• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 39
  • 3
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 49
  • 11
  • 11
  • 9
  • 8
  • 8
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
31

La question du premier principe : entre Plotin et Derrida : volume I : apophase, principe et matière dans les Ennéades : volume II : déconstruction, archéologie et apophase / Non communiqué

Mary, Paul 05 February 2011 (has links)
Il semblerait que la recherche d’un premier principe ne puisse ni aboutir une fois pour toutes ni être abandonnée. L’objectif est de montrer, d’une part, que cette tension travaille l’apophatisme de Plotin et la déconstruction de Derrida en y induisant des difficultés symétriques, et, d’autre part, que l’exploration de ces difficultés suggère une doctrine « intermédiaire » du premier principe intégrant la tension en question. Leurs philosophies reposent toutes deux sur une instance que son excès radical conduit à déborder l’être et l’originarité, mais le néoplatonicien et le déconstructeur interprètent ce débordement de façons diamétralement opposées. Le premier la comprend comme un aboutissement de la quête d’origine, tandis que le second y voit une invitation à dépasser cette quête. D’un côté, Plotin pense une arkhè que sa transcendance radicale rend difficile à déconstruire, mais qui devrait aussi interdire d’en garantir l’existence et la fonction. Sa volonté de maintenir cette garantie induit une série de perturbations, notamment autour du thème de la matière. D’un autre côté, la déconstruction du principe repose sur l’usage d’un schème principiel dénié. Pour le montrer, il faut élaborer une présentation générale de la pensée derridienne, qui révèle une tension culminant avec l’occultation de cet usage par un positionnement anti-principiel. Il s’agit de montrer que l’auto-dépassement de l’arkhè ne représente ni une garantie ni une abolition, qu’il peut être intégré dans une conception originale fondée sur certains éléments propres à chacun de nos auteurs, et qui articule un premier principe métaphysique à une ontologie et à une éthique. / It would seem that the search for a first metaphysical principle cannot either succeed once for all or be abandoned. The objective is to show, on one hand, that this tension works Plotinus’ apophatism and Derrida’s deconstruction by causing in it symmetric difficulties, and, on the other hand, that the exploration of these difficulties suggests an "intermediate" doctrine of the first principle, integrating the tension. Their philosophies rest both on something that its radical excess drives beyond being and origin, but they give diametrically opposite interpretations of this situation.The Neoplatonist understands it as a success of the quest for the first principle, whereas the deconstructionist sees it as an invitation to give up this quest. On one side, Plotinus tries to think an arkhè which its radical transcendence makes difficult to deconstruct, but that should also forbid guaranteeing its existence and its function. His will to maintain this guarantee causes disturbances, in particular in his theory of matter. On the other hand, the deconstruction of the first principle requires the use of a transcendental schema, which is yet partially denied by Derrida. To show this, it is necessary to elaborate a general presentation of derridean thought, which reveals a tension, peaking with the attempt to conceal the use of foundational methods.Our aim is to show that the auto-exceeding of the arkhè is neither a guarantee nor an abolition, and that it can be integrated into an original conception based on certain elements from each of our authors, which associates a first metaphysical principle with an ontology and an ethics.
32

La nada poética : mística y vacío en la estética contemporánea : Cajas Metafísicas de Jorge Oteiza : Tres lecciones de tinieblas de José Ángel Valente / Le néant poétique : mysticisme et vide dans l'esthétique contemporaine : Cajas Metafísicas de Jorge Oteiza : Tres lecciones de tinieblas de José Ángel Valente / The poetic void : mysticisme and emptiness in the contemporary aesthetics : Cajas Metafísicas de Jorge Oteiza : Tres lecciones de tinieblas de José Ángel Valente

Pueyo, Javier 03 May 2019 (has links)
L'abstraction, la fragmentation et d'autres modes de destruction de l'image ou du discours ont caractérisé l'art de la deuxième moitié du XX siècle. L'absence d'éléments narratifs ou référentiels dans les oeuvres de cette période indique une vide de signification qui, en même temps, est expression ou manifestation du sacré. Cette recherche établit les liens entre la radicalité de ces propositions et l'expérience mystique ou l'expérience du néant. Dans ce but, nous avons analysé "Boîtes métaphysiques", de Jorge Oteiza, et "Trois leçons de ténèbres", de José Ángel Valente. / Abstraction, fragmentation, and other ways of image or speech destruction have characterized the art of the second half of the 20th century. The absence of narrative or referential elements in the artworks of this period points to a condition of absolute emptiness of meaning, which, in turn, constitutes the expression or manifestation of the sacred. This investigation is aimed at establishing links between these radical artworks (o, is prefieres, between the radicalness of these artworks) and mystic experience. To that end, I have analyzed two important works of 20th century art, namely, “Metaphysical Boxes” by the Basque sculptor Jorge Oteiza and “Three Lessons of Darkness” by the Galician poet José Ángel Valente.
33

L'impossible rature de la présence ou la spatialité du néant : l'apport du "non-lieu" chez Sohravardî / The impossible end of presence or the spatiality of nothingness : the contribution of the « no-where » from Sohravardî

Dookhy, Riyad 06 July 2016 (has links)
Le Dasein ne pourra jamais « être » son « là ». Une telle remarque pourra surprendre. Toutefois, dès lors que la totalité ou la plénitude d'un « là » soient pensées, ce dernier se révèle transi de néant. Or, parler du néant implique une méthode propre, car c’est l’absence de tout « phénomène ». Devons-nous plutôt, et « déjà », constater la mort de la phénoménologie, son incapacité de « dire » ce qui est radicalement « sans » phénomène, même à entendre ce qu’elle nous aura enseigné ? C'est alors une Méthode du Néant qui se « donne » – ou plutôt « qui se sera déjà donnée », maintenant, comme dans l’Histoire – comme reste irréductible, têtu et tenace. Ce Néant implique qu’il est tant sans « temporalité » que sans « spatialité ». Il nous importe, par conséquent, de pouvoir « penser » le « non-lieu » et d’entendre à nouveaux frais ce que l’histoire nous en informe, notamment dans la pensée de Sohravardî. Le paradoxe est que cette histoire est peut-être elle-même hors histoire. / The Dasein cannot « be » its « be-ing-there ». Such a proposition may surprise us. However, where the totality of a « there » is considered, the latter reveals itself as kneaded by « nothingness ». Further, nothingness would imply its own method. Here, one is dealing with the absence of all phenomena. Should we, and « already », find in favour of the death of phonemenology, of its incapacity to « say » what is radically « without » phenonmenon, even where we are to heed what this tradition has taught us ? A Method of Nothingness, the kind which is sought here, seems to propose itself – or rather « has already proposed itself », as it is within History – as an irreducible, stubborn and tenacious one. Nothingness does imply the absence of « temporality » as well as « spatiality ». Consequently, we are driven to « think » the « no-where » and to heed afresh what history has taught us, namely the thought of Sohravardî on the matter. The paradox is this may bring us outside history itself.
34

Le temps du désir : ontologies de l'imaginaire et de l'affectivité chez Sartre, Merleau- Ponty et Grimaldi

Lapierre, Christopher 06 December 2013 (has links) (PDF)
Le présent travail vise à confronter les ontologies de l'imaginaire de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi. Empruntant la voie d'une critique du bergsonisme, chacune de ces philosophies s'élabore en accordant une valeur ontologique au négatif et en reconsidérant la signification de la temporalité. La réflexion sur le statut de l'image, et plus avant, sur les relations entre réel et imaginaire, présent et passé, conscient et inconscient, laisse émerger un sens original de la négativité. Merleau-Ponty et Grimaldi opposent ainsi à la dialectique de l'être et du néant l'idée d'une négativité qui pénètre l'être de part en part, le premier ouvrant la voie d'une alternative phénoménologique, le second lui préférant une alternative métaphysique. Ils prétendent par là, mieux que Sartre, rendre raison de la passivité de la subjectivité, de ses attaches dans l'être, source vive du mensonge à soi-même. Les limites de l'ontologie sartrienne trouvent leur origine dans une certaine idée de la conscience qui verrouille d'emblée les relations entre imagination et affectivité. C'est au contraire le libre jeu de cet axe qui rend possible le débordement de l'horizon de visibilité de la subjectivité en direction d'un certain invisible. La jonction concrète de l'imagination et de l'affectivité se déploie alors aux parages de la notion de désir, qui donne son sens rigoureux à la négativité dépistée initialement : à la différence de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi pensent le caractère médiatisant de l'être compris comme désir et théorisent un décentrement radical de la subjectivité qui culmine pour l'un dans une pensée de l'intercorporéité, pour l'autre dans une éthique du don de soi.
35

Jean Charbonnel ou le gaullisme de gauche à l'épreuve du terrain / Jean Charbonnel or left-wing Gaullism tested on the ground

Gorse, Bastien 05 July 2017 (has links)
[pas de résumé] / Jean Charbonnel was part of that generation of "young wolves", sponsored by Georges Pompidou, which - from the beginning of the 1960s - embarked on the conquest of those parts of the country that were hostile to Gaullism. That was how Jean Charbonnel succeeded in being elected a "député" in a part of the Corrèze that was "radical-socialiste", in which the initial contacts with local politics were more than difficult. With that victory on which to build, Jean Charbonnel made for himself a real stronghold in the south of the department (the "Pays de Brive") where he became a "conseiller général" (1964-1968), mayor of Brive (1966-1995), the initiator of the first forms of "intercommunalité", and a deputy for a total of fifteen years. With this base of practical experience on the ground, his Gaullism became clearly orientated towards a search for, and the defence of, a better social justice through the realisation of novel mechanisms whose aim was the integration of handicapped schoolchildren, and of young people into the world of work, or through the responsibility that was taken for older members of the community with the construction of "foyers-logements" (sheltered housing). Such local social action was echoed on the national level, particularly when Jean Charbonnel became "Ministre du Développement industriel et scientifique" (1972-1974), within the context of the "affaire Lipp" when he tried to obtain true recognition for the eminently "gaullien" principle of Participation, taking into account the interests of the workers, of the salaried employees and of the management. Jean Charbonnel's political action claimed to be resolutely progressive but above all reformist as it sought to associate the citizen - according to the place that he actually occupied within the Community - with the great reforms of the country. This thesis seeks therefore to comprehend how a Gaullist managed to establish himself in a left-wing area - the "Pays de Brive" -and the way in which his action made of him a left-wing Gaullist or rather a "gaulliste social" because he was intellectually nearer the Right than the Left, and above all because he never sought to break away from mainstream gaullism, by which he was quite different from the left-wing Gaullists
36

La négativité en litige : Heidegger, Hegel et l’origine de la négation dialectique

Huot-Beaulieu, Olivier 01 1900 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard. / In this thesis we explore Heidegger’s patient engagement (Auseinandersetzung) with Hegel about the origin of negativity – an inescapable problem insofar as it is “the sole thought of a thinking that asks the question of Being”. We begin by noting an unsuspected affinity between the two thinkers with respect to the privileged role that negation must play in philosophy, and from there we elucidate the motives for why Heidegger nevertheless rejects the dialectical method of his toughest adversary. Heidegger’s engagement with Hegel evolved constantly over his entire oeuvre; in order to do it justice we therefore propose a chronology that delimits its four principal stages. I. Firstly, we examine the young Heidegger’s resolute opposition to the rise of Neo-Hegelianism in the name of a very personal appropriation of Husserl’s intuitionism. The modifications that Heidegger made to his master’s phenomenological method nevertheless reveal that he also surreptitiously borrowed from Hegelian dialectic, the principal merit of which was to have granted negation a positive function. II. Being and Time does not openly declare this methodological debt, yet traces of it can be found, notably in the form of a counter-falling negation that plays a marked and essential role in the existential analytic. A disagreement remained between Heidegger and his predecessor as to the ontological origin of nothingness, which seemed to elude any form of dialectical sublation. III. The problem of the origin of the negative, far from having been definitively settled, then resurged at the heart of a new conception of metaphysics within the Heideggerian project, perhaps even undermining its very foundations. Heidegger vied with Hegel for a more originary understanding of nothingness, one which he conceived as a testament to the finitude of Being itself and as opposed to the specifically Hegelian accomplishment of metaphysics. IV. However, the tensions inherent to this delicate enterprise led him to go beyond onto-theo-logy together with the technical completion that Hegel had envisioned for it. From then on, Heidegger sought to situate the abyssal origin of the negative in an irreducible refusal of Being – over against the nihilistic forgetfulness to which Hegel had confined it by having resorbed it into the absolute positivity of presence. In so doing Heidegger proposed a concept of negation that he deemed more originary than its dialectical counterpart, construing negation as an interrogative answer, patient and attentive to the hesitant refusal of the event (Ereignis). But can it ultimately be maintained that Heidegger thereby succeeded in freeing himself, once and for all, from the dialectical troubles that seemingly clung to his thought and from which he constantly strove to distance himself? The present thesis will contribute to settling this very question.
37

Le personnage-figurant : absence de monde et corps spectral dans l’œuvre de Béla Tarr

Bilodeau, Marion 08 1900 (has links)
Ce mémoire examine le rapport du visible à l’invisible dans l’œuvre du cinéaste hongrois Béla Tarr afin de montrer comment cette œuvre fait sa plus grande place, quoique le plus souvent sous la forme d’une absence-présence, à la question du néant et de la mort. À travers une étude tripartite, tour à tour concernant le traitement cinématographique et thématique du monde, du temps et du personnage et de leurs fonctions, l’objectif de cette recherche est celui de montrer comment cette œuvre soustractive interroge le rapport de l’existant à un monde qui fait défaut. C’est la promesse, en partie telle que théorisée par Peter Sloterdijk, qui permettra ultimement d’éclairer la démarche tragique des personnages tarriens : lutte contre la mort au moyen d’un constant effort de soi et ce, jusqu’à l’épuisement radical. La notion de personnage-figurant développée dans ce mémoire se propose d’articuler ensemble les valeurs figuratives et thématiques communes aux différents personnages qui traversent l’œuvre afin d’en mieux comprendre, malgré les ruptures stylistiques et narratives, la continuité. Enfin, le dialogue engagé ici entre l’œuvre du cinéaste et certains concepts-clé de la tradition philosophique (le monde, le soi, le temps) entend montrer comment la première ouvre des pistes pertinentes pour une réflexion sur le sujet contemporain et son époque. / This master’s thesis examines the relation between the visible and the invisible in Hungarian filmmaker Bela Tarr’s work in order to shed light on the exploration of nothingness and death—mostly appearing as an absence-presence—in Tarr’s cinema. Through a tripartite study focusing on the visual and thematic treatment, as well as the function of the world, of time and of the cinematic character, I will demonstrate how Tarr’s “subtractive” films interrogate the relation of the self to a missing world. The notion of the “promise”, as conceptualized by Peter Sloterdijk, will provide insight into the Tarrian character’s tragic fate: a tremendous effort to escape death that can only end in an extreme fatigue. The notion of “personnage-figurant” proposed here aims to bind together the figurative and thematic values shared by the various characters in order to better understand the continuity of the work beyond its stylistic and narrative ruptures. Finally, the dialogue initiated here between Tarr’s work and various philosophical key concepts (world, self, time) intends to demonstrate how the Hungarian director’s work opens up interesting avenues for a discussion of subjectivity in our own times.
38

Éthique et poétique de l’évolution dans l’oeuvre de Philippe Jaccottet / Ethics and poetics of evolution in the works of Philippe Jaccottet

Gmar, Imen 05 December 2014 (has links)
L’éthique et poétique de l’évolution qui est au centre de cette recherche, s’impose comme une loi native du processus de la création artistique. Elle est en effet, une « origine obligée » pour les justes survie et évolution de la voix poétique. Cette loi se fonde sur le « Rien » (qui est le savoir initiatique commun de la certitude de l’ignorance et de la vérité de la limite et de l’illimité que l’homme doit nécessairement attester dans l’instant central de l’évolution de l’esprit, afin de maintenir la survie et l’évolution de sa quête du savoir. Philippe Jaccottet définit d’emblée ce Rien comme étant le point de départ imposé de sa voix poétique dans son expérience du savoir et de la connaissance qui se mène aussi nécessairement par l’outil de recherche natif du doute et de l’incertitude : « L’incertitude est le moteur » La constante restitution du Rien se définit donc ainsi comme une nécessité vitale aux justes survie et évolution de l’oeuvre et comme une éthique de l’activité poétique et de recherche : « c’était pourtant comme la lampe sur la table avec le pain »L’expérience du savoir, en tant qu’activité vitale, détermine donc d’emblée le juste statut de -témoin de ce savoir- du poète et de l’homme. Le processus ou procès de la recherche se définissent donc ainsi en essence comme une affaire de justesse de témoignage et de justice à rendre au savoir. En effet, le lecteur en quête du savoir se retrouve face à différents témoignages véridiques et mensongers de ce savoir et face à la nécessaire activité d’épuration du paysage artistique de tout ce qui est nuisible à ses justes survie et évolution : « La difficulté n’est pas d’écrire, mais de vivre de telle manière que l’écrit naisse naturellement […] Poésie comme épanouissement, floraison, ou rien. Tout l’art du monde ne saurait dissimuler ce rien » Afin d’être un lecteur averti, le « Laveur de vaisselle » doit constamment faire sa propre expérience du savoir, ce qui est pour son esprit l’unique garant de sa juste survie et évolution et de son existence: « Je marche faute de lieu, je parle faute de savoir, preuve que je ne suis pas encore mort […] Toute poésie est la voix donnée à la mort » / [néant]
39

LA CRITIQUE DE LA SUBJECTIVITE<br />DANS L'ŒUVRE DE ROGER MUNIER

Hoet, Sébastien 16 December 2006 (has links) (PDF)
Ce travail, première monographie consacrée à Roger Munier et à l'ensemble de son œuvre, se propose de penser conjointement poésie et philosophie autour de la question des processus de désubjec
40

Le temps du désir : ontologies de l'imaginaire et de l'affectivité chez Sartre, Merleau- Ponty et Grimaldi / The temporality of desire : ontologies of the imaginary and affectivity in the philosophies of Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi

Lapierre, Christopher 06 December 2013 (has links)
Le présent travail vise à confronter les ontologies de l’imaginaire de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi. Empruntant la voie d’une critique du bergsonisme, chacune de ces philosophies s’élabore en accordant une valeur ontologique au négatif et en reconsidérant la signification de la temporalité. La réflexion sur le statut de l’image, et plus avant, sur les relations entre réel et imaginaire, présent et passé, conscient et inconscient, laisse émerger un sens original de la négativité. Merleau-Ponty et Grimaldi opposent ainsi à la dialectique de l’être et du néant l’idée d’une négativité qui pénètre l’être de part en part, le premier ouvrant la voie d’une alternative phénoménologique, le second lui préférant une alternative métaphysique. Ils prétendent par là, mieux que Sartre, rendre raison de la passivité de la subjectivité, de ses attaches dans l’être, source vive du mensonge à soi-même. Les limites de l’ontologie sartrienne trouvent leur origine dans une certaine idée de la conscience qui verrouille d’emblée les relations entre imagination et affectivité. C’est au contraire le libre jeu de cet axe qui rend possible le débordement de l’horizon de visibilité de la subjectivité en direction d’un certain invisible. La jonction concrète de l’imagination et de l’affectivité se déploie alors aux parages de la notion de désir, qui donne son sens rigoureux à la négativité dépistée initialement : à la différence de Sartre, Merleau-Ponty et Grimaldi pensent le caractère médiatisant de l’être compris comme désir et théorisent un décentrement radical de la subjectivité qui culmine pour l’un dans une pensée de l’intercorporéité, pour l’autre dans une éthique du don de soi. / This study aims at confronting the ontologies of the imaginary of Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi. Following the path of a critical assessment of Bergsonism, each of these philosophies develops by granting ontological value to the negative, and through a reconsideration of the meaning of temporality. A new approach of negativity emerges from the reflection on the status of the image and further, upon the relationships between real and imaginary, past and present, conscious and subconscious. Merleau-Ponty and Grimaldi thus reject dialectics of being and nothingness in favour of the idea of a negativity thoroughly penetrating being itself; the first one opening the way for a phenomenological alternative, and the second favouring a metaphysical alternative. They thereby claim to account, better than Sartre does, for the passivity of subjectivity, its rootedness in being–the living source of self-deceiving.The limitations of Sartrean ontology on the subject derive from a specific view of consciousness which locks off the relation between imagination and affectivity. On the contrary, the free play of this axis allows for the overflowing of the horizon of visibility of subjectivity toward a certain invisible. The concrete junction of imagination and affectivity then spreads out into the region of the notion of desire, which gives its determinate meaning to the negativity detected in the beginning. Unlike Sartre, Merleau-Ponty and Grimaldi study the mediatizing character of being understood as desire, and they theorize about a decentring of subjectivity culminating for Merleau-Ponty in a thought of intercorporeity and for Grimaldi in an ethics of self-sacrifice.

Page generated in 0.0276 seconds