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O laboratório de estudo do movimento e o percurso de formação de Jacques Lecoq / Le Laboratoire d Étude du Mouvement et le parcours de formation de Jacques Lecoq

Scheffler, Ismael 04 March 2013 (has links)
Made available in DSpace on 2016-12-08T16:03:15Z (GMT). No. of bitstreams: 1 116039.pdf: 316913 bytes, checksum: cfcdbb5e4e7db564554a0c775ee9e1fa (MD5) Previous issue date: 2013-03-04 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / A presente pesquisa tem como foco o Laboratório de Estudo do Movimento (LEM), ligado à Escola Internacional de Teatro Jacques Lecoq, em Paris, França. Como forma de identificar fundamentos do LEM, é proposto um estudo histórico do percurso de formação de Jacques Lecoq, observando os contextos pedagógicos e artísticos em que esteve inserido que foram determinantes para a elaboração de sua pedagogia. São examinados diferentes períodos: a formação, na Escola do Polo de Bagatelle, como monitor de Educação Física e em fisioterapia, durante a II Guerra Mundial, e os meses de refúgio, no final da guerra, com o grupo Les Aurochs (1941 a 1944); os cursos na Associação Travail et Culture (TEC) durante a Liberação e a incursão pelo interior da França com Les Compagnons de La Saint-Jean (1944 a 1945); e o início no teatro profissional junto a trupe Les Comédiens de Grenoble (1945 a 1947). O estudo explora também as experiências docentes de Lecoq anteriores à criação do LEM, considerando quatro instituições: a Associação Éducation par le Jeu Dramatique (EPJD) (1947 a 1948); o Teatro Universitário de Pádua e a Escola do Piccolo Teatro de Milão, na Itália (1948 a 1953); a criação, em Paris, de sua escola de teatro (a partir de 1956), enfocando especialmente nos primeiros vinte anos de sua existência, até a criação do LEM (em 1976), e analisando diversos aspectos relacionados a pedagogia de Lecoq. A pesquisa apresenta informações históricas da criação do LEM, da experiência de Lecoq como professor na Escola de Arquitetura Unidade Pedagógica n. 6 (UP6) (entre 1969 a 1988), à contribuição de Krikor Belekian, cofundador do LEM, e de Pascale Lecoq. Dedica-se a observar diferentes aspectos da estrutura, do programa e da metodologia aplicados no ano letivo de 2010-2011. Por fim, são analisados alguns fundamentos da pedagogia de Lecoq presentes no LEM, apurados a partir do estudo da trajetória de Lecoq sobreposta à prática por mim vivenciada como aluno do LEM (2010-2011): o Método Natural de Educação Física, de Georges Hébert; os princípios da éducation nouvelle; a máscara; o mimo; e a Antropologia do Gesto, de Marcel Jousse. O estudo é realizado a partir de revisão historiográfica, de história oral, de pesquisa de campo, de análise documental, de estudo conceitual e teórico. A pesquisa demonstra que a pedagogia do LEM é resultante de um processo de articulação e enriquecimento de diferentes influências recebidas por Jacques Lecoq, conduzindo a uma proposta pedagógica de ensino da Arte.
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Figures du romancier américain : l'entretien littéraire selon The Paris Review (1953-1973) / Figures of the American novelist : The Paris Review literary interview (1953-1973)

Kerninon, Julia 10 December 2016 (has links)
Cette thèse présente une réflexion sur les multiples figures du romancier américain qui émergent des entretiens littéraires de The Paris Review entre 1953 et 1973, soit les deux premières décennies d'existence de la revue. Afin de mieux saisir les spécificités et l'impact du modèle d'entretien littéraire créé par une poignée de rédacteurs aussi inspirés que débutants, cette étude revient tout d'abord sur l'histoire des little magazines, sur le contexte de la création et le fonctionnement interne de The Paris Review, avant de retracer l'histoire complexe de l'entretien littéraire. Grâce à l'analyse des archives de la revue, elle met en évidence la collaboration de l'équipe de rédacteurs et des romanciers interviewés dans un processus novateur de réécriture des entretiens. Car l'entretien littéraire est un lieu de négociation de différentes autorités, entre l'« ethos préalable » de l'écrivain utilisé par l'interviewer et les diverses stratégies (scénographies auctoriales, postures, « prêt à être écrivain ») déployées par le romancier pour asseoir sa légitimité. Derrière le portrait à deux voix que semble être l'entretien littéraire apparaît bientôt l'autoportrait de l'écrivain. L'entretien littéraire de The Paris Review donne lieu à une forme de fiction biographique, à travers laquelle l'écrivain que The Paris Review était venu interroger sur « l'art de la fiction » laisse la parole à l'auteur pour construire et défendre son image. / This dissertation examines the various figures of the American novelist which takes form in the famous literary interviews published by The Paris Review during the first two decades of its existence (1953-1973). In order to analyze the specificities and the impact of the new model of literary interview created by the inspired, yet inexperienced editors and interviewers of the review, this dissertation first traces the history of "little magazines" as well as the context in which the Paris Review interviews were shaped and polished, and then analyzes the complex history of the literary interview as a genre. Through the study of the archives of the review, the author casts a light on the collaboration between the editorial board and the interviewed novelists during the demanding rewriting process of the literary interviews. The literary interview thus appears as a space where negotiations take place, opposing the preconceptions of the interviewer to the various strategies displayed by the novelist in order to assert his legitimacy. What was originally designed as a single portrait composed by two instances actually turns into the novelist's controlled self-portrait.Ultimately The Paris Review literary interview becomes a form of biographical fiction, in which the writer, initally questioned on "the art of fiction", leaves center stage to the author, who takes great care of his own public persona.
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La scénographie d’exposition comme mode d’évocation : «Louis-Philippe Hébert (1850-1917), sculpteur national», au Musée du Québec en 2001

Lesage, Andréanne 23 April 2018 (has links)
Par l’analyse de la scénographie de l’exposition Louis-Philippe Hébert (1850-1917), sculpteur national, présentée au Musée du Québec (actuellement Musée national des beaux-arts du Québec) en 2001, ce mémoire vise à démontrer comment la mise en espace des œuvres parvient à créer un discours indépendant de celui contenu dans le catalogue accompagnant la rétrospective. Afin de mettre en relation le contenu scientifique du catalogue et l’expérience du spectateur au musée, la scénographie d’exposition a été utilisée comme cadre théorique. C’est en définissant cette pratique dans ses composantes fondamentales et actuelles qu’il a été possible de revoir le cas à l’étude pour en extraire un discours essentiellement sensoriel.
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Balbutiement -- de fil en aiguille

Pichette, Julie 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise en arts visuels porte sur la création d'une structure malléable tenant lieu de paysage scénographique mis en scène par la présence de mon corps habité par la danse butô. Balbutiement ... de fil en aiguille témoigne également de la laborieuse aventure de création d'une structure : de sa fabrication artisanale à sa mise en espace et à sa mise en mouvement. Il est l'occasion de relier mes trois champs d'expertise : les arts visuels, les arts textiles et la danse. Cette recherche tente de répondre à la question suivante : est-ce que je fabrique des objets pour mon corps ou est-ce que j'utilise mon corps pour créer des objets? J'en arrive à la conclusion que plus que jamais ma pratique est intrinsèquement liée à ces trois domaines artistiques et que l'un ne peut pas exister sans l'autre.
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Contribution à l’étude des interactions entre les arts plastiques et les lettres belges de langue française. Analyse d’un cas : Maurice Maeterlinck et l’image

Laoureux, Denis 10 January 2005 (has links)
Cette thèse de nature interdisciplinaire a pour objet d’identifier, de décrire et d’analyser la diversité des interactions entre la littérature et les arts plastiques à travers l’œuvre et la figure de l’auteur belge francophone Maurice Maeterlinck (1862-1949). Le propos présente une structure symétrique. Celle-ci va de l’impact de l’image sur l’écriture à l’impact des textes sur la création plastique. La référence littéraire à l’image constitue la première phase de l’enquête. Celle-ci aboutit à la référence plastique à la littérature en passant préalablement par les collaborations effectives entre l’auteur et les artistes sur le plan de la théâtralité et sur celui de l’édition illustrée. Un dépouillement des archives conservées tant en Belgique qu’à l’étranger a permis d’inscrire la lecture des œuvres dans le cadre d’une trame factuelle précise et fondée en termes d’exactitude historique. Première partie. De l’image au texte. Le musée imaginaire de Maurice Maeterlinck C’est en se référant à Bruegel l’Ancien que Maeterlinck publie le Massacre des Innocents en 1885. Ce conte de jeunesse, stratégiquement signé « Mooris » Maeterlinck, se revendique clairement d’une origine flamande à connotation bruegelienne. Régulièrement réédité du vivant de l’auteur, il a contribué à fixer les traits de Maeterlinck en fils des peintres flamands. Pour les critiques d’époque, l’œuvre de Maeterlinck trouverait son originalité dans la peinture flamande dont elle est la fille. Campant Maeterlinck en auteur « germanique » par son origine flamande, certains spécialistes s’appuient encore sur ce postulat à caractère tainien. D’autres commentateurs ont pris le parti de ne pas prolonger ce point de vue, mais plutôt d’en interroger les causes profondes. C’est à Paul Aron que revient le mérite d’avoir fait apparaître, dans un article fondateur, le caractère stratégique de cette référence à la peinture flamande dans les lettres belges . Il convenait d’élargir au-delà du seul conte de 1886 l’enquête sur la réception maeterlinckienne de la peinture flamande. On s’aperçoit alors que le Massacre des Innocents est loin d’être le seul Bruegel l’Ancien que Maeterlinck comptait exploiter à des fins littéraires. On s’aperçoit également que le peintre de la Parabole des aveugles est loin d’être le seul peintre flamand auquel Maeterlinck se réfère. C’est pourquoi nous avons entrepris de définir précisément, et de façon exhaustive, les limites du champ maeterlinckien en matière de peinture ancienne. Pour ce faire, nous avons inventorié l’ensemble des occurrences plastiques clairement identifiables dans les archives (lettres et carnets), dans les textes publiés ainsi que dans les interviews. Ce travail de compilation a révélé en effet que la réception maeterlinckienne de la peinture dépasse largement le cadre de l’art flamand des XVe et XVIe siècles. Renaissance italienne, Préraphaélisme, Réalisme et Symbolisme sont les principaux mouvements picturaux qui composent les salles du musée imaginaire de Maeterlinck. Deuxième partie. Texte et image I. Les décors de l’indicible. Maeterlinck et la scénographie Cette expérience de l’image, Maeterlinck va la mettre à profit lorsque ses drames seront appelés à connaître l’épreuve de la scène. Car dès lors qu’elle est transposée du livre à l’espace de jeu, l’œuvre dramatique cesse d’être exclusivement littéraire. Elle est alors faite de lumière, de corps en mouvement, de matière… Il est pour le moins paradoxal que l’apparition de ce répertoire coïncide avec une méfiance vis à vis du spectacle de théâtre. Très vite Maeterlinck cherche à définir les modalités de la mise en scène. Au fil de quelques articles, il élabore une pensée théâtrale qui participe pleinement au débat ouvert sur la question dans les revues littéraires par des auteurs comme Stéphane Mallarmé, Albert Mockel, ou Pierre Quillard, pour ne citer que quelques noms. Le décor est un point central de ce débat qui consacre l’émergence de la fonction moderne accordée à l’aspect visuel d’un spectacle de théâtre. Ce n’est pas pour rien si la conception des décors est désormais confiée non plus à des décorateurs de métier, mais à des peintres. L’expression de « tableau vivant » dont use Maeterlinck pour qualifier la métamorphose du texte par la scène indique bien le lien qui se tisse, selon lui, entre image scénique et peinture. Certaines œuvres, notamment préraphaélites, servent d’ailleurs de source pour la conception de scènes, de décors et de costumes. Maeterlinck ne s’est pas privé de donner son opinion personnelle sur le travail de préparation de mises en scène, notamment dans les spectacles de Paul Fort, de Lugné-Poe et de Constantin Stanislavski. Troisième partie. Texte et image II. Des cimaises en papier. Maeterlinck et l’édition illustrée Il est significatif que le renouvellement de la théâtralité soit exactement contemporain d’une recherche sur le livre comme objet et sur la page comme support. On pourrait dire que la scénographie est à la scène ce que l’illustration est à la page. La critique maeterlinckienne ignore tout, ou à peu près, de la position prise par Maeterlinck à l’égard du support de la littérature. Il faut bien admettre que le poète des Serres chaudes n’a pas développé sur le livre illustré une pensée qui soit comparable à ce qu’il a fait pour le théâtre. De ce fait, le dépouillement des archives s’est avéré indispensable. Il a permis de mettre à jour la place prise par Maeterlinck dans l’élaboration de l’aspect plastique de l’édition de ses textes. Sensible à ce qui, dans le langage, échappe à l’emprise de la parole au point de mettre en œuvre une dramaturgie fondée sur le silence, Maeterlinck s’est très tôt intéressé aux formes de communication non verbale en jeu au sein d’une production littéraire. Cet intérêt répond à une volonté d’émanciper l’écriture du logocentrisme de la culture française dont Maeterlinck a livré une critique radicale dans un carnet de note que l’historiographie a retenu sous le nom de Cahier bleu. L’homme de lettres s’est ainsi interrogé dès le milieu des années 1880 sur les effets de sens qui peuvent survenir de la part visuelle inhérente à l’édition d’un texte. L’émergence du symbolisme correspond ainsi à une redéfinition du support même de la littérature. Par l’encre qui lui donne corps et par la typographie qui trace les limites, le mot apparaît à Maeterlinck comme une forme dont la page-image magnifie la valeur plastique. Fort se s’être essayé, dans le secret des archives, à l’écriture d’une poésie visuelle enrichie par un réseau de lignes dont le tracé répondrait au contenu du texte, Maeterlinck va développer une esthétique de la couverture qu’il va appliquer dans le cadre de l’édition originale de ses premiers volumes. Dans ce contexte d’exaltation des données plastiques du livre, l’image va constituer un paramètre majeur. Résultant d’une collaboration étroite avec des illustrateurs qui sont d’abord peintre (Charles Doudelet, Auguste Donnay) ou sculpteur (George Minne), les éditions originales illustrées publiées par Maeterlinck apparaissent aujourd’hui comme des événements marquants dans l’histoire du livre en Belgique. Dépouillée des attributions descriptives qui avaient assimilé l’image au commentaire visuel redondant du texte, l’illustration est ici conçue à rebours des mots auxquels elle renvoie. Le tournant du siècle constitue une jonction dans le rapport de Maeterlinck à l’édition illustrée. Participant pleinement au phénomène d’internationalisation des lettres belges autour de 1900, Maeterlinck privilégie l’édition courante et réserve à la librairie de luxe et aux sociétés de bibliophiles le soin de rééditer dans des matériaux somptueux les versions illustrées de ses textes. Le Théâtre publié par Deman en 1902 avec des frontispices d’Auguste Donnay constitue la première expression de ce goût marqué pour les formes les plus raffinées du livre. Quatrième partie. Du texte à l’image. La réception de l’œuvre de Maeterlinck dans les milieux artistiques De telles interactions n’ont pu avoir lieu sans l’existence de facteurs externes de type socio-économique. Elles se déroulent en effet dans des lieux (les salons, par exemple) et des institutions (comme les maisons d’édition) mis sur pied par une société performante économiquement et qui, grâce à la dynamique culturelle d’une phalange d’intellectuels esthètes, peut désormais se donner les moyens nécessaires à l’affirmation de la Belgique comme scène active dans le courant d’émulation esthétique et intellectuelle qui traverse l’Europe de la fin du XIXe siècle. La critique s’est attachée au poète de Serres chaudes comme un homme sinon isolé dans une tour d’ivoire, à tout le moins retiré dans une campagne lointaine. Généralement présenté comme l’arpenteur des sommets de la mystique flamande, des mystères préraphaélites, des romantiques allemands et de Shakespeare, Maeterlinck aurait vécu en dehors des contingences de son temps. L’auteur a lui-même contribué à construire ce mythe de l’écrivain solitaire et du penseur reclus. Le dépouillement de ses archives montre à l’évidence qu’il faut nuancer cette lecture dépourvue de finesse. Cette réévaluation de la place de l’homme de lettres dans la société pose la question de la réception de l’œuvre, dans le cas qui nous occupe, par les milieux artistiques. La dernière partie de la thèse inverse donc la question posée dans la première. Si l’incidence de l’iconographie ancienne sur la production littéraire a fait l’objet de commentaires stimulants, inversement, l’analyse de l’impact de la littérature sur la création plastique demeure réduite à quelques cas célèbres comme les peintres Nabis ou Fernand Khnopff. Pour développer cette problématique, il s’est avéré indispensable d’aborder la visibilité de l’œuvre en fonction des réseaux fréquentés par l’homme de lettres. La quatrième et dernière partie tente de répondre à la question de savoir dans quelle mesure le réseau relationnel de Maeterlinck et les voies de diffusion empruntées par son œuvre ont induit ou pas la création plastique. De ce point de vue, la réception de Maeterlinck en Allemagne et en Autriche constitue un cas d’école. Etrangère à toute implication directe de l’auteur, la réception artistique de l’œuvre de Maeterlinck forme un corpus d’œuvres que nous avons étudié en le superposant à l’architecture interne de la bibliographie. Projeté au devant de la scène par l’article fameux d’Octave Mirbeau, Maeterlinck rechigne les apparitions publiques. Si l’auteur est pleinement inscrit dans les lieux de sociabilité de la vie littéraire, il reste que l’homme fuit les interviews et délègue à l’image le soin d’assurer la visibilité de sa personne : les portraits de Maeterlinck se multiplient dans les revues au point de former un corpus significatif que la critique maeterlinckienne n’a jusqu’ici pas ou peu abordé. Conscient de l’impact stratégique de l’image qu’un écrivain donne de lui, Maeterlinck souscrit au rituel de la pose. S’il est difficile d’apporter des précisions sur la part prise par l’écrivain dans la composition des portraits, il n’en demeure pas moins que l’homme se met en scène à rebours d’une prise de vue instantanée. Face à l’objectif, il prépare méthodiquement la transformation de sa personne en image. A la césure du siècle, plusieurs pictorialistes américains (Holland Day, Coburn et Steichen) ont conçu des portraits de Maeterlinck. C’est par ce biais que l’auteur belge a été amené à rédiger un texte sur la photographie. Destiné au numéro inaugural de la fameuse revue Camera Work animée par Alfred Stieglitz, ces pages soulignent le caractère esthétique dont les pictorialistes ont teinté la photographie. Pour Maeterlinck, la photographie relève du domaine de la création artistique puisqu’il n’est désormais plus tant question de fixer les apparences du réel que d’en livrer une image dominée par la pensée et le savoir-faire. Gagné par la foi recouvrée dans les forces de la nature typique de l’optimisme qui touche la littérature au début du XXe siècle, Maeterlinck souligne que l’acte photographique est lié à l’intervention des « forces naturelles qui remplissent la terre et le ciel ». Et l’homme de lettres de préciser : « Voilà bien des années que le soleil nous avait révélé qu’il pouvait reproduire les traits des êtres et des choses beaucoup plus vite que nos crayons et nos fusains. Mais il paraissait n’opérer que pour son propre compte et sa propre satisfaction. L’homme devait se borner à constater et à fixer le travail de la lumière impersonnelle et indifférente ». L’épiphanie des ombres que cultive la photographie pictorialiste passe par un dialogue avec la lumière dont Maeterlinck fait une composante centrale de son théâtre au point de l’incarner, dans L’Oiseau bleu qu’il publie en 1909, sous la forme d’un personnage clé opposé significativement à la figure de la Nuit.
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Max Schoendorff (1934-2012) : l’atelier, laboratoire de l’œuvre / Max Schoendorff’s Workshop as a Creative Laboratory

Zeraffa, Martine 07 December 2018 (has links)
L’œuvre plurielle de Max Schoendorff (1934-2012) est approchée au regard du lieu de sa création : l’atelier de l’artiste. Ce lieu foisonnant de matériel, d’images, d’objets et de livres est emblématique de sa pensée. Il livre les traces de ses multiples activités. La monographie de l’artiste est fondée sur l’archéologie de ce laboratoire. Formé à la littérature classique,imprégné de culture allemande, rompu à la transgression, Schoendorff s’engage dès le milieu des années 1950 à Lyon aux côtés de Roger Planchon et d’un petit groupe d’intellectuels et de créateurs. Il s’affirme en tant qu’initiateur d’une décentralisation de la culture. Il trouve ensuite dans la peinture matière à se forger son propre langage, nourri de l’imaginairesurréaliste, de Max Ernst, des tourments métamorphiques d’une matière essentiellement organique. Sa pensée singulière s’exprime dans une œuvre protéiforme qui traverse les champs de la peinture, de la gravure, du livre et de la scénographie de spectacle. Libertaire et utopiste quant à ses convictions sociales et politiques, il s’engage en fondant la MAPRA, Maison des arts plastiques Rhône-Alpes, et l’URDLA, Centre international estampe et livre à Villeurbanne. / The study of MS’s multivocal work is carried out through an on-site investigation of his workshop. The place, which reflects his philosophy, is full of materials, images, objects, and books. It bears testimony to his numerous activities. Indeed writing a monograph of the artist amounts to performing archeological fieldwork and excavation in his studio. Schoendorff studied classical literature, was well-versed on the subject of German culture, and enjoyed transgressing boundaries. As early as 1950, he was labelled as a committed artist together with RP and a small group of intellectuals and creators/designers from Lyon. Heconsidered himself as the initiator of cultural decentralization. He later devoted himself to painting and managed to create his own artistic language based on the surrealist imaginary world, Max Ernst’s production, and the metamorphic alteration of predominantly organic matter. His personal conception of art is expressed in his protean works which include paintings, engravings, books, and spectatorial scenography. A socio-political libertarian and utopian, he founded the MAPRA (Maison des arts plastiques Rhône-Alpes), the R-A Fine Arts Agency and the URDLA, the International Book and Lithography Centre (Centreinternational estampe et livre) in Villeurbanne.
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Quand la scénographie devient urbaine : Nantes comme observatoire des fonctions du scénographe dans la fabrique de la ville / When the scenography becomes urban : Nantes as an observatory of the scenographer's functions in the city fabric

Gangloff, Emmanuelle 07 December 2017 (has links)
S’appuyant sur l’effervescence dont fait actuellement l’objet le terme de scénographie dans le milieu créatif, ce travail propose d’étudier l’apparition d’une fonction spécifique autour du concept de scénographie urbaine dans la fabrique de la ville contemporaine. En effet depuis les années 1980, dans un contexte d’essor de la ville événementielle, créative et culturelle nous assistons à une multiplication de propositions artistiques éphémères déployant des dispositifs scénographiques dans l’espace public qui font évoluer les modes d’action des acteurs de la fabrique urbaine (opérateurs culturels, artistes, gestionnaires publics et aménageurs). Entre théâtre et espace public, scène et ville, nous retracerons les origines de la scénographie pour ensuite s’intéresser à la scène nantaise qui est ici considérée comme un laboratoire des différentes formes que peut prendre la scénographie urbaine. En définissant le rôle du scénographe sur un terrain d’intervention spécifique, à savoir l’espace urbain, il s’agit par-là d’identifier un groupe professionnel émergent, les scénographes, au regard de l’évolution de leurs pratiques hors du théâtre. Puis, en resserrant la focale sur un territoire, nous caractérisons plus particulièrement la fonction de scénographie urbaine dans son acception contemporaine traduisant une évolution de la place de la création artistique dans la fabrique urbaine. Plus largement, cette étude met en question la production d’espaces urbains, révélatrice de tension entre nécessité fonctionnelle et conception d’espaces sensibles. Entre fabrique artistique et dynamique de récupération, ce travail nous renseigne sur un mode de faire la ville contemporaine à l’interface entre urbanisme du divertissement et utopie artistique. / Based on the current effervescence of scenography in the creative environment , this work proposes to study the appearance of a specific function around the concept of urban scenography in the fabric of the contemporary city. Since the 1980s, in a context of the development of event, creative and cultural city, we are witnessing a multiplication of ephemeral artistic proposals deploying scenographic devices in the public space that evolve modes of action of the actors of the urban factory (cultural operators, artists, public managers and developers). Between theater and public space, stage and city, we will trace the origins of the scenography and then take an interest in the Nantes scene, which is considered here as a laboratory of different forms that can take urban scenography. Infact, in urban space, it is an identifying an emerging professional group, the scenographers, about the evolution of their practices outside the theater. Then, by tightening the focus on a territory, we characterize more specifically the function of urban scenography in its contemporary meaning reflecting an evolution of the place of artistic creation in the urban factory. A larger scale, this study calls into question the production of urban spaces, revealing tension between functional necessity and the conception of sensitive spaces. Between artistic and dynamic recovery, this research informs us about an embodiment of the contemporary city at the interface between town planning of entertainment and artistic utopia.
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Licence et mondanité : les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine / Licence and worldliness : La Fontaine’s Contes

Bermann, Mathieu 15 November 2013 (has links)
À la même époque, les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine suscitent des réactions antagonistes, allant du rejet à l’émulation – ce qui constitue une singularité dans l’œuvre du poète. La Fontaine ne cache pas qu’il prend des libertés par rapport à la morale et aux exigences de l’écriture poétique ; mais ses licences relèvent moins d’une transgression que d’une dérogation consentie par les lecteurs mondains.Tout d’abord, il s’agit de déterminer la place de la licence dans le jeu normatif de l’esthétique classique. Comprise comme un écart toléré, la licence ne se limite pas à la poésie : elle s’applique potentiellement à toute norme de l’esthétique classique, selon les critères retenus pour juger l’œuvre. Notre étude analyse la part qu’occupe la licence dans la disposition d’esprit des lecteurs mondains des Contes.En examinant également d’autres conteurs contemporains de La Fontaine qui le considèrent comme un modèle, cette étude montre comment le texte construit sa légitimité en détournant des formes d’écriture ou de pensée qui sont habituelles dans le champ de la mondanité afin de mieux s’y insérer. La Fontaine cherche en effet à instaurer une connivence avec le lecteur. Celle-ci passe par l’appropriation de genres appréciés par la mondanité, par des jeux subtils sur la langue et la versification, et surtout par une scénographie faisant du lecteur un complice de l’entreprise immorale. Le conteur détourne également l’une des composantes essentielles du mode de vie de son lectorat : le loisir. Il livre une version érotique de l’otium dont l’analyse nous permettra de découvrir quel est l’apport des Contes dans l’anthropologie de La Fontaine. / At the same time, La Fontaine’s Contes provoke antagonistic reactions, from rejection to emulation - which is a singularity in the poet’s work. La Fontaine doesn’t hide that he takes liberties with moral standards and versification’s rules, but his licences don’t fall within the transgression : they are derogations granted by aristocratic readers.Firstly, we determine the place of the licence in the normative set of classical esthetic. As a tolerated deviation, the licence isn’t limited to poetry : it potentially applies to any norm of classical esthetic, according to the criteria used to judge the text. Our study analyzes the part occupied by the licence in the state of mind of aristocratic readers of Contes.Also examining other tale’s writers contemporaries of La Fontaine who consider him a model, this study shows how the text built its legitimacy by diverting forms of writing or thinking that are usual to the aristocratic public. La Fontaine seeks to establish connivance with the reader. He appropriates genres appreciated by the aristocratic public and invents a scenography making the reader an accomplice of immoral text. La Fontaine diverts also the lifestyle of its readers : leisure. He gives an erotic version of otium. Within this analysis, we will discover what is the contribution of Contes in La Fontaine’s anthropology.
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Eduardo de Filippo, de l'écriture interprétée et mise en scène par l'auteur aux libres interprétations de ses oeuvres / Eduardo De Filippo, from the writing interpreted and staged by the playwright to the free interpretations of his works / Eduardo De Filippo, dalla scrittura recitata e messa in scena dall’autore alle libere interpretazioni delle sue opere

Bussi, Célia 19 November 2012 (has links)
Eduardo De Filippo, homme de théâtre napolitain qui a traversé presque tout le vingtième siècle, possédait plusieurs compétences qui s’influençaient réciproquement : dramaturge, comédien et metteur en scène, il dirigeait également sa propre compagnie et son théâtre, le San Ferdinando. Dans ce contexte, les metteurs en scène se sont trouvés impressionnés, voire inhibés, par ce multiple investissement mais aussi par une oeuvre de portée universelle, toujours à la lisère entre le comique et le tragique. Notre recherche vise à comprendre les raisons de cette crainte et à explorer les différentes façons d’affronter les pièces du maître napolitain. Dans notre première partie consacrée à Eduardo De Filippo, nous avons fait ressortir la figure d’un artiste complet et nous avons essayé de mettre en évidence la distance que le metteur en scène prenait à l’égard de ses propres textes ainsi que le rôle joué par la scène dans l’écriture de ses comédies. Nous avons ensuite, dans les deuxième et troisième parties, orienté notre étude sur les choix effectués, à partir du milieu des années 80 – c’est-à-dire après la mort de l’auteur –, par les metteurs en scène et comédiens, lors du passage du texte à la scène. Notre deuxième partie porte sur une première approche intéressante des comédies du dramaturge : interpréter le texte – à savoir les didascalies et le dialogue –, en proposant un jeu personnel et en pensant différemment la psychologie des personnages et le décor. Notre troisième partie met en lumière les interprétations novatrices des metteurs en scène et comédiens qui osent remanier l’écriture et/ou la structure dramaturgiques de l’oeuvre d’Eduardo De Filippo. / Eduardo De Filippo is a Neapolitan man of the theatre who went through the whole of the twentieth century, endowed with mutually enriching skills : he was a playwright, actor and director all rolled into one, he also managed his own company and his own theatre, the San Ferdinando. In that context, directors were impressed, even inhibited by so much involvement, but also by a work of universal impact, always on the borderline between comedy and tragedy. This dissertation aims to investigate the reasons of such fears and endeavours to explore the different ways of facing the Neapolitan master’s plays. The first part is devoted to Eduardo De Filippo, presented as a complete artistic figure : it explains how, as a director, he stood back from his own texts and shows how he used the stage when writing his comedies. Then, the second and the third parts focuse on the choices made by the directors and actors from the middle of the eighties – once the playwright had passed away – , when they started to adapt his texts for the stage. The second part consists in analysing a first interesting approach of Eduardo De Filippo’s comedies : how to interpret the text – that is to say the stage directions and the dialogue – by adopting a personal acting and by rethinking the psychology of the characters as well as stage setting. Our third part highlights the new interpretations of the directors and actors who dare to modify the writing and/or the dramatic art structure of Eduardo De Filippo’s work. / Eduardo De Filippo, uomo di teatro napoletano che ha attraversato quasi tutto il Novecento, possedeva molte competenze che s'influenzavano reciprocamente: drammaturgo, attore e regista, dirigeva anche la sua compagnia ed il suo teatro, il San Ferdinando. In questo contesto, i registi si sono trovati impressionati, anzi inibiti, per questo investimento molteplice ma anche per un’opera di portata universale, sempre in bilico tra il comico ed il tragico. La nostra ricerca mira a capire le ragioni di questo timore ed esaminare i vari modi di affrontare i lavori teatrali del maestro napoletano. Nella nostra prima parte dedicata a Eduardo De Filippo, abbiamo fatto emergere la figura di un artista completo e abbiamo provato a mettere in rilievo la distanza che il regista prendeva di fronte ai suoi testi nonché il ruolo svolto dalla scena nella scrittura delle sue commedie. Nella seconda e la terza parte, abbiamo poi orientato il nostro studio sulle scelte effettuate, a partire dalla metà degli anni 80 – ossia dopo la morte dell'autore –, dai registi e attori, in occasione del passaggio del testo alla scena. La nostra seconda parte riguarda un primo approccio interessante delle commedie del drammaturgo: interpretare il testo – cioè le didascalie ed il dialogo –, proponendo una recitazione personale e pensando differentemente la psicologia dei personaggi e lo scenario. La nostra terza parte mette in luce le interpretazioni innovative dei registi ed attori che osano rimaneggiare la scrittura e/o la struttura drammaturgica dell'opera di Eduardo De Filippo.
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L'espace marionnettique, lieu de théâtralisation de l'imaginaire / The space in contemporary Puppet arts : a theatre of imagination

Garré Nicoară, Marie 07 December 2013 (has links)
Cette thèse a pour objet la problématique de l’espace dans l’art de la marionnette. S’appuyant sur un corpus de créations contemporaines (compagnie Philippe Genty, Ilka Schönbein, Turak Théâtre, Théâtre de la Licorne), cette recherche examine l’espace marionnettique et ses enjeux en termes d’instauration des corps, de place du spectateur et de théâtralisation de l’imaginaire. La marionnette est ici envisagée comme figure porteuse d’un ailleurs, mais aussi instauratrice d’un espace imaginaire. Une telle théâtralisation est instaurée au travers d’une illusion liée à l’animation, du rapport scène/salle renégocié, d’une mise en abyme qui met en dialogue l’inerte et l’animé. La thèse est par ailleurs attentive aux dispositifs traditionnels, repris et réinventés sur les scènes contemporaines : écran du théâtre d’ombres, table du bunraku, cadre et boîte scéniques du castelet. Il s’agit d’examiner, dans une perspective anthropologique, scénographique et poïétique un espace marqué par une dynamique d’échelles. Comment un tel espace, souvent traversé par une dialectique entre intérieur et extérieur, un dialogue entre réel et illusion, mais aussi une économie scénique fondée sur la monstration et la dissimulation et un enchâssement des niveaux de lecture de l’image scénique peut féconder un imaginaire ? Comment, dans la manipulation à vue, pratique centrale en marionnette contemporaine, l’espace marionnettique devient un véritable espace relationnel et le lieu d’une problématisation de la figure et du corps ? / This thesis aims at dealing with the topic of Space in Puppet Art, through a various corpus of contemporary productions (compagnie Philippe Genty – Ilka Schönbein – Théâtre La Licorne – Turak Théâtre). It considers the puppet space and its key issues in terms of creative « fade-in » process of the bodies, and of theatricalisation of imagination, and explores the status and place of its audience. The puppet, as a figure which carries an « elsewhere », establishes also a new imaginary space. Such process of theatricalisation is produced by an illusion related to animation, by a « new deal » between stage and public, or by a mise en abyme which builds a dialogue between liveless and living being. The thesis pays also attention to the way traditional devices are re-invested and re-invented on contemporary stages: shadow theatre screen, Bunraku table, puppet playhouse and stage. It examines, in an anthropological, scenographical and poïetical approach, how space is marked by a dynamic between different scales.In other terms, it explores how this new imaginary sphere can be produced by such a space, frequently impregnated by a dialectical relationship between the Inside and the Outside, or by a scenic organization founded both on showing and hiding, or on the entrenchment of different reading levels of scenic image. And how, considering on-sight manipulation, which is a current and central practice in modern puppet theatre, the puppetry space becomes a real « relational » space, as it becomes a place where the body is interrogated.

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