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Mise au point d'un modèle hydrologique conceptuel intégrant l'état hydrique du sol dans la modélisation pluie-débit

Chkir, Najiba 23 March 1994 (has links) (PDF)
L'importance de i'état initial des bassins versants, et surtout de l'état hydrique du sol, dans la formation des débits est reconnue depuis longtemps. La connaissance précise de cet état hydrique et de sa prise en compte dans la modélisation Pluie-Débit reste cependant un des problèmes actuels de l'hydrologie. Aux mesures in situ, trop ponctuelles et difficilement généralisables. viennent s'ajouter de nouvelles techniques de télédétection pouvant fournir une information "tout temps" et spatialisée de l'état de surface des bassins versants. L'objectif de cette thèse est de mettre au point un modèle hydrologique conceptuel Pluie-Débit, capable de prendre en compte l'état hydrique des sols. Deux outils de base ont été utilisés : - Le modèle conceptuel GR3J (puis GR4J) pour la simulation des débits. - Le modèle physique bi-couches inspiré du "Schéma de De ardorjf pour le suivi de l'humidité des deux couches de sol, superficielle et racinaire. De nombreux schémas de couplage ont été testés en s'appuyant sur les données du BVRE de l'Orgeval, où existent des séries de données de pluie, de débit et d'humidité du sol. Le modèle retenu, "GRHUM", a une fonction de production dérivée du schéma de Deardorff et a conservé la fonction de transfert de GR4J. C'est un modèle à six paramètres, simulant les débits journaliers et l'humidité de deux couches de sol. Le modèle a été validé sur le BVRE de Naizin et sur 35 autres bassins versants situés en Bretagne. Les résultats obtenus montrent les bonnes aptitudes du modèle à simuler ¡es débits et l'humidité de la couche de sol racmaire. La prise en compte de l'occupation réelle du sol. à partir de cartes de cultures et accessible par télédétection, améliore la simulation des humidités de surface. Le fonctionnement de ce modèle peut être réalisé en deux modes : "simulation " lorsque les données d'humidité du sol ne sont pas disponibles et "assimilation" lorsque ces données sont présentes. Le modèle "GRHUM" ouvre des perspectives nouvelles pour l'utilisation de l'état hydrique du sol détermine à partir de données satellitaires (radar. IRT") dans la prévision des débits.
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Potentialités de gestion concertée de espaces de végétation naturelle en périphérie du parc national de Zakouma (Tchad) "Possibilities of a concerted management of the areas of natural vegetation around Zakouma national park (Chad)"

Hanon, Laurence M.S. 17 December 2008 (has links)
R É S U M É I. Actuellement, en Afrique sub-saharienne, les acteurs de la conservation considèrent que la survie à long terme de la faune sauvage ne peut être assurée que par le maintien de son habitat en dehors des aires de conservation intégrale. Dans cette optique, les projets de conservation tentent de préserver des étendues de végétation naturelle au sein de « zones tampons » ou de « corridors de migration » dans la périphérie des aires protégées. Cette thèse s’est intéressée aux possibilités de conserver de tels espaces en concertation avec les populations riveraines du parc national de Zakouma, une aire protégée du Sud-est du Tchad. Notre objectif a été de rechercher des solutions aux problèmes que rencontrent généralement les aménagistes dans cette action. Notre hypothèse est que l’aménagement des périphéries d’aires protégées doit s’appuyer sur une meilleure identification des déterminants locaux de l’exploitation des espaces de végétation naturelle, et que leur analyse doit s’appuyer sur une approche spatiale. II. Plusieurs étapes de recherches ont permis d’alimenter notre réflexion : Une première phase de terrain a été tout d’abord été menée à Am Choka, un village représentatif de la zone la plus densément peuplée de la périphérie est du PNZ. Les objectifs visés étaient i.) d’une part, de déterminer les activités humaines affectant le plus le paysage végétal naturel de la périphérie du parc, et donc susceptibles d’annihiler son rôle de « zone tampon », et ii) d’autre part, d’identifier les savoir-faire et les facteurs socioéconomiques et politiques qui régissent l’exploitation des espaces de végétation naturelle. Outre l’observation participante au village, des cartographies fines du terroir et des zones d’exploitation, ainsi que des entretiens semi-structurés ont été réalisés sur le terrain. La seconde phase de recherche a été consacrée à la réalisation d’un outil cartographique dans le but (i) d’évaluer l’état de la zone périphérique en terme de répartition et d’occupation relative des diverses formations végétales naturelles par rapport à l’emprise agricole, et ii.) d’en déduire les zones de la périphérie les plus susceptibles de faire l’objet d’un processus de gestion des espaces de végétation naturelle. A cet effet, quatre images satellites récentes ont été acquises. Les opérations de terrain ont donné lieu à 234 relevés sur ligneux et 2440 relevés qualitatifs d’autres types d’occupation du sol. Ces relevés ont été utilisés pour l’interprétation des scènes satellites en unités cartographiques. La troisième phase de recherche a porté sur une analyse du dispositif d’aménagement récemment proposé pour la zone périphérique du PNZ par le projet gestionnaire du parc. Notre objectif était de mettre en évidence, les modalités réelles de prise en compte de l’organisation locale de l’exploitation ou de la gestion des espaces de végétation naturelle, et de les confronter avec les connaissances acquises lors de la première phase de recherche. III. La recherche aboutit aux résultats suivants : Les populations rurales ont une bonne connaissance du milieu physique et utilisent une typologie qui leur permet de localiser les différentes composantes de leur terroir et de leur finage, et d’en évaluer le potentiel. La défriche des espaces de végétation naturelle à des fins agricoles est régie par des instances coutumières villageoises et cantonale qui exercent un fort pouvoir en matière de gestion du foncier et de planifications agricoles. La culture du sorgho repiqué (berbéré - Sorghum bicolor) constitue la principale source de réduction des espaces de végétation naturelle. Elle modifie le paysage sur de grandes portions de territoire car sa mise en place nécessite un essartage intégral des savanes à Acacia seyal. L’accès et l’usage des espaces de végétation naturelle pour la collecte de produits forestiers ligneux et non-ligneux sont libres et non liés à la propriété foncière. L’exploitation de ces produits n’entraîne pas de coupe à blanc mais les contraintes d’exploitation conditionne l’étendue spatiale du finage autour d’un village donné. Certaines zones du finage sont cependant l’objet de bornages fonciers en vue de projets agricoles à plus ou moins long terme. Les travaux cartographiques ont abouti à l’appréciation de l’étendue et de répartition des formations végétales naturelles. Le sorgho de décrue occupe un peu moins de 5% de la totalité de la superficie de zone périphérique. Les zones de cultures sont concentrées pour l’essentiel à l’est et au nord de l’aire protégée. Un dixième de la superficie d’origine des savanes à Acacia seyal a déjà été exploité à des fins agricoles. Cette carte peut être exploitée pour localiser les zones d’enjeux entre conservation et développement économique. Cet exercice permet de reconsidérer la délimitation en zones de protection de la périphérie. Dans sa formulation, le « plan de gestion » témoigne largement d’une volonté d’associer les populations riveraines à l’aménagement de la périphérie du parc. Cette collaboration sera certainement entravée par l’absence de compensation en contrepartie de la limitation du développement agricole au profit de l’habitat de la faune sauvage. Par contre, elle pourrait être favorisée si le zonage proposé correspondait aux limites des terroirs et des finages. Un préliminaire à tout processus de gestion concertée des espaces de végétation naturelle est aussi l’identification des décideurs qui ont autorité sur ces espaces. L’étude débouche sur suggestions permettant aux aménagistes leurs permettant d’atteindre leurs objectifs de conservation de la faune et de son habitat en concertation avec les populations riveraines. Ces recommandations peuvent certainement être adaptées à d’autres contextes d’aménagement des périphéries d’aires protégées. ABSTRACT I. Nowadays, in Sub-Saharan Africa, conservation actors believe that the long-term survival of wild animals can be ensured only through the maintenance of their habitat outside areas of total conservation. Accordingly, conservation projects seek to preserve areas of natural vegetation in “buffer zones” or “migration corridors” on the periphery of protected areas. The present doctoral thesis studies the possibilities of conservating such areas in concertation with the populations living around Zakouma National Park (ZNP), a protected area in southeast Chad. Our aim has been to find solutions to the problems generally encountered by forest managers working towards this goal. Our hypothesis is that the management of surroundings of protected areas must be grounded on a better identification of the local factors determining the exploitation of natural vegetation areas, and that any analysis must be based on a spatial approach. II. Several steps in the research provided grounds for reflection: As a first phase, a survey was conducted in Am Choka, a village representative of the most densely populated zone of the eastern periphery of ZNP. The objectives were (i) to determine which human activities most affect the natural vegetal landscape of the periphery of the park and hence are likely to annul its role of “buffer zone”, and (ii) to identify which know-how and socio-economic or political factors govern the exploitation of natural vegetation areas. In addition to participatory observation in the village, detailed maps were made of the ‘terroir’ and the ‘finage’ (the total area exploited by a village), and semi-structured interviews were conducted on the spot. The second phase of research was dedicated to the creation of a cartographic tool with the intention of (i) assessing the state of the peripheral zone in terms of where and to what extent the natural vegetal formations are situated in comparison with the land under cultivation, and (ii) pinpointing the peripheral zones best suited to a process of management of natural vegetation areas. To that end, four recent satellite pictures were acquired. Operations on the ground yielded 234 plottings over wood stands and 2 440 qualitative plottings of other types of land occupation. These plottings were used to convert the satellite images into cartographic units. The third phase of research was concerned with an analysis of the management mechanism recently proposed for the peripheral zone of ZNP by the park management project. Our aim was to bring to the fore the actual methods by which the local organisation of exploitation or management of the natural vegetation areas is taken into account and to compare them with the knowledge acquired under the first phase of research. III. The research produced the following results: The rural populations have a good knowledge of the physical environment and use a typology which enables them to localise the different components of the terroir and of the finage, and to assess their potential. The clearing of areas of natural vegetation for agricultural purposes is governed by traditional village or canton authorities, which exert a powerful influence over land management and agricultural planning. The cultivation of transplanted sorghum (berbéré - Sorghum bicolor) is the main source of reduction of areas with natural vegetation. It modifies the landscape over large swathes of territory inasmuch as this cultivation method leads to a total clearing of the Acacia seyal savannas. Access to and use of areas of natural vegetation for collecting wood and non-wood forest products are free and not linked to land ownership. Exploiting these products does not lead to clear-cutting of the forest, but the constraints of exploitation influence the spatial extent of the finage around a given village. Some zones of finage are nevertheless subjected to land boundary markings when agricultural projects are planned in the shorter or longer term. The cartographic findings led to an assessment of the area covered by, and the distribution of, natural vegetal formations. Flood-irrigated sorghum occupies just under 5% of the total area of the periphery. The cultivation zones are mostly concentrated east and north of the protected area. One tenth of the original area of Acacia seyal savannas has already been exploited for agriculture. The map can also be used to identify areas caught between conservation and economic development. This exercise makes its possible to reconsider the delimitation of the periphery into protection zones. In its formulation, the “management plan” largely reveals the will to involve local populations in the management of the periphery of the park. This collaboration will certainly be hampered by the absence of compensation to offset any limitation of agricultural development to the benefit of the wild animal habitat. It could, however, be promoted if the proposed zoning were to correspond to the limits of the terroirs and finages. A preliminary to any process of concerted management of the areas of natural vegetation would also be to identify the decision-makers who have authority over these expanses. The present study throws up suggestions as to how forest managers might attain their objectives for the conservation of fauna and their habitat in concertation with the local populations. These recommendations can certainly also be extrapolated to other contexts of management of the peripheries of protected areas.
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Dynamiques et formes de peuplement dans la plaine de la Valloire (Drôme/Isère), de la Protohistoire récente au haut Moyen Âge

Varennes, Guillaume 17 December 2010 (has links) (PDF)
Ce travail est consacré au peuplement de la Valloire, de la fin de la Protohistoire au haut Moyen Âge, à travers une approche conjuguant archéologie spatiale et culture matérielle. Cette démarche s'appuie sur les outils et les concepts traditionnels de l'analyse du peuplement (étude de l'occupation du sol, analyse régressive du réseau routier, notions de réseaux d'habitat et de système de peuplement) qui sont mis en oeuvre conjointement à l'étude du mobilier céramique. La définition de faciès de consommation locaux a permis, d'une part à l'échelle locale, de confirmer l'identification de pôles dynamiques au sein de ce territoire, et, d'autre part, de positionner la Valloire dans la moyenne vallée du Rhône. C'est de cette lecture diachronique et systémique, qu'est issu un modèle de peuplement, au sein duquel l'agglomération de Tourdan/Turedonnum occupe une place prépondérante depuis l'indépendance allobroge jusqu'au haut Moyen Âge. Cet habitat groupé participe à la mise en valeur d'un terroir structuré par un habitat rural dispersé, dès la fin de la Protohistoire et tout au long de l'Antiquité. C'est l'implantation aristocratique et le contrôle des échanges commerciaux qui sont à l'origine de son émergence dès le IIe s. av. J.-C. ainsi que de son rôle central et dynamique. Les monuments et les témoignages cultuels à Tourdan permettent d'envisager l'existence d'un véritable bassin de vie, structuré par cet habitat, lieu central des manifestations communautaires nécessaires au fonctionnement de la civitas, à l'échelon local. A l'échelle régionale, cette étude propose dans un premier temps, sur des bases méthodologiques nouvelles, de renouveler la réflexion concernant les kômai allobroges et les questionnements sur l'origine des agglomérations de la cité de Vienne. Dans un second temps, leur monumentalisation et la géographie cultuelle de la cité conduisent à s'interroger sur la structuration et les processus d'intégration du territoire allobroge dans la cité antique.
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Peuplements et échanges entre Gaule interne et Gaule méditerranéenne dans le sud-est du Massif central à la fin du Second âge du fer (160 - 25 avant J. C.) / Populating and exchanging between internal Gaul and Mediterranean Gaul in the southeast of Massif Central at the end of the Second Iron Age (160-25 before J.-C.)

Kurzaj, Marie-Caroline 26 November 2012 (has links)
Cette étude propose une synthèse relative à la fin du second âge du Fer (160-25 av. J.-C.) dans le sud-est Massif central. La zone géographique considérée recoupe plusieurs régions (Auvergne, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes) et départements (Ardèche, Gard, Loire, Haute-Loire, Lozère, Rhône). Durant la fin du second âge du Fer, cette région rassemble les territoires de deux entités culturelles : la Gaule indépendante (Gabales, Ségusiaves et Vellaves) et la Gaule méditerranéenne (Allobroges, Helviens, Ségovellaunes et Volques Arécomiques). L’objectif de ce travail est de proposer une vision globale des faciès de mobiliers, de l’occupation du sol et des dynamiques commerciales dans cet espace géographique. Cette démarche repose sur une nouvelle lecture critique des données archéologiques accumulées dans cette région depuis le XIXe siècle. Le plan adopté comprend trois chapitres. Le premier présente le cadre, le contexte et l’approche méthodologique de l’étude. Le deuxième chapitre est consacré à l’examen détaillé des données selon deux grandes thématiques : la culture matérielle et les formes de l’occupation. Le troisième chapitre offre une synthèse, une confrontation des données et une mise en perspective des caractéristiques de cette région. Les principaux marqueurs de la culture matérielle sont exposés et un modèle de structuration hiérarchique de l’occupation est proposé à partir d’une classification des différentes catégories d’habitat. Enfin, les résultats de l’analyse des mobiliers et de l’occupation du sol sont mis en commun afin de mettre en perspective les marqueurs de l’organisation territoriale spécifiques au sud-est du Massif Central. / This study provides a synthesis about the ending period of the second Iron Age (160-25 BC) in the southeast Massif Central. The geographical zone that I study here includes several regions (Auvergne, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes) and departments (the Ardèche, the Gard, the Loire, the Haute-Loire, the Lozère, the Rhône). During the ending period of the second Iron Age, this region gathers the territories of two cultural entities: the independent Gaul (Gabali, Segusiavi and Vellavi) and the Mediterranean Gaul (Allobroges, Helvii, Segalauni and Volcae Arecomici). The aim of this study thus is to offer a global vision of furniture facies, land use and commercial dynamics in this geographical area. This initiative bases itself on a recent critical reading of the archaeological data accumulated in this region since the 19th century.The plan adopted is made of three chapters.The first one aims at presenting the frame, the context and the methodological approach of the study. The second chapter is dedicated to the detailed examination of the data according to two important subjects: the material culture and the occupation types.The third chapter offers a synthesis and a confrontation of the data.The characteristics of this region are compared here.The main markers of the material culture are exposed and a model of hierarchical structuring of the occupation is proposed from a classification of the various categories of housing environment. Finally, the results of the analysis of furniture and land use are shared, in order to compare the specific markers of the territorial organization in the southeast of Massif Central.
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Étude des dynamiques de dégradation des sols, à l'échelle des bassins versants côtiers de l’océan Indien / Dynamics of soils degradation, study on Indian ocean basins

Payet, Évelyne 11 December 2015 (has links)
Cette thèse met en évidence les dynamiques spatiales en cours à l'échelle des paysages sur deux bassins versants du SOOI, en se focalisant sur les dynamiques d'occupation du sol qui affectent les processus érosifs. Cette thèse s'interroge sur les processus de dégradation affectant les bassins versants et sur les données spatiales à mobiliser dans des contextes très différents tels les territoires de La Réunion et de Madagascar. Les données de télédétection constituent dans ces contextes un atout. Elles permettent d'observer de façon régulière et à différentes échelles les territoires. Deux bassins versants sont suivis, le Fiherenana (Madagascar) et la Rivière des Pluies (La Réunion). Sur le Fiherenana, l'étude de l’érosion est abordée en considérant les dynamiques d'occupation du sol entre 2001 et 2013. Les informations, extraites du traitement d'images satellite SPOT 4 et 5, montrent une dégradation importante de la couverture forestière, particulièrement dans le secteur de Ranobé (section avale). Une perte de plus de 230 km² de forêt sèche est notée en 12 ans. Les pertes de sols estimées sur la même période, selon le modèle RUSLE, montrent une augmentation de l'érodabilité en raison de l'altération du couvert végétal. Sur la Rivière des Pluies, l'étude se focalise sur l'empreinte spatiale de deux processus, l'anthropisation des planèzes et son impact sur l'imperméabilisation des sols, ainsi que celle des mouvements de masse sur les fortes pentes. Ces phénomènes sont suivis à partir d'orthophotographies de l'IGN, entre 1997 et 2012. Ces travaux apportent une réponse spatialisée et quantitative des dynamiques de dégradation en cours sur les bassins versants du SOOI. / Since the 20th centuries, the Southwest of Indian Ocean is particularly affected by anthropogenic degradations. This study aims to analyze degradations on drainage basin scale, which allows a suitable monitoring of critical areas, in the southwest of Indian Ocean. It focus on the assessment of land degradation and its causes, land cover change and erosion.The main difficulty stands in the implementation of reproducible methods and proceeds for developed and developing countries. In light of this, remote sensing data are relevant. Those data enable a regular observation of phenomena, allowing a full description of isolated lands and at different scale. This study combined, remote sensing data processing, spatial analysis and modeling to analyze degradations. Approaches include, data collection, their formatting or their preprocessing. Land cover information provided from Object-Based Image Analysis (OBIA) methodologies and Geographical Information System (GIS) authorized data conditioning and modeling. On the Fiherenana catchment, soil loss has been computed taking into account land cover changes. Those information were provided from SPOT 4 and 5 images from 2001 to 2013. Results confirmed the forest degradation especially in Ranobé, where we recorded a loss of more than 230 km² over 12 years. Lands affected by erosion process, spatialized and quantified by RUSLE model, also increased over this period. On La Rivière des Pluies, IGN’s orthophotographies, from 1997 until 2012, permitted urbans imprint analyzing. On Grand Éboulis site, vegetation monitoring revealed slumps. The study exposed spatial and quantitative results highlighting degradations dynamics on catchm
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Atuatuques, Condruses, Eburons. Culture matérielle et occupation du sol dans le territoire de la future civitas Tungrorum, de la fin de l'âge du Fer au début de l'époque gallo-romaine

Martin, Fanny 17 March 2017 (has links)
La fin de l'âge du Fer, la conquête et la création de la civitas Tungrorum ont, depuis le XIXe s. fait l'objet d'un grand intérêt historique et produit une abondante littérature. On ne compte plus les tentatives de localisation de l'oppidum des Atuatuques et de la bataille de la Sabis, ni les contributions relatives aux monnaies gauloises de nos régions. Par ailleurs, un grand nombre de sites ont fait l'objet de recherches de terrain, que ce soit dans le cadre de fouilles de programme ou, plus récemment, de chantiers préventifs. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, aucune synthèse basée sur les données archéologiques ne permettait de se faire une idée du mode de vie des populations locales avant la Guerre des Gaules, de replacer plus globalement nos régions dans le cadre culturel et chronologique de la Gaule septentrionale laténienne, ou encore de mesurer l'évolution des populations indigènes au travers de la conquête et de la romanisation.Ce travail vise à combler ces lacunes par une étude approfondie et globale des vestiges matériels appartenant aux phases C et D de la période laténienne et aux premiers horizons gallo-romains, soit une période qui s’étend grosso modo entre le milieu du IIIe s. av. n. è. et la fin du premier quart du Ier s. de n. è. Le cadre géographique a été défini sur base des limites du plus ancien ensemble territorial connu, à savoir la civitas Tungrorum gallo-romaine dont les frontières ont perduré à travers les circonscriptions ecclésiastiques médiévales. Trois objectifs ont été définis :premièrement, il était nécessaire de préciser la chronologie des sites et des objets de la fin de la période laténienne. Deuxièmement, il fallait procéder à une synthèse des données relatives au mobilier et aux occupations, afin de mettre en évidence les territoire occupés, les pratiques régionales, les échanges ainsi que l'évolution des groupes et de leur culture matérielle. Troisièmement, il fallait explorer, sous l’angle de l’archéologie, les problématiques dictées par le contexte historique particulier de notre zone géographique. Les sources littéraires antiques et les historiens contemporains ont suggéré que les populations locales avaient été massivement exterminées lors de la conquête, et que la cité aurait pu être recomposée au départ de populations péri-rhénanes déplacées par le pouvoir romain et de ce qu'il restait des groupes indigène. Ce modèle, ainsi que les propositions de localisation des territoires tribaux laténiens, reposaient principalement sur l’interprétation des textes antiques, et devait impérativement faire l’objet de vérifications attentives par le biais de l’étude des traces matérielles.Ces priorités ont guidé un cheminement progressif à travers les données, ordonnées et rassemblées peu à peu, jusqu’à ce qu’un tableau plus général puisse être esquissé. L’ordre des chapitres reflète celui de la démarche. Le premier chapitre vise à définir le cadre dans lequel s’inscrit le territoire étudié, avec un état des lieux de l’histoire des recherches et un aperçu des contextes géographique, historique et chronologique propres au territoire de la civitas Tungrorum. Le chapitre suivant est dévolu à l’étude approfondie de 50 ensembles de mobilier provenant d’une série de 17 occupations laténiennes et gallo-romaines précoces réparties dans la zone d’étude (ch. 2). Les assemblages de matériel céramique ont été examinés de manière exhaustive, en mettant notamment l’accent sur la mise en évidence de critères discriminants (forme, matériau, technique de fabrication) d’un point de vue chronologique ou régional. Le corpus ainsi constitué et les ressources bibliographiques ont servi de base à un examen plus général de la culture matérielle, par une analyse (caractérisation, chronologie et distribution spatiale) des principales catégories de mobilier qui nous sont parvenues (ch. 3). Ces études ont permis de mettre en évidence des traditions de production et de consommation dans les régions étudiées, et de révéler l’existence de réseaux d’échange et d’approvisionnement. Ce tour d’horizon a été complété par un examen approfondi des modalités d’occupation du sol visant à mettre en évidence les pratiques régionales en matière d’habitat, de fortification ou encore de rites funéraires et cultuels (ch. 4). Enfin, nous avons tenté de produire une synthèse rassemblant les résultats de ces études, par la mise en évidence d’entités régionales caractérisées par une communauté de pratiques, et leur intégration plus globale dans le contexte du nord de la Gaule (ch. 5). Ce dernier chapitre est également dévolu à la confrontation des données historiques et archéologiques selon la série des problématiques définies précédemment, à savoir la localisation des territoires tribaux cités par César, l'extermination des populations régionales au moment de la conquête, l'éventuelle arrivée de groupes péri-rhénans destinés à repeupler la cité et la persistance des traditions laténiennes locales à travers la conquête et la romanisation. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Anthropisation en direction des Parcs Nationaux de Taï et de la Comoé (Côte d’Ivoire) : évaluer le risque trypanosomien / Anthropic impacts towards the National Parks of Taï and Comoé (Côte d’Ivoire) : evaluate the trypanosome risk

Fauret, Pierre 05 July 2019 (has links)
En Afrique subsaharienne, la croissance démographique et la variabilité climatique génèrent d’importants mouvements de population en direction des espaces protégés. L’installation en périphérie ou à l’intérieur de ces espaces, exposent les populations humaines et les animaux domestiques (qu’elles élèvent) à la piqûre d’insectes-vecteurs capables de transmettre des pathogènes (fièvre jaune, leishmanioses, trypanosomoses etc.). C’est le cas des glossines (ou mouches tsé-tsé), vecteurs de la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA ou maladie du sommeil) et de la Trypanosomose Animale Africaine (TAA). En Côte d’Ivoire, la population est passée de 2,6 millions d’habitants (8 hab/km2) en 1950 à 23,1 millions d’habitants (71,6 hab/km2) en 2015. Le processus de déforestation en faveur de l’agriculture (plantations de café, de cacao, d’hévéas, d’anacardier etc.) a provoqué une saturation foncière qui a orienté les populations agricoles en direction des espaces protégés. Cette anthropisation croissante en marge et à l’intérieur des espaces protégés, exposent les populations humaines et animales domestiques à la piqûre des glossines et au risque trypanosomien. L’objectif de cette étude est de rendre compte des processus d’exploitation de territoires situés en marges et à l’intérieur de deux espaces protégés et d’évaluer le risque trypanosomien associé. Dans un premier temps, il s’agit de caractériser les dynamiques de peuplements (création, extension et multiplication des peuplements, augmentation des densités de populations humaines) et les évolutions de l’emprise rurale (superficies cultivées et types de cultures) en périphérie du Parc National de Taï (forêt) et du Parc National de la Comoé (savane). Les activités menées par les populations riveraines en périphérie et au sein de ces espaces protégés sont également étudiées (cueillette, chasse, pêche, pâturage, orpaillage, etc.). Parallèlement, afin d’évaluer le risque, des enquêtes entomologiques (diversité des espèces, densité et infection des glossines), médicales et vétérinaires (séroprévalence, prévalence de la THA et de la TAA) ont été menées. Cette approche « One Health », permet de mesurer l’exposition au risque trypanosomien, en tenant compte de la manière dont les populations humaines exploitent les territoires situés en marge et à l’intérieur d’espaces protégés. Au vu des projections démographiques et des questions foncières à venir qui leurs sont associées, cette thématique apparaît essentielle en vue de l’élimination des trypanosomoses humaines et animales. / In Sub-Saharan Africa, population growth and climatic variability generate significant population movements in direction of protected areas. The installation on the periphery or inside the protected areas, exposes the human populations and the animals that they raise to the bite of insect-vectors able to transmitting pathogens (yellow fever, leishmaniasis, trypanosomosis etc.). This is the case of tsetse flies, vectors of Human African Trypanosomiasis (HAT or sleeping sickness) and African Animal Trypanosomosis (AAT). In Côte d’Ivoire, population increased from 2.6 million (8 people/km2) in 1950 to 23,1 million in 2015 (71,6 people/km2). The process of deforestation for agriculture development (coffee, cocoa, rubber tree and cashew plantations for example) have led to a land saturation, which are oriented agricultural populations towards protected areas. This increasing of anthropic impacts in and around protected areas exposes human and animal populations to tsetse fly bite and trypanosome risk. The objective of this study is to report the process of exploitation of territories situated in margins and inside two protected areas and to evaluate trypanosome risk. More precisely, the first step is to characterize settlement dynamics (creation, extension and multiplication of stands, increase in human population densities) and changes in the rural area (areas cultivated and types of crops) outskirts of the Taï National Park (forest) and the Comoé National Park (savannah). Activities carried out by the surrounding riparian populations and within these protected areas is also studied (gathering, hunting, fishing, grazing, gold panning, etc.). In the same time, in order to assess the risk, entomological surveys (species diversity, density and infection of tsetse flies), medical and veterinary surveys (seroprevalence, prevalence of HAT and AAT) were conducted. This "One Health" approach provides a better understanding of how populations exploit marginal and protected areas and measure trypanosome risk exposure. In view of the demographic projections and future land issues associated, this theme appears essential for the elimination of human and animal trypanosomiasis. This study helps to reach the goal of elimination of THA in Côte d'Ivoire by 2020.
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Des territoires dans le territoire : portrait géohistorique de la création des réserves autochtones au Québec

Dacquet, Benjamin 09 November 2022 (has links)
Cette étude consiste en un portrait géohistorique de l'établissement des réserves autochtones au Québec. En appréhendant de façon critique ce fait déterminant de l'histoire des Premiers Peuples et de la société québécoise, nous souhaitons proposer une typologie sociospatiale plus à même d'en révéler les dynamiques de pouvoir sous-jacent et leurs implications. Le paysage étant un élément déterminant du contexte colonial, la géographie dispose de nombreux concepts et approches pertinents en vue de rendre compte de la complexité de l'aménagement du territoire qui y prévaut et des structures de pouvoir qui le régissent. Cette analyse géographique d'ensemble permet ainsi d'identifier la logique spatiotemporelle dans laquelle s'inscrit la création des réserves au Québec et les facteurs qui y ont contribué. En exposant les tendances et temporalités de la création des réserves au Québec et le rôle qu'y joue le contexte géographique, cette étude critique permet de dégager la façon dont les dynamiques raciales de l'État colonial se sont répercutées dans l'aménagement du territoire, ce qui entraine des effets qui sont encore structurants aujourd'hui pour la société québécoise. / This study presents a geohistorical portrait of the setting up of indigenous reserves in Quebec. Through the analytical apprehension of this decisive event in the history of First Nations and of the society of Quebec itself, we aim to offer a socio-spatial typology capable of unveiling underlying dynamics of power and their implications. The landscape itself being a highly determining element with regards to the colonial context, geography has many relevant concepts and approaches at its disposal to render the complexity prevailing over the layout of the land and of the power structures that administer it. This comprehensive geographical analysis thus permits the identification of the spatiotemporal course of events in which the creation of reserves in Quebec participates as well as its contributing factors. By exposing the tendencies and temporalities relative to the creation of "Indian reserves" of Quebec and the role played by their geographical background, this critical study highlights the impact of the racial dynamics within the colonial State and how they have affected territorial planning, generating structuring effects that still have repercussions in Quebec society to this day.
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Des territoires dans le territoire : portrait géohistorique de la création des réserves autochtones au Québec

Dacquet, Benjamin 09 November 2022 (has links)
Cette étude consiste en un portrait géohistorique de l'établissement des réserves autochtones au Québec. En appréhendant de façon critique ce fait déterminant de l'histoire des Premiers Peuples et de la société québécoise, nous souhaitons proposer une typologie sociospatiale plus à même d'en révéler les dynamiques de pouvoir sous-jacent et leurs implications. Le paysage étant un élément déterminant du contexte colonial, la géographie dispose de nombreux concepts et approches pertinents en vue de rendre compte de la complexité de l'aménagement du territoire qui y prévaut et des structures de pouvoir qui le régissent. Cette analyse géographique d'ensemble permet ainsi d'identifier la logique spatiotemporelle dans laquelle s'inscrit la création des réserves au Québec et les facteurs qui y ont contribué. En exposant les tendances et temporalités de la création des réserves au Québec et le rôle qu'y joue le contexte géographique, cette étude critique permet de dégager la façon dont les dynamiques raciales de l'État colonial se sont répercutées dans l'aménagement du territoire, ce qui entraine des effets qui sont encore structurants aujourd'hui pour la société québécoise. / This study presents a geohistorical portrait of the setting up of indigenous reserves in Quebec. Through the analytical apprehension of this decisive event in the history of First Nations and of the society of Quebec itself, we aim to offer a socio-spatial typology capable of unveiling underlying dynamics of power and their implications. The landscape itself being a highly determining element with regards to the colonial context, geography has many relevant concepts and approaches at its disposal to render the complexity prevailing over the layout of the land and of the power structures that administer it. This comprehensive geographical analysis thus permits the identification of the spatiotemporal course of events in which the creation of reserves in Quebec participates as well as its contributing factors. By exposing the tendencies and temporalities relative to the creation of "Indian reserves" of Quebec and the role played by their geographical background, this critical study highlights the impact of the racial dynamics within the colonial State and how they have affected territorial planning, generating structuring effects that still have repercussions in Quebec society to this day.
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Recherches sur Orange antique : carte archéologique et étude céramologique. : Étude sur l’origine et la chronologie des importations de céramiques sigillées italiques en Narbonnaise : le cas d’Orange. : suivi d’une Carte archéologique d’Orange et du nord-ouest du Vaucluse

Roumégous, Anaïs 01 December 2012 (has links)
Cette thèse se compose de deux volets indépendants mais complémentaires : d'une part une carte archéologique d'Orange et du nord-ouest du Vaucluse ; d'autre part une étude sur l'origine et la chronologie des importations de céramiques sigillées italiques en Narbonnaise à partir du cas d'Orange. La carte archéologique synthétise les découvertes archéologiques touchant une période comprise entre 700 av. et 700 ap. J.-C. Toutes les informations disponibles ont été prises en compte (manuscrits, rapports d'opérations, sources imprimées) afin de dresser un état de la bibliographie et de préciser nos connaissances des vestiges antiques du nord-ouest du département de Vaucluse. Le corpus ainsi constitué est la base d'une réflexion sur l'occupation de la zone durant l'Antiquité, l'organisation urbaine de la colonie d'Orange et les limites du territoire de la cité. L'aspect historiographique constitue également un point important de ce travail. L'étude céramologique renouvelle nos repères chronologiques sur le développement urbain de la cité durant le premier siècle de son existence grâce, notamment, à la datation de l'enceinte, des différentes constructions monumentales du site de l'hémicycle et des contextes précoces des quartiers d'habitations à l'est du théâtre. L'étude céramologique s'attache par ailleurs à identifier l'origine des sigillées italiques recueillies à l'occasion des différents chantiers de fouilles, ce qui permet de dresser un bilan complet des ateliers. / This thesis consists of two parts, independent but complementary : on the one hand, an archaeological map of Orange and the northwest of Vaucluse; on the other hand, a study of the origin and the chronology of the imports of ceramics called italian sigillata in Gallia Narbonensis based on the case of Orange. The archaeological map synthesizes the archaeological discoveries touching a period included between 700 BC and 700 AD. All the available information was taken into account (manuscripts, reports, printed sources) to draw up a state of the bibliography and specify our knowledge of the antique vestiges of the northwest of Vaucluse. The corpus so established is the basis of a reflection on the occupation of the zone during the Antiquity, the urban organization of the city of Orange and the limits of its political territory. The historiographical aspect also constitutes an important point of this work. The ceramic study renews our chronological points of reference on the urban development of the city for its first century of existence, with in particular the dating of the surrounding wall, the various monumental constructions of the site of the « hémicycle » and the early contexts of living districts east of the theater. Besides, the ceramic study attempts to identify the origin of the examined italian sigillata, drawing up first a ou synthesis of workshops producing this ceramic. Indeed, if the italian sigillat seems well known, we quickly notice that it was almost always considered a homogeneous whole, without taking into account the existence of multiple workshops, in the constitution of typologies and datings.

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