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Monstres et monstrueux dans l'œuvre d'Alexandre Vialatte / Monsters and monstruosity in Alexander Vialatte’s work

Milcent, Anne-Laure 16 June 2015 (has links)
L’œuvre d’Alexandre Vialatte manifeste une attirance et même une fascination pour les monstres et, en profondeur, pour le monstrueux : son univers romanesque est marqué par la présence de monstres qui est à la fois motivée par la perception tragique d’une monstruosité inhérente au quotidien et à l’homme et par un imaginaire hanté par la problématique de l’identité, de la culpabilité et de la création de soi comme fantasme de réinvention. Confronté aux folies meurtrières de l’Histoire, à sa propre folie, Vialatte fut subjectivement mêlé aux conflits du XXe siècle. Entre les années vingt et les années soixante-dix, il imagine comme romancier puis comme chroniqueur un univers qui porte les traces de la désintégration du réel, de la négation de l’être. Les monstres qui hantent la fiction sont le signe d’une époque profondément ébranlée, ils révèlent comment l’imaginaire de Vialatte est travaillé par un sens aigu de l’Histoire. Plus libre encore que le monstre de toute forme et de toute frontière, le monstrueux structure en profondeur l’œuvre. Ce jeu de distorsion du réel jusqu’à la transgression apparaît disséminé dans l’ensemble du récit. Cette fascination pour les monstres et le monstrueux trouve son origine dans une perception tragique et insupportable du réel : le regard singulier de Vialatte trahissant une angoisse métaphysique et ontologique. Son écriture, son humour indécidable frappent par son caractère dissonant et troublant. Cette écriture marquée par la déformation et la fragmentation donne à l’ensemble de l’œuvre un caractère subversif et explosif, révèle un espace de l’ordre de l’impensable. L’écrivain trouve ici un moyen de définir ses choix esthétiques, d’accepter ses désillusions sans pour autant cesser d’écrire. L’aveu inconscient de cette attirance intime, personnelle pour le monstrueux révèle combien l’acte d’écrire lui-même se reconnaît habité par le monstrueux, combien il permet de transcender le réel, de le sublimer par le pouvoir de l’écriture. / Alexandre Vialatte’s work displays an attraction, even a fascination, for monsters, and, more deeply, for monstrosity: his novelistic universe is characterized by the presence of monsters. This presence is both due to the tragic perception of a monstrosity which inheres in everyday life and in Man himself, and by Vialatte’s imaginary world which is haunted by the question of identity, of guilt, and of the creation of the Self as a fantasy of reinvention. As Vialatte was confronted with the mad murders of History and with his own madness, he was subjectively involved in the wars of the 20th century. Between the 1920’s and the 1970’s he was a novelist and then a columnist who imagined a fictional universe bearing the marks of the disintegration of reality and of the negation of the being. Monsters haunting fiction are the sign of deeply troubled times, they reveal how Vialatte’s imagination is marked by an acute sense of History. Monstrosity, which is even more shapeless and boundless than monsters, underlies the whole structure of Alexandre Vialatte’s work: indeed, the transgressive distortion of reality is present in all the narrative. This fascination for monsters and monstrosity originates in a tragic and insuperable perception of reality: indeed, Alexandre Vialatte’s vision betrays a metaphysical and ontological anxiety. His writing and his ambiguous humor have a troubling and cacophonic character. His writing, which is characterized by deformation and fragmentation, gives a subversive and explosive aspect to the work as a whole, and reveals a space which is unthinkable. In his work, the writer finds a way to define his aesthetic choices, to accept his disillusions without ceasing to write. His unconscious admission of his intimate and personal attraction for monstrosity reveals how the act of writing itself is haunted by monstrosity, how it enables to transcend reality and to sublimate it through the power of writing.
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Le monstre, ou le sens de l'écart. Essai sur une philosophie de la vie à partir des leçons de la tératologie d'Etienne et d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire.

Nouailles, Bertrand 06 October 2012 (has links) (PDF)
L'objet de ce travail de thèse est l'analyse des monstruosités biologiques en tant qu'elles posent question quant à la nature même de la vie et quant à la puissance de la raison à pouvoir l'appréhender. En mettant l'accent sur le travail d'Étienne et d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, nous nous sommes attachés à montrer en quoi la tératologie parvenait à intégrer les monstres dans des procédures rationnelles - ici celles des sciences biologiques. Mais cette intégration se fait au prix d'un oubli : la dimension nécessairement normative du concept de monstre. Nous nous sommes alors efforcés d'intégrer cette dimension normative et nous avons alors mis au jour la question de savoir ce qu'est la vie en elle-même pour qu'elle soit capable de produire des êtres vivants monstrueux. Cette question nous a amené à élaborer une métaphysique de la vie selon laquelle elle est, en son être même, errance vitale. Penser les monstres revient à devoir penser la vie comme puissance d'écart.
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Le pessimisme dans trois romans de Catulle Mendès : Le roi vierge, Méphistophéla et Le chercheur de tares

d'Ableiges, Evrard 04 1900 (has links)
Cette étude tente de saisir l’ambiguïté du propos pessimiste dans trois romans de Catulle Mendès (1841-1909). D’un côté, la construction du héros suggère une critique psychopathologique du pessimisme conforme au moralisme de la doxa fin-de-siècle qui dénie à cette pensée toute valeur spéculative. De l’autre, la représentation d’une société dissimulatrice contre laquelle le héros est en lutte confère à celui-ci un pouvoir de dévoilement. Cette tension se trouve condensée dans le concept de monstre qui fait l’objet d’une double lecture, à la fois pathologique et herméneutique. La conscience du héros étant conforme par sa stérilité à la conscience décadente telle qu’elle est définie par Jankélévitch, le système de pensée qu’elle féconde peut être assimilé à un monstre. Or, le sens premier du monstre pessimiste est le caractère inhumain de la vérité, autant comme quête que comme révélation. Seul un monstre peut porter la vérité car celle-ci est à sa mesure, intolérable. Elle renvoie l’homme à la toute-puissance de l’instinct dont découlent ses idéaux. Partant d’une conception pessimiste, le propos de Mendès débouche ainsi sur une morale idéaliste qui prône contre l’universelle tare le mensonge universel. / This thesis tries to make sense of the ambiguity of pessimism in three of Catulle Mendès’s novels. On the one hand, the construction of the hero indicates a criticism of pessimism based on psychopathology, typical of late nineteenth-century moralism as it denies the doctrine any speculative value. On the other hand, the representation of a society full of liars against which the hero leads a struggle bestows upon him a power of revelation. This tension is condensed in the concept of monster which is submitted here to both a pathological and an hermeneutic reading. The hero’s conscience conforms to the type of decadent conscience as defined by Jankélévitch: the system of thought produced by it cannot be considered other than monstous. In addition, the primary feature of the pessimistic monster lies in the inhuman nature of the truth, as search and as revelation. Only a monster can profess the truth because it is made to his measure that is: intolerable. The truth reflects the supremacy of instinct and negates all ideals. Based on a thoroughly pessimistic conception, Mendès’point lies in an idealistic morals which advocates the universal lying against universal vice.
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Nation, miscegenation, and the myth of the Mulatta/o Monster 1859-1886

Murphy, Jessica Alexandra Maeve January 2009 (has links)
No description available.
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Masque de l’écriture, écriture du masque. Amélie Nothomb et le courant « posthumain » / Mask of the writing, writing of the mask. Amélie Nothomb and the “posthuman” movement

Revial, Gaëlle 13 January 2012 (has links)
Ce travail se propose d’étudier la représentation du masque et l’influence de ce concept dans l’œuvre d’Amélie Nothomb, notamment pour lever le voile sur la monstruosité supposée de son écriture. Après avoir décrit le champ littéraire belge francophone et les différents courants littéraires dans lesquels semble évoluer la romancière, il s’intéresse tout d’abord aux masques utilisés par ses personnages pour tromper leur entourage et se tromper eux-mêmes, ainsi qu’à la vision du monde conjointement proposée au lecteur. Dans un second temps, il présente le masque comme une constance de la voix nothombienne, qu’elle se manifeste au travers de l’écriture thématique et stylistique de la romancière ou des émissaires constitués par ses personnages littéraires ou son personnage public. Enfin, il examine l’esthétique proprement caricaturale et grotesque des masques nothombiens, apte à faire basculer l’intrigue dans un cycle de type carnavalesque. / This thesis proposes to examine the representation of the mask and the influence of this concept in Amélie Nothomb’s work, in particular to throw light on the unproven monstrousness of her writing. Before the description of the Belgian French languaged literature and the different literary currents in which the novelist seems to belong to, it takes an interest in masks used by her characters to deceive their surroundings or deceive themselves, and in the world vision that is proposed to the reader. Secondly it describes mask as a permanent feature of the Amélie Nothomb’s voice, in the novelist’s thematic and stylistic writing or in her public or literary characters. Then, it examines the caricatural and grotesque aesthetic of the Amélie Nothomb’s masks, which can make the story beginning a carnival cycle.
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Le pessimisme dans trois romans de Catulle Mendès : Le roi vierge, Méphistophéla et Le chercheur de tares

d'Ableiges, Evrard 04 1900 (has links)
Cette étude tente de saisir l’ambiguïté du propos pessimiste dans trois romans de Catulle Mendès (1841-1909). D’un côté, la construction du héros suggère une critique psychopathologique du pessimisme conforme au moralisme de la doxa fin-de-siècle qui dénie à cette pensée toute valeur spéculative. De l’autre, la représentation d’une société dissimulatrice contre laquelle le héros est en lutte confère à celui-ci un pouvoir de dévoilement. Cette tension se trouve condensée dans le concept de monstre qui fait l’objet d’une double lecture, à la fois pathologique et herméneutique. La conscience du héros étant conforme par sa stérilité à la conscience décadente telle qu’elle est définie par Jankélévitch, le système de pensée qu’elle féconde peut être assimilé à un monstre. Or, le sens premier du monstre pessimiste est le caractère inhumain de la vérité, autant comme quête que comme révélation. Seul un monstre peut porter la vérité car celle-ci est à sa mesure, intolérable. Elle renvoie l’homme à la toute-puissance de l’instinct dont découlent ses idéaux. Partant d’une conception pessimiste, le propos de Mendès débouche ainsi sur une morale idéaliste qui prône contre l’universelle tare le mensonge universel. / This thesis tries to make sense of the ambiguity of pessimism in three of Catulle Mendès’s novels. On the one hand, the construction of the hero indicates a criticism of pessimism based on psychopathology, typical of late nineteenth-century moralism as it denies the doctrine any speculative value. On the other hand, the representation of a society full of liars against which the hero leads a struggle bestows upon him a power of revelation. This tension is condensed in the concept of monster which is submitted here to both a pathological and an hermeneutic reading. The hero’s conscience conforms to the type of decadent conscience as defined by Jankélévitch: the system of thought produced by it cannot be considered other than monstous. In addition, the primary feature of the pessimistic monster lies in the inhuman nature of the truth, as search and as revelation. Only a monster can profess the truth because it is made to his measure that is: intolerable. The truth reflects the supremacy of instinct and negates all ideals. Based on a thoroughly pessimistic conception, Mendès’point lies in an idealistic morals which advocates the universal lying against universal vice.
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Nation, miscegenation, and the myth of the Mulatta/o Monster 1859-1886

Murphy, Jessica Alexandra Maeve January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Esthétique et politique du cyborg : le syndrome de l'alchimiste / Aesthetic and politic of the cyborg : “The alchemist's syndrome”

Brunel de Montméjan, Thomas 03 July 2018 (has links)
À en croire Chris Hables Gray nous sommes tous devenus des cyborg citizen. La science-fiction regorge de ces corps fantasmés de cyborgs aux allures de dieux antiques parcourant les espaces intersidéraux ou bien voyageant dans le temps. Toujours plus beaux, performants, rapides et intelligents que l'homo sapiens sapiens, les êtres humains du futur sont généralement divisés en deux catégories : ceux qui ont évolué et ceux qui sont toujours aussi limités que l'homme actuel, « obsolètes » pour employer le mot de néo-mutants comme Lukas Zpira ou Stélarc. Tantôt machine anthropomorphe aux airs de dieu omnipotent, tantôt cerveau synthétique omniscient, l'I.A. renvoie en partie à « la fin », au double sens du terme, de l'humanité. Le cyborg, la fin de l’homme ou un homme meilleur ? Ces « intentions mélioristes » qui laissent sceptique un David Le Breton sont perceptibles dans le cinéma, la littérature ou le jeu vidéo. Le corps s’altère. Humain, trop humain, surhumain, posthumain ? Au travers des progrès scientifiques, tant de la génétique que des technologies de l'information, le corps humain lambda se retrouve trié sur le volet à la naissance par des politiques eugénistes dissimulées sous des propos de luttes contre les maladies à la manière d'un Bienvenue à Gattaca, puis propulsé dans les mondes virtuels, pénétrant des royaumes, jusqu'à présent fictifs, sur une base quotidienne par le biais des technologies qui l'entourent. Le rêve des body hacktivistes est une hétérotopie futuriste, où chacun est libre de choisir sa mutation et où La Mouche de David Cronenberg pourrait côtoyer un Na'vi d'Avatar sans que personne ne s’étonne de ces corps de freaks qui ne sont plus simplement des corps de cyborgs à l'aspect humain mais des corps de monstres à l'esprit humain. Ces biocyborgs sont paradoxalement plus humains que nous. Quelle part restera-t-il de notre corps charnel dans le corps futur ? Y-a-t-il encore une place pour l'homo sapiens sapiens dans le futur ou bien sera-t-il forcé d'abandonner son corps ? À en croire Paul Virilio ou Jean Baudrillard, la disparition du corps est inévitable. Après avoir mis en évidence l’histoire et la généalogie du cyborg, du mythe fictionnel à sa réalisation actuelle, cette thèse se demandera « qu’est-ce que vivre en cyborgs aujourd’hui ? » / According to Chris Hable Gray we all are cyborg citizen now. Science-fiction is full of fantasy bodies looking like ancient gods wandering through space and time, always more beautiful, capable of more performances, faster and smarter than homo sapiens sapiens, generally beings of the future belong to two types: those who evolved and those that remained as limited as present humans, « obsolete » to quote the word of neo-mutants like Lukas Zpira or Stélarc. Some are anthropomorphic almighty god-like machines, others all-knowing synthetic brains, A.I. partly refers to « the end » of Humankind in its double meaning. Is the cyborg the end of man or a better human? Those intended enhancements which puzzled David Le Breton are seen in films, literature or video games. The body alters itself. Human, too human, superhuman, posthuman? Through scientific progress both in genetic and in mass media, the everyday human body finds himself screened at birth by eugenic policies hidden under motives like fight against diseases, as depicted in Gattaca and then thrown into virtual worlds on a daily base, entering kingdoms, fictive so far, using the surrounding technologies. The Body Hacktivist's dream is a futuristic heterotopia, where everyone is free to choose his mutation and where the David Cronenberg's Fly could walk alongside a Na'vi from Avatars surprising no one by their freaks bodies, ultimately: not cyborg bodies looking like humans but freak bodies implanted with human souls. Those biocyborgs are paradoxically more human than we are. What part of our carnal body will remain? Does homo sapiens sapiens have a future or will he need to shed away his body ? If we follow Paul Virilio or Jean Baudrillard, the vanishing of the body is inescapable. After bringing out the history and genealogy of the cyborg, from fictional myth to actual realisation, this thesis will endeavour to show “what is living as a cyborg nowadays?”
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Lu Yang : une esthétique aberrante

Rémy-Handfield, Gabriel 08 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat intitulée Lu Yang : une esthétique aberrante cherche à étudier dans une perspective à la fois philosophique et conceptuelle la création médiatique de l’artiste chinois Lu Yang (1984-) ( 陆扬) entre les années 2013 et 2020. À travers l’animation digitale, des installations et des performances, l’artiste conceptualise de nouvelles configurations des sexes, des genres, du corps et de la conscience qui échappent aux paramètres de la normativité et qui contribuent à déconstruire et à repenser autrement l’anthropomorphisme. Ces nouvelles configurations des sexes, du corps et de la conscience possèdent la particularité d’être aberrantes. Elles remettent aussi en cause la distinction entre le rationnel et l’irrationnel mais aussi entre ce qui est considéré comme « normal » ou « anormal ». L’hypothèse de la recherche est alors la suivante : l’artiste crée et développe une esthétique aberrante caractérisée par des logiques irrationnelles mais aussi par un imaginaire singulier qui relève de l’étrange, de l’anormal, du monstrueux, et du grotesque. L’esthétique aberrante comme il le sera démontré tout au long de cette thèse, contribue simultanément à faire éclater les normes sociales, à remettre en question et à transgresser les limites et les frontières sexuelles et corporelles et à proposer de nouvelles conceptions et configurations de la subjectivité. Ainsi, les questions fondamentales posées par cette thèse sont les suivantes : comment l’oeuvre médiatique de Lu Yang développe-t- elle une esthétique aberrante ? Quelles sont les fonctions et composantes à la fois visuelles et sonores de cette esthétique ? Que nous révèle cette esthétique du point de vue philosophique et conceptuel mais aussi d’un point de vue politique ? Comment propose-t- elle de nouvelles perspectives critiques sur l’art contemporain chinois ? Mon analyse des films et des performances définit trois modalités distinctes de l’esthétique aberrante qui caractérise ses oeuvres. La première modalité développée dans le premier chapitre, s’associe à la question du sexe et de la reproductivité, à travers ce que je vais nommer le sexe-aberrant. La deuxième modalité repose plutôt sur le corps et explore ses nombreuses déformations à travers ce que je définis comme une esthétique du grotesque. Finalement, la troisième et dernière modalité, repose sur l’esprit et la conscience et cet aspect demeure étroitement lié à l’intérêt de l’artiste pour la neuroscience et le bouddhisme. À partir de ces éléments, je démontrerai alors comment l’artiste crée ce que j’appelle une cosmo- technique aberrante. Le corpus de cette thèse se constitue ainsi des cinq oeuvres suivantes : Uterus Man (2013), Delusional Mandala (2015), Electromagnetic Brainology (2017), Electromagnetic Brainology Brain Control Messenger (2018) et, Delusional World (2020). / This doctoral thesis entitled Lu Yang: An Aberrant Aesthetic analyze through a philosophical and conceptual approach the artwork of Chinese new media artist Lu Yang ( 陆扬) (1984-). The artist creates vibrant and sophisticated live-action films, 3D animation, video games installations, and motion capture performance. In these films and performances, the artist visualizes alternative configurations of sexes, bodies, and minds that challenges normativity while deconstructing anthropocentrism and the boundaries between normality and abnormality. These new configurations of sex, body, and mind are aberrant. The main hypothesis of this research is the following: the artist conceptualizes and create what I call an aberrant aesthetic that is characterized by an irrational logic but also a deviant imagination featuring the grotesque, the bizarre, and the monstrous. Then, the following questions can be asked: how does Lu Yang’s media art develop an aberrant aesthetic? What are the visual and sonic functions and components of this aesthetic? What does this aesthetic reveal to us from a philosophical and conceptual point of view, but also from a political point of view? How does this aesthetic offer new critical perspectives on contemporary Chinese art? My analysis of his films and performances distinguishes three different but interrelated modalities of the aberrant aesthetic. The first modality, developed in the first chapter, is related to sex and reproduction through what I define as the aberrant- sex. The second modality is related to the body and his deformations with what I define as the aesthetic of the grotesque. Finally, the third and last modality, represents the mind. It is associated with the preoccupation of the artist for neurosciences and Buddhism and his obsession with the question of control. Then, the third modality designates what I call an aberrant cosmo-technic. The corpus is constituted of the five following artworks: Uterus Man (2013), Delusional Mandala (2015), Electromagnetic Brainology (2017), Electromagnetic Brainology Brain Control Messenger (2018), and Delusional World (2020).
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El judío como monstruo en el Centinela contra judíos, de Fray Francisco de Torrejoncillo (1674-1676) : edición del texto y comentario crítico

Levin, Jake 12 1900 (has links)
Cette thèse explore la caractérisation et le rôle du Juif dans l'un des textes antisémites les plus controversés du XVIIe siècle en Espagne : Centinela contra judíos (Sentinelle contre les Juifs), composée par le franciscain Fray Francisco de Torrejoncillo. Il a été largement lu à son époque et a été imprimé treize fois dans la péninsule ibérique, avec neuf éditions en espagnol et quatre en portugais entre 1674 et 1748. Cependant, la recherche sur la Sentinelle à ce jour a été très déficiente, car il n'y a pas d’édition du texte en espagnol, ni études critiques pertinentes du point de vue culturel et littéraire. Seul l'historien François Soyer a produit une analyse détaillée de la Sentinelle, qui contient également une traduction annotée du texte anglais. Cependant, sa décision d'écrire pour un public anglophone est un obstacle non négligeable pour le lecteur hispanophone, tout comme son approche éminemment historique laisse place à d'autres types de perspectives analytiques complémentaires. Grâce à la première transcription annotée de Centinela contra judíos en espagnol, notre travail offre aux lecteurs hispanophones une édition académique accessible, qui distingue pour la première fois clairement les textes des éditions madrilènes de 1674 (Julián de Paredes) et 1676 (Ioseph Fernández de Buendía), qui contiennent des différences notables non signalées auparavant par les critiques. Nous proposons également une analyse littéraire et culturelle de la Sentinelle, utilisant l'appareil de la tératologie afin d'identifier et de reconnaître son Juif comme un monstre plutôt qu'un être humain. Ce passage d'homme à bête a eu de graves conséquences pour les victimes de la campagne de répression religieuse menée par le Saint-Office, mais il a également touché les catholiques qui se sont vus dans le rôle de héros, contraints d'effacer toute trace de la culture hébraïque de son pays natal. Nous considérons la possibilité que l'expérience juive dans la péninsule ibérique soit, à un niveau plus fondamental, une histoire de monstres, et que la caractérisation du Juif dans la Sentinelle soit révélatrice d'une telle histoire. Dans le premier chapitre, nous présentons Torrejoncillo et son livre dans son contexte historique, ainsi que l'influence de l'antisémitisme en Espagne avant la publication de la Sentinelle et la structure de l'ouvrage lui-même. Le chapitre 2 explore les éléments centraux de la tératologie et de la monstruosité, que Torrejoncillo utilisera pour fabriquer son juif monstrueux. Basé sur des textes théoriques de Cohen, Kristeva et Befu, l'altérité, l'abjection, l'hybridité et l'évasion sont quelques-uns des concepts d'ancrage, chacun ayant un rôle unique et récurrent dans la construction des monstres de l'âge classique au 21e siècle. Enfin, au chapitre 3, nous appliquons ce qui a été élaboré sur le monstre et ses fondements culturels et théoriques à la figure juive de la Sentinelle. / This thesis explores the characterization and role of the Jew in one of the most polemical antisemitic texts from seventeenth-century Spain: the Centinela contra judíos, by the Franciscan friar Francisco de Torrejoncillo. This book was widely printed and read in its time, not only in the original Spanish but in Portuguese translation as well, with thirteen individual printings between 1674 and 1748. Nevertheless, scholarship on the Centinela has been severely lacking to date, with no modern academic version in Spanish of the text to speak of, and no literary criticism done on the book at all. Those who wish to read the Centinela itself will find only raw copies of the centuries-old originals, scanned in and uploaded to the National Library of Spain’s website, with none of the annotations, citations, and explanations necessary to understand it. Furthermore, just one researcher, François Soyer, has produced any detailed scholarly analysis of the Centinela at all, which includes a translation of the 1676 version into English with commentary and footnotes. However, the entirely historical focus of his work, combined with his choice to write for an anglophone readership, presents an obstacle for the Spanish-speaking reader, and indeed for bilingual readers more interested in approaching the Centinela from a literary perspective. By means of the first annotated transcription of the Centinela in modern standard Spanish, we now provide a scholarly text accessible to Spanish speakers who either cannot read Soyer’s English translation, or would prefer to read and analyze Fray Francisco’s book in the language that it was originally written in. We also provide literary criticism and analysis of the same, using a teratological approach based on the writings of Kristeva, Cohen, and Befu, that identifies the Jew in the Centinela as a monster instead of a human being. This change from person to beast carried grave consequences for both the victims of religious and ethnic oppression during the Inquisition and those who sought to remove all vestiges of Hebrew culture from the Spanish homeland. We consider the possibility that the Jewish experience in Spain is, at its heart, a history of and about monsters, and that the characterization of the Jew in Fray Francisco’s book is indicative of this history. The first chapter of three in our analysis presents the Centinela in its historical context, touching on Torrejoncillo’s contemporaries, the influence of antisemitism in Spain prior to the book’s publication, and the structure of the work itself. Chapter 2 explores historical and contemporary fundamentals of monster theory, the building blocks with which Torrejoncillo will build his monstrous Jew. Otherness, abjection, hybridity, and escapism are central concepts in this chapter, among several others, each having a unique yet recurring role in the construction of monsters from antiquity to the present time. Finally, in chapter 3, we apply what we now understand about the monster and its theoretical and cultural underpinnings to the Jewish figure in the Centinela.

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