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Vers une analyse sociologique des opérations militaires multinationales: regards croisés en Afghanistan, en Bosnie et au Liban

Resteigne, Delphine H.R.G.G. 02 October 2009 (has links)
Au cours de ces dernières années, les forces armées de différents pays ont de plus en plus été amenées à travailler sur les mêmes théâtres d’opérations. Cette collaboration militaire multinationale, même si elle n’est pas souhaitée par tous, s’est généralisée à l’ensemble des missions militaires. C’est ce cadre multinational et de spécialisation croissante, mais aussi le caractère interagence à travers les contacts entretenus avec les intervenants civils et les populations locales qui caractérisent les missions actuelles. Et, même si les décisions d’engagement restent fixées en dernier ressort par les gouvernements nationaux, la configuration multinationale et modulaire des forces armées est devenue inévitable. Aussi, en choisissant comme objet d’étude les militaires belges déployés dans des opérations militaires multinationales, on s’est attaché à analyser, d’une part, comment se passe le travail dans ces environnements à risques et fortement diversifiés et, d’autre part, le type de collaboration observée entre les contingents nationaux. <p><p>Tout comme les autres organisations, les armées de différents pays se regroupent au sein de task forces spécifiques et temporaires qui nécessitent une configuration organisationnelle plus flexible ainsi qu’une culture d’organisation davantage adaptée à ces nouveaux cadres de travail. Aussi, l’objectif de la première partie est, précisément, de se pencher sur ces deux dimensions, structurelle et culturelle, de l’organisation militaire belge pour comprendre ensuite les interactions sociales observées dans les milieux opérationnels étudiés. Dans un premier chapitre, on s’attache à montrer les changements rencontrés dans la plupart des organisations militaires des pays industrialisés mais aussi, plus spécifiquement, les réformes institutionnelles entreprises pour moderniser les forces armées belges. Le deuxième chapitre aborde ensuite les éléments culturels que l’on retrouve au cœur de l’organisation militaire. Traditionnellement considérée comme un ensemble homogénéisé par une culture organisationnelle forte et cohésive, dans une perspective de différenciation, on relèvera les éléments croissants de diversité culturelle interne qui rendent l’organisation plus diverse tout en rendant la coordination de l’ensemble plus délicate. <p><p>La deuxième partie- empirique- aborde trois études de cas qui ont été menées dans un contexte géographique et institutionnel particulier :en Afghanistan pour la mission ISAF, au Liban pour la mission UNIFIL et en Bosnie-Herzégovine pour la mission Althea. Au niveau de la récolte des données, l’approche méthodologique suivie est de nature essentiellement inductive et combine différentes méthodes de récolte de données (observation et entretiens sur le terrain, questionnaires quantitatifs, rapports de lessons learned, articles de presse, etc.). En procédant par analyses comparatives et en se basant sur les récits, les pratiques observées, les conversations informelles, ces approches permettent de mieux comprendre la perception subjective de la réalité sociale par les militaires ainsi que les interactions observées. Les données relatives à la mission menée par l’OTAN en Afghanistan ont été collectées à Kaboul où les militaires belges étaient déployés sur l’aéroport aux côtés d’une trentaine de nations. Ces données ont notamment servi de base pour appliquer le modèle des rôles managériaux de Mintzberg à des managers belges opérant dans des circonstances exceptionnelles. Dans un second temps, on s’est également penché sur l’étude des équipes de reconstruction provinciale qui ont été déployées dans la plupart des provinces afghanes et sur la délicate collaboration entre les acteurs civils et militaires à Kunduz. La deuxième étude de cas, relative à la mission de l’ONU au sud-Liban, s’intéresse d’une part à la cohabitation belgo-polonaise au camp de Tibnine et, d’autre part, au fonctionnement de l’état-major multinational de la force à Naqoura. Enfin, le séjour en Bosnie-Herzégovine a permis d’étudier le déploiement de militaires belges dans un cadre européen, sous l’égide de l’EUFOR. Le troisième et dernier chapitre de cette partie fait, en quelque sorte, la synthèse des différents éléments, théoriques et empiriques, relevé et les combine dans une tentative de modélisation théorique des principaux facteurs de coopération militaire multinationale. <p><p>Sur base de nombreux extraits des données recueillies in situ, ce travail s’attache à montrer que la multinationalisation des milieux militaires opérationnels présente non seulement des avantages mais aussi de nouveaux challenges. Elle est ainsi fortement appréciée par les ‘petits’ pays, comme la Belgique, qui peuvent ainsi prendre part simultanément à différentes missions en mettant à disposition des capacités limitées mais spécialisées dans certaines niches de compétences. A travers les synergies opérées, ces formes de collaboration permettent de limiter les coûts liés aux déploiements opérationnels tout en assurant une certaine crédibilité par rapport aux engagements internationaux. Toutefois, même si cette multinationalisation est plus fréquente que par le passé, en raison de difficultés diverses (linguistiques, logistiques, caveats, etc.), elle reste encore souvent marginale au niveau des plus petites unités organisationnelles. C’est généralement à partie d’un certain niveau hiérarchique ou de spécialisation que l’on retrouve des militaires étrangers travaillant dans des équipes multinationales. Le fait que la majorité des militaires belges continuent surtout à travailler avec des collègues nationaux n’implique pas pour autant qu’ils n’ont aucun contact avec les militaires étrangers. Vivant dans des espaces confinés et, à l’exception des contacts virtuels avec la famille et les proches, les relations avec les autres militaires représentent leur seule vie sociale pendant plusieurs mois et c’est donc aussi et surtout à ce niveau que l’influence du contexte multinational se fait sentir. <p><p>Dans la lignée de d’Iribarne qui parlait de logique de l’arrangement en faisant référence à la culture belge, les comportements des militaires semblent autant régulés par cette conception particulière de la coopération et cette recherche d’accords informels que par le respect des ordres. Mais c’est sans doute aussi le sentiment d’appartenir à une organisation militaire dont l’influence est plus limitée qui semble encourager ses membres à adopter des comportements propices au développement de relations inter-organisationnelles ou de ce que l’on a qualifié de logique de la débrouillardise. <p><p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sociologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Regime crises in Africa : a study of armed forces’ behaviour

Morency-Laflamme, Julien 10 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat vise à répondre à une question qui a été largement négligée par la littérature sur les crises des régimes autoritaires : pourquoi les forces armées tolèrent-elles ou répriment-elles les mouvements d’opposition en faveur de changements du régime ? L’hypothèse principale stipule que l’attitude conciliante ou réfractaire des forces armées dépend de la nature des mesures adoptées par le régime autoritaire afin de s’assurer de leur loyauté et prévenir des coups d’État. Lorsque ces mesures de préventions des coups d’État contribuent à créer des divisons au sein de l’armée, les factions marginalisées sont enclines à tolérer les mouvements d’opposition, si ces derniers offrent une alternative crédible au régime, en raison de leur capacité à s’unir autour d’une plate-forme commune de revendications modérées, réalistes et acceptables pour les militaires. À l’inverse, lorsque les mesures de prévention des coups d’État favorisent la cohésion interne de l’armée et son attachement au régime, les militaires adoptent une attitude répressive à l’égard des forces contestataires. Ces hypothèses sont vérifiées à l’aide d’une analyse comparative des différentes mesures de prévention des coups d’État adoptées par les régimes autoritaires du Bénin et du Togo et de leurs impacts sur le succès, dans le premier cas, et l’échec, dans le second cas, des mouvements d’opposition dans les deux pays, au début des années 1990. Cette analyse est effectuée à l’aide de deux approches méthodologiques : le traçage de processus ainsi que la comparaison de deux études de cas. / This Ph.D. dissertation analyzes the factors that influence armed forces’ decisions to tolerate or suppress opposition movements demanding political reforms which could lead to regime change. This dissertation helps to fill a large gap in the literature as only a few scholars have attempted to explain military behaviour during regime crisis. It does so through an analysis of how anti-coup policies and opposition forces’ characteristics lead to the formation of marginalized military cliques and their potential support for regime change. It theorizes that the head of state’s survival strategy, specifically coup-proofing measures, influences military factions’ willingness to preserve the status quo. Reliance on loyalists leads to armed forces with a powerful core loyal to the incumbent regime and willing to use repression, while the strategy of counterbalancing leads to armed forces largely unattached to the maintenance of the regime. Under these circumstances, opposition forces can foster regime defection when they offer a viable alternative to the incumbent government, if the opposition can unify around a moderate platform that provides realist demands vis-à-vis regime forces. The main argument, on the influence of divergent coup-proofing policies on military actions, is assessed through a comparison of Benin and Togo. In each state, authoritarian regimes responded to the challenge of opposition mobilization by initiating negotiation processes. Divergences in coup-prevention techniques and credible commitment capacity of the opposition explain why the opposition campaign in the beginning of the 1990s was successful in Benin but failed in Togo. This research is based on two methods: process-tracing and the comparative method.
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Le statut de combattant dans les conflits armés non internationaux : etude critique de droit international humanitaire / The Status of Combatant in Non-international armed Conflicts : critical Study of International Humanitarian Law

Aivo, Gérard 14 October 2011 (has links)
Avant les Conventions de Genève de 1949, seuls les conflits armés internationaux étaient réglementés par le droit de la guerre. Ce dernier ne pouvait s’appliquer dans les guerres civiles qu’après la reconnaissance des forces rebelles comme partie belligérante. Or, depuis la Seconde guerre mondiale on a assisté à une multiplication des conflits armés non internationaux. Mais les Conventions de Genève de 1949 leur ont consacré seulement l’article 3 commun ; puis le Protocole II additionnel de 1977 est venu le compléter. Ces deux textes comportent de nombreuses lacunes, notamment l’absence de définition des « combattants » et des « civils », rendant ainsi difficile le respect du principe de distinction pourtant essentiel à la protection des populations civiles. Ces dispositions ne réglementent pas non plus les moyens et méthodes de guerre. Outre les lacunes normatives, il y a des problèmes matériels qui compliquent la mise en œuvre efficace des règles pertinentes. Il s’agit notamment de la participation des populations civiles aux hostilités, y compris les enfants-Soldats et les mercenaires. L’absence du statut de combattant dans les conflits armés non internationaux apparaît comme le problème principal compromettant l’efficacité du DIH. Celle-Ci ne contribue-T-Elle pas au non respect de ce droit par les groupes armés ? Faudrait-Il conférer ce statut à ces derniers en vue de les amener à appliquer le droit international humanitaire ou envisager d’autres moyens ? Lesquels ? / Before the Geneva Conventions of 1949, only the international armed conflicts were regulated by the law of the war. This last one could apply in the civil wars only after the recognition of the rebel forces as belligerent party. Now, since the Second World War we attended an increase in non-International armed conflicts. But the Geneva Conventions of 1949 dedicated them only the common article 3; then the additional Protocol II of 1977 came to complete it. These two texts contain numerous gaps, in particular the absence of definition of the "combatants" and the "civilians", making so difficult the respect for the principle of distinction nevertheless essential for the protection of the civil populations. These rules do not regulate either the means and the war methods. Besides the normative gaps, there are material problems which complicate the effective implementation of the relevant rules. It is in particular about the participation of the civil populations in the hostilities, including the children-Soldiers and the mercenaries. The absence of combatant's status in the non-International armed conflicts appears as the main problem compromising the efficiency of the international humanitarian law. Does not this one contribute to the non compliance with this law by the armed groups? Would it be necessary to confer this status to these last ones to bring them to apply the international humanitarian law or to envisage the other means? Which one?
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Enfants-soldats, conflits armés, liens familiaux : quels enjeux de prise en charge dans le cadre du processus de DDR? : approche comparative entre les deux Congo / Children soldiers, armed conflicts, family links : What are the risks of responsibility in the process of DDR? : A comparative approach between the two Congo's.

Ngondzi, Jonas Rémy 18 December 2013 (has links)
La participation active des enfants aux conflits armés affectant de manière endémique les territoires de la République du Congo et de la RDC est une réalité indéniable. Cette participation des enfants est dûment constatée par les organismes des Nations Unies, le CICR, les ONG de défense des droits de l’Homme, les médias internationaux. Elle est dénoncée par eux comme violation grave des droits de l’Homme et comme crime de guerre. La théorie du choix rationnel et le paradigme interactionniste sont les outils qui permettent le mieux d’appréhender et de comprendre les logiques des recruteurs d’enfants dans les deux Congo.Les seigneurs de la guerre, les leaders des groupes politico-militaires et certains chefs des armées régulières sous-estiment volontairement le phénomène de militarisation des enfants qui n’a cessé de prendre de l’ampleur avec la résurgence des conflits à l’Est de la RDC. Bien que le phénomène ait des origines anciennes, la militarisation de l’enfant dans les deux Congo lui a fait connaître une évolution considérable au cours des deux dernières décennies. Cette évolution a engendré des modifications profondes de l’image et de la fonction de ces enfants, passés du statut de victimes civiles, à celui d’enfants-soldats, indissociablement victimes et bourreaux.L’histoire des deux Congo, depuis longtemps émaillée de conflits sporadiques, semble être désormais entrée dans un cycle continu de guerres larvées ou déclarées, civiles, régionales, ethniques, sociopolitiques, économiques, voire vivrières, que seul l’enrôlement des enfants permet d’entretenir. L’enfant-soldat est devenu un acteur central des conflits actuels de la région. Comment évaluer et comprendre cette évolution fondamentale des conflits congolais ? Quelles perspectives de solution à ce phénomène ? Quelle prophylaxie?Pour éviter que perdure l’enrôlement des enfants, et obtenir la démobilisation de ceux qui servent déjà dans les rangs des armées régulières et des groupes armés de tous bords, l’implication réelle des responsables politiques nationaux et internationaux dans le processus « Désarmement, Démobilisation et Réinsertion » de l’ONU et l’Union Européenne, ainsi qu'une action concertée, rapide et efficace de la Communauté Internationale, sont indispensables. Il s’agit notamment de lobbying sur les Chefs des Armées Nationales et sur les seigneurs de la guerre, pour qui la perspective d’éventuelles poursuites de la Cour Pénale Internationale, et leurs conséquences, constitue une des rares menaces crédibles. / It has become an undeniable reality that the active involvement of children in armed conflict is an endemic problem affecting the countries of the Republic of Congo and the Democratic Republic of Congo (DRC). The participation of children has been condemned by the United Nations Organisation, the International Committee of the Red Cross (ICRC), international human rights Non-Governmental Organisations (NGOs), and the international media, because of the human rights violations involved and war crimes perpetrated. Rational choice theories and interactionist paradigm can be used to analyse the logic of the forced recruitment of children in the two Congos. The war barons, the leaders of the politico-military groups and some of the chiefs of the national armies underestimate the phenomenon of the participation of children in armed conflict, which is on the rise with the re-emergence of fighting in the Eastern part of the Democratic Republic of Congo. While the recruitment of child soldiers is nothing new, the role of children in combat has evolved considerably over the past two decades. This evolution has brought about profound changes in the way these children are perceived and used; from being seen as civil victims of the conflicts to being seen as child soldiers -concomitantly victims and perpetrators.The history of the two Congos, which have been beset over a long period with sporadic fighting, seems to have entered into a cycle of simmering conflicts and all-out war having civil, regional, ethnic, socio-political, and economic dimensions. The armies would be, without the forced recruitment of children, too thinly spread to continue these conflicts. The child soldier has therefore become a principal actor in the region. How can we evaluate and understand this fundamental evolution of the Congo conflicts? What solutions can be envisaged to this phenomenon? What can be done to prevent it? Which counter-measures can be undertaken?Real commitment from the national and international political leaders in the Disarmament, Demobilisation and Reintegration (DDR) process of the United Nations and the European Union, as well as quick and efficient concerted action from the international community is required to prevent the continued enrolment of children, and to obtain the demobilisation of those who served in the armies and the armed groups in both countries. This involves lobbying the army chiefs and the war barons, for whom the prospects of being arrested and appearing before the International Criminal Court, and the consequences of subsequent sentencing constitute a real threat.
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L’expérience institutionnelle des femmes qui font carrière au sein des Forces armées canadiennes : comment expliquer leur manque d’accès aux postes névralgiques?

Poirier, Kary-Anne 04 1900 (has links)
La crise qui sévit actuellement au sein du leadership supérieur des Forces armées canadiennes (FAC) ramène au premier plan certaines lacunes structurelles profondes de la culture militaire canadienne. Le peu de représentation féminine parmi les postes clés fait resurgir les questionnements quant aux barrières limitant leur accès. L’objectif de ce mémoire sera d’abord de raconter les parcours de carrières de femmes militaires actives au sein de la Force régulière et d’en cerner les obstacles vécus en fonction du genre. Le matériel empirique puisé à partir des récits de vie permettra ensuite de déterminer l’existence de barrières structurelles pour identifier leur nature, leur construit et leur reproduction. Cette recherche est le produit de 15 entretiens semi-dirigés réalisés auprès de femmes militaires actives de la Force régulière. Elles évoluent distinctement dans les trois éléments des FAC (Marine royale canadienne, Armée canadienne et Aviation royale du Canada) et font carrière dans plus d’une dizaine de métiers différents. Le matériel empirique recueilli a permis de cibler des moments clés de la carrière et d’ensuite procéder à une analyse de croisement des données. Au niveau des parcours de carrière individuels, ce mémoire démontre que la culture normative dominante est issue d’une masculinité hégémonique. Ainsi, les métiers des armes de combat demeurent toujours les plus valorisés de l’organisation, étant ceux par lesquels passe l’ascension vers les rangs supérieurs. Structurellement, les allers-retours entre empirie et théorie ainsi que les interactions entre structure et individualité confirment l’existence de rapports de pouvoir multilatéraux, allant au-delà de la logique top-down de la hiérarchie. Ce multilatéralisme est vécu horizontalement en raison de la culture normative puis verticalement dans la hiérarchisation des rôles de genre et des échanges entre leaders et subordonné·e·s. Combiné aux exigences institutionnelles des FAC, il exacerbe les défis invisibles auxquels les femmes militaires se heurtent dans l’ascension des rangs, notamment en rapport avec la crédibilité minée, la conciliation travail-famille, la posture maternelle et le tokénisme d’être « première femme ». En donnant la parole aux récits de vie et aux parcours de carrières de femmes actuellement en service, ce mémoire contribue à briser l’invisibilité des réalités vécues et d’identifier les barrières structurelles de genre intrinsèque aux FAC. Au niveau empirique, la méthode utilisée contribue à l’avancement des recherches sur les parcours de carrière des femmes militaires des Forces armées canadiennes. Au niveau théorique, la méthode amène de nouvelles perspectives d’analyse complémentaires au féminisme d’État en l’appliquant à une bureaucratie atypique. Les théories mobilisées soulèvent des pistes de solution dans l’élaboration de politiques qui assureraient une meilleure rétention des femmes militaires déjà en poste. La recherche contribue également à la littérature francophone qui traite du leadership militaire féminin et des enjeux de genre dans les FAC. / The current crisis amongst the senior leadership of the Canadian Armed Forces (CAF) brings to the forefront structural gaps within Canadian military culture more broadly. The paltry representation of women within key posts has resurfaced questions surrounding barriers to entry. The objective of this thesis is primarily to present the career trajectories of Regular Force female members of the military and to highlight the obstacles they face because of their gender. The empirical data taken from these narratives allows for identifying structural barriers, their nature, their construction, and their reproduction. This research is the result of 15 semi-directed in-depth interviews conducted with female members of the military in the Regular Force. These women develop differently according to the three distinct elements of the CAF (Royal Canadian Navy, Canadian Army and Royal Canadian Air Force) and bear witness to careers lived across more than ten different trades. The empirical data allows for the triangulation of key moments within each woman’s career and to then proceed to crossreferencing. On an individual career level, this thesis shows that the dominant normative culture derives from hegemonic masculinity. Furthermore, trades belonging to the combat arms are still the most valued within the organisation and represent the path to the highest attainable ranks. Structurally, the liaison between theory and empirical practice, and those between structures and individuality confirm the existence of multilateral relationships of power. These relationships go beyond the topdown logic of hierarchy. This multilateralism is lived horizontally because of the normative culture, vertically based on the hierarchization of gender roles, and also amidst the exchanges between leaders and subordinates. Combined with the CAF’s institutional requirements, this exacerbates the invisible challenges which confront women as they climb the ranks, notably with regard to credibility, worklife balance, motherhood, and the tokenism of being the “first woman.” By giving a platform to these narratives from currently serving women, this thesis serves to break invisible lived realities and identify the gendered structural barriers intrinsic to the CAF. On an empirical level, the method used contributes to the advancement of research on the career trajectories of woman in the Canadian Armed Forces. On a theoretical level, the method used applies new analytical perspectives related to state feminism and directs them toward an atypical bureaucracy. The theories discussed within this project upend the current policies which seek to promote retention amongst women already serving. This research also contributes to the body of francophone literature which deals with female military leadership and with gender issues in the CAF.
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La contractualisation de compagnies militaires privées dans la guerre : retour à l'utilisation des mercenaires ou nouvelle configuration de l'exercice de la violence légitime?

Druetz, Thomas 17 April 2018 (has links)
La privatisation des fonctions étatiques s'est étendue, depuis une quinzaine d'années, à un domaine que Weber jugeait intrinsèque à l'État moderne : l'exercice de la violence légitime. En effet, des gouvernements délèguent désormais à des firmes privées l'accomplissement de missions qui relevaient traditionnellement du secteur militaire. Ce retour du privé dans les conflits incite inévitablement au rapprochement entre la privatisation militaire et le mercenariat. Nous nous proposons d'examiner dans ce mémoire la pertinence d'un tel rapprochement sous les angles juridique et sociopolitique. L'analyse qualitative réalisée suggère que la contractual isation de firmes privées dans les conflits interétatiques constitue davantage une configuration nouvelle et inachevée de l'exercice de la violence légitime qu'un regain du mercenariat.
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Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ceux qui ont dit « Non » Histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d’État de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci. Nous avons consulté quatre catégories de sources : 1) La presse : 6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. 2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. 3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte. 4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages. L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence : les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État. Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles. Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre. Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci. Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions. Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique : « le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement : après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ».
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Le concept d'enfant soldat et la Cour Pénale Internationale / The concept of child soldier and the International Criminal Court

La Rosa, Aurélie 21 May 2013 (has links)
Depuis la fin du vingtième siècle, l’attention de la communauté internationale s’est portée sur l’utilisation de l’enfant soldat dans les conflits armés. La prolifération d’armes légères, la pauvreté et la multiplication des conflits armés non internationaux sont autant de facteurs à l’origine du phénomène. De nombreux instruments de protection des droits de l’enfant prévoient l’interdiction du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats dans les hostilités. Malgré les lacunes normatives qui s’en dégagent, notamment à propos de l’âge de recrutement de l’enfant soldat, d’importants efforts ont été fournis par la communauté internationale. Ces efforts vont être complétés grâce à la Cour pénale internationale, en particulier avec l’affaire Thomas Lubanga, première personne à être poursuivie devant la Cour, et sur le seul chef d’accusation de crime de guerre consistant à procéder à l’enrôlement ou la conscription d’enfants de moins de quinze ans, et à utiliser ces derniers en vue de les faire participer activement à des hostilités. Ce premier verdict historique institue une jurisprudence inédite et fondatrice en matière de crimes de guerre pour enrôlement et utilisation d’enfants soldats, dont l’héritage pourra faciliter d’autres poursuites sur le plan national. Si l’enfant soldat apparaît comme une victime, il est aussi acteur aux hostilités. Bien souvent, lorsque l’on parle du phénomène d’enfants soldats, un amalgame est opéré entre deux antonymes : victime et bourreau. Comment le droit international appréhende-t-il la responsabilité pénale de l’enfant soldat ? Assiste-t-on à la généralisation d’un statut ou à un « dénominateur commun » ? / Since the end of the 20th century, the eyes of the international community have been focused on the utilization of child soldier in armed conflicts. The proliferation of small arms and light weapons, of poverty, and especially of non international armed conflicts, are crucial factors underlying the phenomenon. Numerous rights of the child protection instruments plan the ban on recruiting and using children as soldiers in hostilities. Despite the normative gaps that emerge, regarding in particular the hiring age of the child soldier, important efforts have been provided by the whole international community. These efforts are going to be completed by the International Criminal Court, in particular with the Thomas Lubanga case, first person brought before the Court, under the unique charge of war crime, namely enlisting or conscripting children under the age of fifteen years, and using them to participate actively in hostilities. This first historical verdict sets up a novel and founding case law regarding war crimes of enlistment and use of child soldiers, which legacy may make other proceedings easier on a national level. If the child soldier appears as a victim, he is also a player in hostilities. When dealing with the child soldier phenomenon, a confusion is quite often made between two antonyms : victim and executioner. How does the international law treat the criminal liability of the child soldier ? Are we witnessing the generalization of a status or, at least, a common denominator ?
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Hypertrophie de la stratégie des moyens et révolution dans les affaires militaires: la technologisation, dérive de l'innovation dans le discours politico-stratégique américan ?

Henrotin, Joseph W.C.H.G. 18 February 2008 (has links)
Evaluation des mutations de la stratégie politico-militaire américaine depuis l'occurrence de la Revolution in Military Affairs jusqu'au processus actuel de "Transformation". L'analyse des évolutions vues - y compris à l'aune des opérations menées en Afghanistan et en Irak - montre, au delà du phénomène de technicisation (i.e. le processus d'intégration de nouvelles technologies aux armées) un phénomène de "technologisation". <p><p>Dans ce cadre, le discours stratégique américain, examiné au travers des débats stratégiques et des contributions doctrinales, tendrait à être sur-déterminé par la technologie, du niveau tactique au niveau politique, de sorte que ledit discours tendrait à devenir en soi une technologie. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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