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Les limites du leadership traditionnel dans le développement local : le cas du forum économique de Verdun à MontréalAkartit, Mahjouba 06 1900 (has links) (PDF)
Le Forum économique de Verdun est une concertation intersectorielle menée par une coalition d'acteurs locaux à Verdun. Il a été créé pour revitaliser le territoire de Verdun touché par les conséquences de la désindustrialisation de Montréal et par la crise économique des années 1980. C'est une étude de cas qui s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste intitulé « Économie sociale et inclusion socioterritoriale », qui, sous la direction de Juan-Luis Klein, vise à étudier les effets structurants des initiatives locales de développement qui se sont appuyées sur les ressources de l'économie sociale à Montréal pour revitaliser ou reconvertir des territoires fragiles ou fragilisés suite aux conséquences de la crise des années 1980. L'analyse des effets structurants dans notre étude de cas s'est penchée sur un facteur important dans la réussite de ce type d'initiatives, à savoir le leadership (Klein et Champagne, 2011). Notre hypothèse de départ postule que plus la coalition qui soutient un leadership est large, plus celui-ci est capable de mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive et plus le milieu devient créatif et réussit à contrer les tendances à l'appauvrissement de la collectivité. Or, nous montrerons que le leadership du FEV à Verdun, soutenu par l'élite locale traditionnelle, a opté pour une démarche de concertation institutionnelle pour mener la revitalisation du territoire. Tout en s'appuyant sur les ressources de l'économie sociale et montrant une grande capacité de mobilisation de ressources diverses et diversifiées, le FEV est demeuré incapable d'intégrer les acteurs du milieu communautaire comme partenaires de ladite concertation et n'a pu, de ce fait, mettre en place une gouvernance plurielle et inclusive. La démarche adoptée a privilégié l'observation participante et s'est basée sur la documentation et des entrevues semi-dirigées avec divers acteurs. L'analyse du cas du FEV a porté sur l'examen des différents aspects qui rentrent dans la légitimation et l'institutionnalisation du leadership pour expliquer les raisons qui ont limité la construction d'un leadership partagé.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Initiative locale, leadership, développement local, économie sociale, gouvernance locale, coalition, Verdun, Montréal.
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Les espaces relâchés produits par la créativité populaireMora, Cecilia 01 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur les espaces relâchés produits à partir de la créativité de ceux qui habitent dans des quartiers défavorisés. Ces espaces sont conçus pour répondre à des besoins peu ou non satisfaits par les espaces publics ouverts offerts par la ville, produits officiellement par les planificateurs. À partir de l'analyse approfondie d'un cas - le quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal - nous tentons de définir les principales caractéristiques de ces espaces, les différents usages qui y ont lieu et leurs usagers. Cette recherche a donc visé à répondre à la question suivante : comment peut-on identifier les espaces relâchés produits par la créativité populaire? Pour répondre à cette question il était nécessaire de définir les concepts clés utilisés dans cette recherche, se basant surtout sur les différentes conceptions de l'espace public et ses divers regards : urbanistique, sociologique, géographique, psycho-environnementale, culminant dans un regard interdisciplinaire. Pour ce faire, notre revue de la littérature présente les œuvres classiques portant sur l'espace public ainsi que les œuvres très récentes qui portent sur un concept récemment apparu : les espaces relâchés, terme lié surtout aux espaces résiduels auxquels la population donne de nouveaux usages. Afin de développer cette recherche, nous avons adopté la méthode de l'étude de cas à partir de relevés de terrain, pour mieux comprendre les spécificités du phénomène. Nous avons contextualisé notre étude de cas à partir de l'analyse des différents types d'espaces relâchés de Pointe-Saint-Charles. C'est lors de recherches antérieures réalisées au Brésil que l'idée d'étudier ces espaces a germé et elles ont été utilisées afin d'éclairer la démarche de l'étude du cas montréalais. Toutefois, il faut souligner que le cas montréalais n'a pas été aussi riche que prévu. Notre but est de définir les caractéristiques générales des espaces relâchés et ses différents types, tout en soulignant leur importance, selon nous, pour les couches sociales plus pauvres. Leur adaptabilité et leur flexibilité sont deux éléments primordiaux que les rendraient plus sensibles à leur production et leur reproduction, entre autres dans les quartiers ouvriers des villes canadiennes et dans les favelas brésiliennes. Nous espérons ainsi contribuer à la compréhension de l'importance de la création d'espaces de sociabilité plus relâchés dans les villes.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : espaces relâchés, espaces publics, créativité populaire, Pointe-Saint-Charles.
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Trois-Rivières et le Festival international de la poésie : l'inscription de la poésie dans la ville industrielleCochard, Magali January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Prévalence de la multimorbidité auto-rapportée : une comparaison entre la population générale et la population des salles d'attente de cliniques de médecine familiale / Prevalence of multimorbidity: a comparison between the general population and the population of the waiting rooms of family medicine clinics.Mokraoui, Nadjib Mohamed January 2013 (has links)
Résumé: Objectifs : Comparer la prévalence de la multimorbidité selon trois définitions opérationnelles de multimorbidité avec un même mode de collecte de données entre la population générale et la population des salies d'attente de cliniques de médecine familiale, et entre les milieux ruraux et urbains en tenant compte de l'âge et du sexe. Approche : Nous avons utilisé la première collecte de données d'une étude de cohorte dont le but est d'examiner l'effet des soins de première ligne sur l'évolution de l'état de santé dans la population. L'étude a été effectuée dans quatre réseaux locaux de services du Québec. Au total, 3 449 participants ont été recrutés, soit 2 409 personnes pour constituer la cohorte populationnelle et 1 040 personnes pour la cohorte clinique (taux de réponse 71,35 % en population vs 75,67 % en clinique). Un questionnaire auto administré a été utilisé. Nous avons utilisé trois définitions opérationnelles de multimorbidité en accord avec la littérature pour estimer les prévalences. Résultats : La prévalence d'avoir deux maladies ou plus chez les 25-44 ans, 45-59 ans et 60-75 ans est, respectivement, 38,7 %, 64,2 % et 80,5 % dans la cohorte populationnelle, et 48,5 %, 69,9 % et 88,4 % dans la cohorte clinique. En utilisant la définition de trois maladies ou plus, les prévalences sont pour ces mêmes groupes de 19,8 %, 48,1 % et 66,3 % vs 33,8 %, 55,9 % et 76,8 % respectivement. En utilisant la troisième définition avec score DiseaseBurdenMobidityAssessment de 10 ou plus les prévalences sont de 6,6 %, 19,6 % et 29,3 % vs 16,7 % 19,6 % et 29,3 %. Les différences entre les cohortes selon l'âge sont moindres que celles retrouvées dans la littérature. Une différence significative a été observée dans la population générale entre les milieux rural et urbain pour les définitions deux maladies ou plus et trois maladies ou plus. On n'a pas retrouvé de différences entre les sexes. Conclusions : La prévalence de la muitimorbidité augmente avec l'âge selon les trois définitions utilisées. Le fait d'avoir utilisé les mêmes méthodes de collectes de données a réduit les différences de prévalence observées dans la littérature entre les cohortes clinique et populationnelle.||Abstract: Objectives: To compare the estimated prevalence of multimorbidity, using three operational definitions of multimorbidity with the same mode of data collection, among the general population and the population of the waiting rooms of family medicine clinics, and between urban and rural areas taking into account age and sex. Approach: We used the first data set of a cohort study that aims to examine the effect of primary core on the evolution of health status in the population. The study was conducted in four local health networks in Quebec. In total, 3 449 participants were recruited, 2 409 for the population-based cohort and 1 040 individuals for the clinical cohort (response rate 71.35% in the population vs. 75.67% in clinics). The self-administered Disease Burden Morbidity Assessment (DBMA) instrument was used. We used three operational definitions of multimorbidity commonly used in the literature to estimate the prevalence. Results: The prevalence of having two or more diseases among the 25-44 year olds, 45-59 year olds and 60-75 year olds is 38.7 %, 64.2% and 80.5 %, respectively, in population-based cohort, and 48.5 %, 69.9 % and 88.4 % in the clinical cohort. Using the definition of three diseases or more. prevalence for those same groups is 19.8 %, 48.1 % and 66.3 % vs. 33.8 %, 55.9 % and 76,8 % respectively. Using the third definition with a DBMA score of 10 or more, prevalence is 6.6 %, 19.6 % and 29.3 % vs 16.7 % and 19.6 % 29.3 %. The differences between age cohorts are lower than that found in the literature. A significant difference was observed in the general population between rural and urban definitions for two or more diseases and three or more diseases. No gender-related differences were found. Conclusions: Prevalence of multimorbidity increases with age according to three definitions. Having used the same methods of data collection reduced the differences in the prevalence between clinical and population cohorts observed in the literature.
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Espaces imaginés, espaces habités. Au-delà de la mondialisation : Téhéran, Rabat, New York, ParisBailly, Émeline 08 December 2009 (has links) (PDF)
La mondialisation est souvent associée à une homogénéisation et une standardisation des métropoles. Pour autant, des représentations urbaines singulières émergent. En questionnant la réalité des modèles internationaux, mon ambition était de comprendre la manière dont les pensées urbaines se fabriquent, se diffusent, se confrontent et s'inventent, la façon dont elles s'ancrent dans une culture, projettent une société en devenir et créent les lieux publics. La mise en regard de la conception de l'espace urbain dans quatre métropoles, Paris, Rabat, Téhéran et New York, a révélé qu'il n'y avait non pas émergence de grands modèles types mais, au contraire, une atomisation de références qui co-existent et fondent les nouveaux lieux de la ville. Ce faisceau d'influences s'inscrit en continuité avec le passé pour mieux le réinventer. Il s'inspire de visions de plus en plus diversifiées, venues d'ailleurs. Plus encore, il prend appui sur des symboles, des représentations imaginaires de la ville. La réalité urbaine émerge de cet enchevêtrement d'interprétations individuelles et collectives, passées ou importées, théoriques ou imaginaires. Les lieux publics apparaissent alors comme un espace de dialogue inachevé sur une représentation du monde elle-même en évolution. Ils sont une redéfinition infinie de l'expérience de la relation des hommes à leur environnement. Cette hybridation amène à penser autrement le fait urbain. La proximité et l'expérience partagée de la fabrication de la ville permettent de charger les lieux des existences, émotions, passions et rêves des hommes. Ceux-ci sont potentiellement ouverts à une possibilité d'habiter, d'être au monde. Plus encore, l'expérience subjective et symbolique permet d'être présent au monde et à autrui, de transposer la vie humaine au-delà de sa condition mortelle, d'inventer un horizon pour " habiter poétiquement la terre " (F. Hölderlin).
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Espaces du fantastique urbain et aspects du sacré. Le cas de Mircea Eliade, Jean Ray et Howard Phillips LovecraftRizea Barbos, Carmen Raluca 30 November 2009 (has links) (PDF)
La littérature fantastique au XXe siècle semble est issue d'un triple conflit qui est aussi celui de l'homme contemporain : rupture avec la réalité, crise identitaire et perte de sens de l'univers caractéristiques à l'époque postmoderne, profanisation graduelle de l'espace urbain. Dans ce contexte difficile troublé encore plus par des prévisions alarmistes de l'avenir proche, l'homme contemporain exorcise ses peurs à travers les œuvres fantastiques, il s'invente des monstres pour arriver à supporter le quotidien. Pourtant, l'intrusion de la Surnature ou de l'étrange dans l'espace urbain moderne se rapproche du besoin que les sociétés traditionnelles avaient pour la présence du sacré dans leurs univers. A travers l'œuvre de trois écrivains, Mircea Eliade, Jean Ray et H.P. Lovecraft, l'espace urbain profane devient paradoxalement l'espace fantastique par excellence et le désenchantement du monde moderne se trouve confronté aux anciennes et nouvelles croyances simultanément. Ainsi, l'effet de fantastique urbain revalorise les aspects du sacré et permet des incursions analytiques interdisciplinaires, oscillant entre la littérature et l'histoire des religions.
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Les montagnes Uporoto entre ville et campagne, géographie de flux et integration territoriale en TanzanieRacaud, Sylvain 23 October 2013 (has links) (PDF)
Les montagnes Uporoto sont un territoire agricole densément peuplé dont les conditions environnementales permettent la production d'une gamme variée de cultures à destination des marchés urbains nationaux. Située à 1700 m d'altitude, à la périphérie sud-ouest de la Tanzanie, la ville de Mbeya compte environ 400 000 habitants. Elle est la métropole régionale et la porte d'entrée pour les pays enclavés de la sous-région. La ville de Mbeya et les Uporoto sont des entités entre l'urbain et le rural et entre plusieurs échelles géographiques. La fonction d'échange prédomine, elle s'appuie sur l'essor d'un modèle agricole basé sur les cultures alimentaires commerciales. A travers une approche systémique, ce travail géographique montre comment le développement agricole et l'urbanisation sont imbriqués et produisent les causes et les effets de leurs dynamiques. Le propos s'organise en quatre parties et neuf chapitres qui analysent comment l'émergence d'un modèle d'intégration fondé sur de nouvelles cultures commerciales, reposant sur un réseau de marchés et sur la complexité des flux, produit un système qui redéfinit la montagne et sa place dans le territoire. La cohésion du système montagnard est fondée sur les complémentarités à l'intérieur du massif et entre ce dernier et les basses terres, elle est imprégnée de logiques commerciales qui renforcent la dépendance des Uporoto vis-à-vis du marché. Cette thèse propose que l'organisation extravertie du système montagnard participe à une fragmentation du massif et à une intégration défaillante au territoire national.
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Modélisation de la demande énergétique des bâtiments à l'échelle d'un quartierGros, Adrien 26 June 2013 (has links) (PDF)
Depuis 2007, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville. La forte densité de population et d'activité entraîne une augmentation des besoins en climatisation des bâtiments en été. L'augmentation des températures due à l'effet d'îlot de chaleur urbain est principalement liée à l'aménagement urbain et aux flux de chaleurs anthropiques causés par l'utilisation des systèmes de chauffage et de climatisation. En agissant sur l'aménagement urbain, comme la densité de construction, l'albédo de surface ou les espaces verts, le microclimat urbain peut être amélioré ; ce qui permet ainsi de réduire les besoins énergétiques des bâtiments. Nous proposons dans ce manuscrit un modèle pour calculer les besoins énergétiques des bâtiments à l'échelle d'un quartier en prenant en compte l'interaction entre le microclimat urbain et les bâtiments. L'objectif est de décrire d'une part les ambiances intérieures du bâtiment, telles qu'elles sont modélisées dans les codes de thermique dynamique du bâtiment, et d'autre part, l'environnement extérieur tel qu'il est modélisé dans les codes de micro-météorologie. Pour travailler à cette échelle,la description détaillée de tous les transferts thermiques à l'intérieur et à l'extérieur de chaque bâtiment n'est pas appropriée. Ainsi, un modèle réduit de bâtiment est couplé avec un modèle simplifié de microclimat urbain. Le modèle de bâtiment est basé sur la méthode des facteurs de pondération et permet de prendre en compte les gains internes, l'inertie de l'enveloppe et les échanges radiatifs et convectifs à l'intérieur du bâtiment. Il est couplé à un modèle radiatif en milieu urbain, basé sur la méthode des radiosités, et un modèle zonal tridimensionnel de la canopée urbaine. Après avoir présenté ces modèles, ils sont appliqués sur un cas d'application, à savoir le quartier Pin Sec de la ville de Nantes. Différents scénarios d'aménagement urbain sont simulés sur une année afin d'analyser l'influence de l'aménagement urbain sur les besoins énergétiques des bâtiments.
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Utilisation de différents descripteurs d'alimentation pour caractériser la communauté parasitaire intestinaux du goéland à bec cercléAponte, Veronica 11 1900 (has links) (PDF)
Le régime alimentaire d'une espèce a un rôle important dans la structure d'une communauté parasitaire intestinale au point de vue de la diversité et de l'abondance des différents parasites. Il existe cependant des variations intraspécifiques parfois importantes dans les communautés parasitaires chez une même espèce qui peuvent être expliquées par des variations dans leur diète. De plus, plusieurs espèces aviaires profitent des milieux anthropiques pour se nourrir. Ainsi, des altérations aux taux d'interactions hôtes-parasites peuvent engendrer des changements à la structure des communautés parasitaires. Cette hypothèse a rarement été étudiée dans un modèle aviaire sauvage. Le but de cette recherche était d'investiguer les variations dans les communautés parasitaires intestinales d'une espèce aviaire urbaine et omnivore, le goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) en période de nidification (n=34) sur l'Ile DesLauriers, et d'étudier si une diète plus axée sur la nourriture d'origine anthropique se traduit en une charge parasitaire totale plus basse. En 2011, trois méthodes complémentaires ayant des échelles temporelles différentes furent utilisées pour caractériser leur régime alimentaire. Les contenus stomacaux furent récoltés donnant un aperçu de leur diète pendant les dernières 24 heures. Pour la première fois dans une étude parasitaire, le lien entre les aires d'alimentation récemment visitées et la communauté parasitaire d'une espèce aviaire fut étudié en utilisant des unités GPS miniatures qui localisaient les déplacements des oiseaux pendant 30 à 72 heures. Des analyses d'isotopes stables d'azote (δ15N) et de carbone (δ13C) (foie) furent faites donnant des renseignements sur l'assimilation de nourriture dans les derniers 10 jours. Parasites les plus communs furent Wardium spp., Diplostomum spp. et Eucoleus spp., transmit par les crustacés, les poissons d'eau douce, et les vers de terre, respectivement. Selon les données GPS, la proportion de temps passé dans les différentes aires d'alimentation par les goélands à bec cerclé tendait à être associée à la structure des communautés parasitaires (p=0.07). Cependant, les variations dans les communautés parasitaires intestinales étaient mieux expliquées par les signatures d'isotopes stables d'azote et de carbone (p<0.001). D'ailleurs, le ratio δ15N était significativement plus bas chez les individus ayant une abondance totale de parasites moindre (p=0.03). Il a récemment été établi que la nourriture anthropique a une signature 15N appauvri. Les résultats de la présente étude suggère donc que les individus se nourrissant plus de nourriture anthropique sont moins infestés de parasites. Ces résultats semblent démontrer que la disponibilité de nourriture d'origine anthropique peut avoir un effet sur la structure des communautés parasitaires d'une espèce aviaire nichant en milieu urbain. Ceci pourrait avoir des implications sur le succès reproducteur du goéland à bec cerclé.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Télémétrie, oiseaux, Laridae, régime alimentaire, isotopes stables, urbanisation
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Le milieu de l'urbanisme à Montréal (1897-1941), histoire d'une "refondation"Rioux, Gabriel 08 1900 (has links) (PDF)
À l'aube du XXe siècle, une partie de l'élite montréalaise a reconnu au nom d'un intérêt général que la croissance urbaine pouvait être mieux conduite sous la direction du planning ou, terme apparu plus récemment, de l'urbanisme. Cette thèse retrace la contribution de nouveaux spécialistes de l'urbain et de leurs alliés pour préparer l'avènement d'une métropole moderne et prospère. Alors que plusieurs travaux ont privilégié l'étude des formes d'intervention durant les trente glorieuses ou dénoncé les conséquences d'une absence de volonté politique pour combattre les désordres de la grande ville industrielle, cette étude porte sur les formes sociales d'appartenance et propose de considérer les relations complexes qui se nouent autour de l'urbanisme naissant pour faire l'histoire d'acteurs collectifs. Elle recourt au concept de milieu afin de construire avec les outils de l'histoire le récit d'un champ d'expérience. Dès le début du XXe siècle, l'urbanisme se caractérise par une combinaison inédite : quête d'un statut professionnel, constitution d'une discipline appliquée par le développement des « études urbaines » et élargissement d'un domaine d'intervention publique. Partant de l'idée qu'un regard transversal permettrait de reconnaître cette spécificité, la thèse porte sur l'émergence et l'affirmation d'un milieu de l'urbanisme à Montréal. Elle montre comment ses acteurs poussent les autorités à intervenir pour édifier une ville de l'avenir, ouverte sur le monde. Ce milieu se caractérise par son étendue, son ancrage dans la société montréalaise, et se veut l'exemple d'une quête pour refonder la métropole en accord avec les désirs nés d'une certaine modernité. À travers l'incidence déterminante de deux grands enjeux - la planification urbaine et le logement populaire qui participent de la formation d'un débat urbanistique, la recherche dégage les étapes de la construction de ce milieu ainsi que du discours et des pistes d'action. Le récit qui s'étale de la fin du XIXe siècle jusqu'à la création du Service d'urbanisme de la Ville de Montréal, en 1941, révèle aussi la présence d'une dynamique collective nourrie de quelques idées-forces : la défense d'un intérêt général, l'optimum de l'intervention, le rapport entre le spatial et le social, et l'impératif de la prévision. Les acteurs du milieu ont pris acte du monde qui se transformait sous leurs yeux et ont témoigné d'une attitude volontaire devant la rapide expansion urbaine. Conscients de leur force commune, ils ont contribué au dynamisme d'un milieu, inscrit dans la durée, en dépit des barrières qui ont pu entraver l'essor de l'urbanisme comme domaine public. Ce récit conduit ainsi à une meilleure compréhension des facteurs d'émergence de la nouvelle spécialité et à relativiser l'effet d'entraînement des politiques publiques. L'étude sur plusieurs décennies de mise en débat des questions urbaines et d'affirmation de l'urbanisme comme un enjeu politique et social majeur a permis de constater que les réflexions locales se sont développées à la jonction d'expériences étrangères qui ont placé les acteurs dans des défis constants de conjugaison. À travers cette histoire se développe ainsi une réflexion sur les traits spécifiques du milieu montréalais et ses points de convergence avec le mouvement de l'urbanisme moderne qui allait marquer l'après-guerre.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Milieu, Montréal (région), Urbanisme, Planification urbaine, Logement.
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