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Rapports sociaux de sexe, capacitisme et conditions d’accès à l’emploi pour les femmes en situation de handicap en Haïti.

Jean, Manuella 13 December 2021 (has links)
Cette thèse étudie les rapports sociaux de sexe, le capacitisme et les conditions d’accès à l’emploi pour les femmes en situation de handicap en Haïti. Elle se donne pour objectif d’analyser et de documenter les conditions d’accès à l’emploi des femmes en situation de handicap en Haïti. Elle tente de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les expériences des femmes en situation de handicap en Haïti au regard de l’emploi ? Comment l’accès à l’emploi est-il influencé par des facteurs tels : l’éducation, les représentations sociales du handicap, l’accessibilité, la sécurité, l’état d’esprit des femmes handicapées et leur participation sociale ? Quelles sont les revendications des associations des femmes handicapées en Haïti, et quels sont des mécanismes mis en place par l’État pour faciliter l’inclusion ou l’accès à l’emploi des femmes en situation de handicap en Haïti ? Elle est réalisée à partir d’une enquête qualitative dont le terrain de recherche est constitué de 12 entretiens semi-dirigés avec : des femmes en situation de handicap, des militantes d’organisations de femmes handicapées et un représentant de l’État. Elle combine l’approche intersectionnelle et le féminisme matérialiste pour comprendre les obstacles que rencontrent les femmes en situation de handicap à Haïti en ce qui a trait à l’emploi.
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L’hypothèse migratoire comme horizon d’émancipation ? : une ethnographie des jeunesses dakaroises

Poulet, Kelly 20 October 2016 (has links)
Au croisement d'une sociologie des migrations et d'une sociologie de la jeunesse, cette thèse s'attache à saisir le sens de l'émigration envisagée par les jeunes de trois quartiers de Dakar. Alors que cet horizon collectif ne se concrétisera que pour bien peu d'entre eux, il s'agit en l'interrogeant d'explorer les contraintes sociales qui enserrent cette jeunesse urbaine et ses aspirations. Mais ce travail met également en relief ce qui différencie ces mondes juvéniles et ce qui leur est commun. L'étude de l'« hypothèse migratoire » montre comment la circulation de représentations communes du « Nord » se traduit différemment selon la position occupée par les jeunes dans l'espace social. En prenant en compte la place des jeunes dans les rapports sociaux – d'âge, de sexe, de caste (« Waaso ») et de classe – structurant la société sénégalaise, l'ethnographie de ces trois quartiers socialement différents dévoile la diversité des hiérarchies et des obstacles que les jeunes doivent contourner pour s'« accomplir » et réussir socialement (« Tekki »). En analysant les tensions créées par ces velléités d'émancipation à l'égard des structures sociales et les différentes formes de rappels à l'ordre exercées par ces dernières (stigmatisations, sanctions mystico-religieuses…), on peut comprendre la prégnance de l'hypothèse du départ : elle permettrait de s'extraire momentanément de rapports sociaux entravant une ascension sociale vécue comme possible, et de se distancier géographiquement pour s'élever socialement au retour. Moins qu'une volonté de bouleverser l'ensemble des structures sociales sénégalaises, l'émigration est envisagée comme le chemin le plus rapide pour obtenir une reconnaissance sociale de la part des différentes catégories dominantes : les plus âgés, les nobles (« géér »), les hommes, les riches. Cependant, seuls les plus armés économiquement et scolairement réussiront à partir. Pour la grande majorité des autres, l'émigration reste une migration « en puissance » (en suspens, différée ou reformulée), continuant d'exister comme la principale voie de réalisation de soi. L'étude montre enfin comment ces jeunes connaissent alors différents destins, qui sont autant d'ajustements plus ou moins réussis de leurs aspirations individuelles et collectives aux institutions clefs de la société sénégalaise.. / At the intersection of the sociology of migration and the sociology of youth, this thesis attempts to examine the meaning of emigration as envisaged by youth from three neighborhoods in Dakar. While only a small number of them will achieve their collective goal of migration, this thesis aims to explore the social constraints these urban youth face, which shape their aspirations. This work also underlines what divides these juveniles’ worlds as well as what unites them. The migratory portion of this study shows how the spread of common representations of the « North » and the reappropriation of heroic images of migrants varies according to the position currently held by the youth and the one they expect to hold when they return to this social space. By taking into account the place of young people in the social relationships that structure Senegalese society, considering age, sex, and caste, the ethnography of these three socially different areas in Dakar reveals the diversity of hierarchies and the obstacles that youth must overcome in order to become accomplished and succeed (« Tekki »). By analysing the tensions created by the desires of emancipation from social structures and various forms of calls to order they encounter (stigmatization, mystic-religious sanctions, etc.), we can understand the strength of youths’ desire to leave, motivated by the belief that this would allow them temporary reprieve from social relations that hinder their social ascent and permit them to distance themselves geographically in order to rise socially upon returning. Rather than a desire to overturn Senegalese social structures overall, emigration is envisaged as the quickest way to gain a social recognition from dominating groups: the elderly, nobles (geer), and the wealthy. However, only the best equipped economically and in terms of education will manage to leave. For the vast majority remaining, emigration remains « potential » migration (unsettled, deferred, or redefined), maintained as the primary means to self-accomplishment. Finally, this study shows how these young people achieve various fates, which represent more or less successful adjustments of their individual and collective aspirations to take part in key institutions in the Senegalese society.
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Signification du "prendre soin" pour des femmes nées en Haïti vivant avec le VIH/sida à Montréal

Apollon, Marjorie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Du quartier à l'Etat : sociologie des publics des dispositifs participatifs brésiliens : le cas des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina

Sa Vilas Boas, Marie-Hélène 26 November 2012 (has links)
Pourquoi certains dispositifs participatifs brésiliens réunissent-ils principalement des acteurs habituellement peu participants ? Cette thèse s'attache à analyser une participation « improbable » à partir de l'étude des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina. A la différence des analyses « institutionnelles » qui placent le design des dispositifs en facteur explicatif des pratiques de participation, notre approche vise à mettre en évidence leur ancrage social et l'intrication entre le jeu social et le « jeu participatif ». L'hypothèse développée est que la mobilisation des déshéritées dans les conférences des femmes dépend principalement des enjeux propres à l'espace des quartiers populaires et, plus précisément, des luttes pour la représentation en leur sein. Cette thèse repose sur la combinaison de plusieurs niveaux d'analyse : une approche micro-sociologique d'abord, centrée sur les trajectoires et les pratiques de participation des habitantes et une approche méso-sociologique ensuite, visant à rendre compte de l'émergence de la démocratie participative au Brésil. Ces deux niveaux permettent de montrer que la participation des plus démunis aux dispositifs participatifs est le résultat d'une histoire singulière, au cours de laquelle la notion de participation a été associée à un territoire, les quartiers populaires, et des dynamiques individuelles et collectives de construction de leurs porte-parole légitimes / Why do several Brazilian participatory institutions gather people who usually do not participate? This thesis attempts to analyse an “improbable” participation through the case of women's municipal conferences in Recife and Londrina. Although several studies highlight the role of participatory institutions designs to explain why people participate, I argue that it is the intricacy between social and participatory games which explains this mobilization. My main hypothesis is that poor women's participation depends on issues specific to popular districts and more precisely on the competition for representation in those territories.This doctoral research combines two levels of analysis: a microlevel approach, first, based on the study of women's trajectory and their practices of participation; a mesolevel approach, then, which aims at analyzing the emergence of participatory democracy in Brazil. These two levels of analysis show that poor women participation is the result of a singular history, during which the category participation has been linked to a territory, the popular districts, as well as individuals and collective dynamics of construction of legitimate spokespersons within them
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Echanges transnationaux, réseaux informels et développement local : une étude au Nord-Est de la République démocratique du Congo

Kambale Mirembe, Omer 27 June 2005 (has links)
Notre étude a cherché à comprendre comment des acteurs locaux se connectent au transnational, quelle est la contribution de ces échanges au processus de développement local et quelle perspective peut en être envisagée. Comme cadre, elle a porté principalement sur les micro-commerçants de Butembo, au Nord-Est du Congo. L'objectif général a été d'analyser l'articulation entre rapports sociaux et rapports marchands dans les échanges transnationaux et l'impact de cette dynamique sur le processus de développement local. Notre étude s'inspire du courant de pensée néo-braudélien en histoire économique et sociale, qui établit qu'historiquement, l'économie ne procède pas uniquement de principes économiques mais aussi de rapports sociaux. Ce genre d'approche permet de reconnaître que pour le développement des échanges, le réseau de socialité est tout aussi important que la rationalité mise en avant par un certain individualisme méthodologique. D'autre part il contribue également à adopter une autre vision du secteur dit informel et de l'économie populaire, en termes d'articulation d'acteurs. En partant des pratiques d'acteurs qui s'adonnent aux échanges transnationaux, il y a lieu d'analyser autrement le commerce extérieur. Nous parlons de "transnational" plutôt que d'international, pour mettre en exergue la dimension d'ignorance des systèmes nationaux par ces marchands dont les opérations traversent différents espaces nationaux. Nous ne parlons pas de l'"informel transnational" au sens des mouvements qui transgressent les cadres étatiques car dans ce cas il s'identifierait à l'illégal. Mais nous faisons plutôt référence aux flux des personnes, des services et des biens à travers des espaces de plusieurs Etats, qui évoluent malgré les institutions de ces Etats, au travers de leurs cadres. Les acteurs y évoluent grâce à d'autres institutions, d'autres pratiques qui peuvent apparaître atypiques. C'est le cas du parrainage, des contacts réticulaires personnalisés. Les réseaux sont locaux et transnationaux. Des acteurs locaux pour effectuer des opérations transnationales, ont besoin des contacts dans d'autres pays. Dans la mesure où ces différents acteurs sont interconnectés, nous sommes en présence de réseaux. Le réseau assume ainsi une fonction d'intermédiation pour connecter le local au transnational. L'insertion dans le réseau est liée aux relations basées sur l'appartenance religieuse, les rapports familiaux ou amicaux, le village de provenance, la confiance, le parrainage. Les opérations économiques sont ainsi portées par des relations sociales. L'analyse en termes de réseau permet de sortir d'une approche de dépersonnalisation des relations économiques. Par ailleurs, si l'économie officielle a cessé de faire vivre la population, n'est-il pas pertinent de changer d'échelle et de prendre suffisamment en considération les initiatives d'autoprise en charge à la base ? En effet, des processus de développement sont en œuvre à Butembo comme sans doute ailleurs en Afrique. Une conception universaliste et modernisatrice du développement fausse le regard sur ces processus. Le développement local fait référence à un processus de prise en charge individuelle et collective des initiatives en vue de l'amélioration de la qualité de vie et du cadre de vie pour les individus et la communauté à l'échelle locale. En Afrique, ces initiatives n'attendent souvent pas un cadre et des institutions formelles pour s'exprimer. En l'absence de l'État comme moteur du développement, l'associatif a pris le relais au niveau local dans le cadre d'une responsabilisation locale et contribue au renforcement du lien social. Généralement, ces initiatives ne pèsent pas lourd, du point de vue quantitatif. Mais, à l'échelle locale, il s'agit des petits pas du processus de développement. Les travaux d'infrastructures, qui constituent un des aspects sur lesquels portent les initiatives locales, nécessitent des moyens qui sont souvent mobilisés dans le cadre des associations d'acteurs, parmi lesquelles les groupements des commerçants. Ces associations constituent ainsi des cadres de redistribution au service des initiatives locales. Ces dernières traduisent une demande de maîtrise des choix de développement par les populations elles-mêmes, à l'échelle locale. Les pratiques locales imposent donc de nous rendre compte de l'importance de l'ancrage local des processus de développement et de la nécessité de les consolider en vue d'y baser des politiques à long terme. Enfin dans le débat sur "l'économie informelle" et "populaire", l'approche en termes d'acteurs plutôt que de secteur, contribue, par la compréhension de leurs pratiques, à montrer l'importance de leur articulation historique au sein d'un espace et son rôle pour une conceptualisation du rapport entre commerce et développement.
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Du quartier à l'Etat. Sociologie des publics des dispositifs participatifs brésiliens. Le cas des conférences municipales des femmes à Recife et Londrina (Brésil)

Sa Vilas Boas, Marie Hélène 26 November 2012 (has links) (PDF)
Pourquoi certains dispositifs participatifs brésiliens réunissent-ils surtout des acteurs habituellement peu participants ? Cette thèse rend compte d'une participation " improbable " à partir de l'étude des conférences municipales des femmes de Recife et de Londrina. A la différence des analyses " institutionnelles " qui placent les procédures en facteur explicatif des pratiques de participation, notre approche vise à mettre en évidence l'ancrage social des dispositifs et l'intrication entre les jeux sociaux et participatifs. L'hypothèse principale est que la mobilisation des déshéritées dans les conférences des femmes dépend principalement des enjeux propres à l'espace des quartiers populaires et, plus précisément, des luttes pour la représentation en leur sein. Cette thèse repose sur la combinaison de deux niveaux d'analyse : une approche micro-sociologique, centrée sur les trajectoires et les pratiques de participation des habitantes ; une approche méso-sociologique ensuite, visant à retracer l'émergence de la démocratie participative au Brésil. Ces deux niveaux permettent de montrer que la participation des plus démuni(e)s est le résultat d'une part d'une histoire singulière, au cours de laquelle la notion de participation a été associée aux quartiers populaires, et de l'autre des dynamiques individuelles et collectives de construction des porte-parole légitimes de ces territoires.
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La différence entre la réussite des garçons et des filles à l'école : représentations de sexe, solutions et pratiques éducatives des enseignant.e.s du secondaire

Grenier, Véronique 24 July 2013 (has links)
Dans cette thèse de maîtrise, nous avons tenté de répondre à la question de recherche suivante : quelles sont les représentations de sexe que les enseignant.e.s du secondaire ont des garçons et des filles qu’ils côtoient et quelles solutions et pratiques éducatives proposent-ils au problème de la différence entre la réussite des garçons et des filles à l’école? Cette question en sous-tend une autre : qu’est-ce que ce problème social nous révèle sur les rapports sociaux de sexe qui caractérisent notre époque? Afin de répondre à notre question, treize entretiens semi-dirigés auprès des membres du personnel enseignant de deux écoles secondaires de la région de la Beauce ont été menés. À la lumière des entretiens quatre constats principaux sont ressortis. Premièrement, les enseignant.e.s constatent des différences entre les garçons et les filles à l’école. Toutefois, leurs propos ne sont pas catégoriques à l’égard de leurs expériences avec les garçons et les filles. Ils mettent de l’avant plusieurs nuances. Deuxièmement, les enseignant.e.s exposent que le sexe de l’élève et le leur influencent leurs relations éducatives avec leurs élèves. Troisièmement, notre étude a pu mettre en lumière différentes solutions et pratiques éducatives prônées par les enseignant.e.s. Finalement, le problème social de la différence entre la réussite des filles et des garçons nous permet de constater, ou à tout le moins d’entrevoir, certaines recompositions des rapports sociaux de sexe dans le milieu de l’éducation.
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Classer pour soigner ? Savoirs d'Etat, idéologie préventive, raisons pratiques : enquête sociologique sur le dépistage du sida.

Gelly, Maud 14 December 2016 (has links)
Comment le travail de santé fabrique-t-il de l’inégalité ? Le présent travail vise à expliciter les pratiques de classement des agents de santé publique et leurs effets sociaux. Sur le terrain du dépistage du sida, les individus consultent tous pour le même motif, dans un cadre de consultation anonyme et gratuit. Celui-ci permet d’observer comment des soignant.e.s classent les usager.e.s des services de santé dans des catégories de classe/ de genre/ sexuelles/ raciales, et différencient leur offre de biens de santé face à une demande identique et en l’absence de contrainte budgétaire.L’enquête, qui combine analyse d’archives directes, analyse quantitative, entretiens avec des agents du dépistage et observation de leur travail dans des centres de dépistage publics et associatifs, met en évidence une faible prise en compte des appartenances de genre et de classe, et une racialisation des catégories sexuelles : seuls les hommes blancs sont interrogés sur leur (homo)sexualité et reçoivent des informations plus personnalisées, quand les femmes et hommes non-blancs sont supposés hétérosexuels, et reçoivent dès lors des conseils plus standardisés.Le cas du dépistage du sida permet de comprendre comment des savoirs d’État désignent des cibles prioritaires et, ce faisant, produisent des effets sur le travail des agents de santé publique. Alors que les agents s’avèrent équipés pour prendre en compte les appartenances sociales dans leur travail, l’accent mis sur la prévention et l’éradication de la maladie les empêche de penser les inégalités sociales entre les malades et, ce faisant, contribue à les amplifier. / How providing health services can generate inequality? This work aims at clarifying the classification public health workers practice and their social impact. In a free and anonymous AIDS screening setting, all people consult for one single reason. This allows observing how health service providers classify their clients in social categories such as class, gender, sexuality and race and propose different service responses although the request is essentially identical and economical conditions are not an issue in this setting.The research analyzes archives, quantitative data and interviews with health workers as well as observation of their work in public and NGO’s screening centers. It highlights that little consideration is given to gender and class affiliations, whereas racial and sexual categories are of prime importance. Only white men are asked about their (homo) sexuality and receive more personalized information. Women and non-white men are supposed to be heterosexual, and therefore receive more standardized advice. The case of AIDS screening helps us understand how State’s policies and knowledge designate priority targets and thereby have an impact on how health workers perform. While agents are highly skilled to take into account social environment in their work, the focus on prevention and eradication of the disease prevents them from thinking about social inequalities between patients and thereby contributes to amplify these inequalities.
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Le rap comme activité (s) sociale (s) : dynamiques discursives et genre à Montréal (approche sociolinguistique) / Rap as a social activity : socio-discursive and gender dynamics in Montreal (a sociolinguistical approach)

Lesacher, Claire 13 October 2015 (has links)
Cette recherche propose d’interroger l’activité rap montréalaise d’un point de vue sociodiscursif et à l’aune du genre, à travers le prisme des pratiques, des représentations, des expériences et des trajectoires de rappeuses à Montréal. Inscrite dans le champ de la sociolinguistique et arrimée aux, ancrages théoriques et épistémologiques qui envisagent le genre comme un rapport social coproduit et les subjectivités en tant que traversées des rapports sociaux, mais jamais Pleinement déterminées par ces derniers, cette étude se base sur une enquête de terrain réalisée en 2011 auprès de rappeuses à Montréal. Axée sur un corpus discursif et interprété selon une méthode qui croise analyse du discours et analyse de contenu thématique, elle engage une approche des phénomènes et des processus à l’œuvre en tant qu’ils sont territorialisés.Les pratiques, les expériences et les représentations des rappeuses seront envisagées dans un contexte marqué par leur « rareté ». Il sera constaté qu’outre une actualisation des rapports sociaux de sexe, les pratiques et les expériences des rappeuses sont aussi impactées par les enjeux sociolinguistiques de l’espace montréalais, ainsi que par ce qui relève du concept de québéquicité. Ainsi, les rappeuses composent leurs pratiques et leurs trajectoires en étant toujours situées à une place unique, dynamique et forcément ambivalente au sein de la matrice de la domination, et qui se façonne notamment par l’imbrication du genre, du langage, des représentations sur le rap, et des héritages d’une idéologie de la francophonie canadienne-française, que réactualise notamment le concept de québéquicité contemporain. / This research offers a socio-discursive insight on the Montréal rap scene, by looking into the practices, representations, experiences and trajectories of female rappers in Montréal, through the prism of gender. Grounded in the field of sociolinguistics – and even more so in urban sociolinguistics for the originality of its questionings – and anchored to the theoretical and epistemological frameworks that envisage gender as a coproduced social relation (“rapport social”) and subjectivities as permeated by social relations, but never completely determined by them, this study is based on a fieldwork among female Montréal rappers, which took place in 2011. Based on a discursive corpus, interpreted using both discourse analysis and thematic analysis, it engages an interpretation of the phenomena and of the processes as territorialized. The practices, experiences and representations of the female rappers will be analyzed in a context marked by their scarcity. Beside the actualization of gender relations and formation processes, I find that the sociolinguistic features of Montréal’s social space, and what is referred to as “québéquicity”, also impact the practices and the experiences of the rappers. Thus, the rappers compose their practices and their trajectories while being constantly positioned in a unique, dynamic, and bound to be ambivalent place inside the “matrix of domination”, shaped by the interweaving of gender, language, perspectives on rap music, and the heritage of an ideology of the French-Canadian “francophonie”, that notably actualizes the contemporary concept of “québéquicity”.
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La migration britannique en Bretagne intérieure : une étude sociolinguistique critique des idéologies, des assignations et des stratégies interactionnelles / The British migration in central Brittany (France) : a critical sociolinguistic study of ideologies, categorisations and interactions

Etrillard, Aude 04 December 2015 (has links)
En Région Bretagne, les Britanniques forment la plus importante population étrangère comptant au recensement 2010 près de 14 000 personnes. Depuis la fin des années 1980, cette population qui s’installe prioritairement dans les milieux ruraux de la Bretagne intérieure est une illustration exemplaire des nouvelles « mobilités privilégiées », ou lifestyle migration, en provenance des pays du « Nord ». Ces vagues migratoires peuvent ainsi amener à une reconfiguration du tissu économique et socioculturel de ces zones faisant face à un déficit migratoire. La recherche proposée ici s’attache à étudier l’accueil et la socialisation de ces migrant!e!s par l’analyse des pratiques interactionnelles et discursives, et à interroger les problématiques sociolangagières auxquelles les migrant!e!s anglophones et les autochtones sontconfronté!e!s. Se basant sur un travail de terrain combinant observations, entretiens semi-directifs et forums de discussions, ces analyses critiques s’articulent à la prise en compte des conditions sociologiques, politiques et économiques de cette migration. Les catégories d’assignations identitaires, les idéologies langagières et les stratégies interactionnelles mobilisées par les migrants britanniques et les autochtones semblent alors faire apparaître des logiques paradoxales du capitalisme contemporain : d’un côté la hiérarchisation des mobilités et les stratégies de mise en marché du territoire montrent les privilèges des populations britanniques; de l’autre la responsabilisation des migrant!e!s face à leurs choix de migrer et la flexibilisation des parcours de vie peut mener à leur précarisation économique et à un certain isolement social. / In Brittany (France), the British account for the largest foreign population, with an estimated 14 000 individuals according to the 2010 census. Since the end of the 1980s, this population relocates primarily in rural areas of central Brittany and illustrates the new “privileged mobilities”, or “lifestyle migration”, coming from the « North ». In these areas facing an important migration deficit, the British migration may have an impact on the local economic and sociocultural environment. This research aims at studying the reception and the socialization of these migrants through the analysis of interactional and discursive practices, and at questioning the sociolinguistics issues these Anglophones migrants and the autochthonpopulation are confronted with. Based on a fieldwork combining observations, semi-directed interviews and a collection of discussion forum threads, these critical analyses are articulated to the sociological, political and economic background of the migration. The identities and social categories, the linguistic ideologies and the interactional strategies that the migrants and the autochthons mobilise thus seem to expose some paradoxical logics of contemporary capitalism: on the one hand the hierarchisation of mobilities and the marketing of the territory reveal the privileges of the British population; on the other hand the responsabilisation of the migrants with respect to their migratory process and the flexibilisation of the course of life can lead to socioeconomic insecurity and social isolation

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