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L'idée de paradis et les jardins safavides de la fin du XVIe siècle et début du XVIIe siècleHabibi-Shandiz, Massoumeh January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Voir et savoirs dans la théorie de l'art de Daniel Arasse / Seeing and knowing in Daniel Arasse's art theoryLongo, Sara 05 July 2014 (has links)
Daniel Arasse pratique une histoire de l’art qui pose plusieurs problèmes de définition et de théorie. Sa réflexion méthodologique est inséparable de l’interprétation des œuvres et n’a jamais été isolée dans un écrit spécifique. Chaque œuvre est conçue comme un problème qui oriente le choix d’outils interprétatifs adéquats. Comment s’équilibrent alors, dans le regard arassien, la vision des œuvres et les savoirs de l’historien ? Notre thèse se confronte à cette question. Dans une première partie, nous nous intéressons à la formation de l’historien qui, issu des lettres classiques, est introduit à l’histoire de l’art par André Chastel. La deuxième partie se penche sur le dialogue avec les œuvres et les artistes. La réflexion dialogique imprime sa dynamique originale sur la pratique de l’historien ; menée in vivo à l’Institut français de Florence, qu’Arasse dirige de 1982 à 1989, elle est le fil d’Ariane de ses monographies et de l’Annonciation italienne. Deux confrontations importantes participent à l’élaboration de sa démarche : celle avec l’iconologie panofskyenne et celle avec Louis Marin et Hubert Damisch sur la question de l’opacité de la peinture et l’objet théorique. La troisième et dernière partie met en évidence une théorie du regard et de l’art spécifique, à travers l’étude du Détail et du Sujet dans le tableau, ouvrages qui proposent une refonte de la discipline. La thèse se termine sur une proposition d’outils théoriques (plaisir, écart, anachronisme, écriture), de procédés et de principes de méthode (singularité, évidence, subjectivité, connaissance) qui ouvrent sur une application possible du savoir faire voir singulier et original de Daniel Arasse. / Daniel Arasse’s practice of art history raises several theoretical and terminological issues. Arasse’s methodological thinking is not the explicit subject of any of his texts; it is always inseparable from the interpretation of artworks. The latter, understood as problems to solve, dictate the choice of interpretative tools applied to them. My dissertation discusses the balance between seeing and knowing in the Arassian gaze. Its first part traces the art historian’s education, literary at first and then, following the encounter with André Chastel, more specifically art historical. The second part studies Arasse’s monographic and thematic publications from a dialogical viewpoint: indeed, exchange, dispute, discussion and dialogical thought in general are mainstays of Arasse’s work. They are at the centre of his years as director of the French Institute in Florence, from 1982 to 1989, and remain fundamental in his monographs and in L’Annonciation italienne. This section ends with the two principal discussions in which Arasse was involved and that contributed to the elaboration of his singular art historical voice: on the one hand, the confrontation with Panofskian iconology, and on the other, the discussion with Louis Marin and Hubert Damisch concerning painting’s opacity and the theoretical object. The third and last part of the dissertation singles out Arasse’s theory of art and of the act of looking, through a reading of "Le Détail" and "Le Sujet dans le tableau", two books that propose a revision of the discipline of art history and its methods. The dissertation terminates with an inventory of tools (pleasure, gaps, anachronism, ways of writing), of procedures and of methodological principles (singularity, evidence, subjectivity, knowledge) that are instrumental for any possible future implementation of Arasse’s singular savoir faire voir, the knowledge of making things come to vision.
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« Composizioni delle guerre e battaglie » : enquête sur la scène de bataille dans la peinture italienne du XVIe siècle / « Composizioni delle guerre e battaglie » : an Enquiry on Battle Scenes in 16th-century Italian PaintingLafille, Pauline 12 December 2017 (has links)
La thèse étudie les enjeux politiques et artistiques de la scène de bataille dans la peinture monumentale au XVIe siècle en Italie, avant que la représentation de la guerre ne présente une distinction entre peinture d’histoire pour les faits anciens et peinture historique pour les faits contemporains, selon les catégories artistiques qui s’affirment au cours du XVIIe siècle. C’est pourquoi notre étude ne propose pas une histoire de la scène de bataille mais une enquête au sujet de compositions singulières, sur les problématiques politiques, idéologiques, esthétiques et culturelles qui les traversent. Si l’hétérogénéité artistique du corpus et la fragmentation politique de la péninsule ont favorisé des approches monographiques, l’apparition de contextes historiques et thématiques, où les scènes de bataille s’inscrivent dans des ambitions analogues a conduit à adopter une perspective comparée, où les œuvres sont considérées en dialogue – deux à deux, par cycle ou par typologie – autour d’enjeux politiques et formels communs. Après 1500, plusieurs commandes majeures passées par les principales puissances italiennes donnent une monumentalité nouvelle à la bataille dans l’iconographie politique. Dans le contexte d’urgence des guerres d’Italie, la peinture de l’histoire des faits passés est investie de l’espoir d’une efficace politique, à laquelle l’évolution mimétique et expressive dans laquelle est engagée la peinture italienne peut répondre. Les batailles inachevées de Léonard et Michel-Ange adoptent un traitement rhétorique de l’histoire, qui engage le spectateur dans une narration qui se déploie autour des émotions des personnages en action. Par le traitement des figures et l’intelligence de la composition d’ensemble, les batailles de Léonard de Vinci, Michel-Ange puis celles de Raphaël et Titien deviennent des exemples paradigmatiques, qui marquent les prémices de la scène de bataille comme forme politico-artistique, mettant la noblesse et l’ambition de l’art de peindre au service de l’expression du pouvoir. Les compositions ponctuelles du début du XVIe siècle laissent place dans la seconde moitié du siècle à une extension du thème militaire dans les décors palatiaux. L’orientation du programme iconographique détermine alors les problématiques politiques et iconographiques des peintures. Dans les cycles dynastiques, la corrélation entre la généalogie et l’histoire conduit à associer étroitement le récit de l’événement à l’action du personnage ; les dispositifs d’héroïsation individuelle coexistent alors avec les procédés d’historicisation de l’épisode. Dans les décors d’État, la multiplication des scènes de bataille affiche la puissance militaire comme fondement de la souveraineté de l’État moderne. À Florence et à Venise, la représentation de la guerre prend un caractère encyclopédique, venu de l’humanisme militaire, qui témoigne de la centralité de la maîtrise de ces savoirs pour le gouvernement de l’État. Un dernier temps, consacré aux représentations monumentales de la bataille de Lépante, à Venise et à Rome, envisage l’émergence de problématiques spécifiques à la représentation de la bataille contemporaine. L’actualité de l’événement impose une exigence de documentation poussée dans la représentation historique de son déroulement. Les peintres proposent alors des expérimentations dans le langage artistique employé pour figurer la bataille et introduisent parfois un dialogue avec les formes descriptives ou schématiques de représentation de la guerre, pour répondre à cette ambition documentaire. Les scènes de batailles du XVIe siècle italien s’inscrivent ainsi au croisement de l’évolution de la culture de la guerre de la Renaissance, marquée par le début de la « Révolution militaire », et de celle de la théorie artistique, où apparaît progressivement une rationalisation de la manière de raconter l’histoire. / This thesis focuses on the political and artistic dimensions of battle scenes in 16th-century Italian monumental painting, at a time when the depiction of war had yet to develop a distinction between two forms of the depiction of history, history painting treating past events and historical painting focused on contemporary events, according to artistic categories established during the 17th century. Thus this work does not offer a history of the battle scene itself, but an enquiry on specific compositions, trying to ascertain the political, ideological, aesthetic and cultural issues that inform them. Although the artistic heterogeneity of the corpus and the political fragmentation of the Italian peninsula have encouraged previous studies to follow a monographical approach, the apparition of historically and thematically similar contexts in which various battle scenes answer analogous ambitions has led us to adopt a comparative methodology, which attempts to develop a dialogue between pairs, series or types of works, linked by common political and formal objectives. Starting from 1500, a series of major orders placed by the main political powers in Italy embued battle scenes with a new monumental dimension within political iconography. In the urgency of the context of the Italian Wars, the depiction of past historical events was invested with the hope of real political efficacy, to which the mimetic and expressive evolution of Italian painting was now able to respond. The battle scenes left unfinished by Leonardo and Michelangelo adopted a rhetorical treatment of history which involved the viewer into a narrative centred around the emotions of the characters during the action. By virtue of their treatment of figures and their complex narrative articulation, Leonardo’s and Michelangelo’s battle scenes, and later Raphaël’s and Titian’s, acquired paradigmatic status, and paved the way for the establishment of the battle scene as a political-aesthetical form, making the nobility and ambition of artistic endeavour subservient to the expression of power. Sporadic compositions of the beginning of the 16th century were followed, during the second half of that century, by an extension of military themes in palace decoration. The political and iconographic objectives of paintings was therefore determined by the orientation of the iconographic programme of the whole room. In dynastic painting cycles, the correlation between genealogy and history led the artist to closely associate the depiction of the event to the actions of the character, so that devices of individual glorification coexisted with devices historicizing the episode. In state ornamentation, the multiplication of battle scenes showcased military might as the basis for the sovereignty of the modern State. In Florence and Venice, the depiction of war received from military humanism an encyclopaedic dimension which illustrated the central role played by the mastery of these forms of knowledge in the administration of the State. The last part of this study, which focuses on the monumental representations of the Battle of Lepanto in Venice and Rome, describes the emergence of problems that are specific to the depiction of contemporary battles. The immediacy of the event demanded from the historical depiction of the unfolding of the event an advanced documentary quality. The artists had to develop new experiments in the aesthetic idiom used to represent the battle, sometimes in dialogue with more descriptive or schematic depictions of warfare. 16th-century Italian battle scenes thus find themselves at a crossroad between the evolution of warfare during the Renaissance, characterised by the beginnings of the « Military Revolution », and the evolution of aesthetic theory, defined by an increasing rationalisation in the way history is depicted.
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La contribution artistique, pédagogique et théorique de Napoléon Bourassa à la vie culturelle montréalaise entre 1855 et 1890Vallée, Anne-Elisabeth January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la carrière et la pensée de l'artiste canadien-français Napoléon Bourassa (1827-1916), qui s'est fait connaître à titre de peintre, architecte, critique d'art, écrivain et enseignant. Cette étude cherche à retracer la position intellectuelle adoptée et le rôle culturel joué par Bourassa dans la société montréalaise de la seconde moitié du XIXe siècle. De façon plus spécifique, cette thèse vise l'évaluation de la contribution artistique, pédagogique et théorique de l'artiste à la vie culturelle montréalaise entre 1855 et 1890. Le plan de la thèse comprend deux parties principales, qui témoignent de deux étapes distinctes dans la carrière de l'artiste. La première partie de la thèse porte sur les quinze premières années (1855-1869) de la carrière de Bourassa, après un séjour d'études en Europe. À cette époque d'effervescence culturelle, les associations et les bibliothèques publiques se multiplient, le domaine de l'instruction publique connaît des réformes importantes, alors que plusieurs nouveaux périodiques paraissent. Les deux chapitres constituant cette section illustrent la participation de Bourassa à différentes entreprises culturelles et ses liens avec les autres intellectuels montréalais de la période. Le premier chapitre aborde les débuts de l'artiste dans la sphère culturelle montréalaise, en examinant sa contribution au mouvement associatif, sa production littéraire et sa participation au développement du milieu de l'art. Cette analyse montre que Bourassa prend part à un réseau d'intellectuels francophones voué à l'essor et à la promotion d'une culture canadienne-française basée sur le sentiment nationaliste et la religion catholique. Le chapitre deux étudie les diverses facettes de sa carrière dans le domaine artistique, soit sa production picturale et scuIpturale, ses activités d'enseignement du dessin et des beaux-arts, ses critiques d'art publiées dans la Revue canadienne, et sa participation à l'Exposition universelle de Paris en 1867. Ce chapitre démontre que Bourassa fait sa marque dans le domaine cuIturel montréalais moins par l'impact de sa production artistique que par sa réflexion critique sur la pédagogie et le développement des arts au Canada. La seconde partie de la thèse porte sur la période s'étendant de 1870 à 1890, alors que le mouvement associatif montréalais s'essouffle et que les effets de l'industrialisation se manifestent de plus en plus. Cette section étudie les différentes activités de Bourassa qui montrent que l'artiste désirait participer à l'essor d'une école canadienne des beaux-arts. Le chapitre trois met en lumière les principales thèses défendues par Bourassa dans ses essais sur l'esthétique et l'histoire de l'art qu'il rédige à partir de 1870. Cette étude permet de constater que la pensée de Bourassa sur l'art est teintée des idées des théoriciens français du renouveau de l'art religieux (A.-F. Rio, C.-J. Félix), qui prônent un retour à la peinture murale et le recours à une forme d'art hiératique inspirée de l'art pré-renaissant. Le chapitre quatre analyse les principales entreprises de décor mural auxquelles Bourassa prend part entre 1870 et 1890, c'est-à-dire la décoration de la chapelle de l'Institut Nazareth, celle de la chapelle Notre-Dame de Lourdes, le projet de décor du Palais législatif, et celui de la cathédrale Saint-Hyacinthe-le-Confesseur. L'examen des deux premiers décors religieux révèle l'emploi, par Bourassa, d'un style hiératique inspiré de l'art pré-renaissant en accord avec l'enseignement des théoriciens du renouveau de l'art chrétien. Les études préparatoires des deux autres projets, qui n'ont jamais été réalisés, démontrent que l'artiste désirait travailler dans un style différent, plus près du naturalisme. Le chapitre cinq rend compte des différentes contributions de Bourassa à l'enseignement des beaux-arts et des arts industriels, et met en évidence les préceptes pédagogiques soutenus par l'artiste. Cette étude montre que Bourassa met de l'avant deux modèles pédagogiques différents pour la formation des ouvriers (dans une institution d'enseignement) et des artistes (dans l'atelier d'un maître). Quant aux préceptes pédagogiques chers à l'artiste, ils reposent surtout sur le principe d'émulation et sur l'apprentissage du dessin d'après modèles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Napoléon Bourassa, Art, Théorie, Enseignement, Peinture murale, Canada.
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De la Dernière Cène aux Marilyn, un examen des sources chrétiennes et de leur incidence dans l'oeuvre d'Andy Warhol / From the Last Supper to the Marilyn, a study of the christian sources and their influence in Andy Warhol's workCueff, Alain 15 September 2011 (has links)
L’œuvre d'Andy Warhol a été évaluée dans le contexte culturel du Pop Art en fonction de certains thèmes : condition de l'image médiatique, héritage duchampien, paradoxes du modernisme, statut de la marchandise, unicité de l’œuvre d'art... Ce faisant, la culture propre de Warhol, déterminée par son rapport à la religion chrétienne, a été largement ignorée. Ces essais interrogent l'articulation d'une culture et d'une pensée religieuses à une pratique et à des motifs modernes à partir d'un changement de paradigme et de perspective. Il fallait vérifier comment ces sources chrétiennes se manifestent dans le détail et en évaluer les conséquences sur l'interprétation. Les questions de l'incarnation et de l'individuation, telles qu'il les traite dans ses portraits, ne sont pas envisageables sans une réflexion sur son rapport à la religion chrétienne. Plus généralement, ce point de vue fait ressortir le rapport complexe de Warhol à la modernité. / The work of Andy Warhol has been evaluated in the context of Pop Art, and scholarship favored a number of themes: the condition of the mass media image, Marcel Duchamp's legacy, the paradoxes of modernism, the status of commodities, the notion of originality of the artwork... So that his specific culture, established in a stringent relationship to Christian religion, has regularly been largely ignored. This dissertation envisions the articulation of a religious culture and thinking to modern praxis and topics. Thus, a change of paradigm and perspective is required. It became necessary to substantiate how the Christian inspiration reveals itself in the work and modify its interpretation. The issues of incarnation and individuation, as Warhol handles them in his series of commissioned portraits, can't be understood without an extended examination of his relationship to Christian theology. More generally, this standpoint does stress Warhol's complex attitude towards modernism.
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Enseigner l'art de peindre : l'œuvre pédagogique et littéraire de Michel-François Dandré-Bardon (1700-1783) / Teaching the art of painting : the literary and pedagogical work of Michel-François Dandré-Bardon (1700-1783)Pierre, Laetitia 27 January 2016 (has links)
A première vue, les ouvrages du peintre d'histoire, littérateur, musicien et théoricien de l'art Michel-François Dandré-Bardon (Aix-en-Provence 1700 - Paris 1783) peuvent passer pour un savoir de compilation. Leur diversité déclinée sous forme de poèmes, traités de peinture et de sculpture, descriptions chronologiques d'œuvres, répertoires, éloges d'artistes et essais synthétiques, laisse croire qu'il couva tout au long de son existence une ambition littéraire démesurée. Pourtant, sa démarche dément une telle intention. En tant que co-fondateur puis directeur perpétuel de l'École de dessin de Marseille dès 1752, professeur pour l'histoire, la fable et la géographie des élèves de l'École royale protégée de 1755 à 1775, Dandré-Bardon élabora un corpus littéraire en douze volumes visant à établir la première théorie opératoire moderne. La démarche pédagogique engagée par l'artiste nous apparaît de ce point de vue fondamentale : elle s'articule étroitement avec une production graphique qui devient le fer de lance d'une démonstration globale. L'étude chronologique de la carrière artistique de Dandré-Bardon incluant désormais son œuvre littéraire, permet de réviser l'interprétation et la réception de plusieurs de ses chefs-d’œuvre. En choisissant d'axer notre démonstration sur la réception du projet éditorial de l'artiste, nous observons comment ses conceptions pédagogiques ont évoluées au fur et à mesure de leur mise en pratique. La démarche mentale de Dandré-Bardon articule étroitement la pratique de l'exécution artistique avec la production des écrits rédigés entre 1737 et 1778. Ils donnent ainsi les moyens d'apprécier la diversité et la subtilité sémantique des œuvres de ses contemporains en indiquant le cheminement de l'esprit qui anime la matière. / The work of Dandré-Bardon, an academic painter, writer, musician and art theorist (born Aix-en-Provence 1700 - died Paris 1783), could appear to be a synthesis comprised of mere compilation. The diversity of his creative and intellectual expression included poems, treatises on painting and sculpture, chronological and descriptive catalogues of artworks, artist biographies and hagiographies as well as analytical essays, the totality of which might give the impression of oversized literary ambitions. However, Dandré-Bardon's practical method contradicts such an unfortunate misunderstanding of his endeavors. As co-founder of the École de dessin de Marseille, Dandré-Bardon was appointed Director for life of the same establishment in 1752. From 1755 to 1775, he was also a professor of History, Fables and Geography for students at the École royale protégée, where he wrote a twelve volume literary compendium aimed at establishing the first modern theory for artistic pedagogy. With this in mind, the pedagogical method developed and unde1iaken by the artist was thus fundamentally important during the period : in conjunction with Dandré-Bardon 's artistic production, it became the spearhead for a broader movement. Henceforth, the chronological study of the artistic career of Dandré-Bardon must include his literary work, which will allow a re-evaluation of the historical reception of his masterpieces, as well as the meaning behind their iconography. By choosing to focus on the artist's texts, we can observe how his pedagogical concepts evolved in alignment with their practical application. The intellectual approach of Dandré-Bardon highlights the alignment between his a1iistic development and his literary output during the period from 173 7 to 1778. They provide the means of appreciating the diverse and refined semantics that marked the works of his contemporaries while showing the thought processes behind how the mind brings matter to life in the creation of art.
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La règle et l'écart. Paradoxe et évolution de la vraisemblance dans les discours sur la peinture (théorie de l'art et critique d'art) aux XVIIe et XVIIIe siècles / Rule and exception. Paradox and evolution of verisimilitude in discourses upon painting (art theory and criticism) in 17th-18th centuries France.Burette, Stéphanie 19 December 2014 (has links)
Cette thèse propose l’examen des textes de théorie de l’art et de critique d’art portant sur la peinture en France, aux XVIIe et XVIIIe siècle, suivant l’angle de la vraisemblance. De nombreuses réflexions sur la légitimité de la critique de ceux qui ne pratiquent pas la peinture ont précédé la naissance de la critique d’art, et la question fait toujours débat au XVIIIe siècle. Or, la notion de vraisemblance, présente dans le discours des théoriciens (peintres ou non) du point de vue de la réalisation des œuvres, manifeste la prise en compte d’un regard porté sur le tableau, c’est-à-dire du point de vue de la réception : est-ce que l’ « on » peut croire à ce que le tableau représente ? Ce que nous souhaitons montrer est le rôle crucial que joue la vraisemblance dans la légitimation de la critique d’art. Si un spectateur, qui n’est pas peintre, n’est pas à même de juger la qualité du dessin ou du coloris dans une œuvre, il est en droit de dire si ce que le tableau lui présente est vraisemblable ou non.Notre étude cherche à comparer les différentes acceptions que le terme de vraisemblance prend sous la plume des théoriciens et des critiques, afin d’une part de mettre en évidence que cette notion est considérée des deux côtés comme une règle en peinture, et de préciser son évolution dans les discours au XVIIIe s. / This thesis offers to examine theory of art and art criticism texts about painting in 17th and 18th c. France, via the angle of verisimilitude. Numerous thoughts upon the legitimacy of the criticism of those who do not practice painting have preceded the birth of art criticism, and the debate is still going on during the 18th c. However, the notion of verisimilitude, present in art theory discourses (by painters or not) about the creation of an art piece, manifests that the perception of the painting by someone looking at it is taken into account, this time from the point of view of reception: can “one” believe what the painting shows? We aim at proving the crucial role of verisimilitude in giving art critic legitimacy. If a spectator – who is not a painter – has no legitimacy to judge the quality of drawing or colour in an art piece, he can say whether the painting is credible or not.We compare and study the several acceptations of verisimilitude in theorists and critics’ writings in order to highlight that the notion is considered as a rule of painting on both sides, and analyse its evolution in 18th c. discourses.
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Les plasticités du cadre : Andy Warhol et le cinéma expérimental américain / The plasticity of the frame : Andy Warhol and the American experimental cinemaLéon, Benjamin 21 September 2016 (has links)
En tant que préalable à l’appréciation d’une forme, le cadre demeure une question centrale en esthétique de l’image. Où débute une forme, où s’achève-t-elle ? Si le cadre délimite l’image en y circonscrivant un espace au regard, il peut jouer de ses plasticités et renverser ce présupposé en son contraire : la tendance all-over de l’expressionnisme abstrait montre bien des exemples où le cadre se défait dans une ouverture qui rend l’espace à son indétermination, fut-elle fixée à l’avant de notre regard. Le point de départ de cette recherche vient du concept établi par Meyer Schapiro du cadre comme « véhicule matériel » où il y fait distinction entre l’image-objet (absence de limites de surface et visibilité du support) et l’image-signe (limite de surface liée à la représentation). Faisant état de cette différence fondamentale, nous proposons un travail interdisciplinaire – le cinéma expérimental et sa relation avec les autres arts – où l’œuvre d’Andy Warhol servira de fil conducteur. A partir d’une première occurrence appelée cadre-surface, il semble important de revenir sur certains malentendus concernant le Pop art tant sur le plan historique, philosophique, qu’esthétique en proposant le concept de « ready-made illusionniste ». Dans un deuxième temps, le cadre-perception sera l’occasion d’affiner notre travail en revenant sur la position du spectateur face aux images à travers le concept de « Pensée visuelle » développé par Rudolf Arnheim. On verra de quelle façon le cinéma expérimental à tendance structurelle et matérialiste (Michael Snow, Paul Sharits, Peter Gidal) se nourrit de la relation figure-fond établit par la psychologie de la forme (gestalt). Par là, comment le film ouvre aux possibles phénoménologiques d’un autre rapport à l’image ? Enfin, la dernière partie situera le cadre à sa propre destitution physique dans un chemin qui va du cadre-écran au cadre-performance. Devant cette typologie quelque peu taxinomique, nous souhaitons moins y penser un cloisonnement entre les différents types de cadre qu’y trouver force circulaire afin de répondre à l’hypothèse suivante : en quoi la matérialité des premiers films de Warhol nous engage progressivement dans une réflexion ambiguë parce qu’ambivalente autour d’une image spectrale et dématérialisée ? / As a prerequisite to the assessment of a form, the framework remains a central issue in the aesthetics of the image. Where does a form begin, where does it end? If the frame defines the image circumscribing there a space for the eye to see, it can play of its plasticity and overturn this assumption into its opposite: the all-over pattern of abstract expressionism shows examples where the frame opens up to an undetermined space, whether it might have been fixed or not before we set eyes on it. The starting point for this research comes from the concept established by Meyer Schapiro of the frame as a "material vehicle" where he makes a distinction between the image-object (no surface boundaries and visibility of support) and the image-sign (surface boundary associated with the representation). Stating this fundamental difference, we propose an interdisciplinary work - experimental cinema and its relationship to the other arts - where Andy Warhol’s work will serve as a guideline. From a first occurrence called frame-surface, it seems important to revisit some misunderstandings about Pop art, historically, philosophically, and aesthetically, by proposing the concept of "ready-made illusionist". Secondly, the frame-perception will be an opportunity to refine our work by returning to the position of the viewer facing images through the concept of "visual thinking" developed by Rudolf Arnheim. We'll see how experimental film with structural and materialistic tendency (Michael Snow, Paul Sharits, Peter Gidal) feeds on the figre-ground organization established by the psychology of form (Gestalt). Then, how does the film open to the phenomenological possibilities of another connection to the image? The last part will place the frame over its own physical removal on a path that goes from frame-screen to frame-performance. Given this typology somewhat taxonomic, we wish to think of it less as a division between different types of frame than to find circular strength in it, in order to meet the following hypothesis: how does the materiality of early Warhol films progressively engage us in an ambiguous, since ambivalent, reflection around a spectral and dematerialized image?
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O jovem Pedro Américo entre arte, ciência do belo e um outro nacional / -Maciel, Fábio D\'Almeida Lima 01 August 2016 (has links)
Esta Tese concentra seu interesse nos anos de formação do pintor e filósofo brasileiro Pedro Américo de Figueiredo e Mello (1843-1905). Toma como objetos principais de reflexão as suas primeiras obras autorais - escritas e pictóricas -, produzidas no fim de sua bolsa de estudos na Europa, especialmente em Paris, concedida diretamente pela Casa Imperial brasileira. São os textos \"La réforme de l\'École des Beaux-Arts et l\'opposition\" (1863), Considerações Filosóficas sobre as Belas Artes entre os Antigos (1864), Cartas de um Plebeu (1865), e a pintura A Carioca (1863-64). A partir dessas produções, discutem-se retrospectivamente os estudos artísticos e científicos realizados por Américo no Rio de Janeiro, em Paris e em outras cidades européias, suas inclinações artísticas e filosóficas, e suas relações com alguns artistas e políticos, no Brasil e no exterior. Apresenta-se como hipótese central o esforço do artista em estruturar uma teoria artística e seu primeiro projeto político endereçado às artes no Brasil, que proverão as bases permanente para várias de suas atuações ao longo da carreira. Defende-se se tratar de uma teoria interessada em revelar o \"Belo ideal\", mas um \"ideal moderno\"; e de um projeto centrado na valorização social do artista por meio de uma demanda permanente de instrução teórica e filosófica; na expansão \"universal\" e obrigatória do ensino do desenho; e na fundação de uma arte nacional que se opusesse - com o aporte das teorias sobre as diferenças entre as \"raças\" humanas - ao indianismo que, nas artes plásticas, ganhava força no país, a partir dos anos 1860. / Dans cette thèse, nous nous sommes intéressés à la période de formation du peintre et philosophe brésilien Pedro Américo de Figueiredo e Mello (1843-1905). Nous y étudions les premières oeuvres écrites et picturales de cet artiste, produites à la fin d\'une bourse d\'études à Paris, offerte directement par la Maison de l\'Empereur brésilien. Ces travaux sont La réforme de l\'Ecole des Beaux-Arts et l\'opposition (1863), Considérations Philosophiques sur les Beaux-Arts des Anciens («Considerações Filosóficas sobre as Belas Artes entre os Antigos») (1864), Lettres d\'un plébéien («Cartas de um Plebeu») (1865), et la peinture A Carioca (1863-64). A partir de ces productions, nous discutons la démarche d\'études artistiques et scientifiques poursuivies par Américo à Rio de Janeiro, à Paris et dans d\'autres villes européennes. Nous analysons ses intérêts artistiques et philosophiques, et les relations qu\'il avait directement ou indirectement établies avec des artistes et des politiciens, au Brésil et à l\'étranger. VII L\'hypothèse principale de cette thèse concerne l\'effort de l\'artiste à structurer une théorie artistique et, aussi, un projet politique pour les arts au Brésil. Le premier servira de base permanente à plusieurs d\'autres tout au long de sa carrière. Notre postulat de départ est qu\'il s\'agit d\'une théorie adressée à la réalisation du « Beau idéal », mais dans une perspective comprise comme « moderne »; et d\'un projet axé sur la valorisation sociale de l\'artiste, nourrie par une demande permanente de son apprentissage théorique et philosophique; par l\'expansion « universelle » et obligatoire de l\'enseignement du dessin; et, finalement, par la fondation d\'un art national qui devrait être « blanc », aux yeux d\'Américo, en s\'opposant de cette manière à la représentation de l\'indigène, représentation qui, à partir des années 1860, devenait un symbole important pour les arts plastiques au Brésil.
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