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De la cuisine au studio : le rapport public/privé interrogé au fil des parcours d'artistes québécoises de trois générations

Lupien, Anna 03 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques décennies, la société québécoise a été traversée par plusieurs transformations sociales déclenchées par le mouvement féministe et par le mouvement des femmes. En l'espace de quelques générations, à travers une série de luttes pour l'égalité, pour la liberté et pour l'autonomie, les femmes sont parvenues à remettre en question leur assignation à la sphère domestique et à prendre une place grandissante dans la sphère publique. Au fil des parcours d'artistes québécoises de trois générations liées à différentes mouvances artistiques, ce mémoire de maîtrise pose un regard sociologique sur les processus à travers lesquels des femmes ont investi l'art comme espace d'expression dans la sphère publique. La question est abordée sous l'angle des stratégies créatives qui ont pu être imaginées individuellement et collectivement par des femmes au cours des dernières décennies pour transformer les rapports sociaux ou pour composer avec les limites posées par les modèles dominants afin de développer une pratique sociale à l'extérieur des limites de la domesticité et de s'engager dans la sphère publique. La reconfiguration du rapport privé/public est ainsi abordée à partir des trajectoires de trois générations d'artistes québécoises, soit les femmes signataires du manifeste Refus global publié en 1948, les premières cinéastes qui ont œuvré à l'ONF dans le cadre de Studio D et de la série En tant que femmes au cours des années 70 et 80, et les artistes impliquées au Studio XX, centre d'artistes féministe voué aux arts technologiques créé en 1995. La réflexion s'articule autour de trois principaux volets. Le premier traite des positions occupées par les femmes dans le champ de l'art, d'une part en tant que sujets créateurs, et d'autre part en tant que sujets des œuvres. Le deuxième volet aborde la créativité déployée par les femmes pour investir des espaces d'expression qui ne leur étaient pas ouverts d'emblée et pour combiner leur vie de femme avec leur vie d'artiste. Il est ainsi question des tactiques, stratégies et autres bricolages du quotidien qu'elles ont élaborés pour développer et maintenir leur pratique artistique tout en composant avec les défis liés au monde de l'art ainsi qu'aux structures sociales des rapports de sexe. La troisième partie de l'analyse porte sur les différentes rencontres entre l'art et le politique provoquées par les démarches des trois générations d'artistes interviewées et sur la façon dont elles ont pu investir l'art comme espace original d'expression et d'engagement dans la sphère publique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art et société, engagement social, représentations sociales, créativité, privé/public, féminisme, transformations sociales, rapports sociaux de sexe.
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Exploitation et abus sexuels par du personnel du maintien de la paix : quand les Nations Unies faillissent à la tâche

Le Courtois, Sandra 09 1900 (has links) (PDF)
Au début de l'année 2004, la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) fut le théâtre d'une série de scandales liée à des cas d'exploitation et d'abus sexuels par du personnel des opérations de maintien de la paix Nations Unies (EAS). Les cas d'exploitation et d'abus sexuels se traduisent généralement par l'échange de faveurs sexuelles contre de l'argent (entre un et trois dollars par relation), de la nourriture (consommée immédiatement ou conservée afin d'être troquée par la suite), un emploi (en général des emplois journaliers), une protection, etc. Ce type d'échanges est qualifié par plusieurs auteurs de relations sexuelles de survie. Ainsi, les données fournies par le Secrétaire général dans son rapport annuel sur les EAS (2006 et 2007), données qui sont ventilées selon la nature des allégations, confirment que plus de 90% des EAS, se révèlent être des relations sexuelles de survie et des relations de prostitution. Il s'agit assurément du paradoxe ultime que des femmes et des filles soient exploitées par ceux même venus les protéger. La présence (et la persistance) des EAS résulte de l'interaction de deux facteurs, l'un d'ordre contextuel et l'autre d'ordre institutionnel. En premier lieu, certains éléments spécifiques au contexte du maintien de la paix permettent d'expliquer la présence de EAS. Plus précisément, ces éléments explicatifs sont de trois ordres : le contexte spécifique d'une mission de paix, les protections et immunités du personnel des Nations Unies (NU) et les relations de pouvoir asymétriques entre les hommes et les femmes dans le pays hôte d'une mission de paix. En second lieu, la persistance des EAS s'explique par une stratégie globale des NU inadaptée puisqu'elle ne s'attaque pas aux causes profondes de la violence sexospécifique vécue par les femmes locales. Alors qu'une stratégie globale fut mise en place au sein du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP), l'ensemble de ces mesures a été inefficace à enrayer l'exploitation et l'abus sexuel dans le contexte des Opérations de maintien de la paix des NU. Mais plus important encore, les EAS se révèlent de précieux indicateurs de la présence de lacunes plus profondes et des limites rencontrées par l'institution onusienne à réellement intégrer une perspective de genre à l'ensemble de ses interventions, tel que la Résolution 1325 le préconise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : opérations de maintien de la paix, Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo, théorie féministe, genre, prostitution, Organisation des Nations Unies, femme, féminisme.
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À propos des femmes et du VIH/sida au Sénégal : un nouveau regard, une analyse femme/genre et développement = rethinking women and HIV/AIDS in Senegal : a woman/gender and development analysis

Ship, Susan Judith January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse explore la féminisation du VIH/sida au Sénégal et l'approche sénégalaise étatiste de lutte contre le sida. Elle remet en question l'idée reçue voulant que ce soit un modèle en matière de prévention du VIH, en matière de soins des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) et en tant que cadre institutionnel. En concevant 'les femmes et le VIH/sida' à partir d'une perspective féministe, elle présente une approche Femme/genre et développement qui pose les femmes et les relations de genre au centre d'une analyse de genre du contexte politique, économique, social et culturel qui sous-tend l'épidémie du VIH/sida au Sénégal et les politiques d'État en matière de VIH/sida. L'examen porte sur les multiples dimensions du phénomène de la féminisation du sida; la vulnérabilité sociale des femmes, le statut social et économique des femmes séropositives et leur accès aux soins et à du soutien et le rôle des femmes en tant que prestataires des soins aux PVVIH. Ceci est relié à une analyse des politiques étatiques et du rôle des groupements de femmes dans l'empowerment et à leur plaidoyer en faveur des femmes dans le contexte du VIH/sida. Il s'agit d'une recherche empirique avec un objectif pratique. Cette étude de cas se base principalement sur la recherche qualitative et une approche plurivariée qui comprend l'observation, la recherche d'archives, l'analyse des politiques et des entrevues semi-structurées avec des représentant-e-s de divers groupes d'acteurs sociaux pertinents dans le domaine du VIH/sida. Sont mises en rapport l'analyse féministe sociologique basée sur l'intersectionalité des oppressions du genre, et de la classe sociale et des relations nord-sud en ce qui a trait au VIH/sida et l'analyse politique féministe de l'État comme «hiérarchie genré» afin de révéler son rôle contradictoire dans la reproduction des inégalités de genre (hommes-femmes). L'analyse dégage le contexte des politiques étatiques sénégalaises en matière de VIH/sida et le cadre institutionnel d'élaboration de politiques qui limite son efficacité dans la lutte contre la féminisation du sida. La thèse démontre comment les rapports inégaux de genre dans la sphère privée, touchant la sexualité, le mariage et la famille expliquent en partie le risque élevé des femmes face au VIH, en soulignant que la classe sociale, le statut matrimonial et l'âge dans un contexte d'inégalités nord-sud différencient en termes de vulnérabilité sociale les diverses catégories de femmes. Cette recherche révèle les insuffisances de l'approche genre en matière de prévention du VIH qui résident dans l'accès inégal des femmes à l'éducation, aux techniques de dépistage du VIH et au condom féminin, conséquence des rapports inégaux de genre dans leur interaction avec d'autres inégalités sociales ainsi que du peu de programmes axés sur le renforcement de la capacité des femmes de négocier des rapports sexuels sécuritaires et l'utilisation du condom. La 'protection de la femme' plutôt que 'l'empowerment des femmes' est la conséquence de modèle de prévention 'ABC.' Il est démontré également comment les inégalités de genre se reproduisent dans les situations économiques et sociales dans lesquelles les femmes séropositives vivent. Elles se retrouvent davantage en dessous du seuil de la pauvreté et elles sont responsables du bien-être et du soutien économique de leurs enfants. Elles font face à une double discrimination en tant que femmes et séropositives. Des inégalités de genre, de classe sociale et de provenance (selon la région et selon la division nord-sud) façonnent leur accès aux soins médicaux et au soutien psychosocial. Les femmes portent le fardeau de la maladie en tant que prestataires de soins non-rémunérés aux personnes et familles atteintes et affectées par la maladie et elles subventionnent les insuffisances dans les services communautaires et étatiques. Ceci démontre comment les rapports inégaux de genre sont reproduits dans le modèle sénégalais de soins et soutien qui est basé sur une conception neutre selon le genre (gender-neutral) des PVVIH. L'État sénégalais n'as pas de politique efficace en matière de genre et de VIH/sida car des relations de genre inégales et une culture politique de la domination masculine se reproduisent à l'intérieur du programme national de lutte contre le sida et des structures d'élaboration de politiques qui marginalisent les questions de genre et limitent la capacité des groupements de femmes de plaider en faveur des femmes. L'absence d'engagement face à une perspective de genre se manifeste dans la sous-représentation des femmes et experts de genre dans les structures et processus d'élaboration de politiques, dans la marginalisation des questions femmes et de genre dans les discours de politique en matière de VIH/sida, dans l'intégration inégale (mainstreaming) du genre dans les orientations stratégiques, priorités politiques et les cibles en ce qui concerne la prévention, les soins et le soutien des PVVIH, la recherche, les questions d'éthique et de droits humains, la surveillance et évaluation des mesures appliquées. Cette étude de cas démontre les insuffisances du modèle sénégalais et souligne la nécessité de mettre les questions de genre de l'avant dans les politiques, la recherche et les programmes en matière de VIH/sida. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, VIH/sida, Genre et développement, Sénégal, État et politiques
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Les rapports sociaux de sexe et leur (dé)matérialisation : retour sur le corpus revendicatif de la marche mondiale des femmes de 2000

Galerand, Elsa January 2007 (has links) (PDF)
15 octobre 2000. Quelques milliers de femmes sont rassemblées à Washington devant les sièges du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Le lendemain, une délégation transmet aux dirigeants des institutions fInancières internationales une série de revendications portées au nom de 6000 organisations dans 161 pays. Deux jours plus tard, elles sont à New York face à l'Organisation des Nations Unies. Elles sont là pour protester contre les politiques néo-libérales et l'inaction complice des États face aux violences faites aux femmes. Elles revendiquent le partage des richesses et le respect de leur intégrité physique et mentale. Ces rassemblements sont les points culminants d'un processus de mobilisation collective dont l'initiative locale, québécoise, antérieure aux rassemblements de Seattle, remonte à 1995. Il a donné lieu à de nombreuses manifestations, sur les cinq continents, au cours de l'année 2000. Impulsée puis coordonnée depuis Montréal, cette vague de mobilisation s'est construite autour d'un échéancier commun et d'une plate-forme de lutte à visées féministes, anti-capitalistes et internationalistes. Depuis ces évènements, la Marche Mondiale des Femmes contre la pauvreté el les violences faites aux femmes (MMF) est consacrée comme l'une des principales composantes féministes du mouvement alter-mondialiste. C'est notamment qu'elle s'est donné une cible qu'elle partage avec ce même mouvement. Elle s'inscrit dans « l'opposition à la mondialisation néolibérale ». Toutefois, elle ne s'y réduit pas. Elle a pour particularité de s'être d'abord constituée comme une lutte autonome de femmes. Il faut en effet la situer dans la foulée de la Marche du pain et des roses qui mobilise massivement dans toutes les régions du Québec au printemps 1995, après plusieurs années d'absence de contestation sociale, sur fond de politiques néo-libérales et de « féminisation accrue de la pauvreté ». Une poignée de militantes, (sympathisantes et membres de la Fédération des Femmes du Québec -FFQ) activement engagées dans l'organisation de cette protestation, sont encore prises dans la dynamique collective qu'elle a su susciter, lorsqu'elles commencent à envisager la possibilité de coordonner une mobilisation dans l'arène internationale. Sur le modèle de l'expérience québécoise, il s'agit plus précisément au départ de « stimuler un vaste mouvement des groupes de femmes de la base » ; de « rejoindre le plus grand nombre possible de groupes de femmes de la planète » pour « mondialiser la lutte des femmes ». « Le processus de réalisation » d'une marche devant permettre « la création de ponts et le renforcement des solidarités entre les femmes de toutes les latitudes » (F. David, 1996; FFQ, 1997). La lutte conduite par la Marche Mondiale des Femmes face aux institutions internationales en octobre 2000 est ainsi d'abord et avant tout le produit d'une tentative d'unification des résistances féminines dans l'arène internationale. En elle-même cette tentative est à mes yeux porteuse d'utopie. C'est à ce titre que je m'y suis intéressée.
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L'esclavage, les Amérindiens et les femmes dans les récits de voyage et les romans de Bernardin de Saint-Pierre et de Chateaubriand, 1768-1827

Montocchio, Clémence 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite de la formation des catégories de race et de sexe dans la littérature de voyage el les nouvelles françaises de la fin du dix-huitième siècle et du début du dix-neuvième siècle. À travers l'analyse textuelle et la remise en contexte de la pensée de deux auteurs français, soit Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814) et Chateaubriand (1768-1848), les liens et les intersections entre la race et le sexe tels gue définis en cette période charnière seront mis en lumière. Concernant Bernardin de Saint-Pierre, c'est son voyage à l'Isle de France effectué à la fin des années 1760 et dont le récit fut publié en 1773, ainsi gue sa célèbre nouvelle Paul et Virginie (première parution en 1784) que l'auteur a située dans la même île, qui seront étudiés. Quant à Chateaubriand, il sera ici question du voyage qu'il a effectué dans les années 1791-1792 aux États-Unis et dont le récit ne fut publié pour la première fois qu'en 1826, et une des nouvelles que lui inspira ce voyage, Atala, publiée pour la toute première fois en 180 l. Le fait de se pencher sur ces deux auteurs, tous deux rattachés au courant romantique français et qui ont voyagé dans des contrées situées aux antipodes l'une de l'autre permet d'appréhender la construction des catégories dont il est question ici dans une perspective transatlantique et étendue. Plusieurs thèmes se dégagent donc dans cette étude. En premier lieu, l'étude de la vision et la critique de l'esclavage de Bernardin de Saint-Pierre fait ressortir les contradictions qui y sont inhérentes, à savoir la mise de l'avant d'une vision racialisée des rapports sociaux entre individus et la légitimation d'une entreprise coloniale à visées civilisatrices. Dans un second temps, l'analyse de la prise de parole de Chateaubriand pour défendre les populations amérindiennes qui font face à leur destruction montre comment, sous cette défense et sous une admiration apparente, se cache une conception hiérarchisée des rapports entre populations européennes et amérindiennes. Dans les deux cas, les auteurs prennent la parole pour défendre des populations qu'ils réduisent à des victimes passives et que seuls des Européens vertueux pourraient faire progresser. De même, les différences entre les peuples sont essentialisées, c'est-à-dire ancrées dans une nature supposée, figée et immuable ; le mélange qui pourrait se produire entre eux est par le fait même abhorré et décrié. La race et le sexe se rencontrent alors dans un troisième temps : si le métissage est vivement critiqué, les auteurs attribuent aux femmes le rôle de perpétuer la nation, la race et des valeurs sociales en adéquation avec les lois naturelles. Ce sont donc des femmes en tant que mères et correspondant au nouvel idéal bourgeois de la domesticité qui sont mises en valeur dans les récits et nouvelles de Bernardin de Saint-Pierre ct de Chateaubriand. De plus, que ce soit dans Paul el Virginie ou dans Atala, non seulement la vertu et la chasteté des deux héroïnes sont exaltées, mais les relations familiales et amoureuses ne sont légitimes que par la proximité familiale et raciale entre les protagonistes. L'endogamie sociale et raciale idéelle présentée par les auteurs est alors poussée à tel point qu'elle se rapproche symboliquement de l'inceste. Les liens entre famille, nation, race et sexe apparaissent alors clairement, et le fait que ces catégories se définissent et se nourrissent mutuellement n'en devient que plus évident. ______________________________________________________________________________

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