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Entre monnayage officiel et faux-monnayage : la fabrication de la monnaie au marteau en France (XIIIe - XVIIe siècles) : approche physico-chimique, expérimentale et historique / Coining and counterfeiting : the hammered coin production in France (XIIIth - XVIIth centuries) : a physicochemical, experimental and historical approach

Arles, Adrien 13 February 2009 (has links)
Suite aux fouilles du second atelier monétaire royal de La Rochelle (17), une grande quantité de matériel a pu être mis au jour. Cette découverte est exceptionnelle par deux aspects puisqu’il s’agit à ce jour de l’unique atelier officiel fouillé en France et que les structures et objets découverts permettent en une première lecture, d’ébaucher une chaîne de production de la monnaie. Ce matériel précurseur complété de céramiques provenant de l’atelier médiéval de Montreuil-Bonnin (86) constitue la base de cette étude archéométrique inédite des techniques monétaires officielles. Cette recherche, par définition multidisciplinaire, s’appuie sur la caractérisation physico-chimique de corpus archéologiques mais également sur une étude des sources historiques : traités monétaires, procès-verbaux, comptes d’atelier... Enfin, les reconstitutions paléométallurgiques participent pour une part importante aux discussions engagées. Elles renseignent sur la complexité des opérations tout en produisant des analogues librement étudiables, comparés aux échantillons anciens. La compilation de toutes les données collectées permet non seulement de proposer une description des techniques du monnayage au marteau telles qu’elles étaient mises en oeuvre dans les fabriques monétaires jusqu’au milieu du XVIIe siècle et de révéler les matières premières utilisées mais également de comprendre le fondement des opérations pratiquées. En tant que fabrication monétaire particulière, les techniques propres au faux-monnayage ont parallèlement été considérées par le biais de l’étude de deux exemples localisés au début de la Période Moderne dans le département de l’Aude (11). En suivant la même démarche expérimentale, il a été possible de mettre en évidence les particularismes de ces activités et de révéler plusieurs analogies avec les techniques officielles. / In the Nineties excavations made in La Rochelle (France) have produced objects of archaeometallurgical evidence with regards to the second royal mint. For the time being, this workshop is still the only one that has been discovered in France. Moreover, the observations of the artefacts seem to allow the reading of the whole money making process. These archaeological samples, complemented with ceramics from the medieval mint of Montreuil-Bonnin (France), have been studied by an archaeometric approach to propose an original research on the official French hammer striking process. This multidisciplinary study is based on the analysis of historical samples but also on a bibliographic compilation: monetary treaties, official reports, mint accounts… The experimental work takes an important part in the study too. Providing more than experimental samples easily studied and compared with the archaeological ones, this pragmatic method allows to point out the complexity of a technique. Finally, the gathering of all data defines the raw materials and the processes used in the French hammer coining until the mid XVIIth century, but also their respective purposes. As a particular coinage, counterfeiting has also been studied through two post-medieval examples that took place in Southern France caves. The experimental study reveals the originalities of these illegal activities besides some links with the official processes.
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O discurso sobre o nexo pedagógico entre o cinema e a educação

Faheina, Evelyn Fernandes Azevedo 03 December 2016 (has links)
Submitted by Márcio Maia (marciokjmaia@gmail.com) on 2016-08-09T22:18:46Z No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 1714003 bytes, checksum: 5eff4e3e9f291b2c1c94f5fd62b8febb (MD5) / Made available in DSpace on 2016-08-09T22:18:46Z (GMT). No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 1714003 bytes, checksum: 5eff4e3e9f291b2c1c94f5fd62b8febb (MD5) Previous issue date: 2016-12-03 / Avec la Réforme d’enseignement interposée par Fernando de Azevedo, en 1928, l’énoncé sur le cinéma pédagogique s’est élevé au niveau de la catégorie normative, néanmois, depuis alors, que l’État brésilien a assumé l’engagement politique de créer des conditions favorables pour accomplir la pratique du cinéma educatif dans le pays. Auparavant, aucune prononciation de la part de l’État a été gagné le status politique-mormatif. Car, au point de vu discursif, cette recherche suppose l’émergence d’énoncés antérieurs à la Reforme, qui montrent l’État brésilien comme principal interventionniste de la pratique du cinéma dans le pays. En face à ces événements, cette recherche a pour objet le discours sur la liaison pédagogique parmi le cinéma et l’éducation dans le Brésil. L’appui théorique-méthodologique adopté a été l’Analyse Archéologique du Discours (AAD) de Michel Foucault (2013). Le discours a été pris comme um ensemble d’énoncés pour lequels les séries de signes font les rélations spécifiques (caractère discusif). Pour mener l’analyse, le corpus initial a été choisi un ensemble de textes écrits, spécifiquent quelques thèses, publiés parmi des années 2000 et 2012, sur le site de la CAPES qui présentaient des rélations thématiques avec la question du cinéma pédagogique dans le Brésil. Après la cartographie de ces travaux, on a fait l’analyse de quelques documents, parmi lesquels, lois et textes publiés dans livres, journaux et revues pendant des années 1910-1930. À ce moment a été initié le travail archeólogique de la cartographie des possibles sources du discours recherché. Le processus de la fouille, l’analyse et la description des énoncés ont montré une significative production et foison discursive sur le cinéma pédagogique au Brésil dans le contexte des trois prèmieres décennies du XXème siècle, à l’exemple du discours politique, juridique et éducationnel. Pour ça il a été possible d’étudier la formation du discours sur la liaison pédagogique parmi le cinéma et l’éducation entre ces trois ordres énonciatifs. La constatation sur le mode matérial d’existence que les énoncés prenaient dans les documents analysés a collaboré avec la formulation de la thèse, qui affirme que dans le domaine du language par rapport aux différentes modalités discursives (la politique, la juridique et l’educationnelle), il y a un réseau d’énoncés tissé par une série de signes et déterminées relations qui fonctionnent comme des conditions de possibilités par l’émergence du cinéma pédagogique, dans l’ordre du discours recherché, comme l'objet sur lequel sont dites certaines choses, sont formulés déterminés énoncés, et sont construits des façons spécifiques pour aborder et questioner. On conclut que, dans le demaine discursif le cinéma pédagogique a atteint au status d’objet du discours politique, quand il a été actionné pour une valeur (un intérêt publique) produit dans différents secteurs sociaux (l’église, la presse, la police) dans le cadre de la société civile organisée; quand actionnée dans et pour le régime de matière juridique, sur la forme des normes, décrets (décret nº 2.940/1928; décret nº 21.240/1932); et quand agregé au discours éducationnel, en gagnant visibilité et effectivement dans le cadre des conditions sociales concrètes. / Com a Reforma de Ensino interposta por Fernando de Azevedo, em 1928, o enunciado do uso pedagógico do cinema ascendeu ao estatuto de categoria normativa, porquanto, desde então, o Estado brasileiro assumiu o comprometimento político de viabilizar as condições necessárias à efetivação da prática pedagógica com o uso do cinema no país. Antes disso nenhum pronunciamento da parte do Estado ganhou status político-normativo. Contudo, do ponto de vista discursivo, esta investigação sugere o aparecimento de indícios enunciativos, anteriores ao advento da Reforma, que apontam o Estado brasileiro como principal interventor da prática pedagógica com o uso do cinema no país. Em face disso, constituiu objeto de investigação deste trabalho o discurso sobre o nexo pedagógico entre o cinema e a educação no Brasil. A abordagem teórico-metodológica adotada foi a Análise Arqueológica do Discurso (AAD), amparada em Michael Foucault (2012). O discurso foi tomado como um conjunto de enunciados, para os quais as séries de signos estabelecem entre si relações muito específicas (de caráter discursivo). Como estratégia de análise, optou-se por restringir o corpus inicial da pesquisa ao conjunto de textos escritos, especificamente as teses, publicadas entre os anos 2000 e 2012, disponibilizadas no site da CAPES, que apresentavam algum tipo de relação temática com a questão do uso pedagógico do cinema no Brasil. Após o mapeamento desses trabalhos, a pesquisa foi remetida a fazer à análise de alguns documentos, dentre os quais leis e textos publicados em livros, jornais e revistas, situados no intercurso de 1910 a fins dos anos 1930. A partir daí, iniciou-se o trabalho arqueológico de mapeamento das possíveis fontes promotoras do discurso investigado. O processo de escavação, análise e descrição dos achados enunciativos indicou uma significativa produção e proliferação discursiva sobre o uso pedagógico do cinema no Brasil, no contexto das três primeiras décadas do século XX, a exemplo do discurso político, do jurídico e do educacional. Isso assegurou a possibilidade de estudar a formação do discurso sobre o nexo pedagógico entre o cinema e a educação no seio dessas três ordens discursivas. A constatação sobre o modo material de existência que os enunciados ocupavam nos documentos analisados colaborou com a formulação da tese de que, no terreno da linguagem, nas diferentes modalidades discursivas (a política, a jurídica e a educacional) encontra-se uma rede de enunciados tecida por uma série de signos e determinadas relações, estabelecidas entre elas, que funcionam como condições de possibilidade para o aparecimento do uso pedagógico do cinema, na ordem do discurso investigado, como objeto sobre o qual são ditas certas coisas, formulam-se determinadas enunciados, constroem-se estratégias específicas no modo de abordá-lo e problematizá-lo. Assim, pode-se concluir que, no campo discursivo, o uso pedagógico do cinema atingiu o status de objeto do discurso político, quando acionado por um valor (um interesse público) produzido no seio de diferentes instâncias sociais (na igreja, na imprensa, na polícia) no âmbito da sociedade civil organizada; quando ativado no e pelo regime de matéria jurídica, materializado em normas, decretos (Decreto nº. 2.940/1928; Decreto nº. 21.240/1932); e quando incorporado ao discurso educacional, ganhando visibilidade e efetividade no âmbito das condições sociais concretas.
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Foucault et les images : pratiques de l'image et visibilité entre analyse archéologique et irréductibilité critique / Foucault and images : image’s practices and visibility between archaeological analysis and the irreducibility of the critic

Fornacciari, Ilaria 16 October 2017 (has links)
Dans le cadre des actuels débats autour du rôle et des pouvoirs des images, notre étude explore, à la lumière de la recherche du philosophe Michel Foucault, l'étendue et les fonctionnements discontinus, et parfois conflictuels, des rapports entre visibilités et pratiques d'images. La première partie de notre travail analyse le rôle des descriptions et évocations picturales des ouvrages du philosophe que l'on peut associer à l'analyse archéologique, s'attachant à montrer la singularité du rapport entre les images et l'émergence historique de différentes « modalités de voir» dans leurs articulations aux pratiques discursives. À l'appui des textes et manuscrits simultanés ou immédiatement successifs à l'élaboration de L'archéologie du savoir, la deuxième partie de la recherche valorise les défis que la question du traitement du visible et des images a lancés à la mise en place d'un champ de cohérence pour l'analyse discursive. Avec une attention particulière portée aux cours inédits sur la peinture du Quattrocento et aux projets sur la peinture de Manet, l'étude retrace les tentatives du philosophe vouées à considérer les dispositions culturelles de la visibilité et les configurations historiques de la présentation visuelle comme des dimensions articulées historiquement par des modalités différentes. La troisième partie analyse, enfin, les expérimentations foucaldiennes concernant des pratiques de l'image, présentant, à partir des conditions d'émergence de la notion d'attitude critique, les enjeux politiques de la réflexion autour des rapports entre visibilité et modernité picturale. / In the framework of the present ongoing debates about the role and power of images, our work aims to explore the extent and the discontinuous characterizing the historical relations between visibilities and practices of images in the light of the research of the philosopher Michel Foucault. The first part analyzes the role of descriptions and pictorial evocations in Foucault's works which can be associated with archaeological analysis; its objective is to show the singular relation between images and the historical emergence of different “modalities of seeing” in their articulations with discursive practices. Thanks to the analysis of texts and unedited manuscripts on painting, the second part points out the discrepancies between the visual dimension of Foucauldian research and the methodological elaboration of the archaeological discourse, with its claim to disclose a field of coherence for the discursive analysis. In light of the debates between art history's methodology and philosophy in France at the time, our analysis presents this apparently marginal section of the research of Foucault as an attempt to consider the cultural dispositions of visibility and the historical configurations of visual presentation as differently articulated through historical modalities. The third part analyzes various Foucauldian experiments concerning image practices. Through the study of archival material, the political stakes of the Foucauldian reflection about pictorial modernity through the emergence of the notion of critique as attitude are presented.
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L'éphèbe troyen ad astra / eis toùs astéras : étude iconologique et contextuelle de la mosaïque de Ganymède de la Maison de Dionysos à Néa Paphos (Chypre)

Guay, Jean-François 24 February 2021 (has links)
Ce mémoire de maîtrise vise à comprendre le symbolisme de la mosaïque de Ganymède de la Maison de Dionysos à Néa Paphos (Chypre) datée de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle p.C. et à préciser le contexte d’utilisation de la salle. Ce double questionnement découle de l’observation des motifs géométriques associés à la scène qui représente l’enlèvement de l’éphèbe troyen par un aigle. D’une part, la nature du « fleuron », associé au panneau figuratif, est analysée à l’aide de documents iconographiques et de textes anciens. Les résultats de cette analyse permettent de discuter du sens symbolique, idéologique ou philosophico-religieux que ces motifs confèreraient à la scène. D’autre part, la disposition des « fleurons » et des autres motifs géométriques suggère que la salle aurait pu être utilisée dans un contexte précis. Outre ces indices décoratifs, la fonction de la salle est aussi discutée selon les données architecturales et planimétriques. Certaines conclusions sur le symbolisme, qui découlent de l’étude de la mosaïque de Ganymède, sont ensuite confrontées à certains pavements figurés de la domus. / This masters essay aims to understand the symbolism of the Ganymede mosaic of the House of Dionysus in Nea Paphos (Cyprus) dated to the end of the 2nd or the beginning of the 3rd century AD and to determine the room’s use. This double inquiry arises from the observation of the geometric details associated with the scene representing the rapt of the Trojan ephebe by an eagle. Firstly, the nature of the "rosette" associated with the figurative panel is analyzed with the iconographic documents and the ancient texts. The results of this analysis allow us to discuss the symbolic, ideological or philosophical-religious meaning that motifs would confer on the scene. Secondly, the arrangement of the "rosette" and other geometric patterns suggests that the room could have been used in a specific context. In addition to these decorative clues, the function of the room is also discussed according to architectural and planimetric data. Some conclusions about the symbolism that emerge from the study of the mosaic of Ganymede are then confronted with certain figured pavements found in the domus.
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La Baie du Grand Pabos : une seigneurie gaspésienne en Nouvelle-France au 18 XVIIIe (sic) siècle

Nadon, Pierre 19 April 2018 (has links)
Le 21 mai 1730, le sieur Lefebvre de Bellefeuille, père et fils, seigneurs de Pabos, annoncent à des pêcheurs saisonniers basques que l'utilisation des plages et la pêche au large sont maintenant réglementées sur leur territoire. Celui-ci s'étend de Grande Rivière à Port-Daniel. Ils entreprennent de la sorte ce qui sera le plus important effort de colonisation dans une Gaspésie du XVIIIe siècle qui est, à cette époque, le domaine des pêcheurs itinérants européens. Pabos au régime français était une communauté permanente isolée du principal encadrement politique colonial. Elle était à la fois une seigneurie et une entreprise de pêche, dans un réseau de rapports économiques définis. C'était aussi un établissement de frontière dans un contexte colonial nord-américain. En quoi ces rapports seigneuriaux déterminaient-ils le fonctionnement de l'établissement et comment se présentaient les contraintes environnementales, autant physiques qu'économiques? L'étude pose en entier la question d'un établissement qui, en Gaspésie, était à la fois un avant-poste de l'Europe en Amérique et une frontière de la NouvelleFrance. En d'autres termes, l'organisation de cette seigneurie était-elle représentative d'une communauté coloniale française, dans cette partie de l'Amérique, durant la première moitié du XVIIIe siècle Les données archéologiques ne sont pas utilisées pour en connaître plus long sur la pêche en Gaspésie au XVIIIe siècle, mais pour mieux comprendre l'organisation d'une communauté permanente sur la côte atlantique au XVIIIe siècle. L'information archéologique, celle qui vient de l'étude des vestiges, ramène l'histoire au niveau de l'archéologie. Les traces de bâtiments mis au jour sont les données archéologiques les plus évidentes de la présence de 1' établissement. Elles comprennent celles de la maison des seigneurs sur l'Ile Beau Séjour, et celles des habitations des pêcheurs sur la pointe de Pabos-Mills. Les liens entre les uns et les autres sont les composantes significatives de l'analyse. Les artefacts servent à présenter l'interaction entre les données de fouilles (vestiges mobiliers et immobiliers), la culture matérielle et cette société coloniale au XVIIIe. L'importance du complexe alimentaire est bien illustrée dans l'étude de l'alimentation des habitants. L'étude se veut fidèle au thème central : l'originalité de Pabos tient à sa permanence et celle-ci fut assurée par une organisation rationnelle locale de l'entreprise. Le fil conducteur pour le lecteur est l'explication du fonctionnement interne de la seigneurie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Étude de l'impact des interactions culturelles sur les occupants de l'Habitation 1 de Double Mer Point : développement d'une nouvelle méthodologie pour l'étude des sites de contacts

Pouliot, Laurence 23 April 2021 (has links)
Grâce au partenariat Tradition and Transition among Labrador Inuit unissant le Gouvernement Nunatsiavut et l'Université Mémorial de Terre-Neuve, la fouille exhaustive du site Double Mer Point (GbBo-02) a pu être effectuée. Elle nous a permis d'étudier l'impact des interactions culturelles au Labrador sur la vie quotidienne des occupants de l'Habitation 1 durant la période de contact, soit entre XVIIe et le XIXe siècle; un sujet d'étude encore sous-exploité par l'archéologie. Des idées théoriques tirées des Cultural Contact Studies et de l'archéologie postcoloniale ont ainsi pu être appliquées au cadre contextuel du Labrador par la réalisation de ce mémoire. Notre réflexion théorique portant sur l'étude des assemblages de la période de contact nous a mené à développer une méthodologie de recherche combinant l'aspect culturel d'un objet et son mode de fabrication. L'Habitation 1, une maison semi-souterraine en tourbe datée entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, a pu être interprétée à partir des données (matérielles, zooarchéologiques, architecturales et environnementales) collectées lors des fouilles en 2015. La datation du site, les phases d'occupation et les aires d'activités ont été déterminées grâce à diverses analyses. L'Habitation 1 a dévoilé une occupation plus complexe que la plupart des maisons semi-souterraines de cette période. Elle a témoigné de plusieurs phases d'occupation dont la première serait dorsétienne, tandis que la dernière démontre l'intégration d'un Européen à une communauté inuite. L'application de la méthodologie développée a quant à elle permis d'identifier des transferts culturels directs, d'observer l'intensification de traits culturels intrinsèques, d'étudier l'influence d'une nouvelle matière sur le quotidien d'une communauté et d'évaluer l'impact de ces changements à long terme. Ce mémoire participe à la reconstitution de l'histoire culturelle du Labrador et espère encourager la réalisation de recherches portant sur les interactions culturelles et l'étude de la culture matérielle de la période de contact. / Through the Tradition and Transition among Labrador Inuit partnership between the Nunatsiavut Government and the Memorial University of Newfoundland, the extensive archaeological excavation undertaken at Double Mer Point (GbBo-02) allowed us to study the impact of cultural interactions in Labrador on the daily life of the inhabitants of House 1 during the contact period, between the 17th and 19th centuries, a subject still under-exploited by archeology. Theoretical ideas from cultural contact studies and postcolonial archeology have thus been applied to Labrador through this research. Our theoretical reflection about the study of material culture from the contact period led to the development of a methodology combining the cultural aspects of objects and their manufacture. House 1, a semi-subterranean sod house dated from the late 18th and early 19th century, was interpreted using data (material, zooarchaeological, architectural and environmental) collected directly in the field. The dating of the site, the occupation phases and activities areas were determined via various analyzes. House 1 revealed a more complex occupation than most of the semi-subterranean houses of this period. It suggests of several phases of occupation of which the first would be a prehistoric Dorset occupation while the last one demonstrates the integration of a European in an Inuit community. The application of our methodology allows us to identify direct cultural transfers, to observe the intensification of intrinsic cultural traits, to study the influence of new material in the daily life of a community and to assess the impact of these changes in Labrador. This thesis contributes to the reconstruction of the cultural history of Labrador and hopes to encourage research about cultural interactions and material culture of the contact period.
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Le site du Premier palais de l'intendant à Québec (CeEt30) : rapport préliminaire de la troisième campagne de fouilles (1984)

Renaud, Louise 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le site du premier palais de l'intendant à Québec, rapport préliminaire de la sixième campagne de fouilles (1987)

Brassard, Michel 25 April 2018 (has links)
Ce texte de mémoire vise à rendre compte des résultats d'une fouille archéologique effectuée sur le site du premier palais de l'intendant à Québec (CeEt30), du 27 avril 1987 au 26 juin 1987. À cette occasion, quatre carrés de fouilles furent pratiqués, et l'information recueillie selon les normes généralement établies en archéologie historique. Deux des carrés de fouilles concernaient les anciens niveaux de la rue Saint-Vallier, et les deux autres portaient sur l'intérieur même du site. On trouvera ici une description complète des couches stratigraphiques enlevées et des structures rencontrées. Puis suivra, pour chaque secteur, une interprétation en termes de déroulement chronologique, le tout intégré aux événements historiques connus. En conclusion, l'auteur effectuera un retour sur les principaux événements ayant affecté le site, pour les intégrer au développement du quartier environnant et de la ville de Québec en général. Un court appendice suivra, faisant le point sur l'analyse de quelques briques réfractaires. Enfin, cette étude est complétée par 62 illustrations servant à appuyer le texte. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les monuments "funéraires" thraces : une crise d'identité

Marinov, Ivan 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’analyse de l’identité, en termes de fonction, des monuments érigés sous tumulus dans le territoire actuel de la Bulgarie. Ces monuments sont généralement datés du Ve au IIIe siècle avant notre ère et ont été associés aux peuples thraces qui ont évolué sur ce territoire durant cette époque. Les monuments thraces sous tumulus, aux structures en blocs de pierre ou en moellons, ou d’un mélange de matériaux et de techniques différentes, ont été invariablement recouverts de monticules de terre dès l’Antiquité. Les tumuli ainsi obtenus ont été utilisés à différentes fins par les peuples locaux jusqu’à l’époque moderne. Les études plus ou moins détaillées des monuments thraces sous tumulus, qui ont débuté dès la fin du XIXe siècle de notre ère, ainsi que l’accumulation rapide de nouveaux exemplaires durant les deux dernières décennies, ont permis de constater une grande variabilité de formes architecturales en ce qui a trait aux différentes composantes de ces constructions. Cette variabilité a poussé certains chercheurs à proposer des typologies des monuments afin de permettre une meilleure maîtrise des données, mais aussi dans le but d’appuyer des hypothèses portant sur les origines des différents types de constructions sous tumulus, ou sur les origines des différentes formes architectoniques identifiées dans leurs structures. Des hypothèses portant sur la fonction de ces monuments, à savoir, sur l’usage qu’en ont fait les peuples thraces antiques, ont également été émises : certains chercheurs ont argumenté pour un usage funéraire, d’autres pour une fonction cultuelle. Un débat de plus en plus vif s’est développé durant les deux dernières décennies entre chercheurs de l’un et de l’autre camp intellectuel. Il a été constamment alimenté par de nouvelles découvertes sur le terrain, ainsi que par la multiplication des publications portant sur les monuments thraces sous tumulus. Il est, de ce fait, étonnant de constater que ni les hypothèses portant sur les origines possibles de ces constructions, ni celles ayant trait à leurs fonctions, n’ont été basées sur des données tangibles – situation qui a eu pour résultat la désignation des monuments thraces par « tombes-temples-mausolées », étiquette chargée sinon d’un sens précis, du moins d’une certaine connotation, à laquelle le terme « hérôon » a été ajouté relativement récemment. Notre étude propose de dresser un tableau actuel des recherches portant sur les monuments thraces sous tumulus, ainsi que d’analyser les détails de ce tableau, non pas dans le but de trancher en faveur de l’une ou de l’autre des hypothèses mentionnées, mais afin d’expliquer les origines et la nature des problèmes que les recherches portant sur ces monuments ont non seulement identifiés, mais ont également créés. Soulignant un fait déjà noté par plusieurs chercheurs-thracologues, celui du manque frappant de données archéologiques exactes et précises dans la grande majorité des publications des monuments thraces, nous avons décidé d’éviter la tendance optimiste qui persiste dans les études de ces derniers et qui consiste à baser toute analyse sur le plus grand nombre de trouvailles possible dans l’espoir de dresser un portrait « complet » du contexte archéologique immédiat des monuments ; portrait qui permettrait au chercheur de puiser les réponses qui en émergeraient automatiquement, puisqu’il fournirait les éléments nécessaires pour placer l’objet de l’analyse – les monuments – dans un contexte historique précis, reconstitué séparément. Ce manque de données précises nous a porté à concentrer notre analyse sur les publications portant sur les monuments, ainsi qu’à proposer une approche théoriquement informée de l’étude de ces derniers, en nous fondant sur les discussions actuelles portant sur les méthodes et techniques des domaines de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire – approche étayée dans la première partie de cette thèse. Les éléments archéologiques (avant tout architecturaux) qui ont servi de base aux différentes hypothèses portant sur les constructions monumentales thraces sont décrits et analysés dans le deuxième volet de notre étude. Sur la base de cette analyse, et en employant la méthodologie décrite et argumentée dans le premier volet de notre thèse, nous remettons en question les différentes hypothèses ayant trait à l’identité des monuments. L’approche de l’étude des monuments thraces sous tumulus que nous avons adoptée tient compte tant de l’aspect méthodologique des recherches portant sur ceux-ci, que des données sur lesquelles les hypothèses présentées dans ces recherches ont été basées. Nous avons porté une attention particulière à deux aspects différents de ces recherches : celui du vocabulaire technique et théorique implicitement ou explicitement employé par les spécialistes et celui de la façon dont la perception de l’identité des monuments thraces a été affectée par l’emploi de ce vocabulaire. Ces analyses nous ont permis de reconstituer, dans le dernier volet de la présente étude, l’identité des monuments thraces telle qu’implicitement ou explicitement perçue par les thracologues et de comparer cette restitution à celle que nous proposons sur la base de nos propres études et observations. À son tour, cette comparaison des restitutions des différentes fonctions des monuments permet de conclure que celle optant pour une fonction funéraire, telle que nous la reconstituons dans cette thèse, est plus économe en inférences et mieux argumentée que celle identifiant les monuments thraces de lieux de culte. Cependant, l’impossibilité de réfuter complètement l’hypothèse des « tombes-temples » (notamment en raison du manque de données), ainsi que certains indices que nous avons repérés dans le contexte architectural et archéologique des monuments et qui pourraient supporter des interprétations allant dans le sens d’une telle identification de ces derniers, imposent, d’après nous, la réévaluation de la fonction des constructions thraces sous tumulus sur la base d’une restitution complète des pratiques cultuelles thraces d’après les données archéologiques plutôt que sur la base d’extrapolations à partir des textes grecs anciens. À notre connaissance, une telle restitution n’a pas encore été faite. De plus, le résultat de notre analyse des données archéologiques ayant trait aux monuments thraces sous tumulus, ainsi que des hypothèses et, plus généralement, des publications portant sur les origines et les fonctions de ces monuments, nous ont permis de constater que : 1) aucune des hypothèses en question ne peut être validée en raison de leur recours démesuré à des extrapolations non argumentées (que nous appelons des « sauts d’inférence ») ; 2) le manque flagrant de données ou, plus généralement, de contextes archéologiques précis et complets ne permet ni l’élaboration de ces hypothèses trop complexes, ni leur validation, justifiant notre approche théorique et méthodologique tant des monuments en question, que des études publiées de ceux-ci ; 3) le niveau actuel des connaissances et l’application rigoureuse d’une méthodologie d’analyse permettent d’argumenter en faveur de la réconciliation des hypothèses « funéraires » et « cultuelles » – fait qui ne justifie pas l’emploi d’étiquettes composites comme « templestombes », ni les conclusions sur lesquelles ces étiquettes sont basées ; 4) il y a besoin urgent dans le domaine de l’étude des monuments thraces d’une redéfinition des approches méthodologiques, tant dans les analyses théoriques des données que dans le travail sur le terrain – à défaut de procéder à une telle redéfinition, l’identité des monuments thraces sous tumulus demeurera une question d’opinion et risque de se transformer rapidement en une question de dogmatisme. / This thesis analyzes the identity of the tumular monuments designated as “Thracian”, discovered in the territory of present day Bulgaria and dated between the 5th and the 3rd centuries B.C. These monuments, built in ashlar masonry or in unprocessed stones, or a mix of different materials and building techniques, were invariably covered by earthen mounds (called tumuli) which have been used to varied ends by local populations from Antiquity until the present day. More or less detailed studies of these tumular monuments began to appear by the end of the 19th century, while the list of newly discovered structures continues to grow almost exponentially. These publications and discoveries revealed that the sample of known Thracian monuments is characterised by what has been described as a great variety of architectural forms. Overwhelmed by this apparent variety, and in an attempt to explain it, certain researchers have tried to categorise what they have perceived as different types of monuments. Many hypotheses bearing on the function of the latter have also been proposed, although they differ only in the details and can be categorised in two main groups: that arguing for a funerary function of the monuments, and that arguing for a cultual one. Through the years, a heated debate has developed between researchers adhering to one or to the other of these hypotheses – discussion which has been fueled by a constant discovery of new monuments. It is thus surprising to note that neither the hypothesis pertaining to the possible origins of these buildings, nor those attempting to explain their functions, have been based on tangible data – a situation which has resulted in the attribution to the monuments of dubious labels such as “tombs-temples-mausoleums-heroons”. This study provides a comprehensive analysis of the hypotheses pertaining to the functions and, in more general terms, the identity of the Thracian tumular monuments. Its main objective is to explain the problems that these hypotheses have helped to identify, and which, ironically, they have contributed to sustain. It is noted that, despite the lack of precision in the accumulated empirical data relating to the Thracian monuments, most, if not all, researchers working in the field have tended to sink into an excessive positivism. This approach resulted in the implicit or explicit expression of the belief that that the inclusion of the maximum quantity of empirical data in a given analysis will necessarily result in a more complete understanding of a given archaeological context, which can then be inserted in a previously elaborated historical context, so as to paint a clearer picture of the past. Contrary to this tendency, and because of the lack of precise data, the present research focuses first, and foremost, on the publications bearing on the Thracian monuments and proposes a theoretically informed approach of the study of the latter. As described in Part I, this approach is based on current discussions concerning the methods and techniques of analysis in the fields of archaeology, anthropology and history, which have developed around similar circumstances defined by “incomplete” empirical data. The different hypotheses relating to the identity (or function) of the Thracian monuments have been based on specific archaeological elements (mainly of architectural nature), which are described and analysed in the second part of the thesis. The different interpretations of the Thracian monuments are then examined in the light of these analyses. Finally, in Part III of this thesis, the identities attributed to the Thracian monuments are scrutinised on the basis of these analyses and a restitution of the practices related to these monuments is proposed. The approach to the study of the Thracian tumular monuments that has been adopted in this thesis takes into account not only the methodological aspect of the research published by specialists in the field, but also the data on which the different hypotheses relating to these monuments have been based. Particular attention has been drawn to two aspects present in all publications on the subject: the “technical” and “theoretical” vocabulary implicitly or explicitly employed by the authors and the manner in which it affects their perception of the identity of the Thracian monuments. Part III analyzes and underlines the outcome of the different uses of the implicitly or explicitly defined vocabularies employed by thracologists, leading to a comparison between the already published perceptions of the identity of the Thracian monuments and the reconstitution of their function proposed by the author of this thesis. This comparison, as well as the application of the methodology presented in Part I, show that the restitution of the monuments as having had a funerary function is the most parsimonious and better founded in the material record than the cultual function for which some have argued. However, the function of the monuments, as reconstituted by the author of this thesis, differs from most of the “funerary” explanations of the monuments published to date – these tend to venture far beyond the inductions permitted by the available data. Furthermore, this (or any other) restitution of the monuments’ function as funerary does not automatically exclude the possibility of them having been used as cultual places/buildings. Despite the apparent similarity between such an argument with those that have been emitted towards the identification of the Thracian monuments as “temple-tombs”, the author expresses the opinion that the use of such labels is dubious and allows for unfounded critique and ineffectual comparisons between the classical Greek idea of the “temple” and Thracian cultual places. The result of the analysis of the different elements pertaining to the reconstitution of the Thracian monuments’ identity have led to the following conclusions: 1) none of the already published hypotheses arguing for a funerary or for a cultual explanation of the monuments can be validated because of the excessive recourse by their authors to extrapolations lacking proper argumentation; 2) the lack of precise data or, more importantly, of precisely excavated and reconstituted archaeological contexts, prohibits the elaboration of complex hypotheses such as those proposed by specialists in the field; 3) nevertheless, the current state of knowledge regarding the material culture related to the Thracian monuments, and the rigorous application of a methodical analysis of the data show that a reconciliation between the “funerary” and the “cultual” identities of the monuments is possible – however, this fact should not be perceived as a justification of the use of labels similar to “temple-tombs”, nor of the conclusions upon which such labels are based; 4) there is an urgent necessity for a re-definition of the methodological approaches used (or the lack thereof) in the theoretical analyses of the Thracian monuments, as well as those employed on the field, during excavations. A failure to take account of these facts and shortcomings by proceeding with such a re-definition would mean that the identity of the Thracian tumular monuments would remain a matter of opinion and could even be transformed into a matter of dogma. The analyses in this thesis can serve as a base for the re-evaluation of the identity of the Thracian monuments because of their theoretical and methodological soundness. However, such a re-evaluation must also be based on a reconstitution of Thracian ritual practices based on the archaeological record. Paradoxically, despite the impressive amount of publication on the subject of the Thracian tumular monuments as places of cultual practices, a systematic reconstitution of Thracian ritual based on Thracian material culture is yet to be proposed.
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Ermeneutica e semiotica in archeologia : per una nuova interpretazione culturale della ceramica vascolare nell’Egitto greco-romano. / Herméneutique et sémiotique dans l’archéologie : pour une nouvelle interprétation culturelle de la céramique des vases dans l’Égypte gréco-romain / Hermeneutics and Semiotics in Archaeology : a new cultural interpretation of ceramics in Greco-Roman Egypt

Caputo, Clementina 30 July 2014 (has links)
Cette recherche de doctorat concerne l’étude des fragments céramiques utilisés comme supports pour l’écriture dans l'Égypte gréco-romaine, c'est-à-dire les ostraca. Les deux groupes d'ostraca, objet de cette analyse, proviennent des fouilles archéologiques modernes effectuées dans deux sites qui se trouvent dans le désert occidental égyptien : Dime es-Seba/Soknopaiou Nesos (Fayoum) et Amheida/Trimithis (Dakhla). Le deux sites sont respectivement fouillés par la Mission archéologique du Centro di Studi Papirologici dell'Universita del Salento-Lecce (2003-2012) et de l’Université de New York -ISAW (2004-2013). Les aspects liés à la matérialité des ostraca (des fragments de récipients en céramique utilisés généralement pour écrire des textes en grec et démotique) ont été complètement ignorés par le passé en faveur de l’étude du texte. La raison principale de cette négligence est liée à la qualité médiocre du matériel céramique, considéré sans valeur. Par ailleurs, les études de céramologie en Égypte ainsi que l’étude des circuits économiques dans lesquels la poterie était utilisée sont très récents. En outre, il est communément admis que les scribes ramassait les fragments de céramique au hasard dans des dépotoirs et que n’y avait pas de sélection dans le choix des supports. Notre recherche démontre que ce concept est une fausse supposition, au moins pour ce qui concerne les deux groupes d'ostraca examinés. En revanche, il est clair que les scribes faisaient un choix sélectif des tessons selon leurs besoins et que, dans certains cas, il y avait une fragmentation ultérieure des morceaux. Rien a été laissé au hasard: le contenu des textes était strictement adapté à la nature de tessons utilisés comme support. De plus, la classification de la céramique des deux sites a été un point essentiel pour mettre en rapport la culture matérielle et l’organisation de la société égyptienne qui l’a produite entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C. / This doctoral dissertation focuses on the study of the pottery sherds that were used as writing surfaces for painted texts in Greco-Roman Egypt, called ostraka. Two groups of ostraka found in two modern excavations, Dime es-Seba/Soknopaiou Nesos (Fayyum), and Amheida/Trimithis (Dakhla Oasis) are the main subjects of the investigation. The two archaeological sites are under excavation by, respectively, the Centro di Studi Papirologici dell’Università del Salento-Lecce (2003-2012), and New York University-ISAW (2004-2013).Both settlements are located in the Western Desert of Egypt, in areas far from the Nile Valley and the main centers of power. The ostraka, which are re-used broken fragments of ceramic vessels with texts in Greek and Demotic, have been in the past seldom considered as archaeological objects because of the predominant importance of their texts. The material part of the ostraka being made from pottery vessels generally unrefined and of poor quality, have deterred most scholars from studying them accurately. Moreover, ceramological studies in Egypt and the interest towards the economy of the pottery manufacture and re-use are very recent. Finally, it is commonly believed that scribes collected the ceramic fragments to be used as ostraka randomly from open-air dumps. This research proved that this concept has to be considered as a wrong assumption, at least for the two groups of ostraka examined. On the contrary, it is very clear that the ancient scribes made a proper selection of the sherds they needed for specific purposes and that in some cases they reworked the sherds. It seems clear that nothing was left to the chance: the content of the texts and their use is strictly related to the kind of potsherds used to hold it. Additionally, the study of the ceramic types used in both settlements, analyzed as signifiers of the cultural environments for which they were produced, has shed light to the complex society of Egypt between the third century BCE and the fourth century CE.

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