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La correspondance de Michel Tyszkiewicz, grand collectionneur d'antiquités, adressée à Wilhelm Froehner entre 1872 et 1897 / The correspondence of Michel Tyszkiewicz, a great collector of antiques, addressed to Wilhelm Froehner between 1872 and 1897Kazimierczak, Mariola 10 January 2015 (has links)
Ce travail sur les 450 lettres inédites de M. Tyszkiewicz à W. Froehner se situe à l'écart de la tradition des lectures épistolaires. Il montre l’importance du collectionneur polonais installé à Rome, mettant l'accent sur ses relations avec le monde des collectionneurs, savants et marchands, sur le fonctionnement de son musée privé d'archéologie, ainsi que sur les nombreuses publications consacrées aux objets de sa collection. Il révèle que ce collectionneur, acheteur de pièces antiques, concurrençait les plus importants musées du XIXe siècle. Le cadre de cette étude est donné par le panorama des musées européens, polonais en particulier, puis par la biographie de chaque correspondant, permettant de comprendre l’évolution de leur vie privée et de leur relation à l’Antiquité. Leur première rencontre parisienne donnera naissance à une longue amitié, animée par la passion pour les antiquités et alimentée par des échanges épistolaires dont la riche problématique nous mène au cœur de leurs préoccupations. L’analyse de la situation du marché romain des antiquités, de l’entourage professionnel et amical du collectionneur à Rome et du célèbre savant allemand à Paris, permet de dresser leurs portraits respectifs. La riche iconographie contenue dans les lettres sert d’appui non seulement au dialogue épistolaire, mais témoigne aussi de deux collections en formation, ce qui permet aujourd'hui de déterminer la provenance de nombreuses pièces antiques de la collection Froehner, offertes par Tyszkiewicz.Enfin, cette étude situe les descriptions d’œuvres antiques de Tyszkiewicz dans le genre littéraire ekphrasis et présente ses qualités d’expert reconnu par ses contemporains. / The study of M. Tyszkiewicz's 450 unpublished letters directed to W. Froehner occupies a place of its own in epistolary readings. It shows the importance of the Polish collector living in Rome and emphasizes his relations with other collectors, scientists and merchants of his time. It also describes the functioning of his private archeology « museum » and reviews the numerous publications devoted to the pieces of his collection. Being a buyer of antique items, Tyszkiewicz rivalled the most famous museums in the nineteenth-century. Set within a panorama of European museums, including the Polish museums, this study outlines the biographies of both correspondents, enabling us to follow the development of their private lives and relationship with Antiquity. The two men's first meeting in Paris gave birth to a lifelong friendship, animated by their passion for antiques und constantly sustained by their epistolary relation with its rich problematics, leading us into the heart of their everyday concerns. The appraisal of the Roman antiquity commerce and the display of the friendly professional environment surrounding the collector in Rome and the well-known German scholar in Paris, allow us to draw their respective portraits. The rich iconography of the letters stands not only as a support to the epistolary dialogue but also shows their two collections in the making, permitting us to determine the origin of many antique objects in Froehner's collection offered by Tyszkiewicz.Finally, this study places Tyszkiewicz's descriptions of antique works of art in the literary genre of ekphrasis and highlights his expert qualities recognized by his contemporaries.
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La série Cn de Pylos: contribution à l'étude de l'économie de la Messénie à l'époque mycénienneGodart, Louis January 1971 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Phidias dans la tradition écriteDonnay, Guy January 1962 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De l'évergétisme à la charité chrétienne ? : transformations et usages du don à la collectivité en Afrique tardo-antique (fin du IIIème siècle-VIème siècle) / From euergetism to Christian charity ? : transformations and uses of the gift to communities in Late Antique North Africa (3rd-6th century)Thiel, Camille 08 July 2015 (has links)
Cette thèse étudie une question historique classique, celle de la transition entre l'évergétisme et la charité chrétienne, à travers l'étude des dons à la collectivité en Afrique du Nord tardo-antique, de la fin du IIIe siècle au VIe siècle. La recherche s'appuie sur les sources épigraphiques et littéraires africaines tardo‑antiques, et prend en compte les acquis de l'anthropologie du don. Pendant l'Antiquité tardive, l'évergétisme, pratique caractéristique des cités antiques par laquelle des aristocrates faisaient des dons à leurs concitoyens se renouvelle et disparaît progressivement. Selon l'interprétation couramment admise, cette pratique aurait été supplantée par un nouveau mode de générosité influencé par le modèle de la charité chrétienne. Devenus chrétiens, les habitants des cités africaines auraient tourné le dos aux modes de générosité propres à la cité antique pour se montrer généreux vis-à-vis de la communauté chrétienne de leur choix. À travers l'étude des discours et des pratiques du don, ce travail remet en question le modèle de la transition en montrant notamment que les deux modes de don ont largement coexisté durant les débuts de l'Antiquité tardive. Cette étude affine la chronologie des dons à la collectivité et montre que le christianisme n'est pas à lui seul responsable de la fin de l'évergétisme. Le travail revient sur l'expression « évergétisme chrétien », parfois utilisée dans l'historiographie pour désigner la permanence d'une logique évergétique au sein même du don chrétien. Sont également étudiés les usages du don à la collectivité : le don est autant source de lien social entre les acteurs qu'il est vecteur de conflit. / This dissertation addresses the problem of the transition from euergetism to Christian charity. The approach focuses on gifts to communities in Late Antique North Africa from the third century to the sixth century. The study uses epigraphical and literary documents and includes anthropological perspectives on gift-giving. During Late Antiquity, euergetism (public benefaction) changes and disappears slowly. According to most current theories, euergetism would have been replaced by a new form of generosity, based on 'Christian charity'. Progressively converted to Christianity, the Romano‑Africans would have given up classical civic generosity, turning instead to the Christian communities. This dissertation studies the discourse and practice of gift-giving and challenges the idea of a transition from euergetism to charity, showing that both types of gifts coexisted in early Late Antiquity. This theory clarifies the chronology of Late Antique generosity and analyzes the expression 'Christian euergetism'. Finally, the study examines the uses of benefaction and shows that gift-giving strengthens social bonds while simultaneously generating tension.
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L'urbanisme du nord de Jérusalem : du 2è s. av. au 2è s. ap. J.-C. / Urban planning in northern Jerusalem : (2 BC - 2 AD)Cabaret, Dominique-Marie 09 February 2019 (has links)
La «loi de persistance du plan», appliquée autrefois par J. Sauvaget à Damas, se montre féconde pour Jérusalem. Selon ce principe, l’analyse des quartiers septentrionaux de la ville délimités par le «deuxième mur», respectivement intra-muros et extra-muros à l’ouest et à l’est, en manifeste le réseau viaire originel et son évolution. Les récents progrès réalisés à propos de l’arpentage antique, confrontés à la reconsidération de l’arc de l’Ecce Homo, fonction et chronologie – une porte urbaine hérodienne plutôt qu’un arc de triomphe d’Hadrien –, mettent en évidence un urbanisme soigné conçu par Jean Hyrcan autour d’une patte d’oie centrée sur la porte septentrionale de la ville (l’actuelle porte de Damas). Hérode le Grand, dont les grands travaux ont tendance à occulter ce qui précède, dut composer avec l’urbanisme bien-pensé de Hyrcan, développant un nouveau quartier orthonormé au nord du temple, auquel l’arc de l’Ecce Homo donnait accès. Hadrien ne fit qu’embellir selon la mode de son époque, y ajoutant les organes vitaux d’une colonie romaine. Le grand forum d’Ælia fut dominé par le temple capitolin ad orientem. L’ancienne esplanade du temple juif fut transformée en aedes dédié au culte impérial : une statue équestre de l’empereur y trônait près du lieu le plus sacré du temple juif. L’histoire mouvementée de la ville ne parvint jamais à occulter le réseau viaire hasmonéen, encore utilisé de nos jours par les hiérosolymitains aux abords de la porte de Damas. / The "law of persistence of the plan", formerly applied by J. Sauvaget in Damascus, is proving fruitful for Jerusalem. The analysis, according to this principle, of the northern districts of the city delimited by the "Second Wall", respectively intramural and extramural to the west and east, shows the original urban network and its evolution. Advances in the science of ancient surveying, coupled with the reconsideration of the function and dating of the Ecce Homo arch – a Herodian urban gate rather than a triumphal arch of Ælia Capitolina – highlight a careful urbanism designed by John Hyrcanos around a three ways junction centred on the northern gate of the city (the current Damascus gate). Herod the Great himself, whose major works tend to obscure the above, had to deal with the well-thought-out urban planning of the high priest, developing a new orthonormal district north of the Temple. Hadrian only embellished the whole according to the fashion of his time, adding the vital organs of a Roman colony. The great forum of Ælia was dominated by the Capitolin Temple ad orientem and the former esplanade of the Jewish Temple was transformed into an aedes dedicated to imperial cult: an equestrian statue of the emperor was enthroned near the most sacred place of the Jewish Temple. The city's eventful history never succeeded in obscuring the Hasmonaean road network, which is still used today by hierosolymitans around the Damascus Gate.
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Étude et essai expérimental sur les costumes antiques : exemples de formes et de couleurs provenant de la peinture de la Villa des Mystères à PompéiBoissonneault, Jeanne D'Arc 11 April 2018 (has links)
Les peintures de Pompéi ont été très souvent étudiées surtout celle de la Villa des Mystères. Les vêtements que portent les femmes de cette peinture sont d'un attrait particulier. Une description très détaillée des six principaux vêtements étudiés comparés à des exemples similaires quant à leurs formes et, si possible, quant à leurs couleurs nous permet de noter plusieurs problèmes. C'est pourquoi nous avons approfondi nos connaissances sur les textiles, sur les différentes colorations utilisées à cette époque et sur les diverses techniques connues dans l'Antiquité pour permettre la réalisation de certains de ces vêtements. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Critique de la modernité et philosophie de l'enracinement : la médiation des valeurs dans l'oeuvre de Simone Weil / Critique of the Modernity and the Philosophy of Root : the mediation of Values in Simone Weil's worksEnyegue abanda, Fabien Mathurin 12 February 2013 (has links)
Basée sur l’idée de progrès, la science moderne, d’inspiration cartésienne, est perçue par Simone Weil comme la principale cause de la crise moderne des valeurs. Sous-tendue par le mouvement droit, elle a perdu le principe d’analogie et s’est, de la sorte, dessaisie du monde ambiant des réalités quotidiennes. Aussi apparaît-elle non seulement comme à la source du scientisme, de la croyance en une raison scientifique autonome et du culte rendu aux applications techniques, mais aussi à l’origine du capitalisme industriel, du communisme révolutionnaire, du totalitarisme, de l’effondrement de l’ordre axiologique universel traditionnel concomitant à la crise de la civilisation. Les conséquences issues de ce mouvement de déracinement n’ont pas seulement conduit à l’oppression prolétarienne et coloniale ou au modernisme comme primat des valeurs d’innovation sur les valeurs de tradition, mais surtout à l’oppression généralisée et à l’oubli des structures axiologiques primordiales universelles que sont l’Etre, la Nécessité, le Passé, le Surnaturel. Fondé sur une dialectique structurelle déracinement-enracinement, pesanteur-grâce, le discours philosophique de Simone Weil sur la modernité poursuit un double enjeu. Sans se démarquer de la raison philosophique immanente, elle s’attelle à la fois à la dénonciation des propensions et défaillances qu’offrent les valeurs illusoires modernes d’argent, d’algèbre, de machinisme, d’impérialisme, de révolution, de démocratie, qu’à la conception d’une philosophie de la médiation des valeurs apte à contribuer à la renaissance d’une culture d’attention au capital axiologique de l’humanité. En effet, la modernité n’apparaissant plus que comme synonyme de crise des valeurs, il convient de tirer au clair ce piège qui fait de l’homme l’esclave de ses propres productions en y entreprenant une herméneutique ouverte non seulement au principe ontologique de nécessité, au-delà de toute projection avant-gardiste, mais surtout à une herméneutique des civilisations inspiratrices de l’humanité, en dehors de tout misonéisme passéiste, où le Surnaturel s’atteste dans sa plénitude comme critérium des valeurs authentiques et principe de médiation témoignant de l’enracinement de toutes choses dans l’être. Sans être en opposition avec les impératifs de découverte, d’invention et de développement, la philosophie weilienne de la médiation des valeurs se dévoile dans sa posture et sa validité comme une philosophie d’inspiration universelle à l’enracinement des peuples, des cultures et des nations, attentive à une pensée permanente des rapports entre la tradition et l’innovation, l’universalité et l’historicité. / Based on the idea of progress, the modern science, inspired by Descartes, is seen by Simone Weil as the primary cause of the modern crisis of values. Sustained by a linear movement, this science has lost the principle of analogy and, by consequent, it has lost its bindings with the surrounding world of everyday reality. Also, this science shows itself not only as the source of scientism, this belief in an independent scientific reason and the cult of the technical applications, but also as the source of industrial capitalism, of the revolutionary communism, of the totalitarianism, of the collapse of the traditional axiological order simultaneously to the crisis of civilization. Theses consequences resulting from the movement of uprooting not only led to the proletarian and the colonial oppression and to the modernism as the priority of the values of innovation on the values of tradition, but especially to a generalized oppression and the forgetting of the primordial universal axiological structures: the Being, the Need, the Past and the Supernatural.Based on a structural dialectic, the dislocation and the rooting, the fall and salvation, the philosophical discourse on modernity of Simone Weil seeks a double stake. Without a delimitation of the reason of the immanent philosophy, she is equally attached to the denunciation of the propensities and the failures of the modern illusory values of the money, of the algebra, of the machinery, of the imperialism, of the revolution, of the democracy, and to the conception of a philosophy of the mediation of values able to contribute to the rebirth of a culture attentive to the axiological capital of the humanity. Indeed, if the modernity appears no more as a synonym of the crisis of values, we must clarify this trap that makes the man the slave of his own productions by a hermeneutic open not only to the ontological principle of necessary, beyond any avant-garde projection, but principally a hermeneutic of the inspired civilizations of the humanity, without any outdated misoneism, where the Supernatural is attested in its fullness as criterion of the authentic values and as a principle of mediation reflecting the roots of all things in the Being. Without being in a conflict with the requirements of the discovery, of the invention, of the progress, the weilian philosophy of values mediation reveals itself as a philosophy of universal inspiration, founding the rooting of peoples, of cultures and of nations, paying permanent attention to the relationship between the tradition and the innovation, between the universality and the historicity.
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Les enjeux de la sauvegarde du patrimoine culturel matériel en Iran depuis 1997 jusqu'en 2015 / The stakes in the protection of the material cultural heritage in Iran since 1997 until 2015Nekouie Naeenie, Nasim 23 November 2017 (has links)
La Révolution de 1979 a provoqué en Iran une vague de méfiance à l’égard des autres pays et l’hostilité envers les États-Unis a mis le pays dans une position conflictuelle avec le monde occidental. Avec l’affaire de la prise d’otages en novembre 1979, les relations entre l’Iran, les États-Unis et l’Europe ont été coupées. Tout cela n’a pas été sans conséquences sur la conservation du patrimoine culturel : si Persépolis a échappé à la destruction, en revanche le mausolée de Reza Shah a été complétement détruit par les révolutionnaires. Cependant des démarches effectuées par les spécialistes eurent pour résultat l’enregistrement pour la première fois de trois monuments historiques de l’Iran sur la liste du patrimoine mondial : Tchogha Zanbil près de Suse, Persépolis dans la province de Fars et la place de Naghsh-e-Jahan à Ispahan. Malheureusement, le déclenchement subit de la guerre avec l’Irak n’a pas laissé le temps de mettre en place les mesures de protection et pendant huit ans les sites et les monuments historiques de l’Iran ont subi quantité de dégâts.Après la guerre, jusqu’en 1997, le gouvernement de M. Rafsandjani entreprit de relever les ruines résultant de « la Guerre Imposée ». Mais l’inflation, qui pourtant ne fut à aucun moment supérieure à ce qu’elle avait été pendant « l’époque de la Construction », entraîna peu à peu la dépréciation de la monnaie et l’augmentation des inégalités sociales. Cette situation, qui empira jusqu’au gouvernement de M. Rohani, fit qu’on porta moins d’attention au patrimoine culturel. En fait, après la Révolution de 1979, les biens du patrimoine culturel de l’Iran ont été répartis en deux groupes : ceux qui pouvaient être considérés comme le patrimoine religieux, et ceux qui, antérieurs à la conquête musulmane de la Perse, n’avaient aucun rapport avec la spiritualité musulmane chiite. Les investissements pour la restauration et la protection des monuments du premier groupe n’ont été faits que pour propager le chiisme et dans le but d’influencer de plus en plus l’opinion publique, déjà sensible à la question de la religion et aux miracles des imams chiites. Cependant, bien qu’appartenant à ce groupe, certaines mosquées historiques et des caravansérails n’intéressent pas les organismes culturels du pays, du fait de leur faible rentabilité. En soi, la meilleure solution pour réaliser les plans de sauvegarde des monuments historiques serait la participation de la population, mais l’étude du lien entre la société et le gouvernement montre qu’une telle coopération dépasse largement le seul domaine culturel et prend aujourd’hui en Iran un sens politique. / The Revolution of 1979 in Iran leaded to a wave of distrust of the other lands and to hostility towards the United States. It put the land also into a situation of confrontation with western world. The hostage-taking in November 1979 resulted in a breakup of relations between Iran, the United States and Europe. All of this has not been without effect on the heritage conversations.If Persepolis escaped the destruction, but Reza Shah’s Mausoleum was completely demolished by revolutionists. However the employment of specialists had an outcome, that for the first time three historical monuments of Iran were put on the list of UNESCO-world heritage site: Tchogha Zanbil near Susa, Persepolis in Fars-province and Naghsh-e Jahan Square (world-image) in Esfahan. Unfortunately the sudden outbreak of war with Iraq allowed no time for protection-sanction and for 8 years the historical cities and monuments of Iran have been much more damaged.After the war, the government of Akbar Rafsanjani committed to rebuild the ruins resulted by imposed war. But never higher as “period of construction”, the inflation leaded gradually to a currency debasement, also to an increase in social inequality. Got worse till 11. government, this situation made the people pay less attention to cultural heritage.After the revolution of 1979, the cultural goods of Iran were separated into two groups, on the one hand, the ones regarded as religious heritage and on the other hand, the ones built before the Muslims’ conquest with no deal with shiitic spirituality. The investment for protection of monuments in the first group aimed to dissemination of Shiism thus the public opinion, which has already been sensitive to the religion issues and the miracle of shiitic imams, should be influenced. But a few historical mosques and caravansaries belonged to this group, due to its low profitability didn’t interest the culture-organization.The best solution to ensure the preservation of historical monuments should be the involvement of population. However the investigations of the relation between society and government showed, that such a cooperation goes far beyond the cultural field and has a political meaning in society.
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Le centre colonial de la métropole antique de Constantine : évolution des politiques et des pratiques urbaines depuis l'ère coloniale / The colonial center of the ancient city of Constantine : policy developments and urban practices from the colonial eraKabouche, Manel 08 February 2013 (has links)
Le centre colonial de la métropole antique de Constantine : évolution des politiques et des pratiques urbaines depuis l'ère coloniale. L'urbanisation des villes algériennes est liée à la trilogie classique suivante : une croissance démographique rapide, une extension spatiale démesurée et une dynamique fonctionnelle incohérente. Cette dynamique urbaine se traduit par des irrégularités spatiales. Les différents instruments d'urbanisme et de gestion urbaine demeurent obsolètes en raison des écarts existants entre les politiques urbaines adoptées et les pratiques spatiales. La structure urbaine de la métropole de Constantine suscite les réflexions suivantes. Depuis la période coloniale, cette métropole a hérité d'un centre urbain polyfonctionnel greffé à la ville arabo-musulmane, la médina. Le centre colonial actif a connu au cours des dernières décennies de profondes mutations liées principalement à une dynamique urbaine, concrétisée par la prolifération de pôles périurbains qui sont tantôt concurrentiels tantôt complémentaires du centre colonial. De cette dynamique fonctionnelle résulte une nouvelle forme d'organisation spatiale et une centralité originale. Une analyse spatiale succincte révèle que la métropole de Constantine est structurée selon une mosaïque de zonages dont chacun correspond à une période déterminée et obéit à une politique urbaine spécifique engageant des pratiques distinctes. La structuration actuelle des espaces centraux de la métropole constantinoise, particulièrement le centre colonial, témoigne des incohérences entre les différentes politiques adoptées combinées aux acteurs sociaux et politiques. Ces considérations nécessitent une réflexion globale afin de coordonner les différents acteurs et praticiens de l'espace métropolitain. Les citadins ainsi que les différentes associations constantinoises sont rarement impliqués par les décideurs dans la réalisation d'opérations d'aménagement urbain. Toutes les décisions d'aménagement relèvent des autorités locales (communes) et régionales (wilaya). Le cheminement de notre recherche est axé selon trois grandes parties : L'évolution de la métropole et la centralité urbaine à Constantine La réglementation et les politiques d'aménagement adoptées La centralité urbaine : pratiques, mutations et perspectives. / The urbanization of Algerian cities is related to the classic trilogy follows: rapid population growth, a spatial extension disproportionate and inconsistent functional dynamics. This results in dynamic urban spatial irregularities. Different planning instruments and urban management remain outdated because of gaps between urban policies adopted and spatial practices. The urban structure of the city of Constantine raises the following reflections. Since the colonial period, the city has inherited a multifunctional urban grafted to the Arab-Muslim city, the medina. The colonial center assets has been in recent decades profound changes mainly related to urban dynamics, reflected in the proliferation of suburban centers which are sometimes complementary and sometimes competing colonial center. Functional dynamics of this result is a new form of spatial organization and centrality original. Spatial analysis shows that brief metropolis Constantine is structured with a mosaic zoning, each corresponding to a specific period and follows a specific urban policy involving distinct practices. The current structure of the central areas of the city of Constantine, especially the colonial center, demonstrates inconsistencies between policies combined with social and political actors. These considerations require a global approach to coordinate the various actors and practitioners in the metropolitan area. The urban as well as various associations of Constantine are rarely involved by decision makers in achieving urban development operations. All management decisions are local authorities (municipalities) and regional (wilaya). The progress of our research is focused in three main parts: The evolution of the metropolis and urban centrality in Constantine Regulations and planning policies adopted Urban centrality: practices and perspectives mutations.
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La « matière troyenne » dans la littérature médiévale : Guido delle Colonne Historia destructionis Troiae : introduction, édition-traduction partielles et commentaireBedel, Marie 14 June 2014 (has links)
Ce travail propose d’étudier l’un des nombreux textes médiévaux portant sur le mythe de la guerre de Troie. Transmis à l’Occident médiéval non pas par le biais d’Homère mais par celui des classiques latins et de certains auteurs de l’Antiquité tardive, ce mythe connut un immense succès en Europe durant tout le Moyen Âge, malgré l’ignorance du grec et de l’Iliade. Nous avons choisi d’éditer partiellement et de commenter l’un des plus importants monuments de la matière troyenne médiévale, texte presque inédit aujourd’hui, car totalement délaissé depuis la Renaissance et le retour aux textes anciens. Dans une introduction, nous avons exposé les principes de notre travail d’édition, c'est-à-dire listé les différents manuscrits utilisés par l’éditeur précédent (Nathaniel Griffin), puis surtout présenté notre manuscrit de base, le Cod. Bodmer 78, absent de la liste des manuscrits collationnés par Griffin. Puis nous avons consacré un chapitre à la langue du texte, un latin médiéval très lisible quoiqu’empreint de « modernismes », notamment au niveau du lexique. Puis, après avoir présenté le texte, sa langue et notre méthode d’édition, nous avons exposé le peu d’éléments que nous avions sur notre auteur, sa vie, son œuvre et le contexte intellectuel au milieu duquel il évolua dans la Sicile du XIIIe siècle, ainsi que l’engouement européen pour la matière troyenne qui explique son choix de reprendre ce grand mythe dans son Historia. Enfin il nous a fallu évoquer les nombreuses sources utilisées par Guido delle Colonne, ses sources directes, indirectes ou inavouées. En dernier lieu, nous avons offert un résumé de chaque livre édité et traduit. Suit une bibliographie détaillée sur les manuscrits et éditions anciens de ce texte, des manuels, le contexte culturel et historique en Europe et en Sicile au Moyen Âge, les textes grecs, latins et vernaculaires se rapportant à la guerre de Troie et ayant influencé notre auteur de près ou de loin, les ouvrages critiques sur le traitement de cette matière troyenne dans l’Antiquité et au Moyen Âge, et enfin les quelques éléments bibliographiques portant sur Guido et sur son œuvre. Vient ensuite notre édition-traduction. La traduction est accompagnée d’un double apparat : un apparat des sources et réminiscences ainsi qu’un apparat critique qui prend en compte et compare les leçons contenues dans notre manuscrit de base avec les variantes citées par l’éditeur précédent dans les quelques manuscrits qu’il a utilisés. Au bas de la traduction, figurent des notes d’érudition destinées aux noms ou des faits cités dans le texte et qui méritent une explication. Après cette partie introduction philologique et édition, la deuxième grande partie de cette thèse consiste en un commentaire et des annexes. Dans notre commentaire, nous avons souhaité interroger notre texte dans ses aspects narratologiques, thématiques, génériques, linguistiques et idéologiques. C’est pourquoi nous avons consacré un premier chapitre à l’étude narratologique du texte, son contenu, son agencement, ses techniques narratives, son utilisation des sources et ses principales thématiques. Dans une seconde partie, nous avons abordé le genre et le ton de cette Historia, qui se veut un texte historique quoique traitant une matière fictionnelle puisque mythologique à une époque où les genres littéraires ne sont pas encore définis et encore moins cloisonnés ; nous avons en outre longuement commenté et illustré le choix de l’écriture en prose et en latin à une époque où la mode est au vers et au vernaculaire. Enfin, notre troisième chapitre porte sur le contenu scientifique, politique et idéologique de ce texte truffé de parenthèses érudites et morales. En dernier lieu, nous avons proposé une édition diplomatique de la partie non éditée ni traduite du manuscrit, ainsi que des annexes sur les manuscrits et le vocabulaire, et bien sûr des index des noms propres et un glossaire des mots rares ou surprenants. / This work proposes to explore one of the many medieval texts on the myth of the Trojan War. Transmitted to medieval Europe not through Homer but by the Latin classics and some authors of late Antiquity, this myth was a huge success in Europe during the middle Ages, despite the ignorance of the Greek and the Iliad. We chose to partially edit and comment on one of the most important monuments of the medieval Trojan material, almost unpublished text today because totally abandoned since the Renaissance and the return to the ancient texts. In an introduction, we exposed the principles of our editing work, that is to say, listed the various manuscripts used by the original publisher (Nathaniel Griffin) and especially presented our basic manuscript, Cod. Bodmer 78, absent from the list of manuscripts collated by Griffin. Then we have a chapter on the language of the text, a medieval Latin highly readable although full of "modernism", particularly in terms of vocabulary. Then, after introducing the text, the language and our editing method, we exposed the little things we had on our author, his life, his work and the intellectual context in which he evolved in thirteenth century Sicily, and the European craze for the Trojan material explains his choice to take this great myth in his Historia. Then, we had to mention the many sources used by Guido delle Colonne, its indirect or direct or unacknowledged sources. Lastly, we provided a summary of each book published and translated. Then follows a detailed bibliography on manuscripts and old editions of this text, textbooks, historical and cultural context in Europe and Sicily in the Middle Ages, the Greek texts, Latin and vernacular related to the Trojan War and that influenced our author near or far, the critical works on the treatment of this Trojan material in antiquity and the Middle Ages, and finally some bibliographic elements on Guido and his work. Then comes our edition-translation. The translation is accompanied by a double pageantry: one for the sources and reminiscences, and a critical apparatus that considers and compares the lessons contained in our manuscript with basic variants cited by the previous editor in some manuscripts that he used. At the bottom of the translation include scholarly notes for names or facts mentioned in the text and deserve an explanation. After this introduction and part philological edition, the second major part of this thesis consists of a comment and annexes. In our review, we wanted to examine our text in its narratological, thematically, linguistic, generic and ideological aspects. That is why we have devoted the first chapter to the narratological study of the text, its content, its layout, its narrative techniques, use of sources and its main themes. In a second part, we discussed the type and tone of the Historia, which intends to be a historical text while attending a fictional material since mythological, at a time when genres are not yet defined and less compartmentalized; we have also commented extensively and illustrated the choice of writing in prose and Latin at a time when fashion is to poetry and vernacular. In the end, our third chapter focuses on the scientific, political and ideological content of this text peppered with parentheses and moral scholars. Finally, we proposed a diplomatic edition of the unedited or translated part of the manuscript, as well as appendices on manuscripts and vocabulary, and of course the name index and a glossary of rare or surprising words.
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