Quebec of the 1990s observe the emergence of a new generation of women’s writers. « [F]irst », in regards to the history of women’s literature, « to benefit from a visibly rich female literary heritage » (Rye and Worton, 2002: 5), the authors belonging to these “new voices” are doubly heiresses: of this female literary tradition and of the contemporary feminist thought. While the generation of the 1970s and early 1980s, in a sense reclaiming the discourse of the Enlightenment (Liberty, Equality, Fraternity), refused all the legacy from the former generation and imagined itself as a sorority founded upon the murder of the parental figures, the “new” generation is not breaking with the past anymore. On the contrary, it seeks to appropriate this past as well as history. Therefore these authors identified with this new generation investigate the vertical axe of genealogy. However, the family plot they explore through a genealogical gesture is whether baleful, whether partial, parceled out by secrets or by the passing of time and always appears, in any case, to be already lost. Yet, genealogy is not to be understood here as a mere vector of order or hierarchy but is rather related to a critical movement of dislocation that aims to “divert legitimacies by retracing the repressions, exclusions and taxonomies” (Noudelmann, 2004: 14) upon which any familial history is constructed. In other words, this generation of heiresses explores inheritance and filiations as a way to encounter otherness, not to say the uncanny. A similar search is also at stake in the critical and theoretical writings of the Third Wave feminism. Based on the analysis of women’s writings and feminist thinking published since the decade of 1970s – that sees the Second Wave feminism growing bigger and more influent – this thesis’ main objective is to circumscribe how the imagination of filiations is modified throughout the change of paradigm. By the light of this analysis lead is the first part of the thesis entitled “De la sororité aux liens f(am)iliaux”, it becomes possible in the two others parts, “Des fantômes et des anges. La filiation en régime spectral” and “Filles et mères, filles (a)mères. La filiation en régime de deuil”, both dedicated to the reading of the selected writings, to identify new forms of kinship explored by women’s writers since the 1990s.
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Creep show suivi de "Je est des autres" : de l'esthétique borderline chez Marie-Sissi Labrèche

Rivard, Stéphane 12 1900 (has links)
Dans Creep show, un narrateur présente ses creeps, les malades de son entourage, des schizophrènes inadéquatement nommés, afin de les ramener à la vie par ses mots. En se souvenant de certains moments où la folie se manifestait à lui, il veut déterrer ses ensevelis, les faire parler en leur prêtant son écriture. Dans un récit morcelé pouvant évoquer une galerie de portraits en mouvement, les protagonistes sont présentés comme des monstres, des rêveurs ou des sources d’inspiration selon le moment relaté par un narrateur affecté qui se replonge littéralement dans un passé s’échelonnant entre l’enfance et l’âge de dix-huit ans. Portant autant sur la maladie mentale que sur la honte et la peur des mots, Creep show est un texte sur le silence et l’impuissance, sur l’incapacité de nommer adéquatement la folie ; il s’agit d’un court récit de dix-sept scènes encadrées par un prologue et un épilogue où l’écriture d’un traumatisme se vit comme une histoire d’amour. L’essai intitulé “Je est des autres.” De l’esthétique borderline chez Marie-Sissi Labrèche décrit la genèse d’une esthétique « borderline ». Dans une approche à la fois psychanalytique et narratologique, fondée sur les concepts de la mélancolie, du kitsch et de la crypte, l’analyse tente de montrer quel type de construction thématique et formelle soutient cette esthétique. À partir d’éléments représentatifs de l’univers de Marie-Sissi Labrèche (la question de la limite, la pulsion de mort, le rapport au corps et l’instabilité), l’essai s’intéresse à la façon dont la narratrice de Borderline (2000) donne à lire une identité sédimentaire, un autoportrait masqué-fêlé, où « Je est [des] autre[s] ». En regard de ces éléments, l’hypothèse d’une machine textuelle fonctionnant – thématiquement et formellement – dans et par l’instabilité et l’altérité oriente la réflexion vers l’idée d’une écriture du trauma qui pourrait représenter une tentative de réappropriation identitaire passant par l’esthétique dite « borderline ». / In Creep show, the narrator presents his creeps – some family members who are schizophrenics and inadequately appointed – and revives them by its words. By remembering certain moments when the insanity showed itself to him, he wants to dig up the buried and make them speak by lending them his writing. In a split narrative, which could evoke a collection of portraits in movement, the protagonists are presented as monsters, dreamers or sources of inspiration according to the narrator who literally dives back into the past. Presenting mental illness as the shame and the fear of the words, Creep show is a novel about silence and about the importance to understand adequately the insanity; it is a short narrative of seventeen scenes where the writing of a traumatism is experienced as a love story. The essay entitled “Je est des autres.” De l’esthétique borderline chez Marie-Sissi Labrèche describes the genesis of a “borderline” aesthetic. In a psychoanalytical and narratological approach established on the concepts of the melancholy, the kitsch and the crypt, the analysis tries to show which type of thematic and formal construction supports this aesthetic. With representative elements of the universe of Marie-Sissi Labrèche (the question of the limit, the death drive, the body obsession and the instability), the essay is interested in the way the narrator of Borderline ( 2000 ) offers a reading of the sedimentary identity and a misleading self-portrait. According to these elements of reflection, the hypothesis of a textual machine working in and by the instability (and the otherness) leads the analysis to the idea that writing the trauma could represent an attempt at reclaiming identity through the aesthetic called “borderline”.
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Mélancolie, scepticisme et écriture du pouvoir à l’âge baroque / Melancholy, skepticism and writing power in the baroque age

Israël, Natacha 27 June 2014 (has links)
Nous examinons d’abord les aspects de la souveraineté politique sur la scène shakespearienne. À la lumière des analyses consacrées par Walter Benjamin au drame baroque, en 1928, et de la réaction de Carl Schmitt dans Hamlet ou Hécube (1956), nous montrons que Shakespeare met en scène la mortalité des corps politiques et la souveraineté nouvelle de l’intrigant dans le temps terrestre. Sommé de maîtriser l’art et le tempo de l’intrigue, le Prince est néanmoins impuissant à empêcher la décomposition de l’État. En prenant appui sur le drame élisabéthain, notamment sur le vertige mélancolique et sceptique d’Hamlet, nous interrogeons alors l’effort contemporain en vue de l’ordre et de la synchronisation dans la cité. La théorie hobbesienne de la représentation politique et juridique moderne rompt avec la conception mystique de l’unité politique et toute écriture inspirée des lois, tandis que la scène civile y est dédiée à la paix du commerce entre les individus afin de garantir les conditions d’une autonomie réelle dans la sphère privée. Réciproquement, cette autonomie doit pérenniser les solutions à la mélancolie et au scepticisme conceptualisées dans Léviathan. Tout en entérinant la tragédie de l’existence humaine et de tout savoir déjà mise en scène par Shakespeare, Léviathan évite d’emblée l’exaltation schmittienne ainsi que la violence « pure » logée, selon Benjamin, dans l’état d’exception de la subjectivité. À travers les spectres qui, chez Hobbes, n’ont plus droit de cité, la scène shakespearienne défait cependant les mécanismes de l’ordre et de la synchronisation continus, cela sans congédier le droit ni le projet de l’autonomie. / First, we examine the aspects of the political sovereignty on the Shakespearean stage. In the light of Walter Benjamin’s Origin of the German baroque drama (1928) and of Carl Schmitt’s answer to Benjamin in Hamlet or Hecuba (1956), we show that Shakespeare stages the mortality of the political bodies and the new sovereignty of the plotter. Urged to master the art and the tempo of the plot, the prince is nonetheless unable to prevent the decomposition of the state. Then, drawing on the Elizabethan drama, and especially on Hamlet, we question the contemporary effort towards order and synchronization within the city. Hobbes’s theory of political and juridical representation breaks with the mystical conception of political unity and with any inspired legislation, whereas the civil scene is dedicated to the peace between individuals in order to ensure the possibility of a real autonomy in the private sphere. Reciprocally, this autonomy must consolidate the solutions to the problems of melancholy and skepticism conceptualized in Leviathan. While endorsing the tragedy of human condition and of knowledge already put on stage by Shakespeare, Leviathan prevents Schmitt’s exaltation as well as the « pure » violence which, according to Benjamin, lies in the subject’s state of exception. Yet, through the ghosts that Leviathan cannot tolerate within the public sphere, the Shakespearean stage unravels the mechanisms of perpetual order and synchronization without rejecting the law and the project of autonomy.
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Addiction, errance et grande précarité : exploration psychopathologique des mises en scène du corps / Addiction, wandering and great precariousness : psychopathological exploration of body scenes

Thomas, Maxence 10 November 2017 (has links)
Ce travail de recherche tend à explorer les différents niveaux de processus psychiques liés aux problématiques d’addiction et de grande précarité, du point de vue de la psychologie clinique et de la psychopathologie. Ce questionnement s’est construit à partir du cadre d’une pratique professionnelle de psychologue clinicien intervenant auprès d’un public précaire.Nous soutenons que loin d’être unilatéralement une conséquence de la vie dans la grande précarité, ni même la cause de la « clochardisation », la symptomatologie addictive dans un tel contexte témoigne du rapport du sujet précaire à son corps, à l’altérité et à l’environnement. Nous tentons donc d’explorer dans cette recherche la multitude de scènes corporelles rencontrées auprès de nos patients, et leur potentialité symbolisante, tandis que l’objet d’addiction se placerait comme un contenant dont le contenu à incorporer permettrait une réactualisation de scènes traumatiques de l’histoire du sujet.Ces écueils de la symbolisation, que le sujet tente d’incorporer pour les revivre et les loger sous forme de sensations sur et dans le corps, seraient issus d’épisodes de décramponnement à l’objet primaire, générant alors des vécus de honte primaire extrêmement douloureux et destructeurs, que nous qualifions de honte essentielle et d’effondrement honteux.Ces considérations nous ont amenés à proposer plusieurs fonctions de l’addiction chez le sujet précaire. Les rituels d’incorporation et l’incorporation - elle-même - se poseraient en alternative à l’émergence de l’auto-réflexivité et de représentations insupportables.Les scènes du corps révélées durant la prise de produit, à travers leurs différentes formes d’expressions, tenteraient de trouver une issue à une situation de deuil inachevé, tandis que l’appareil somatopsychique pourrait momentanément s’éprouver comme unifié et contenant. Ce reflux de l’informe vers la sensorialité et la motricité témoignerait d’un processus plus large tendant à investir le corporel sur le versant mortifère.Nous proposons d’analyser à l’aide des médiations thérapeutiques quatre situations cliniques, permettant de saisir les enjeux psychiques de l’addiction chez les sujets précaires. / This research aims at exploring the different levels of psychic processes related to addiction problems and great precariousness from a clinical and psychopathological point of view. This questioning was built from the professional experience of a clinical psychologist working with precarious and addicted patients.This work contends that, far from being a unilateral consequence of living in great precariousness, and not even the cause of homelessness, addictive symptomatology in such a context illustrates the relationship of the precarious subject with his body, with the otherness and with his environment. This research tries to explore the great variety of corporal scenes encountered among our patients and their symbolizing potentiality while the addictive object would turn into a container whose contained would allow a reactualization of the subject’s traumatic scenes.These symbolization failures that the subject tries to incorporate in order to live them again and turn them into sensations on and inside his body, would stem from sensations felt when breaking away from primary object, thus generating extremely painful experiences of primary shames called essential shame and shameful collapse. These considerations have led us to offer several functions of addiction for precarious subjects. Rituals of incorporation and incorporation itself, could be an alternative against auto-reflexivity and unbearable representations.While taking drugs, the body scenes revealed through their different forms of expression would strive to solve an unfinished mourning situation, while the somatopsychic apparatus could momentarily feel unified and contained.This backward surge of the formless towards sensoriality and motricity would suggest a wider process tending to place the corporeal image on the deadly side With the help of therapeutic mediations, we propose to analyze four clinical situations that will enable us to understand the psychic stakes of addiction for precarious patients.
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The Aesthetics of Madame de Staël and Mary Shelley

Mouratidis, Maria 12 1900 (has links)
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