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Relations entre des caractéristiques de l'environnement de travail et l'épuisement professionnel d'infirmières en service d'urgence

Michaud, Suzanne L. January 1991 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Deux interventions pour le trouble panique auprès d'individus consultant un département d'urgence en raison d'une douleur thoracique non cardiaque : efficacité et facteurs prévisionnels de l'efficacité thérapeutique

Pelland, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
La douleur thoracique est un symptôme fréquemment rencontré dans les départements d'urgence (DU). Malgré qu'il puisse être indicateur de conditions médicales potentiellement fatales, la majorité des individus se présentant dans un DU en raison de ce symptôme souffrent en fait de douleurs thoraciques non cardiaques. De telles douleurs sont fréquemment associées à la présence d'anxiété, plus particulièrement du trouble panique (TP). Cette condition est traitable et les données probantes indiquent que la thérapie cognitive comportementale (TCC) et les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont les interventions de premier choix. Toutefois, ces types d'interventions sont rarement initiés dans les contextes médicaux de première ligne, tels que les DU. Lorsque le TP demeure intraité, il engendre des répercussions importantes au niveau de la détresse, de l'incapacité et des coûts. II semble donc souhaitable et nécessaire de rendre ces types d'intervention accessibles dans les DU afin de prévenir la chronicité de ce trouble et réduire les multiples consultations médicales de cette population. Une solution envisageable est l'intégration d'interventions psychologiques et pharmacologiques dans les DU, en offrant une collaboration étroite entre les psychologues et les médecins urgentistes. La présente étude vise à évaluer l'efficacité d'une TCC et d'une intervention pharmacologique de type ISRS pour le TP administrées directement dans des DU auprès d'individus y consultant en raison d'une douleur thoracique. Quarante-sept individus participent au projet et reçoivent soit une TCC brève, soit un antidépresseur ISRS (paroxétine) ou soit une intervention de type soins usuels. Le chapitre I du présent manuscrit énonce le contexte général de cette thèse en situant notamment l'état des connaissances à ce jour sur le TP chez les individus présentant des douleurs thoraciques. Le chapitre II, pour sa part, expose les principaux résultats d'efficacité de la TCC et de la pharmacothérapie en comparaison avec les soins usuels. Dans l'ensemble, les données permettent de constater une amélioration significative des symptômes du TP et des symptômes dépressifs, et ce, pour les deux groupes recevant une intervention comparativement au groupe recevant les soins usuels. Ensuite, considérant la différence marquée entre les individus présentant un TP et des douleurs thoraciques concomitantes dans un contexte médical et ceux présentant un TP dans un contexte clinique, le chapitre III explore les facteurs prédictifs de l'efficacité thérapeutique. Les résultats démontrent que les caractéristiques prédisant l'effet thérapeutique auprès de cette population « médicale » diffèrent de celles prédisant l'efficacité des interventions pour la population TP « clinique ». Finalement, le chapitre IV constitue une discussion générale des résultats obtenus. Différentes considérations méthodologiques, cliniques et pratiques y sont aussi énoncées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Douleur thoracique, Trouble panique, Thérapie Cognitive Comportementale, Intervention pharmacologique, Efficacité, Facteurs prévisionnels.
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Interventions psychologiques brèves du trouble panique chez les individus qui se présentent au service d'urgence pour des douleurs thoraciques non cardiaques : efficacité et recension des écrits

Lessard, Marie-Josée 04 1900 (has links) (PDF)
Près de 91% des patients qui souffrent d'un trouble panique (TP) cherchent d'abord de l'aide dans les services médicaux, en particulier les services d'urgence médicale (SU). Le TP est ainsi davantage fréquent dans ces services où ces individus se présentent souvent décrivant les symptômes physiques d'anxiété (tel qu'une douleur thoracique) qu'ils craignent le plus. Les SU sont souvent la porte d'entrée de ces patients qui recherchent une explication à leurs symptômes et par le fait même, un traitement adéquat. Cependant, dans la plupart des cas, ces patients avec des douleurs thoraciques non cardiaques (DTNC) et un TP concomitant reçoivent les soins usuels (c.-à-d., une évaluation médicale et des tests médicaux permettant d'éliminer la présence d'une maladie potentiellement fatale) sans que l'on initie ou qu'on les dirige vers un traitement approprié. Or, sans traitement le TP suit généralement un cours chronique et les DT tendent à persister. Les interventions psychologiques comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC), en format conventionnel ou bref, ont démontré leur efficacité à traiter le TP (avec ou sans agoraphobie) et des résultats prometteurs semblent le prouver pour les DTNC (avec ou sans TP). Pourtant, la TCC, bien que considérée comme traitement de choix par les principaux guides de pratiques pour le TP n'est que rarement initiée dans le cadre des soins offerts dans les SU. Or, non traité, le TP peut aussi mener au développement d'autres troubles mentaux, et le TP et les DTNC conduisent à une utilisation répétée des services de santé, tout en contribuant à alourdir le système de santé. Dans ce contexte, il apparaît souhaitable et nécessaire de rendre les interventions psychologiques brèves et précoces accessibles à tous ces patients souffrant de TP et de DTNC (reliée à l'anxiété) sollicitant de l'aide par l'entremise des services médicaux, en particulier des SU et ce, afin de favoriser une meilleure compréhension de leurs symptômes, d'en alléger leur souffrance et d'améliorer leur niveau de fonctionnement. Une solution prometteuse consiste à initier des interventions psychologiques dans le cadre des SU par l'entremise de personnel qualifié ou d'introduire une procédure systématique de référence à un professionnel de la santé mentale. La présente étude vise à évaluer l'efficacité de deux différentes modalités d'intervention psychologique brèves utilisant des stratégies d'orientation cognitive et comportementale auprès d'individus souffrant d'un TP et consultant via les SU en raison de DTNC. Cinquante-huit adultes participent au projet et reçoivent soit une intervention concernant la gestion de la panique de deux heures, une TCC répartie sur sept séances d'une heure chacune ou les soins usuels généralement offerts au SU pour cette population. Le présent document présente un compte-rendu des travaux de thèse. Le premier chapitre expose le contexte général en situant notamment le problème à l'étude, en décrivant les caractéristiques de cette population médicale et en faisant l'état des écrits scientifiques à ce jour dans le domaine du traitement du TP et des DTNC, particulièrement en milieu de première ligne tel que les SU. Le second chapitre présente les résultats obtenus lors du premier volet de cette thèse portant sur l'efficacité d'une intervention ciblant la gestion de la panique (une séance) et d'une intervention cognitive et comportementale (sept séances), versus une condition contrôle de type soins usuels offerts au SU. Dans l'ensemble, les données révèlent une diminution significative de la sévérité du TP suite aux deux types d'intervention psychologique. L'intervention brève de sept séances ne diffère pas de l'intervention brève d'une séance sur l'ensemble des mesures (mise à part sur le nombre de participants avec le diagnostic du TP suite à l'intervention). Le troisième chapitre présente les résultats du second volet de la thèse consistant à une recension systématique des diverses études effectuées au SU et ciblant l'efficacité de traitements psychologiques et pharmacologiques offerts aux patients qui consultent pour des DTNC avec ou sans réactions anxieuses concomitantes (c.-à-d. des AP et/ou TP). Malgré le peu d'études portant sur cette question, les résultats divulguent que les interventions pharmacologiques (ISRS) et psychologiques brèves (utilisant principalement des stratégies d'approche cognitive-comportementale) semblent efficaces, lorsque comparé à une condition contrôle de type aux soins usuels au SU. Finalement, le quatrième chapitre comporte une discussion générale des résultats obtenus. Des considérations méthodologiques et cliniques y sont suggérées, en plus d'avenues de recherches futures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : trouble panique, attaque de panique, douleur thoracique non cardiaque, département d'urgence, efficacité, thérapie cognitive-comportementale, pharmacothérapie.
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Évaluation des rapports coûts-efficacité incrémentaux de trois modalités d'intervention pour traiter les personnes se présentant à l'urgence pour des douleurs thoraciques non-cardiaques et qui présentent un trouble panique

Poirier-Bisson, Joannie 09 1900 (has links) (PDF)
Les douleurs thoraciques sont un motif de consultation fréquent dans les services des urgences. La majorité des individus ayant ce symptôme ne présente toutefois pas de conditions médicales potentiellement dangereuses et le diagnostic qu'ils reçoivent est celui de douleur thoracique non cardiaque (DTNC). Ces DTNC peuvent être associées à un trouble anxieux, soit le trouble panique avec ou sans agoraphobie (TP/A) qui présente certains symptômes physiques analogues. Le TP/A est un trouble de santé mentale qui entraîne des répercussions marquées quant au fonctionnement des individus et à leur qualité de vie. En raison de la nature physique de leurs réactions anxieuses, ces individus consultent fréquemment les services de santé généraux afin d'obtenir une explication, une cause et un traitement de leurs malaises. Ces nombreuses consultations représentent un fardeau économique important pour le système de santé québécois. Il existe différentes formes de traitements pour le TP/A qui sont soutenus empiriquement, tels que les psychothérapies de type cognitive et comportementale (TCC) sous diverses modalités ainsi que la pharmacothérapie, principalement les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Les ressources limitées dans le système de santé amènent un besoin de trouver les modalités les plus efficientes en termes de coûts et d'efficacité. Il importe donc de les évaluer en considérant leur efficacité et les coûts associés à chacune d'elles et de les comparer aux soins usuels actuellement offerts dans les services des urgences pour ces patients. La présente étude examine l'efficacité et les coûts rattachés à trois modalités de traitement pour le TP/A associé aux DTNC. Ces traitements sont offerts directement dans le service des urgences, soit une TCC de sept séances, une TCC d'une séance circonscrite à la gestion de la panique ainsi qu'une pharmacothérapie. Chacune de ces modalités se trouve comparée aux soins usuels en place afin de déterminer laquelle est la plus efficiente, et ce, auprès de 69 patients. L'étude vise également à observer l'évolution de l'utilisation des services de santé généraux et spécialisés des patients à la suite des traitements. Le chapitre I de la thèse présente le contexte théorique général et l'état des connaissances actuelles sur les DTNC, le TP/A ainsi que les études de coûts-efficacité faites auprès des individus ayant un TP/A. Le chapitre II propose une recension des écrits systématique des études portant sur les rapports coûts-efficacité de diverses modalités de traitement des troubles anxieux. Les résultats montrent que très peu d'études ont été réalisées, à ce jour, sur le sujet, mais que généralement, la TCC et la pharmacothérapie offrent de meilleurs rapports coûts-efficacité que les soins usuels. Le chapitre III pour sa part rapporte les résultats des analyses de coûts-efficacité incrémentales effectuées sur les trois modalités d'intervention en les comparants aux soins usuels. De plus, il présente à titre exploratoire l'évolution de l'utilisation des services de santé par les participants. Dans l'ensemble, les résultats permettent de constater que les trois modalités de traitement obtiennent de meilleurs rapports coûts-efficacité que les soins usuels, mais qu'ils ne diffèrent pas entre eux. Le traitement psychologique d'une séance pourrait tout de même présenter un avantage supplémentaire de par son coût moindre. Pour ce qui est des coûts associés à l'utilisation des services de santé, il semble que les participants ayant reçu une des trois modalités d'intervention spécifiques pour le TP/A diminuent sensiblement leurs consultations suite à celui-ci. D'autres études sont nécessaires afin de mieux évaluer la possibilité d'implanter de tels traitements dans des départements d'urgence et également mieux comprendre l'utilisation des services de santé par ces individus. Finalement, le chapitre IV présente une discussion générale sur les résultats de l'étude et sur ses implications possibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble panique avec ou sans agoraphobie, douleur thoracique non cardiaque, services des urgences, thérapie cognitive et comportementale, pharmacothérapie, rapports coûts-efficacité incrémentaux, utilisation de services de santé.
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Conception et réalisation d’un système d’information pour le calcul d’itinéraires destiné aux services d’urgence / Conception and implementation of an information system for the calculation of routes for emergency services

Soussi, Mohamed Ayet Allah Bilel 15 February 2013 (has links)
De nos jours, la problématique de recherche du meilleur itinéraire est très étudiée dans diverses applications telles que pour le mode de transport doux (vélo) ou piétonnier, pour l’interception d’un objet mobile ou encore pour la combinaison des modes de transport (multimodal). Dans cette optique, notre objectif consiste à chercher un meilleur itinéraire pour les services d’urgence. Notre étude est réalisée en partenariat avec le SMUR du Mans (Sarthe) qui fournit le contexte opérationnel. Dans un premier temps, ce travail de recherche consiste à exploiter l’historique des trajectoires empruntées par le service d’urgence pour avoir une meilleure estimation du temps de parcours. Afin de réaliser cette tâche, nous proposons une méthodologie partant de la phase de la modélisation des objets mobiles passant par une étape d’analyse statistique et de data mining et allant jusqu'aux phases de l’implémentation et de la validation. Concernant la phase de la modélisation, nous proposons une approche qui fait le lien entre une modélisation et une gestion des objets mobiles par des Types Abstraits de Données (TAD) et une modélisation conceptuelle basée sur MADS. En vue d’avoir une meilleure estimation du temps de parcours, une méthode d’Analyse des Correspondances Multiples et une technique de création d’arbres et de règles de décision sont utilisées. Pour le processus de la validation de notre méthode d’estimation du temps de parcours, nous procédons par une comparaison entre les itinéraires proposés par application d’un algorithme de recherche du plus court chemin et les trajectoires empruntées par le service d’urgence. Dans un deuxième temps, et pour pouvoir prendre en considération la temporalité et l’incertitude sur les estimations du temps de parcours causées par les différents types de perturbations, le mode dépendant du temps avec graphe par intervalle et la notion de degré d’optimisme seront retenus pour l’implémentation de notre calculateur. On propose deux versions de recherche d’itinéraires : un seul et unique chemin le plus rapide et les k premiers chemins optimaux. Afin de minimiser le risque de blocage, la deuxième version sera bénéfique dans le cas où deux équipes partent pour une même intervention. Chacune d’entre elles empruntera un chemin différent afin d'optimiser les chances d'arriver rapidement sur les lieux d'intervention.Enfin, et pour prendre en considération en temps réel les événements exceptionnels prévus (manifestations, travaux publics), les changements des caractéristiques physiques du réseau routier, les conditions météorologiques et les événements imprévus (embouteillages, accidents) qui peuvent influer sur le choix d’itinéraires, nous proposons un système d’aide à la prise en compte des perturbations du trafic en temps réel. / The present-day issue of looking for the most appropriate route is widely studied for various applications such as cycling or pedestrians, the interception of a mobile object, multimodal or combining means of transport.With this approach, our objective is to search for the best itinerary for emergency vehicles. Our study has been carried out in partnership with the SMUR (emergency medical assistance) in Le Mans, which has provided an operational context.Our research work firstly dealt with the records of the routes used by emergency vehicles so as to obtain a more accurate estimation of journey times. For this task, our methodology begins with a phase of modelising mobile objects using statistical analysis and data mining to reach phases of implementation and validation. During the modelisation phase, we propose the use of an approach that creates a link between modeling and management of mobile objects by Abstract Data Types (TAD) and conceptual modeling based on MADS. So as to improve estimation of journey time a method of Multiple Correspondence Analysis and a technique for creating trees and decision rules were used. For the validation process of journey time, we compared routes suggested by a research algorithm application for the shortest trip and the routes used by the emergency services.Secondly, so as to take into consideration time value and the uncertainty of journey time estimations due to disturbances, the mode depending on time with graph per interval and the notion of degree of optimism will be retained for the implementation of our calculator. We propose two versions of itinerary research: a single unique fastest route and the first k optimal routes. So as to minimize the risk of blocking, a second version is of benefit in the case of two emergency units leaving for the same intervention. Each will use a different route to maximize the chances of arriving on the scene quickly Intervention.The ultimate stage involved considering in real time the consequences of exceptional foreseen events (demonstrations, roadworks), changes in the physical characteristics of the road network, weather conditions and those that could not be predicted (traffic congestion and accidents) that can influence the choice of a route, for which we propose a system to help in the management of such a disturbance in real time.
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Étude de gestion intégrée des processus de l'unité d'urgence dans un hôpital

Hébert, Julien January 2007 (has links) (PDF)
Ce projet s'inscrit dans une démarche d'utilisation de l'amélioration continue et de ses outils à l'intérieur de l'unité d'urgence d'un hôpital à Montréal. Le modèle de planification PDCA («Plan, Do, Check, Act») a servi de guide à notre travail, lequel, par ailleurs, repose sur une étude de cas. Les sujets suivants sont abordés dans ce mémoire: l'analyse globale du système de la santé au Canada et au Québec; celles des causes et effets du phénomène d'engorgement; l'étude de l'engorgement des hôpitaux au Québec, une revue des outils de gestions existants et des moyens pouvant y remédier, en particulier, un rappel des notions de qualité en santé et des concepts d'assurance qualité, d'amélioration continue, de qualité totale et de résistance au changement, ainsi qu'une revue de la méthodologie de l'amélioration continue. Nous montrons, à travers notre étude de cas, que la méthode d'amélioration continue peut très bien s'appliquer au système de santé et qu'elle peut permettre de cibler les problèmes les plus critiques liés à l'engorgement et proposer et mettre en oeuvre des solutions permettant de réduire celui-ci. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Système de santé au Québec, Gestion de l'unité d'urgence, Engorgement, Outils de gestion, Amélioration continue, Modèle PDCA.
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Évaluation de la mise en œuvre du service de l’ « accueil clinique » au CHUM : pour une amélioration de l’accès aux soins de santé et la qualité des services au patient

Mehanna, Kevin 07 1900 (has links)
Contexte : Habituellement, la première ligne de soins de santé représente la porte d'entrée de la population dans le système de santé et est responsable de la prestation de soins courants pour, d’une part, prévenir et guérir les maladies et, d’autre part, promouvoir la santé dans la communauté. Cependant, en raison de certains défis contemporains, les urgences des hôpitaux deviennent souvent la porte d'entrée du système de santé pour répondre à des problématiques subaiguës, ce qui entraîne une pression importante sur les services d'urgence qui normalement devraient se concentrer sur des soins urgents requérants les plateaux techniques et les spécialités d’un centre hospitalier. Une innovation organisationnelle appelée Accueil clinique (AC) a été proposée pour désengorger les urgences. L'AC est un service ambulatoire développé pour une clientèle adulte nécessitant un traitement dans un délai de 24 à 72 heures. Le centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) a récemment ouvert son propre AC à la demande du Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS). Cette initiative vise à uniformiser l’offre de services des AC dans la province et à proposer des alternatives aux services d'urgence afin de réduire les délais d'attente. Ce dernier fonctionne par référencement interne par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée (IPS) du CHUM pour des patients présentant des conditions semi-urgentes préétablies. Objectifs : Les deux principaux objectifs de cette étude sont d'analyser le processus d'adaptation et de mise en œuvre du modèle de l'Accueil clinique au CHUM et d'évaluer les expériences des patients et des professionnels de la santé (PS) dans ce nouveau cadre de soins. Les objectifs secondaires sont d’identifier des pistes d’amélioration pour optimiser les activités de l’AC et favoriser sa pérennisation dans un CHU dans le cadre d’un processus d’amélioration continue de la qualité de ce service. Méthodes : Une étude de cas à méthodes mixtes a été réalisée, en prenant en compte trois niveaux d’analyse (projet, organisationnel et clinique). Des données quantitatives (questionnaires aux patients et aux PS) et qualitatives (entretiens avec des patients, des PS et des gestionnaires et consultation de documents internes) ont été mobilisées. Une analyse statistique des données quantitatives et une analyse de contenu des données qualitatives ont été réalisées pour répondre aux objectifs. Résultats : Les résultats sont présentés sous la forme de deux articles. Le premier porte sur le processus de mise en œuvre de l'AC dans un CHU en termes de facteurs mobilisés et de stratégies de gestion du changement. Initialement une structure de gouvernance du projet a été mise en place pour faciliter la co-construction de cette nouvelle offre de service qui a impliqué différentes directions de l'hôpital et la participation de patients partenaires (PP). Cependant, après un départ enthousiaste, le projet a rencontré différents défis de déploiement dû en particulier à la résistance médicale au changement et à la lourdeur administrative. Toutefois, l’AC a été déployé et des données portant sur la mesure de son efficacité et la gestion des potentiels risque ont été mis en œuvre. Le deuxième évalue l’expérience des patients et des PS. Globalement, les expériences des patients et des PS sont positives, notamment en permettant une amélioration de l'accès aux soins de santé et la réduction des temps d'attente. Toutefois, certaines limites du modèle mis en place dans un CHU ont été soulevées, dont la complexité de son implantation, l'opérationnalisation des critères d'inclusion, ainsi que l'acceptation par les PS et les patients du modèle. Conclusion : Cette recherche est la première à évaluer l’implantation d’un AC dans un CHU au Québec. Elle met en évidence la complexité d’implanter un tel service dans un tel environnement. Elle met l'accent sur la nécessité de réviser les critères d’inclusion des patients admis à l’AC et d'adapter les processus administratifs et cliniques afin de mieux les aligner avec les réalités des CHU. Une collaboration étroite avec toutes les parties prenantes, notamment les PP, est cruciale pour assurer une transition réussie vers un tel modèle innovant. / Background: Primary care services typically represent the entry point for the population into the healthcare system and are responsible for providing routine care to prevent and treat illnesses, as well as promoting health within the community. However, due to certain contemporary challenges, hospital emergency departments (EDs) often become the de facto entry point for the healthcare system to address subacute issues. This situation places significant pressure on EDs, which ideally should focus on urgent care requiring the technical capabilities and specialties of a hospital center. To alleviate the congestion in EDs, an organizational innovation called Ambulatory care or "Accueil clinique" (AC) has been proposed. The AC is an outpatient service developed for adult patients needing treatment within 24 to 72 hours. The hospital center of the University of Montréal (CHUM) has recently opened its own AC at the request of the Ministry of Health and Social Services (MSSS). This initiative aims to standardize the AC service offerings across the province and to provide alternatives to EDs, thus reducing wait times. The AC operates by internal referral from a physician or a specialized nurse practitioner (NP) at the CHUM for patients presenting with predefined semi-urgent conditions. Objectives: The two main objectives of this study are to analyze the process of adaptation and implementation of the AC model at CHUM and to evaluate the experiences of patients and healthcare professionals (HP) within this new care framework. The secondary objectives are to identify areas for improvement to optimize the activities of the AC and promote its sustainability in an academic medical center (AMC) as part of a continuous quality improvement process for this service. Methods: A mixed-methods case study was conducted, considering three levels of analysis (project, organizational, and clinical). Quantitative data (questionnaires for patients and HPs) and qualitative data (interviews with patients, HPs, and managers, as well as consultation of internal documents) were utilized. A statistical analysis of the quantitative data and a content analysis of the qualitative data were performed to meet the objectives. Results: The results are presented in the form of two articles. The first focuses on the implementation process of the AC in an AMC in terms of mobilized factors and change management strategies. Initially, a project governance structure was established to facilitate the co-construction of this new service offering, involving various hospital departments and the participation of patient partners (PP). However, after an enthusiastic start, the project faced various deployment challenges, particularly due to medical resistance to change and administrative burdens. Nevertheless, the AC was deployed, and data on its effectiveness measurement and potential risk management were implemented. The second article evaluates the experiences of patients and HPs. Overall, the experiences of patients and HPs are positive, particularly in improving access to healthcare and reducing wait times. However, some limitations of the model implemented in an AMC were raised, including the complexity of its implementation, the operationalization of inclusion criteria, and the acceptance of the model by HPs and patients. Conclusion: This research is the first to evaluate the implementation of an AC in an AMC in Quebec. It highlights the complexity of implementing such a service in this type of environment. The study emphasizes the need to revise the inclusion criteria for patients admitted to the AC and to adapt administrative and clinical processes to better align them with the realities of AMCs. Close collaboration with all stakeholders, including PPs, is crucial to ensure a successful transition to such an innovative model.
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Les raisons expliquant le recours aux services d'urgence par les grands utilisateurs souffrant de troubles mentaux courants ou de troubles liés aux substances psychoactives

Dion, Karine-Michele 12 1900 (has links)
OBJECTIF : Un fréquent recours aux services de l'urgence hospitalière (SU) pour des troubles mentaux (TM) est coûteux pour les finances publiques, il contribue à l'engorgement des urgences, et n’améliore pas toujours l’état de santé de l’usager de ces services. Ce mémoire porte sur les raisons évoquées pour le recours fréquent aux SU par les patients qualifiés de grands utilisateurs (≥3 visites/an) et ayant des TM courants (TMC) (par ex. troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles de comportement), des troubles liés aux substances psychoactives (TLS) (par ex. intoxication, troubles induits par une substance, dépendance) ou des TMC-TLS concomitants. Leurs perspectives sont comparées et les aspects identifiés par les patients comme aidant à réduire leur recours aux SU sont examinés. MÉTHODOLOGIE : S’inscrivant dans un projet de recherche d’envergure financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), les données de 42 grands utilisateurs des SU avec TMC, TLS ou TMC-TLS concomitants ont été collectées, en 2021-2022, basées sur des entrevues semi-dirigées et un examen des dossiers médicaux des patients. Le recrutement des patients s’est effectué dans deux SU du Québec (Canada). Cette étude qualitative s’est fondée sur l’analyse de contenu. RÉSULTATS : Globalement, les principales raisons évoquées expliquant le grand recours aux SU étaient rattachées à des facteurs liés au système de santé mentale (par ex. l’adéquation, l’accessibilité et la continuité des soins), aux profils des patients (par ex. les problèmes biopsychosociaux urgents et récurrents, les systèmes de soutien et les capacités individuelles) et aux pratiques professionnelles des cliniciens (par ex. leur connaissance et leur aisance avec les TM, la qualité des échanges avec les patients et la collaboration entre les cliniciens). Des interactions complexes entre ces différents facteurs sont rapportées et celles-ci semblent entraver le processus de III rétablissement des patients et perpétuent des cycles menant à une fréquente utilisation des SU. Quelques différences significatives ont aussi émergé entre les trois groupes de patients. Les patients souffrant de TMC se sont distingués par d'importantes barrières d’accès aux soins ambulatoires et des besoins non satisfaits, alors que les patients souffrant de TLS se sont démarqués principalement par leur manque de confiance dans les services ambulatoires, ainsi qu’en eux-mêmes, tandis que ceux souffrant de TMC-TLS par des problèmes de coordination des soins. CONCLUSION : Les résultats mettent en relief la nécessité d’investir davantage dans le système de santé mentale du Québec afin d’améliorer l’accès aux services ambulatoires, la collaboration entre les prestataires de soins et la continuité de soins diversifiés auprès des patients après l’utilisation des SU, ainsi que plus de traitements intégrés pour les TM-TLS. Les pratiques en santé mentale, fondées sur les données probantes, ont besoin d’être encore plus consolidées dans les soins primaires et conformément au modèle de soins chroniques. Ce qui inclus de meilleurs outils de détection précoce des TM et TLS, des modèles de soins par étapes, ainsi que des formations orientées vers le patient, pour la gestion des symptômes. Les grands utilisateurs des SU bénéficieraient ainsi d’une surveillance accrue, de l’élargissement des plans individualisés de soins et des gestionnaires de cas, ainsi que des formations continues en santé mentale offertes aux cliniciens des soins primaires. / AIMS: High emergency department (ED) use for mental disorders is costly for public finances, contributes to ED overcrowding and does not always improve the health status of the ED user. This dissertation investigates the reasons given for the frequent use of ED by patients qualified as high users (≥3 visits/year) and having common mental disorders (CMD) (e.g., depressive disorders, anxiety disorders, behavioral disorders), substance-related disorders (SRD) (e.g., intoxication, substance-induced disorders, dependance) or co-occurring CMD-SRD. Their perspectives are compared, and aspects identified by patients as helpful to reduce their ED use are examined. METHODOLOGY: As part of a large research project funded by the Canadian Institutes of Health Research (CIHR), data from 42 high ED users with CMD, SRD or co-occurring CMD-SRD were collected, between 2021-2022, based on semi-structured interviews and examination of patients’ medical records. Patients were recruited from two large ED in Quebec (Canada). This qualitative study was based on content analysis. RESULTS: Overall, the main reasons reported for high ED use were linked to factors related to the mental healthcare system (e.g., adequacy, accessibility and continuity of care), patient profiles (e.g., urgent and recurrent biopsychosocial problems, support systems and individual disabilities) and clinicians’ professional practices (e.g., knowledge and comfort with mental disorders, quality of exchanges with patients and collaboration between clinicians). Complex interplay between these different factors is reported, hindering patient recovery process and perpetuating cycles leading to high ED use. Few notable differences also emerged between the three groups of patients. Patients with CMD were faced with important barriers to outpatient care and unmet needs, while patients with SRD mostly distinguished by their lower trust in outpatient services, as well as in their self-efficacy, and those V with MD-SRD struggled with care coordination issues. CONCLUSION: Findings highlight the need for greater investment in Quebec’s mental healthcare system to improve access to outpatient care, collaboration between care providers and continuity of diversified care after ED use, with more integrated MD-SRD treatment. Evidence-based mental health practices need to be further consolidated in primary care and according to the chronic care model. This includes better MD and SRD early detection, stepped-care model along with patient symptoms management training could help prevent ED use. High ED users would also benefit more extensive monitoring, the deployment of individual care plan and case management, as well as more continuous mental health training for primary care clinicians.

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