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Le concept de féminité dans la civilisation celtique : les perspectives sociohistorique, religieuse et mythologiqueDufour, Manon 22 June 2021 (has links)
Dans ce mémoire, nous avons voulu étudier le peuple celte et sa religion, le druidisme. Plus spécifiquement, nous avons choisi d’analyser la conception de la féminité à l’intérieur de cette société. Pour ce faire, nous avons abordé l’ensemble de la civilisation celtique par la triple analyse sociohistorique, religieuse et mythologique. Chacune de ces analyses souligne des aspects particuliers du féminin celtique, qu’il s’agisse de ses manifestations sociales, sacrales et divines. Nous avons pu ainsi identifier certaines constantes qui, présentes dans nos trois types d’analyse, déterminent ce que nous entendons par le concept de féminité. La christianisation du druidisme a transformé considérablement les valeurs culturelles et celtiques sans toutefois les occulter complètement. C’est dans cet esprit de continuité historique que nous avons pris conscience, en retraçant les empreintes de ce féminin, d'une partie importante de l’héritage des Celtes à l’Occident, une conception sacrée de la féminité.
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Der Mondgott in den Religionen Syrien-Palästinas unter besonderer Berücksichtigung von KTU 1.24 /Theuer, Gabriele, January 1900 (has links)
Originally presented as the author's Thesis (doctoral)--Eberhard-Karls-Universität, Katholisch-Theologischen Fakultät, Tübingen, 1997-1998. / Includes bibliographical references (p. 605-644) and indexes.
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Les cultes d'Héraklès et de Kakasbos en Lycie-Pisidie à l'époque impériale romaine : étude des stèles dédiées aux dieux cavaliers à la massueDrouin, Mathieu 20 April 2018 (has links)
Le présent mémoire répertorie, analyse et commente les stèles dédiées aux dieux cavaliers à la massue inscrites en grec ancien. Héraklès et Kakasbos, dieux aux origines divergentes, recevaient des cultes aux traces équivalentes en Lycie-Pisidie d’époque impériale romaine. Articulée de manière thématique, l’étude porte sur les différents aspects reliés aux cultes d’Héraklès et de Kakasbos – dédicateurs, dédicataires, origines, datation et production des stèles, méthode, histoire de la diffusion du culte. L’auteur revient également sur plusieurs hypothèses formulées par les études précédentes. Les différentes annexes présentent un inventaire complet des stèles analysées, de même que des outils d’analyse paléographique, prosopographique et géographique. / The following thesis collects, analyzes and comments the steles dedicated to club-bearing rider-gods inscribed in ancient Greek. Herakles and Kakasbos, gods of diverging origins, received cults which produced equivalent traces in Lycia and Pisidia between the 1st and the 5th century CE. Thematically articulated, this study is about different aspects related to Herakles’ and Kakasbos’ cults – dedicators, gods honoured, provenance, dating and production of the steles, methodology, cult’s diffusion history. The autor also examines several hypothesis formulated by former studies on the subject. Annexes give a complete inventory of the steles and different tools for paleographic, prosopographic and geographic analysis.
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La muse : théâtre et théâtralité dans la photographie de mode / The muse : theatre and theatricality in fashion photographyEsfahani, Najva 12 November 2013 (has links)
L’étude se construit sur deux axes. Dans le premier, elle cherche à expliciter la fonction du lieu dans la séance photographique de mode, la manière dont la rêverie du photographe crée dans sa pensée un mannequin qui correspond à un espace ; ou bien, un endroit qui ressemble au modèle. Par une observation esthético compréhensive et une démarche phénoménologique, la recherche se concentre sur l’imaginaire de l’espace clôt dans l’image de mode, le logis, la maison, la chambre, etc. Tout en nous positionnant sous un angle holistique ; le concret avec le transcendant, le microcosme avec le macrocosme sont mis en relation. C’est alors que nous percevons la valeur du terroir et du territoire dans l’image de mode. Agissant comme un miroir reflétant le réel et notre société actuelle, la photo devient un monde en miniature. Après la rêverie de l’habitat, son image et son interrelation avec la personne, le réel et le groupe social, dans un deuxième axe, nous nous intéressons à la présence du modèle. La présentation du mannequin lors du casting s’appuie sur la sociologie interactionniste en observant les habitus du modèle, les comportements appris et répétés, ainsi que les imitations dans un contexte donné, dans une scène. C’est aussi la flexibilité du mannequin qui attire notre attention, son interaction avec le photographe, ainsi que le jeu devant la caméra. De plus, la représentation du modèle devant l’appareil puise sa source dans l’inconscient collectif et mythologique. En faisant une comparaison entre le jeu devant l’appareil technique et les théâtres archaïques et traditionnels, nous constatons que, dans le jeu du mannequin, il se manifeste des incarnations archétypales. Celles-ci se distinguent des habitus et des comportements appris, ainsi que des émotions. De même, l’influence du « bassin-sémantique » et la vitalité du mythologique, prennent lieu dans un espace-temps présent. C’est alors par la description qu’on aboutit à une explication ; il s’agit de procéder par la démarche comparative qui déplace le centre culturel et historique en l’alignant en parallèle avec d’autres systèmes. Cette démarche est donc concrètement plurilatérale. C’est ainsi que nous décryptons le retour, à notre époque, de l’archaïque, à la fois en observant le contenu de l’image photographique et la représentation du mannequin devant la caméra. Nous tissons donc, selon la méthode comparative weberienne et durandienne, des liens entre différents phénomènes n’ayant pas la même finalité, mais possédant la même forme. / With considering our observations in the field, there is a return of the archaic in the superficial aspects of existence as fashion photography. We noticed that on the one hand, models intended to look at fashion magazines and to reproduce the poses and attitudes of the current season, and doing so, they continued to represent socially the models attitude and confirm the position in a community. On the other hand, we noticed a similarity between fashion theatricality in front of the camera with traditional theatre which embodies archetypes. We noticed as well that printed fashion pictures aim to represent a cultural message belonging to our particular period and culture. But at the same time, they always transmit strong symbols and archetypes that are mythological. To interpret the symbols, we mainly used the work of Gilbert Durand. According to him, it is not society and culture that produce mythology, but mythology that creates ideology and artistic expressions. The work of Michel Maffesoli gives us as well an understanding of everyday life phenomena in post modernity.
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Le mythe des Argonautes dans le théâtre du Siècle d'or espagnol / The myth of the Argonauts in Spanish Golden Age theaterGallego, Josée 17 March 2018 (has links)
Le mythe de la Toison d'or est le récit d'une aventure maritime jusqu'au bout du monde pour y rapporter un emblème de royauté. Chassé par un oncle usurpateur, Jason triomphe des épreuves qui lui sont imposées grâce à l'amour de la magicienne Médée. Tamis des orpailleurs, trésor caché, parchemin sacré, constellation ou Saint-Graal, le bélier volant qui sauva Hellé et Phryxos de la noyade a été l’objet de nombreuses interprétations.En 1430, le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, fonde l'ordre de la Toison d'or pour fédérer les princes de la chrétienté. À l'issue de la cérémonie d'intronisation, un collier est remis au nouveau chevalier. Pourtant, l'évêque de Chalon se récrie face au choix de ce héros parjure, et l'on décide de lui adjoindre Gédéon, dont les brebis s'étaient couvertes de rosée mariale, en signe de la victoire prochaine sur les mécréants.Par le jeu des alliances matrimoniales, le titre de Souverain de l'ordre échoit à Charles Quint qui ajoute à ses armoiries le « Plus Oultre ». Lors de la bataille de Lépante, en 1571, la Galera Real Argo proclame, à coups de décorations, fresques, statues et devises, le projet de la monarchie catholique de terrasser le dragon qui s'est emparé des territoires chrétiens, assimilés au mouton doré du mythe.Quand la saga des Argonautes arrive sur les planches du théâtre auriséculaire, elle jouit d'un immense avantage. Le héros est connu dans son aspect le plus lumineux et le traitement bourguignon alimente la résistance face aux hérétiques de toutes sortes.Si le mythe se prête aux innovations les plus spectaculaires et relaie les valeurs de la monarchie, il entretient une singulière relation avec la politique menée par ses princes, tandis que les guerres laissent attendre l'âge d'or tant espéré, que la dette se creuse, que la cour mène un train de vie dispendieux et que la corruption gagne progressivement toute la société.Avec l'Art Nouveau de faire des comédies, Lope de Vega ouvre une brèche qui permet de voir derrière les ors et les fastes de la cour la lente désagrégation de la monarchie. / The story of Jason is a most ancient myth and survives in various forms. A more widespread interpretation relates the myth of the fleece to a method of washing gold from streams. More often, the Golden Fleece represents royal power, the spring-hero or a book on alchemy. According to Apollonius of Rhodes, a flying golden ram rescued Phrixus and Helle as their stepmother wantedto kill them. Phrixus safely reached Colchis where he sacrificed the ram and gave its skin to Aetes. Meanwhile, Pelias had usurped the throne of Eson and as his son reclaimed it, sent him to fetch the Golden Fleece. Jason assembled a remarkable group of heroes on board the Argo. At Colchis, the witch Medea helped Jason to complete the mortal tasks. Upon returning, she plotted the death of Jason's uncle, so both took refuge with their children in Corinth. There, the hero betrayed her as he fell in love with Creusa. The witch got rid of this rival, burnt the palace and slaughtered their chidren.In 1430, the Duke of Burgundy founded the Order of the Golden Fleece. As a shield, a sheepskin was suspended from a jeweled collar of firesteel linked by flints. But the choice of Jason caused controversy, so Bishop of Chalon linked it to the fleece of Gideon. As part of the Burgundian inheritance, the Order was a welcomed instrument to the ambitious Habsburgs to strengthen the bonds and Charles V added as a motto « Plus Oultre ».Performances of the Spanish Golden Age Theater were used to develop the ideology of the Catholic Monarchy. When Lope de Vega published el “Arte nuevo”, he introduced the tradition of the « Mirror for Prince » giving opportunity to express one's point of view, despite the censure.
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La figure de Narcisse dans la littérature et la pensée médiévales / The figure of Narcissus in medieval thoughts and literatureRomaggi-Trautmann, Magali 01 December 2018 (has links)
Les mythes grecs « font signe sans signifier, montrant, dérobant, toujours limpides disant le mystère transparent, le mystère de la transparence1 ». Maurice Blanchot dans cette remarque met en valeur le mystère inhérent à tout mythe. Il en va ainsi pour le mythe de Narcisse qui a connu un succès considérable à l’époque médiévale mais dont il n’est pas aisé de fixer un sens stable. C’est de la version du célèbre poète de l’époque augustéenne, Ovide, que les auteurs médiévaux ont hérité. La richesse de la légende, conférée par les nombreux ajouts d’Ovide, leur a permis de déployer à leur tour de nombreux sens nouveaux.Narcisse est avant tout perçu comme figure amoureuse. Narcisse est l’amant malheureux qui souffre d’une passion si forte qu’il finit par en mourir. L’objet de l’amour de Narcisse est bien souvent tu et oublié dans les reprises médiévales. Peu importe finalement qu’il ait aimé une ombre, l’accent est mis sur l’intensité de son amour et surtout sur ses funestes conséquences. La passion entraîne Narcisse sur le chemin de la mort : mort de l’esprit sous le coup de la folie et mort physique. Narcisse a été un objet de choix pour la poésie de la fin’amor. Troubadours et trouvères ont réélaboré la figure de Narcisse en parfait représentant du fin amant entre les XIIe et XIIIe siècles. Par ailleurs, la figure de Narcisse entretient des liens étroits avec les représentations du mélancolique, issues des théories psychophysiologiques sur l’amour de la philosophie et de la médecine.Le mythe a également inspiré des lectures morales. En effet, tout un pan des reprises du mythe – le pan chrétien – dévoile Narcisse sous les traits d’un pécheur entaché de défauts. L’orgueil dont il fait preuve est dans la conception chrétienne laracine de tous les maux ; ce vice engendre la vanité et l’arrogance. De la fin du XIIe au XIVe siècles, les clercs font de Narcisse l’incarnation parfaite de tous ces défauts. Selon la perspective adoptée la condamnation change légèrement mais l’idée reste lamême : Narcisse est imbu de sa propre personne et en tire une satisfaction trop haute.Enfin l’eau de la source, l’un des motifs essentiels du mythe de Narcisse, a été le point de convergence de plusieurs traditions qui ont fini par s’entremêler dans les œuvres médiévales : le motif biblique de l’eau d’un côté, de l’autre les conceptions néoplatoniciennes sur le reflet et le mythe antique de Narcisse. Un réseau d’images similaires irrigue ces traditions, constitué de l’eau claire, du reflet et de la fontaine. Le "fons" antique s’est peu à peu métamorphosé en fontaine médiévale jusqu’à devenir véritable miroir. Le motif du miroir s’autonomise peu à peu par rapport à la surface des eaux. La dimension fantasmatique de l’amour de Narcisse pour son reflet s’amplifie nettement. Se voir soi-même dans un miroir constitue une expérience étrange où l’individu touche au secret de son être. Incapable de l’atteindre réellement, il voit son intimité se dérober à lui, ce qui provoque son désenchantement. Le miroir, véritable porte d’entrée sur le rêve, est un motif idéal pour figurer tous les possibles de l’acte d’écriture. C’est pourquoi certaines reprises médiévales offrent l’utopie d’un amour partagé tandis que d’autres préfèrent peindreles travers de l’être humain. Le miroir enfin se fait métaphore de l’écriture ellemême. La présence de Narcisse se réalise sous des formes plus ou moins implicites dans ces œuvres dont la portée réflexive est actualisée par le motif du miroir. / Greek myths « font signe sans signifier, montrant, dérobant, toujours limpides disant le mystère transparent, le mystère de la transparence2 ». With these words, Maurice Blanchot insists on the very mystery of all myth. It is also the case for the myth of the Narcissus that has known a considerable success in the medieval time but for which it is difficult to … a stable meaning. It is the famous Augustinian poet Ovidius myth that the medieval authors inherited. They added new meanings to the already rich legend, following the footsteps of Ovidius.Narcissus is foremost a figure in love. Narcissus is the unfortunate lover who suffers such a strong passion he dies from it. What he is in love with can be ignored in the medieval versions. Even if he loved a shadow, it is the intensity of his love and the funest consequences the texts insist on. Passion drives Narcissus on the road to death : spiritual death because of Madness et physical death. Narcissus was a prime subject for fin’amor poetry. Troubadours and trouveres made of Narcissus the perfect example of the fin amant between the XIIth and XIIIth centuries. Moreover Narcissus is the deeply linked to the representation of the melancholic that came from the psycho-physiological philosophical and medical theories of love.Moral Reading were also inspired by the myth. Indeed, Narcissus becomes a sinner full of flaws Under the Christian vision of the myth. Pride is the origin of all the flaws: vanity and arrogance are direct consequences. Narcissus becomes the perfect incarnation of these sins. Depending of the point of view the condemnation may vary but the idea is still the same: Narcissus is self-important and is too pleased with himself. Finally the water from the source, one of the most important aspect of the Narcissus mythology, became the meeting point of several traditions which interlaced in the medieval work: biblical water on one side and neoplatonician conceptions of reflection and ancient myth of Narcissus. The ancient fons transforms itself into a medieval fountain and a true mirror. The mirror becomes more and more independent from the surface of water. The phantasmatical dimension of the Narcissus love for his reflection is developed.
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Représenter l’espace habité par les dieux ? La Méditerranée de la mosaïque aux Îles d’Ammaedara (Haïdra, Tunisie) / Representing the world inhabited by gods? The Mediterranean of the «Mosaïque aux Îles » of Ammaedara (Haïdra, Tunisia)Takimoto, Miwa 14 January 2017 (has links)
Que cherchent à représenter et à percevoir les Romains, lorsqu’ils décrivent un parcours topographique ou géographique dans le cadre de l’art figuré ? Comment construisent-ils mentalement les déplacements géographiques réels ou imaginaires ? Comment se construit la carte mentale entre l’image et le récit ? La « mosaïque aux Îles » d’Haïdra est un parfait exemple qui nous permet de réfléchir sur ces questions. Elle a été découverte en 1995 sur le sol d’une pièce d’un grand édifice dans le quartier suburbain de la cité antique d’Ammaedara en Afrique proconsulaire. Attribuée à la fin du IIIe ou au début du IVe siècle, cette mosaïque offre la vue d’un espace insulaire avec une série de quinze îles et villes de la Méditerranée orientale et de la Sicile dont douze sont désignées par une légende en latin : Cnidos, Cnossos, Cypros, Cytherae, Egusa, Erycos, Idalium, Lemnos, Naxos, Paphos, Rhodos et Scyros. La représentation des îles et des villes ainsi que la manière de restituer leur succession ne correspondent pas à la réalité géographique, alors que ces zones ont été décrites par les auteurs anciens. Ce travail se propose d’étudier la structuration spatiale, la coordination et le montage des éléments réalistes et imaginaires des lieux dans l’art romain, à partir de cette mosaïque. Il s’agira d’analyser les différentes images qui rendent compte de la dualité à la frontière entre la notion de paysage figuré et celle de la cartographie ; il s’agira également de recueillir dans les sources écrites les descriptions spatiales de la géographie physique et littéraire évoquant un paysage culturel. / What do the Romans aim to represent and perceive when they describe a topographical or geographical trajectory within the framework of figurative art? How do they mentally build real or imagined geographical journeys? How is the mental path created from the image and the narrative? The "Mosaïque aux Îles" of Haidra is a perfect example that allows us to think about these issues. It was discovered in 1995 on the floor of a room in a large building in the suburban district of the ancient city of Ammaedara in Africa Proconsularis. Attributed to the end of the 3rd or the beginning of the 4th century, this mosaic offers the view of an insular space with a series of fifteen islands and cities of the eastern Mediterranean and Sicily, twelve of which are designated by an inscription in Latin: Cnidos, Cnossos, Cypros, Cytherae, Egusa, Erycos, Idalium, Lemnos, Naxos, Paphos, Rhodos, and Scyros. Therepresentation of islands and cities as well as the manner of reconstructing their succession do not correspond to the geographical reality, although ancient authors have described these areas. This work aims to study the spatial structuring, the coordination, and the assembly of the realistic and imaginary elements of places in Roman art, on the basis of this mosaic. The different images that represent the duality at the boundary between the notion of landscape painting and that of cartography have been analysed. Also, the spatial descriptions of the physical and literary geography evoking a cultural landscape have been collected in the written sources.
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Le dieu celtique LugusHily, Gaël 01 December 2007 (has links) (PDF)
Dans la religion des Celtes pré-chrétiens, le dieu Lugus est une des figures les plus complexes à appréhender, de part le nombre de ses fonctions et de ses incarnations. Cette étude réunit et traite l'ensemble des éléments connus sur cette divinité, à partir des littératures médiévales irlandaises et galloises, ainsi que des faits archéologiques et épigraphiques relatifs aux Celtes de l'Antiquité. L'analyse de la naissance du dieu, de sa mort, de ses liens avec les arts, la guerre et la royauté, permet de se rendre compte de l'importance de Lugus dans le processus cosmogonique, aussi bien au niveau de l'aménagement de l'espace que de la société humaine.
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Mythe et sacré : le pouvoir des mots dans le Seigneur des anneauxDagenais-Pérusse, Michel January 2008 (has links) (PDF)
D'enfant intrigué par des inscriptions en gallois, Tolkien évolue vers un apprentissage précoce du latin, du grec et de nombreuses langues anciennes. Sa passion pour les langues ne se dément pas: bientôt il travaille à l'élaboration de langues inventées basées sur le finnois, puis il fonde un club de lecture de sagas en norrois. Dans son étude des langues, il s'intéresse aux anciens textes qui recèlent leur évolution: très vite, pour lui, le langage et le mythe sont indissociables. Le langage génère du mythe et ce dernier survit à travers les langages. Du propre aveu de l'auteur, c'est pour donner vie à ses langues inventés qu'il créa leur monde: « [...] il lui fallait une « histoire » pour lui servir de base. [...] Il mettait ce langage au point, maintenant il lui fallait trouver les gens dont ce serait la langue. » (Carpenter, 2002). En marge de ses recherches universitaires, il construit donc sa mythologie personnelle, un travail étalé sur toute une vie dont quelques vingt ans sur le seul Seigneur des Anneaux pour lequel il s'attarde minutieusement sur chaque mot: « It was begun in 1936, and every part has been written many times. Hardly a word in its 600 000 or more has been unconsidered. » (Carpenter, 1981). En parcourant la biographie de ce linguiste-écrivain, qui peut se surprendre de voir le langage comme personnage principal de son oeuvre Le Seigneur des Anneaux? Son récit se veut une reconstruction moderne basée sur les légendes anciennes qu'il affectionne et il y inclut à cet effet nombre des éléments langagiers, relevant souvent de la pensée mythique, qui donnent à ces récits anciens leur saveur particulière. Parmi ces éléments, nous avons relevé le traitement accordé à la nomination et celui accordé aux manifestations de la parole poétique que sont ces chants et poèmes que l'on retrouve égrenés dans la narration en prose. En premier lieu, nous exposerons l'intérêt de l'auteur pour le langage et les littératures médiévales (principalement germaniques et finnoise), notamment pour leurs techniques langagières particulières. Nous nous appuierons en cela sur ses essais consacrés aux sources et à la genèse du texte (Tolkien, 1981, 1997). Puis, nous mettrons en relief ce qui, de la pensée mythique, éclaire la perspective et l'utilisation par Tolkien du nom et de la parole poétique avec l'appui de l'essai de Mircea Eliade: Aspects du mythe. Ensuite, il nous faudra étudier la littérature médiévale germanique avec l'aide des ouvrages de Régis Boyer y ayant trait. Nous pourrons ensuite nous pencher sur la question du traitement de la nomination dans l'oeuvre de Tolkien: quel est sa nature, son sens et ses fonctions pour le récit et qu'est-ce qui la rattache à la pensée mythique? Enfin, nous nous intéresserons aux nombreux chants et poèmes propres à l'oeuvre. Nous verrons comment ils définissent des cultures, relatent un passé et des mythes; bref, comment ils ajoutent à la cohérence et à la profondeur de l'univers fictif dépeint. Ainsi, et plus que de simples artifices stylistiques, ces manifestations langagières singulières qui imprègnent Le Seigneur des Anneaux participent de la structure même du récit et sont étroitement liées à la pensée mythique: le langage, le mot, a un véritable pouvoir chez Tolkien. Voilà ce que ce travail tendra à démontrer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mythe, Nomination, Parole poétique, Fantasy.
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Ο μύθος της επιστροφής στη νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα : le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècleGeorgiou, Helen 08 1900 (has links)
Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle
La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour.
La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion. / The Μyth of the Return in 20th Century Neo-Hellenic Poetry
The Neo-Hellenic poetry of the 20th century is permeated by a recycling of the forms and figures of speech found in classical Greek mythology. This recycling, as practiced by poets such as Cavafy, Seferis and Elytis, is expressed and articulated in the phenomenon of the myth of the return, which evolves on four distinct planes: the myth (story) of the return, the return to the myth, the return of the myth and the myth (illusion) of the return.
The first manifestation of this myth of the return is the Homeric story of the Odyssean archetype. Secondly is expressed the return to the myth into a recycled ideological and poetic form. Thereafter is shaped the return of the myth, through which the initial mythology of the return occurs as a concept that enables a primary form of expression. Finally is transcended the myth of the return, which is no longer only story, but illusion.
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