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“Gireogi Gajok”: Transnationalism and Language LearningShin, Hyunjung 25 February 2010 (has links)
This dissertation examines effects of globalization on language, identity, and education through the case of four Korean jogi yuhak (early study abroad) students attending Toronto high schools. Resulting from a 2.4-year sociolinguistic ethnography on the language learning experiences of these students, the thesis explores how globalization--and the commodification of language and corporatization of education in the new economy, in particular--has transformed ideas of language, bilingualism, and language learning with respect to the transnational circulation of linguistic and symbolic resources in today‘s world.
This thesis incorporates insights from critical social theories, linguistic anthropology, globalization studies, and sociolinguistics, and aims to propose a "globalization sensitive" Second Language Acquisition (SLA) theory. To better grasp the ways in which language learning is socially and politically embedded in new conditions generated by globalization, this new SLA theory conceives of language as a set of resources and bilingualism as a social construct, and examines language learning as an economic activity, shaped through encounters with the transnational language education industry.
The analysis examines new transnational subjectivities of yuhaksaeng (visa students), which index hybrid identities that are simultaneously global and Korean. In their construction of themselves as "Cools" who are wealthy and cosmopolitan, yuhaksaeng deployed newly-valued varieties of Korean language and culture as resources in the globalized new economy. This practice, however, resulted in limits to their acquisition of forms of English capital valued in the Canadian market. As a Korean middle class strategy for acquiring valuable forms of English capital, jogi yuhak is caught in tension: while the ideology of language as a skill and capital to help an individual‘s social mobility drives the jogi yuhak movement, the essentialist ideology of "authentic" English makes it impossible for Koreans to work it to their advantage.
The thesis argues that in multilingual societies, ethnic/racial/linguistic minorities‘ limited access to the acquisition of linguistic competence is produced by existing inequality, rather than their limited linguistic proficiency contributing to their marginal position. To counter naturalized social inequality seemingly linguistic in nature, language education in globalization should move away from essentialism toward process- and practice-oriented approaches to language, community, and identity.
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An analysis of Soviet Jewish emigration in the 1970sSalitan, Laurie P. January 1992 (has links)
Domestic, not foreign affairs drove Soviet policy on Jewish emigration during the period of 1968-1989. This study challenges the prevailing view that fluctuating levels of exit from the USSR were correlated to the climate of relations between the USA and the USSR. The analysis also considers Soviet-German emigration for comparative perspective. Extensive historical background, with special emphasis on Soviet nationality policy is provided.
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Diasporic identification and gender construction in the Caribbean nightlife of Paris / Identification diasporique et construction de genre dans la vie nocturne antillaise de ParisRossignoli, Sabina 05 July 2013 (has links)
Cette thèse explore les formes d’identification adoptées par des antillais fréquentant les lieux de divertissements caribéens en région parisienne. Cela, dans une perspective d’études des questions de genre et diasporiques. Mon hypothèse est que la vie nocturne est un espace culturel encourageant les liens transnationaux et diasporiques. Ma méthodologie a été de fréquenter ces lieux selon les méthodes de l’observation participante et de l’entretien en région parisienne ainsi qu’en Martinique. D’abord, j’ai investigué la géographie humaine des lieux de divertissements antillais en banlieue parisienne en enquêtant sur les lieux d’habitation ainsi que sur l’origine sociale de mes informateurs. Par la suite, j’ai lié les pratiques de la vie nocturne aux phénomènes migratoires des antillais de France. Le fort caractère transnational de ces lieux de divertissement témoigne de constructions diasporiques qui n’ont pas été évoquées auparavant. Néanmoins, ma thèse souligne que ces constructions étaient problématiques pour mes informatrices qui devaient négocier leur sorties avec plusieurs contraintes. La deuxième partie de la thèse se concentre sur le caractère transnational et diasporique du zouk, un genre musical de la Caraïbe française. Je conclue en étudiant les inégalités de genre dans les discothèques et les stratégies que les femmes emploient pour participer aux soirées dancehall. / This thesis explores the forms of identification adopted by French Caribbean clubbers in the Parisian region in relation to the issues of gender and diaspora. My hypothesis is that clubbing is a cultural space that fosters diasporic identities and transnational socialities. Methodologically the thesis is the result of fourteen months of participant observation in Paris and one in Martinique. First I have investigated the human geographies of Antillean clubs in the banlieues of Paris by analyzing in detail the residential patterns and sense of class belonging of my informants. Next I have inscribed the night-time leisure practices in the migration patterns of these informants. I argue that the transnational character of Caribbean nightlife is a testimony to relevant diasporic constructions that have not previously been explored. However my thesis underlines how these constructions were not unproblematic for female participants. The second part of the thesis focuses on the specific transnational and diasporic character of zouk, a French Caribbean music genre. I conclude having investigated issues of gender inequality in clubs and the strategies women employ in order to participate in the dancehall scene.
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THE ARAB CENTURY opposing trajectories of Arab activism in MENA What has changed? the case of the Moroccan movement of February 20, 2011 / LE SIÈCLE ARABE Trajectoires opposées de l'activisme arabe dans la région MENA Qu'est ce qui a changé ? Le cas du mouvement marocain du 20 février 2011Tarbouni, Younasse 01 February 2018 (has links)
En prenant le MF20 comme principale étude de cas , je plaide contre les affirmations du caractère nouveau, unique, fructueux, manqué ou achevé de ces mouvements arabes. Je passe en revue la première décennie du 21ème siècle et la déclaration de la Guerre contre le terrorisme (2003) comme déclencheurs de conflits socio-politiques déjà installés dans la région MENA. La deuxième décennie de ce siècle, à travers les soulèvements arabes, a seulement rendu visibles aux yeux du monde les transgressions des droits de l'homme et les atrocités prenant place au Moyen-Orient.Ces soulèvements ont rapidement été réduits à des soulèvements épisodiques. La troisième décennie semble malheureusement entre les mains des idéologues de droite qui s’opposent au multiculturalisme et à l'extrémisme religieux, et qui, de fait, réorientent le débat loin des problèmes sociaux en mettant en avant le récit « nous contre eux ». Pour ces raisons, je prétends que les soulèvements arabes sont loin d’être achevés ; ils n’ont fait que débuter. Contrairement au dessin qu’en fait Davis (2013), ils ne s’estompent pas pour disparaître complètement mais seulement pour revenir en force.L'analyse approfondie dans le projet de la saga des luttes de ces mouvements arabes avec les régimes autocratiques arabes, qui n’ont fait rien d’autre que mettre en place des réformes préventives, nécessite de notre part une attention particulière pour les décennies à venir. Même les cas dits « fructueux », notamment la Tunisie et le Maroc, indiquent que ce qui est célébré est en fait un état de stabilité temporaire qui cache des faiblesses majeures et alarmantes dans le cadre du changement social et de la justice sociale ; deux des principaux déclencheurs du soi-disant printemps arabe.Thomas Friedman fait appel à des détails historiques, dans son excellent article pour le New York Times, demandant à ce que l'expression « Printemps arabe » soit retirée et remplacée par la « Décennie arabe » d'Anthony Cordesman ou le « Quart de siècle arabe ». Je propose que nous nous situons au-delà, et que nous assistons en fait à un Siècle arabe en mutation.Si l’on se fie aux changements politiques récents dans le monde, il apparaît que les changements sociaux dans le monde arabe seront négligés pendant au moins une autre décennie. La montée au pouvoir de l’extrême-droite aux États-Unis et en Europe a déjà retiré l’accent des injustices sociales dans le monde arabe au profit de la question éternelle de l'islam et de l'extrémisme en Occident. Cela s'avère offrir une pause aux régimes autocratiques arabes qui utilisent cette ascension de l'islamophobie en Occident comme un argument unificateur qui distrait des injustices sociales au sein de leurs républiques et leurs royaumes. Ainsi, la lutte des citoyens arabes dans les états arabes pour la dignité sociale sera négligée jusqu'à ce que le récit revivifié du choc de l'islam et de l'Occident disparaisse. / With the MF20 as the major Case Study , I argue against the claims of the newness, uniqueness, success and failure or finality of these Arab movements. I revisit the first decade of the 21st century and the declaration of War on Terrorism (2003) as one trigger of sociopolitical conflicts that were already entrenched in the MENA region. What we witnessed in the second decade of this century is that the Arab uprisings only exposed transgressions in human rights and atrocities in the Middle East to the world. These uprisings were hurriedly reduced to seasonal uprisings. The third decade unfortunately looks to be in the hands of right-wing ideologues standing against multiculturalism and stressing the fear of religious extremism to change the focus from social issues and force the narrative of us-against-them on the forefront. For these reasons, I claim, there is no finality to the Arab uprisings, they have just begun and they are not in a state of thaw as Davis (2013) depicts them, but they are in slumbering phase recouping for a stronger come back. The close analysis in the project of the saga of struggles of these Arab movements with the Arab autocratic regimes who engineered nothing but preemptive reforms, requires our close attention for the remaining decades in this 21st century. Even the so-called successful cases, Tunisia and Morocco, indicate that what is celebrated is a state of temporary stability with major and alarming short comings in social change and social justice; two of the main reasons of the so called Arab Spring. Thomas Friedman suggests great historical details, in his great piece for the New York Times, calling for the expression “Arab Spring” be retired and be replaced by Anthony Cordesman’s the “Arab Decade” or “Arab Quarter Century” . I claim we are beyond that, and that we are witnessing an Arab Century in movement.If the recent political changes around the world are any indication, social change in the Arab world will be overlooked for at least another decade. The rise of the extreme right to power in the US and in Europe has already shifted the focus from the social injustices in the Arab world to the everlasting issue of Islam and extremism in the West. This is proving to be a big break for Arab autocratic regimes, who are using this rise of Islamophobia in the West as a unifying argument that distracts from the social injustices within their republics and kingdoms. Thus, the struggle of Arab citizens within the Arab states for social dignity will be overlooked until the revived narrative of the clash of Islam and the West dies down.
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Washington et l'Afrique : le rôle de Charles C. Diggs, "Mr Africa" : 1955-1980 / Washington and Africa : the Role of Charles C. Diggs : 1955-1980Minck, Christopher 15 November 2013 (has links)
Le mouvement initié le 6 mars 1957 par l’indépendance du Ghana de la Grande-Bretagne balaya l’ensemble de l’Afrique australe jusqu’à culminer en 1960 – « année de l’Afrique ». La décolonisation et la résultante émergence d’une troisième voie dans le conflit idéologique entre les Etats-Unis et l’URSS provoqua l’irruption du continent africain sur l’échiquier politique international. Parallèlement, dans le Sud des Etats-Unis, les Noirs luttaient pour obtenir la reconnaissance de leurs droits civiques. Dès lors, les connections entre ce combat et la lutte internationale pour la décolonisation apparurent, échos modernes aux liens déjà tissés plus tôt entre les Afro-Américains et leur continent d’origine. Le changement dans les relations raciales s’accompagna par un regain de conservatisme aussi bien aux Etats-Unis qu’en Afrique subsaharienne. L’élection du républicain Nixon en 1968 faisait écho au maintien de régimes dirigés par la minorité blanche en Afrique du Sud, en Rhodésie et dans l’ensemble de l’Afrique lusophone. C’est dans ce contexte « globalisé », où politiques intérieure et internationale, race et nation commencèrent à fusionner que les relations raciales émergent sur la scène internationale comme enjeu politique. Les Etats-Unis durent faire face à la ségrégation et à la discrimination dans leur propre pays ainsi qu’à la décolonisation à l’étranger. L’émergence des relations raciales en tant qu’enjeu global se posait comme un obstacle aux tentatives américaines de construire une coalition internationale et multiraciale contre le communisme. L’émergence d’un corps politique noir américain à la fin des années 1960 dans ce contexte pose la question des Représentants afro-américains au Congrès et de la politique africaine des Etats-Unis. Se situant dans ce contexte, cette thèse examine le rôle que le Représentant Charles C. Diggs a joué dans les politiques de Washington vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne de 1955 à 1980. Représentant démocrate du Michigan, « Mr. Africa » devint le premier Afro-Américain nommé à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre basse en 1959. Il présida, sous l’Administration Nixon, la Sous-commission aux Affaires africaines, orchestra la fondation du lobby parlementaire noir, le Congressional Black Caucus, en 1971 et fut l’architecte de TransAfrica – un lobby non-institutionnel visant à sensibiliser les Américains à la situation raciale en Afrique – en 1977. De par sa carrière, ses engagements politiques et sa nature même de Représentant noir, Charles Diggs a incarné une vision transnationaliste des relations raciales. Notre propos vise à analyser le rôle de Diggs dans la reconnaissance nationale de problèmes raciaux globaux à travers sa définition de ces problèmes en des termes transgressant le simple intérêt racial. / The movement which began on 6th March 1957 with Ghanaian independence from Great Britain swept through the rest of southern Africa, culminating in 1960, hailed the ‘Year of Africa’. Decolonization and the resultant emergence of a third way in the ideological conflict between the United States and the USSR led to the sudden appearance of the African continent on the international political stage. At the same time, in the southern United States, blacks fought for recognition of their civil rights. From this point on, contemporary resonances of the links already woven by Afro-Americans with their continent of origin allowed the connections of their combat with the international struggle for decolonization to become apparent. Changes in race relations were accompanied by a rise in conservatism as much in the United States as in sub-Saharan Africa. The election of the Republican Nixon in 1968 was mirrored in the preservation of regimes of minority white rule in South Africa, Rhodesia and the whole of Portuguese speaking Africa.It is in this ‘globalised’ context, in which domestic and international politics, race and nation began to fuse that race relations emerged on the international scene as a political issue. The United States had to confront segregation and discrimination in their own country, as well as decolonization abroad. The emergence of race relations as a global issue acted as an obstacle to American efforts to construct a multiracial international coalition against communism. The emergence of a Black American political body at the end of the 1960s raises, within this context, the question of the status of Afro-American Representatives at Congress and the African politics of the United States as a whole. Rooted in such a context, this thesis examines the role that Representative Charles C. Diggs played in Washington politics in relation to sub-Saharan Africa from 1955 to 1980. Democrat Representative for Michigan, Diggs, later to be known as ‘Mr Africa’, became, in 1959, the first Afro-American appointed to the Committee of Foreign Affairs of the lower house. Under the Nixon administration, he presided over the Subcommittee on Africa, orchestrated the foundation of the black parliamentary lobby the Congressional Black Caucus in 1971, and was the architect in 1977 of TransAfrica, a non-institutional lobby aiming to raise American awareness of the racial situation in Africa. Through his career, his political engagements, and the very fact of being a black Representative, Charles Diggs incarnated a transnationalist vision of race relations. Our intention is to analyze Diggs’ role in the national recognition of global racial problems, through the terms he used to define them, terms which exceeded straightforward racial interest.
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Allegory and the Transnational Affective Field in the Contemporary Mexican Novel (1993-2013)Bernal Rodríguez, Alejandra 08 October 2019 (has links)
This thesis identifies continuities and disruptions within the tradition of literary allegory in Latin America and critically revisits the category of “national allegory” (Jameson 1986) in order to articulate an interpretative model suited to contemporary “transnational allegorical fiction”. Based on the analysis of seven Mexican novels that register the transition of neoliberalism from the political-economic order to a form of biopolitical control (Althusser, Foucault, Žižek), I identify the emergence of what I call a “transnational affective field”: a symbolic horizon, alternative to the nation, where the prospective function of foundational romances (Sommer) and the retrospective function of mourning akin to postdictatorial fiction (Avelar), converge. This ideological device negotiates power relations, facilitates the transfer of local/global meaning, promotes intercultural empathy and compromise, and denounces mechanisms of exclusion; thereby, reconfiguring the affective and political functions of allegory in Latin American fiction.
Part One discusses critical approaches to allegorical fiction in both Latin American and World literatures. Part Two compares the representation of the binomial nation/world in three historiographic metafictions by Carmen Boullosa, Francisco Rebolledo and J.E. Pacheco through recent approaches in post-/de-colonial and memory studies. Part Three examines the depiction of the nation as simulacrum and the figuration of postmodern subjectivities in Jorge Volpi and Juan Villoro from a poststructuralist perspective. It also contends that Álvaro Enrigue’s and Valeria Luiselli’s novels are representative of an emergent meta-allegorical imagination that, in an ironic reversal of allegory (de Man), simultaneously constructs it as a mechanism of ideological control as well as a conscious strategy to resist commodification and symbolic violence (Bourdieu) in the contemporary world.
The analysis demonstrates the vitality of Mexican transnational allegorical fiction as a socio-political and affective counter-hegemonic discourse that also functions as an effective strategy of recognition in the international literary field.
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The political transnationalism of immigrant associations in BarcelonaVancea, Mihaela 26 May 2009 (has links)
Aquesta tesi vol respondre a dos preguntes fonamentals en l'àrea de recerca de la migració transnacional: s'impliquen els immigrants en el transnacionalisme polític? I, quins són els factors determinants del seu activisme polític transnacional ? Per respondre a la primera qüestió, comparo el nivell d'activisme polític transnacional d'una mostra d'associacions de diferents orígens immigrants a Barcelona. Per contestar a la segona, centro l'atenció en possibles factors determinants a dos nivells, meso i macro. La tesis demostra que l'activisme polític transnacional no està generalitzat entre totes les associacions a Barcelona, que presenta un nivell relativament baix de regularitat, i que generalment es desenvolupa al nivell nacional. També demostra que la necessitat d'examinar l'efecte del context de sortida i, més en concret, l'estructura d'oportunitats polítiques del país d'origen sobre el transnacionalisme polític de les associacions d'immigrants. Altres determinants a nivell meso, com les xarxes socials o les fonts de finançament semblen explicar la variació en l'activisme polític transnacional de les associacions d'immigrants. / This thesis addresses two fundamental questions in the transnational migration research field: whether or not all immigrants engage in political transnationalism? And which are the main determinants of their transnational political activism? To answer the first research question, I specifically compare different degrees of transnational political engagement of various national/ethnic origin immigrant associations in Barcelona. To answer the second research question, I focus on meso- and macro- levels determinants. The thesis demonstrates that transnational political engagement is not generalised among all immigrant associations in Barcelona, presents a relatively low level of regularity, and is generally nationally based. It also demonstrates the importance of studying the effect of the exit context and, in particular, of the political opportunity structure in home country on the political transnationalism of immigrant associations. Meso- level determinants like social networks and sources of funds also seem to explain the variance in immigrant associations' transnational political engagement.
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“Gireogi Gajok”: Transnationalism and Language LearningShin, Hyunjung 25 February 2010 (has links)
This dissertation examines effects of globalization on language, identity, and education through the case of four Korean jogi yuhak (early study abroad) students attending Toronto high schools. Resulting from a 2.4-year sociolinguistic ethnography on the language learning experiences of these students, the thesis explores how globalization--and the commodification of language and corporatization of education in the new economy, in particular--has transformed ideas of language, bilingualism, and language learning with respect to the transnational circulation of linguistic and symbolic resources in today‘s world.
This thesis incorporates insights from critical social theories, linguistic anthropology, globalization studies, and sociolinguistics, and aims to propose a "globalization sensitive" Second Language Acquisition (SLA) theory. To better grasp the ways in which language learning is socially and politically embedded in new conditions generated by globalization, this new SLA theory conceives of language as a set of resources and bilingualism as a social construct, and examines language learning as an economic activity, shaped through encounters with the transnational language education industry.
The analysis examines new transnational subjectivities of yuhaksaeng (visa students), which index hybrid identities that are simultaneously global and Korean. In their construction of themselves as "Cools" who are wealthy and cosmopolitan, yuhaksaeng deployed newly-valued varieties of Korean language and culture as resources in the globalized new economy. This practice, however, resulted in limits to their acquisition of forms of English capital valued in the Canadian market. As a Korean middle class strategy for acquiring valuable forms of English capital, jogi yuhak is caught in tension: while the ideology of language as a skill and capital to help an individual‘s social mobility drives the jogi yuhak movement, the essentialist ideology of "authentic" English makes it impossible for Koreans to work it to their advantage.
The thesis argues that in multilingual societies, ethnic/racial/linguistic minorities‘ limited access to the acquisition of linguistic competence is produced by existing inequality, rather than their limited linguistic proficiency contributing to their marginal position. To counter naturalized social inequality seemingly linguistic in nature, language education in globalization should move away from essentialism toward process- and practice-oriented approaches to language, community, and identity.
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Emergence d'une communauté transnationale dans l'espace migratoire européen: analyse de la migration polonaise à Bruxelles, 2002-2009Kuzma, Elzbieta 18 December 2012 (has links)
Les changements politiques qui ont eu lieu dans les pays de l’Est européen depuis 1989 ont eu pour conséquence l’ouverture des frontières des ex-pays communistes, facilitant les départs et les retours des leurs citoyens. La transformation économique qui se poursuit dans cette région de l’Europe a toutes ces conséquences :la hausse du chômage, les salaires très peu élevés, les difficultés économiques observées notamment dans les régions rurales etc. Tout cela provoque un déplacement de personnes qui, cherchant leur terre d’exile, cherchant une vie meilleure, se dirigent de l’Est vers l’Ouest du continent. <p>En 1991, le Royaume de Belgique a changé la législation concernant les citoyens polonais en leur accordant l’entrée libre, sans visas, pour un séjour touristique de trois mois. Cette modification de la loi a initié une nouvelle vague migratoire provenant de Pologne. <p><p>Notre étude concerne le milieu immigré polonais de Bruxelles, avec une prise en considération particulière de la question de la naissance et le fonctionnement d’un nouveau type d’organisation sociale qu’est la communauté transnationale. L’approche théorique de cette recherche est basée sur les études récentes relatives aux communautés transnationales. A partir de travaux de Alejandro Portes, Douglas Massey et Saskia Sassen, Robert Cohen et Steven Vertovec nous pouvons définir une communauté transnationale comme une nouvelle forme de vie sociale qui est composée d’immigrés vivant dans le pays d’accueil, des familles et des enfants des migrants qui sont dans le pays d’origine, d’anciens immigrés qui sont déjà rentrés dans leur pays d’origine et des migrants potentiels. Les communautés transnationales développent leurs propres entreprises, organisations, institutions et différentes formes de dépendances qui permettent à leurs membres de vivre et travailler dans le pays d’immigration, même sans avoir ni le permis de séjour ni le permis de travail. Le réseau de liens et d’organisations aide aussi la circulation des biens, des fonds financiers, ainsi que des informations entre le pays d’accueil et le pays d’origine. <p><p>Le but de cette recherche est de vérifier l’hypothèse qu’actuellement à Bruxelles se développe une communauté transnationale d’immigrés polonais illégaux. Cette communauté aide les migrants à exister en même temps dans les deux pays ;par exemple gagner de l’argent à Bruxelles et continuer la construction d’une maison dans le village natal, travailler en Belgique et élever des enfants qui sont en Pologne. Nous analysons la formation, les logiques de fonctionnement et l’évolution de la communauté transnationale polonaise implantée à Bruxelles ainsi que les organisations et les institutions, entre autres informelles, aidant les Polonais qui vivent sur le sol belge. Les questions liées à la problématique de l’emploi des immigrés polonais à Bruxelles constituent des éléments importants de notre recherche. L’accès des immigrés polonais au marché informel de l’économie belge, le fonctionnement du secteur du travail illégal, les métiers ethniques, la dynamique d’insertion des Polonais sur le marché de l’emploi bruxellois, les relations entre les patrons belges et les employés polonais ainsi que l’existence du secteur informel des entreprises polonaises nous semble particulièrement intéressant à développer dans le cadre de notre recherche. <p><p>Une analyse approfondie de la communauté polonaise de Bruxelles représente un intérêt non négligeable tant pour la Région de Bruxelles – Capitale que pour l’Etat belge, notamment à cause de l’ampleur de cette immigration. Les ressortissants polonais séjournant en Belgique constituent le premier groupe migrant parmi tous les immigrés originaires de l’Europe centrale et orientale. Dans ce contexte, il nous semble intéressant de connaître cette communauté qui se développe sur le sol belges depuis déjà 15 ans sans aucun statut officiel pendant plusieurs années. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Colombian transnational families : experiential, emotional and relational dimensions of migrationHiguera Silva, Angelica M. 08 1900 (has links)
Cette thèse souligne l'importance des aspects affectifs et relationnels de la migration pour les Colombiens migrants vivant à Montréal, qui s’occupent de leur famille transnationale, tout en refaisant leur foyer et en élaborant leur projet de vie. L’accent est mis particulièrement sur les dimensions vécues et émotionnelles de la migration, ce afin de proposer une perspective nuancée de la migration en tant que réalité incarnée.
Ma recherche offre un aperçu des motivations personnelles et des processus décisionnels impliqués dans le mouvement transnational des migrants colombiens, reconnaissant, comme le suggère la littérature ethnographique, que les décisions des migrants transnationaux de vivre leur vie au-delà des frontières nationales ne sont jamais purement politiques ou économiques. En effet, les migrants se déplacent dans les limites imposées par les structures politiques, économiques, et sociales. Cependant, ces réalités sont équilibrées et contrebalancées dans la sphère de la vie domestique et affective, dans des intimités partagées en famille et d'autres facteurs qui dépassent la portée des politiques gouvernementales ou des fluctuations des marches du travail mondial. Ainsi, l'accent mis sur l’expérience vécue et sur la nature ambiguë et incertaine des émotions de la famille transnationale met en évidence des processus de migration transnationale en constante évolution.
Mon analyse s'appuie sur une approche centrée sur l'expérience, et l'attention est principalement portée sur le corps, en tant que site de culture. Pour cette raison, la participation sensuelle et les expériences incarnées, comme manger et marcher, occupent une place privilégiée dans l'étude. Je fournis une description détaillée des expériences vécues et des émotions ressenties par les Colombiens qui ont émigré à Montréal. Ce faisant, je tente de donner une image plus complète de la migration telle qu'elle est vécue par ses principaux acteurs et de la migration colombienne en particulier. / This thesis highlights the importance of the affective and relational aspects of migration for Montréal-based Colombian migrants as they care at a distance for their transnational families while remaking their homes and crafting life projects. In particular, the focus is on the lived and emotional dimensions of migration, which allows a nuanced perspective on migration as an embodied reality.
My research offers insights into the personal motivations and decision-making processes involved in transnational movement, recognizing, as the ethnographic literature suggests, that transnational migrants’ decisions to live their lives across national frontiers are never purely political or economic. Indeed, migrants do move within the limits imposed by political, economic, and social structures. However, these realities are counterbalanced within the domestic and affective life sphere by shared intimacies and other factors that extend beyond the reach of government policies or fluctuations in global labour markets. Thus, the emphasis on lived experiences and on the ambiguous and uncertain nature of the emotions of the transnational family highlights ever-changing processes involved in transnational migration that are not always taken into account in the academic literature.
My analysis draws on an experience-centred approach, and attention is given primarily to the body as a site of culture. Consequently, sensorial participation and embodied experiences, such as eating and walking are given a privileged place in the study. I provide a detailed description of the lived experiences and felt emotions of Colombians who have migrated to Montréal. In so doing, I attempt to give a more complete picture of migration as lived by its principal actors and of Colombian migration in particular. / Esta tesis destaca la importancia que los lazos afectivos pueden llegar a tener para algunos migrantes colombianos radicados en Montréal, los cuales a la vez que mantienen lazos afectivos con sus familias transnacionales, rehacen sus hogares imaginan y planean un mejor futuro. El énfasis en la dimensión emocional y cotidiana de la migración nos ofrece una visión de la migración como realidad corporal.
Mi investigación ahonda en las motivaciones personales y los procesos de toma de decisiones que intervienen en el movimiento transnacional, reconociendo, como sugiere la literatura etnográfica, que las decisiones tomadas por las migrantes transnacionales de vivir sus vidas a través de fronteras nacionales, nunca son puramente políticas o económicas. De hecho, los migrantes se mueven dentro de las estructuras políticas, económicas y sociales. Sin embargo, estas realidades se equilibran y contrarrestan en la esfera de la vida doméstica y afectiva, en las intimidades compartidas en familia y otros factores que se extienden más allá del alcance de las políticas gubernamentales o las fluctuaciones de los mercados laborales mundiales.
Así pues, el énfasis en las experiencias vividas y en el carácter ambiguo e incierto de las emociones de la familia transnacional pone de relieve los procesos siempre cambiantes que conlleva la migración transnacional y que no siempre son tenidos en cuenta.
Mi análisis se basa en un enfoque centrado en la experiencia, y se centra principalmente en el cuerpo como lugar de cultura.
A su vez, la participación sensorial y las experiencias corporales, como comer y caminar, ocupan un lugar privilegiado en el estudio. Proporciono una descripción detallada de las experiencias vividas y las emociones sentidas por los colombianos que emigraron a Montréal. Con ello, trato de dar una imagen más completa de la migración tal como la vivieron sus principales actores y de la migración colombiana en particular.
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