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Une anomalie dans les politiques de sécurité en Occident : l'influence de la culture stratégique sur l'absence d'une agence de renseignement étranger au Canada

Roussel, Mathieu 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'influence de la culture stratégique canadienne, développée en majorité depuis la Deuxième Guerre mondiale sur l'absence d'une agence de renseignement étranger au Canada, ayant pour objectif de collecter clandestinement des informations dans des États tiers à l'aide de ressources humaines. Il analyse d'une part les limites des gouvernements canadiens dans l'élaboration de la politique de sécurité de l'État et montre que la culture dominante au Canada influence les préférences stratégiques des dirigeants étatiques sur la création de certaines institutions de sécurité. En effet, si le Canada possède une culture basée sur l'idéalisme, l'internationalisme, la défensive et sur la volonté de se distancer des États-Unis, l'élaboration d'institutions de sécurité comme une agence de renseignement étranger pourraient être écartées de facto, même si celles-ci peuvent paraître essentielles à un État qui accorde beaucoup d'importance à ses activités sur la scène internationale. Il semble à première vue que les répercussions politiques négatives d'un tel projet dépassent largement les bénéfices qu'une agence de renseignement pourrait apporter au Canada et surtout à sa contribution au partenariat avec les États-Unis ou avec l'OTAN. Non seulement le mémoire explore les facteurs qui influencent la formation de la politique étrangère canadienne mais il mettra particulièrement l'accent sur l'étude de facteurs internes, particulièrement historiques, identitaires et culturels conditionnant la formation d'une politique canadienne de sécurité spécifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sécurité, Renseignement, Canada, Culture stratégique
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Analyse de réception d'un message de santé le cas de la campagne gouvernementale Fausse note

Vigeant, Catherine 10 1900 (has links) (PDF)
Le Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA), une des maladies actuelles les plus dévastatrices (www.sexualityandu.ca), est causé par la transmission du Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) qui conduira l'individu infecté, à plus ou moins long terme, au SIDA. Le VIH s'attrape par voie sexuelle, par le sang ou de la mère à l'enfant (Gable, 2007). En 2003, le Gouvernement québécois a mis sur pied un programme de prévention de masse du VIH : La Stratégie québécoise de lutte contre l'infection par le VIH et le SIDA, l'infection par le VHC et les ITS (lmbleau 2004). Cette stratégie, qui vise plusieurs couches de la population, propose des solutions pour prévenir la transmission du VIH, dont une campagne publicitaire de masse pour « Monsieur ou Madame Tout-le-monde ». On peut se demander quel est l'impact réel des campagnes d'information sur la portion de la population québécoise qui ne fait pas partie des groupes que l'on considère habituellement à risques, comme les usagers de drogues injectables, les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes et les personnes venant de pays où la maladie est endémique. Notre projet cherche à connaître la réception des Québécois de 15 à 24 ans des messages publicitaires extraits d'une campagne spécifique que nous avons sélectionnée, diffusée de 2007 à 2008. Cette recherche se situe dans le courant des études de la théorie de la réception, en particulier la théorie de la construction de sens qui suggère que le sens du message n'est pas donné au récepteur mais bien construit par celui-ci et que le récepteur est en constante recherche de solutions pour déterminer le sens d'un message. Pour obtenir des résultats, nous avons réalisé des groupes focus constitués d'hommes et de femmes francophones de 15 à 24 ans, hétérosexuels et n'utilisant pas de drogues injectables. Un questionnaire a été distribué préalablement au groupe de discussion afin d'obtenir des données sociodémographiques des participants. La grille d'entrevue construite en fonction de la théorie de la construction de sens couvrait les dimensions suivantes: contenu, crédibilité, réalisme, esthétisme, canal de communication, compréhension, intérêt, confiance, rétention, brèches et usages. L'analyse et l'interprétation des résultats démontrent comment les hommes et les femmes reçoivent le message de manière très différente. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie de la réception, VIH, Population québécoise de 15 à 24 ans, Publicité, Construction de sens
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L'encadrement juridique des nanotechnologies au Canada et dans l'Union européenne

Maniet, Françoise 09 1900 (has links) (PDF)
Les nanotechnologies ont, depuis quelques années, envahi le marché et chaque jour, de nouveaux produits nano-technologiques, décrits comme plus robustes, plus pratiques et plus performants, sont offerts aux consommateurs. La mise sur le marché de produits de consommation nano-technologiques interpelle pourtant à plus d'un titre et pose de nombreux défis à la société et aux citoyens, parmi lesquels la question des risques éventuels pour la santé des consommateurs et pour l'environnement. Les dangers posés par certaines nanoparticules et l'insuffisance des connaissances permettant d'évaluer leur toxicité réelle sont confirmés par de nombreuses études scientifiques. La situation est à ce point préoccupante que les compagnies d'assurance placent les risques liés aux nanotechnologies dans la catégorie des risques les plus graves parmi l'ensemble des risques émergents. Ce mémoire porte sur une analyse comparative des cadres politiques et juridiques mis en place au Canada et dans l'Union européenne en vue de prévenir les risques liés à l'usage de nanotechnologies dans les produits de consommation. L'intervention politique dans ce domaine, tant au Canada qu'en Europe, est dominée par la volonté de soutenir massivement le développement des nanotechnologies et par des impératifs de compétitivité. Au-delà des proclamations d'intention, l'Union européenne et le Canada n'ont cessé de reporter à plus tard les initiatives visant à réglementer les nanotechnologies. Ni le Canada, ni l'Union européenne, si l'on excepte, pour cette dernière, le secteur des cosmétiques, ne disposent, à l'heure actuelle, de réglementation spécifique aux nanotechnologies. Par ailleurs, les législations existantes visant à assurer la sécurité des consommateurs et la protection de l'environnement, s'avèrent non adaptées aux caractéristiques des nanomatériaux et ne permettent pas de prévenir adéquatement les risques posés par les nanoparticules. Les experts s'entendent pourtant sur les questions prioritaires à régler pour protéger la santé des citoyens et l'environnement. La politique du laissez-faire menée actuellement est d'autant moins acceptable que tant le Canada que les institutions européennes clament leur souhait de garantir un niveau élevé de protection des personnes et de l'environnement. Dans l'attente d'un cadre législatif approprié, la présente recherche explore les voies possibles d'un encadrement adéquat des nanotechnologies et d'une meilleure prise en compte, au plan juridique, des risques que le recours à ces technologies nouvelles pose pour la santé des consommateurs et l'environnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nanotechnologies, protection de l'environnement, politiques publiques, produits de consommation, sécurité des consommateurs
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Gestion politique de la précarisation des enfants : le cas du Sénégal

Roy, Sophie 04 1900 (has links) (PDF)
Les problématiques internationales liées aux enfants sont nombreuses. La vulnérabilité socioéconomique de ce groupe d'individus paraît grandissante dans les pays en développement, particulièrement depuis les crises financières et économiques des années 1980 et 1990. Suite à la ratification de la Convention relative aux droits de l'enfant en 1989, de nombreux programmes, conférences et objectifs internationaux visant directement les enfants ont été mis sur pied. Nous croyons qu'une homogénéisation émane des stratégies se proclamant de portée mondiale et que cela est inadéquat en raison de l'hétérogénéité des situations des enfants des pays en développement. Puisque les problématiques des enfants dans les pays en développement peuvent être très diversifiées, ce mémoire de maîtrise examinera la gestion politique de la précarisation des enfants du Sénégal. Nous allons démontrer que les stratégies nationales et internationales d'aide aux enfants sont fondées sur une conception occidentalisée de l'enfance que l'on tente d'imposer comme étant universelle et qui marginalise ainsi les spécificités culturelles, socioéconomiques et historiquement situées d'un pays comme le Sénégal. La thèse centrale défendue est que la précarisation des enfants au Sénégal emprunte des formes spécifiques déterminées par les conditions économiques, les pratiques socioculturelles et les dynamiques de genre. Toutefois, les stratégies internationales d'aide à l'enfance et de lutte à la pauvreté infantile, de même que les programmes nationaux qui en découlent, semblent s'inscrire dans une notion universalisée de l'enfance alors que cette conception ne tient pas suffisamment compte des particularités de la précarisation des enfants au Sénégal. Afin de démontrer les conséquences de l'inadéquation culturelle des stratégies internationales et des politiques nationales, nous analyserons les principaux secteurs d'activités qui concernent les enfants au Sénégal, soit le travail et les pratiques éducatives, afin de vérifier si les particularités liées à ces activités sont suffisamment prises en compte. L'objectif de ce travail est d'identifier les diverses formes de précarisation des enfants au Sénégal dans le but d'invalider les prétentions internationales d'homogénéisation des besoins des enfants et d'universalisation de la conception de l'enfance. Nous allons démontrer que les facteurs déterminant la précarisation des enfants au Sénégal ne sont pas suffisamment pris en compte dans les stratégies politiques nationales et internationales d'aide à l'enfance et de lutte à la pauvreté, diminuant ainsi leur efficacité. En conclusion, nous réitérons notre critique quant à l'universalisme des stratégies et conceptions proposées par les institutions onusiennes et nous démontrons leur inadéquation face au contexte sénégalais. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : précarisation, genre, enfants, éducation, Sénégal, travail des enfants, droits des enfants, enfance idéale, talibés, apprentis
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Qu'est-ce que la laïcité? : le Québec laïque a-t-il fait le choix de la "laïcité ouverte"?

Parent, Jocelyn 10 1900 (has links) (PDF)
Il s'est amorcé dans la société québécoise un débat portant sur la laïcité, sur sa laïcité. Beaucoup de gens se sont fait entendre, dans les instances étatiques, d'autres au sein des divers médias, se prononçant pour une forme ou une autre de laïcité. Cela a participé à complexifier ce qu'est un État laïque. À l'heure où des gens parlent de « laïcité ouverte », de « laïcité séparatiste », etc., il y a lieu de répondre à une question fort simple : qu'est-ce que la laïcité? C'est à cela que veut d'abord répondre la présente recherche. Elle veut y répondre en fournissant les éléments constitutifs de la laïcité, et aussi savoir comment ils s'organisent et s'agencent entre eux. La laïcité s'articule autour de quatre principes. Ce sont les suivants : - la séparation de l'État et des Églises, - la neutralité de l'État, - la liberté d'expression, incluant les libertés de conscience et de conviction (croyances), ainsi que - l'égalité des citoyens. La laïcité permet un vivre-ensemble pacifique où les diverses conceptions (idéologiques et religieuses) se tolèrent et se côtoient dans la société (l'espace public et la sphère privée), sans toutefois se croiser dans les institutions de l'État, ni le dominer par leur idéologie; ce dernier étant « neutre ». Par une typologie des États laïques, nous verrons comment la laïcité a été articulée. Le constat est le suivant : la laïcité a une définition et elle a revêtu plusieurs applications de ses principes, pour diverses raisons. Ces divergences entre les États laïques sont le reflet de leur histoire et des rapports de force entre les divers groupes sociaux. La laïcité n'est pas un cadre rigide, non évolutif et incapable d'adaptations. À propos du Québec, la laïcisation de ses institutions s'est faite progressivement. Cette laïcité a aussi été le résultat de rapports de force, et de nécessités politiques à certaines occasions dans la vie de la province; il ne faudra pas s'en étonner. La présente recherche se terminera par la réponse à la sous-question. Le constat est tout autre que ce que certaines personnes (Charles Taylor, Jocelyn Maclure et Gérard Bouchard) en disent; aucun projet de loi ni aucune loi ne corroborent l'allégation que la « laïcité ouverte » ait été adoptée par l'Assemblée nationale du Québec. Autre constat : la laïcité n'a pas besoin d'adjectif pour être définie. Par ses quatre principes, la laïcité se trouve, de facto, « fermée » à la présence du religieux dans les institutions étatiques, leur organisation et dans leur fonctionnement. Donc, que d'avoir une « laïcité ouverte » n'apporte rien à l'État. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : laïcité, laïcité ouverte, séparation État-Église, neutralité de l'État, liberté de croyance, liberté de conscience, liberté de conviction, liberté d'expression, égalité, Québec, Canada, commission Bouchard-Taylor, accommodement raisonnable, Révolution tranquille, Maurice Duplessis, Jean Lesage, Jean Charest, athéisme.
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La diversité culturelle à l'heure de l'industrialisation croissante du secteur de la culture et des communications : un enjeu démocratique

Dansereau-Lavoie, Noémie 05 1900 (has links) (PDF)
Depuis l'adoption de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 17 octobre 2005, force est de reconnaître que le terme « diversité culturelle » est plus présent que jamais au sein de l'espace public. Or, qu'entend-on exactement par là? Parfois, l'expression est synonyme de diversité de l'offre créatrice (biens et services culturels), alors qu'en d'autres moments, elle englobe une réalité sociale et anthropologique beaucoup plus vaste. On sait que le Québec a joué un rôle de premier plan dans la création de ce nouvel instrument international. Or, le gouvernement québécois a beau s'afficher, sur le plan international, comme un ardent défenseur de la diversité culturelle, dans quelle mesure son discours officiel est-il en adéquation avec ses politiques dites culturelles? Cet essai vise à réfléchir sur les liens entre culture et politique, en portant une attention particulière au rôle de l'État quant à la protection de la diversité culturelle. En ciblant spécifiquement le cas du Québec, nous chercherons à comprendre comment le gouvernement québécois peut prétendre favoriser la diversité créatrice et l'implication citoyenne dans un contexte axé essentiellement sur la concurrence et où domine le culte du divertissement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : culture, diversité culturelle, développement culturel, industries culturelles, identité, État, Québec, espace public, politique, éducation, médias, citoyenneté, mondialisation.
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Implantation du régime général d'assurance médicaments québécois : 1994-2005

Félix, Geneviève 09 1900 (has links) (PDF)
Le régime général d'assurance médicaments a été institué au Québec en 1997 afin d'offrir un accès équitable et raisonnable en matière de médicaments à la population. Depuis quelques décennies, la place qu'occupent les médicaments au sein des dépenses totales en santé ne cesse d'augmenter au Canada. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux travaillent en collaboration afin de trouver des solutions aux enjeux reliés à la croissance des dépenses des médicaments. Avant l'instauration du régime général d'assurance médicaments, près de 20% de la population québécoise ne possédait aucune couverture en matière de médicaments. De nombreux programmes existaient et offraient des médicaments en fonction de l'âge, de la situation financière, ou de l'état de santé. Malgré les dépenses élevées en produits pharmaceutiques du gouvernement du Québec, de nombreuses familles sous-consommaient des médicaments à cause de leur incapacité à en défrayer le coût. Dans sa première année, le nouveau régime a eu un impact majeur sur la consommation de médicaments au Québec. Alors que les anciennes clientèles de la Régie de l'assurance maladie du Québec ont diminué leur consommation de médicaments due à l'introduction d'une contribution financière à l'achat plus élevée, les nouveaux adhérents, grâce à un meilleur accès, ont enfin consommé les produits pharmaceutiques dont ils avaient besoin. Le régime général d'assurance médicaments québécois est universel, contributif et se caractérise par sa mixité, possédant un volet privé et un volet public. Alors que la majorité des groupes d'intérêt sont en faveur de ce régime qui complète le filet de sécurité sociale québécois, certains trouvent que le gouvernement devrait aller plus loin et créer un régime public qui offrirait des médicaments totalement gratuits à ceux qui en ont besoin. Depuis sa création, de nombreuses modifications ont été apportées au régime général afin d'en améliorer le fonctionnement, de favoriser l'accès aux produits pharmaceutiques aux plus démunis et d'assurer la viabilité du régime par une augmentation régulière des paramètres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Assurance médicaments, Assurance-médicaments, Médicaments, Politique gouvernementale, Régime général d'assurance médicaments, Québec
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L'intégration du mouvement indigène dans la république bolivarienne du Vénézuela : un instrument politique de légitimation

Bonnassies, Violaine 06 1900 (has links) (PDF)
Quelle est la finalité de l'intégration politique du mouvement indigène dans un pays où les peuples indigènes ne représentent que 2,3% de la population du Venezuela? Cette interrogation justifie ce présent mémoire qui se veut une réflexion critique sur les enjeux de la politique indigène menée par le nouveau régime bolivarien, depuis l'arrivée de Chavez à la présidence, le 6 décembre 1998. L'ampleur du prolongement politique de la question indigène dans le régime bolivarien contraste avec un mouvement indigène peu institutionnalisé sur le plan national. En effet, les peuples indigènes du Venezuela ne comptent pas avec un passé solide de convergence de leurs luttes sociales. Néanmoins, l'arrivée au pouvoir du mouvement politique porté par Chavez consacre une reconnaissance juridique sans précédent des droits des peuples indigènes. Quelle est la nature des modalités d'inclusion mises en œuvre par le régime bolivarien? Peut-on pour autant parler de l'essor du mouvement indigène au Venezuela? Ces questionnements guident le développement de cette présente recherche dans le but de cerner les ressorts à l'œuvre dans ce processus d'intégration. Dans cette perspective, cette étude distingue deux types de facteurs qui aident à comprendre cette visibilité politique nouvelle de l'enjeu indigène au Venezuela. D'une part, nous relevons des facteurs conjoncturels déterminants, liés au contexte de crise institutionnelle du pays et à la transnationalisation du mouvement indigène. D' autre part, nous tentons de cerner la relation spécifique qu'entretient l'idéologie bolivarienne avec la question indigène dans le processus politique du mouvement chaviste. Notre démonstration s'articule en relation avec une démarche empirique, issue d'une recherche de terrain effectuée pendant un mois, en mars 2006. Après avoir exposé les ressorts théoriques de notre analyse, nous appréhendons les ressorts contextuels de cette émergence, pour aboutir ensuite, dans un troisième chapitre, sur l'analyse du « cadre » bolivarien comme facteur surdéterminant de ce processus d'intégration. Enfin, nous terminons cette recherche en nuançant la portée effective d'une telle intégration et en traçant les lignes de défis pour l'avenir du mouvement indigène vénézuélien. Cette recherche est guidée par l'hypothèse que l'intégration politique de la question indigène est au service de l'idéologie bolivarienne et sert ainsi à légitimer le processus de la Révolution chaviste. Cette intégration se définit alors davantage comme un instrument de légitimation dans une stratégie politique spécifique, plutôt que comme l'aboutissement d'un travail soutenu de convergence mené par un mouvement social solide. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvement indigène, CONIVE, idéologie bolivarienne, populisme, intégration politique, chavisme.
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La mise en oeuvre de la politique nationale de l'eau du Québec : la prise en compte des dynamiques sociales locales dans la gestion par bassin versant

Milot, Nicolas January 2009 (has links) (PDF)
La gouvernance de l'eau s'est grandement transformée au cours des vingt dernières années. Alors qu'à la fin des années 1960, une première génération d'actions collectives s'était essentiellement centrée autour de l'État, on observe aujourd'hui des modèles de gouvernance plus complexes où s'articulent les actions de l'État et de la société civile. L'adoption de la Politique nationale de l'eau en 2002 confirme que le Québec se déplace d'un modèle de gouvernance stato-centré vers une forme d'action collective davantage multipartite. Plus spécifiquement, la mise en place de la gestion intégrée de l'eau par bassin versant et le recours généralisé aux approches collaboratives témoignent de l'intention de l'État québécois de transformer le régime de gouvernance de l'eau. Or, la mise en place d'un tel modèle implique une série d'ajustements cohérents aux dynamiques sociales locales des collectivités visées. Cette thèse vise à comprendre ces ajustements. Selon une perspective néo-institutionnelle, nous expliquons l'influence qu'ont le contexte institutionnel et les dynamiques sociales l'un sur l'autre. Pour ce faire, nous avons analysé trois Organismes de bassin versant (OBV), lieux dédiés aux approches collaboratives. Nous avons d'abord réalisé le portrait du contexte institutionnel. Ensuite, nous avons procédé à l'étude des dynamiques organisationnelles de chaque organisme par une démarche d'enquête par entretiens semi-dirigés. Enfin, notre démarche inductive nous a mené à nous interroger sur un facteur précis influençant l'ajustement du modèle de gouvernance proposé: le mode d'organisation sociale des collectivités. L'étude du contexte institutionnel indique que la gestion de l'eau au Québec est fortement structurée par des institutions publiques. Ces institutions sont morcelées entre différents ministères selon les fonctions de l'eau, divisant dans l'administration publique les actions de lutte à la pollution de celles liées au développement économique. Également, on observe le rôle incontournable des administrations publiques locales en matière d'aménagement et d'approvisionnement en eau potable. Toutefois, ces dernières détiennent peu de pouvoir d'initiative en matière de gestion de l'eau. Il en résulte une coupure entre les processus de définition des règles (centralisés) et de leur mise en oeuvre (locaux). Enfin, nous remarquons que les collectivités locales s'impliquent essentiellement par la production d'actions concrètes sur leur milieu et non par la création d'institutions civiques à leur échelle. L'analyse organisationnelle des dynamiques sociales locales démontre que les ajustements du modèle de gouvernance proposé par l'État s'effectuent sur deux plans: au niveau de la dynamique interne des OBV et sur la scène régionale de la gouvernance de l'eau. De ces deux perspectives, nous dégageons certaines tensions. D'abord, la jeunesse des organismes étudiés oblige les acteurs locaux à se positionner par rapport à la pertinence même des OBV comme nouvel espace collaboratif. Ensuite, chaque cas étudié témoigne d'un débat relatif à la possibilité pour un OBV de réaliser des actions concrètes sur le terrain -alors que sa mission première en est une de concertation -ou à l'éventualité de prendre position envers certains enjeux précis. Également, l'articulation du rôle des OBV au sein des administrations publiques locales est au coeur des ajustements organisationnels. Enfin, et de manière générale, deux visions du rôle des OBV s'affrontent chez les acteurs de l'eau: l'OBV doit soutenir la règle publique ou il doit être le lieu de production d'institutions civiques locales. Selon nous, le mode d'organisation sociale des collectivités permet d'expliquer les tensions observées. En posant comme prémisse la présence générale de repères sociétaux auxquels se réfèrent les acteurs de l'eau, nous avons élaboré une grille d'analyse visant à repérer l'existence de faits communautaires, eux aussi structurant l'action individuelle et collective. L'utilisation de cette grille nous permet de constater l'impact de l'organisation sociale sur le modèle collaboratif, de même que sur l'inévitable complémentarité entre l'État et la société civile. Nos travaux montrent que les faits communautaires se développent inégalement entre les collectivités étudiées et qu'il en découle une disposition inégale de ces dernières à jouer le jeu de la gestion par bassin versant telle que définie par l'État. Sur la base de ces résultats, nous concluons que le modèle de gouvernance présenté par l'État comme une «solution» aux enjeux hydriques peut être considéré par les collectivités interpellées comme un «problème à résoudre». Les OBV ne sont pas des institutions en soi, mais un processus où peut être modifiée la manière dont on perçoit les institutions existantes et où peuvent être élaborées de nouvelles institutions. Sachant que les réponses à ces défis sociaux seront multiples, il est essentiel de définir un partenariat clarifiant le rôle de chaque pôle de gouvernance. Ce partenariat peut s'inscrire dans le paradigme administratif actuel en précisant la manière d'articuler le produit des approches collaboratives aux rôles de l'État, notamment via les administrations publiques locales. Toutefois, la gouvernance actuelle de l'eau appelle à la reconfiguration de la légitimité de chacun des acteurs et certaines collectivités souhaitent participer activement au développement du cadre institutionnel. Dans ce contexte, la définition d'un partenariat public-civique nécessite le dépassement des seules dimensions procédurales et l'inclusion d'une réflexion sur les aspects substantiels de la gouvernance. Ce faisant, le Québec inscrirait pleinement son modèle de gestion de l'eau dans le nouveau paradigme de la gouvernance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gouvernance de l'eau, Approches collaboratives, Gestion par bassin versant, Mode d'organisation sociale, Analyse organisationnelle, Gestion intégrée, Québec.
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Bruits et silences savants, les politiques du Ministère de l'éducation au Nouveau-Brunswick, 1937-1943

Wery, Anne. January 1997 (has links) (PDF)
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