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Usages et représentations de l'espace public urbain dans le contexte du Festival International de Jazz de Montréal

Kammer, Éva January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire s'inscrit dans une réflexion sur la tendance actuelle des grandes villes du monde à transformer leurs espaces publics en espaces de divertissement. Nous analysons le cas du Festival International de Jazz de Montréal qui, en donnant à Montréal sa qualité de ville internationale, est devenu le paradigme des festivals montréalais. Notre étude consiste à saisir l'influence de cet événement culturel sur les modes de représentation de la ville et les modes d'appropriation possibles pour ses citadins. C'est donc avant tout à la question des représentations et des usages de l'espace public urbain dans le contexte du Festival de Jazz que ce mémoire s'intéresse. Pour mener à bien cette réflexion, nous développons, dans une première partie, des outils théoriques à partir de différents auteurs qui ont pensé la ville comme espace de créativité, de liberté et de diversité. Nous avons établi que l'espace public permet à la richesse et à la variété des manifestations humaines de se développer à travers l'émergence de cultures urbaines nouvelles. Nous rapprochons cette idée des principes de forces contradictoires qui s'expriment dans la ville, soit les forces disséminantes et les forces centralisatrices. De ces forces antagoniques, un troisième type de forces (les forces « trans ») peut émerger et produire un nouvel équilibre. Ce dernier serait en résonance avec les initiatives et les aspirations de ses citadins. En tant que multiplicité hétérogène en perpétuelle activité, la ville se transforme dans son rapport avec ceux qui l'aménagent et la produisent et avec ceux qui l'investissent et se l'approprient. Les tensions entre les forces qui l'organisent et les pratiques d'espace qui s'y insinuent se précisent dans son étendue à travers les « stratégies » des producteurs d'espace et les « tactiques » des usagers, concepts développés par Michel de Certeau. La deuxième partie de notre mémoire se développe autour de l'analyse du Festival International de Jazz de Montréal. Nous y étudions, dans un premier temps, la dynamique actuelle de la ville de Montréal à partir des différentes forces qui l'ont investie dans son histoire récente. Dès ses débuts, le Festival International de Jazz de Montréal a donné à la ville une identité forte à laquelle ses citadins pouvaient adhérer. Cependant, ce Festival contribue aujourd'hui à faire d'une partie du centre-ville de Montréal un espace soumis aux exigences de la mondialisation de la culture et de l'économie. Afin de voir dans quelle mesure les tactiques des usagers déjouent les stratégies du pouvoir, nous observons, dans un deuxième temps, les modes possibles d'appropriation de l'espace urbain par les festivaliers. Notre analyse nous permet d'envisager dans quelle mesure Montréal peut « s'inventer » à travers ce Festival et en quoi ce dernier influence le devenir de la ville. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Espace, Festival, Jazz, Montréal, Public, Pratique, Représentation, Urbain, Usage, Usager, Ville.
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Conservation de la biodiversité en milieu urbain : considérations écologiques et analyse du cas de Montréal

Arce, Sandra January 2009 (has links) (PDF)
Les espaces verts en ville ont longtemps été perçus comme des espaces réservés à des fins exclusivement récréatives. Il en a résulté des espaces uniformes, sans grande variété de végétaux. Or, depuis la prise de conscience des problématiques environnementales urbaines, la notion de biodiversité en ville est maintenant reconnue dans certaines politiques de protection des espaces verts. Cependant, il reste à savoir si cette prise de conscience est basée sur une interprétation juste du rôle de la biodiversité et surtout si elle est articulée dans la gestion et l'aménagement urbains. Des avancées dans la recherche écologique ont conduit à de nouveaux concepts issus de l'écologie du paysage qui soutiennent les bases des nouvelles stratégies de conservation. Cette recherche vise à explorer les fondements sur lesquels s'appuient les politiques et programmes municipaux dont la Ville de Montréal s'est dotée afin de mettre en valeur ses espaces verts. Nous avons tout d'abord analysé cet ensemble de documents d'orientations et de politiques afin de déterminer les fonctions allouées aux espaces verts. Nous avons ensuite procédé à l'analyse de l'approche de conservation de la biodiversité ainsi que de son application sur le territoire montréalais. L'analyse de l'application porte sur le territoire de la Trame verte de l'Est. Les résultats de notre analyse montrent une vision réductrice des rôles que les espaces verts peuvent accomplir au sein de la ville. Nous avons aussi constaté que la planification de la conservation est basée sur une conception « statique » des écosystèmes et en ce sens, peu de nouvelles idées issues notamment de l'écologie du paysage ont été intégrées à la planification. En conclusion, cette démarche montréalaise de revalorisation des espaces verts ne s'inscrit ni dans une gestion intégrée de la ville, ni dans une approche holistique des espaces verts, comportant ainsi des risques pour la protection à long terme de la biodiversité en ville. Enfin, l'application du modèle de Réserve de la biosphère urbaine est explorée pour Montréal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Biodiversité en milieu urbain, Montréal, connectivité, Réseau écologique, Gestion écosystémique, Services écosystémiques, Espaces verts, Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels, Réserve de la biosphère urbaine.
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De l'espace rural à la banlieue industrielle : le quartier Rosemont, 1892-1911

Lachance, Marie-Hélène January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire met en lumière les mécanismes aboutissant à la naissance et les paramètres régissant la croissance d'un nouvel espace urbain dans la périphérie de Montréal. Cette étude s'intéresse au cas de Rosemont, banlieue de l'est de l'île, dont la première phase de développement se situe entre 1892 et 1910. Dans quel contexte particulier naît cette banlieue et quels sont les éléments moteurs de son développement? Le territoire étudié, aujourd'hui désigné comme le Vieux Rosemont, correspond à l'ancienne terre agricole Crawford et au lot cadastral 172. Il est convoité par les promoteurs fonciers au tout début du XXe siècle. Cet intérêt est étroitement lié à l'achat de terrains situés juste au sud du territoire en question par le Canadien Pacifique dans le but d'y construire les usines Angus. En 1903, la compagnie de promotion, la Rosemount Land Improvement Company, acquiert l'ensemble du lot 172 et le partage en 2 553 lots à bâtir, tandis que le battage publicitaire débute dans les journaux montréalais. Le chapitre Il s'attache à dévoiler la stratégie des promoteurs dans Rosemont, mais également à comprendre comment le territoire se transforme. Le chapitre III de ce mémoire se consacre à la population s'établissant dans cette nouvelle banlieue. La consultation de plusieurs sources, spécialement la liste nominative du recensement fédéral de 1911, permet un portrait de la population de Rosemont vers 1910. C'est une population ouvrière comptant une majorité de travailleurs qualifiés disposant de salaires relativement élevés. Contrairement à d'autres quartiers ouvriers, une proportion importante des chefs de ménage sont propriétaires de leur logement. Même si plusieurs groupes ethniques sont représentés, la population est surtout partagée entre Canadiens français et Canadiens anglais sans toutefois qu'il y existe de différenciation spatiale. Une grande part des lots demeurant vacants jusqu'en 1910 et même au-delà, le succès des promoteurs et l'attraction exercée par la présence des ateliers Angus méritent certaines nuances. Dans un contexte métropolitain où il existe une certaine forme de compétition entre banlieues, l'installation d'une grande entreprise n'entraîne pas nécessairement une croissance démographique rapide. Le territoire rosemontois est voisin de quartiers anciens, mieux dotés sur le plan des infrastructures et offrant un bassin d'emplois vaste et varié; ils attirent davantage les familles ouvrières. Manifestement, la stratégie de promotion de la Rosemount Land repose sur la seule présence d'Angus s'avère être, du moins avant la Première Guerre mondiale, insuffisante pour qu'une population s'installe massivement et rapidement dans Rosemont. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Montréal, Rosemont, Banlieues, Urbain, XXe siècle.
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L'histoire et la mémoire en suspens : le patrimoine des villes post-industrielles et le cas du silo no 5 de Montréal

Martineau, Marie-Nathalie January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse à la question du patrimoine des villes post-industrielles à partir de l'analyse d'un cas spécifique, celui du processus de patrimonialisation de l'élévateur à grain no 5 de Montréal. En partance d'une relecture d'un débat sur les notions et les pratiques de l'histoire et de la mémoire ayant contribué, dans les années 1980, aux mouvements de l'histoire culturelle et au renouveau de l'épistémologie des sciences historiques, nous interrogeons la construction socioculturelle des patrimoines contemporains, et du patrimoine industriel en particulier. Plus spécifiquement, nous questionnons la participation de ce type émergeant de patrimoine aux transformations des rapports à l'espace et au temps qui caractérisent les villes post-industrielles. Dans cette perspective, notre démarche s'interroge sur l'implication des savoirs historiques et sur leurs tensions constitutives avec la construction de mémoires socioculturelles spécifiques, qui contribuent ainsi à la patrimonialisation d'un objet public urbain. Trois questions centrales président à notre démarche. De qui, de quoi y a-t-il mémoire? De qui, de quoi y a-t-il histoire? Comment les savoirs cultivés et les souvenirs culturels transigent-ils ainsi dans la construction des patrimoines actuels? Le cas du silo no 5 est ainsi examiné à l'aune de deux séries historiques comparées. La première présente la mise en forme d'une description historique du silo no 5, que nous avons construite à partir d'une recherche documentaire de notre cru. La seconde décrit, par le biais d'une analyse comparée, la mise en exposition du silo no 5 telle qu'elle fut réalisée, en 2000, à l'occasion d'une exposition organisée spécifiquement à son sujet par le Centre d'histoire de Montréal. Cette analyse descriptive débouche sur l'exposé de quatre logiques patrimoniales se dégageant du processus de patrimonialisation examiné, qui prennent la forme de tensions imbriquées et paradoxales. Une première logique, qui s'attache aux intentionnalités qui sous-tendent l'action patrimoniale, identifie une tension entre la transformation et la monumentalisation de l'objet, d'où ressort le travail d'une mémoire paradoxalement absente du lieu. Une seconde logique démontre la prégnance de l'urbanité sur le passé propre de l'objet patrimonial, en exemplifiant les tensions qui définissent son intégration et sa dislocation dans le tissu urbain. Une troisième logique, plus proprement culturelle, s'attarde aux tensions du spectaculaire et de l'intervention dans la mise en scène patrimoniale, qui correspondent à des dispositifs caractéristiques de la transformation des nouveaux espaces publics urbains. Ces tensions constitutives culminent enfin dans une logique plus globale de l'objet patrimonial mettant en exergue l'un des enjeux fondamentaux du patrimoine contemporain, et des rapports à l'histoire et à la mémoire qu'il engage. Cet enjeu est celui d'une question troublante d'actualité: les patrimoines actuels parviendraient-ils ainsi à tirer de l'oubli par l'oubli? Fondés sur une « authenticité » nouvelle, les patrimoines des villes post-industrielles imposeraient-ils désormais à l'histoire le verdict de la mémoire? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Mémoire, Sociologie historique, Épistémologie de l'histoire, Ville post-industrielle, Espaces publics urbains, Patrimoine, Patrimoine industriel, Montréal (Québec).
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Habitat d'alimentation et de déplacement des chauves-souris le long d'un gradient de paysages du sud du Québec

Côté, Fabienne January 2006 (has links) (PDF)
Comme pour plusieurs autres espèces animales, le déclin des populations de chauves-souris est documenté un peu partout sur la planète. Au Québec, quatre espèces se retrouvent sur la liste des espèces susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables. Plusieurs raisons, dont la dégradation des habitats, sont mises en cause. Toutefois, le manque de connaissances sur l'utilisation de l'habitat par chacune des espèces de chauves-souris retarde l'élaboration et l'application de mesures de protection. Au Québec, aucune étude n'avait été faite sur la distribution de l'activité nocturne des chauves-souris. Bien que plusieurs recherches aient été effectuées, au cours des années, sur les relations entre les chauves-souris et leur habitat, peu d'entre elles se sont intéressées à la distribution des différentes espèces de chauves-souris en présence de plusieurs éléments de l'habitat. De plus, dans la plupart des études, l'analyse ne se fait qu'à une échelle spatiale donnée. La mise en place au Québec d'un réseau d'inventaires acoustiques de chauves-souris favorise dorénavant la caractérisation des habitats d'alimentation et de déplacement des chauves-souris, au Québec. L'objectif principal du projet visait la caractérisation des habitats d'alimentation et de déplacement des chauves-souris au Québec. Les objectifs de cette étude étaient (1) de déterminer les différences dans l'utilisation nocturne de l'habitat par les chauves-souris en fonction d'un gradient allant d'un paysage urbanisé, d'un paysage agricole, et enfin d'un paysage forestier, retrouvé à travers les trois régions étudiées, (2) de définir les caractéristiques d'habitat d'alimentation et de déplacement utilisées par chaque espèce de chauve-souris, et finalement (3) de montrer comment les variables d'habitat explicatives varient lorsque différentes échelles spatiales sont utilisées. Dans les trois régions choisies, des bénévoles du réseau ont enregistré et localisé à l'aide de GPS les cris de chauves-souris le long de parcours routiers de 20 km. Ces informations ont été transférées sur système d'information géographique. Plusieurs variables d'habitat ont été obtenues à partir de cartes topographiques informatisées et d'orthophotos afin de permettre l'analyse des relations chauves-souris/habitat à l'aide de régressions logistiques multiples. Des tests de Wilcoxon (« signed rank ») ont servi à vérifier les similitudes dans la distribution inter-annuelle des chauves-souris. Les analyses ont été répétées à plusieurs échelles spatiales. Les résultats montrent que les Myotis sont abondantes en milieu agricole (45 % des cris) et en milieu forestier (68 %), mais presque absentes du milieu urbain (0,5%). En milieu urbain, la grande chauve-souris brune est l'espèce la plus commune (58 %). Les tests ont montré que, souvent, il n'y a pas de différences significatives dans le positionnement des chauves-souris le long des circuits, année après année. Parmi les variables d'habitat qui ont influencé le plus la présence de chauves-souris, les différents types de bâtiments et les lampadaires blancs semblaient les plus importantes. La présence de ruisseau en paysage agricole est également associée à la présence des chauves-souris. Les variables d'habitats expliquant l'occurrence de chauves-souris varient dépendant de l'échelle spatiale, de l'espèce et du paysage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chauves-souris, Habitat, Urbain, Rural, Forestier.
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Voyage au fond d'une reconstruction : tendances et contradictions au sein de différentes perspectives haïtiennes de Port-au-Prince et d'Arcahaie face aux programmes de reconstruction sociale et aux problèmes de transition

André, Marie-Kettlie January 1998 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la reconstruction sociale, nous avons effectué une enquête sur le terrain en Haïti, au printemps de 1998 et partagé l'expérience avec la société civile. Nos objectifs principaux, pendant ce voyage, se distribuaient ainsi: -observer les réactions des différents groupes sociaux dans cette difficile période de transition et de reconstruction; -dégager les différents types de discours, les différentes perspectives et réactions face à la reconstruction et aux problèmes de transition; -interpréter comment ces groupes sociaux conçoivent leur propre projet de reconstruction et de développement durable. Nous avons réalisé cette enquête ethnographique sur le terrain avec des entrevues de type semi-dirigé auprès de quatre groupes-cible, des paysans, des citadins, des policiers ayant participé à un programme de coopération/sécurité internationale et des journalistes. Notre cadre de référence théorique: celui de l'approche ethnographique de Geertz, en particulier avec son essai, "Local Knowledge": l'objectif de l'analyse et de l'interprétation ici consiste alors à dégager les différentes perspectives en présence, au sein du savoir local, des débats locaux au sein de l'opinion publique. Quant à la dynamique de communication et développement à l'étude, nous l'abordons avec comme porte d'entrée, le travail de reconstruction sociale et le processus de démocratisation tels que vécus par différents groupes au sein de la société civile en émergence. Pour les paysans que nous avons interrogés, la démocratie se résume au droit de vote et leur système judiciaire c'est la justice pour soi. Car, d'après eux, il n'y a pas de respect de droit en Haïti et il n'y a pas de reconstruction en Haïti parce que les programmes n'arrivent pas jusqu'à eux. Certains citadins eux vivent dans la splendeur du capitalisme. Ils ont accès à presque tous les biens, seul le pouvoir d'achat fait défaut à certains. D'après eux, ils sont en pleine reconstruction sociale, tout va bien. Pour d'autres, les stratégies employées par les différents forces en présence pour faire face aux problèmes de transition sont fragmentaires et sans l'intervention d'un gouvernement fort pour encadrer ces désirs de changement par des politiques et des aides financières, Haïti court vers une profonde catastrophe. Les policiers sont persuadés qu'ils ont un rôle important à jouer dans le processus de reconstruction en faisant la chasse aux criminels, en faisant aussi du travail communautaire dans la mesure du possible. Leur croyance est que chaque Haïtien a un rôle à jouer dans la reconstruction du pays. Les perspectives des journalistes concernant les problèmes de transition et reconstruction divergent, mais ils sont tous d'accord sur un point: Il faut changer la mentalité des Haïtiens pour s'en sortir. Ils croient que la presse est fondamentale au progrès social parce que c'est à travers ses lentilles que beaucoup de gens voient leur monde. Ces discours convergent vers un constat d'ensemble: la transition perdure en Haïti, parce que la reconstruction semble "bloquée". L'aide publique au développement sert surtout à enrichir les différentes forces en présence car la plupart des programmes de développement n'adoptent pas une approche participative. De plus, ils sont concentrés dans des zones privilégiées alors que la majorité des villages sont laissés à eux-mêmes, ce qui contribue à faire durer la crise et à maintenir le pays dans le sous-développement. Entre temps, la société civile en émergence a de plus en plus de la difficulté à accepter la misère et la pauvreté. Un nouveau degré de violence interne émerge. Et l'État haïtien est en train de vivre une crise de légitimation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Reconstruction sociale, Transition, Réaction, Perspective, Stabilité structurelle, Crise de légitimation, Sous-développement.
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Impacts sociaux d'un tremblement de terre : Popayán et la reconfiguration des actions collectives après 1983

Hernández, Salvador David January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire aborde la relation entre les tragédies naturelles, les actions collectives, les mouvements sociaux et les changements politiques. Dans cette optique, une étude de cas a été réalisée, celle du tremblement de terre de 1983 qui a affecté la ville de Popayán (Colombie). Ce travail montre la naissance et l'évolution d'un mouvement social, la Coordonnatrice des bidonvilles, qui a tenté de coordonner les actions collectives liées au problème du logement après le séisme. Sur le plan théorique, ce mémoire s'appuie sur la théorie de l'action collective, en abordant la théorie de la mobilisation des ressources de Tilly et celle des mouvements sociaux, avec une emphase sur les mouvements sociaux urbains, tels que définis par Castells. Ce mémoire tente de répondre à la question de recherche suivante: Quelle a été l'incidence du tremblement de terre de 1983 en Colombie sur la dynamique des actions collectives, sur l'apparition et le développement de mouvements sociaux pour le logement à Popayán, ainsi que leurs effets sur la politique de logement de la ville. Pour répondre à cette question, trois hypothèses sont proposées: 1) Le tremblement de terre de 1983 en Colombie a affecté une partie importante de la population des locataires, ce qui a entraîné un changement notable dans le nombre d'actions collectives, leurs types et le nombre de participants qui ont pris part à ces actions à Popayán, 2) Les actions collectives engendrées par le tremblement de terre ont produit des effets en ce qui concerne l'apparition et le développement de mouvements sociaux pour le logement et ont aussi influencé les stratégies de négociation et de lutte des mouvements sociaux urbains à Popayán, 3) Les changements dans les actions collectives et les mouvements sociaux urbains ont entraîné des effets politiques en ce qui concerne la politique de logement à Popayán. Pour valider ces hypothèses, deux méthodes ont été choisies: l'analyse documentaire (recension de presse) et l'entrevue semi-dirigée. Pour cette étude de cas, une période de quatre ans, incluant les années 1982-1985, a été délimitée. L'étude sur les changements dans les actions collectives provoqués par le tremblement de terre a été développée après construction d'une base de données faite à partir d'articles de journaux. Cette base de données a pris en compte les variables suivantes: acteurs qui ont participé, nombre de participants, motifs de l'action collective, type d'action collective. Ces variables ont été analysées en fonction de l'année où ces événements se sont déroulés. Les personnes interviewées ont été sélectionnées à partir de cette base de données, en fonction de leur relation avec les mouvements sociaux impliqués dans cette étude de cas. Les résultats démontrent que le tremblement de terre a entraîné une modification quantitative en termes du nombre d'actions collectives et du nombre de participants et des modifications qualitatives en ce qui concerne les acteurs impliqués, les raisons de la mobilisation et le type d'action qu'ils ont développé. Les actions collectives se sont transformées après le tremblement de terre, en passant d'actions liées aux questions de travail à des actions concentrées sur la recherche d'une solution au problème structurel de logement. En ce qui concerne les mouvements sociaux, nous montrons que le processus de coordination des actions collectives liées au logement a donné lieu à la naissance d'un mouvement social, la Coordonnatrice des bidonvilles. Ce mouvement a été réprimé et leurs membres persécutés jusqu'à ce que ce groupe finisse par se désintégrer. Finalement, nous analysons la relation entre les actions collectives et la modification de la politique de logement à Popayán, à travers la création de la Corporation pour la reconstruction du Cauca. Cette recherche démontre, enfin, que les circonstances créées par des tragédies naturelles peuvent créer de forts liens de solidarité et d'identité entre des personnes, qui s'organisent pour la défense de leurs droits fondamentaux et deviennent ainsi des sujets de leur propre histoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action collective, Mouvement social, Mouvement social urbain, Tremblement de terre, Popayán, Politique de logement.
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Le rôle politique de l'habiter : étude de cas des sans-toit de Sao Paulo

Décary-Secours, Benoit 06 1900 (has links) (PDF)
Au moment où la majorité des êtres humains habitent la ville, le phénomène d'urbanisation planétaire s'accompagne d'une métamorphose des espaces tant géographiques que sociaux. Tout en concentrant les centres de décision de la nouvelle économie de l'information, la ville globale attire paradoxalement certains secteurs paupérisés de la population dans des quartiers du centre, le tout s'inscrivant dans un climat de fragmentation sociale et de ségrégation urbaine des habitats. Ayant pour principale modalité d'action l'occupation d'immeubles abandonnés, les sans-toit représentent une certaine traduction des tensions sociales liées à l'habitat urbain. Au lieu d'étudier ce mouvement en tant qu'acteur protestataire, l'aborder à partir des récits de ses participants permet de cerner comment on vit l'habiter dans une ville globale. Pour ce faire, les sans-toit sont abordés à partir de la problématique des imaginaires sociaux. Au-delà de l'exigence de s'abriter des intempéries, la nécessité anthropologique d'habiter réfère à l'exigence de se situer au sein du territoire social pour assurer son existence politique. Face aux ensembles de significations que l'énonciateur mobilise pour témoigner de son habitation et de son vécu au sein de la ville, ce dernier s'approprie, filtre et retraduit certains imaginaires politiques de manière à se positionner dans l'espace social. Alors que certains positionnements peuvent accentuer la hiérarchisation des places attribuées par l'ordre social, l'existence politique, elle, relève du fait que d'autres positionnements permettent de brouiller ce même ordonnancement. Plutôt que d'advenir par une remise en question' radicale de l'ordre social, le politique apparaît de façon plus complexe, à partir d'une négociation entre divers principes de rangement. C'est face à l'inadéquation des imaginaires politiques disponibles pour témoigner de leur vécu qu'un positionnement social intermédiaire émerge à partir d'une négociation entre imaginaires politiques contradictoires. Les sans-toit en rendent compte alors qu'ils se situent sur la frontière même de l'habiter, c'est-à-dire entre un retour à la rue et l'acquisition d'un logement, mais aussi entre une défense de l'ordre social institué et la remise en question radicale de ce dernier. Un tel positionnement correspond à celui de l'« entre-deux »: tiraillé entre deux principes de rangement, nous en témoignons comme souffrance sans toutefois proposer de manière d'y remédier. Nous parvenons néanmoins à dégager de cette souffrance une expression politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mouvement des sans-toit, habiter, urbain, mouvements sociaux, politique, ville-globale, imaginaires sociaux, Sao Paulo, Brésil.
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Essai sur la reconstruction du vide : l'exemple du Faubourg Saint-Laurent

Hudon, Pascal 11 1900 (has links) (PDF)
Le faubourg Saint-Laurent, quartier central de Montréal, est incapable d'attirer des projets architecturaux aptes à combler ses vides, conséquences des pratiques architecturales modernistes des années cinquante et soixante. Les citoyens se sont approprié ces vides en raison de leurs propriétés hétérotopiques (Foucault, 1967) et s'opposent à tout projet qui détruira le lien privilégié qui s'est développé entre eux et cette ouverture de l'espace. Parce qu'il est le seul à maintenir ce lien, le seul aménagement convenable est l'espace public. L'officialisation du vide diminue la capacité de la ville à se régénérer. Ces oppositions aux projets démontrent l'impact d'une culture d'immobilisme (phénomène NIMBY) et de la crainte du changement. Pour assurer l'évolution de la ville, particulièrement des quartiers centraux, nous devons trouver des projets acceptables et des processus qui en permettent l'acceptation. Une étude philosophique de l'impact du vide sur la population a déterminé que son appropriation existait de façon psychologique, par la création d'un projet architectural personnel qui invalidait ainsi tout autre projet. Ces espaces sont hétérotopiques par leur capacité à représenter toutes et aucune des fonctions à la fois. Notre hypothèse affirme qu'une nouvelle définition de l'ouverture de l'espace, et ce tant physique que visuelle, préserverait les propriétés hétérotopiques des vides actuels. L'ouverture de l'espace arraché et aménagé a contribué à la création d'une nouvelle définition du besoin d'ouverture de l'espace. Les typologies résidentielles actuelles sont incapables de défendre cette nouvelle définition de l'ouverture de l'espace. Actuellement, de nouvelles typologies ne peuvent apparaître à cause notamment de la réglementation inappropriée, d'une structure de consultations publiques inefficace et en raison du manque de volonté politique. Les liens entre le vide et le plein nécessitent une profonde reconsidération. La relation actuelle, qui a rejeté celle du mouvement moderniste, n'est pas conséquente des besoins existants, des valeurs populaires et de l'évolution des techniques de construction. Le faubourg Saint-Laurent mérite qu'on s'attarde encore à son sort. Une série de nouveaux projets affirment être en mesure de redonner la vitalité au secteur. Ces solutions, bien que souhaitables, n'arriveront pas seules à rétablir l'environnement construit du quartier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Montréal, modernisme, appropriation, vide, faubourg Saint-Laurent
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L'effet du prix de l'essence sur l'étalement urbain dans 12 régions métropolitaines canadiennes : une analyse de régression de panel

Gingras, Ian 11 1900 (has links) (PDF)
Les régions métropolitaines canadiennes n'échappent pas à l'étalement urbain et plusieurs facteurs récurrents existent dans la littérature scientifique afin d'expliquer ce phénomène. L'un de ces facteurs est la diminution du coût de transport, une diminution reflétée par l'omniprésence de l'automobile. Dans l'optique où le prix de l'essence augmenterait substantiellement, forçant ainsi les agents économiques à changer leur comportement envers les transports urbains, l'un des objectifs de notre étude est de déterminer si une éventuelle hausse du prix de l'essence pourra ralentir l'étalement urbain. À l'aide de données de 12 régions métropolitaines canadiennes échelonnées sur 20 ans, notre analyse de régression de panel révèle qu'une augmentation de 10 % du prix de l'essence: 1) hausserait la proportion de la population d'une région métropolitaine vivant dans la ville centrale de 1,76 %; (2) diminuerait de 6,78 % la proportion de logements à faible densité et (3) diminuerait de 0,15 km la distance médiane de navettage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Étalement urbain, prix de l'essence, régions métropolitaines canadiennes.

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