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Corrélats cognitifs des structures d'un conte et d'un mythe chez les indiens Montagnais

Poissant, Hélène 08 1900 (has links)
No description available.
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La mosaïque d'Orphée de Volubilis

Qninba, Zahra 25 April 2018 (has links)
Avant de décrire de manière détaillée notre pavement, nous avons essayé d'avoir une idée de la maison où il se trouve ainsi que des mosaïques qui pavent certaines de nos pièces. Pour découvrir le type qui correspond le mieux à notre pavement, nous avons passé en revue de manière critique les principales typologies concernant les mosaïques d'Orphée charmant les animaux. Comme le schéma de Volubilis est comparable à celui de certains décors de plafond, nous avons cherché à connaître le genre de décor qui s'apparente au nôtre. En comparant les différents éléments iconographiques de notre mosaïque par rapport à ceux des modèles de l'ensemble des types d'art connus de l'Antiquité (peinture, reliefs, statuaire etc. ...), nous avions pour objectif la recherche du modèle qui présente le plus d'affinités avec le nôtre. Nous n'avons pas omis d'étudier le matériau et la technique utilisés; pas plus que nous n'avons oublié de tenter de découvrir si la restauration o altéré le schéma initial de cette mosaïque. Cette recherche nous o permis de voir que ce pavement présente autant d'éléments qui l'apparentent aux pavements du début du IIIe siècle que de ceux diffusés surtout au milieu du IVe siècle. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La réception du Télémaque homérique chez Aelius Aristide et les auteurs des IIe, IIIe et IVe siècles apr. J.-C.

Thibault-Larouche, Stéphanie 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la réception du personnage mythologique de Télémaque chez Aelius Aristide, mais également aux IIe, IIIe et IVe siècles. Sa première identité écrite nous est parvenue à l'aide d'Homère, dans l'Odyssée. Il est toutefois aisé de voir que les auteurs tardifs ayant utilisé la figure de Télémaque ne l'ont pourtant pas représenté à l'aide des mêmes traits de caractère que dans l'oeuvre homérique. La présente étude porte dès lors sur la manière dont ce personnage a été traité par les auteurs de cette époque postérieure. Plus précisément, elle porte sur l'utilisation de Télémaque dans le Contre Platon : Défense de la rhétorique d'Aelius Aristide, puisque ce rhéteur du IIe siècle élabore pour Télémaque une identité fort originale en comparaison de celle d'Homère. Pour mieux en comprendre l'originalité, il est toutefois nécessaire de la mettre en parallèle avec les occurrences présentes chez d'autres auteurs tardifs. Pour ce faire, mon mémoire se fonde sur une méthode de comparaison des textes, principalement sur une confrontation entre les personnages homérique et aristidien. D'autres auteurs tardifs seront également convoqués afin de bien mettre en lumière l'unicité de la construction de ce personnage chez Aristide. Trois thèmes constituent les principaux axes de cette recherche : l'identité directe de Télémaque, sa relation avec ses guides et, finalement, son lien avec Ulysse. À l'aide de ces éléments, il sera possible de faire ressortir les traits généraux de la réception du personnage à cette époque, afin de pouvoir bien saisir l'évolution de sa caractérisation depuis Homère. Deux constats ressortent de cette étude : l'originalité du traitement d'Aristide, mais également l'importance qu'a prise la relation entre Télémaque et ses guides. Le nombre d'occurrences mettant en scène lejeune homme aux côtés d'Athéna, Nestor ou Ménélas est assez important pour établir une affirmation : le caractère premier qui a été retenu par la postérité est l'aspect initiatique du voyage de Télémaque.
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Les empreintes du mythe d'Œdipe dans Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami et Les Gommes d'Alain Robbe-Grillet

Trottier, Anne-Sophie 17 July 2018 (has links)
"Ce mémoire porte sur les réécritures du mythe d’OEdipe dans Kafka sur le rivage d’Haruki Murakami et Les Gommes d’Alain Robbe-Grillet. Plus spécifiquement, il vise à cerner les stratégies par lesquelles ces auteurs se réapproprient le mythe d’OEdipe, d’abord en explorant les liens hypertextuels qui associent ces romans avec OEdipe roi, leur texte fondateur, ainsi qu’avec la psychanalyse freudienne. Ensuite, il sera question d’examiner les modalités entourant la transposition de ce mythe en un contexte moderne, en mettant en lien les thématiques et motifs qui sous-tendent chaque réécriture. Le mémoire procède, en dernier lieu, à l’analyse d’une philosophie de la métaphore dans ces romans, philosophie qui semble dans les deux cas (malgré les divergences fondamentales de point de vue des auteurs sur la question) liée de près à la question du mythe dans leurs oeuvres respectives."
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La « matière troyenne » dans la littérature médiévale : Guido delle Colonne Historia destructionis Troiae : introduction, édition-traduction partielles et commentaire

Bedel, Marie 14 June 2014 (has links)
Ce travail propose d’étudier l’un des nombreux textes médiévaux portant sur le mythe de la guerre de Troie. Transmis à l’Occident médiéval non pas par le biais d’Homère mais par celui des classiques latins et de certains auteurs de l’Antiquité tardive, ce mythe connut un immense succès en Europe durant tout le Moyen Âge, malgré l’ignorance du grec et de l’Iliade. Nous avons choisi d’éditer partiellement et de commenter l’un des plus importants monuments de la matière troyenne médiévale, texte presque inédit aujourd’hui, car totalement délaissé depuis la Renaissance et le retour aux textes anciens. Dans une introduction, nous avons exposé les principes de notre travail d’édition, c'est-à-dire listé les différents manuscrits utilisés par l’éditeur précédent (Nathaniel Griffin), puis surtout présenté notre manuscrit de base, le Cod. Bodmer 78, absent de la liste des manuscrits collationnés par Griffin. Puis nous avons consacré un chapitre à la langue du texte, un latin médiéval très lisible quoiqu’empreint de « modernismes », notamment au niveau du lexique. Puis, après avoir présenté le texte, sa langue et notre méthode d’édition, nous avons exposé le peu d’éléments que nous avions sur notre auteur, sa vie, son œuvre et le contexte intellectuel au milieu duquel il évolua dans la Sicile du XIIIe siècle, ainsi que l’engouement européen pour la matière troyenne qui explique son choix de reprendre ce grand mythe dans son Historia. Enfin il nous a fallu évoquer les nombreuses sources utilisées par Guido delle Colonne, ses sources directes, indirectes ou inavouées. En dernier lieu, nous avons offert un résumé de chaque livre édité et traduit. Suit une bibliographie détaillée sur les manuscrits et éditions anciens de ce texte, des manuels, le contexte culturel et historique en Europe et en Sicile au Moyen Âge, les textes grecs, latins et vernaculaires se rapportant à la guerre de Troie et ayant influencé notre auteur de près ou de loin, les ouvrages critiques sur le traitement de cette matière troyenne dans l’Antiquité et au Moyen Âge, et enfin les quelques éléments bibliographiques portant sur Guido et sur son œuvre. Vient ensuite notre édition-traduction. La traduction est accompagnée d’un double apparat : un apparat des sources et réminiscences ainsi qu’un apparat critique qui prend en compte et compare les leçons contenues dans notre manuscrit de base avec les variantes citées par l’éditeur précédent dans les quelques manuscrits qu’il a utilisés. Au bas de la traduction, figurent des notes d’érudition destinées aux noms ou des faits cités dans le texte et qui méritent une explication. Après cette partie introduction philologique et édition, la deuxième grande partie de cette thèse consiste en un commentaire et des annexes. Dans notre commentaire, nous avons souhaité interroger notre texte dans ses aspects narratologiques, thématiques, génériques, linguistiques et idéologiques. C’est pourquoi nous avons consacré un premier chapitre à l’étude narratologique du texte, son contenu, son agencement, ses techniques narratives, son utilisation des sources et ses principales thématiques. Dans une seconde partie, nous avons abordé le genre et le ton de cette Historia, qui se veut un texte historique quoique traitant une matière fictionnelle puisque mythologique à une époque où les genres littéraires ne sont pas encore définis et encore moins cloisonnés ; nous avons en outre longuement commenté et illustré le choix de l’écriture en prose et en latin à une époque où la mode est au vers et au vernaculaire. Enfin, notre troisième chapitre porte sur le contenu scientifique, politique et idéologique de ce texte truffé de parenthèses érudites et morales. En dernier lieu, nous avons proposé une édition diplomatique de la partie non éditée ni traduite du manuscrit, ainsi que des annexes sur les manuscrits et le vocabulaire, et bien sûr des index des noms propres et un glossaire des mots rares ou surprenants. / This work proposes to explore one of the many medieval texts on the myth of the Trojan War. Transmitted to medieval Europe not through Homer but by the Latin classics and some authors of late Antiquity, this myth was a huge success in Europe during the middle Ages, despite the ignorance of the Greek and the Iliad. We chose to partially edit and comment on one of the most important monuments of the medieval Trojan material, almost unpublished text today because totally abandoned since the Renaissance and the return to the ancient texts. In an introduction, we exposed the principles of our editing work, that is to say, listed the various manuscripts used by the original publisher (Nathaniel Griffin) and especially presented our basic manuscript, Cod. Bodmer 78, absent from the list of manuscripts collated by Griffin. Then we have a chapter on the language of the text, a medieval Latin highly readable although full of "modernism", particularly in terms of vocabulary. Then, after introducing the text, the language and our editing method, we exposed the little things we had on our author, his life, his work and the intellectual context in which he evolved in thirteenth century Sicily, and the European craze for the Trojan material explains his choice to take this great myth in his Historia. Then, we had to mention the many sources used by Guido delle Colonne, its indirect or direct or unacknowledged sources. Lastly, we provided a summary of each book published and translated. Then follows a detailed bibliography on manuscripts and old editions of this text, textbooks, historical and cultural context in Europe and Sicily in the Middle Ages, the Greek texts, Latin and vernacular related to the Trojan War and that influenced our author near or far, the critical works on the treatment of this Trojan material in antiquity and the Middle Ages, and finally some bibliographic elements on Guido and his work. Then comes our edition-translation. The translation is accompanied by a double pageantry: one for the sources and reminiscences, and a critical apparatus that considers and compares the lessons contained in our manuscript with basic variants cited by the previous editor in some manuscripts that he used. At the bottom of the translation include scholarly notes for names or facts mentioned in the text and deserve an explanation. After this introduction and part philological edition, the second major part of this thesis consists of a comment and annexes. In our review, we wanted to examine our text in its narratological, thematically, linguistic, generic and ideological aspects. That is why we have devoted the first chapter to the narratological study of the text, its content, its layout, its narrative techniques, use of sources and its main themes. In a second part, we discussed the type and tone of the Historia, which intends to be a historical text while attending a fictional material since mythological, at a time when genres are not yet defined and less compartmentalized; we have also commented extensively and illustrated the choice of writing in prose and Latin at a time when fashion is to poetry and vernacular. In the end, our third chapter focuses on the scientific, political and ideological content of this text peppered with parentheses and moral scholars. Finally, we proposed a diplomatic edition of the unedited or translated part of the manuscript, as well as appendices on manuscripts and vocabulary, and of course the name index and a glossary of rare or surprising words.
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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le geste martial comme expérience : esthétique de l’« être-là »-ninja / The martial gesture as experience : aesthetics of "being-here"-ninja

Hmida, Salah 29 September 2018 (has links)
Il s’agit, dans ce travail, de trouver le geste qui renouvelle l’identité cicatrisée que le «guerrier » en nous recherche, à travers la pratique martiale définie comme habitation holiste d’un corps-soit, ce que Varela appelle « l’inscription corporelle de l’esprit ».Un être, par l’effet d’un art et par la compréhension de « l’expérience de l’expérience » que constitue la performativité du geste en général, peut-il jamais faire Un avec les choses qui l’entourent et qui l’enveloppent ? Il y a à parier que s’il y arrivait, il lui serait donné de saisir à la fois le caractère mythique des choses en tant qu’il est immanent à leur présence et cette présence en tant qu’oeuvre existentielle. L’art martial ninja constitue une telle réussite. Cette thèse en interroge les effets … / This work consists in finding the gesture that renovates the healed identity, a “worrior” withinus is looking for, through a martial practice defined as a holistic dwelling of a body-being.This is what Varela calls “the corporeal inscription of the spirit”.Is a being able to make one with the things surrounding and covering it, through the effect ofart and the comprehension of “the experience of the experience”, that the performativity of thegesture generally constitutes? It would bet, if possible, that it would be able of creating, at thesame time, the mythic aspect of things, having been inherent to their presence, and creatingthis presence as an existential art-workNinja martial art builds such a success, the effects of which are questioned by this thesis...
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The Rise and Downfall of Cassandra: World War I and Vladimir (Ze'ev) Jabotinsky's Self-Perception

Natkovich, Svetlana 07 August 2019 (has links)
No description available.
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Paysages de guerre : l'expérience de guerre de A.Y. Jackson au front, 1914-1918

Jourdain, Camille 09 1900 (has links)
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Adelige Projektion in antike Mythologie: Zwei Gruppenporträts der freiherrlichen Familie von Friesen von Samuel Bottschild (1641-1706) aus dem Jahr 1669 (Teil 1)

Täuber, Ines 20 December 2019 (has links)
Das Geschlecht derer von Friesen wurde 1653 vom Kaiser in den erblichen Reichsfreiherrenstand erhoben. In der Folge wurden zwei Gruppenbildnisse bei Samuel Bottschild bestellt und im Schloss Rötha präsentiert. Sie zeigen einmal die Herren von Friesen in die römische Äneasgeschichte versetzt und Wehrhaftigkeit und Führungskraft an der Seite ihres sächsischen Landesherrn demonstrierend. Das Damenbildnis porträtiert mehrere Frauen von Friesen mit Attributen des Glücks, der Gerechtigkeit, der Fruchtbarkeit und des Friedens.

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