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Régulation des télécommunications et environnement institutionnel : le cas des pays en développement / Regulation of the telecommunications and institutionnal environnement : the case of developing countriesMint Beddy, Mariem 27 June 2007 (has links)
Les développements récents dans l'organisation du secteur des télécoms, particulièrement en ce qui concerne l'adaptation du cadre réglementaire, soulèvent certaines questions. La première porte sur l'identification d'un mode de régulation permettant d'accompagner le développement de la concurrence, soutenue par les progrès technologiques importants du secteur, et favorisant l'investissement privé. Une seconde question porte sur l'élargissement de la régulation aux pays en développement, marqués par la faiblesse de leur environnement institutionnel. Notre ambition est d'aider à clarifier ces questions qui ne sont pas tranchées sur le plan économique. A travers une analyse, s'appuyant en partie sur la théorie des coûts de transactions, nous arrivons à la conclusion que le mode de régulation qui nous semble le plus adapté au développement des télécoms consiste en une régulation indépendante. La justification de l'intérêt d'une telle régulation aux pays en développement constitue un autre apport de notre travail. Ces orientations sont corroborées, sur le plan empirique, par une analyse qualitative de l'expérience de quelques pays en développement et par une analyse économétrique. Nos résultats, issus de données portant sur 19 pays de l'OCDE durant la période 1992-2001, révèlent la place capitale d'une régulation indépendante pour le développement des télécoms. Les effets de cette indépendance se manifestent plus précisément sur la concurrence, l'investissement, la couverture téléphonique et la tarification / Recent developments in the organisation of telecommunications, especially concerning regulatory frameworks, raise some questions. The first one concerns what regulatory model would be able to sustain competition, favoured by the rapid technological progress, and attract private investment. The second one concerns the implementation of regulation in developing countries, characterized by a weak institutional environment. We intend to clarify this controversy issues. Using a transaction costs framework, we conclude for the need of an independent regulation. We also emphasize the importance of the establishment of such regulation in developing countries. This is corroborated by an empirical research. Beyond a qualitative analysis on the cases of some developing countries, the effectiveness of regulation is analysed through econometric studies. Using a dataset of 19 OCDE countries during 1992-2001, our results reveal the efficiency of an independent regulation to the development of telecommunications. The beneficial impacts of this regulation's model appear on the competition, investment, telephonic penetration and pricing
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Puissance d'achat et concurrence dans la grande distribution / Buyer power and competition in the retailing sectorDelord, Nicolas 18 June 2007 (has links)
La thèse porte sur les coûts et bénéfices de la puissance d’achat des distributeurs dans la grande distribution. La puissance d’achat est source d’efficacité quand elle offre prix compétitifs et variété des produits au consommateur mais elle peut distordre la concurrence entre fournisseurs et augmenter le pouvoir de marché des distributeurs. Dans le chapitre 1, l’inflation des marques nationales qui a suivi les réglementations de 1996 est expliquée par le comportement des distributeurs. L’entrée sur le marché du maxidiscompte et le positionnement tarifaire des marques de distributeurs n’ont pas suffi à freiner cette évolution. Le chapitre 2 est une étude de cas portant sur les réseaux de distribution français, menée au moyen de la théorie des coûts de transaction. La coexistence de groupes intégrés et de coopératives d’indépendants tient à des degrés de spécificité des actifs différents. Le positionnement stratégique en prix des coopératives d’indépendants est expliqué par la gouvernance des centrales d’achat au moyen du tiers-temps, qui économise des coûts de transaction. Un modèle de mise en oeuvre du droit est proposé dans le chapitre 3. Le distributeur sanctionne les fournisseurs pour les dommages subis. La dissuasion est en général excessive quand le distributeur utilise des quasi-sanctions monétaires et/ou non monétaires. Une analyse empirique de la production des marques de distributeurs, dans le chapitre 4, montre que le distributeur choisit les producteurs nationaux en cohérence avec sa stratégie de marque. De plus, les distributeurs préfèrent les producteurs nationaux quand leur pouvoir de négociation est faible et que les alternatives PME sont nombreuses. / This dissertation deals with the costs and the benefits of retailers’ buyer power. This power provides efficiency when it offers competitive prices and variety of products to consumers but can also distort producer competition and increase market power. In chapter 1, the retailers’ behaviour explains the rise of the national brands prices after enactment of regulations in 1996. The hard discounters’ entry on the market and the tariff positioning of private labels were not enough to stop this rise. In chapter 2, a French distribution networks case study justifies the coexistence of integrated groups and independent cooperatives. We use transaction cost framework and show that there is a differential of specificity of assets. The price competitiveness of independent cooperatives is explained by the choice of “tierstemps” to govern buying groups which saves on transaction costs. A model of private law enforcement by the retailer is proposed in the third chapter. A retailer punishes his suppliers for the harm abided. The main result is the following: deterrence is generally excessive when the retailer uses monetary and\or non monetary quasipenalties. Finally, in chapter 4, an empirical analysis of the production of private labels shows that retailers choose national brand producers in coherence with their brand strategy. Moreover, retailers prefer national brand producers when their bargaining power is weak and when there are more small and medium-sized firms.
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ANALYSE ECONOMIQUE DES APPROCHES VOLONTAIRES DE REGULATION DE L'ENVIRONNEMENTMzoughi, Naoufel 09 December 2005 (has links) (PDF)
La thèse, constituée d'une compilation de sept articles, apporte des éléments de réponse aux questions suivantes : Quels sont les déterminants d'adoption et de diffusion des approches volontaires ? Comment un problème de pollution diffuse peut-il être régulé par une approche volontaire ? Comment les approches volontaires peuvent-elles être utilisées à des fins stratégiques ? <br /><br />L'article 1 définit et caractérise les approches volontaires. Les vertus prêtées aux instruments volontaires sont discutées en confrontant l'argumentation théorique aux études empiriques disponibles et aux réalités de terrain. Grâce à une étude approfondie de la norme ISO 14001, l'article 2 montre que la phase d'élaboration des normes constitue un espace stratégique où se dessinent, au moins partiellement, les positions concurrentielles futures. L'article 3 éclaire les déterminants de la diffusion différenciée de la norme ISO 14001 sur un échantillon de 158 pays. Les estimations économétriques montrent que, même si les facteurs reflétant des considérations d'ordre ‘environnemental' jouent un rôle non négligeable dans la diffusion de la norme ISO 14001, d'autres facteurs comme le taux de diffusion de la norme ISO 9000 et la présence d'un pays dès la phase de conception de la norme jouent un rôle prépondérant. L'article 4 relatif aux déterminants de la certification selon la norme ISO 14001 dans les 1000 premières entreprises agro-alimentaires françaises, montre que cette norme est surtout adoptée pour des raisons managériales, comme l'amélioration de la productivité des employés et l'organisation au sein de la firme. Grâce à une étude de cas de contractualisation entre un pollué, Vittel, embouteilleur d'eau minérale, et plusieurs pollueurs, les agriculteurs, sur des droits de propriété relatifs à l'environnement, et la comparaison de ce cas avec des situations similaires, l'article 5 explicite les conditions d'émergence et de construction d'une solution coasienne en dépit de coûts de transaction pouvant apparaître comme prohibitifs. L'aticle 6, tente d'appliquer la théorie des coûts de transaction (à la Williamson) aux problèmes d'environnement. Une telle extension requiert la caractérisation de la transaction environnementale et des différentes structures de gouvernance et l'application de l'hypothèse d'alignement proposée par Williamson. Enfin, certains économistes considèrent les approches volontaires comme des instruments déguisés permettant de servir certains intérêts privés, tout en se réclamant de l'intérêt collectif. Grâce à un modèle de Stackelberg, l'article 7 montre comment certains agents économiques promeuvent la mise en place d'écolabels plus exigeants en termes de performance environnementale afin d'augmenter stratégiquement le coût de leurs concurrents. Les effets totaux en terme de bien-être (meilleure protection de l'environnement versus distorsion de la concurrence) sont difficiles à évaluer et requièrent une analyse au cas par cas.
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Choix contractuels et performances : le cas des contrats d'approvisionnement de défenseOudot, Jean-Michel 11 September 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse est consacrée à l'évaluation et à l'explication de la performance des contrats d'approvisionnement dans le secteur de la défense en France. Une base de données constituée de 50 contrats signés par la Délégation Générale pour l'Armement et 18 industriels entre 1994 et 2005 fait l'objet d'une analyse très précise dans laquelle nous étudions les choix contractuels initiaux, les avenants ainsi que les conditions de mise en œuvre de ces contrats. <br />Après avoir présenté le processus d'approvisionnement de défense en France, nous procédons à une évaluation intra contractuelle de la performance des marchés à travers l'analyse des risques intervenant durant la vie des contrats. Nous montrons que les événements liés au contrat au sens strict (sélection du titulaire, négociation et écriture du contrat, mise en œuvre de l'accord) constituent la catégorie de risques la plus critique, devant les risques technologique et industriel. <br />Nous démontrons par ailleurs qu'il est fondamental de prendre en compte les arrangements informels prévalant entre la Délégation Générale pour l'Armement et les titulaires des contrats en vue d'expliquer les renégociations des marchés. Nous procédons ensuite à une évaluation inter contractuelle de la performance à l'aide d'une étude de cas, en utilisant des indicateurs de performance préalablement justifiés. Notre analyse constitue une première étape dans l'étude de la pertinence du choix systématique de la DGA en faveur des contrats à prix fixe. <br />Enfin, nous approfondissons la caractéristique essentielle distinguant les différents types de contrat, à savoir l'allocation des risques. Nous recourons successivement à la théorie de l'agence et à la théorie des coûts de transaction pour identifier, étendre et tester les propositions issues de ces deux cadres d'analyse. Ceux-ci s'avèrent complémentaires en vue d'appréhender et d'évaluer les décisions prises en matière d'allocation des risques.
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Développement et organisation du secteur logistique : une analyse néo-institutionnelle / The devlopment and the Organization of the Logistics Sector : a Neo Institutionalist AnalysisBen Sassi, Sami 26 January 2009 (has links)
Cette thèse a pour objet les prestataires de services logistiques. Elle cherche à déterminer l'origine, l'organisation et les frontières de ces entreprises à partir des outils de l'économie néo-institutionnelle. Nos deux premiers chapitres soulignent l'importance du rôle des institutions dans la construction des entreprises de transport et logistique. Les modifications de réglementations au niveau national ou international semblent induire des développements différents voire divergents des prestataires de services logistiques. Un modèle européen donnant avantage aux entreprises issues d'anciens monopoles semble émerger de la volonté de favoriser transport ferroviaire et maritime ; un modèle américain plus coopératif parait s'être développé après une mise en concurrence plus longue des modes de transport routier et ferroviaire. Nos troisièmes et quatrièmes chapitres constituent des études économétriques. La première de ces études s'intéresse au comportement des groupes logistiques à travers leurs filiales de transport routier en France. Les entreprises faisant partie de groupes intégrés verticalement sont plus multimodales et technologiques. La seconde de ces études analyse le choix des groupes d'entreprises, dont l'activité principale n'est pas le transport ou l'entreposage, de confier leurs activités logistiques à un membre du groupe ou à une entreprise extérieure au groupe. Les activités transport sont vues comme pouvant être confiées plus facilement à une entreprise indépendante ; les relations dans ce domaine étant considérées comme plus proches du marché. / This thesis focuses on the rise of the third party logistics. It does so by proposing answers to three questions: on which economic models relies the organization of the third party logistic? Do the firms belonging to the third party logistic share the strategy defined at the group level? For what reasons logistics and transport activities are outsourced? The thesis is organized in four chapters. The first chapter presents an historical introduction to the logistic activities. It focuses on the merchants and the firms that have handled trade through diverse periods from the Roman Empire to the Industrial Revolution. I described the way used to increase the quality and the quantity of information available to the merchants. The second chapter explains the rise of new economic models to organize logistic activities. The third and fourth chapters present two econometric studies. The third chapter verifies if the firms belonging to a logistic and transport group comply with the strategy of the group. The fourth chapter studies the factors that favor the outsourcing of logistics activities.
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Apports des théories de la firme à l'étude des décisions d'internalisation de la production de la formation professionnelle / Insorcing of vocational training production : Predictions from the theories of the firmBahri, Armand Mohammadmahdi 11 December 2015 (has links)
Malgré les enjeux stratégiques de l’organisation de la production de la formation professionnelle, très peu d’études empiriques ont été effectuées sur ce sujet. Cette lacune est particulièrement visible sur les choix de gouvernance, qui concernent la mobilisation des ressources et compétences internes ou le recours à des prestataires externes pour assurer les différentes étapes de conception et d’animation d’une action de formation. L’objectif de cette recherche est d’étudier les facteurs qui influent sur la décision d’internalisation ou d’externalisation de la production de la formation, à l’aide d’un modèle théorique issu des principales théories de la firme, à savoir la théorie des coûts de transaction et la (les) théorie(s) des ressources et compétences. Il me en évidence le lien entre les caractéristiques d’une action de formation (spécificité transactionnelle, spécificité foncière, récurrence, incertitude environnementale et interdépendance) et la décision d’internalisation. Cette relation est expliquée par un certain nombre de variables médiatrices liées à la perception des décideurs quant aux risques d’opportunisme et aux aptitudes de production et de coordination dont ils disposent en comparaison avec les prestataires externes. Le modèle théorique est mis à l’épreuve des faits à travers une étude de cas sur la direction de la formation du groupe Veolia. Nous avons mené dans un premier temps une étude qualitative pour mieux comprendre la façon dont les concepts du modèle émergent, prennent forme et influent sur la décision des praticiens dans le contexte de la production de la formation. Pour vérifier la validité des hypothèses avancées, nous avons ensuite conduit une démarche quantitative centrée sur un échantillon de 140 actions de formation, en mobilisant la méthode d’équations structurelle PLS (PLS-SEM). Les résultats obtenus apportent un éclairage significatif à l’analyse des décisions de gouvernance en matière de production de la formation professionnelle continue, et permettent également de souligner un certain nombre de lacunes sur les théories mobilisées. / The aim of this research is to study the factors that impact the decision to insource or outsource the production of vocational training programs, by using a theoretical model from the main theories of the firm, namely Transaction Cost Theory and Resources and Capabilities Theory. In doing so, we link the characteristics of a training program (transactional specificity, firm specificity, frequency, environmental uncertainty and interdependence) and insourcing decision. This relationship is explained by some mediating variables related to the perception of decision makers about the risks of opportunism and their productive and coordinative capabilities in comparison with external training providers. The theoretical model was tested through a case study on the training direction of Veolia group. We first performed a qualitative study to better understand how the concepts of our model, emerge, take shape and influence the decision of practitioners in the context of training production. Then, in order to test the validity of our hypothesis, we conducted a quantitative study based on a sample of 140 training programs, by using the method of structural equations modeling. The results provide both a detailed analysis of training production governance and a critical assessment of the theories of the firm.
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Identification et impact des pratiques de gestion fiscale sur la performance fiscale des groupes de sociétés : une étude menée dans le contexte tunisien / Identification and impact of fiscal management practices on fiscal performance of corporate groups : a study in the Tunisian contextMenchaoui, Ines 15 January 2015 (has links)
L’objectif de la présente thèse est d’identifier les pratiques relevant de la gestion fiscale au sein des groupes de sociétés en Tunisie afin d’évaluer l’impact de ces pratiques sur la performance fiscale de ces acteurs majeurs de l’économie Tunisienne. Pour ce faire, le premier chapitre est consacré à la définition de la notion de groupe de sociétés en Tunisie en mettant en exergue leur poids économique et en soulignant leur réalité juridique. Le deuxième chapitre est axé sur l’identification des différentes pratiques de gestion fiscale, auxquelles ont recours ces groupes à travers une analyse de la jurisprudence fiscale représentée par 17 arrêts rendus en cassation de 2005 à 2011. Un questionnaire réalisé auprès de responsables des sociétés mères cotées à la BVMT est également mobilisé au cours de ce chapitre afin de sonder les raisons de la non application du régime d’intégration fiscale pourtant sensé être un outil efficace d’optimisation fiscale. Le troisième chapitre introduit la théorie des coûts de transaction qui semble adéquate pour déceler la relation entre pratiques de gestion fiscale et performance fiscale. Cette relation est développée au prisme de trois hypothèses de recherche qui pronostiquent le type de corrélation entre le nombre de transactions intra-groupe, le volume de la dette intra-groupe et le dégrèvement financier d’un coté et le taux d’imposition effectif de l’autre (respectivement H1, H2 et H3). Ces hypothèses sont vérifiées dans un quatrième et dernier chapitre à travers une analyse statistique multi variée menée sur des données financières d’un échantillon de 36 groupes de sociétés (21 non financiers et 15 groupes de sociétés financiers), dont la société mère est cotée à la BVMT sur une période allant de 2007 et 2011. Ainsi, cette analyse statistique a permis de valider deux des trois hypothèses de recherche (H1 et H3) dans la totalité de l’échantillon et dans le secteur financier et une seule hypothèse dans le secteur non financier (H3). Il s’avère alors que les groupes de sociétés tunisiens opèrent essentiellement par deux pratiques afin de diminuer leur taux d’imposition effectif : les techniques de dégrèvement de bénéfice et les transactions internes au groupe (cette technique n’a été vérifiée que pour le secteur financier). / The purpose of this thesis is to identify practices of fiscal management within corporate groups in Tunisia to assess the impact of these practices on fiscal performance of these major players in the Tunisian economy. Thus, the first chapter is devoted to the definition of the concept of group of companies in Tunisia highlighting their economic weight and emphasizing their legal reality. The second chapter focuses on the identification of different fiscal management practices that use these groups through an analysis of fiscal jurisprudence represented by 17 judgments of the Court of Cassation from 2005 to 2011. A survey conducted among managers of parent companies listed on the TSE is also mobilized during this chapter to sound the reasons for the non-application of the tax consolidation regime however supposed to be an effective tax planning tool. The third chapter introduces the theory of transaction costs that seems adequate to detect the relationship between fiscal management practices and fiscal performance. This relationship is developed through three research hypotheses that are forecasting the type of correlation between intra-group transactions, intra-group debt and financial relief on one side, and the effective tax rate on the other (respectively H1, H2 et H3). These hypotheses are tested in a fourth and last chapter through a multivariate statistical analysis conducted on financial data from a sample of 36 groups of companies (21 non-financial groups and 15 financial companies), whose parent company is listed on the TSE over a period from 2007 to 2011. So this statistical analysis led to confirm two of the three research hypotheses (H1 and H3) in the whole sample and in the financial sector and a single hypothesis in the non-financial sector (H3). It was then found that Tunisian groups of companies operate mainly through two practices to reduce their effective tax rate: financial relief and intra-group transactions practices (this last practice has been verified only in the financial sector).
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Essais sur l'intégration verticale, les externalités de recherche verticales, les consortiums de recherche et le partage d'informationAtallah, Gamal 06 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La thèse est constituée de trois essais sur l'analyse rnicroéconomique du changement technologique. Le premier essai étudie l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Dans le deuxième essai, on examine les externalités de recherche entre acheteurs et vendeurs, en incorporant différentes structures de marché, conditions d'appropriabilité et types de coopération. Le partage d'information et la stabilité de la coopération dans les consortiums de recherche sont le sujet du troisième essai. Le premier essai analyse l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Le modèle incorpore quatre types de coûts : coûts de production, de coordination, de management et de transaction. La firme bénéficie de coûts de coordination plus faibles que le marché, mais elle souffre de coûts de production plus élevés. L’analyse est effectuée dans un cadre principal-deux agents, avec sélection adverse et risque moral. Il est montré que les changements techniques affectant les coûts de production et les coûts de coordination ont des effets diamétralement opposés sur l'intégration verticale. En général, le changement technique affectant les coûts de production augmente le degré d'intégration, alors que le changement technique affectant les coûts de coordination induit davantage d'impartition. Alors que l'effet d'un changement technologique affectant les niveaux des coûts de production ou de coordination dépend du différentiel de coûts entre la firme et le marché et de l'importance relative des coûts de production et de coordination, l'effet d'un changement technique affectant la technologie de réduction des coûts est sans ambiguïté, et ne dépend pas de ces deux paramètres. Le changement technique peut réduire l'importance de certains types de coûts dans la décision d'intégration de la firme. Les effets statiques de la concurrence et de la supervision sur les frontières de la firme diffèrent de leurs effets dynamiques (à savoir, comment ils affectent l'impact du changement technologique sur les frontières de la firme). Cet essai constitue un mariage entre les explications contractuelles et les explications technologiques de l'existence et des frontières de la firme. Le but du deuxième essai est d'analyser les externalités de recherche verticales entre des firmes en amont et des firmes en aval. On modélise deux industries verticalement reliées, avec des externalités horizontales au sein de chaque industrie et des externalités verticales entre les deux industries. Quatre types de coopération en R&D sont considérés : pas de coopération, coopération horizontale, coopération verticale et coopération généralisée (horizontale et verticale). Les externalités verticales augmentent toujours la R&D et le bien-être, alors que les externalités horizontales peuvent les augmenter ou les diminuer. La comparaison entre les différentes structures de coopération en R&D révèle qu'aucun type de coopération ne domine uniformément les autres : les externalités horizontales, les externalités verticales et la structure de marché déterminent le classement des structures de coopération. Ce classement dépend des signes et magnitudes de trois externalités concurrentielles (verticale, horizontale et diagonale) qui captent l'effet de la R&D d'une firme sur les profits des autres firmes. Le type de coopération induisant les firmes à internaliser une somme positive plus grande d'externalités concurrentielles génère plus de R&D. Cette analyse démontre qu'un des résultats de base de cette littérature -que la coopération entre concurrents augmente (réduit) la R&D lorsque les externalités horizontales sont élevées (faibles)- peut être renversé lorsque les externalités verticales et la coopération verticale sont pris en considération. Une théorie liant l'innovation à la structure de marché est proposée. Cette relation dépend des externalités horizontales, des externalités verticales et des structures de coopération ; elle peut être comprise en termes des externalités concurrentielles horizontale, verticale et diagonale. L'étude des incitations privées à la coopération révèle que les firmes en aval et les firmes en amont ont des préférences différentes quant au choix des structures de coopération, que les externalités augmentent la vraisemblance de l'émergence décentralisée de la coopération et que des problèmes de coordination sur l'adoption de structures de coopération profitables peuvent entraver la coopération technologique. Le troisième essai endogénise le partage d'information entre des concurrents coopérant en R&D et étudie sa relation avec la taille et la stabilité du consortium de recherche (RJV). Dans un jeu à quatre étapes, les firmes décident sur leur participation à la RJV, le partage d'information, les dépenses de R&D et l'output. Une caractéristique importante du modèle est que le partage d'information volontaire entre des membres de la RJV augmente les fuites d'information vers les non membres. Il existe deux types d'externalités de recherche : une externalité générale, s'appliquant à toutes les firmes, et une externalité spécifique, s'appliquant au partage volontaire d'information entre les membres de la RJV. Il est montré que c'est l'externalité de recherche spécifique qui détermine si les membres de la RJV partagent de l'information, alors que c'est l'externalité générale qui détermine le niveau de partage d'information. Les RJVs représentant une plus grande part de l'industrie partagent l'information plus souvent que les plus petites RJVs. Lorsque le partage d'information a un coût nul, les firmes ne choisissent jamais des niveaux intermédiaires de partage d'information : elles partagent toute l'information ou ne partagent aucune information. Donc, les niveaux intermédiaires de partage d'information seraient justifiés par des considérations technologiques ou d'opportunisme, mais non pas par des considérations concurrentielles. La taille de la RJV dépend de trois effets : un effet de coordination, un effet de partage d'information et un effet de concurrence. Selon les magnitudes relatives de ces effets, la taille de la RJV peut augmenter ou diminuer avec les externalités. Finalement, l'effet du partage d'information sur la profitabilité des firmes et sur le bien-être est étudié.
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De la théorie des coûts de transaction à une économie des coûts de traduction : l'émergence d'un centre de services mutualisés comme dispositif de contrôle inter-organisationnelTanguy, Laurent 13 December 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie la période de transition associée à l'externalisation d'une activité d'une organisation vers une autre et a pour objectif de décrire la manière dont un dispositif de contrôle hybride entre marché et hiérarchie émerge au cours de cette période. Pour ce faire, nous nous sommes appuyé sur une étude in situ de quinze mois d'un projet mondial d'externalisation de l'activité IT d'un client auprès de trois centres de services mutualisés d'un prestataire. La description du terrain s'articule autour de deux voies de passage conceptuelles ancrées dans l'Actor Network Theory. La première propose de partir de la Théorie des Coûts de Transaction pour aller vers une " économie des coûts de traduction ". La seconde avance le concept d'accumulation de petits points de contrôle fondée sur l'étude d'un " contrôle en train de se faire " (Vosselman & Van der Meer-Kooistra, 2006). La description de la phase de transition émet l'idée que les coûts de traduction et l'accumulation de petits points de contrôle forment un " registre en double " permettant de tracer le mouvement de co-construction de la prestation de services et du dispositif de contrôle associé. Au cours de cette période, les faits locaux furent circonscrits par l'équipe projet pour les ramener au sein du centre de services mutualisés. Ce travail permit d'amorcer un cycle d'accumulation des connaissances. Ce mouvement rendit progressivement le projet et la prestation de services plus réels, mais au prix d'un éloignement irrémédiable avec ce qui avait été spécifié dans le contrat. Dorénavant, le coût pour agir à distance était réduit et le centre de services mutualisés pouvait a priori être considéré comme un dispositif " économe ". Cependant, le processus d'externalisation conduisit à une transformation profonde de l'activité externalisée et de l'identité des différents groupes d'acteurs associés. La comparaison entre les deux situations, avant et après l'externalisation, était rendue complexe du fait de l'existence des coûts de traduction inhérents au passage du contrat au dispositif sociotechnique nécessaire à la réalisation de la prestation de services.
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De la théorie des coûts de transaction à une économie des coûts de traduction : l’émergence d’un centre de services mutualisés comme dispositif de contrôle inter-organisationnel / From transaction cost economics to translation cost economy : the emergence of a shared service center as an inter-organizational control deviceTANGUY, Laurent 13 December 2011 (has links)
Cette thèse étudie la période de transition associée à l’externalisation d’une activité d’une organisation vers une autre et a pour objectif de décrire la manière dont un dispositif de contrôle hybride entre marché et hiérarchie émerge au cours de cette période. Pour ce faire, nous nous sommes appuyé sur une étude in situ de quinze mois d’un projet mondial d’externalisation de l’activité IT d’un client auprès de trois centres de services mutualisés d’un prestataire. La description du terrain s’articule autour de deux voies de passage conceptuelles ancrées dans l’Actor Network Theory. La première propose de partir de la Théorie des Coûts de Transaction pour aller vers une « économie des coûts de traduction ». La seconde avance le concept d’accumulation de petits points de contrôle fondée sur l’étude d’un « contrôle en train de se faire » (Vosselman & Van der Meer-Kooistra, 2006). La description de la phase de transition émet l’idée que les coûts de traduction et l’accumulation de petits points de contrôle forment un « registre en double » permettant de tracer le mouvement de co-construction de la prestation de services et du dispositif de contrôle associé. Au cours de cette période, les faits locaux furent circonscrits par l’équipe projet pour les ramener au sein du centre de services mutualisés. Ce travail permit d’amorcer un cycle d’accumulation des connaissances. Ce mouvement rendit progressivement le projet et la prestation de services plus réels, mais au prix d’un éloignement irrémédiable avec ce qui avait été spécifié dans le contrat. Dorénavant, le coût pour agir à distance était réduit et le centre de services mutualisés pouvait a priori être considéré comme un dispositif « économe ». Cependant, le processus d’externalisation conduisit à une transformation profonde de l’activité externalisée et de l’identité des différents groupes d’acteurs associés. La comparaison entre les deux situations, avant et après l’externalisation, était rendue complexe du fait de l’existence des coûts de traduction inhérents au passage du contrat au dispositif sociotechnique nécessaire à la réalisation de la prestation de services. / This dissertation is dedicated to the transition period related to the outsourcing of an activity from an organization to another one. Its objective is to describe the emergence of a hybrid control device between market and hierarchy. We studied during 15 months a global IT outsourcing project from a client to three customers’ shared service centers. The field analysis is based on two “conceptual ways” grounded in Actor Network Theory. The first moves from Transaction Cost Economics to “Translation Cost Economy”. The second one puts forward the concept of small points of control accumulation responding to Vosselman & Van der Meer-Kooistra’s call to investigate “control in the making” (2006). The transition phase shed light on the proposition that costs of translation and small points of control accumulation created a “double register” tracing the movement of services co-construction and the related control device emergence. The local facts were framed by the project team and brought into one of the shared IT service center. An accumulation cycle of knowledge was running. This movement made both the project and the service actual but at the cost of translating the initial service defined by the contract. The price to act at distance was reduced and the shared IT service center could be considered as “economic”. However, the outsourcing process led to a transformation of the IT activity and modified the identity of the groups of actors. The comparison between the two situations, before and after outsourcing, was made difficult because of translation costs inherent to the transformation of the contract into a socio-technical device implemented to deliver the service.
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