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Etude pétrographique et isotopique des spéléothèmes du sud-ouest de la France formés en contexte archéologique : Contribution à la connaissance des paléoclimats régionaux du stade isotopique 5

Couchoud, Isabelle 07 December 2006 (has links) (PDF)
Les spéléothèmes constituent une des rares archives continentales susceptibles de fournir des enregistrements à haute résolution de la variabilité climatique, datés de manière fiable. Cependant, ceux développés en contexte archéologique n'ont jamais fait l'objet d'études approfondies. L'objectif principal de ce travail est de tester leur potentiel informatif. Des spéléothèmes du stade isotopique 5, formés en entrée de cavités et intercalés dans des séquences archéologiques (Coudoulous et Bourgeois-Delaunay), ont fait l'objet d'analyses radiochronologiques, pétrographiques, chimiques et isotopiques. L'utilisation de la méthode de datation U-Th par TIMS a permis d'améliorer le calage chronologique des épisodes de concrétionnement et d'affiner la chronostratigraphie des gisements. Un continuum de structures cristallines a été identifié et mis en relation avec les conditions de précipitation de la calcite et avec le signal du δ13C. Les variations du δ13C et du δ18O enregistrées par les spéléothèmes ont été analysées à haute résolution et comparées avec les enregistrements d'autres archives climatiques. Elles ont été principalement influencées par la température. Des événements climatiques de courte durée ont été mis en évidence et un enregistrement très détaillé a été obtenu pour le SIO 5e. Cette étude démontre que les spéléothèmes d'entrées de grottes peuvent être exploités pour reconstituer les paléoenvironnements régionaux et pour préciser le cadre chronologique des occupations préhistoriques. Ils sont donc susceptibles de participer à la résolution des problèmes de corrélation de site à site et d'apporter des éléments de discussion aux thématiques traitant de l'influence de l'environnement sur les sociétés préhistoriques.
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Le rôle des grands sanctuaires dans la vie internationale en Grèce aux Ve et IVe siècles av. J.-C / The part of the great sanctuaries in international life in Greece in the 5th and 4th centuries B. C.

Colonge, Victor 09 December 2017 (has links)
Malgré leurs divisions politiques, les Grecs reconnaissaient l’existence de sanctuaires qui leur étaient communs. Or, à côté de leurs fonctions religieuses, ces grands sanctuaires jouèrent aussi un rôle indéniable dans la politique internationale aux Ve et IVe siècles avant notre ère. En effet, les quatre plus grands, les sanctuaires de Delphes, de l’Isthme, de Némée et d’Olympie, organisaient des concours panhelléniques et recevaient des offrandes venues de tout le monde grec. Certes, les sanctuaires communs pouvaient aussi rassembler tout ou partie des Hellènes, dans le cadre de koina ou d’alliances militaires, mais ils étaient avant tout des lieux de mise en scène des rivalités entre les États grecs. C’est pourquoi ceux-ci cherchèrent à exercer un contrôle plus ou moins direct sur eux. Ainsi, lorsque le caractère commun du lieu sacré s’était traduit par la mise en place d’institutions, celles-ci pouvaient voir s’exprimer des rapports de force entre les différents membres. Surtout, en particulier dans le cas des sanctuaires se situant sur des confins, la volonté de maîtriser des sanctuaires communs pouvait donner lieu à des conflits mêlant politique et religion, le contrôle d’un sanctuaire étant alors la clé de l’hégémonie sur la région dont il était le centre cultuel. Néanmoins, les grands sanctuaires ne furent pas que des enjeux entre puissances  : les oracles et les familles sacerdotales qui y étaient responsables du culte pouvaient incontestablement prendre position dans les luttes pour l’hégémonie en Grèce. De plus, ces sanctuaires pouvaient parfois servir d’interfaces entre la civilisation hellénique et les cultures voisines (Perses, Étrusques, Libyens…). / Despite their political divisions, Greeks knew the existence of sanctuaries who were common to them. However, in addition to their religious functions, these great sanctuaries played too an undeniable in international policy in the 5th and 4th centuries BC. The four greatest sanctuaries (Delphi, Isthmia, Nemea and Olympia) organized panhellenic games and received consecrations from all the Greek world. Moreover, common sanctuaries could gather all the Hellenes or a part of them in koina or military alliances, but they were above all places for rivalries between Greek states. That is why these tried to control them more or less directly. Thus, when the common characteristics of the sacred place had resulted in specific institutions, these could be the scene of conflicts between different protagonists. Above all, particularly with sanctuaries on the borders, the will of control of great sanctuaries coul result in both political and religious wars. The control of a sanctuary was then the key of the hegemony on the country of which it was the religious center. Nevertheless, great sanctuaries were not only stakes between powers: oracles and priestly families who were in charge of the temple could unquestionably intervene in struggles for hegemony in Greece. Moreover, these sanctuaries could sometimes be places of contact between Hellenic civilization and neighbouring cultures (Persians, Etruscans, Libyans, etc.).
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La religion de Teotihuacan (Mexique): étude iconographique et symbolique des principales divinités teotihuacaines

Couvreur, Aurélie 07 December 2004 (has links)
En l’absence de sources écrites teotihuacaines, la religion que pratiquaient les anciens Teotihuacains ne peut être appréhendée que par les traces archéologiques laissées par certains rites, par une analyse des sources écrites (mayas et aztèques) relatives à Teotihuacan, et surtout par une étude iconographique des principales figures divines de son panthéon. Après avoir détaillé les rites que pratiquaient les Teotihuacains et qui sont connus par ailleurs en Mésoamérique, la première partie de ma thèse propose une étude systématique des sources relatives à Teotihuacan (et notamment de la Relación de Teotihuacan). La seconde partie est consacrée à l’étude de l’iconographie et du symbolisme de Tlaloc, du Jaguar réticulé, de Xipe Totec, du Vieux dieu du feu, du Dieu papillon, et du Serpent à plumes. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Jeunes, violence et société: analyse du discours de la Chambre des représentants de 1981 à 1999 dans une perspective de criminologie critique

Nagels, Carla 22 January 2004 (has links)
Fidèle à notre orientation sociologique et criminologique, cette recherche s’inscrit dans une perspective critique. C’est-à-dire dans un courant de pensée qui conçoit la société, non pas comme un tout homogène, non pas comme un ensemble d’individus en interrelation, mais bien comme l’expression de rapports conflictuels entre groupes sociaux, comme l’expression de rapports de domination. <p><p>La thèse analyse le discours de la Chambre des représentants de 1981 à 1999. Elle pose comme hypothèse générale que le discours sur l’augmentation de la violence des jeunes, considérée comme un problème social digne d’intérêt politique, doit s’analyser à la lumière des modifications importantes qui affectent le discours politique dans son ensemble.<p><p>La formulation de cette hypothèse générale repose sur un ensemble de développements qui ont précédé son élaboration. C’est l’objet de la première partie de ce travail. Dans cette première partie, les deux concepts en présence sont problématisés, c’est-à-dire les jeunes et la violence, ainsi que leur association, c’est-à-dire la violence des jeunes. Dans cette partie également nous construisons un cadre analytique et méthodologique qui va guider l’analyse du matériel empirique. La deuxième partie de la recherche est, elle, entièrement consacrée à l’analyse du discours de la Chambre des représentants sur vingt ans. Reprenons ces deux parties.<p><p>En ce qui concerne les deux concepts en présence, il faut noter d’emblée qu’il n’est guère possible de les enfermer dans une définition univoque. Tant la jeunesse que la violence s’apparentent plutôt à des constructions sociales qui évoluent dans le temps et dans l’espace. On ne peut évoquer la jeunesse sans tenir compte du statut social qu’on lui accorde, c’est-à-dire de la place que lui réserve la société. Sa définition n’est donc pas arrêtée une fois pour toute. Quant à la notion de violence, sa définition est encore plus problématique. Ainsi quand on tente de répertorier dans la littérature scientifique les différents phénomènes qui sont associés à la violence des jeunes, on ne peut que s’étonner de leur diversité. La violence désigne coups et blessures, meurtres, hold-ups, viols, racket, etc. c’est-à-dire un ensemble d’actes pénalement répréhensibles. Mais la violence est également associée à ce qu’on appelle des incivilités. Enfin, la violence concerne également ce que Pierre Bourdieu appelle la violence symbolique, c’est-à-dire celle que subissent les jeunes auxquels la société ne semble plus capable d’accorder une place. <p><p>Etant donné que les concepts de jeunesse, et surtout de violence, ne peuvent pas se définir de manière univoque, il est bien difficile de déterminer dans quelle mesure la violence des jeunes s’accroît. Cet objet recouvre en effet des réalités tellement diverses qui n’ont pas grand chose en commun, si ce n’est de se voir assigner une valeur négative. Par contre, une chose est tout à fait certaine :le discours sur la violence des jeunes, tant politique que médiatique et scientifique, s’amplifie, lui, de manière exponentielle depuis une quinzaine d’années. Et, l’utilisation du concept de « violence » n’est pas neutre. Il désigne toujours un phénomène problématique à éradiquer. Il permet aussi d’entretenir une image catastrophiste de la réalité et d’agir en conséquence. Cette image « catastrophiste » ne résiste pourtant pas à l’analyse. Les seuls faits de « violence » qui semblent en effet augmenter sont les « émeutes urbaines ». La délinquance juvénile enregistrée semble, quant à elle, plutôt témoigner d’une dégradation des relations entre jeunes et forces de l’ordre. Quant aux « agressions », même si elles augmentent, elles concernent essentiellement les jeunes (défavorisés) entre eux. Elles sont d’ailleurs pour 50% des agressions verbales. Loin de nous l’idée de nier qu’il existe des situations-problèmes, parfois même graves, mais tenter de les résoudre par une répression accrue, est pour le moins réducteur, voire même inefficace. Or, les discours qui dominent vont dans le sens d’une répression accrue et la dénomination des divers phénomènes sous le vocable « violence » participe en plein à ce processus.<p><p>À partir de ces constats, il nous a semblé intéressant d’analyser comment le discours sur la violence des jeunes émerge, comment il se construit et à quelles préoccupations il répond. La trame de ce travail consiste donc à tenter, d’une part, de cerner l’évolution des deux concepts retenus et, d’autre part, de montrer comment ils se rencontrent. Mais il s’agit aussi de comprendre quel est l’enjeu de la lutte qui a permis cette rencontre et comment cette lutte s’est structurée.<p><p>Pour ce faire, l’analyse du discours politique nous a paru la plus adéquate. En suivant Max Weber, si l’Etat moderne se caractérise par le monopole de la violence légitime, c’est également lui qui possède le pouvoir de désigner quels sont les comportements qui relèvent de la violence « illégitime ». De plus, le fait de s’intéresser au champ politique présente un double avantage. Tout d’abord, selon la théorie des champs développée par Pierre Bourdieu, et plus particulièrement son analyse du champ politique, il s’agit bien d’un espace où des agents sont en lutte pour la reconnaissance de certaines visions et divisions de la réalité sociale, c’est-à-dire pour sa catégorisation. Ensuite, toujours selon Bourdieu, le discours dominant, celui qui acquiert le plus de légitimité, est en quelque sorte capable de se réaliser, notamment parce qu’il s’inscrit durablement dans l’appareil d’Etat. Comme le dit cet auteur :« Dire, c’est faire », et c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne le discours politique. <p><p>Le champ politique doit donc s’analyser comme un espace relationnel et conflictuel. Le choix s’est porté sur la rhétorique de la Chambre des Représentants. C’est un discours facilement accessible, qui a la particularité de regrouper tant les prises de position du gouvernement que celles de la majorité et de l’opposition. Mais dans une démocratie à scrutin proportionnel telle que la Belgique, notons que les discours de la majorité et de l’opposition ne sont pas homogènes. Par ailleurs, il fallait couvrir une période suffisamment longue pour voir comment les deux objets « jeunesse » et « violence » étaient perçus chacun séparément avant d’être associés. L’analyse débute ainsi à la première législature du gouvernement Martens-Gol en novembre 1981. Elle prend fin avec le dernier gouvernement de Jean-Luc Dehaene en juin 1999 et couvre ainsi cinq législatures, presque deux décennies.<p><p>La méthode d’analyse, s’inspire, elle, de la méthode archéologique de Michel Foucault. En accord avec cet auteur, la recherche part du postulat que le discours est une pratique qui a ses propres règles d’existence, c’est-à-dire qu’il peut s’analyser comme pratique autonome. L’étude reste donc entièrement à l’intérieur du discours analysé. Elle ne sollicite pas d’apports extérieurs pour conforter les évolutions qu’elle fait apparaître. Elle ne nie pas la réalité de l’extérieur, du non-discursif, mais estime qu’une analyse du seul discours peut déjà s’avérer pertinente pour rendre compte d’une évolution.<p><p>Décrire le discours politique consiste alors à :<p>Premièrement, analyser ce qui peut devenir objet d’énonciation de la politique :de quoi parlent les députés ?<p>Deuxièmement, évaluer la place que le locuteur doit occuper pour pouvoir légitimement prétendre à un discours sérieux, c’est-à-dire l’appartenance à la majorité ou à l’opposition, le nombre de députés faisant partie d’une formation politique, le poids accordé aux interventions par les autres députés.<p>Troisièmement, déterminer les différents concepts mobilisés dans le discours et les théories auxquelles ils donnent lieu :comment les députés parlent-ils des objets ?<p><p>L’objectif est double. D’une part, sur un axe diachronique, relever les discontinuités du discours, montrer comment et sur quels points il se modifie, comment l’évolution s’opère. D’autre part, sur un axe synchronique, tenter de découvrir l’unicité du discours, faire apparaître sa cohérence interne.<p><p>Puisque la recherche porte sur vingt ans et que le discours à la Chambre est particulièrement prolifique, il était matériellement impossible d’analyser la totalité de ce discours. Un choix a donc dû être opéré en rapport avec le sujet de cette recherche. Toujours est-il que l’analyse porte sur quelque 10.000 pages de ce discours. Partant d’une analyse des déclarations et communications gouvernementales selon le jeu proprement politique entre un gouvernement, une majorité qui le soutient et une opposition qui le critique, nous avons pu dégager une grille d’analyse qui a ensuite été appliqué aux deux objets particuliers :la violence et la jeunesse. La démarche se veut donc inductive dans le sens où la grille d’analyse est entièrement tirée de la première section et n’a pas été construite a priori.<p><p>La grille d’analyse s’élabore en quatre temps. <p><p>Premièrement, l’analyse des déclarations et communications nous permet de dégager trois périodes distinctes :de 81 à 88, de 88 à 92, de 92 à 99. Cette périodisation se vérifie à l’aune de deux critères :la structuration différente du champ politique et l’interprétation différenciée de la crise économique et de l’emploi. <p><p>En ce qui concerne le premier critère, il s’agit essentiellement du changement de coalition gouvernementale :de 81 à 88 une coalition libérale social-chrétienne est au pouvoir et ensuite les socialistes gouvernent avec les sociaux-chrétiens. Mais l’importance accrue de nouvelles forces politiques comme le Vlaams Blok et les écologistes et la disparition d’autres forces tels l’UDRT et les communistes participent également au changement de structure du champ politique. <p><p>Le deuxième critère de périodisation, c’est-à-dire l’interprétation différenciée de la crise, a été choisi pour sa prégnance :la gestion de la crise constitue en effet la préoccupation majeure des débats à la Chambre au cours de toute la période étudiée. Et cette gestion prend des formes différentes selon les périodes sélectionnées. <p><p>La deuxième étape de la construction de la grille d’analyse consiste à repérer une évolution similaire à propos de plusieurs thématiques :la politique générale, la politique de l’emploi, la politique de l’immigration, la politique de l’éducation, l’image véhiculée de la jeunesse ou la délinquance au sens large ainsi que sa prise en charge. <p><p>Au cours de la troisième phase, nous avons pointé les modifications dans les discours des forces politiques en présence, selon les périodes. Certains discours acquièrent de plus en plus de légitimité. Certains partis parviennent à inscrire durablement leurs objets privilégiés à l’agenda politique. Mais d’autres discours ou objets disparaissent. Ces trois étapes constituent l’analyse diachronique du matériel. Elle permet de relever les discontinuités dans le discours, de montrer comment les différents objets se construisent, s’analysent, évoluent, disparaissent puis réapparaissent sous des formes modifiées. Elle permet aussi de voir comment et pourquoi certains objets gagnent en importance. <p><p>Reste la quatrième étape. Elle relève l’unicité des discours en fonction de la périodisation retenue. C’est l’axe synchronique qui se concrétise par la grille d’analyse proprement dite. Quelle que soit la thématique envisagée, à l’intérieur de chaque période, le discours tenu à la Chambre se structure de façon identique. Le champ politique reste un espace de lutte, mais le « ce sur quoi les députés luttent » se métamorphose fondamentalement. Si ce changement est surtout manifeste entre la première période et la troisième période, la période intermédiaire est pourtant cruciale pour qu’il puisse s’opérer. Le discours optimiste face à l’avenir qui caractérise la période 88-92 et qui se base sur des indicateurs économiques favorables, va en effet permettre de passer de l’un à l’autre.<p><p>Dans la première période, les années 80, les débats se structurent autour de visions et de divisions de la réalité sociale qui sont clairement antagonistes. L’a priori historique, dirait Foucault, du champ politique est bien particulier. Les agents politiques défendent les intérêts de classes sociales en lutte et la lecture privilégiée est celle du conflit qui oppose patronat et travailleurs. Toutes les thématiques (violence, délinquance, immigration, emploi, éducation) sont abordées à travers ce prisme particulier. Dans ce contexte, le rôle de l’État est d’apaiser les tensions entre les classes sociales. Les écologistes sont les seuls à rester étrangers à ce débat. Ils ne défendent pas les intérêts d’une classe sociale particulière, en relation conflictuelle avec une autre. Ils privilégient plutôt une conception de l’être humain, de la dignité humaine, fortement inspirée par la philosophie des droits de l’homme. <p><p>L’image emblématique de la violence, dans cette première période, est la manifestation de contestation. Il s’agit d’une violence collective, qu’expriment les mouvements sociaux en ébullition. Pour les socialistes et les communistes, cette violence est souvent provoquée par les forces de l’ordre et elle répond par ailleurs à l’autre violence, peut-être moins visible mais tout aussi réelle, celle que le patronat fait subir aux travailleurs. Par contre, pour les libéraux, l’UDRT, le Vlaams Blok et, dans une moindre mesure les sociaux-chrétiens, la violence est entièrement le fait des manifestants. Ces partis adressent d’ailleurs une mise en garde à « ceux » qui incitent à la manifestation et donc à la violence, à savoir les socialistes. <p><p>Les socialistes et les communistes estiment en effet que le gouvernement, avec l’appareil d’État qu’il dirige, joue clairement la carte du patronat. Au lieu d’atténuer les conflits sociaux, l’Etat les exacerbe. Au lieu d’éradiquer la violence, il la stimule. Il n’apaise plus les tensions entre les classes sociales. C’est pourtant son rôle après tout. Pour les socialistes et les communistes, la mise en avant de la montée de l’insécurité et de la délinquance ne sert qu’à renforcer la politique de sécurité et les appareils de maintien de l’ordre, pour pouvoir contenir les débordements sociaux auxquels la politique néo-libérale va inévitablement mener. C’est l’interprétation qui est privilégiée par ces partis, quel que soit le type de violence en cause (hooliganisme, terrorisme). <p><p>Les écologistes, une nouvelle fois, ne participent pas au débat. Pour eux, la violence est celle d’une société productiviste, d’une société de consommation et les travailleurs y participent tout autant que le patronat. <p><p>En matière de jeunesse, la lecture est quelque peu différente. Elle ne passe pas par le prisme de la lutte des classes. Les députés ne parlent pas de la « jeunesse laborieuse », mais de la « jeunesse » tout court. Et tous évoquent le problème de sa future marginalisation. Les libéraux sont les seuls à ne voir aucun lien entre la marginalisation de ce groupe social particulier et sa précarisation accrue. Toutes les autres forces politiques font le lien de manière tout à fait explicite. La problématique du chômage des jeunes irrigue d’ailleurs l’ensemble des discussions. Tous les députés estiment qu’un peuple conscient de son avenir doit investir dans sa jeunesse, lui assurer une éducation de qualité et mettre en œuvre des politiques sociales actives à son égard. <p><p>Malgré ce consensus sur la finalité à poursuivre, des conceptions différenciées s’expriment évidemment en fonction de l’appartenance politique. Ainsi, pour les sociaux-chrétiens, s’il faut investir dans la formation des jeunes, c’est pour rendre ceux-ci plus compétitifs sur le marché du travail. L’opposition « de gauche » estime, quant à elle, que la jeunesse est fortement pénalisée par le gouvernement. Celui-ci se contente de défendre les thèses du patronat et ne se préoccupe que de réduire le déficit des finances publiques. Pour les socialistes, un jeune devra dorénavant être issu d’un milieu favorisé pour pouvoir prétendre à une intégration sociale réussie. Et les écologistes affirment que cette pénalisation de la jeunesse va tout à fait à l’encontre de son émancipation. Cette lecture en termes de risque de marginalisation est prédominante. Mais elle coexiste néanmoins avec une autre lecture, en termes de risque de révolte, qui s’exprime le mieux à travers l’adage :« qui sème la misère, récolte la colère ». <p><p>Dans la troisième période, les années 90, une nouvelle structuration du débat apparaît clairement. C’est une autre manière de lire la réalité, de la catégoriser et d’agir sur elle. Les discussions ne se structurent plus autour de classes sociales en conflit pour la sauvegarde de leurs intérêts mais autour d’une image de la société composée d’individus ayant des droits et des devoirs et sujets à des risques « sociaux ». Dans ces conditions, l’action étatique se modifie profondément. Le rôle de l’État n’est plus d’apaiser les tensions entre classes sociales et d’assurer l’intérêt général, mais d’inciter, voire de contraindre, les individus à s’adapter aux changements sociaux. Comme l’intervention de l’État devient de plus en plus proactive (il n’attend pas qu’un risque social se produise, il l’anticipe), sa politique devient de plus en plus ciblée. Ce ciblage de plus en plus fin permet un repérage et un calcul de plus en plus précis des risques justifiant une nouvelle intervention. <p><p>Au sein de la Chambre, les débats s’organisent alors autour de ce que nous avons appelé des binômes :le binôme prévention/répression, le binôme droit/devoir, le binôme intégration/exclusion. Les partis « de gauche » se montrent enclins à défendre les pôles prévention/droit/intégration, tandis que les partis de « droite » sont davantage disposés à défendre les pôles répression/devoir/exclusion. Sans conteste, cette dernière tendance domine largement la scène politique. De plus en plus de partis s’y rallient sans hésiter et le gouvernement s’en inspire dans ses réponses aux différentes interpellations et questions des députés.<p><p>Pour en arriver là, le discours politique a subi un nombre important de transformations. Des objets ont acquis une place importante :sécurité, justice, délinquance, insécurité, immigrés, illégaux, violence urbaine, pédophilie. D’autres ont disparu :patronat, travailleur. Les agents ont changé de place sur l’échiquier politique et certains ont acquis progressivement une légitimité plus importante :le Vlaams Blok et les libéraux. D’autres concepts et théories ont été mobilisés :intégration/exclusion, prévention/répression, droit/devoir, responsabilisation, activation, proactivité, efficacité, managment.<p><p>Ainsi par exemple, l’immigration devient un thème important dans les débats parlementaires. Les approches en présence se fondent sur deux des binômes :d’une part, intégration/exclusion, d’autre part, prévention/répression. Et il faut bien constater que le discours des députés penche de plus en plus vers une criminalisation accrue de l’immigration. Les discours sur les illégaux, sur les émeutes urbaines, sur la délinquance des jeunes immigrés, sur le terrorisme islamiste en témoignent. Les tenants des pôles intégration/prévention sont de plus en plus minoritaires. Mais quel que soit le type de discours, c’est l’ « étranger » qui est visé, alors que dans la première période, l’immigré était considéré comme un travailleur. A ce titre, il bénéficiait d’une représentation parlementaire au travers des partis qui défendaient les intérêts des travailleurs. Faute d’emploi et faute de parti affichant un intérêt pour la protection des salariés, il ne lui reste plus qu’à être stigmatisé dans son altérité.<p><p>Toutes ces modifications doivent également se lire à travers le prisme de la réorganisation du champ politique.<p><p>Ainsi le Vlaams Blok prend une place importante dans le discours de la Chambre des représentants. Il ne s’agit pas uniquement d’une importance quantitative. Les écologistes sont autant présents mais ils sont nettement moins influents. Indéniablement, le discours du Vlaams Blok acquiert une légitimité au sein de la Chambre et permet aux différentes formations politiques d’asseoir leur point de vue. Dans l’opposition, les écologistes estiment que le gouvernement se rallie un peu vite aux politiques sécuritaires prônées par ce parti. Inversement, pour les libéraux, il n’attache pas assez d’importance aux thématiques de la sécurité et surtout, de l’immigration.<p><p>Plus fondamentalement, les dominés ou les exclus comme on les appelle maintenant (jeunes, immigrés, précaires, toxicomanes, prostituées,…), ne sont pas ou plus représentés sur la scène politique, même s’ils sont la cible d’un important dispositif de politiques publiques. Et si certains partis semblent se préoccuper de leur sort (les écologistes, les socialistes et certains sociaux-chrétiens), la dimension conflictuelle fait totalement défaut à l’expression de leur intérêt. Mais quoi de plus normal dans une société composée d’individus « responsables » ?<p><p>En tout état de cause, il faut bien constater que le discours des libéraux devient progressivement hégémonique alors que, moins de vingt ans auparavant, il se situait en opposition aux autres. Il acquiert un capital symbolique tel qu’il structure l’ensemble des débats. Or, le parti qui le porte est dans l’opposition. <p><p>La prédominance du discours libéral se perçoit le mieux au travers de ce que les députés estiment être une intervention étatique légitime. Si l’Etat ne semble plus devoir intervenir dans le champ économique, puisqu’il n’y a plus d’alternative au système capitaliste et à l’économie de marché, tout se passe comme s’il était obligé d’intervenir davantage ailleurs. Et par exemple dans le champ de la sécurité en raison, d’ailleurs, des risques inhérents à la dérégulation dénoncée par les partis « de gauche » et certains sociaux-chrétiens. Le droit à la sécurité est ainsi de plus en plus proclamé partie intégrante de la justice sociale et, par là même, celle-ci est réduite à sa plus simple expression. <p><p>C’est bien cette métamorphose fondamentale du discours politique qui permet la rencontre de deux objets qui, jusque-là, étaient abordés séparément dans le discours des députés :la jeunesse et la violence. <p><p>En effet, la jeunesse n’est plus perçue comme un groupe social à part entière. Elle devient un ensemble d’individus qui sont porteurs de droits et de devoirs. Mais surtout, ils sont sujets à risques (risque de non-intégration pour les jeunes immigrés, risque de décrochage scolaire, risque de chômage, risque de délinquance) et font donc l’objet de politiques publiques de plus en plus ciblées.<p><p>La violence, quant à elle, n’est plus une violence collective découlant du conflit entre des classes sociales antagonistes, mais une violence « individuelle », qui est délinquance, c’est-à-dire violence urbaine, ou violence sexuelle.<p><p>L’image d’une jeunesse délinquante et violente, qu’il faut responsabiliser davantage, cohabite ainsi avec l’image d’une jeunesse victimisée, qu’il s’agit de protéger. <p><p>La rencontre de l’objet jeunesse et de l’objet violence a donc bien eu lieu. Au prix de l’avènement d’une nouvelle ère politique, qui ouvre le 21e siècle.<p><p> / Doctorat en criminologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pachacamac (côte centrale du Pérou): aspects du fonctionnement, du développement et de l'influence du site durant l'intermédiaire récent (ca 900-1470)

Eeckhout, Peter 24 March 1997 (has links)
<p align='justify'>Le fameux centre monumental de Pachacamac a fait l'objet d'investigations incessantes depuis la fin du siècle dernier, mais c'est surtout depuis les années '60 que l'intérêt des chercheurs s'est porté sur les pyramides à rampe. Les pyramides à rampe sont des édifices monumentaux construits en briques d'adobe et en tapia sur le même modèle architectonique général. On compte quatorze pyramides à rampes sur le site de Pachacamac, et d'autres dans la vallée du Lurin et les vallées voisines. La plupart des auteurs considèrent que ces constructions remontent à la période Intermédiaire récent (ca AD900-I470), le site portait alors le nom de la divinité principale de la Côte centrale, Ychsma, rebaptisé Pachacamac par les Incas à l'Horizon récent. Le consensus s'est fait autour du modèle explicatif de la "théorie des ambassades", que l'on peut résumer de la façon suivante :lors de la période Intermédiaire récent, une série de sanctuaires dédiés chacun à un membre de la parentèle mythique du dieu auraient été établis dans divers paliers écologiques. Ces sanctuaires auraient eu chacun leur correspondant, leur "ambassade", dans l'enceinte du centre cérémoniel. Le tribut récolté dans les "provinces" était ainsi concentré à Pachacamac-Ychsma, où il faisait l'objet d'échanges entre les différentes "ambassades".</p><p><p align='justify'>Celles-ci, du point de vue architectural, comprendraient un certain nombre d'éléments structurels communs permettant de les ranger sous un même patron désigné sous l'appellation de "pyramide à rampe". Ce modèle aux bases discutables a été largement commenté et étoffé. En réalité, la révision des données disponibles indique que les hypothèses relatives au fonctionnement, au développement et à l'influence du site nécessitent une réévaluation. Celle-ci a constitué l'objectif principal des recherches menées par l'auteur sur le terrain durant quatre campagnes successives comprenant des prospections, des ramassages de surface, des relevés planimétriques et des fouilles à Pachacamac et dans l'ensemble du bas-Lurin.</p><p><p align='justify'>Les résultats des fouilles indiquent qu'à l'Intermédiaire récent, ces structures étaient occupées par une élite restreinte, qui y donnait des banquets et présidait vraisemblablement à des cérémonies. L'ensemble des données convergent vers l'hypothèse selon laquelle les pyramides seraient avant tout des palais, occupées par des personnages de haut statut auxquels les structures servent de tombeau. Chaque pyramide correspondrait au palais d'un chef qui la construit, l'occupe de son vivant et y est enterré à sa mort. La pyramide en tant que siège du pouvoir serait alors abandonnée au profit d'une autre, construite par le successeur du chef défunt. Le modèle de succession dynastique fournit une explication plausible à la multiplication des pyramides à rampe dans le site de Pachacamac mais s'avère difficilement compatible avec la théorie des ambassades. Ainsi, la distribution des pyramides à rampe montre qu'un site spécifique entretenait des relations privilégiées avec Pachacamac dans le Lurin :Pampa de las Florès. Les autres sites comprenant des pyramides à rampe centrale dans le Lurin fonctionnaient par paires selon le même principe, mais à un niveau d'autorité inférieur. Certains sites d'élite sans pyramides à rampe faisaient également partie de la chefferie. Celle-ci englobait vraisemblablement le bas Lurin, une partie du moyen Lurin, le moyen Chilca (au sud du Lurin) et peut-être le bas Chilca.</p><p><p align='justify'>L'hypothèse selon laquelle les pyramides constitueraient autant de palais successifs de chefs locaux permet d'expliquer aussi bien, sinon mieux, le fonctionnement du site. En effet, si l'on accepte de considérer l'idée que les seigneurs ychsma résidant à Pachacamac exerçaient leur autorité sur l'ensemble de la chefferie et recevaient une part des surplus de production locaux, il n'est pas nécessaire de faire appel à d'hypothétiques foules de fidèles "étrangers" (?) pour justifier la construction des diverses pyramides du site et l'entretien de leurs occupants. Les ressources humaines locales suffisaient largement à construire et à entretenir une pyramide par génération (voire même plusieurs pyramides dans l'éventualité d'une autorité bi-partite ou quadri-partite). Il ressort également des recherches que le développement spatial de Pachacamac suit un processus complexe que l'on ne saurait réduire à une simple croissance centrifuge ou à une addition des complexes pyramidaux les uns aux autres au cours du temps. Il est vraisemblable que ce processus a été dicté à la fois par des critères physiques, sociaux et conjoncturels. En ce qui concerne l'influence du site, Pachacamac présente davantage de points communs avec certains établissements et cultures de la Côte centrale-sud et centrale-nord qu'avec sa propre vallée haute, pourtant plus proche dans l'espace. Il est possible de situer la limite supérieure de l'influence du site vers 1000-1200m. Sous l'impulsion des peupIades issues des hautes terres à la fin de l'Intermédiaire récent et à l'Horizon récent, cette limite a sans doute reculé jusqu'en vallée moyenne, vers 450-700m. D'autre part les éléments archéologiques semblent confirmer les données ethnohistoriques évoquant l'existence de la seigneurie de Ychsma dans la zone Rimac-Lurin et l'appartenance des diverses chefferies qui la composaient à une même culture, dont la spécificité reste à définir.</p><p><p align='justify'>Lors de la conquête inca de Pachacamac, le pouvoir local ychsma est relégué à un rôle subalterne. L'occupation inca se manifeste sous différentes modalités :les anciens palais, abandonnés depuis une période plus ou moins lointaine, sont utilisés comme campements et dépotoirs par les pèlerins. Les autorités incas ne réoccupent pas les pyramides à rampe mais construisent leurs propres structures administratives et résidentielles. La situation est différente dans le reste de la zone d'étude, où l'on observe que les structures locales d'autorité et de production continuent de fonctionner à l'Horizon récent, mais sous le contrôle plus ou moins direct de l'Empire. Tout cela sera radicalement bouleversé au XVIe s. lors de la colonisation du Pérou par les Espagnols.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les dynamiques de peuplement dans la basse vallée de la Cèze, étude diachronique de l'occupation du sol et études de cas (IIes. av. - VIe s. de n. è.) / Settlement dynamics in the lower valley of the cèze, diachronic study of the land ans case studies (second century B.C. - sixth century A.D.)

Canillos, Thibaud 06 June 2014 (has links)
Le sujet abordé dans la thèse a pour matière principale l’archéologie et s’inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental. Le mémoire traite d’un inventaire de sites archéologiques localisés en basse vallée de la Cèze, dans le département du Gard et en milieu rural, ainsi que de la mise en perspective de ces établissements dans une synthèse sur les dynamiques de peuplement sur une période comprise entre le IIe s. av. et le VIe s. de n. è. L’Antiquité constitue ici le cadre temporel de cette recherche, bien que les traces d’occupation du sol préhistoriques, protohistoriques et médiévales n’aient pas été passées sous silence. La réalisation de plusieurs campagnes de sondage et de prospection archéologique diachronique, associé à un inventaire céramologique, a constitué le socle fondamental de cette étude. L’emploi d’un GPS portatif a été généralisé à l’ensemble des établissements étudiés lors des prospections, qui ont bénéficié, dans leur intégralité, de relevés du mobilier au réel. Pour tenter de répondre aux problématiques touchant les dynamiques de peuplement au cours de l’Antiquité, la démarche retenue a été celle d’une analyse spatiale multi-scalaire, avec l’emploi privilégié d’un système d’information géographique créé pour l’occasion. Le travail de synthèse explicitant les dynamiques de peuplement en basse vallée de Cèze s’est appuyé sur un corpus de 84 sites, qui a fait l’objet d’une classification par le biais d’outils statistiques, et d’une spatialisation grâce à l’emploi du SIG. Cette étude a donc pour objectif de donner une première vue synthétique des données issues des campagnes de prospections et des fouilles archéologiques et, en les replaçant dans leur contexte géographique, de caractériser les établissements ruraux gallo-romains afin d’en montrer l’évolution spatiale et chronologique. L’analyse spatiale ici explicitée se donne pour dessein de comprendre les logiques du système de peuplement rural en essayant de répondre à plusieurs questions : quelles sont les modalités de création, de disparition, voire de transformation des établissements antiques ? Quelles sont les interactions qu’ils pouvaient entretenir entre eux ? Quelle est la place des oppida dans le réseau d’habitat de l’époque ? Ou, encore, dans quelles proportions les réseaux de communications et les activités agricoles influent-elles sur les dynamiques de peuplement ? / The topic discussed here mainly involves archeology and is in line with research on the early settlement of eastern Languedoc. This volume will deal with an inventory of archaeological sites located in the lower valley of the Cèze, in the department of Gard and rural areas, as well as put into perspective these establishments in a synthesis of settlement dynamics between the second century B.C. and the sixth century A.D. Antiquity forms the time frame of this work, and although traces of occupation of prehistoric, protohistoric and medieval soil have not been disregarded. The realization of several excavation campaigns and diachronic archaeological surveys, associated with a ceramic assemblage inventory, constitute the fundamental basis of this study. On all study sites during surveys, the use of a handheld GPS has been generalized and thus all sites now benefit from real records. In an attempt to address the issues affecting settlement dynamics during antiquity, the approach adopted was that of a multi-scale spatial analysis, with the preferred use of a geographical information system specifically created for this task. The synthesis work explaining population dynamics in low Cèze valley relied on a corpus of 84 sites, which have been classified by means of statistical tools and spatialization through the use of GIS. This study therefore aims to give a first synthetic view of data from surveys and campaigns of archaeological excavation and, by placing them in their geographical context, to characterize rural gallo-roman settlements by showing their spatial and chronological evolution. The spatial analysis reported here is aimed at understanding the logic behind the rural settlement system by asking several questions : what are the methods of creation, disappearance or transformation of ancient establishments ? What interactions could they have had ? What is the place of the oppida in the habitat network during this period ? Or, to what extent do communication networks and traces of agricultural activity affect settlement dynamics ?
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Analyses archéobotanique et archéoentomologique d'une structure datant du tournant du XIXe siècle, au site de l'îlot des Palais (CeEt-30), à Québec

Mallet Gauthier, Solène 16 November 2019 (has links)
Des analyses archéobotaniques et archéoentomologiques ont été réalisées sur des sédiments provenant d’une structure datée du tournant du XIXe siècle, retrouvée au site de l’îlot des Palais (CeEt-30), à Québec. Les macrorestes végétaux et les restes entomologiques retrouvés nous permettent d’en apprendre davantage sur les habitudes alimentaires et la vie quotidienne des habitants de Québec durant une période d’importants changements politiques, économiques et sociaux. En effet, le début du XIXe siècle est marqué par une augmentation de la population de la ville, l’arrivée d’un grand nombre d’immigrants anglophones et le développement accéléré de l’industrie navale. Nous soutenons la thèse voulant que, malgré la mise en place de nouveaux réseaux d’échanges et de nouvelles traditions culinaires, une partie des pratiques alimentaires des Canadiens français de la Basse-Ville de Québec soient restées relativement inchangées. Grâce à cette recherche, nous sommes en mesure de mieux comprendre l’influence des premières décennies du Régime britannique sur l’ancienne capitale de la Nouvelle-France ainsi que sur la vie quotidienne de ses habitants. / Archaeobotanical and archaeoentomological analyses were conducted on soil samples taken from an early 19th century privy found at the îlot des Palaissite (CeEt-30) in Quebec City. The insect and seed remains identified inform us about the consumption habits and the daily lives of the city’s inhabitants, during a period of great political, economic and social changes. In fact, the early 1800’s were marked by a population increase, the arrival of a large number of Anglophone immigrants and an accelerated development of the shipbuilding industry. We argue that despite the implementation of new trade networks and culinary traditions, a part of the French Canadian foodways remained relatively unchanged. Thanks to this research, we now have a better understanding of the impact the first decades of the British rule have had over New France’s old capital and the daily lives of its inhabitants.
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L’étude des relations entre les Basques et les Premières Nations du nord-est de l’Amérique du Nord au XVIe siècle par l’analyse de l’histoire, de la linguistique et de l’archéologie

Andueza Rota, Iratxe 31 January 2021 (has links)
Les Basques ont été parmi les premiers Européens à être en contact et à pratiquer le commerce avec les Premières Nations du nord-est de l’Amérique du Nord. Leurs activités de pêche et leurs relations avec les Premières Nations au XVIe siècle demeurent peu et mal connues dans la mesure où elles ont laissé peu de traces écrites et qu’il y a très peu de travaux traitant de la question. Notre étude porte principalement sur l’analyse de la langue et de la culture matérielle pour appréhender les relations nouées entre ces deux groupes car les premiers contacts entre eux ont été caractérisés par des échanges linguistiques et des échanges d’objets matériels. C’est essentiellement par les travaux historiques menés sur les ports basques, par les cartes anciennes, par les récits de voyage français, qui font souvent référence aux Basques, et par les collections d’objets provenant de sites basques et autochtones en Amérique du Nord que nous pouvons mieux connaître les activités des Basques et leurs relations avec les Premières Nations. Nous avons donc privilégié une approche multidisciplinaire et transversale qui mobilise l’histoire, la linguistique et l’archéologie dans un même travail de synthèse. / The Basques were among the first Europeans to be in contact and to trade with the Native people of north-eastern North America. Little is known or understood of their activities and relationships with the First Nations in the 16th century in so far as few printed records of their activities have survived and the scholarly works dealing with the topic are scarce and far between. The study focusses on language and material culture because the first contacts between these two groups are characterised by the exchange of words and material objects. The aim of this study is to reach a better understanding of the activities of the Basque and their relations with First Nations through historical research carried out in Basque ports, maps of the period, French travel accounts, which often refer to the Basques who preceded them, and collections of objects from Basque and First Nations archaeological sites in North America. This study is, therefore, a multidisciplinary undertaking which combines history, linguistics and archaeology in a single analytical work. / Euskaldunak lehenengoetarikoak izan ziren Ipar Amerikako ipar-ekialdeko Lehen Nazioekin harremantzen eta salerosketan aritzen. Haien XVI. Mendeko arrantza eta harremanen aztarna idatziak eskasak dira, idatziriko idazki gutxi geratu baitira eta ikasketa oso gutxi baitaude gai honi buruz. Hizkuntz eta kultura materialaren trukaketa izanen dira bide Euskaldun eta Lehen Nazioetakoen arteko harremana ulertzeko, horiexek izan baitziren haien harremanari hasiera eman zioten bi kontaktu motak. Gehienbat euskal portuei buruzko idazki notarioak aztertzen dituzten lan historikoak, mapa zaharrak, frantsesen bidai liburuak eta euskal zein Lehen Nazioen indusketa lekuetan aurkitu diren zenbait objektu landuko ditugu, euskaldunek Ipar Amerikako ipar-ekialdean zituzten zereginak eta bertakoekin zuten harremana hobe ulertzeko. Lan hau, beraz, jakintza-alor anitzeko lan bat izanen da, historia, hizkuntza eta arkeologia aztertuko dituena, analisi lan bakarrean.

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