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Modes de gestion et de représentation du territoire dans l’art autochtone actuel au Canada : souveraineté territoriale, souveraineté rhétorique et souveraineté mémorielle

Marcoux, Gabrielle 04 1900 (has links)
Les modes de gestion et de représentation des territoires ancestraux autochtones sont encore aujourd’hui largement enclavés dans des structures rhétoriques colonialistes. Les notions de propriété privée et de frontière étatique, les mythes de la terra nullius et de la découverte, la dominance de l’écriture et la dévaluation de l’oralité, sont autant de préceptes sur lesquels s’appuient à ce jour les outils textuels législatifs et géopolitiques canadiens. Ainsi, les épistémologies autochtones se trouvent marginalisées et délégitimées au sein des lois, des cartes nationales et de certains traités, qui s’imposent comme des cadres naturalisés de création, de transmission et de négation des connaissances spatiales. Lors de processus de revendications territoriales, certains acteurs et actrices politiques se consacrent à une autochtonisation des vocabulaires et méthodologies discursives des arènes juridique et législative, parvenant à y tailler des espaces de résurgence pour les voix autochtones. Néanmoins, un tel exercice de traduction culturelle s’avère souvent hasardeux et unidirectionnel, pouvant mener à une instrumentalisation ou à une dénaturation des savoirs autochtones. Cette thèse porte sur les stratégies développées par des artistes et auteur.es autochtones qui démantèlent, autochtonisent et outrepassent les outils textuels étatiques. Elle vise à démontrer que leur articulation de récits intimes, intergénérationnels et mythologiques comme matrices théorisantes permet une réactivation des réseaux relationnels holistes qui se trouvent à la base même des lois, des pratiques de gestion territoriale et, ultimement, des modes de formation identitaire autochtones évacués des enceintes coloniales. Nous proposons ainsi que les notions de souveraineté territoriale, mémorielle et rhétorique y sont imbriquées dans une triangulation dynamique qui prend racine dans des réalités locales, tout en trouvant écho dans des réseaux transcommunautaires élargis. Dans les œuvres de Nadia Myre, Lawrence Paul Yuxweluptun et Alan Michelson, notamment, de même que dans les écrits théoriques ou fictionnels de Gerald Vizenor et Taiaiake Alfred, les textes coercitifs comme la Loi sur les Indiens sont soit démantelés par le biais de grammaires visuelles endogènes et de structures narratives ancestrales réactualisées, soit extraits de l’enceinte législative et projetés en des espaces de réflexions dialogiques, hétérogènes et non coloniaux. De plus, les artistes Sonny Assu, Olivia Whetung et Christi Belcourt, de même que les autrices Leanne Betasamosake Simpson et Mishuana Goeman, entre autres, initient selon nous, par leurs discours de respatialisation décoloniale, un changement paradigmatique plutôt qu’un simple renversement des relations d’autorité déséquilibrées établies et portées par les cartes nationales et cadastrales. Les récits en résurgence qui articulent leurs représentations contre-cartographiques sont récoltés et transmis par le biais de pratiques matérielles, performatives et affectives témoignant d’une survivance collective des épistémologies autochtones au sein de leurs espaces de formation identitaire, malgré les restructurations de ces territoires par des infrastructures et des discours cartographiques coloniaux. Nous souhaitons donc démontrer, par ce travail d’analyse intertextuelle, que les philosophies holistes, expérientielles et intergénérationnelles ancestrales, retravaillées au moyen des arts, des langues et des récits, fournissent des méthodologies d’effritement de vastes structures rhétoriques hégémoniques, de même que des modèles de création d’espaces transnationaux et décoloniaux d’où émergent de nouveaux possibles. / Territorial management policies and dominant ways of depicting Indigenous lands are still today extensively entrenched in colonial structures and ideologies. The concepts of private property and state borders, the doctrines of discovery and terra nullius, the devaluation of oral traditions and the domination of writing systems, are only but a few of the precepts that underpin contemporary legislative and geopolitical frameworks. Thus, Indigenous epistemologies are often marginalized and delegitimized within legislative texts, national cartography, and certain treaties, which act as all-encompassing frames of knowledge production, dissemination, and negation. During land claim negotiations, First Nations representatives devote themselves to indigenizing the vocabularies and methodologies that shape legal spheres, effectively carving out spaces of resurgence for Indigenous voices. However, such endeavors of cultural translation can prove hazardous and unidirectional, sometimes leading to Indigenous knowledges being manipulated or distorted. This thesis focuses on the strategies developed by Indigenous artists and writers who dismantle, indigenize, and bypass those state-sanctioned texts through their productions. We wish to demonstrate that these creators articulate personal, collective, and mythological stories as theoretical frameworks. In doing so, they reactivate the kinship networks that also shape ancestral laws, land management practices and modes of identity formation, which are often dismissed within colonial discourses. We argue that territorial, rhetorical, and memorial sovereignties are therefore entwined in a dynamic triangulation that simultaneously stems from a local context, and resonates on a transnational level. In Nadia Myre, Lawrence Paul Yuxweluptun, and Alan Michelson’s artworks, as well as in Gerald Vizenor and Taiaiake Alfred’s theoretical and fictional writings, coercive texts such as the Indian Act are either dismantled through the revitalization of endogenous visual grammars and ancestral narrative structures, or extracted from the legislative sphere and relocated in spaces of dialogical, heterogenous, and non colonial reflection. Moreover, we argue that artists such as Sonny Assu, Olivia Whetung, and Christi Belourt, as well as authors like Leanne Betasamosake Simpson and Mishuana Goeman, initiate a paradigmatic change rather than a simple reversal of the skewed authority dynamics conveyed by national cartography and cadastral maps. The stories they use to structure their counter-mapping discourses are harvested and transmitted through material, relational, and performance practices that attest to the survivance of Indigenous epistemologies, despite the restructuring of their traditional spaces of identity formation by colonial infrastructures and mapping tools. Throughout our inter-textual analyses, we wish to demonstrate that holistic, experiential, and ancestral philosophies, when revisited through artworks and stories, provide both decolonial methodologies that may erode hegemonic rhetorical structures, and tools to generate transnational spaces of resurgence.
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Prendre sa place : l'installation comme œuvre et comme pratique identitaire chez deux artistes amérindiennes au Québec

Marchand, Marie-Ève 13 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'art actuel chez les artistes autochtones au Québec, et la façon dont on peut relier une forme d'expression plastique aux processus de revalorisation identitaire. Pour certains artistes, l'installation, forme artistique du 21e siècle devient véritablement une pratique identitaire au-delà de la pratique artistique, tout en étant pleinement ancrée dans le champ de l'art actuel. En éclairant d'un jour nouveau les questions de territoire, de guérison sociale et des savoirs dits traditionnels, ces oeuvres participent au processus de revitalisation culturelle et de réaffirmation identitaire. Elles représentent ainsi un angle de vue particulièrement intéressant sur un contexte historique politique et social, en impliquant l'artiste, sa communauté, ainsi que la société québécoise dans son ensemble. À plus large mesure, elles touchent aussi une identité panamérindienne qui s'affirme de plus en plus dans un contexte de globalisation où les identités minoritaires luttent contre une assimilation aux valeurs occidentales.
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Parcours de décrochage et raccrochage scolaire des jeunes autochtones en milieu urbain : le point de vue des étudiants autochtones

Côté, Isabelle 16 April 2018 (has links)
Les Autochtones du Québec sont caractérisés par un mouvement de migration vers les centres urbains. C'est le cas d'un bon nombre de jeunes Autochtones. Effectivement, ces derniers en viennent, dans une grande proportion, à quitter leur communauté d'origine pour aller vivre en milieu urbain, et ce, afin d'y poursuivre des études. Toutefois, ces jeunes rencontrent plusieurs difficultés en ce qui a trait à leur projet éducatif. À cet effet, la littérature démontre l'écart qui perdure entre les étudiants autochtones et non-autochtones par rapport aux retards scolaires et au décrochage scolaire. Les principales limites des études recensées résident dans leur logique causale et leur nature descriptive. La présente étude vise la compréhension dynamique des ruptures et des reprises scolaires des étudiants autochtones ayant migré à Québec. L'étude prend appui sur les concepts d'inclusion et d'exclusion sociale. La méthodologie qualitative est privilégiée. Le Centre de développement, de Formation et de Main d'œuvre de Wendake, une institution d'enseignement spécialisé de la communauté autochtone urbaine de Wendake, constitue le site de la recherche. Des entrevues individuelles rétrospectives ont été réalisées auprès de huit étudiants autochtones ayant connu un ou des épisodes de décrochage et de raccrochage scolaire. Les principaux constats révèlent que dès leur plus jeune âge, les étudiants autochtones voient leurs rapports à l'école et au travail influencés de manière négative par un contexte de vie précaire et une expérience scolaire négative. C'est la combinaison de ces éléments qui entraîne les ruptures scolaires. Il a par ailleurs été révélé que la réponse des acteurs aux difficultés scolaires et personnelles des étudiants les amènent fréquemment à vivre l'exclusion scolaire. On a toutefois pu constater que le décrochage scolaire est réversible et que c'est la transformation des conditions de vie et du sens accordé aux événements qui permettent aux étudiants d'effectuer un retour aux études. Bien que les étudiants autochtones aient le désir de s'instruire, il demeure que leur grande vulnérabilité et leur faible marge de manoeuvre rendent difficile le maintien en milieu scolaire.
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Caractéristiques communautaires et issues de grossesse chez les Inuits du Québec

Simonet, Fabienne 09 1900 (has links)
Les Inuits sont le plus petit groupe autochtone au Canada. Les femmes inuites présentent des risques beaucoup plus élevés d’issues de grossesse défavorables que leurs homologues non autochtones. Quelques études régionales font état d’une mortalité fœtale et infantile bien plus importante chez les Inuits canadiens par rapport aux populations non autochtones. Des facteurs de risque tant au niveau individuel que communautaire peuvent affecter les issues de grossesse inuites. Les relations entre les caractéristiques communautaires et les issues de grossesse inuites sont peu connues. La compréhension des effets des facteurs de risque au niveau communautaire peut être hautement importante pour le développement de programmes de promotion de la santé maternelle et infantile efficaces, destinés à améliorer les issues de grossesse dans les communautés inuites. Dans une étude de cohorte de naissance reposant sur les codes postaux et basée sur les fichiers jumelés des mortinaissances/naissances vivantes/mortalité infantile, pour toutes les naissances survenues au Québec de 1991 à 2000, nous avons évalué les effets des caractéristiques communautaires sur les issues de grossesse inuites. Lorsque cela est approprié et réalisable, des données sur les issues de grossesse d’un autre groupe autochtone majeur, les Premières Nations, sont aussi présentées. Nous avons tout d'abord évalué les disparités et les tendances temporelles dans les issues de grossesse et la mortalité infantile aux niveaux individuel et communautaire chez les Premières Nations et les Inuits par rapport à d'autres populations au Québec. Puis nous avons étudié les tendances temporelles dans les issues de grossesse pour les Inuits, les Premières Nations et les populations non autochtones dans les régions rurales et du nord du Québec. Les travaux concernant les différences entre milieu rural et urbain dans les issues de grossesse chez les peuples autochtones sont limités et contradictoires, c’est pourquoi nous avons examiné les issues de grossesse dans les groupes dont la langue maternelle des femmes est l’inuktitut, une langue les Premières Nations ou le français (langue majoritairement parlée au Québec), en fonction de la résidence rurale ou urbaine au Québec. Finalement, puisqu'il y avait un manque de données sur la sécurité des soins de maternité menés par des sages-femmes dans les communautés éloignées ou autochtones, nous avons examiné les issues de grossesse en fonction du principal type de fournisseur de soins au cours de l'accouchement dans deux groupes de communautés inuites éloignées. Nous avons trouvé d’importantes et persistantes disparités dans la mortalité fœtale et infantile parmi les Premières Nations et les Inuits comparativement à d'autres populations au Québec en se basant sur des évaluations au niveau individuel ou communautaire. Une hausse déconcertante de certains indicateurs de mortalité pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue des Premières Nations et l’inuktitut, et pour les femmes résidant dans des communautés peuplées principalement par des individus des Premières Nations et Inuits a été observée, ce qui contraste avec quelques améliorations pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue non autochtone et pour les femmes résidant dans des communautés principalement habitées par des personnes non autochtones en zone rurale ou dans le nord du Québec. La vie dans les régions urbaines n'est pas associée à de meilleures issues de grossesse pour les Inuits et les Premières Nations au Québec, malgré la couverture d'assurance maladie universelle. Les risques de mortalité périnatale étaient quelque peu, mais non significativement plus élevés dans les communautés de la Baie d'Hudson où les soins de maternité sont prodigués par des sages-femmes, en comparaison des communautés de la Baie d'Ungava où les soins de maternité sont dispensés par des médecins. Nos résultats sont peu concluants, bien que les résultats excluant les naissances extrêmement prématurées soient plus rassurants concernant la sécurité des soins de maternité dirigés par des sages-femmes dans les communautés autochtones éloignées. Nos résultats indiquent fortement le besoin d’améliorer les conditions socio-économiques, les soins périnataux et infantiles pour les Inuits et les peuples des Premières Nations, et ce quel que soit l’endroit où ils vivent (en zone éloignée au Nord, en milieu rural ou urbain). De nouvelles données de surveillance de routine sont nécessaires pour évaluer la sécurité et améliorer la qualité des soins de maternité fournis par les sages-femmes au Nunavik. / Inuit are the smallest Aboriginal group in Canada. Inuit women are at much higher risks of adverse birth outcomes than their non-indigenous counterparts. Both fetal and infant mortality has been reported to be much higher among Canadian Inuit vs. non-indigenous populations in some regional studies. Both individual and community-level risk factors may affect Inuit birth outcomes. Little is known about the relationships between community characteristics and Inuit birth outcomes. Understanding the effects of community-level risk factors may be critically important for developing effective maternal and infant health promotion programs to improve birth outcomes in Inuit communities. In a postal code linkage-based birth cohort study based on the already linked stillbirth/live birth/infant death data files for all births in Quebec, from 1991 to 2000, we assessed the effects of community characteristics on Inuit birth outcomes. While appropriate and feasible, birth outcomes data on another major Aboriginal group, First Nations, are also presented. We first assessed individual- and community-level disparities and trends in birth outcomes and infant mortality among First Nations and Inuit versus other populations in Quebec. Then we studied trends in Inuit, First Nations and non-Aboriginal birth outcomes in the rural and northern regions of Quebec. Because there is limited and inconsistent evidence concerning rural versus urban differences in birth and infant outcomes for Indigenous peoples, we investigated birth and infant outcomes among Inuit, First Nations and French (the majority in Quebec) mother tongue groups by rural versus urban residence in Quebec. Finally, since there was a lack of data on the safety of midwife-led maternity care in remote or Aboriginal communities, we examined birth outcomes by primary birthing attendant type in two sets of remote Inuit communities. We found large and persistent disparities in fetal and infant mortality among First Nations and Inuit versus other populations in Quebec based on individual- or community-level assessments. There was also a disconcerting rise of some mortality outcomes for births to First Nations and Inuit mother tongue women and to women in predominately First Nations and Inuit communities, in contrast to some improvements for births to non-Aboriginal mother tongue women and to women in predominately non-Aboriginal communities in rural or northern Quebec. Living in urban areas was not associated with better birth and infant outcomes for Inuit and First Nations in Quebec despite universal health insurance coverage. Risks of perinatal death were somewhat but not significantly higher in the Hudson Bay communities with midwife-led maternity care as compared to the Ungava Bay communities with physician-led maternity care. Our findings are inconclusive, although the results excluding extremely preterm births are more reassuring concerning the safety of midwife-led maternity care in remote Aboriginal communities. Our results strongly indicate a need for improved socioeconomic conditions, perinatal and infant care for First Nations and Inuit peoples, no matter where they live (remote northern, rural or urban areas). Further routine surveillance data are needed for assessing the safety and improving the quality of midwife-led maternity care in Nunavik.
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L'impact de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois sur la santé des Cris de l'Iiyiyiu Aschii

Tremblay, Émile 08 1900 (has links)
Objectif: La santé des Indiens inscrits est inférieure à celle des autres Canadiens et dévoile des écarts importants entre les différents groupes qui la composent. La nation crie de l’Iiyiyiu Aschii, signataire de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ), bénéficie à cet égard d’un état de santé supérieur à celui des autres Indiens inscrits. L’objectif de ce mémoire est d’examiner l’impact de la CBJNQ sur les déterminants sociaux et l’état de santé de ses signataires cris depuis son entrée en vigueur en 1977. Méthodologie : Des analyses comparatives entre les Cris de l’Iiyiyiu Aschii, les Indiens inscrits et les Canadiens ont permis de suivre l’évolution à travers le temps des différences socioéconomiques, d’habitudes de vie et d’état de santé de ces groupes. Résultats : Les Cris ont enregistré, comparativement aux autres groupes d’Indiens inscrits vivant sur une réserve, une plus grande amélioration de leurs déterminants socioéconomiques, une progression relativement limitée de leurs comportements à risque et une préservation à un niveau plus élevé de leurs pratiques traditionnelles. Les Cris ont également vu progresser plus rapidement leur espérance de vie à la naissance que les Canadiens, et leur mortalité infantile a connu une chute encore plus importante que celle enregistrée chez les Indiens inscrits sur réserve. Conclusion : La CBJNQ a vraisemblablement eu un impact significatif sur la santé des Cris de l’Iiyiyiu Aschii. Cette amélioration sanitaire s’explique notamment par la Convention qui a su mettre en place des structures politiques qui ont favorisé l’amélioration des déterminants sociaux et le développement de l’autonomie gouvernementale des Cris. / Objective : The health of Status Indians is below that of other Canadians, showing important gaps among the different Status groups. The Cree Nation of Eeyou Istchee, signatory to the James Bay and Northern Quebec Agreement (JBNQA), shows a higher health level than that of other Indian Nations. The objective of this thesis is to examine the impact of the JBNQA, signed in 1977, on the health of the Cree. Method : A comparative health analysis was conduted among the Cree of Eeyou Istchee, other Indian Nations’ levels, and that of non-Native Canadians, in order to examine the evolution of social determinants of health statuses of these groups. Results : The Cree achieved the highest improvement in their socioeconomic determinants, limited progress in reducing their risky behaviors, and better retention of their traditional ways of life, than other Native Nations. The Cree increased their life-expectancy at birth to a higher status than the Canadian status, and their child mortality rates decreased compared to those of other Status Indians. Conclusion : The JBNQA seems to have had a significant impact on the health of the Cree Nation of Eeyou Istchee. The improvements might be explained by the political structures created by the Agreement. These structures supported both the improvement of the social determinants and the development of the Cree self-governement.
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Caractéristiques communautaires et issues de grossesse chez les Inuits du Québec

Simonet, Fabienne 09 1900 (has links)
Les Inuits sont le plus petit groupe autochtone au Canada. Les femmes inuites présentent des risques beaucoup plus élevés d’issues de grossesse défavorables que leurs homologues non autochtones. Quelques études régionales font état d’une mortalité fœtale et infantile bien plus importante chez les Inuits canadiens par rapport aux populations non autochtones. Des facteurs de risque tant au niveau individuel que communautaire peuvent affecter les issues de grossesse inuites. Les relations entre les caractéristiques communautaires et les issues de grossesse inuites sont peu connues. La compréhension des effets des facteurs de risque au niveau communautaire peut être hautement importante pour le développement de programmes de promotion de la santé maternelle et infantile efficaces, destinés à améliorer les issues de grossesse dans les communautés inuites. Dans une étude de cohorte de naissance reposant sur les codes postaux et basée sur les fichiers jumelés des mortinaissances/naissances vivantes/mortalité infantile, pour toutes les naissances survenues au Québec de 1991 à 2000, nous avons évalué les effets des caractéristiques communautaires sur les issues de grossesse inuites. Lorsque cela est approprié et réalisable, des données sur les issues de grossesse d’un autre groupe autochtone majeur, les Premières Nations, sont aussi présentées. Nous avons tout d'abord évalué les disparités et les tendances temporelles dans les issues de grossesse et la mortalité infantile aux niveaux individuel et communautaire chez les Premières Nations et les Inuits par rapport à d'autres populations au Québec. Puis nous avons étudié les tendances temporelles dans les issues de grossesse pour les Inuits, les Premières Nations et les populations non autochtones dans les régions rurales et du nord du Québec. Les travaux concernant les différences entre milieu rural et urbain dans les issues de grossesse chez les peuples autochtones sont limités et contradictoires, c’est pourquoi nous avons examiné les issues de grossesse dans les groupes dont la langue maternelle des femmes est l’inuktitut, une langue les Premières Nations ou le français (langue majoritairement parlée au Québec), en fonction de la résidence rurale ou urbaine au Québec. Finalement, puisqu'il y avait un manque de données sur la sécurité des soins de maternité menés par des sages-femmes dans les communautés éloignées ou autochtones, nous avons examiné les issues de grossesse en fonction du principal type de fournisseur de soins au cours de l'accouchement dans deux groupes de communautés inuites éloignées. Nous avons trouvé d’importantes et persistantes disparités dans la mortalité fœtale et infantile parmi les Premières Nations et les Inuits comparativement à d'autres populations au Québec en se basant sur des évaluations au niveau individuel ou communautaire. Une hausse déconcertante de certains indicateurs de mortalité pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue des Premières Nations et l’inuktitut, et pour les femmes résidant dans des communautés peuplées principalement par des individus des Premières Nations et Inuits a été observée, ce qui contraste avec quelques améliorations pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue non autochtone et pour les femmes résidant dans des communautés principalement habitées par des personnes non autochtones en zone rurale ou dans le nord du Québec. La vie dans les régions urbaines n'est pas associée à de meilleures issues de grossesse pour les Inuits et les Premières Nations au Québec, malgré la couverture d'assurance maladie universelle. Les risques de mortalité périnatale étaient quelque peu, mais non significativement plus élevés dans les communautés de la Baie d'Hudson où les soins de maternité sont prodigués par des sages-femmes, en comparaison des communautés de la Baie d'Ungava où les soins de maternité sont dispensés par des médecins. Nos résultats sont peu concluants, bien que les résultats excluant les naissances extrêmement prématurées soient plus rassurants concernant la sécurité des soins de maternité dirigés par des sages-femmes dans les communautés autochtones éloignées. Nos résultats indiquent fortement le besoin d’améliorer les conditions socio-économiques, les soins périnataux et infantiles pour les Inuits et les peuples des Premières Nations, et ce quel que soit l’endroit où ils vivent (en zone éloignée au Nord, en milieu rural ou urbain). De nouvelles données de surveillance de routine sont nécessaires pour évaluer la sécurité et améliorer la qualité des soins de maternité fournis par les sages-femmes au Nunavik. / Inuit are the smallest Aboriginal group in Canada. Inuit women are at much higher risks of adverse birth outcomes than their non-indigenous counterparts. Both fetal and infant mortality has been reported to be much higher among Canadian Inuit vs. non-indigenous populations in some regional studies. Both individual and community-level risk factors may affect Inuit birth outcomes. Little is known about the relationships between community characteristics and Inuit birth outcomes. Understanding the effects of community-level risk factors may be critically important for developing effective maternal and infant health promotion programs to improve birth outcomes in Inuit communities. In a postal code linkage-based birth cohort study based on the already linked stillbirth/live birth/infant death data files for all births in Quebec, from 1991 to 2000, we assessed the effects of community characteristics on Inuit birth outcomes. While appropriate and feasible, birth outcomes data on another major Aboriginal group, First Nations, are also presented. We first assessed individual- and community-level disparities and trends in birth outcomes and infant mortality among First Nations and Inuit versus other populations in Quebec. Then we studied trends in Inuit, First Nations and non-Aboriginal birth outcomes in the rural and northern regions of Quebec. Because there is limited and inconsistent evidence concerning rural versus urban differences in birth and infant outcomes for Indigenous peoples, we investigated birth and infant outcomes among Inuit, First Nations and French (the majority in Quebec) mother tongue groups by rural versus urban residence in Quebec. Finally, since there was a lack of data on the safety of midwife-led maternity care in remote or Aboriginal communities, we examined birth outcomes by primary birthing attendant type in two sets of remote Inuit communities. We found large and persistent disparities in fetal and infant mortality among First Nations and Inuit versus other populations in Quebec based on individual- or community-level assessments. There was also a disconcerting rise of some mortality outcomes for births to First Nations and Inuit mother tongue women and to women in predominately First Nations and Inuit communities, in contrast to some improvements for births to non-Aboriginal mother tongue women and to women in predominately non-Aboriginal communities in rural or northern Quebec. Living in urban areas was not associated with better birth and infant outcomes for Inuit and First Nations in Quebec despite universal health insurance coverage. Risks of perinatal death were somewhat but not significantly higher in the Hudson Bay communities with midwife-led maternity care as compared to the Ungava Bay communities with physician-led maternity care. Our findings are inconclusive, although the results excluding extremely preterm births are more reassuring concerning the safety of midwife-led maternity care in remote Aboriginal communities. Our results strongly indicate a need for improved socioeconomic conditions, perinatal and infant care for First Nations and Inuit peoples, no matter where they live (remote northern, rural or urban areas). Further routine surveillance data are needed for assessing the safety and improving the quality of midwife-led maternity care in Nunavik.
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Fabriquer les peuples du Nord dans les films soviétiques : acteurs, pratiques et représentations / The Peoples of the North made in Soviet films : actors, practises and representations

Damiens, Caroline 02 October 2017 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations des peuples autochtones du Nord forgées par les films et téléfilms soviétiques de fiction. Mobilisant plusieurs approches — l’analyse filmique, l’histoire culturelle du cinéma, l’histoire des représentations et l’histoire politique soviétique —, elle confronte les films à des sources non-films (presse, archives papier, entretiens), afin de mettre en lumière la construction d’une subjectivité et d’un regard. Il s’agit également de décortiquer la fabrication des représentations, dans ses dimensions à la fois les plus concrètes et les plus symboliques. En ce sens, la question de la participation ou de la non-participation des autochtones à la création de leur image filmique, que ce soit devant ou derrière la caméra, constitue une autre interrogation centrale. Les représentations filmiques des peuples du Nord, tiraillées en permanence entre visions du « progrès » et de l’« authenticité », opèrent à l’écran comme autant d’images qui permettent à l’Union soviétique d’évaluer sa propre perception de la modernité. Des années 1920 aux années 1980, les figures cinématographiques autochtones circulent entre deux pôles d’un continuum, qui va de l’incarnation d’une arriération à éliminer au nom de la soviétisation à celle d’une harmonie avec la nature, désormais perdue ou menacée. Par ailleurs, en prenant en compte la question de la contribution des autochtones à la création de leur propre image, cette thèse s’attache à montrer que le film constitue un espace complexe, où plusieurs lectures et usages sont possibles selon la position des participants. / This thesis focuses on the representations of indigenous peoples of the North in Soviet fiction films and made for TV movies. Mobilizing several approaches — film analysis, the cultural history of cinema, the history of representations and Soviet political history — it confronts films with non-film sources (press, paper archives, interviews) in order to highlight the construction of a subjective point of view. It also studies the production of these representations, in both its most concrete and symbolic dimensions. The issue of the participation or non-participation of indigenous peoples in the creation of their image on film, whether in front of or behind the camera, is another central question. The filmic representations of the peoples of the North, constantly torn between visions of “progress” and “authenticity,” operate on the screen as images that allowed the Soviet Union to evaluate its own perception of modernity. From the 1920s to the 1980s, images of indigenous people shifted along a spectrum ranging from the incarnation of backwardness to be eliminated in the name of Sovietization to the embodiment of harmony with nature, now lost or threatened. Moreover, taking into account the question of the contribution of the indigenous people to the creation of their own image, this thesis demonstrates that cinema became a complex space, where different readings and uses were possible according to the position of the participants.
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Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes en droit et en relations internationales contemporaines : etude comparée de la Nouvelle-Calédonie et du Nunavut

Manga, Jean-Baptiste 25 February 2013 (has links)
Que devient le principe à l’heure de la mondialisation ? S’il se transforme, une nouvelle règle émerge-t-elle? Quelles en sont les causes et comment cela se traduit-il dans les formes politiques, les structures de droit public et au-delà ? Pour y répondre, la Nouvelle-Calédonie et le Nunavut servent de champ d’investigation intéressant car ils représentent deux formes ou « modèles » d’évolution du principe. Avec une approche comparative, l’étude tente de montrer que le principe se transforme et que son évolution est due au nouveau contexte international, à ses propres contradictions et à son rapport dialectique avec la souveraineté des États. Elle démontre que l’autodétermination est facteur de « restriction » de la souveraineté, en même temps qu’elle en est protectrice, bénéficiaire et tributaire. L’autodétermination protège la souveraineté car elle est reconnue au peuple-État mais la souveraineté conditionne et transforme à son tour l’autodétermination. Le droit des peuples a rendu beaucoup de services, mais il a aussi déçu. Destiné à l’origine aux seuls peuples coloniaux, constitués en États ou non, on l’a cru tombé en désuétude après la dernière vague de décolonisation des années 60-70. Il semble pourtant connaître unenouvelle vie depuis la fin de la bipolarisation. Bien que la priorité reste accordée à ces peuples, il est invoqué fréquemment par d’autres « peuples », notamment les peuples autochtones, et tend à devenir un droit identitaire et un droit au partage des pouvoirs. Une nouvelle conception du principe émerge, qualifiée de postmoderne, influencée par la mondialisation et marquée par une affirmation forte des droits de l’homme et de l’identité, et par des avancées notables en matière de démocratie pluraliste.Elle se matérialise par la mise en selle du droit à ne pas devenir un État, l’autre versant du droit des peuples, par la mise en valeur de l’option du libre choix de n’importe quel statut reconnue par l’ONU mais longtemps négligée, par l’émergence d’un droit à la démocratie pour l’ensemble de la population et d’un droit à l’autonomie, et surtout par l’évolution même du concept d’autodétermination qui se dédouble en autodétermination externe et autodétermination interne. Cette transformation s’appuie sur une reconnaissance du pluralisme et une évolution normative, certes lente et partielle, mais effective au plan international. Au plan interne, l’obstacle de la souveraineté perdure mais celle-ci est peu à peu battue en brèche avec la transformation des principes constitutionnels, celle de l’organisation des pouvoirs, le développement du pluralisme juridique et l’apparition de nouvelles formes de démocratie et de citoyenneté que les États concèdent eux-mêmes en leur sein. Le concept du droit des peuples n’est donc pas « mort » ; il n’est pas en crise non plus. Il se métamorphose. Il reste un concept de « combat », à la rationalité imparfaite, mais il évolue du fait d’une double dialectique, interne et externe. / Pas de description en anglais
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Donner la parole aux autochtones : Quel est le potentiel de reconnaissance de l'exposition à plusieurs points de vue dans les musées ? / Giving voice to aboriginal peoples : On the recognition potential of multivocal exhibitions in museums

Soulier, Virginie 28 June 2013 (has links)
Depuis la fin des années 1980, les collaborations avec les communautés autochtones semblent s’accroître dans les musées canadiens. Un déplacement apparaît de la prise de parole en contexte de revendication au don de parole en contexte muséal. Après la remise en cause des musées ethnologiques, la prise en charge de la parole autochtone annonce le temps de la reconnaissance. Seulement, le mot reconnaissance est employé dans des contextes variés en muséologie. Ses occurrences indiquent plusieurs sens, dérivés de la volonté de redonner dignité et respect aux peuples autochtones et de produire des expositions qui présentent leur patrimoine d’origine à la lumière de leurs points de vue. Selon une approche communicationnelle, notre travail a porté sur les pratiques des musées qui consistent à donner la parole aux peuples autochtones et à l’exposer. Le travail a été centré sur la combinaison des points de vue autochtones avec ceux des concepteurs-muséographes. L’entreprise de la recherche a visé à cerner les opérations induites et générées par cette situation d’entrecroisements de points de vue, plus ou moins discordants, qui doivent, d’une manière ou d’une autre, s’unir dans un même espace communicationnel. Le système polyphonique de l’exposition est conceptualisé en trois moments de médiation : la prise en compte, la monstration et l’interprétation des points de vue autochtones. Ils correspondent aux intentions des concepteurs-muséographes et des expositions, puis à la manière dont elles sont interprétées par les visiteurs. Nous avons réalisé quatre enquêtes de terrain dans onze musées à travers le Canada : observation participante ; entretiens individuels auprès de professionnels des musées ; analyse de discours ; entretiens de groupes auprès de visiteurs autochtones et allochtones. Nous avons examiné les pratiques collaboratives et croisé ces quatre formes de discours des musées afin de mettre à l’épreuve le potentiel de reconnaissance des expositions qui tiennent compte des points de vue des représentants autochtones. Il résulte que la patrimonialisation est conçue en tant que processus de reconnaissance. De plus, l’intensification de la patrimonialisation des objets autochtones est synchronique de l’expansion coloniale. Néanmoins, l’analyse de la prise de distance du concepteur-muséographe vis-à-vis de son point de vue et de celui des autochtones rend compte des relations complexes entre le don de parole, l’autorité de discours et l’auctorialité. Malgré les divergences entre les intentions explicitées par les professionnels et leurs intentions implicites dans les expositions, les discours des visiteurs autochtones et allochtones traduisent un contrat de reconnaissance entre le musée et les visiteurs. Ainsi, le principe polyphonique et ses formes de reconnaissance sont mis en évidence dans les espaces de production et de réception des expositions produites en collaboration. Notre recherche révèle plusieurs modalités de reconnaissance manifestes dans la combinaison et l’entrecroisement des voix autochtones avec celles des praticiens. Cet essai d’interprétation met au jour des conflits d’ordre patrimonial et socio-historique qui engendrent des mécanismes de régulation par assimilation/accommodation. Il décrit deux logiques fondamentales relatives à l’identité et à la mémoire. De ces adaptations mises en œuvre par les musées ressort un phénomène permanent de reconnaissance amorcé depuis la colonisation des territoires autochtones. La recherche suggère finalement d’envisager le musée comme lieu de reconnaissance non seulement du patrimoine, mais aussi des publics et des peuples donateurs et donataires du patrimoine. / Collaborations with aboriginal communities appear to be increasing in Canadian museums, with the communities shifting from speaking in a context of claiming theirrights to being given a voice in the museum context. In keeping with the questioning about ethnological museums, taking into account the voice of the aboriginal peoplesprefigures since the eighties the time for recognition. But the word recognition is used indiverse museum contexts.Based on a communicational approach, our research considers the links between thepolyphonic and recognition modalities of the exhibition media. We have attempted toidentify and understand the processes induced and generated by exhibitions’ interactionaland intertextual systems. The polyphonic system is conceptualized in three mediation moments in the production and reception spaces of the exhibition: acknowledgment, monstration, and interpretation of aboriginal points of view. They correspond to there cognition intentions of the exhibitions and designers-museographers, then visitors’recognition. We have conducted four field studies in eleven different Canadian museums : participant observation; one-on-one interviews with museum professionals; discourse analysis ; group interviews with native and non-native visitors. We have studied the collaborative practicesand these four types of museum discourses to demonstrate the recognition potential ofexhibitions dedicated to the aboriginals’ perspectives.Our research reveals several recognition modes manifest in the combination andinterlinking of aboriginals’ and practitioners’ voices; it identifies logic in the polysemy ofthe word recognition. This interpretation essay reveals patrimonial and socio-historical conflicts that generate regulation mechanisms through assimilation/accommodation. A permanent recognition phenomenon emerges from the adaptations implemented by themuseums since the beginning of aboriginal patrimonialization during the colonizationperiod. Our research proposes to apprehend the museum as a recognition place of heritage, but also of the general public and the peoples, whether donors or donees of that heritage.
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Évaluation de l'effet inhibiteur de 33 espèces végétales sur la lipase pancréatique in vitro

Auger, Mia 12 1900 (has links)
Le diabète de type 2 et l’obésité affectent la population mondiale et, de façon disproportionnelle, chez la population adulte crie d’Eeyou Istchee. Afin de contribuer à la documentation des activités antidiabétiques de 17 plantes médicinales de la forêt boréale traditionnellement recommandées pour traiter les symptômes du diabète, cette étude procède à l’évaluation de l’activité enzymatique de la lipase pancréatique par différentes espèces de plantes. De plus, une évaluation de l’activité enzymatique de la lipase pancréatique est réalisée avec des espèces antidiabétiques de la pharmacopée urbaine de Niamey (Niger) ainsi qu’avec des baies québécoises. Enfin, des composés phénoliques sont identifiés chez ces deux derniers groupes d’espèces végétales. Les résultats de ces études démontrent que la majorité des espèces évaluées ont un effet inhibiteur sur la lipase pancréatique in vitro. Les espèces ayant démontré les plus fortes activités inhibitrices sur la lipase pancréatique sont Kalmia angustifolia, Gaultheria hispidula et Acacia nilotica. Ainsi, cette étude permet d’appuyer la justesse des connaissances traditionnelles en ajoutant la documentation d’une activité antidiabétique des espèces végétales au répertoire scientifique. / Type 2 diabetes and obesity affect the global population and, disproportionately, the adult population of the Eeyou Istchee Cree. In order to contribute to the documentation of the antidiabetic activities of 17 medicinal plants of the boreal forest traditionally recommended for treating the symptoms of diabetes, this study evaluates the pancreatic lipase enzymatic activity of different plant species. In addition, an evaluation of the enzymatic activity of the pancreatic lipase is carried out with antidiabetic species of the urban pharmacopoeia of Niamey (Niger) as well as with Quebec berries. Finally, phenolic compounds are identified in these last two groups of plant species. Results of these studies demonstrate that the majority of the evaluated species have an inhibitory effect on pancreatic lipase in vitro. Species showing the strongest inhibitory activities towards pancreatic lipase are Kalmia angustifolia, Gaultheria hispidula and Acacia nilotica. Thus, this study supports the accuracy of traditionnal knowledge by adding the documentation of an antidiabetic activity of plant species to the scientific repertoire.

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