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L'effet du prix de l'essence sur l'étalement urbain dans 12 régions métropolitaines canadiennes : une analyse de régression de panel

Gingras, Ian 11 1900 (has links) (PDF)
Les régions métropolitaines canadiennes n'échappent pas à l'étalement urbain et plusieurs facteurs récurrents existent dans la littérature scientifique afin d'expliquer ce phénomène. L'un de ces facteurs est la diminution du coût de transport, une diminution reflétée par l'omniprésence de l'automobile. Dans l'optique où le prix de l'essence augmenterait substantiellement, forçant ainsi les agents économiques à changer leur comportement envers les transports urbains, l'un des objectifs de notre étude est de déterminer si une éventuelle hausse du prix de l'essence pourra ralentir l'étalement urbain. À l'aide de données de 12 régions métropolitaines canadiennes échelonnées sur 20 ans, notre analyse de régression de panel révèle qu'une augmentation de 10 % du prix de l'essence: 1) hausserait la proportion de la population d'une région métropolitaine vivant dans la ville centrale de 1,76 %; (2) diminuerait de 6,78 % la proportion de logements à faible densité et (3) diminuerait de 0,15 km la distance médiane de navettage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Étalement urbain, prix de l'essence, régions métropolitaines canadiennes.
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Néoruralité et dynamisation présentielle des territoires ruraux : trois études de cas au Québec

Veillette, Lucie 03 1900 (has links) (PDF)
À l'instar de plusieurs pays occidentaux, le Québec enregistre depuis quelques années un accroissement de sa population rurale supérieur à celui observé en milieu urbain. Alors que plusieurs territoires ruraux québécois sont au prise avec une diminution de la population, d'autres connaissent un regain démographique. De nouveaux arrivants d'origine urbaine sont attirés par les possibilités qu'offre la campagne et viennent gonfler les rangs de ceux que l'on nomme les néoruraux. L'objectif de cette recherche est d'aborder les transformations induites par l'arrivée de néoruraux dans les collectivités rurales du Québec en nous inspirant des travaux sur l'économie présentielle. L'hypothèse découlant de ce cadre de référence postule que le développement des territoires dépend moins de la capacité productive locale que de la capacité à attirer une population disposant de revenus générés à l'extérieur du territoire. Nous cherchons à examiner, à l'aide de trois études de cas, dans quelle mesure la présence de néoruraux dynamise l'économie des communautés rurales et à déterminer la durabilité de la stratégie présentielle pour le développement des territoires. Il résulte de notre recherche que le développement socioterritorial par la mise en place de systèmes productifs locaux ne devrait pas être rejeté trop rapidement. En effet, il semble que l'accroissement des revenus au sein des territoires ne va pas nécessairement de pair avec le développement territorial considéré de façon globale. Une prise en compte des coûts sociaux et environnementaux dans les décisions de développement est essentielle, puisque cette stratégie n'amène pas que des revenus dans les territoires, mais aussi des coûts dus à la présence humaine et à son empreinte écologique dans des territoires encore non urbanisés. Une attention particulière doit d'ailleurs être portée afin que les effets négatifs de la stratégie présentielle ne nuisent à l'attractivité des territoires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : néoruralité, néoruraux, ruralité, économie présentielle, développement territorial
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Le transfert du concept d'économie sociale et solidaire entre les OCI québécoises et les ONG burkinabées

Lavallière, Flavie Camille 10 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche est de remettre en question la pertinence du transfert de l'économie sociale et solidaire par les organisations de coopération internationale québécoises en Afrique de l'Ouest, plus particulièrement dans les milieux urbains du Burkina Faso. L'économie sociale et solidaire telle que définie par Defourny, Develter et al (1999) est constituée de différentes activités économiques, dont la « finalité est le service aux membres ou à la collectivité plutôt que le profit »; qui ont « une autonomie de gestion »; dont « le processus de décision est démocratique » et dans lesquelles il y a « primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus » (Defourny, Develter et al, 1999: 38). Ce concept et ces pratiques sont d'origine principalement occidentale francophone et plus particulièrement pour cette recherche, québécoise. Une question se pose alors : ce concept est-il transférable dans le contexte des pays du Sud? Le contexte économique de l'Afrique de l'Ouest est marqué par l'économie informelle fondée sur une réponse ponctuelle à un besoin, et l'économie populaire, basée sur la solidarité à l'intérieur des réseaux sociaux, familiaux et ethniques. Pour comprendre le processus, nous avons effectué trois études de cas et analysé le transfert de cette notion entre les organisations selon une approche institutionnaliste. Nous considérons que cette approche, en tant qu'analyse du processus par lequel s'effectuent les changements au sein des organisations, nous permet de mieux comprendre ce transfert. Comme le décrivent Di Maggio et Powell (1991), les organisations subissent les pressions existantes dans leur « champ organisationnel ». Devant réagir aux réalités de leur environnement, les organisations évoluent de façon semblable et développent des stratégies similaires. Notre analyse nous a permis de conclure que sous la pression exercée par les forces de l'isomorphisme, l'économie sociale et solidaire est transférée entre les organisations et nous assistons à un triple mouvement: le développement d'initiatives innovantes, une formalisation des pratiques préalablement présentes et l'ajout d'un discours visant l'uniformisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie sociale et solidaire, Afrique de l'Ouest, Burkina Faso, relation interorganisationnelle, isomorphisme institutionnel
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Les jardins collectifs en milieu urbain : espaces d'éducation relative à l'éco-alimentation

Legault, Anne-Marie 04 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où les problématiques socio-écologiques relatives au système agroalimentaire mondial sont de plus en plus reconnues, plusieurs citoyens cherchent des alternatives permettant d'effectuer un virage vers une éco-alimentation, soit une alimentation saine (diversifiée et sécuritaire), produite, distribuée et consommée dans le respect des processus écologiques et de l'équité des rapports sociaux. Afin de favoriser ce changement radical de culture alimentaire, le champ de l'éducation relative à l'environnement (ERE) axé sur le lien entre les humains et les écosystèmes qui les nourrissent à travers l'alimentation apparaît comme l'une des avenues essentielles à favoriser. Parmi les initiatives ayant émergé dans le but de favoriser l'accès à des ressources alimentaires saines, abordables et locales en milieu urbain où habitent aujourd'hui plus de 50% de l'humanité, l'agriculture urbaine (AU) a gagné en popularité depuis quelques années. Montréal, n'échappant pas à cette tendance mondiale, voit se multiplier diverses formes de culture potagère urbaine, dont l'une, particulièrement dynamique et issue du milieu communautaire, appelée le jardin collectif. Organisé autour d'une parcelle unique cultivée collectivement par un groupe de jardiniers, le jardin collectif urbain peut être porteur d'une mission éducative. Une telle mission reste toutefois le plus souvent implicite, méconnue et peu systématisée. Cette étude, réalisée à partir de deux études de cas menées dans des quartiers aux réalités contrastées de Montréal, a permis d'explorer des initiatives de jardins collectifs portés par des organismes communautaires sous l'angle de leur contribution à l'éducation relative à l'éco-alimentation. À partir d'un ensemble intégré de stratégies de collectes de données, cette recherche permet de présenter ces deux jardins collectifs urbains comme des projets d'éducation ancrés dans le lieu et l'action, où la production alimentaire devient une porte d'entrée privilégiée pour l'apprentissage du vivre-ensemble, l'acquisition de valeurs partagées et des principes à la base d'une éco-alimentation. Parfois structurée, souvent informelle, l'éducation y est vécue comme un processus fluide et évolutif au potentiel multidimensionnel et holistique. Le jardin collectif urbain permet également l'acquisition d'une multitude de savoirs ainsi que la mise en place d'approches et de stratégies novatrices qui laissent une grande place à la créativité et à l'autonomie des participants. En contribuant, même à petite échelle, à la reconstruction des relations individus-communauté-environnement au cœur des quartiers où ils sont localisés, les jardins collectifs deviennent des projets éducatifs comportant des dimensions critique et politique qui gagneraient à être davantage mises en valeur et conscientisées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agriculture urbaine, jardins collectifs urbains, éco-alimentation, éducation relative à l'environnement, représentations sociales, dimensions critiques et politiques.
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Société civile et représentations socio-spatiales de la ville : le cas du Centre d'écologie urbaine de Montréal (CEUM)

Lozier, Nicolas 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire interroge la façon dont un acteur de la société civile intervient dans le devenir urbain. Il présente une étude des représentations socio-spatiales et discours sur le développement urbain construit par le Centre d'écologie urbaine de Montréal (CEUM), une organisation communautaire établie dans le quartier connu comme le « quartier Milton-Parc ». Son objectif consiste à voir dans quelle mesure un acteur de la société civile contribue au renouvellement des façons de penser et de faire le développement urbain. Dans le cadre de cette recherche, ont été interviewés 12 représentants du CEUM et une analyse documentaire a été réalisée. L'examen des résultats montre comment les représentations socio-spatiales du développement urbain montréalais produites par le CEUM, qui s'appuient sur des valeurs liées à l'écologie et à la démocratie participative, sous-tendent une vision du développement urbain à partir de laquelle s'arrime une combinaison de pratiques visant un changement politique et sociétal de la ville. Pour ce faire, l'appropriation des principes du développement durable et l'importance accordée à la participation des citoyens à la planification et à la gestion urbaines, basées sur une approche de l'écologie sociale, constituent les éléments sur lesquels reposent une façon de concevoir la production de son action. Dès lors, cette organisation de la société civile met de l'avant un projet urbain renouvelé qui s'appuie sur l'appropriation idéelle, matérielle et politique de la ville par les citoyens à la lumière des thématiques avec lesquelles le CEUM travaille. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Centre d'écologie urbaine de Montréal, quartier, Milton-Parc, développement urbain, représentations socio-spatiales, discours, développement durable, écologie, démocratie
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Les facteurs permettant la piétonnisation

Pawlas, Manon 12 1900 (has links) (PDF)
Mon mémoire de maîtrise porte sur les facteurs favorisants le processus de piétonnisation dans le contexte nord-américain. Plus précisément la question posée est : « Quels sont les facteurs qui ont permis au processus de piétonnisation de la rue Sainte-Catherine [à Montréal] de se concrétiser et qui n'étaient pas présents, ou étaient différents, dans le débat sur la piétonnisation de l'avenue Mont-Royal n'aboutissant à aucun consensus et réalisation? ». Je me suis penchée en particulier sur deux études de cas : d'une part la piétonnisation estivale de la rue Sainte-Catherine dans le secteur du Village, qui existe depuis 2008, et d'autre part, le projet de piétonnisation de l'avenue Mont-Royal, proposée par le regroupement citoyen « Mont-Royal Avenue Verte », en 2002. Ce second projet n'a pas vu le jour, mais a donné lieu à un vif débat très polarisé entre les porteurs du projet d'un côté et l'administration de l'époque et les commerçants de l'avenue Mont-Royal, opposés au projet, de l'autre côté. Afin de répondre à ma problématique, j'ai développé l'hypothèse qu'un leadership fort et structuré a été déterminant dans la mise sur pied effective ou non de la piétonnisation. J'ai ainsi soulevé trois questions: Qs1 - Existe-t-il un leadership fort pour mener (ou désamorcer) le projet? En d'autres mots, où se situe le pouvoir? Qs2 - Quelles sont les valeurs défendues par les principaux leaders menant à la mise en place ou au rejet du projet? Qs3 - Quelles sont les ressources à la disposition des acteurs expliquant la présence ou l'absence d’un leadership? Suite à la revue de littérature, à la revue de presse, ainsi qu'à mes rencontres avec différents membres des associations citoyennes, des associations de commerçants, des chercheurs ainsi que des représentants de l'administration et des figures politiques, j'ai été amenée à mettre en relief l'influence du rôle des acteurs et principalement de leur leadership, combinée à des moyens et des ressources différents, dans l'évolution des projets de piétonnisation. Ceci jouerait un rôle déterminant dans l'évolution d'un tel projet vers sa mise en place ou au contraire vers son désamorçage. Ainsi, le leadership que possède la Société des Commerçants (SDC) du Village a permis au projet de s'imposer suite à l'impulsion donnée par l'ancien maire de l'arrondissement Ville-Marie, Benoit Labonté, tandis que ce même leadership de la SDC de l'avenue Mont-Royal s'est exprimé par un refus catégorique de dialogue avec les tenants du projet, aboutissant à un résultat nul de ce point de vue pour les citoyens. Le regroupement de citoyens n'a pas réussi, malgré ses efforts, à convaincre même les commerçants du bien-fondé de leur action, ces derniers s'étant rangés derrière l'avis de la SDC. Finalement, dans les deux études de cas, la coalition SDC et arrondissement a créé un rapport de force dominant leur permettant d'imposer leur vision, à savoir dans un cas, la piétonnisation estivale de la rue et dans l'autre, le rejet du débat sur la question du réaménagement de l'avenue en faveur du piéton. Mon mémoire montre ainsi, suite à l'analyse de deux études de cas, l'importance du pouvoir des acteurs dans les prises de décision finale. Celle-ci semble peu liée au projet en tant que tel, à ses impacts, mais davantage à la localisation du leadership, dans notre cas celui des SDC, et aux valeurs et ressources dont elles disposent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Piétonnisation, Mont-Royal, Sainte-Catherine, leadership, valeurs, ressources
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Fantômes dans la ville : récits de la survivance et du retour dans les représentations artistiques contemporaines de la ville

Grandbois-Bernard, Estelle 02 1900 (has links) (PDF)
De nombreux artistes interrogent aujourd'hui le phénomène de la démolition et de la disparition de bâtiments dans la ville. En éveillant la mémoire du disparu, en évoquant l'esprit des lieux, en provoquant une douce nostalgie ou en critiquant la modernisation effrénée des villes, leurs œuvres composent des récits qui orientent nos expériences du temps et de l'espace. Ce mémoire porte sur les représentations artistiques de la démolition et de la disparition urbaines et sur les récits qu'elles mettent en forme. À partir de l'étude d'un corpus de trois œuvres d'art contemporain, The Writing on the Wall de Shimon Attie, Souvenirs de Berlin-Est de Sophie Calle et Phantom Shanghai de Greg Girard, j'examine la dynamique narrative de ces représentations et interroge les conceptions du temps et de la ville qu'elles reproduisent. Les traces, les fantômes et la nostalgie sont les trois éléments centraux autour desquels s'organise le sens des œuvres. Ces figures de l'absence configurent un temps où le passé ne disparaît jamais tout à fait, mais où il survit dans les lieux du quotidien. Les œuvres mettent ainsi en forme des récits de la survivance et du retour qui reproduisent une pensée moderne du temps, c'est-à-dire une conscience du contemporain et du passage, qui, à travers sa propre critique, provoque son continuel renouvellement. En activant les traces du disparu et en faisant émerger les fantômes de nos mémoires nostalgiques, les artistes participent aussi à rendre les villes contemporaines habitables et à montrer la diversité qui les anime dans le contexte de leur « mégapolisation ». Les œuvres d'art transforment ainsi le regard que nous portons sur nos espaces de vie, en nous apprenant à voir les fantômes dans la ville. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Œuvres d'art contemporain, récits, temps, ville, démolition, disparition, traces, fantômes, nostalgie, modernité, mégapole.
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Caractérisation des habitats d'alimentation du goéland à bec cerclé dans le sud du Québec

Patenaude-Monette, Martin 12 1900 (has links) (PDF)
L'acquisition de nourriture est cruciale pendant la saison de reproduction des animaux, affectant particulièrement l'aptitude (fitness) de ceux qui rapportent de la nourriture à leur progéniture. Les oiseaux reproducteurs en quête alimentaire sont soumis à des contraintes inhérentes à leur état et à celui de leur progéniture, en plus des contraintes liées à la répartition spatiale et temporelle hétérogène des ressources et du risque de prédation. Ces contraintes mènent à des compromis impliquant l'énergie, le temps, la nutrition et le risque de prédation : il en résulte une séquence de localisations spatiales qui forment un déplacement. Mon objectif principal était de d'identifier la présence d'un tel compromis et d'identifier ses déterminants, à travers les déplacements de quête alimentaire du Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) durant la période de la nidification. On suggère souvent que la densité élevée de goélands cause des problèmes en zones urbaines (e.g. propagation de micro-organismes pathogènes), mais le manque d'information sur son comportement empêche les autorités d'adopter des mesures de gestion éclairées. En 2009-2010, les déplacements quotidiens de 109 goélands adultes entre la colonie de nidification de l'île Deslauriers (Montréal) et les sites d'alimentation ont été enregistrés avec des consignateurs de localisations GPS de haute précision. De plus, le comportement alimentaire des adultes a été caractérisé par des observations hebdomadaires dans chaque type d'habitats. Des bols alimentaires de juvéniles et d'adultes ont aussi été récoltés. Pendant l'incubation, les goélands sélectionnaient fortement les terres agricoles de cultures annuelles où le travail de préparation des sols augmente la disponibilité d'annélides en surface. Les goélands sélectionnaient aussi les lieux d'enfouissement technique et les centre de transbordement où ils obtiennent non pas seulement une plus grande masse de nourriture, mais aussi une nourriture qui a un contenu énergétique moyen plus élevé que dans tout autre milieu. Par ailleurs, les contraintes de temps liées à l'incubation et à l'élevage semblaient inciter les goélands à éviter les milieux urbains où les opportunités d'alimentation sont très dispersées spatialement et temporellement. ______________________________________________________________________________
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Utilisation de l'habitat par les femelles du faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) à l'échelle du domaine vital, en période de nidification

Lapointe, Jean 04 1900 (has links) (PDF)
Le Québec offre un important potentiel éolien, particulièrement intéressant dans plusieurs régions qui bordent le fleuve Saint-Laurent, ainsi qu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean et dans le Nord-du-Québec. Le gouvernement du Québec compte exploiter ce potentiel, selon les orientations qui apparaissent dans la Stratégie énergétique du Québec 2006-2015. Le développement de la filière éolienne peut avoir des conséquences néfastes sur certaines espèces fauniques, notamment le Faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) qui est désigné vulnérable au Québec (L.R.Q., c. E-12.01). Des cas de mortalité de Faucon pèlerin due à des collisions avec les pales des éoliennes ont été rapportés aux États-Unis et en Europe. Afin d'évaluer les risques reliés à la présence des éoliennes sur le territoire québécois et d'éventuellement recommander des critères de localisation quant à leur emplacement, il est essentiel de connaître les besoins du Faucon pèlerin en matière d'habitats de chasse pendant la nidification. L'objectif de notre étude était de quantifier et de comparer l'utilisation des habitats par les femelles à la recherche de proies. Entre 2008 et 2010, 10 femelles adultes nichant en Abitibi, en Montérégie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent ont été suivies à l'aide de dispositifs de télémétrie satellitaire, depuis l'éclosion des œufs jusqu'à la fin de la période de dépendance des fauconneaux en regard des parents. L'estimation par noyau fixe à 95% a été utilisée pour délimiter les domaines vitaux des femelles adultes. Nous avons utilisé les régressions logistiques avec effets aléatoires pour estimer la probabilité d'utilisation de chacun des types d'habitat, en tenant compte de la distance de ceux-ci par rapport à la localisation des nids. L'utilisation de ces types d'habitat a été comparée à partir de rapports de cotes. Nos résultats démontrent que la probabilité d'utilisation d'une parcelle d'habitat par une femelle nicheuse augmentait entre la période où les fauconneaux étaient au nid et le premier mois après leur envol. D'une manière générale, nos résultats indiquent aussi que la probabilité d'utilisation diminuait en fonction de la distance du nid, quel que soit la catégorie d'habitat. Toutefois, l'effet de la distance était différent selon la catégorie d'habitat. Les cultures de maïs et de soya avaient moins de chances d'être utilisées que les autres milieux agricoles et que les milieux de la catégorie « autres habitats » par les femelles adultes, pendant la période où les fauconneaux étaient au nid et le premier mois après leur envol. Les milieux humides étaient aussi peu utilisés par les femelles, comparativement à la plupart des autres habitats. Quant aux milieux urbains, après l'envol des fauconneaux, et à la catégorie des autres milieux agricoles, ceux-ci avaient plus de chances d'être utilisés au-delà d'une dizaine de km du nid. Nos résultats suggèrent que la biomasse des proies disponibles était plus faible dans les cultures de maïs et de soya, de même que dans les milieux humides, rendant ces habitats sous-optimaux pour la chasse par rapport aux autres milieux agricoles et aux milieux urbains. L'expansion des cultures de maïs et de soya dans le paysage agricole du Québec se faisant au détriment d'autres cultures, cette conversion pourrait contribuer au déclin de la qualité des habitats de chasse pour cette espèce à statut précaire. Une étude complémentaire en dehors de la saison de nidification est nécessaire, avant d'établir des critères de localisation pour l'installation des futurs parcs éoliens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Faucon pèlerin, télémétrie satellitaire, culture intensive, maïs, soya, utilisation d'habitat, succès de reproduction
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L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local : analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006)

Ndongo, Mebometa January 2010 (has links) (PDF)
Notre thèse s'intitule L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local: analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006). Elle a pour problématique la dynamique des projets de développement urbain, c'est-à-dire leur origine, leur opérationnalisation et leur évolution. L'absence d'une structure interprétative de cette réalité entretient un manque de connaissance et de compréhension sur l'évolution de ces projets et sur les logiques à l'oeuvre dans leur interaction. Pourtant quelques travaux s'y sont attardés, mais sans trop s'intéresser aux facteurs explicatifs ni à leurs effets sur les institutions locales. Notre objectif est alors double. D'abord, décrire les différents projets mis en oeuvre dans un pays spécifique pour en reconstruire l'évolution. Ensuite, expliquer la logique dans laquelle s'insèrent ces projets. Pour parvenir à cette fin, nous avons retenu huit projets que la Banque Mondiale a mis en oeuvre au Sénégal entre 1972 et 2006. Ces huit projets ont été retenus en raison de la richesse documentaire existante à leur égard et à cause de leur statut de cas pilotes, à partir desquels la Banque devait généraliser son approche à d'autres pays africains. La thèse est donc une étude approfondie de la dynamique sous-jacente à la stratégie de développement urbain de la Banque au Sénégal et une analyse détaillée des différents projets afin d'expliquer les facteurs déterminants de cette dynamique. Elle n'est donc pas une évaluation de l'expérience de la Banque Mondiale au Sénégal. La méthodologie utilisée consiste en l'analyse de documents factuels produits par la Banque Mondiale, en l'examen de la littérature scientifique et technique associée aux projets retenus et en la réalisation d'une consultation auprès de vingt personnes ressources. La thèse jette un regard interdisciplinaire, propre aux études urbaines, et se situe dans le champ d'analyse et d'évaluation des politiques de développement urbain. Notre perspective est exploratoire et inductive. Notre analyse s'insère dans l'axe de recherche transversal des phénomènes urbains dans le développement international inscrit dans le programme conjoint offert par l'INRS et l'UQAM. La perspective retenue correspond à trois postulats basés sur un questionnement normatif, méthodique et théorique. Cela situe la thèse à la frontière d'une analyse empirique, d'une démarche rationnelle et d'un regard théorique. Après avoir retenu le contexte, les objectifs, les stratégies opératoires, la gestion et le bilan comme des variables d'analyse, nous avons choisi un cadre conceptuel triangulaire qui fait appel à l'environnement structurel, à l'apprentissage opérationnel et à la gouvernabilité. Notre recension des écrits révèle que le recours à ces concepts peut être une contribution utile. Ainsi leur juxtaposition représente des points de repères à partir desquels nos hypothèses de recherche sont avancées dans le cadre d'une démarche qui se veut cependant plutôt inductive. La description des projets retenus permet de reconstruire leur évolution en cinq phases interactives, centrées sur la priorité physicospatiale, la priorité politicoinstitutionnelle, la priorité de la productivité urbaine, la priorité municipale et de la décentralisation, et la priorité de l'investissement et de l'ajustement municipal. Ces phases sont déterminées par des forces structurelles, dont la normativité resurgit ou se réactualise grâce aux concepts du réseau des savoirs, la principale référence étant la gouvernance urbaine locale flexible à travers les niveaux, les échelles et les agents. Ceci converge avec la détermination des normes environnementales auxquelles les phases sont subordonnées. L'analyse des projets est bâtie autour de variables permettant de circonscrire les déterminants environnementaux, de considérer la méthode rationnelle de l'apprentissage et de raffiner la théorie de la gouvernabilité. Finalement, la thèse privilégie la convergence environnement / apprentissage / gouvernabilité. Base de normes, espace de déclencheurs d'apprentissage et source de problèmes (à résoudre par les politiques prioritaires et les solutions construites), le contexte d'un projet de développement urbain s'en trouve valorisé par la gestion, le bilan, les objectifs et les stratégies opératoires dans l'interprétation de sa dynamique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement urbain, Banque Mondiale, Sénégal, Afrique subsaharienne, Environnement structurel, Gouvernance flexible, Apprentissage opérationnel, Institutionnalité locale, Gouvernabilité programmée.

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