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Évaluation du succès de reproduction chez le goéland à bec cerclé de la colonie de l'île DeslauriersLagarde, Florent 04 1900 (has links) (PDF)
La problématique des espèces du genre Larus en milieu urbain et périurbain est un fait d'actualité présent autant sur le continent américain qu'européen. Le Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) a connu une explosion démographique dans les années 80 qui le classe comme l'espèce de laridés la plus abondante en Amérique du nord. Le manque d'information sur sa dynamique de population dans le sud du Québec rend impossible la modélisation de la population ce qui nuit à la prise de décisions de la part des gestionnaires. Une étude de la reproduction de l'espèce sur la colonie de l'île Deslauriers, la plus grosse au Québec, a permis de combler une partie du manque d'informations. Notre premier objectif était de déterminer la chronologie de nidification, le succès de reproduction ainsi que la croissance des juvéniles avant leur envol à l'aide de la méthode des visites multiples à l'intérieur de 6 enclos déployés sur la colonie. Nous avons comparé nos résultats de manière à évaluer les différences interannuelles, les différences entre les sections de l'île ou selon le type de couvert de végétation. Notre deuxième objectif visait à comparer certains de nos résultats avec ceux trouvés au début des années 1980 sur la même colonie afin de regarder s'il existait des différences en fonction de l'évolution de la taille de la population dans le sud du Québec. La chronologie de reproduction diffère entre les années et est expliquée par les aléas du climat ainsi qu'à la disponibilité de la nourriture. La différence que nous avons observée entre les sections est simplement due au fait que les jeunes oiseaux s'installent généralement à la périphérie de la colonie et sont prêts plus tard à la reproduction. Nos résultats de succès de reproduction montrent que la production de jeunes (1,3 et 0,9 jeunes par couple pour 2010 et 2011 respectivement) est plus faible que dans les années 1980 (1,7 jeunes par couple). Cela est probablement dû à la disponibilité de nourriture qui a diminué durant l'élevage des jeunes en raison des nombreuses mesures d'effarouchement et de limitation d'accès à la nourriture dans les lieux d'enfouissement techniques (LET). Nos résultats permettent de combler le manque d'information sur la reproduction de cette espèce dans le sud du Québec et pourront être utilisés à des fins de modélisation de la population lorsque les paramètres de survie, d'émigration et d'immigration auront été déterminés. Enfin, même si la légère baisse des effectifs peut paraître alarmante, il est fort probable que la population s'ajustera à la capacité de support du milieu naturel et des milieux agricoles.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Modélisation de population, Goélands à bec cerclé, succès reproducteur.
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Les limites du leadership traditionnel dans le développement local : le cas d'un organisme de développement local à MontréalAkartit, Mahjouba 06 1900 (has links) (PDF)
L'Organisme de développement local (ODL) étudié est une concertation intersectorielle menée par une coalition d’acteurs locaux à Verdun. Il a été créé pour revitaliser le territoire de Verdun touché par les conséquences de la désindustrialisation de Montréal et par la crise économique des années 1980. C’est une étude de cas qui s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche plus vaste intitulé « Économie sociale et inclusion socioterritoriale », qui, sous la direction de Juan-Luis Klein, vise à étudier les effets structurants des initiatives locales de développement qui se sont appuyées sur les ressources de l’économie sociale à Montréal pour revitaliser ou reconvertir des territoires fragiles ou fragilisés suite aux conséquences de la crise des années 1980. L’analyse des effets structurants dans notre étude de cas s’est penchée sur un facteur important dans la réussite de ce type d’initiatives, à savoir le leadership (Klein et Champagne, 2011). Notre hypothèse de départ postule que plus la coalition qui soutient un leadership est large, plus celui-ci est capable de mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive et plus le milieu devient créatif et réussit à contrer les tendances à l’appauvrissement de la collectivité. Or, nous montrerons que le leadership de l'ODL à Verdun, soutenu par l’élite locale traditionnelle, a opté pour une démarche de concertation institutionnelle pour mener la revitalisation du territoire. Tout en s’appuyant sur les ressources de l’économie sociale et montrant une grande capacité de mobilisation de ressources diverses et diversifiées, l'ODL est demeuré incapable d’intégrer les acteurs du milieu communautaire comme partenaires de ladite concertation et n’a pu, de ce fait, mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive. La démarche adoptée a privilégié l’observation participante et s’est basée sur la documentation et des entrevues semi-dirigées avec divers acteurs. L’analyse du cas de l'ODL a porté sur l’examen des différents aspects qui rentrent dans la légitimation et l’institutionnalisation du leadership pour expliquer les raisons qui ont limité la construction d’un leadership partagé.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Initiative locale, leadership, développement local, économie sociale, gouvernance locale, coalition, Verdun, Montréal.
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Les contes de l'Oikos, cr??ation sc??naristique, suivi de Une ??cocritique de la repr??sentation filmique de l'habitat urbain.Par??, Denise January 2014 (has links)
La difficult?? des soci??t??s d??velopp??es ?? s???inscrire de mani??re soutenable dans la biosph??re et ?? r??soudre les probl??mes ??cologiques provoqu??s par leur croissance pose un d??fi de taille ?? la civilisation postindustrielle qui s???est, de mani??re illusoire, autonomis??e de son substrat naturel. Motiv?? par le d??sir de r??g??n??rer le rapport entre l?????tre humain et son milieu biophysique, ce m??moire de recherche-cr??ation explore la possibilit?? des ??uvres de fiction cin??matographique de mettre en jeu une pens??e pragmatique et mythique qui s???applique ?? ressaisir l???habitat humain urbain de mani??re ?? assurer la viabilit?? de l?????cosyst??me dans lequel il s???inscrit. D???une certaine mani??re, l???entreprise peut se rapprocher d???une recherche sur les pratiques ??mancipatoires dans le domaine de l???habitation urbaine ??cologique, dont le rapport prend une forme insolite, c???est-??-dire un sc??nario de film.
La premi??re partie du m??moire est constitu??e d???un travail de cr??ation sc??naristique : Les contes de l???Oikos. Une biologiste souhaite r??nover, avec l???aide de son compagnon et de leur fille, la maison de son p??re dont elle vient d???h??riter. Son projet consiste ?? concevoir cet habitat urbain et le milieu dans lequel il s???ins??re comme un ??cosyst??me. Elle voit son entreprise mise en p??ril par celle d???un promoteur immobilier. Parall??lement ?? ce r??cit, un conte peupl?? de personnages mythiques, cr???? par les parents pour la fillette, fait ??cho aux motifs r??alistes et offre une interpr??tation onirique des sc??nes du quotidien.
La deuxi??me partie tente Une ??cocritique de la repr??sentation filmique de l???habitat urbain. Cet essai retrace l?????mergence, au cours des ann??es 1990 aux ??tats-Unis, d???une nouvelle perspective th??orique issue de la critique litt??raire, soit l?????cocritique. Son d??veloppement et son rayonnement sont examin??s avant de cerner plus pr??cis??ment comment cette approche envisage les th??mes ??tudi??s : l???habitat et la ville. Sur le plan m??thodologique, la recherche explore les possibilit??s offertes par la r??flexion de Bruno Latour afin de conduire l???analyse ??cocritique de deux films qui mettent en sc??ne, dans une certaine mesure, des habitats urbains : l???un, dystopique, Soleil vert, l???autre, eutopique, La belle Verte. Enfin, Les contes de l???Oikos sont reconsid??r??s ?? la lumi??re de ces analyses.
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L'intégration de l'agriculture urbaine à l'architecture pour la réalisation d'une ville viableRafiei, Fatemeh 12 1900 (has links) (PDF)
La présente étude est une « recherche exploratoire » qui a utilisé des approches qualitatives et quantitatives dont le but était d'indiquer comment le développement de l'agriculture urbaine peut améliorer la qualité de vie en milieu urbain. Pour atteindre ce but, l'accent a été mis sur les trois grands avantages de l'agriculture urbaine : la réduction de la pauvreté urbaine, l'amélioration de la santé publique, et celle de la relation de l'homme à la nature. Cependant, l'agriculture urbaine en tant qu'approche multidimensionnelle, possède plusieurs autres avantages, non étudiés dans cette étude, pour être en mesure de traiter correctement les trois objectifs précités. Dans ce projet, la question de recherche est la suivante : « Comment l'intégration de l'agriculture urbaine et de l'architecture peuvent créer une ville plus viable? ». La recherche est structurée par « l'étude de cas et l'étude échantillonnage », qui nous aide à découvrir la problématique et nous permet de répondre à notre question de recherche. Dans ce cadre, le quartier de Parc-Extension a été choisi comme site du projet pour découvrir les méthodes pratiques et les approches de « l'intégration de l'agriculture dans les zones résidentielles montréalaises ». Différentes méthodes pour recueillir et analyser les données, comme « l'observation directe » et le « sondage » du quartier ont été mises en place, pour mieux traiter la problématique. Plus loin, l'état actuel des zones résidentielles a été présenté à travers l'analyse démographique et l'analyse du cadre bâti. Une étude d'ensoleillement, réalisée dans le cadre de l'étude d'échantillonnage, a été également présentée, ce qui a permis de distinguer les opportunités de développement de l'agriculture urbaine. Il est à noter que le concept de la ville viable, fondamental dans ce projet, a été précisé progressivement. Le rôle clé de l'agriculture urbaine dans la concrétisation de cette notion a été également décrit. Par ailleurs, le concept d'architecture verte, comme outil principal d'intervention a été introduit en montrant des exemples de projets qui améliorent les activités agricoles dans l'environnement bâti. Le dernier chapitre de ce mémoire est constitué surtout par les approches finales et les propositions, pour le quartier urbain étudié. Toutes ces approches ont été analysées pour aider à comprendre les faiblesses et les avantages de chaque méthode. Un système d'évaluation a été ensuite défini pour aider à estimer si la durabilité a augmenté dans Parc-Extension. Pour ce faire, quelques indicateurs pour mesurer le développement durable ont été définis. Grâce à ce système, les trois objectifs mentionnés ci-dessus ont été réalisés, approximativement, par les différentes approches. Cependant la mesure de certaines de ces indicateurs se révèle difficile car ils ne sont pas quantitatifs. Pour finir, cette recherche a démontré que les trois dimensions du développement durable pourraient être améliorées par la réalisation de ces objectifs.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agriculture urbaine, ville vivable, développement durable, sécurité alimentaire, pauvreté urbaine, architecture verte, toits verts, aménagement urbain durable.
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Action collective conflictuelle et cohésion sociale : le cas du quartier Saint-Michel à MontréalBocquin, Christophe 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'interaction entre deux concepts actuellement au cœur de débats scientifiques : l'action collective conflictuelle et la cohésion sociale. Dans une démarche de développement par l'initiative locale, la cohésion sociale est de plus en plus mise en avant comme un levier pour le développement de territoires en difficulté, notamment au travers du programme canadien des vibrant communities. Si la cohésion sociale est vue par la majorité des chercheurs comme un objectif intéressant bien qu'insuffisant pour sortir seul un quartier de la pauvreté et l'amener dans la voie du développement collectif, son rapport avec le conflit suscite un débat de la communauté scientifique. En effet, celle-ci est divisée à ce sujet. Certains voient le conflit comme un vecteur de division et de renforcements d'inégalités territoriales. D'autres pensent que l'action collective conflictuelle peut avoir un rôle positif sur la cohésion sociale, en engendrant un processus par lequel les acteurs formalisent, débattent et confrontent leurs idées. Ce choc des idées permet une ouverture vers les autres et ouvre la voie à un consensus et contribue à l'émergence ou au renforcement de l'identité locale. Ce mémoire a pour objectif de renverser le paradigme selon lequel le conflit ne serait qu'un vecteur de division. Le quartier de Saint-Michel est marqué par une histoire forte de conflits entre ses habitants et la ville de Montréal au sujet des nuisances provoquées par la carrière Miron. Le dense milieu communautaire michelois et son modèle de gouvernance locale sont issus de cette action collective conflictuelle qui a duré plusieurs dizaines d'années. Malgré un contexte de diversité sociale et différentes vagues d'immigration, on constate une cohésion sociale forte dans le quartier Saint-Michel, avec un sentiment d'appartenance important et un partage de valeurs communes entre les habitants. Ce milieu communautaire bien structuré a permis au quartier Saint-Michel de s'approprier et de profiter des retombées de l'implantation de la Tohu, ainsi que de mobiliser des ressources exogènes importantes. L'appui des pouvoirs publics aux initiatives locales micheloises permet au quartier d'entamer sa revitalisation. Néanmoins, si le conflit semble avoir des effets positifs sur la cohésion sociale et permettre de créer un contexte favorable à des initiatives locales, il faut certaines conditions pour qu'il parvienne à engendrer des processus de cohésion. Ce sont ces conditions que nous étudions dans ce mémoire.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement local, cohésion sociale, action collective conflictuelle, innovation, gouvernance, culture.
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Les représentations médiatiques d'un quartier en processus de gentrification : le cas du plateau Mont-royal à travers la presse francophoneBenali, Kenza January 2007 (has links) (PDF)
Le Plateau Mont-Royal est l'un des quartiers centraux montréalais qui ont connu, après une période de « dégénérescence » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un regain d'intérêt et une gentrification extraordinaires durant les trois dernières décennies. Cependant, très peu d'études se sont penchées sur le processus par lequel ce quartier central, autrefois mésestimé, a acquis dès les années 1970 une qualité d'attractivité exceptionnelle. Cette thèse de doctorat s'est efforcée de retracer, à travers l'analyse des quotidiens montréalais de 1970 à 1995, cette phase fascinante de l'histoire urbaine du quartier. Elle s'est précisément intéressée à dévoiler les représentations médiatiques rattachées au quartier durant cette période de renouveau. L'objectif principal n'était pas d'expliquer le phénomène de gentrification du quartier en tant que tel, mais de mettre en lumière l'imaginaire médiatique qui fut susceptible d'influencer ce phénomène. La recherche a révélé que l'imaginaire médiatique construit autour du Plateau a connu, en accompagnant toutes les étapes du processus de restructuration du paysage urbain du quartier, trois moments. Le premier moment (décennie 1970), caractérisé par la déstabilisation de la ville sous la poussée de l'urbanisme moderne, est le moment le plus décisif de l'histoire de la revalorisation médiatique du Plateau. Par opposition à l'urbanisme moderne du moment qui ravage les quartiers centraux, le Plateau se voit investit d'un discours promotionnel qui l'érige, entre autres, comme un modèle d'urbanité et d'urbanisme, le lieu privilégié de la sociabilité, le cadre par excellence de la tolérance sociale et un des joyaux de l'identité montréalaise. Avec sa métamorphose urbanistique et sociale initiées durant les années 1980, le Plateau incarne pour la presse le renouveau urbain. Durant la décennie suivante, le développement urbanistique et culturel du Plateau est achevé, et ce dernier est présenté par la presse comme un bastion de la postmodernité, le principal foyer culturel de Montréal et un des quartiers mythiques de l'Amérique du Nord. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Quartiers centraux, Revitalisation urbaine, Gentrification, Représentations médiatiques, Plateau Mont-Royal, Montréal.
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Le tourisme autochtone en milieu urbain : le cas de Wendake, une communauté amérindienne au QuébecIankova, Katia January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse traite du développement du tourisme urbain dans la communauté huronne de Wendake, située en périphérie de la ville de Québec. Le thème du tourisme autochtone urbain est abordé à partir d'une approche interdisciplinaire et en utilisant les méthodes de la recherche qualitative. Dans ce travail, nous cherchons à identifier la place de Wendake en tant que destination touristique dans l'espace touristique de la ville de Québec et à décrire l'état actuel du développement touristique chez les Autochtones de la province de Québec en général. De plus, nous voulons comprendre le rôle de la ville dans la formation de Wendake en tant que pôle touristique et enfin saisir l'impact de l'industrie touristique sur le développement de la communauté huronne. Comme résultat de notre recherche, nous proposons un panorama des destinations touristiques autochtones et une analyse spatiale des types d'activités touristiques en milieu autochtone, des entraves à son développement et de ses perspectives d'avenir. D'un autre côté, nous analysons la ville en tant que terre d'accueil de l'industrie touristique et la genèse des pôles touristiques en milieu urbain. Enfin, nous observons l'évolution de Wendake dans un contexte urbain et les incidences de celui-ci sur le développement touristique dans la communauté. En conclusion, on peut affirmer que Wendake représente une des plus fortes destinations touristiques autochtones au Québec grâce à ses traditions d'accueil et à l'influence bénéfique que la ville joue pour son développement. La réserve apparaît en tant que pôle ethnique, secondaire et non concurrentiel au pôle principal dans l'espace touristique de la ville de Québec. C'est un pôle composite de type culture/nature/d'affaires avec une prédominance culturelle. Sur une échelle locale, en périphérie urbaine, il s'avère un pôle principal pour son environnement immédiat autour duquel sont en train de s'ordonner d'autres aires touristiques. Dans la morphologie de la réserve, il existe deux pôles majeurs, l'un de type évolutif et l'autre de type conceptuel. Ils sont concurrentiels mais cohabitent d'une manière non conflictuelle. Quant à la question du développement et des impacts du tourisme sur les communautés réceptrices, on découvre que le tourisme, pour la communauté huronne, est tout à la fois un moyen de stabilisation économique et d'affirmation identitaire. La majorité des activités touristiques ainsi que les travaux d'aménagement sont inspirés de la culture traditionnelle huronne. Le réaménagement du coeur historique a pour but d'embellir et de façonner le paysage « à l'autochtone », de le singulariser pour mettre en valeur la culture huronne. Cela est fait dans le but de se démarquer de l'espace banlieusard de la ville de Québec tout en se distinguant des autres cultures autochtones. De cette façon, en se particularisant, la communauté, qui a une position centrale, entend s'imposer comme capitale administrative et culturelle pour l'ensemble des Autochtones de la province. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tourisme, Ville, Autochtones, Tourisme autochtone, Tourisme urbain, Pôle touristique, Identité, Ethnicité, Développement économique, Aménagement, Tourisme culturel, City, Urban tourism, Aboriginal tourism, Identity, Ethnicity.
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Eléments pour la prise en compte de l'habitude dans les pratiques de déplacements urbains : Le cas des résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement sur l'agglomération lyonnaiseBuhler, Thomas 01 October 2012 (has links) (PDF)
Depuis une trentaine d'années en France, les politiques de déplacement visent une réduction de l'usage de l'automobile en ville. En suivant diverses formulations et niveaux de contrainte sur l'usage des modes, ces politiques impactent les environnements urbains, et s'accompagnent dans les années 2000 de dispositifs communicationnels et informationnels visant à obtenir un changement de pratiques de la part des usagers. Les injonctions de la collectivité au changement de mode peuvent ainsi prendre des formes implicites ou explicites. Les injonctions implicites traduisent l'hypothèse d'une rationalité instrumentale prédominante chez l'usager-acteur, à la recherche de l'alternative " optimale " et modifient en conséquence l'environnement urbain au profit des modes " alternatifs " à la voiture. Les injonctions explicites s'adressent quant à elles à un usager, dont la rationalité serait davantage axiologique et s'attachent à le convaincre de changer de pratique par des campagnes de communication destinées à promouvoir des vertus et des valeurs associées aux modes alternatifs. A Lyon comme ailleurs, ces politiques ne sont pas couronnées du succès espéré. L'adhésion aux dispositifs mis en place n'est pas massive, de sorte que nous constatons de fortes résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement. Que l'usage de la voiture reste prépondérant dans les espaces peu denses ne surprend pas, mais la résistance au changement de mode concerne également les communes centrales, denses et correctement desservies par les modes alternatifs. Nous en concluons que les hypothèses de la rationalité instrumentale et/ou axiologique de l'usager de la voiture ne suffisent pas à couvrir les raisons de la pratique automobile. En outre, la littérature de la recherche sur les déplacements urbains ne dit guère plus que ces deux hypothèses sur les comportements de mobilité. Que les approches scientifiques du choix modal reposent sur une théorie de la décision ou mobilisent les structures sociales pour expliquer les comportements, elles ne parviennent pas à expliquer et à rendre compte des résistances aux injonctions. Pour contribuer à cette réflexion, nous faisons l'hypothèse que le concept d'habitude peut utilement être convoqué, pour dépasser les dualismes " individu-structure " ou " choix-déterminisme " et permettre une lecture plus phénoménologique des pratiques de déplacements quotidiens. Nous avons donc développé une méthode originale en deux temps : des commentaires enregistrés par les acteurs-usagers en situation de déplacement, puis un questionnaire. Nous montrerons en quoi la force de l'habitude, constituée de trois dimensions (psychique, temporelle, spatiale) permet d'expliquer la résistance des usagers aux injonctions au changement de mode. Nous conclurons par la remise en cause des politiques de déplacement injonctives, et par la proposition de nouvelles perspectives tant opérationnelles et théoriques.
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Caractérisation des zones calmes en milieu urbain : qu'entendez-vous par zone calme ?Delaitre, Pauline 27 June 2013 (has links) (PDF)
Depuis 2002, la directive européenne 2002/49/CE demande aux grandes villes de définir des zones calmes dans leur P.P.B.E. (Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement) dans le but de les préserver. L'utilisation de l'indicateur acoustique Lden est suggérée mais les états membres sont libres d'en proposer d'autres. Afin d'aider les autorités en charge de l'application de cette directive, ce travail de thèse propose une approche multidisciplinaire pour mieux définir cette notion de zone calme en milieu urbain. Une étude historique du mot calme a été réalisée à travers un corpus de dictionnaire du XVIe siècle à nos jours, pour mettre en évidence les différents sens rattachés à ce mot. Il est apparu que le lien vers le domaine sonore est tardif. De plus, la notion de calme est relative ce qui la différencie de la notion de tranquillité. Pour faire émerger les représentations actuelles, des ateliers de concertation ont été réalisés à Cergy-Pontoise et Paris. Ces deux approches ont permis de proposer des critères de caractérisation des zones calmes. Une enquête de portée nationale a ensuite été menée. Elle a permis de révéler 3 types de points de vue partagés par différents groupes de population. Pour certains, une zone calme est une zone de partage, pour d'autres une zone calme est un espace naturel et pour les derniers, une telle zone doit être silencieuse. La notion de contraste qui a émergé tout au long de ce travail a été étudiée plus en détails, à partir de test d'écoute en laboratoire et à partir des cartes de bruit. Un indicateur de contraste inspiré de la détection de contours en analyse d'image a été proposé.
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La fabrique ordinaire du patrimoine : étude de cas en milieu urbainle quartier de la Libération à Nice : le quartier de la Libération à NiceVerguet, Celine 13 February 2013 (has links) (PDF)
: " C'est mon/notre patrimoine ", cette expression est caractéristique de la relation que la société actuelle entretien avec le passé. Qu'y a-t-il derrière cette énonciation et la pensée patrimoniale d'aujourd'hui ? Cette étude part de l'idée d'une actualisation du sens de la notion de patrimoine. Elle serait le résultat d'une nouvelle prise en charge par le monde social. Il semble exister une conception patrimoniale partagée par les personnes ordinaires sur laquelle elles fondent leur compétence " profane " à caractériser des objets de l'espace urbain. Chacun fabrique du patrimoine dans le quotidien de son rapport au petit monde qui l'entoure et, ainsi, lui donne sens. Ces bricolages sont des pratiques qui se différencient de la patrimonialisation en ce qu'ils ne relèvent pas des institutions. Les expressions d'une telle fabrique ont été observées auprès des pratiquants du quartier de la Libération à Nice, dans le moment propice d'un projet d'aménagement, sur fond de conflit patrimonial. Il a fallu dépasser les mobilisations pour accéder à la conception patrimoniale ordinaire et la saisir à partir de différents processus, à la charnière entre vision du monde et acte quotidien d'habiter. D'abord, celui de la représentation spatiale et temporelle du quartier propre à l'expérience que chacun en fait. Puis celui de la démonstration du caractère patrimonial de certains éléments par le biais de l'authentification et du plaidoyer. Enfin, celui de l'épreuve c'est-à-dire d'un ressenti patrimonial conduisant à qualifier des objets de l'environnement immédiat. Désormais le patrimoine de l'homme ordinaire se caractérise par la conscience de la signification qu'il a appris à lui donner.
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