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Le pouvoir des anneaux : essais sur la parure digitale du haut Moyen Âge : approche archéologique des objets du sud-ouest de la Gaule / The power of the rings : essay on the finger ornaments during the early Middle Ages : archaeological approach of the objects from southwestern Gaul.

Renou, Julie 14 December 2018 (has links)
Le sujet porte sur les bagues et les anneaux découverts dans les contextes archéologiques datés du Ve au IXe siècle, dans une zone géographique allant de la Loire aux Pyrénées, et de la façade atlantique à l’ouest du Rhône. La période chronologique, assez large, permet d’aborder la question de l’héritage antique du Ve siècle, particulièrement important dans des régions romanisées. Le IXe siècle correspond quant à lui à une forte diminution des dépôts funéraires qui constituent les principaux contextes de découverte des objets de parure. Les études portant sur les bagues et les anneaux ont jusqu’alors essentiellement consisté en l’élaboration d’une typochronologie, que ce soit pour la Gaule romaine ou pour les royaumes mérovingiens septentrionaux. Pour ce travail doctoral un catalogue a été élaboré, il comprend plus de 300 artefacts pour lesquels un classement a été proposé. La singularité de ce travail repose sur l’analyse des pratiques sociales menée à partir des artefacts du Sud-Ouest. En tant qu’objets précieux, le port des bagues et des anneaux reste l’apanage des élites ; elles constituent un marqueur important des identités sociales, de la mémoire familiale et des échanges économiques. Afin d’aborder pleinement cette thématique, l’étude est articulée en quatre parties. Les deux premières sont dévolues à la mise en place de la méthodologie, en portant une attention particulière à l’héritage historiographique dans laquelle l’étude se place. Les deux dernières parties sont consacrées à l’inscription de ces bijoux dans l’espace social du haut Moyen Âge. De leur fabrication à leur réception et à leur transmission, il s’agit de documenter les manipulations dont ils ont fait l’objet et qui leur ont conféré leur valeur, jusqu’à leur dépôt en sépulture. / The subject-matter is the finger ornaments discovered in archaeological contexts, dating from the 5th to the 9th century. The geographical area ranges from the Loire to the Pyrenees, and from the Atlantic coast to the west of the Rhône. The chronological period, which is quite broad, makes it possible to approach the question of the ancient heritage of the fifth century, which is particularly important in romanised regions. The 9th century corresponds to a sharp decrease in funeral deposits, which are the main contexts for the discovery of ornaments. Studies on rings have so far essentially consisted in the development of a typochronology, whether for Roman Gaul or for the northern Merovingian kingdoms. For this doctoral study a catalogue has been elaborated, it includes more than 300 artifacts for which a classification has been proposed. The uniqueness of this work is based on the analysis of social practices using artifacts from the Southwest. As precious objects, the wearing of rings remains the prerogative of the elite; they are an important marker of social identities, family memory and economic exchanges. In order to fully address this theme, the study is divided into four parts. The first two are devoted to the implementation of the methodology, paying particular attention to the historiographical heritage in which the study is placed. The last two parts are devoted to the inscription of these jewels in the social space of the early Middle Ages. From their manufacture to their reception and transmission, it is a question of documenting the manipulations to which they have been subjected and which have given them their value, up to their burial.
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Monete, circolazione ed economia nel Lazio meridionale in età tardoantica e altomedievale / Monnaies, circulation monétaire et économie dans le Latium méridional de l’Antiquité tardive au haut Moyen Âge / Coins, coin’s circulation and economy in the Southern Latium from Late Antiquity to the early middle Ages

Marani, Flavia 15 December 2016 (has links)
Cette recherche se base principalement sur l’utilisation de l’instrument monétaire – particulièrement la monnaie de bronze – afin d’analyser les processus de transformation de l’économie d’un ensemble territorial spécifique : le Latium méridional.Les monnaies proviennent de contextes archéologiques variés : habitats à continuité d'occupation, complexes agricoles, villas, aires funéraires. La contextualisation du mobilier numismatique, associée à d'autres classes de matériel, peut nous permettre d'évaluer, en milieu rural, les phénomènes éventuels de circulation monétaire sur le long terme ou de résidualité. La présence, au sein de la masse monétaire hétérogène en circulation – composée de monnaies impériales romaines, vandales, ostrogothes et byzantines – de minuscules piécettes illisibles, de monnaies volontairement sectionnées et d'exemplaires contrefaits permet de replacer ces découvertes au cœur des vifs débats de ces dernières années. L'instrument monétaire ne semble perdurer dans les transactions quotidiennes que jusqu’aux émissions de Justin II. Cette brusque rupture dans la circulation de la masse monétaire et l'apparente absence d'émissions postérieures au VIe siècle nécessite une explication, surtout si on la met en relation avec la continuité de production de l'atelier monétaire byzantin de Rome, tout proche. / This research is mainly based on the use of the monetary instrument – in especial way, the bronze coins – to analyze the economic transformation processes of a specific area: the southern Latium. The coins are from different archaeological contexts: villages, villas, agricultural complex, cemeteries. The contextualization of coins finds, combined with other classes of materials, can allow us to evaluate, in rural context, the possible phenomena of circulation of money in the long period or residuality. The presence, within the heterogeneous money supply in circulation – composed of Roman imperial coins, coins of the Vandals, Ostrogoths and Byzantine coins – of tiny illegible coins, clipped coins and counterfeit coins, it allows us to place these findings in the living heart of the debate of recent years. The monetary instrument does not seem to persist, in daily transactions, which up to the emissions of Justin II, or shortly after. This abrupt break in the circulation of money supply and the apparent absence of issues after the sixth century need explanation, especially if we relate to the continuity of the production of Byzantine mint of Rome.
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Verso una comunicazione sistemica nei musei archeologici : Il ruolo degli strumenti digitali : caratteristiche e modelli / Vers une communication systémique dans les musées archéologiques : Le rôle des outils numériques : caractéristiques et modèles

Campetella, Paolo 31 May 2016 (has links)
Cette recherche a pour objectif d’étudier les processus d’intégration topologique et narrative des technologies numériques de communication au sein des expositions proposées par les musées archéologiques de site. Alors que les techniques numériques sont d’utilisation courante dans les pratiques de recherche, leurs réelles implications dans les processus communicationnels des musées archéologiques restent encore peu identifiées. Le musée de site se présente comme un contexte muséal particulier, synthèse entre exposition muséale, où il est possible d’intervenir sur l’écologie de l’espace d’exposition, et vestiges archéologiques qui sont au centre d’un processus de valorisation du patrimoine. La recherche sur le terrain s’est concentrée sur deux musées archéologiques de site : les Musées du Capitole, et tout particulièrement la Section consacrée au Temple de Jupiter Capitolin, et le Musée Archéologique de Grenoble Saint- Laurent. Prenant en considération les formes d’intégration des dispositifs de médiation par rapport à l’exposition, à l’orientation du visiteur entre la réalité archéologique et la reconstitution proposée et à l’organisation des contenus, cette recherche identifie certains éléments jugés fonctionnels c’est-à-dire servant à la création de sens de la part du visiteur au cours de son expérience de visite. Ces éléments sont mis en évidence grâce à une analyse spatiale et pragmatique des différentes sortes de dispositifs présents dans les expositions. Cela permet de comprendre l’importance de l’apport des technologies numériques dans les processus de médiation culturelle, au-delà du sens commun qui leur attribue une valeur positive sans tenir compte de leur effet réel sur le fonctionnement communicationnel du musée. La recherche met en outre en évidence certains aspects pouvant distinguer des types de stratégies de communication indépendamment des caractéristiques spécifiques des dispositifs intégrés. Cette recherche propose une définition des différents degrés d’intégration topologique et narrative des outils numériques par rapport aux autres outils de médiation culturelle utilisés au sein des expositions archéologiques. Ce modèle d’analyse peut donner aux professionnels du secteur muséal la possibilité d’évaluer la communication des musées et d’introduire, d’une façon pondérée, d’éventuelles modifications. / This research focuses on the spatial and narrative integration of information and communication technology (ICT) applications within archaeological site museums. While the use of new technologies in the archaeological research and the adoption of digital tools in museum exhibits are widely spread, their real implications in the communication processes of archaeological museums are less defined. The site museum is as a peculiar museum context where an archaeological site is communicated as the final outcome of a preservation and enhancement cultural heritage process. The research was carried out through the analysis of exhibitions in two site museums: the Capitoline Museums (Section dedicated to the Temple of Capitoline Jupiter) and the Archeological Museum of Grenoble, Saint-Laurent. The ways ICT are integrated in the exhibitions are analyzed focusing on their spatial positions, the visitor orientation both in the real archeological site and the virtual reconstructions displayed, and the organization of the content. The research aims at identifying functional elements that can enhance an active role of the visitor in meaning making. These elements are detected through spatial and pragmatic analysis of different exhibition devices. This approach allows the understanding of ICT role in cultural mediation strategies, overcoming the common sense that assigns a positive value to digital devices, regardless of their actual effects on museum communicative functions. The research also highlights some aspects that can help in identifying the application of specific communication strategies despite of the devices characteristics. This research suggests a definition of different levels of spatial and narrative integration for ICT, in relation to other cultural mediation tools used in archaeological exhibitions. This analysis model can provide museum professionals with an assessment tool for their museum communication actions.
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Les grottes ornées de Combarelles, Font-de-Gaume, Bernifal, et Rouffignac. Contexte archéologique, thèmes et style des représentations.

Plassard, Frédéric 23 March 2005 (has links) (PDF)
Les grottes ornées paléolithiques de Combarelles, Font-de-Gaume, Bernifal et Rouffignac appartiennent au bassin versant de la Vézère, et se trouvent dans un rayon de quelques kilomètres autour du village des Eyzies (24, France). Leurs découvertes anciennes (de 1901 à 1956) sont à l'origine de nombreuses études ciblées qui ont souvent mis en évidence telle ou telle similitude, sans pour autant proposer une vision plus globale de ces sites majeurs de l'art magdalénien ouest-européen. Cette étude essaie donc de combler cette lacune et s'articule autour de 2 axes complémentaires de recherche. 1°- La méconnaissance de l'âge des œuvres et leur position chronologique relative nécessitent une révision des données issues du contexte archéologique des cavités. Cette approche conduit à mieux cerner les différentes fréquentations animales et humaines depuis le Pléistocène. Mais les résultats d'un site à l'autre demeurent contrastés. A Rouffignac et Bernifal, les vestiges attribuables au Paléolithique supérieur sont rares alors qu'ils sont plus nombreux aux Combarelles, mais restent difficiles à corréler avec l'art pariétal. A Font-de-Gaume, leur disparité compliquent les interprétations. Pour ce site, la découverte d'une exploitation de l'Ours (Ursus spaeleus) par l'Homme est un résultat notable. 2°- L'art de ces sites offre des points communs thématiques et stylistiques (notamment des figurations de mammouths et des signes tectiformes) qui justifient une étude comparative. La création d'un référentiel archéologique à partir de panneaux dont l'analyse externe garantit l'unité de composition, permet de découvrir que certaines variables morphologiques des figurations de mammouths et de bisons, sont plus aptes que d'autres à mettre en lumière le degré de parenté entre les dispositifs pariétaux. Une étude statistique des caractères morphologiques des figurations et l'analyse du bestiaire figuré permettent de compléter l'argumentation.
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Les monuments "funéraires" thraces : une crise d'identité

Marinov, Ivan 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’analyse de l’identité, en termes de fonction, des monuments érigés sous tumulus dans le territoire actuel de la Bulgarie. Ces monuments sont généralement datés du Ve au IIIe siècle avant notre ère et ont été associés aux peuples thraces qui ont évolué sur ce territoire durant cette époque. Les monuments thraces sous tumulus, aux structures en blocs de pierre ou en moellons, ou d’un mélange de matériaux et de techniques différentes, ont été invariablement recouverts de monticules de terre dès l’Antiquité. Les tumuli ainsi obtenus ont été utilisés à différentes fins par les peuples locaux jusqu’à l’époque moderne. Les études plus ou moins détaillées des monuments thraces sous tumulus, qui ont débuté dès la fin du XIXe siècle de notre ère, ainsi que l’accumulation rapide de nouveaux exemplaires durant les deux dernières décennies, ont permis de constater une grande variabilité de formes architecturales en ce qui a trait aux différentes composantes de ces constructions. Cette variabilité a poussé certains chercheurs à proposer des typologies des monuments afin de permettre une meilleure maîtrise des données, mais aussi dans le but d’appuyer des hypothèses portant sur les origines des différents types de constructions sous tumulus, ou sur les origines des différentes formes architectoniques identifiées dans leurs structures. Des hypothèses portant sur la fonction de ces monuments, à savoir, sur l’usage qu’en ont fait les peuples thraces antiques, ont également été émises : certains chercheurs ont argumenté pour un usage funéraire, d’autres pour une fonction cultuelle. Un débat de plus en plus vif s’est développé durant les deux dernières décennies entre chercheurs de l’un et de l’autre camp intellectuel. Il a été constamment alimenté par de nouvelles découvertes sur le terrain, ainsi que par la multiplication des publications portant sur les monuments thraces sous tumulus. Il est, de ce fait, étonnant de constater que ni les hypothèses portant sur les origines possibles de ces constructions, ni celles ayant trait à leurs fonctions, n’ont été basées sur des données tangibles – situation qui a eu pour résultat la désignation des monuments thraces par « tombes-temples-mausolées », étiquette chargée sinon d’un sens précis, du moins d’une certaine connotation, à laquelle le terme « hérôon » a été ajouté relativement récemment. Notre étude propose de dresser un tableau actuel des recherches portant sur les monuments thraces sous tumulus, ainsi que d’analyser les détails de ce tableau, non pas dans le but de trancher en faveur de l’une ou de l’autre des hypothèses mentionnées, mais afin d’expliquer les origines et la nature des problèmes que les recherches portant sur ces monuments ont non seulement identifiés, mais ont également créés. Soulignant un fait déjà noté par plusieurs chercheurs-thracologues, celui du manque frappant de données archéologiques exactes et précises dans la grande majorité des publications des monuments thraces, nous avons décidé d’éviter la tendance optimiste qui persiste dans les études de ces derniers et qui consiste à baser toute analyse sur le plus grand nombre de trouvailles possible dans l’espoir de dresser un portrait « complet » du contexte archéologique immédiat des monuments ; portrait qui permettrait au chercheur de puiser les réponses qui en émergeraient automatiquement, puisqu’il fournirait les éléments nécessaires pour placer l’objet de l’analyse – les monuments – dans un contexte historique précis, reconstitué séparément. Ce manque de données précises nous a porté à concentrer notre analyse sur les publications portant sur les monuments, ainsi qu’à proposer une approche théoriquement informée de l’étude de ces derniers, en nous fondant sur les discussions actuelles portant sur les méthodes et techniques des domaines de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire – approche étayée dans la première partie de cette thèse. Les éléments archéologiques (avant tout architecturaux) qui ont servi de base aux différentes hypothèses portant sur les constructions monumentales thraces sont décrits et analysés dans le deuxième volet de notre étude. Sur la base de cette analyse, et en employant la méthodologie décrite et argumentée dans le premier volet de notre thèse, nous remettons en question les différentes hypothèses ayant trait à l’identité des monuments. L’approche de l’étude des monuments thraces sous tumulus que nous avons adoptée tient compte tant de l’aspect méthodologique des recherches portant sur ceux-ci, que des données sur lesquelles les hypothèses présentées dans ces recherches ont été basées. Nous avons porté une attention particulière à deux aspects différents de ces recherches : celui du vocabulaire technique et théorique implicitement ou explicitement employé par les spécialistes et celui de la façon dont la perception de l’identité des monuments thraces a été affectée par l’emploi de ce vocabulaire. Ces analyses nous ont permis de reconstituer, dans le dernier volet de la présente étude, l’identité des monuments thraces telle qu’implicitement ou explicitement perçue par les thracologues et de comparer cette restitution à celle que nous proposons sur la base de nos propres études et observations. À son tour, cette comparaison des restitutions des différentes fonctions des monuments permet de conclure que celle optant pour une fonction funéraire, telle que nous la reconstituons dans cette thèse, est plus économe en inférences et mieux argumentée que celle identifiant les monuments thraces de lieux de culte. Cependant, l’impossibilité de réfuter complètement l’hypothèse des « tombes-temples » (notamment en raison du manque de données), ainsi que certains indices que nous avons repérés dans le contexte architectural et archéologique des monuments et qui pourraient supporter des interprétations allant dans le sens d’une telle identification de ces derniers, imposent, d’après nous, la réévaluation de la fonction des constructions thraces sous tumulus sur la base d’une restitution complète des pratiques cultuelles thraces d’après les données archéologiques plutôt que sur la base d’extrapolations à partir des textes grecs anciens. À notre connaissance, une telle restitution n’a pas encore été faite. De plus, le résultat de notre analyse des données archéologiques ayant trait aux monuments thraces sous tumulus, ainsi que des hypothèses et, plus généralement, des publications portant sur les origines et les fonctions de ces monuments, nous ont permis de constater que : 1) aucune des hypothèses en question ne peut être validée en raison de leur recours démesuré à des extrapolations non argumentées (que nous appelons des « sauts d’inférence ») ; 2) le manque flagrant de données ou, plus généralement, de contextes archéologiques précis et complets ne permet ni l’élaboration de ces hypothèses trop complexes, ni leur validation, justifiant notre approche théorique et méthodologique tant des monuments en question, que des études publiées de ceux-ci ; 3) le niveau actuel des connaissances et l’application rigoureuse d’une méthodologie d’analyse permettent d’argumenter en faveur de la réconciliation des hypothèses « funéraires » et « cultuelles » – fait qui ne justifie pas l’emploi d’étiquettes composites comme « templestombes », ni les conclusions sur lesquelles ces étiquettes sont basées ; 4) il y a besoin urgent dans le domaine de l’étude des monuments thraces d’une redéfinition des approches méthodologiques, tant dans les analyses théoriques des données que dans le travail sur le terrain – à défaut de procéder à une telle redéfinition, l’identité des monuments thraces sous tumulus demeurera une question d’opinion et risque de se transformer rapidement en une question de dogmatisme. / This thesis analyzes the identity of the tumular monuments designated as “Thracian”, discovered in the territory of present day Bulgaria and dated between the 5th and the 3rd centuries B.C. These monuments, built in ashlar masonry or in unprocessed stones, or a mix of different materials and building techniques, were invariably covered by earthen mounds (called tumuli) which have been used to varied ends by local populations from Antiquity until the present day. More or less detailed studies of these tumular monuments began to appear by the end of the 19th century, while the list of newly discovered structures continues to grow almost exponentially. These publications and discoveries revealed that the sample of known Thracian monuments is characterised by what has been described as a great variety of architectural forms. Overwhelmed by this apparent variety, and in an attempt to explain it, certain researchers have tried to categorise what they have perceived as different types of monuments. Many hypotheses bearing on the function of the latter have also been proposed, although they differ only in the details and can be categorised in two main groups: that arguing for a funerary function of the monuments, and that arguing for a cultual one. Through the years, a heated debate has developed between researchers adhering to one or to the other of these hypotheses – discussion which has been fueled by a constant discovery of new monuments. It is thus surprising to note that neither the hypothesis pertaining to the possible origins of these buildings, nor those attempting to explain their functions, have been based on tangible data – a situation which has resulted in the attribution to the monuments of dubious labels such as “tombs-temples-mausoleums-heroons”. This study provides a comprehensive analysis of the hypotheses pertaining to the functions and, in more general terms, the identity of the Thracian tumular monuments. Its main objective is to explain the problems that these hypotheses have helped to identify, and which, ironically, they have contributed to sustain. It is noted that, despite the lack of precision in the accumulated empirical data relating to the Thracian monuments, most, if not all, researchers working in the field have tended to sink into an excessive positivism. This approach resulted in the implicit or explicit expression of the belief that that the inclusion of the maximum quantity of empirical data in a given analysis will necessarily result in a more complete understanding of a given archaeological context, which can then be inserted in a previously elaborated historical context, so as to paint a clearer picture of the past. Contrary to this tendency, and because of the lack of precise data, the present research focuses first, and foremost, on the publications bearing on the Thracian monuments and proposes a theoretically informed approach of the study of the latter. As described in Part I, this approach is based on current discussions concerning the methods and techniques of analysis in the fields of archaeology, anthropology and history, which have developed around similar circumstances defined by “incomplete” empirical data. The different hypotheses relating to the identity (or function) of the Thracian monuments have been based on specific archaeological elements (mainly of architectural nature), which are described and analysed in the second part of the thesis. The different interpretations of the Thracian monuments are then examined in the light of these analyses. Finally, in Part III of this thesis, the identities attributed to the Thracian monuments are scrutinised on the basis of these analyses and a restitution of the practices related to these monuments is proposed. The approach to the study of the Thracian tumular monuments that has been adopted in this thesis takes into account not only the methodological aspect of the research published by specialists in the field, but also the data on which the different hypotheses relating to these monuments have been based. Particular attention has been drawn to two aspects present in all publications on the subject: the “technical” and “theoretical” vocabulary implicitly or explicitly employed by the authors and the manner in which it affects their perception of the identity of the Thracian monuments. Part III analyzes and underlines the outcome of the different uses of the implicitly or explicitly defined vocabularies employed by thracologists, leading to a comparison between the already published perceptions of the identity of the Thracian monuments and the reconstitution of their function proposed by the author of this thesis. This comparison, as well as the application of the methodology presented in Part I, show that the restitution of the monuments as having had a funerary function is the most parsimonious and better founded in the material record than the cultual function for which some have argued. However, the function of the monuments, as reconstituted by the author of this thesis, differs from most of the “funerary” explanations of the monuments published to date – these tend to venture far beyond the inductions permitted by the available data. Furthermore, this (or any other) restitution of the monuments’ function as funerary does not automatically exclude the possibility of them having been used as cultual places/buildings. Despite the apparent similarity between such an argument with those that have been emitted towards the identification of the Thracian monuments as “temple-tombs”, the author expresses the opinion that the use of such labels is dubious and allows for unfounded critique and ineffectual comparisons between the classical Greek idea of the “temple” and Thracian cultual places. The result of the analysis of the different elements pertaining to the reconstitution of the Thracian monuments’ identity have led to the following conclusions: 1) none of the already published hypotheses arguing for a funerary or for a cultual explanation of the monuments can be validated because of the excessive recourse by their authors to extrapolations lacking proper argumentation; 2) the lack of precise data or, more importantly, of precisely excavated and reconstituted archaeological contexts, prohibits the elaboration of complex hypotheses such as those proposed by specialists in the field; 3) nevertheless, the current state of knowledge regarding the material culture related to the Thracian monuments, and the rigorous application of a methodical analysis of the data show that a reconciliation between the “funerary” and the “cultual” identities of the monuments is possible – however, this fact should not be perceived as a justification of the use of labels similar to “temple-tombs”, nor of the conclusions upon which such labels are based; 4) there is an urgent necessity for a re-definition of the methodological approaches used (or the lack thereof) in the theoretical analyses of the Thracian monuments, as well as those employed on the field, during excavations. A failure to take account of these facts and shortcomings by proceeding with such a re-definition would mean that the identity of the Thracian tumular monuments would remain a matter of opinion and could even be transformed into a matter of dogma. The analyses in this thesis can serve as a base for the re-evaluation of the identity of the Thracian monuments because of their theoretical and methodological soundness. However, such a re-evaluation must also be based on a reconstitution of Thracian ritual practices based on the archaeological record. Paradoxically, despite the impressive amount of publication on the subject of the Thracian tumular monuments as places of cultual practices, a systematic reconstitution of Thracian ritual based on Thracian material culture is yet to be proposed.
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L'invention de l'antique dans le cinéma italien moderne : la poétique des ruines chez Federico Fellini et Pier Paolo Pasolini / The invention of antiquity in modern italien cinema : the poetics of ruins in Federico Fellini’s and Pier Paolo Pasoloni’s works

Houcke, Anne-Violaine 04 December 2012 (has links)
Le néoréalisme – et notamment le cinéma de Roberto Rossellini – a montré à quel point l’Italie sortait ruinée de la Seconde Guerre mondiale. À la théâtralité fasciste et à la rhétorique grandiloquente de la romanità succède une attention nouvelle portée à l’humilis et, corollaires de cet « amour pour la réalité » (expression de Pasolini, à propos de Rossellini et de Fellini), de nouvelles pratiques cinématographiques. Cette recherche a pour ambition de mettre en regard deux cinéastes généralement considérés comme antithétiques, avec pour fil directeur « l’invention de l’antique », afin de mettre en évidence l’existence d’un horizon commun, qui trouve son origine dans deux réalités historiques : d’un côté le rejet de l’Antiquité fasciste, de l’autre la résistance à la fuite en avant contemporaine. L’« antique », entendu conceptuellement comme matrice de résistance (donc non limité aux bornes historiques assignées à l’Antiquité), est ici pris dans un jeu dialectique et dynamique avec l’idée de modernité, puisqu’il s’agit de déterminer comment une modernité esthétique a pu s’inventer et s’expérimenter contre, ou tout contre, une autre modernité – sociale, économique, politique. Fellini plonge dans l’univers chaotique et placentaire de la création en studio. Pasolini, à l’inverse, se déplace toujours plus loin du centre, à la rencontre de nouveaux corps, et de nouvelles terres à arpenter. Dans les deux cas pourtant, il s’agit d’en passer, de manière poétique, par deux disciplines que l’après-guerre n’accepte pas plus que le fascisme – la psychanalyse et l’ethno-anthropologie – pour mettre au jour des survivances, pour porter à la lumière ce que la modernité refoule, et « fictionner » à partir de ces fragments. L’invention sera donc d’abord entendue au sens archéologique du terme (impliquant repérages, découverte, mise au jour). Elle sera aussi entendue au sens poétique de l’« œuvrement » à partir des fragments, mettant en évidence des affinités électives entre l’Antiquité et le cinéma. / Neorealism in general, and Roberto Rossellini’s works in particular, portray post-WW2 Italy as a country in ruins, both literally and metaphorically. Fascist theatricality and the pompous rhetoric of the romanità are abandoned, and a new focus is given to humilis – “loving reality” in the words of Pasolini commenting on Rosselini’s and Fellini’s works – and the new film practices that stem from it. In this dissertation, I compare two film makers who are usually put in systematic opposition to each other, and show how their works actually have common characteristics when analysed from the perspective of what I call “the invention of Antiquity”. From two distinct points in history, they not only reject the fascist interpretation of Antiquity, but also resist modern Italy’s race to progress. Here the concept of “Antiquity” is defined as a form of resistance, which as such transcends its traditional historical boundaries. It is involved in a dynamic dialogue with the idea of modernity, so as to show how a form of aesthetic modernity gets invented and put into practice as a reaction against a different form of social, economic and political modernity. Fellini delves into the chaotic and womb-like world of film studios, while Pasolini moves further and further away from the centre, in search of new bodies to discover and new lands to walk. Yet they must both find a poetic way of dealing with disciplines that post-WW2 Italy rejects as much as fascism – psychoanalysis and ethno-anthropology. For both of them, the aim is to uncover relics of the past, to shed light on those elements repressed by modernity, and create fictions” out of these fragments. The term invention is thus first intended in its archaeological meaning (i.e. locating, discovering, uncovering). It is then used in a more poetic sense, as an act of “crafting” out of fragments, which highlights specific connexions between the world of antiquity and the world of films.
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Politique culturelle patrimoniale de l'Algérie indépendante (1962-2010) : état des lieux, institutionnalisation, pratiques et stratégies / Cultural policy of independent Algeria heritage (1962-2010) : assessment, intitutionalization, practices and strategies

Beghdadi, Ymouna 23 May 2013 (has links)
Dès l'indépendance, l'Algérie traça une politique culturelle visant la prise en charge globale de son patrimoine culturel. L'état des lieux montra des conditions de développement culturel déplorables, héritées de l'époque coloniale. Une politique d'institutionnalisation des différents aspects du patrimoine national fut progressivement mise en œuvre, accompagnée d'un dispositif juridique important. Les débuts de l'archéologie algérienne se singularisent par des pratiques empiriques, eu égard aux carences en ressources humaines qualifiées, à l'absence de savoir-faire dans le domaine des métiers du patrimoine. Une attention particulière fut accordée à l'archéologie musulmane eu égard au retard accusé par rapport à l'époque antique. Cependant, des difficultés inhérentes aux approches et stratégies mises en œuvre (mode de gestion centralisée, carence en formation, insuffisance de moyens,...) ont contribué à maintenir le développement du secteur patrimonial à un cap qui n'eut pas l'ampleur souhaitée par les acteurs de la culture. Une étude de cas porte sur deux musées de sites, les musées archéologiques de Cherchel ; l'un est de conception et de création coloniale ; l'autre est de programmation algérienne. Cette étude de cas met en exergue les stratégies, les approches et les pratiques muséologiques algériennes. / After the independence, Algeria developed a cultural policy for the overall management of its cultural heritage. An assessment of the former indicated deplorable cultural development conditions which were inherited from the colonial era. A policy of institutionalization of the different aspects of the national heritage was implemented gradually, accompanied by the implementation of important laws. The beginnings of Algerian archeology were characterized by empirical practices that typically arose from the lack of qualified human resources. A special attention was given to the Islamic archeology with regard to the significant delay that occurred in the ancient times. However, the difficulties inherent to the implementation of training, insufficient resources, etc...) have contributed to maintain the development of the heritage sector, unfortunately no to the desired extent. A case study that focuses on two the museums, the archeological museums of Cherchel ; the first site museum is of colonial design and creation and the second one is of an Algerian design. This case study highlights the strategies, approaches and practices of the Algerian museums.
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Bizerte et sa région : étude de géographie historique / Bizerte and its region : study of historical geography

Hbaieb, Mohamed Ali 13 February 2009 (has links)
Bizerte et sa région : étude de géographie historique est un essai de monographie régionale d’une entité de l’extrême nord-est de la Tunisie dans la longue durée (de la deuxième moitié du VIIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle). Outre la réalisation d’un corpus des monuments islamiques des centres urbains et de quelques zones rurales de la région, cette étude a comme objectif l’étude de la ville dans son contexte général : le réseau villageois et campagnard qui l’entoure. Exploitant aussi bien les sources écrites et cartographiques que les résultats des travaux sur le terrain, cette étude décrit une dizaine de centres urbains et quelques sites ruraux.L’archéologie appliquée dans la deuxième partie de cette monographie est plurielle. En plus de l’inventaire systématique des monuments des centres urbains, nous avons adopté les outils de ce que les spécialistes appellent l’archéologie extensive. De même, les approches pratiquées pour la lecture des évolutions urbaines et des stratégies territoriales sont variées. La multiplication des méthodes et des approches nous a permis de dépasser les inconvénients du silence des sources écrites, de renouveler des hypothèses et de créer une nouvelle base d’informations pour les prochaines recherches. / Bizerte and its region: study of historical geography is a try of regional monograph of an entity of the extreme northeast of Tunisia in the long period (from the second half from the VIIth century to XVIIIth century).Besides the achievement of a corpus of the Islamic monuments of the urban centers and of some rural zones of the region, this research has as an objective the study of the city in its general context: the villages and the countryside which encircles it. Exploiting as well the written and cartographic sources as a result of a field studies, this study describes a dozen of urban centers and some rural sites.The archaeology applied in the second party of this monograph is pluralistic. Besides, for the systematic inventory of the monuments of the urban centers, we adopted the methods of what the specialists call “extensive archaeology”. Also, the approaches practiced for the reading of the urban evolutions and territorial strategies are varied. The multiplication of methods and approaches allowed us to surpass the disadvantages of the silence of the written sources, to renew hypotheses and to create a new foundation of information for the next researches.
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Inscriptions et reliefs du temple de la douzième dynastie à Madinet Madi

Mostny, Grete January 1939 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les installations périurbaines de la Berytus romaine : le cas du site MDWR 2 (Mdawar/Beyrouth) / Peri-urban structures of the Roman Berytus : the case of site MDWR 2 (Mdawar/Beirut)

El-Haibé, Georges 19 April 2018 (has links)
Cette thèse présente les résultats d’une fouille archéologique préventive menée sur un site de la région périurbaine est de la ville antique de Beyrouth. Leur étude approfondie montre des changements dans la fonction d’utilisation de cet espace, toujours lié directement à la ville. Son urbanisme s’est développé sur les bords des prolongations des axes urbains. Il n’a été bien planifié qu’à partir du Ier s. apr. J.-C. durant sa transformation en un espace funéraire. Sa division par des limites de terrains servait probablement aux colons nouvellement installés pour leurs activités agricoles, économiques, artisanales, etc. L’installation de constructions monumentales dans ce secteur périurbain n’a commencé qu’à la fin du IIe s. apr. J.-C. C’est ainsi qu’un sanctuaire du culte héliopolitain a été construit dans la plaine côtière, entre les deux voies menant à la ville, au point le plus proche de la mer et sur une falaise. Sa destruction est confirmée durant le IVe s. apr. J.-C.,soit à cause du tremblement de terre du 348/349 apr. J.-C. soit à la suite de la christianisation de la région. Ensuite, ce secteur a abrité plusieurs grandes résidences qui ont été détruites, soit par le tremblement de terre du 551, soit ultérieurement. Vers le début de la période médiévale, l’espace périurbain est a été abandonné pour la récupération des pierres des anciens monuments. Son occupation par des bâtiments ne reprend qu’à la période ottomane. / This thesis presents the results of the archaeological rescue excavation of a site situated in the periurban area of the ancient city of Beirut. The study findings reveal chronological changes in the use of the space, that are consistently linked to developments associated with the growth of the city. The site developed along the extensions of the urban axes, but was fully elaborated in the 1st century A.D. with its transformation into a burial ground. Divided by territory limits, the new colonists then most likely used this location for their economical, agricultural, and artisanal activities. The installation of monumental constructions in this peri-urban area began at the end of the 2nd century A.D. A sanctuary pertaining to the Heliopolitan cult was thus built on the plain between the two roads leading to the city, on the “Ras Mdawar” cliff at the nearest point to thesea. Its destruction is dated to the 4th century A.D., either as a consequence of the earthquake of 348/349 AD or as a result of the Christianization of the region. Several large villas were later built in this area and destroyed either by the earthquake of 551 AD or at a later period. With the start of the medieval era, the peri-urban space was abandoned and exploited for the recuperation of stones from the ancient monuments. It remained unoccupied until the Ottoman period.

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