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Espace politique et positions partisanes : les plateformes électorales au Québec de 1994 à 2007

Tessier, Benoit January 2008 (has links) (PDF)
L'élection générale du 26 mars 2007 a eu des conséquences majeures sur le paysage électoral au Québec et sur les dynamiques partisanes à l'Assemblée nationale. Alors que le Parti libéral du Québec forme depuis lors le premier gouvernement minoritaire de l'histoire moderne du Québec, la jeune Action démocratique du Québec a vu son rôle politique s'accroître rapidement en formant pour la première fois de son histoire l'opposition officielle au Parlement. Ce mémoire vise à expliquer les changements qui sont à l'origine de cette réorganisation du paysage électoral au Québec en analysant l'évolution de l'offre politique des trois principaux partis entre 1994 et 2007. L'application de la théorie des choix rationnels au domaine des études électorales nous fournit d'ailleurs un cadre théorique et une méthodologie tous désignés pour y parvenir. En analysant le contenu des plateformes électorales de chaque parti à chaque élection de la période étudiée, nous sommes à même d'obtenir un portrait fidèle et précis de l'évolution du positionnement relatif des partis dans l'espace politique et d'observer et interpréter leurs déplacements. Cet exercice permet notamment de soutenir que le développement d'un discours nationaliste non souverainiste de la part de l'ADQ en 2007 a fait augmenter substantiellement le bassin d'électeurs réceptifs aux enjeux nationalistes québécois, ceux-ci pouvant maintenant être dissociés du « danger » d'une éventuelle sécession du Québec. Parallèlement, la promesse électorale du Parti québécois de tenir un référendum sur la souveraineté au cours du prochain mandat a contribué à radicaliser les options disponibles pour les électeurs et à favoriser l'expression d'un vote nationaliste non souverainiste -donc adéquiste -chez ces derniers. Structurellement, la hausse des appuis exprimés en faveur de l'ADQ a fait augmenter l'importance relative du clivage gauche/droite, au détriment du clivage nationaliste, comme base significative de différenciation de l'offre politique des partis, bien que la position de droite de l'ADQ n'ait pas particulièrement contribué à ses récents succès électoraux. Si elle veut consolider et fidéliser sa base électorale nouvellement acquise, l'ADQ devra continuer à développer son discours nationaliste et investir le créneau de centre-droit (plus à gauche que sa position de 2007) laissé vacant par le PQ et le PLQ depuis 1998, afin de se rapprocher de l'électeur québécois médian. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Élections, Partis politiques, Plateformes électorales, Espace politique, Théorie du choix rationnel.
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Analyse du parti politique l'Action démocratique du Québec 1994-2009

Brière, Luc 06 1900 (has links) (PDF)
Au lendemain de l'élection du 26 mars 2007, l'Action démocratique du Québec (ADQ) devient l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec dans le cadre d'un gouvernement minoritaire. Pour la première fois en près de quarante ans, un parti autre que le Parti libéral du Québec ou le Parti québécois réussit l'exploit de changer l'environnement politique québécois. En utilisant un cadre théorique emprunté aux politologues américains, la théorie des élections de l'école de Michigan, nous serons en mesure de constater s'il s'agissait d'une élection de réalignement, concept central de ce mémoire. Nous tenterons aussi d'analyser la percée de l'ADQ pour comprendre son électorat. Pour ce faire, nous reprendrons le concept d'identification partisane pour cerner la fidélité de l'électorat à cette formation politique. De plus, le présent mémoire vise à clarifier un manque dans la littérature scientifique concernant ce parti politique, formation qui se retrouve dans la sphère provinciale québécoise depuis 1994. Nous analyserons son évolution à travers les quinze premières années d'existence de ce parti, de 1994 à 2009. Finalement, le dernier chapitre, permettra de comprendre les raisons qui ont fait en sorte qu'une fois au sommet, ce parti est retourné dans l'arène des tiers partis. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action démocratique du Québec, Québec, partis politiques, école de Michigan, théorie des élections, réalignement, identification partisane, vote normal.
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La complexité de la question identitaire en Côte d'Ivoire

Vidjannangni, Augustine 04 1900 (has links) (PDF)
L'engrenage politique dans lequel s'engouffre la Côte d'Ivoire à la disparition du « père de la nation » fait surgir des tensions identitaires jusqu'à présent étouffées. D'élève modèle au parcours stable, le pays se retrouve aujourd'hui face à une nation divisée : le coup d'état de 1999 et le conflit armé de 2002 sont des événements qui décrivent le malaise de la société désormais tiraillée de tout bord par les partis politiques. L'identité des Ivoiriens est menacée et remise en question. Le but de ce mémoire est d'analyser la question identitaire en Côte d'Ivoire et de comprendre les causes du malaise identitaire actuel qui crée une insécurité parmi les Ivoiriens. Le travail se divise en deux grandes parties. Dans un premier temps (chapitre I), nous examinons l'histoire de la Côte d'Ivoire pour déterminer le poids de la question identitaire dans les affaires internes du pays dès son indépendance. Père de l'indépendance et premier président du pays, Félix Houphouët Boigny a joué un rôle prépondérant dans le développement de la Côte d'Ivoire d'aujourd'hui. Ses décisions ont tracé les grandes lignes de l'évolution du pays. Dans une deuxième partie (chapitre II et III), nous montrons que la course à la succession de Boigny engendre des conflits internes qui nourriront un profond malaise qui entraîne ainsi la rupture sociale. Et la remise en question de l'existence d'une identité ivoirienne. Les différentes positions et actions dans l'arène politique seront examinées comme des moyens utilisés pour fragiliser l'unité sociale empêchant ainsi un meilleur développement de la Côte d'Ivoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Côte d'Ivoire, conflit, ivoirité, ivoirisation, groupe ethnique, ethnicité, identité, Marcoussis.
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Communication politique et réseaux socionumériques : le cas de MyBarackObama.com

Zappa, Pierre-Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, l'usage des services de réseaux socionumériques (Facebook, MySpace et all.) s'est largement répandu, au point où les partis politiques les mobilisent aujourd'hui dans le cadre de stratégies de visibilité et de mobilisation partisane sur la Toile. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, le Parti démocrate a fait appel à Chris Hughes, co-fondateur de Facebook, afin de développer un site web de campagne qui prendrait la forme d'un réseau socionumérique : MyBarackObama.com (MyBO). L'initiative a été couronnée d'un tel succès, qu'elle a été imitée par plusieurs partis politiques ailleurs dans le monde : le MyCampaign du Parti conservateur, le MyNetanyahu du Likoud (Israël), la Coopol du Parti socialiste (France), etc. Confrontés à une crise de confiance publique, les partis politiques ont recours, entre autres, aux technologies numériques afin de fidéliser un électorat de plus en plus volatile et abstentionniste. À cet égard, les réseaux socionumériques sont souvent présentés par les partis politiques comme de nouveaux modes de communication sollicitant la mobilisation et la participation des citoyens au processus électoral. Il y a toutefois lieu de se questionner sur la nature même des pratiques déployées par les usagers dans leur utilisation de ces outils de communication. Ainsi, l'objectif de ce mémoire consiste à observer, à documenter et à analyser le rapport au politique sous-jacent à l'utilisation des réseaux socionumériques partisans, en s'intéressant plus particulièrement au cas archétypal de MyBarackObama.com. Cette étude vise, en outre, à jeter un regard prismatique sur l'objet de recherche interpellé, en s'inspirant de travaux issus de la sociologie des technologies, de la philosophie politique et des sciences de la communication. Suivant les premiers travaux de Bernard Stiegler, nous verrons que le rapport entre l'Homme et la technique peut être conceptualisé comme une dialectique du devenir, où chacun des deux termes participe à produire une relation qui les reproduit à son tour. Toutefois, dans sa forme contemporaine, cette dialectique se cristallise par une surdétermination de la technique. Cette dynamique du surdéterminisme technique se traduit à son tour par deux tendances lourdes : l'hyperindividualisme (l'émergence d'un individu qui prétend advenir par et pour lui-même) et le système technique (une idéologie invisible qui porte les valeurs supposément « neutres » de la technique). Les résultats de notre étude tendent à démontrer que ces deux dynamiques caractérisent les modalités du rapport au politique véhiculé par l'utilisation du réseau socionumérique MyBarackObama.com. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communication politique, technologie numérique, MyBarackObama.com, dialectique, idéologie
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Les partis politiques de l'opposition en Afrique de l'Ouest et leur quête pour le pouvoir d'État : les cas du Bénin, du Ghana et de la Guinée

Souare, Issaka K. 06 1900 (has links) (PDF)
Au début des années 1990, après plusieurs décennies de régimes de parti unique et de juntes militaires, la plupart des pays africains ont (r)établi le système multipartite. Des dizaines de partis politiques sont créés ou reconstruits avec l'objectif précis d'accéder au pouvoir exécutif suprême. Cependant, environ deux décennies plus tard, peu de ces partis ont atteint leur objectif de conquête du pouvoir. En effet, sur 73 cas de changements pacifiques de leaders en Afrique entre 1990 et 2008, seulement 18 ont bénéficié aux candidats présentés par les partis politiques de l'opposition. Ce nombre semble décevant par rapport aux immenses espoirs de «véritable alternance» que ces partis politiques ont suscité au début de la décennie 1990. Cette thèse s'emploie à esquisser des éléments de réponse à cette situation dans la période allant de 1990 à décembre 2008. Afin d'approfondir l'analyse sur cette question, les cas du Bénin, du Ghana et de la Guinée ont été choisis pour mener une étude comparative. Il est vrai qu'il ya eu trois alternances au pouvoir exécutif au Bénin dans la période visée. Mais tous les présidents élus étaient des «candidats indépendants». La Guinée n'a connu aucune alternance dans la période sous examen, ni de personnalités, et encore moins de partis. Le Ghana est donc le seul pays, parmi les trois, où il y a eu deux alternances au pouvoir par un parti politique de l'opposition. Ceci problématise la situation et conduit à la question suivante: comment expliquer la réussite de deux partis d'opposition au Ghana et l'échec de leurs homologues dans les autres pays à conquérir le pouvoir exécutif? Pour répondre à cette question, il a fallu retracer l'historique et l'évolution du multipartisme et des élections dans les trois pays, analyser leur environnement politique et institutionnel par rapport à la compétition politique, et porter un regard critique sur les stratégies notamment des leaders de l'opposition dans leur quête pour le pouvoir. Cette démarche a permis d'avancer l'hypothèse suivante: l'alternance au pouvoir par un parti d'opposition n'est possible que dans un système bipartisan ou bipolarisé, quoique la satisfaction de l'une de ces conditions ne soit pas suffisante. Les exceptions à cette observation sont rares en Afrique et sont le résultat d'une rare combinaison de circonstances particulières. Le Ghana a un système bipartisan. Le système bipolarisé est un bipartisme ad hoc créé grâce à la formation d'une coalition des principaux partis d'opposition. Les paysages politiques béninois et guinéen sont caractérisés par une prolifération de partis politiques qui ont jusque-là échoué dans leurs tentatives de former une véritable coalition électorale contre les partis au pouvoir. Le bipartisme relève de l'environnement institutionnel, et la bipolarisation des stratégies des leaders politiques, d'où notre recours aux approches néo-institutionnelle et stratégique (choix rationnel) comme cadres théoriques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Parti politique, parti d'opposition, alternance au pouvoir, démocratie et démocratisation, élections, formation de coalitions, Bénin, Ghana, Guinée, Afrique de l'Ouest
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Mouvements populaires et Partis politiques (1986-1996) : la restructuration manquée de l'ordre politique agonisant

Chenet, Jean-Baptiste 05 July 2011 (has links) (PDF)
La chute de la dictature duvaliériste, le 7 février 1986, marque un véritable tournant dans l'évolution politique du pays. La situation nouvelle qui en résulte est généralement analysée ou comprise sous l'angle de l'explication découlant du paradigme des transitions. Ce cadre d'analyse s'est révélé en tous points inadapté pour rendre compte des bouleversements enregistrés. Dès lors, la recherche d'une explication alternative vient à se poser. Cette recherche tente d'explorer cette voie. Et elle soulève un questionnement fondamental qui appréhende la crise haïtienne sous l'angle de l'épuisement de l'ordre politique imposé lors de la première occupation américaine pendant la période 1915-1934. Le défi de cette restructuration du champ politique avait sollicité davantage le rôle et l'action de deux nouveaux acteurs qui ont durablement émergé dans la vie politique du pays à partir des années quatre-vingt : les mouvements populaires et les partis politiques. L'interaction qui s'établit entre ces deux acteurs avait acquis à la fois une dimension complexe et problématique. D'une part, ils (les acteurs) n'avaient pas pu développer une claire conscience de leur rôle dans le processus de transformation politique en cours. D'autre part, il s'est établi entre les deux acteurs un radical antagonisme qui a fini par compromettre la possibilité de construction des capacités politiques nationales en vue de favoriser une évolution positive dudit processus. Le retour à la domination directe américaine, avec l'intervention militaire de 1994, consacrera l'impossibilité de trouver une issue à la crise au plan interne. Cette intervention confirmera la réalité de l'épuisement de l'ordre politique de 1934 tout en provoquant des contradictions nouvelles. Elle a notamment contribué à précipiter la suppression de l'armée, tout en procédant de manière quasi-totale à la confiscation de la souveraineté du pays. Pendant la décennie 1986-1996 qui reste charnière dans le processus de changement politique en Haïti, il n'a pas été possible donc d'aboutir à une redéfinition de l'ordre politique agonisant. Mais l'enjeu de son renouvellement reste indispensable. Malgré leurs faiblesses et les controverses à la base de leur relation, les mouvements populaires et les partis politiques demeurent encore les deux principales formes de représentation politique ou d'action collective qui puissent aider d'avancer dans cette direction. La difficulté majeure est d'arriver à définir l'originalité de l'articulation entre ces deux acteurs qui pourrait bien convenir dans le contexte actuel marqué à la fois par le reflux des mouvements et le faible niveau d'enracinement de la forme partisane.
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La Basse-Normandie : terre de l'écologie politique ? Du combat des associations environnementales à l'action des partis écologistes (1968-2012) / Normandie : politic ecology's realm ? Ecology's history from communities battle to political parties action (1974-2012)

Requet, Laurent 15 December 2017 (has links)
Cette monographie porte sur l’écologie politique en Basse Normandie de 1968 à 2012. En effet, elle nous invite à nous interroger sur le développement du mouvement écologiste, puis sur sa structuration et enfin sur son poids électoral dans cette région. En d’autres termes, nous allons nous demander si la région bas-normande, dominée par la droite, est une terre favorable à l’écologie politique ? Dès la fin des années 1960, la Basse Normandie se caractérise par l’apparition d’associations environnementales et écologiques qui sont déterminantes dans le développement de ce mouvement. Par ailleurs, dans un contexte de remise en cause de l’autoritarisme, du centralisme et de la société de consommation par une partie de la population, le Nord Cotentin fut le théâtre d’une importante mobilisation antinucléaire qui compte dans la naissance de l’écologie politique à l’échelle régionale. Cette lutte a cristallisé les différentes sensibilités partisanes et l’extrême hétérogénéité de ses sympathisants. Au même titre que l’Alsace, la Basse Normandie devient une terre pionnière de l’écologie politique. Toutefois, étant donné leur répulsion quasi-structurelle à s’organiser en parti, les écologistes tardent à s’unifier dans une même structure. Suite à de nombreuses crises et départs, le mouvement connaît de profondes mutations régionales. Ainsi, après le succès électoral, la région bas-normande devient une terre de mission au cours des années 2000. Anti-systèmes dès son l’origine, les écologistes se professionnalisent et participent à des alliances électorales en vue d’obtenir des postes à responsabilité, et ce, malgré les rapports complexes avec les partis de gauche, et plus particulièrement avec le PS, au sujet de la présence du nucléaire dans la Manche. Toutefois, malgré leur réussite électorale lors des élections locales, ils ne parviennent pas à « se construire de fiefs » dans la région. / This monograph which focuses on ecological politics in Basse Normandie from 1968 to 2012, tackles the topic question, the development of the ecological movement, its structure, and finally its electoral representation in this region. In other words, we are going to ask ourselves if the Basse Normandie region, despite its right-wing domination, is a land in favor of political ecology? By the end of the 1960s, Basse Normandie was characterized by the emergence of environmental and ecological associations which were decisive in the development of this movement. Moreover, in a time when a part of the population was challenging authoritarianism, centralism consumer society, Nord Cotentin was the scene of an important antinuclear mobilization which paved the way to political ecology at the regional level. This struggle epitomized the different strands of the movement and the deep differences between its members. Like Alsace, Basse Normandie became a pioneer of political ecology. However, given their deeply-rooted rejection of founding party, ecologists postponed the creation of that structure. After many crises, the movement underwent deep regional changes. Thus, after a few electoral successes, the region Basse Normandie became a land of conquest during the 2000's. Despite their anti-system essence, ecologists professionalized themselves and took part in voting alliance to obtain position of responsibility in spite of their complex relationships with left-wings parties, and more particularly with the Socialist Party, about nuclear power plants implementation in the Manche. However, despite electoral successes in local elections, they failed to build their own political territories.
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Politique et préjugés : l'influence des stéréotypes liés à l'ethnicité, au genre et à l'âge sur le comportement politique = Politics and Prejudice : the influence of ethnicity-based, gender-based, and age-based stereotypes on political behaviour / Politics and Prejudice

Bouchard, Joanie 21 March 2024 (has links)
RésuméCette thèse s’intéresse à l’impact du genre, de l’âge et de l’ethnicité des chef·fes de partis au Canada sur la réception de leur candidature par les électeur·rices. La perception sociale est intrinsèquement relationnelle et met autant en scène l’identité du/de la candidat·e que de l’électeur·rice. Par conséquent, cette thèse s’attarde à la fois au profil sociodémographique des chef·fes de partis et des électeur·ices qui sont appelé·es à les évaluer. Ce faisant, elle contribue aux champs des études électorales et de la psychologie politique.Trois méthodes complémentaires sont employées. La première partie de la thèse s’appuie sur une analyse quantitative de données électorales fédérales (1988-2015) ainsi que dans trois provinces canadiennes (Québec (2012-2014), Alberta (2012) et Colombie Britannique (2013)). Elle s’intéresse à l’évaluation des chef·fes de partis ainsi qu’aux intentions de vote en fonction du profil sociodémographique des leaders politiques et des électeur·rices en ancrant fermement l’analyse dans le contexte social et politique canadien. Pour finir, un dernier chapitre présentant une analyse quantitative de démocraties occidentales (l’Allemagne (2017), la Nouvelle-Zélande (2017), la France (2017) et les États-Unis (2016)) permet de mettre les conclusionstirées au sujet du Canada en perspective. La seconde partie de cette thèse présente deux expériences, l’une réalisée en laboratoire à l’Université Laval et l’autre en ligne. Basées surdes élections fictives mettant en scène des candidat·es varié·es en termes de genre, d’âge etd’ethnicité, ces expériences s’attardent à la teneur de la relation causale entre l’apparencede candidats et le comportement politique des électeur·rices. La dernière partie de la thèse consiste, quant à elle, en l’analyse de données qualitatives recueillies lors de six groupes de discussion ayant eu lieu entre 2018 et 2019 à l’Université Laval. Trois d’entre eux ont été réalisés avec des personnes ayant participé à l’expérience en laboratoire, et trois autres suites à un appel de volontaires. L’étude de ces discussions met en lumière le mécanisme causal à l’étude en identifiant la teneur des stéréotypes politiques basés sur le genre, l’âge et l’ethnicité au Québec ainsi que la façon dont des stéréotypes sont employés, réprimés, pensés et remis en question par l’électorat. En particulier, cette section de la thèse s’attarde à la possibilité d’inférence de valeurs et d’idées politiques en fonction du profil et de l’apparence d’un·e candidat·e. La principale conclusion de cet ouvrage est le caractère conditionnel, mais bien réel, des comportements politiques pouvant être qualifiés d’affinitaires (liés a l’appui politique de candidat·es partageant des caractéristiques sociodémographiques avec des électeur·ices) au Canada et basés sur l’apparence des candidat·es politique. En d’autres mots, les électeurs sont bel et bien au courant des narratifs sociaux entourant la présence de personnes issues de groupes historiquement marginalisés dans l’arène politique, et ils emploient et questionnent les notions préconçues liées à certains groupes sociaux à différents degrés. Bien que les stéréotypes associés à l’"outsider" politique s’avère parfois nettement divergents du profil du politicien dittypique, cette déviation face à la norme politique n’est pas systématiquement sanctionnée.Dépendant du profil de l’électeur, des idéologies qu’il porte et de l’offre politique en place àun moment donné, cette marginalité peut être activement recherchée, car associée à la per-formance de "la politique autrement" ou encore à une meilleure représentation politique d’ungroupe social auquel l’électeur peut s’identifier. Un survol de l’état de la question dans d’autresdémocraties occidentales soulève cependant la question des règles du jeu politique. Il révèleque ces comportements politiques au Canada en contexte électoral ressemblent davantage auxphénomènes observés lors d’élections présidentielles que lorsqu’il est question d’autres régimesparlementaires s’appuyant quant à eu sur un mode de scrutin proportionnel mixte. / This thesis examines the impact of the gender, age, and ethnicity of party leaders in Canada on the way these candidates are received by electors. Social perception is intrinsically relational and puts as much emphasis on the identity of the candidate as the voter. Consequently, this thesis focuses on both the socio-demographic profile of party leaders and the electors who are called upon to evaluate them. In doing so, she contributes to the fields of electoral studies and political psychology. To do this, three complementary research methods are employed. The first part of the thesis is based on a quantitative analysis of federal electoral data (1988-2015) as well as three Canadian provinces (Quebec (2012-2014), Alberta (2012) and British Columbia (2013)). It looks at the evaluation of party leaders and votes intentions according to the socio-demographic profile of political leaders and voters. The analysis is firmly anchored in the Canadian social and political context. However, a last chapter presenting a quantitative analysis of Western democracies (Germany (2017), New Zealand (2017), France (2017) and the United States (2016)) provides a different perspective on the conclusions drawn in about Canada. The second part of thist hesis presents two experiments, one done in a laboratory at Université Laval and the other online. Based on fictitious elections featuring diverse candidates in terms of gender, age and ethnicity, these experiments focus on the content of the causal relationship between the appearance of candidates and voters’ political behaviour. The last part of the thesis consists in the analysis of qualitative data collected during six discussion groups held between 2018 and 2019 at Université Laval. Three of them were done with people who had participated in the lab experiment, and three others after a call for volunteers. The analysis of these discussions highlights the causal mechanism under study by identifying the content of political stereotypes based on gender, age, and ethnicity in Quebec as well as the way stereotypes are used, repressed, thought out, and questioned by the electorate. In particular, this section of the thesis focuses on the possibility of inferring values and political ideas based on the appearance of a candidate. The main conclusion of this work is the conditional, but very real, occurrence of political be-haviours that can be described as affinity-based (linked to the political support of candidates sharing socio-demographic characteristics with electors) in Canada. In other words, voters are well aware of the social narratives surrounding the presence of people from historically marginalized groups in the political arena, and they use and question preconceived notions related to these groups to different degrees. Although a particular set of characteristics maybe associated with the political "outsider", this deviation from the political norm is not systematically sanctioned. Depending on the profile of voters, the ideologies they carry and the political offer in place at a given moment, this marginality can be actively sought, because associated with the performance of "politics differently" or the better political representation of a social group to which the elector can identify. An overview of the state of affairs in other Western democracies, however, raises the question of the rules of the political game. It reveals that these political behaviours in Canada are more similar to the phenomena observed in pres-idential elections than when we look at other parliamentary systems using mixed proportional voting.
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Innovations démocratiques et logiques partisanes : le cas de la campagne de Ségolène Royal en 2007

Gauthier, Nicole 25 September 2013 (has links) (PDF)
A la veille de l'élection présidentielle de 2007, la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal, revendique la transformation des modalités classiques d'une campagne électorale au profit de méthodes participatives. Sans rompre avec certaines techniques habituelles du marketing et de la communication politique, cette démarche se fonde sur des expériences délibératives menées au niveau local ou à l'étranger et sur les capacités interactives d'Internet mises au service de nouvelles pratiques démocratiques. Elle participe à la mutation en cours dans les partis politiques, confrontés à des enjeux de démocratie interne et à une interrogation persistante sur leur représentativité. Dans cette thèse, nous mettons en évidence les tensions, les interactions et les formes d'hybridation entre les logiques partisanes et les innovations participatives. Nous montrons comment la construction de dispositifs participatifs agit comme révélateur des rapports de force entre les principaux acteurs du jeu partisan.
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L’alternative de la participation politique chez le mouvement islamique de l’unicité et de la réforme au Maroc

Hosni, Meryem 07 1900 (has links)
Cette étude aborde l’un des plus importants enjeux auxquels font face les mouvements islamiques, entre autres, l’engagement et la participation politique. Elle enquête sur la nature et les références de ses mouvements, en particulier le Mouvement de l’Unicité et de la Réforme (MUR) et aussi analyse, en adoptant une approche neutre et objective, combinant le cadre théorique avec celui de la pratique, leurs résultats en tant que mouvements sociopolitiques dans des communautés musulmanes, visant à apporter un changement social et politique. L’expérience de la participation politique des islamistes marocains à travers le Mouvement de l’Unicité et de la Réforme (actif politiquement, sous la couverture du Parti de la Justice et du Développement PJD) représente un modèle typique qui mérite toute attention de recherche et d’étude. En effet, le Maroc est parmi les premiers pays à autoriser aux mouvements islamiques modérés d’entrer officiellement dans le champ politique, et de s’y activer légalement. Aussi, ces derniers ont su se démarquer dans la scène politique et dépasser les thèses de coupures fondées sur une opposition radicale aux régimes gouvernants. Compte tenu de l’importance de la présence et du poids dont jouissent actuellement les mouvements islamiques, il est maintenant évident pour un grand nombre d’observateurs spécialistes que l’on ne peut plus parler de l’avenir politique et social dans les pays du monde islamique sans parler ou prendre en compte le rôle considérable de ces mouvements dans le tissu social du monde musulman. La plupart des études entreprises dans le domaine se préoccupaient du côté fondamental et théorique des mouvements islamiques, cependant cette présente étude s’émerge du lot par sa focalisation sur les organisations islamiques et leurs participations politiques en prenant le MUR comme cas d'étude. Elle aborde le problème définitionnel et cognitif lié à la notion des mouvements islamiques, puis explique la propagation rapide de ces mouvements dans le monde islamique, et identifie les idéologies motrices de leur action pour comprendre leurs concepts et leurs comportements envers l’autorité et la société. / This study addresses one of the most important issues facing Islamic movements, among others, engagement and political participation. It investigates the nature and references of these movements, particularly the Movement of Unification and Reform (MUR) and also analysis, adopting a neutral and objective approach, combining the theoretical framework with that of practice, their results as socio-political movements aiming to provide social and political change in Muslim communities. The experience of political participation of Moroccan Islamists across the Movement of Unification and Reform (active politically under the cover of the Justice and Development Party [PJD]) represents a typical model that deserves careful research and study. Indeed, Morocco is among the first countries to allow moderate Islamist movement, to officialy enter the political field and to activate in legally. Also, Islamists in Morocco have stood out in the political scene and overcame cuts theses based on a radical opposition to the governing regimes. Given the importance of the presence and weight currently enjoyed by Islamic movements, it is now clear to many observers and experts that we cannot talk about the political and social future in the countries of the Islamic world without mentioning or taking into account the important role of these movements. Most studies undertaken in the area were concerned with fundamental and theoretical aspects of Islamic movements; however, this study emerges from the batch by its focus on Islamic organizations and their political participation by taking MUR as a case study. It addresses the definitional and cognitive problem related to the notion of Islamic movements. Then explains the rapid spread of these movements in the Islamic world, and identifies the driving ideologies of their action to understand their concepts and attitudes toward authority and society.

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