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Etude bibliométrique de la visibilité internationale de la production scientifique de l'INSA

Dewitte, Pierre-Emmanuel Jolion, Jean-Michel Joly, Monique. January 2004 (has links) (PDF)
Rapport de stage diplôme d'études supérieures spécialisées : Ingénierie documentaire : Villeurbanne, ENSSIB : 2004. Rapport de stage diplôme d'études supérieures spécialisées : Ingénierie documentaire : Lyon 1 : 2004.
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La notion d'incommensurabilité chez Thomas Kuhn

Leduc, Pierre January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la notion d'incommensurabilité que Thomas Kuhn a introduite dans son oeuvre la plus connue, la structure des révolutions scientifiques, pour caractériser la relation entre paradigmes successifs. Selon Kuhn, dans la SRS, le passage d'un paradigme à un autre implique une rupture qui se manifeste sur trois plans, le plan méthodologique, le plan sémantique et le plan ontologique qu'il exprime par l'idée que les scientifiques postrévolutionnaires travaillent dans un monde différent. De ce point de vue, l'incommensurabilité est une relation complexe entre paradigmes successifs, que Kuhn ne définit pas de façon systématique, mais qui semble impliquer une rupture radicale entre traditions successives. Kuhn s'appuie sur la métaphore visuelle du renversement de gestalt pour rendre compte du passage révolutionnaire d'un paradigme à un autre. Si les sociologues ont bien accueilli les thèses de Kuhn, il n'en a pas été de même des philosophes des sciences qui lui ont reproché de proposer une vision à la fois irrationnelle, relativiste et idéaliste du développement des sciences. Puisque Kuhn a toujours prétendu que ces critiques reposaient en grande partie sur l'incompréhension, il a entrepris de clarifier ses positions pour répondre aux objections. Il entreprit, en particulier, de préciser la notion d'incommensurabilité qui est au coeur de son argumentation. Ce travail retrace, dans un premier temps, l'évolution de la pensée de Kuhn relativement à cette notion et aux conséquences de l'incommensurabilité sur sa conception de la science et du progrès scientifique. Pour répondre aux objections des philosophes, il amorce son tournant linguistique qui lui permet d'interpréter l'incommensurabilité en termes de rupture de la communication entre scientifiques qui défendent des paradigmes différents. La rupture de communication repose, de ce point de vue, sur l'impossibilité de traduire le langage théorique propre à une communauté scientifique dans celui du groupe révolutionnaire. Il substitue donc une approche sémantique à la métaphore visuelle de la SRS. Ensuite pour répondre aux objections de Putnam et, surtout de Davidson, selon qui, la notion d'incommensurabilité, entendue comme intraduisibilité entre langages théoriques est incohérente, Kuhn introduit la distinction entre traduction et interprétation. Il introduit, aussi, la notion d'incommensurabilité locale, qui ne touche que quelques termes interreliés. Cette approche le conduit à la solution taxinomique, selon laquelle les langages commensurables partagent une même structure lexicale. De ce point de vue, chaque lexique détermine un ensemble de mondes possibles qui ne sont descriptibles, et donc accessibles à l'expérience, que dans le cadre de ce lexique particulier. Deux lexiques successifs, constituent des mondes différents. Le chapitre six, expose le point de vue de Feyerabend sur l'incommensurabilité et ses conséquences, principalement pour mettre en perspective les idées de Kuhn. Les chapitres suivants abordent les thèses de Kuhn d'un point de vue critique. Le chapitre sept montre, à l'encontre des critiques de Putnam et de Davidson, que la notion d'incommensurabilité locale, complétée par la distinction entre interprétation et traduction, n'est pas incohérente. Si l'idée que deux langages puissent être radicalement intraduisibles semble impensable, il n'en va pas de même si deux langages ne diffèrent structuralement que pour un nombre restreint de termes théoriques centraux. Finalement, le chapitre VIII examine la thèse controversée selon laquelle des lexiques différents déterminent des mondes phénoménaux différents. Ce chapitre critique la forme de constructivisme néo-kantien que défend Kuhn en s'appuyant sur le fait que cette thèse repose sur une théorie descriptiviste de la référence, alors que le recours à une théorie causale de la référence permettrait d'accepter l'idée que les paradigmes successifs puissent être incommensurables sans devoir renoncer à une interprétation réaliste de la science. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Incommensurabilité, Paradigme, Épistémologie, Histoire des sciences, Sémantique, Théorie descriptiviste de la référence, Théorie causale de la référence.
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Points de vue d'enseignants et d'enseignantes de sciences du secondaire à propos de désaccords entre scientifiques /

Maltais, Jean-François, January 2004 (has links)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2004. / Bibliogr.: f. [115]-119. Publié aussi en version électronique.
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Points de vue de scientifiques qui agissent sur les plans sociopolitique, scientifique et/ou éducatif dans le contexte de questions scientifiques socialement vives environnementales ou sanitaires

Arseneau, Isabelle 22 April 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 19 avril 2024) / Le développement chez les jeunes d'une alphabétisation technoscientifique critique qui invite à l'action semble aujourd'hui nécessaire considérant l'état du Monde. Nulle journée ne passe sans qu'il ne soit question, dans les médias ou à l'école, de la crise climatique, du déclin de la biodiversité ou de la contamination des sols, de l'air et de l'eau. Ces questions scientifiques socialement vives (QSSV) se retrouvent d'ailleurs dans les programmes québécois de formation générale en sciences au secondaire et au collégial. Elles ont été conceptualisées dans le champ de l'éducation aux sciences, mais également dans celui des *science studies*, qui s'est attardé à comprendre l'apport des scientifiques et des citoyen.ne.s dans la gestion de ces questions porteuses de risques, d'incertitudes et d'enjeux sociopolitiques. Si des recherches nous informent quant aux façons dont les élèves s'approprient ces questions et se représentent les scientifiques, peu de travaux se sont attardés à détailler les points de vue de scientifiques qui agissent dans ces contextes en prenant la parole, en accompagnant des citoyen.ne.s ou en participant à la constitution des savoirs. Cette étude de cas multiples documente de tels points de vue. Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 10 scientifiques agissant dans le contexte de QSSV environnementales ou sanitaires. L'analyse thématique réalisée permet d'étayer leurs points de vue selon trois axes de questionnement, qui concernent leurs actions, les rôles, capacités et incapacités des citoyen.ne.s et des scientifiques dans la gestion des QSSV ainsi que l'enseignement de ces questions. Ces points de vue sont éclairés par les modèles théoriques de l'expertise (standard, procédural, forum hybride) et d'interactions entre scientifiques et citoyen.ne.s (déficit, débat public, co-production de savoirs) ainsi que par la notion de rapport au savoir. Cela nous mène à présenter des portraits de scientifiques authentiques et pertinents pour l'enseignement des sciences, qui contribuent à éclairer la participation des scientifiques aux affaires sociétales dans le contexte de QSSV. Une analyse intercas permet ensuite de discuter du type d'actions menées par les scientifiques, des motivations qui les poussent à agir, de ce qui facilite et freine ces actions ainsi que des manières dont les scientifiques composent avec les tensions et les dilemmes rencontrés. Il en ressort des rapports au savoir et à l'action caractérisés par un sentiment de responsabilité personnelle et professionnelle à l'égard de la société (rapport à soi), par des interactions fécondes avec les citoyen.ne.s concerné.e.s (rapport aux autres) ainsi que par une conception des scientifiques comme acteurs.trices de changements sociaux et de la production des savoirs comme acte politique (rapport au monde). L'analyse intercas met également en lumière que dans le contexte des QSSV, les interactions entre les citoyen.ne.s concerné.e.s et les scientifiques interrogé.e.s ne correspondent pas au modèle du déficit, voire que ces derniers.ères le considèrent limitant ou contre-productif. Ils.elles entretiennent en effet une conception de l'expertise qui tend vers une démocratisation, en soutenant que dans le contexte des QSSV, l'évaluation des risques et la prise de décisions devraient laisser une large place à la participation des citoyen.ne.s, à qui ils.elles reconnaissent la capacité d'élaborer des savoirs pertinents, de cadrer les problèmes, d'enrichir les arguments scientifiques et de devenir eux-mêmes expert.e.s des situations. Les scientifiques interrogé.e.s envisagent ainsi une formation générale et spécialisée en sciences de manière plus politisée et interdisciplinaire, qui reconnaît et valorise la capacité des citoyen.ne.s à enrichir la gestion sociopolitique des QSSV. Dans le contexte où des questions environnementales et sanitaires se posent quotidiennement dans les médias et dans les classes, il apparaît dès lors nécessaire de discuter des rôles que peuvent jouer les scientifiques et les citoyen.ne.s dans la gestion sociopolitique de ces questions, notamment en amenant les élèves à rencontrer des scientifiques et des citoyen.ne.s dont les actions contribuent à construire un monde plus juste et plus sain. Les jeunes et futur.e.s scientifiques pourraient ainsi en venir à développer un rapport plus émancipé aux savoirs et aux expert.e.s scientifiques, mais également un rapport à l'action qui reconnaît la capacité aux citoyen.ne.s et aux scientifiques de pouvoir changer les choses. / The development of a critical techno-scientific literacy among young people that encourages action seems necessary today, considering the state of the world. Not a day goes by without the media or schools addressing issues such as the climate crisis, biodiversity decline, or soil, air, and water contamination. These scientific socially acute questions (SSAQ) are also found in the Quebec programs for general science education in secondary and college levels. They have been conceptualized in the field of science education and science studies, which focus on understanding the contributions of scientists and citizens in managing these issues that carry risks, uncertainties, and socio-political stakes. While research informs us about how students engage with these questions and perceive scientists, few studies have detailed the perspectives of scientists who act in these contexts by speaking out, supporting citizens, or participating in knowledge building. This multiple case study documents such perspectives through semi-structured interviews with ten scientists engaged in environmental or health-related SSAQ contexts. Thematic analysis reveals their viewpoints across three lines of inquiry: their actions, the roles, capacities, and incapacities of citizens and scientists in managing SSAQ, and the teaching of these questions. These perspectives are illuminated by theoretical models of expertise (standard, procedural, hybrid forum) and interactions between scientists and citizens (deficit model, public debate, co-production of knowledge), as well as by the notion of the relationship to knowledge. This leads to the presentation of authentic and relevant portraits of scientists for science education, shedding light on their participation in societal affairs within the context of SSAQ. An inter-case analysis then discusses the types of actions taken by scientists, their motivations, what facilitates and hinders these actions, and how they navigate the encountered tensions and dilemmas. The findings highlight relationships with knowledge and action characterized by a sense of personal and professional responsibility towards society (relationship to oneself), fruitful interactions with concerned citizens (relationship to others), and a conception of scientists as actors of social change and knowledge production as a political act (relationship to the world). The inter-case analysis also reveals that in the context of SSAQ, interactions between the interviewed citizens and scientists do not correspond to the deficit model. Rather, they consider it limiting or counterproductive. They embrace a view of expertise that leans towards democratization, arguing that in the context of SSAQ, risk assessment and decision-making should heavily involve citizen participation. They recognize citizens' capacity to develop relevant knowledge, frame problems, enrich scientific arguments, and become experts in their own situations. As a result, the interviewed scientists envision a more politicized and interdisciplinary general and specialized science education, one that acknowledges and values citizens' ability to enhance the socio-political management of SSAQ. In a context where environmental and health-related questions arise daily in the media and classrooms, it becomes necessary to discuss about the roles that scientists and citizens can play in the socio-political management of these issues, particularly by encouraging students to meet scientists and citizens whose actions contribute to building a fairer and healthier world. Therefore, young people and future scientists may develop a more emancipated relationship with knowledge and scientific experts, as well as a relationship to action that recognizes the capacity of citizens and scientists to make social changes.
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La construction sociale de la "cyberdépendance" au Canada et au Québec

Juneau, Sandra 24 April 2018 (has links)
Depuis plus de vingt ans, nombre d’acteurs sociaux revendiquent l’existence de la « cyberdépendance » comme nouvelle forme potentielle de « dépendance ». Or, l’idée de lier Internet et dépendance divise les différents experts au sein de différentes sphères d’influence (psychiatrie, médecine, psychologie, etc.), et ce, partout dans le monde. De telles divisions ont cours également au Canada et au Québec. L’enjeu est suffisamment important pour que les acteurs sociaux québécois et canadiens se mobilisent afin de définir, de formuler et d’imposer leurs revendications. Privilégiant une lentille constructiviste, nous avons cherché à documenter l’émergence de la « cyberdépendance » au Canada et au Québec en examinant, plus particulièrement, les rôles joués par différents acteurs sociaux dont les luttes visent à mobiliser l’attention publique dans différentes arènes publiques pour obtenir la reconnaissance officielle de leur version du « problème ». Une analyse qualitative de documents écrits, audios ou audiovisuels anglophones et francophones (2838 pages et 312 minutes d’audio et d’audiovidéo) a permis de documenter des confrontations discursives se déroulant simultanément et s’entrecroisant inévitablement dans les arènes publiques scientifique, psychosociale et médiatique. Deux grandes écoles de pensée ressortent de ces analyses. La première comprend les contre-discours minoritaires d’acteurs refusant de reconnaitre la « cyberdépendance » comme étant une psychopathologie. À travers leurs revendications, les acteurs sociaux expliquent que l’utilisation d’Internet n’est pas un problème en soi, mais qu’elle est devenue une nouvelle tentative créée de toutes pièces par certains acteurs afin de stigmatiser et médicaliser des activités du quotidien et s’approprier un nouveau champ d’intervention. Parmi les militants du contre-discours, d’autres pensent que l’utilisation d’Internet même n’est pas en cause. Le problème proviendrait plutôt de certaines activités ou applications spécifiques qui ont un potentiel de dépendance et qui ont un effet sur les comportements des internautes. Tous ces contre-discours, qui ont émergé dans les différentes sphères publiques, demeurent marginaux et minoritaires dans les analyses documentaires. La seconde école de pensée comprend les discours majoritaires qui prônent une reconnaissance pleine et entière de la « cyberdépendance » comme étant un problème réel. Parmi eux, certains acteurs sociaux proclament non seulement l’existence de la « cyberdépendance », mais en fabriquent une vision essentiellement moraliste alors que d’autres en construisent une vision principalement biomédicale — d’ailleurs davantage dominante. D’autres, experts cette fois-ci, s’interrogent sur les motifs, les conditions et les modalités qui rendent l’expérience virtuelle problématique. Ils tentent de trouver à quel moment le comportement de l’utilisateur « normal » devient pathologique. De là, deux discours s’articulent autour de la biomédicalisation de la « cyberdépendance ». Un premier pan de la médecine véhicule, d’abord, un discours de la maladie physique basée sur des théories scientifiques telles que la neurobiologie ou la génétique moléculaire — la dépendance à Internet aurait alors des causes physiques. Un deuxième pan articule sa construction de la « cyberdépendance » autour de la maladie mentale. Le travail de documentation de la construction d’un discours a mis en exergue qu’à partir d’une simple présomption sans réel fondement, toute une construction discursive et professionnelle pouvait s’échafauder autour du concept de la « cyberdépendance ». Qui plus est, différents groupes d’acteurs sociaux continuent de débattre d’un problème qu’ils ont bâti de toutes pièces et pour lequel les chances de devenir dépendant semblent presque nulles aux yeux de plusieurs. Et pourtant, leur persévérance dans ce processus de construction sociale témoigne de la présence d’enjeux suffisamment cruciaux pour les inciter à poursuivre leur chasse aux « cyberdépendants ». Cette chasse permet, pour sa part — au terme d’argumentations, de répétitions, d’approbations par les pairs et de récupérations médiatiques — de se convaincre de l’existence objective de la « cyberdépendance », à un point tel que nous avons retracé des activités définitionnelles liées à la problématisation sociale de la « cyberdépendance », à sa structure identitaire, à ses causes et à ses conséquences et la création de stratégies d’intervention. Les joutes discursives entourant la construction sociale de la « cyberdépendance » se poursuivent et les défenseurs de cette nouvelle « pathologie » continuent de militer pour que la « cyberdépendance » soit reconnue comme entité universelle dans une prochaine version révisée du DSM (DSM-5.1). Nous concluons cette thèse en proposant quatre pistes de recherche pouvant documenter davantage la construction sociale de la « cyberdépendance ». / For more than twenty years, a number of social actors advocate for the acknowledgement of the existence of an “Internet Addiction Disorder” as a potential new type of “addiction”. Linking the Internet to addiction, however, creates a divide between experts from various influential fields (psychiatry, medicine, psychology, etc.) all over the world. Such divisions also take place in Canada and Quebec. The stakes are sufficiently high to entice Quebec and Canadian social actors to define, express and impose their own views of the situation. Adopting a social constructivist lens, we have sought to document the emergence of the “Internet Addiction Disorder” as a public problem in Canada and Quebec by scrutinizing, more specifically, the roles played by various social actors who seek to mobilize public attention in diverse public realms in order to obtain official acknowledgement of their own version of the “problem”. A qualitative analysis of English and French written, audio and audiovisual sources (2838 pages and 312 minutes of audio and audiovisual) brings to light a display of discursive clashes unfolding simultaneously, and inevitably intersecting in scientific, psychosocial and media domains. Two major schools of thought emerge from these analyses. The first comprises the minority counter-discourses of actors who refuse to acknowledge “internet addiction disorder” as a psychiatric disorder. They demonstrate through their argumentation that the use of the internet is not in itself problematic, that the psychiatric disorder is completely fabricated in an attempt, by some actors, to stigmatize and medicalize everyday activities in order to claim a new field of practice. Other actors advocate that internet usage in itself is not the problem, that, instead, the problem stems from certain activities or specific uses that have the potential to create an addiction, and exert their effects on internet user behaviour. These aforementioned counter-discourses that have surfaced in various public realms remain marginal within our document analysis. The majority school of thought encompasses actors who support a complete recognition of “internet addiction disorder” as a real problem. Among them, certain social actors speak of the existence of “internet addiction disorder” in moralistic terms, while others frame it primarily within a biomedical perspective. The latter position is becoming the most dominant. Others, experts specifically, seek to investigate the causes, predisposing conditions and modalities that make the virtual experience problematic. They attempt to draw the line where “normal” internet usage becomes pathological. From that point, two discourses address the biomedicalization of “internet addiction disorder”. The first is a discourse of physical illness based on scientific fields such as neurobiology or molecular genetics; internet addiction would stem, here, from physical causes. The tenants of a second discourse construct “internet addiction disorder” as a mental illness and promote its classification as one of either a distinct psychiatric disorder, an impulse control disorder or an obsessive compulsive disorder. Documenting the construction of a discourse highlights how, from an objectively unsubstantiated assumption, an entire discursive and professional construct can be built around the concept of "internet addiction disorder". Far from over, a debate continues between various groups around a social problem completely fabricated by themselves and for which the likelihood of becoming addicted seems almost impossible, according to some. Their perseverance in this social construction nevertheless reveals stakes high enough to justify persisting in their hunt for “internet addicts”. This hunt allows us, through debates, repetition, peer approval and media coverage, to become convinced of the objective existence of an "internet addiction disorder", to the point where we have been in a position to trace definitional attempts related to the social problematization of "internet addiction disorder", to its identity structure, to its causes and consequences, as well as to the creation of intervention strategies. The discourses surrounding the social concept of “internet addiction disorder” persist, with believers in this new “disorder” advocating for “internet addiction disorder” to be listed as a universal entity in a future revision of the DSM 5 (DSM-5.1). We conclude this dissertation with a proposal of four research avenues to further document and reflect upon the social construction of “internet addiction disorder”.
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De Minecraft à « mindcraft » : comment effectuer le pont entre concepts quotidiens et concepts scientifiques dans des situations d’apprentissage utilisant un jeu vidéo

Roberge, Mikaël January 2016 (has links)
Notre étude vise à mettre en lumière les utilisations qu’il est possible de faire des jeux vidéo en classe et, plus précisément, la manière dont ceux-ci peuvent permettre de faire le pont entre les concepts quotidiens et les concepts scientifiques, un cadre conceptuel issu de la théorie historico-culturelle de Vygotsky. Cet objectif découle de notre problématique, qui a consisté à souligner l’écart existant entre la culture scolaire et la culture ludique qui imprègne la vie des adolescents et des adolescentes à l’heure actuelle. Notre choix du cadre théorique vygotskien nous a permis de nous appuyer sur des concepts bien établis et clairement définis pour analyser dans quelle mesure le jeu Minecraft pouvait être utilisé à des fins de formation. Notre méthode a consisté à effectuer une analyse de contenu d’un corpus que nous avons constitué à partir d’un forum d’échange entre enseignants utilisant le jeu Minecraft dans leur pratique. Nous avons répertorié les concepts susceptibles d’être développés à travers le jeu ainsi que les méthodes à préconiser dans l’utilisation de ce jeu vidéo en particulier. Il résulte de cette analyse que le jeu en question peut être un outil très efficace, qui permet à l’élève d’expérimenter et d’user de créativité dans des contextes de résolution de problème, de demeurer particulièrement engagé dans la tâche et facilite la verbalisation de la pensée de ces derniers, mais ce, à condition d’être utilisé judicieusement par les enseignants. Nous concluons ce mémoire en présentant les répercussions de nos résultats et précisons les considérations que devraient prendre en compte les enseignants désirant intégrer un tel outil dans leur pratique.
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Objets théoriques : une perspective modale sur leur mode d'existence et sur leur rôle dans l'argumentation / Theoretical objects : a modal perspective on their mode of existence and their role in argumentation

Gallais, Matthieu 05 October 2018 (has links)
S’inscrivant dans la philosophie de la connaissance et des sciences, notre étude traite des objets théoriques, selon une perspective modale inédite. Les connaissances théoriques ont pour finalité de porter sur des vérités factuelles,et traditionnellement, on considère par conséquent que ces connaissances peuvent être formulées dans un cadre extensionnel : en termes d’adéquation ou tout au moins de relations avec des objets de notre monde actuel. Mais nous appuyant sur les avancées récentes de la philosophie de la logique modale,nous soutenons que l’entreprise scientifique conçoit des modèles théoriques qui portent sur tout un ensemble de situations, car ils postulent des objets qui sont à considérer dans une perspective modale : les objets théoriques sont intrinsèquement modaux, existant ou pouvant être reconnus dans une pluralité de situations actuelles ou possibles. Cet aspect modal des modèles scientifiques nécessite donc d’examiner l’identification des objets théoriques à travers diverses circonstances alternatives éventuelles. En effet, la question de l’application d’un modèle scientifique, liée au débat fondamental entre réalisme et instrumentalisme, prend selon nous racine dans le problème modal de la reconnaissance d’un objet théorique idéal en un objet actuel ou possible. La notion de modalité nous sera donc utile dans l’analyse fondamentale de l’argumentation scientifique. / In the field of the philosophy of knowledge and science, my study deals with theoretical objects in a new modal perspective. Theoretical knowledge is intended to cover factual truths and therefore one traditionally considers that this knowledge can be formulated in an extensional framework: in terms of adequacy, or, at least, of relationships with objects of our actual world. But basing my work on recent advances in the philosophy of modal logic, I will argue that scientific enterprise develops theoretical models about a variety of situations because they postulate objects that have to be considered in a modal perspective: theoretical objects are intrinsically modal, existing or recognizable in a plurality of actual or possible situations. Therefore, this modal aspect of scientific models requires that the identification of theoretical objects across various possible alternative circumstances should be examined. Indeed, the issue of the application of a scientific model, linked to the fundamental debate between realism and instrumentalism, lies with recognizing an ideal theoretical object in an actual or possible object. The concept of modality will also be useful in the fundamental analysis of scientific argumentation.
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Mise en place d'un processus d'aide à la décision stratégique en entreprise basée sur des méthodes d'intelligence technologique : étude à partir des mutations actuelles dans le secteur de l'élevage / Establishment of a strategic business decision supportprocess based on competitive technical intelligence methods : study based on changes in the livestock sector

Bontemps, Gwendoline 26 June 2019 (has links)
L’agriculture est un secteur qui connaît de forts bouleversements depuis plusieurs années en France. Face à cette instabilité croissante, les firmes ont besoin de moyens pour caractériser leur environnement externe et ainsi être en capacité de saisir les opportunités qui se créent. Cette thèse a pour objectif de développer une méthode d’intelligence technologique qui pourra être intégrée au sein du groupe Avril. Pour cela, nous nous appuyons sur le cas de la moindre utilisation des antibiotiques dans l’élevage.Dans un premier temps, nous montrons en quoi les méthodes d’intelligence technologique peuvent effectivement apporter un soutien au management de l’innovation chez Avril. Nous étudions l’agro-industrie et plus particulièrement l’élevage à travers les concepts de paradigmes, de trajectoires ou encore de régimes technologiques qui se retrouvent dans la littérature évolutionniste. Nous montrons que le paradigme de l’antibiotique dans la santé animale est toujours d’actualité mais qu’un changement de trajectoire est en cours. Cela justifie le recours aux méthodes d’intelligence technologique.Dans un second temps, nous développerons une méthode d’intelligence technologique pour le groupe, appliquée à la caractérisation des solutions scientifiques et techniques pour une diminution de l’utilisation des antibiotiques dans l’élevage. A l’issue de ce cas, un travail plus poussé sur le cas précis des phages est réalisé. Nous montrons à travers ce travail comment ces méthodes peuvent s’intégrer au sein du processus organisationnel de la firme. / Agriculture is a sector with major upheavals for several years in France. Faced with this growing instability, firms need to characterize their external environment to be able to seize opportunities. This thesis aims to develop a method of competitive technical intelligence that can be integrated in the Avril group. For this, we rely on the case of the lower use of antibiotics in livestock farming.First, we show how competitive technical intelligence methods support the management of innovation in the Avril group. We study agro-industry and more particularly livestock farming through the concepts of technological paradigms, trajectories and regimes that are found in evolutionary literature. We show that the antibiotic’s paradigm in animal health is still relevant, but changes of technological trajectories are in progress. That is why we can use the competitive technical intelligence methods.Secondly, we develop a method of competitive technical intelligence for the Avril group, applied to the characterization of scientific and technical solutions for a decrease in the use of antibiotics in livestock farming. At the end of this case, we work on the case of phages for more precisions. We show through this work how these methods can be integrated in the organizational process of the firm.
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Le travail ou l'université? : le projet postcollégial et les représentations socioprofessionnelles des apprentis-techniciens du secteur chimie, biologie

Bourque, Claude Julie January 2007 (has links) (PDF)
Dans le cadre d'une recherche qualitative et longitudinale portant sur les parcours en science et technologie au collégial pilotée par le Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST), nous avons cherché à comprendre comment les étudiants qui obtiennent un diplôme dans un programme de formation technique en viennent à décider de s'insérer directement sur le marché du travail ou à poursuivre leur formation au niveau universitaire. Notre travail porte sur un échantillon de 19 persévérants qui ont été suivis depuis leur entrée dans un programme du secteur chimie, biologie à l'automne 2000 jusqu'à sa complétion. Une définition sociologique des projets étudiants, les outils de la théorie des représentations sociales et culturelles et le cadre général de la théorie de la pratique telle que développée par Pierre Bourdieu nous ont permis de saisir la nature de leurs intentions et de comprendre d'où viennent les projets formulés à l'entrée dans le programme et comment ils évoluent jusqu'à leur mise en oeuvre après l'obtention du diplôme. Nous avons constaté que l'appropriation, l'interprétation et le sens donné aux expériences et aux informations qui balisent le parcours scolaire au collégial varient considérablement d'un étudiant à l'autre et que le principal facteur explicatif de ces variations réside dans le capital culturel et l'habitus primaire des étudiants. En effet, si la double fonction de formation terminale conduisant sur le marché du travail et de formation préparatoire aux études universitaires de ce type de programme sert certains étudiants en leur permettant d'accéder à une mobilité sociale ascendante ou à une réversibilité de leur situation sociale, la majeure partie d'entre eux restent marqués par leurs origines sociales et se retrouvent donc dans le processus sociologique de la reproduction sociale. Ce travail d'analyse nous permet de mieux comprendre la persévérance aux études et les modalités selon lesquelles la projection dans l'avenir possible et souhaitable préside de l'engagement dans les études. Il nous permet ainsi de contribuer aux connaissances par un appel à une plus grande «éducation à l'éducation» à travers trois propositions réflexives portant sur la souplesse du système québécois, l'accès à une plus grande variété de sources d'information et le besoin de coaching personnalisé pour les individus de première génération à l'enseignement collégial et à l'enseignement universitaire.
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Historique de la recherche et de la distinction en milieu universitaire : analyse de la représentation sociale du métier de professeur-chercheur au département de science politique de l'UQAM et de l'UDEM

Belhumeur, Vincent 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue une recherche empirique traitant de l'évolution du métier professoral dans les sciences sociales. Dans le but de comprendre la représentation normative des professeurs à l'égard de l'enseignement, la recherche et les services à la collectivité, nous avons étudié leur discours à partir d'une perspective bourdieusienne. Pendant (et avant) les années 1970 et les années 1980, la recherche légitime se définissait par la pédagogie et le rayonnement interne des universités. Au cours des années 1990 et 2000, la recherche commence à se caractériser par les publications dans les revues savantes, le rayonnement international et la « collectivisation » de la recherche. Nous nous sommes questionnés à savoir si ces changements avaient suscité des divisions dans l'évaluation des professeurs dont les travaux de recherches s'inscrivent dans le premier modèle. Deuxièmement, nous nous sommes demandés si l'espace positionnel des professeurs prédispose leur représentation normative à l'égard des deux modèles de recherches. Nous supposons que les agents qui sont le plus touchés par des évaluations négatives, en contexte de promotion ou dans l'évaluation des tâches professorales du département, ont été embauchés pendant (ou avant) les années 1970 et durant les années 1980. Nous avançons également que la représentation normative des professeurs à l'égard des deux modèles de recherche était reliée à la cohorte d'appartenance de ces derniers. Nous avons réalisé 12 entrevues avec des professeurs du département de science politique de l'Université de Montréal et de l'Université du Québec à Montréal. Ce mémoire nous a permis de mieux cerner les facteurs de divisions au sein du corps professoral. Il nous a également amené à tester l'idée bourdieusienne d'homologie structurale entre la configuration microsociale de l'habitus chez les agents et la configuration macrosociale du champ scientifique et du champ universitaire. Les principaux résultats démontrent qu'il y a un lien dialectique entre la cohorte d'appartenance des professeurs et le modèle de recherche qu'ils pratiquent. Nous constatons que la probabilité qu'un professeur soit favorable et pratique le deuxième modèle de recherche augmente considérablement chez ceux qui sont issus des deux dernières cohortes. Plusieurs indices suggèrent l'hypothèse d'une hétérochronie des pressions du champ scientifique à l'endroit des départements étudiés. Les pressions du champ scientifique seraient plus tardives à l'Université du Québec à Montréal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : université, professeur, recherche, champ universitaire, champ scientifique et sciences sociales

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