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La campagne antireligieuse de N.S.Khrouchtchev en Ukraine / The antireligious campaign of N.S.Khrushchev in Ukraine

Maisseu, Nadiya 17 January 2014 (has links)
Nikita Khrouchtchev est surtout connu en Occident comme étant celui qui a permis le relatif soulagement de la déstalinisation. Cette image est d’ailleurs aussi persistante dans les anciens pays de l’URSS. Lorsque Khrouchtchev accède au pouvoir, il aspire en effet à des modifications ambitieuses dans des domaines extrêmement variés. La dénonciation des crimes de Staline lors du XXème Congrès du PCUS ouvre la voie à l’expression d’un certain pluralisme intellectuel et artistique qualifié de « dégel » dont les effets seront irréversibles pour la société soviétique dans son ensemble. Le volontarisme du premier secrétaire conduit à une politique de réformes économiques et politiques aussi impromptues que déstabilisatrices. Cependant la déstalinisation sera pour les peuples soviétiques (tout spécialement pour les ukrainiens) une ère de déceptions autant que d’espoirs. En effet, l’Ukraine, un des plus solides bastions de la vie religieuse en Union soviétique, tiendra une place particulière dans cette campagne. Entre autres, les régions de l’ouest de l’Ukraine avaient échappées à la répression des années trente et constituaient un phénomène singulier avec leur vie religieuse vivace et leur refus de rejoindre l’orthodoxie. Ainsi la campagne antireligieuse de Khrouchtchev est une facette méconnue de la politique du successeur de Staline. Le comportement du nouveau premier secrétaire va ainsi être encore plus dur que celui de Staline l’ancien séminariste à l’égard de la religion. Ce dernier avait fait des concessions aux Eglises après 1943, alors que dès 1958, quelques années après l’accession au pouvoir de Khrouchtchev, la propagande antireligieuse redevient virulente. / Nikita Khrushchev is mainly known in the western countries as the one who has allowed a relative relief of the dictatorship thanks to the destalinization process. This opinion is also persistent in the former countries of the USSR. Indeed when Khrushchev seizes power, he wishes to proceed with many ambitious reforms in various areas. Nevertheless, he remains a convinced communist who tries this way to give a new start to the soviet ideological adventure. The denunciation of the crimes of Stalin during the XXth Congress of the Soviet Union Communist Party (SUCP) opens path to some intellectual and artistic pluralism often called « unfreezing ». Furthermore, the wills of the first secretary will lead to a policy of unexpected and unbalancing politic and economic reforms. But in fact the destalinization times will also be times of disappointments, especially for the Ukrainians. Indeed Ukraine will have a special place in the antireligious campaign, as one of the healthiest strongholds of the religious life of the Soviet Union. Since the western regions had not suffered the repression of the thirties, they were a singular phenomenon in the Soviet Union with their vivid religious life and their refusal to become uniformly orthodox. Thus the antireligious campaign of Khrushchev is one of the poorly known sides of the policy of Stalin’s successor. The behaviour of the new first secretary as regards the religions will be indeed even harsher than the one of Stalin (the former were-be priest). Stalin had made concessions to the churches after 1943; but as soon as 1958, few years after Khrushchev’s rise to power, the antireligious propaganda becomes strong and efficient again.
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L’architecte-peintre André Beloborodoff, un classique moderne (1886-1965) / André Beloborodoff, a modern classical architect and painter (1886-1965)

Von Mitschke-Collande, Eugénie 08 February 2014 (has links)
L’architecte-peintre, scénographe et paysagiste émigré russe André Beloborodoff est un artiste oublié de la première moitié du XXème siècle. Il commence une carrière prestigieuse dans la Saint-Pétersbourg prérévolutionnaire, sous l’égide du renouveau néoclassique. En exil, il a vécu et travaillé à Londres, à Paris et à Rome, où il était connu pour ses vues d’Italie et ses chefs-d’œuvre architecturaux, le château de Caulaincourt en France et la villa Pepoli pour Maurice Sandoz à Rome. L’œuvre extrêmement originale et personnelle est influencée par les divers courants et pays dans lesquels il a vécu : la Russie impériale, la France de l’entre-deux-guerres d’une élite privilégiée, l’Italie artistique fasciste avec le mouvement Novecento mais aussi métaphysique avec ses amis Giorgio De Chirico, Savinio, Dalí et Eugène Berman. L’Italie et le classicisme transcendent son art et son architecture. Il y intègre discrètement la modernité et l’associe au monde surréaliste et onirique. Beloborodoff fait partie d’un petit groupe d’architectes-décorateurs privilégiés au service d’une élite de luxe. Ses égaux sont Emilio Terry, Jean-Charles Moreux, Tomaso Buzzi et Armando Brasini. Eternellement métaphysique, inconnu jusqu’à présent et défendu par Mario Praz, il est un acteur majeur du réalisme magique. / The Russian émigré architect and painter, stage and garden designer André Beloborodoff is a forgotten artist from the first half of the 20th century. Under the aegis of the neoclassical revival he embarked on a prestigious career in pre-revolutionary Saint Petersburg. In exile he lived and worked in London, Paris and Rome, where he became known for his Italian scenes and his architectural masterpieces, the Château de Caulaincourt in France and the Villa Pepoli for Maurice Sandoz in Rome. His highly original and individualistic work was influenced by the various movements and countries within which he lived: Imperial Russia; the inter-war France of a privileged elite; the artistic, fascist Italy by not only the Novecento movement but also the metaphysical movement with his friends Giorgio de Chirico, Savinio, Dalí and Eugène Berman. Italy and classicism perfuse his art and architecture through his subtle blending of modernity into a surrealistic and dreamlike world. Beloborodoff was part of a small group of privileged architects and interior designers working for an extravagant elite. His peers were Emilio Terry, Jean-Charles Moreux, Tomaso Buzzi and Armando Brasini. Eternally metaphysical, as yet unknown and championed by Mario Praz, he is a major protagonist of magical realism.
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Une poétique de la déflation chez Fernando Assis Pacheco et Adília Lopes / A poetics of deflation in Fernando Assis Pacheco and Adília Lopes

Duarte, Gonçalo 01 December 2014 (has links)
Les œuvres poétiques de Fernando Assis Pacheco (Coimbra, 1937 – Lisbonne, 1995) et d’Adília Lopes (Lisbonne, 1960) présentent des éléments communs: un sabotage du langage poétique traditionnel, une dépréciation du sujet poétique, une représentation du monde apparemment triviale. Notre proposition est que ces trois grandes caractéristiques sont liées entre elles, de par leurs modes de concrétisation et les intentions qui les sous-tendent. On y retrouve en effet un même projet de « dégonflement » – d’un langage poétique grandiloquent et ampoulé, d’un sujet lyrique prétentieux et qui se prend trop au sérieux, d’une conception du monde excessivement épurée ou tendant vers le transcendantal. Néanmoins, cette opération ne s’assimile pas à une action proprement déconstructiviste, car elle vise à transmettre à ces entités un « souffle » susceptible de leur conférer une force animique et une capacité d’intervention. C’est sur la base de ce double mouvement que nous proposons le terme de « poétique de la déflation », en choisissant une notion qui recouvre à la fois ces deux acceptions (respectivement, dans les domaines économique et géomorphologique). L’adoption du prisme de la déflation nous permettra d’examiner le modèle sous-jacent des œuvres de Fernando Assis Pacheco et d’Adília Lopes. Pour le faire, notre travail se décompose en trois parties : nous étudions successivement la façon dont ces auteurs s’engagent dans une procédure de déflation du langage poétique qu’ils utilisent (concrètement, en nous penchant sur ses formes narratives) ; du sujet lyrique qu’ils figurent (par l’analyse d’une fluidification dans la figuration de ce sujet) ; et de la conception du monde que dénote leur poésie (en nous intéressant à la dimension éthique qui y est implicite). / The poetic works of Fernando Assis Pacheco (Coimbra, 1937 - Lisbon, 1995) and Adília Lopes (Lisbon, 1960) have common elements: a sabotage of the traditional poetic language, an impairment of the poetic self, an apparently trivial representation of the world. Our proposal is that these three characteristics are interrelated, by their modes of realization and the intentions that underlie them. We find indeed a project of "reduction" – of the pompous and bombastic language of poetry, of a pretentious lyrical self that takes itself too seriously, of a conception of the world excessively refined or tending towards the transcendental. However, this does not amount to a proper deconstructive action because it aims to convey a sense of strength and energy to these entities a purifying "breath". On the basis of this double movement we propose the term "poetics of deflation", choosing a concept that covers both these two meanings (respectively, in the economic and geomorphic domains). Adopting the prism of deflation allow us to examine the underlying model at Fernando Assis Pacheco’s and Adília Lopes’ poetry. To do so, our work is divided into three parts: we successively study how these writers engage in a process of deflation of the poetic language they use (specifically, by looking at its narrative forms); of the lyrical self that they portray (through analysis of a fluidity in this process of portrayal); and the world view they manifest in their poetry (focusing on its ethical dimension).
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Identité, espace, écriture dans les récits autobiographiques et les fictions de Bryher

Guiheneuf, Lucie 17 September 2013 (has links) (PDF)
Dans l'œuvre de l'auteur moderniste Bryher, l'identité est une quête dont l'aboutissement se situe hors cadre et hors-champ. Depuis la fêlure d'un soi en décalage par rapport à l'ordre géographique et social dominant, jusqu'à l'ouverture d'un espace autre, propice à la vie et à l'expression, l'image de l'interstice caractérise l'espace dans le texte et l'espace du texte. Fragmentaires et elliptiques, les récits se concentrent, dans l'intervalle entre la crise latente et l'urgence du non-retour, sur les parcours excentriques de personnages s'éloignant d'un centre normatif. À la fois récit de voyage, Künstlerroman et poésie en prose, la fiction autobiographique de Bryher permet au double fictif de l'auteur d'encoder des références saphiques dans les descriptions de paysages pour survivre à un univers domestique édouardien oppressant. Ses fictions historiques sont des témoignages imaginaires redonnant voix aux exilés, aux parias et aux vaincus, que les mutations territoriales et les changements de paradigme dus à des bouleversements cataclysmiques ou insidieux conduisent à émigrer pour ne pas s'aliéner à eux-mêmes, voire, pour certains, à embrasser la mort par idéalisme ou par imprudence. Dans les mémoires de l'auteur comme dans sa production fictionnelle, la quête d'une identité propre passe par de multiples positionnements (d'ordres discursifs, géographiques, cognitifs et socio-culturels) où la relation entre altérité et ipséité est explorée.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)

Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical  (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors  (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.
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La tuberculose dans l’espace social barcelonais 1929-1936 / Tuberculosis in the barcelonian social space 1929-1936 / La tuberculosis en el espacio social barcelonés 1929-1936

Miralles, Celia 18 June 2014 (has links)
L’ancienne phtisie pulmonaire, maladie sociale excellence au XIXème siècle, est encore, au début du XXème siècle, empreinte d’un fort imaginaire commun associé à la misère sociale. Cette thèse analyse l’inscription de cette maladie dans l’espace social barcelonais des années 1930, et pour ce faire, elle cherche à prendre en compte les multiples acceptions de la tuberculose, mêlant discours des médecins et vécu des patients.Avec la découverte du bacille de Koch en 1882, le microbe apparait comme l’unique cause de la tuberculose, ce qui suppose une redéfinition de la lutte antituberculeuse, désormais concentrée sur l’élimination de l’agent contagieux. Bien plus qu’auparavant, la tuberculose est alors associée aux recoins poussiéreux et à l’environnement insalubre comme à la promiscuité. A Barcelone entre 1929 et 1936, les autorités catalanes se concentrent sur la mise en place d’une lutte préventive qui vise à extirper le microbe de certains logements précisément identifiés dans la ville.La tuberculose est également une maladie sociale qui caractérise un groupe d’individus et l’isole du reste de la société. Outre une réflexion sur la construction sociale d’une catégorie homogène autour du dénominateur commun que constitue le microbe, cette thèse a pour but de prendre en compte la réalité vécue des individus malades soignés dans les dispensaires, hôpitaux et sanatoria gratuits et de comprendre leur intégration dans le panorama social barcelonais à cette époque. Il apparait dès lors que ces tuberculeux sont souvent des actifs avec une position sociale précaire liée à une moindre intégration dans la ville, sans être pour autant complètement « isolés » socialement. C’est la déclaration de la maladie qui les fait « basculer » dans un groupe d’exclus sociaux pris en charge médicalement.Mais plus qu’un identifiant commun, la tuberculose est surtout un vécu personnel. Le malade est un acteur essentiel de sa maladie comme de sa guérison et son parcours met au jour une pratique de la lutte qui permet de redéfinir par le bas les structures de soins, et la logique médicale moderne telle qu’elle est évoquée dans les discours. Enfin, ces parcours individuels de malades dans la capitale catalane brouillent surtout la catégorie unifiée et homogène mettant en avant des préoccupations personnelles qui dépassent l’exigence de santé et l’absolue nécessité de se prémunir contre le microbe, laissant apparaitre des visions divergentes de la lutte contre la maladie à la même époque. / « Consumption », a major concern of the late 19th century, was still a disease associated with misery in the collective imagination of the early 20th century. The present dissertation focuses on consumption in the Barcelonian social space of the 1930s: it seeks to circumscribe the multiple meanings of tuberculosis which emerge from medical discourse as well as from the patients’ experience.The discovery of the Koch bacillus in 1882 entailed a redefinition of the fight against tuberculosis, as the bacillus came to be seen as the single cause of the disease. Since priority was given to the eradication of the contagious agent, tuberculosis was more than before associated with dust, unsanitary and crowded environments. From 1929 to 1936, the Catalan authorities in Barcelona concentrated on preventive action, which consisted in the extirpation of the Koch bacillus from housing in some areas that were precisely identified.Besides the analysis of tuberculosis as a homogeneous social construct, the present dissertation takes the patients’ points of view into account. Tuberculosis is a social disease that characterises a group of individuals and isolates them from the rest of society. A focus on individuals who were treated in a network of free dispensaries, hospitals and sanatoriums helps us understand their position in the social landscape of Barcelona at that time : prior to being diagnosed with tuberculosis, the patients had been working and were often marginally integrated to the city’s life without being altogether socially isolated. Contracting the disease is what downgraded them to the category of medically treated paupers.More than a common status though, tuberculosis was a personal experience for the individuals struggling against the disease and getting cured. The latter’s clinical files provide a bottom-up perspective on medical institutions and on the logics of modern medical discourse. The patients’ individual trajectories in the capital of Catalonia further blur the unified and homogeneous reference to tuberculosis, as they give priority to personal concerns over health requirements and over the absolute necessity of the fight against the bacillus, thus revealing diverging contemporary understandings of the fight against tuberculosis. / La antes denominada tisis pulmonar, enfermedad social por excelencia del siglo XIX, sigue siendo, aun en el siglo XX, empreñada de un fuerte imaginario común asociado a la miseria social. Esa tesis doctoral pretende analizar la inscripción de esta enfermedad en el espacio social barcelonés de los años 1930 y con este fin toma en cuenta las múltiples acepciones de la tuberculosis, entremezclando discursos de los médicos y vivencias de los pacientes.Con el descubrimiento del bacilo de Koch en 1882, el microbio se convierte en la única causa de la enfermedad lo cual supone una redefinición de la lucha antituberculosa, ahora directamente orientada hacia la eliminación del agente contagioso. Aun más que antes, la tuberculosis es entonces asociada al rincón polvoriento, al ambiente insalubre y el hacinamiento. En Barcelona entre 1929 y 1936 las autoridades catalanas se concentran en el establecimiento de una lucha preventiva que aspira a extirpar el germen de ciertas viviendas precisamente identificadas en la ciudad.La tuberculosis también es una enfermedad social que caracteriza a un grupo de individuos aislándolo del resto de la sociedad. Además de una reflexión sobre la construcción social de una categoría homogénea alrededor del denominador común que constituye el microbio, esa tesis tiene como objetivo realzar la realidad vivida por los individuos enfermos curados en los dispensarios, hospitales y sanatorios gratuitos, así como entender sus maneras de desenvolverse en el panorama social barcelonés en esa época. Así aparece que los tuberculosos suelen ser unos activos con una posición social precaria, vinculada a una menor integración en la ciudad, sin ser por lo tanto completamente aislados socialmente. Es la declaración de la enfermedad la que les hace “bascular” en un grupo de excluidos sociales asumidos como tales por las autoridades médicas.Pero, más que un identificador común, la tuberculosis es sobre todo una vivencia personal. El enfermo es un actor esencial de su enfermedad tanto como de su curación, y su recorrido muestra una práctica de la lucha que permite redefinir desde abajo las estructuras asistenciales y la lógica médica moderna tal como es evocada en los discursos. Por fin, los recorridos individuales de enfermos en Barcelona nublan sobre todo la percepción de una categoría unificada y homogénea, realzando las preocupaciones personales que se sobreponen a la exigencia de salud, o a la absoluta necesidad de prevenirse frente al germen, dejando ver visiones discrepantes de la lucha contra la enfermedad.
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Les dominicains de Toulouse au Brésil (1881-1952) : de la mission à l’apostolat intellectuel / Los dominicanos de Toulouse no Brasil (1881-1952) : da missão ao apostolado intelectual / The dominicans of Toulouse in Brasil (1881-1952) : from the mission to the intellectual apostolate

Pic, Claire 12 September 2014 (has links)
Cette recherche a pour objet l’histoire de la mission entreprise par les religieux de la province dominicaine de Toulouse au Brésil, à la fin du XIXe siècle. Ces missionnaires partent s’installer dans le diocèse de Goiás, au centre du pays, en 1881. La mission se poursuit jusqu’en 1952, date à laquelle est érigée une province dominicaine brésilienne. Durant cette période, les dominicains mettent en place un vaste projet missionnaire et s’inscrivent dans des dynamiques transatlantiques qui voient l’installation de nombreuses congrégations européennes en Amérique latine et en particulier au Brésil. L’étude de cette mission à travers les correspondances missionnaires ouvre de nombreuses pistes de réflexion parmi lesquelles deux axes essentiels se détachent: d'un côté, le rôle d'agent des pouvoirs spirituels et temporels tenu par les missionnaires dominicains, de l'autre, les transformations de la mission au contact des réalités brésiliennes. Ces deux aspects s'articulent dans un contexte plus large, celui de la romanisation et de la naissance du catholicisme social, dynamiques fondamentales de l’Église catholique de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.L’analyse proposée ici se situe au niveau des acteurs, les missionnaires dominicains, tant dans l’étude de leurs actions missionnaires que de leurs représentations du Brésil. Ce sont les principaux auteurs de nos sources ; nous les définissons comme des passeurs et des récepteurs. Cette démarche permet d’analyser les échanges culturels générés par la mission et de mettre en évidence son évolution et ses transformations. / This work focus on the history of the mission undertaken by the monks of the Dominican Province of Toulouse in Brazil, at the end of the 19th century. These missionaries leave to settle down in the diocese of Goiás, in the center of the country, in 1881. The mission continues until 1952, date on which is set up a Brazilian Dominican province. During this period, the Dominicans set up a vast missionary project and integrate transatlantic dynamics which lead to the installation of many European congregations in Latin America, particularly in Brazil. The study of this mission through missionary correspondence opens many lines of thinking among which two essential axes are detached: the first aim is to analyse the role of agent of spiritual and temporal powers held by the Dominican missionaries, the second is to describe the transformations of the mission in contact with Brazilian realities. These two aspects are articulated in a broader context, that of the Romanization and the birth of social Catholicism, which constitute the fundamental dynamic of the Catholic Church at the end of the 19th century and first half of the 20th century.The proposed analysis here lies in the actors, the Dominican missionaries, both in the study of their missionary activities as representations of Brazil. These are the main authors of our sources; we define them as cultural brokers and receivers. This approach makes it possible to analyse the cultural exchanges generated by the mission and to put in evidence its evolution and its alterations. / O escopo principal da pesquisa é analisar a história da missão religiosa da província dominicana de Toulouse no Brasil, de 1881 a 1952. Com o olhar centrado nos protagonistas dominicanos, busca-se analisar a atuação missionária, a construção de representações sobre o Brasil e intercâmbios culturais.Os missionários estabeleceram-se por mais de 70 anos entre os estados de Goiás, de Minas Gerais e do Pará, onde desenvolveram vasto projeto missionário, até 1952, quando então erigiram a província dominicana brasileira. Com base na correspondência trocada pelos missionários com a sede de Toulouse, a pesquisa enfatiza a transformação da missão quando confrontada com a realidade brasileira e a forma como os dominicanos assumiram a postura de agente de poder espiritual e temporal. Esses dois eixos se articulam no quadro de romanização da Igreja do Brasil e de desenvolvimento do catolicismo social. Ambas são dinâmicas fundamentais da Igreja católica de finais do século XIX até meados do século XX.
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La Macédoine grecque, populations, migrations et territoires depuis le début du XXème siècle / Greek Macedonia, populations, migration and territories since the beginning of the twentieth century

Tzimakas, Menelaos 09 April 2014 (has links)
L'objet de l'étude est l'évolution de la composition et de la répartition géographique de la population de la Macédoine grecque de l'année 1913 (fixation de frontières actuelles) à nos jours. Les principales populations étudiées sont les populations grecque, musulmane, bulgare, population macédonienne orthodoxe de langue slave, juive, valaque, albanaise (selon les acceptions courantes qui seront définies). Cette évolution sur un siècle se décompose en cinq périodes, chacune étant liée à un ou plusieurs événements qui ont provoqué des migrations. Les causes, la modification de la composition des populations, les problèmes en découlant ainsi que des cartes et des statistiques sont présentées. Une synthèse permet de tirer des conclusions sur l'évolution de la population de la Macédoine et les problèmes associés à l'intégration des différentes minorités. / The object of my research is the evolution and repartition of the composition of the population of the Greek Macedonia of the year 1913 (fixing of the today’s borders) to our days. The main populations studied are: Greek, Muslim, Bulgarian, Orthodox Macedonian population of Slavic language, Jewish, Vlachs, Albanians (according to definitions that will be explained). This evolution over a century is divided into five periods, each relating to one or more events provocating migrations. The causes, the modification of the composition of the populations, the problems while resulting as well as mappings (cartographies) and statistics are presented. A synthesis allows us to draw from conclusions on the evolution of the population of Macedonia and the problems associated with the integration of various minorities.
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Le réseau éducatif à Briançon : de la République des Escartons (1343) à la fin du XIXème siècle / The education system in Briançon : from the Escartons Republic (1343) to the end of the 19th century

Serra, Angelique 18 December 2014 (has links)
Cette thèse, en s’inscrivant dans le champ plus général de l’histoire de l’Instruction Publique masculine, s’intéresse à celle, très spécifique, de la ville de Briançon située au nord du département des Hautes Alpes.La région briançonnaise a bénéficié au cours des siècles de taux d’alphabétisation élevés et d’un intérêt pour l’enseignement qui prennent leur source au Moyen-Âge, avec l’instauration d’un régime politique particulier, appelé communément aujourd’hui, la République des Escartons (1343-1789). Cette République a induit la modélisation d’un système scolaire original géré par la commune.En s’appuyant à la fois sur les données de l’histoire locale et sur le fonds d’archives scolaires municipales de Briançon, dont une partie a été classée par nos soins, sans omettre les archives départementales et nationales, notre recherche permet dans un premier temps de retracer les prémices de cette instruction au Moyen-Âge, puis de décrire cette école avant-gardiste tout en la comparant aux écoles existantes en France sous l’Ancien Régime.Dans un deuxième temps l’interrogation porte sur ce qu’il advient de cette structuration si particulière suite à la dissolution des Escartons lors de la Révolution française. Dans ce XIXème siècle où la promulgation de lois permet une organisation de la scolarité sur tout le territoire français, l’école de Briançon conserve-t-elle alors des aspects de son organisation et de ses spécificités antérieures ? Parallèlement à son enseignement de niveau primaire, la municipalité crée un système scolaire complet en y adjoignant un collège puis une école primaire supérieure. Ces deux établissements se conforment-ils aux directives ministérielles ou allient-ils particularisme local et modèle national ? L’étude montre qu’une singularité perdure dans la première moitié du siècle puis tend peu à peu à se dissoudre dans le contexte général.L’objet même de la thèse est de démontrer comment l’acquisition d’un savoir peut représenter pour un peuple une des conditions de sa liberté, à une époque où celle-ci n’est pas inscrite pour tous. Paradoxalement à Briançon, la République, en devenant nationale, confisque une partie de l’esprit d’innovation qui avait fait l’originalité de son école. / While dealing with the history of State Education for boys at large, the study undertaken focusses on one particular case, that of Briançon, an Alpine town located in the north of the “Hautes-Alpes” district.Over centuries, Briançon and the surrounding area had the benefit of high levels of literacy along with a keen interest in teaching going back to the Middle Ages with the establishment of a specific political system commonly referred to today as the Escartons Republic (1343-1789). Under this Republic, a novel school system run by the town was created.Based on local history data as well as the collection of municipal school archives available in Briançon -which we filed in the process- and also drawing on departmental and national archives, our research allows us first of all to trace the beginnings of this local education system back to the Middle Ages and then to describe this vanguard school system while comparing it to other existing school systems in France under the Old Regime.Next, our study looks at what happened to this unique system once the 'Escartons' came to an end during the French Revolution. In the 19th century, when new laws allowed for schooling to be organised throughout the country, did the Briançon school system manage to retain some aspects of its structure and former specificity? Along with its primary education, the town of Briançon set up a broader school system by first adding a secondary school and then an upper primary school. Did those schools conform to ministerial directives or did they combine local specificity and national requirements ? The study shows that for the first half of the century, they kept aspects of what set them apart from other schools but that, as time went on, they tended to blend into the general system.It is the intention of this thesis to demonstrate how, for any given people, access to education can be an essential prerequisite on the road to freedom, at a time when education is still a privilege for some. In Briançon, paradoxically, when the republic became nationwide, it deprived its school system of the innovative spirit that had been its trademark.
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Bernard Noël, langue et image, en deçà de la représentation / Bernard Noël, language and image, on this side of the representation.

Lupino, Letizia 28 November 2018 (has links)
Notre thèse envisage le rapport entre critique d’art et expression poétique dans l’œuvre de Bernard Noël. Elle comprend trois parties qui articulent sa prose d’idées artistiques avec son imaginaire et sa lyrique du regard et du corps.Dans un souci de représentativité, notre recherche suit certaines thématiques significatives traversant l’œuvre de Bernard Noël, de la critique d’art à la poésie. Les deux parties liminaires se fondent sur une sélection de critiques d’art. Dans la première, les écrits sur Ramón Alejandro et François Lunven donnent l’occasion de retracer la généalogie de la littérature d’art chez Bernard Noël. Sont ensuite traitées les critiques relatives à Magritte, Matisse et Masson, qui se révèlent fondamentales pour le parcours poétique de l’auteur. Sont enfin envisagées, à travers les textes sur Télémaque, Klasen, Debré et Wou-Ki, la figuration et l’abstraction, ces mouvements aux antipodes l’un de l’autre. La deuxième partie de la thèse fait dialoguer critique d’art et poétique. La progression de l’analyse permet alors de reprendre à nouveaux frais certains acquis de la section précédente. Les critiques consacrées à Moninot, à Fred Deux, à Moreau, à David et à Géricault sont rapportées de façon plus spécifique aux éléments qui constituent la poétique personnelle de l’auteur (représentation du corps, opposition corps-esprit, correspondances entre peinture et écriture). La pratique poétique de Bernard Noël fait l’objet de la troisième partie : il s’agit non seulement d’y déceler les modes d’expression versifiée du regard, notamment dans les poèmes inspirés par des œuvres plastiques (graphiques, picturales ou sculpturales), mais encore d’y relever les principes de collaboration régissant les livres de dialogue avec les artistes contemporains. Ce faisant, le prisme de la poétique de Bernard Noël permet d’interroger la notion de réalisme dans la peinture française, la période surréaliste, l’abstraction d’après-guerre, ou encore le mouvement de la nouvelle figuration.Notre corpus, qui ne se prétend pas exhaustif, est constitué de monographies de peintres significatives, tout autant que de textes issus de catalogues d’expositions. Il comporte des poèmes d’art et des livres à figures, tant il est vrai que la place de la peinture et de la sculpture est centrale dans l’œuvre de Bernard Noël. Son rapport à l’art conditionne, en effet, sa relation existentielle, esthétique, voire politique, à la société comme au monde. / Our thesis contemplates the connection between art criticism and poetic expression in the work of Bernard Noël. This thesis is articulated in three parts and it analyses how the prose d'idées artistiques of the poet is melted with his imaginary and his lyrics of eyes and body.Our research is led by a representativeness intent and it follows some significant thematic through the work of Bernard Noël. The two preliminary parts are based on a selection of art criticism. In the first part the writings about Ramon Alejandro and François Luven give us the opportunity to go back to the genealogy in Bernard Noël work. In the same part we examine the critics regarding Magritte, Matisse and Masson which turned out crucial to the author's poetic process. Then we contemplate, through the texts about Télémaque, Klasen, Debré and Wou-Ki, figuration end abstraction as movements one opposite to the other. The second part of the thesis engages art criticism and poetic. The progression of the analysis allows to recall some issues of the previous section.The critics addressed to Moninot, Fred Deux, Moreau, David and Géricault are treated in a more specific way to and mixed with elements which constitute author’s personal poetic (body representation, body and mind opposition, painting-writing connection). Bernard Noël's poetic practice is the subject of the third part: here we try to reveal not only the versified expressions use, especially in the poems inspired by plastic art works (graphics, paintings or sculpture), but also the principles of collaboration which stand above the books of dialogue with the contemporary artists.Through the analysis of the work of Bernard Noël we can examine the concept of realism in the french painting, the surrealist period, the abstraction movement after the war or the new figuration movement.Our corpus, which claims not to be exhaustive, is made by monographs of important painters and by texts of exposition catalogues. It includes art, poems and figure books since it is true that the place of painting and sculpture it’s central in Bernard Noël’s work as his relationship with art which influences his existence, aesthetics, even political view of society and of the world.

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