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El obstáculo en la comedia de musulmanes y cristianos de Lope de Vega

Sauma Guidi, Carmen Sofía January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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No Laughing Matter: Shakespearean Melancholy and the Transformation of Comedy

Bernard, Jean-François 04 1900 (has links)
Mon projet de thèse démontre le rôle essentiel que tient la mélancolie dans les comédies de Shakespeare. J’analyse sa présence au travers de multiples pièces, des farces initiales, en passant par les comédies romantiques, jusqu’aux tragicomédies qui ponctuent les dernières années de sa carrière. Je dénote ainsi sa métamorphose au sein du genre comique, passant d’une représentation individuelle se rapportant à la théorie des humeurs, à un spectre émotionnel se greffant aux structures théâtrales dans lesquelles il évolue. Je suggère que cette progression s’apparent au cycle de joie et de tristesse qui forme la façon par laquelle Shakespeare dépeint l’émotion sur scène. Ma thèse délaisse donc les théories sur la mélancolie se rapportant aux humeurs et à la psychanalyse, afin de repositionner celle-ci dans un créneau shakespearien, comique, et historique, où le mot « mélancolie » évoque maintes définitions sur un plan social, scientifique, et surtout théâtrale. Suite à un bref aperçu de sa prévalence en Angleterre durant la Renaissance lors de mon introduction, les chapitres suivants démontrent la surabondance de mélancolie dans les comédies de Shakespeare. A priori, j’explore les façons par lesquelles elle est développée au travers de La Comedie des Erreurs et Peines d’Amour Perdues. Les efforts infructueux des deux pièces à se débarrasser de leur mélancolie par l’entremise de couplage hétérosexuels indique le malaise que celle-ci transmet au style comique de Shakespere et ce, dès ces premiers efforts de la sorte. Le troisième chapitre soutient que Beaucoup de Bruit pour Rien et Le Marchand de Venise offrent des exemples parangons du phénomène par lequel des personnages mélancoliques refusent de tempérer leurs comportements afin de se joindre aux célébrations qui clouent chaque pièce. La mélancolie que l’on retrouve ici génère une ambiguïté émotionnelle qui complique sa présence au sein du genre comique. Le chapitre suivant identifie Comme il vous plaira et La Nuit des Rois comme l’apogée du traitement comique de la mélancolie entrepris par Shakespeare. Je suggère que ces pièces démontrent l’instant où les caractérisations corporelles de la mélancolie ne sont plus de mise pour le style dramatique vers lequel Shakespeare se tourne progressivement. Le dernier chapitre analyse donc Périclès, prince de Tyr et Le Conte d’Hiver afin de démontrer que, dans la dernière phase de sa carrière théâtrale, Shakespeare a recours aux taxonomies comiques élucidées ultérieurement afin de créer une mélancolie spectrale qui s’attardent au-delà des pièces qu’elle hante. Cette caractérisation se rapporte aux principes de l’art impressionniste, puisqu’elle promeut l’abandon de la précision au niveau du texte pour favoriser les réponses émotionnelles que les pièces véhiculent. Finalement, ma conclusion démontre que Les Deux Nobles Cousins représente la culmination du développement de la mélancolie dans les comédies de Shakespeare, où l’incarnation spectrale du chapitre précèdent atteint son paroxysme. La nature collaborative de la pièce suggère également un certain rituel transitif entre la mélancolie dite Shakespearienne et celle développée par John Fletcher à l’intérieure de la même pièce. / My dissertation argues for a reconsideration of melancholy as an integral component of Shakespearean comedy. I analyse its presence across the comic canon, from early farcical plays through mature comic works, to the late romances that conclude Shakespeare’s career. In doing so, I denote its shift from an individual, humoural characterization to a more spectral incarnation that engrains itself in the dramatic fabric of the plays it inhabits. Ultimately, its manifestation purports to the cyclical nature of emotions and the mixture of mirth and sadness that the aforementioned late plays put forth. The thesis repositions Shakespearean melancholy away from humoural, psychoanalytical and other theoretical frameworks and towards an early modern context, where the term “melancholy” channels a plethora of social, scientific, and dramatic meanings. After a brief overview of the prevalence of melancholy in early modern England, the following chapters attest to the pervasiveness of melancholy within Shakespeare’s comic corpus, suggesting that, rather than a mere foil to the spirits of mirth and revelry, it proves elemental to comic structures as an agent of dramatic progression that fundamentally alters its generic make-up. I initially consider the ways in which melancholy is developed in The Comedy of Errors and Love’s Labor’s Lost, as an isolated condition, easily dismissible by what I refer to as the symmetrical structure of comic resolution. In both plays, I suggest, the failure to completely eradicate melancholy translates into highly ambiguous comic conclusions that pave the way for subsequent comic works, where melancholy’s presence grows increasingly cumbersome. Chapter three reads Much Ado about Nothing and The Merchant of Venice as prime dramatic examples of the phenomenon by which prominent comic characters not only fail to offer a clear cause for their overwhelming melancholy, but refuse to mitigate it for the benefit of the plays at hand. The melancholy found here creates emotional loose ends from which a sense of malaise that will take full effect in later comedies emanates. In the next chapter, As You Like It and Twelfth Night are held as a landmark in Shakespeare’s treatment of comic melancholy. The chapter suggests that these plays complete the break from individual melancholic characterization, which no longer seem suitable to the comic style towards which Shakespeare progressively turns. Consequently, the final chapter undertakes an analysis of Pericles and The Winter’s Tale to demonstrate the fact that, in his concluding dramatic phase, Shakespeare returns to the comic taxonomies of melancholy in order to foster more forceful, lingering emotional impacts as a form of dramatic impressionism, a relinquishing of details in favour of more powerful emotional responses. In a brief coda, I read The Two Noble Kinsmen as the culmination of the dramatic treatment in melancholy in Shakespeare, where the spectral wistfulness that characterized the late plays reaches a breaking point. I suggest that the play bears witness to a passing of the torch, as it were, between the Shakespearean dramatization of melancholy and the one propounded by Fletcher, which was to become the norm within subsequent seventeenth-century tragicomic works.
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Edition, traduction et commentaire des Grenouilles d’Aristophane / An edition, translation and commentary of Aristophanes’ Frogs

Daviet, Anne-Laure 23 November 2013 (has links)
Ce travail consiste en une édition commentée des Grenouilles, comédie présentée par Aristophane en 405 avant notre ère, et ayant obtenu une seconde représentation l’année suivante. Aristophane y présente la descente aux Enfers de Dionysos en quête du poète Euripide, et la dispute entre ce dernier et Eschyle pour la suprématie tragique. Notre édition comporte une introduction générale qui resitue les deux représentations dans leur cadre – historique, idéologique et littéraire – et montre comment le contexte immédiat, notamment la représentation des Bacchantes d’Euripide et la mort de celui-ci et de Sophocle, a influencé la structure de la pièce et ses thématiques ; ainsi que la nature et les causes des modifications apportées au texte entre la première et la seconde représentation. Le cœur de l’introduction analyse l’intrigue de la comédie de manière plus ou moins linéaire, montrant comment Aristophane utilise dans la première partie les motifs traditionnels de la catabase et du voyage initiatique, et comment, dans la deuxième partie, il détourne et critique les théories sophistiques du langage pour mettre face à face Euripide et Eschyle et en dégager une réflexion sur la fonction du théâtre dans la cité. Un chapitre est consacré aux hypothèses concernant la mise en scène originelle, et un autre à la transmission du texte depuis l’Antiquité. Le commentaire vers à vers aborde les questions d’établissement du texte, de vocabulaire, de grammaire, de métrique, de mise en scène et d’intertextualité. Le texte est accompagné d’un apparat critique faisant état de quatre manuscrits parmi les plus anciens (ainsi que d’autres de manière ponctuelle), et d’une traduction originale. / This work consists of an edition and commentary of the Frogs of Aristophanes, a comedy performed in 405 BC and a second time the following year. In it, Aristophanes shows the descent to the Underworld of Dionysos as he searches for the poet Euripides, and the latter’s contest with Aeschylus over tragic supremacy.. This edition contains a general introduction replacing both performances of the play in their historical, ideological and literary frame, and showing how immediate context – mainly the performance of Euripides’ Bacchae and his and Sophocles’ death – influenced the play’s structure and themes. It also shows the nature and causes of the revisions that Aristophanes made between the first and the second performance. The central part of the introduction analyses the plot in a mostly linear way, showing how Aristophanes uses the traditional narratives of catabasis and initiatic journey in the first part of the play, and how, in the second part, he appropriates and criticises the sophists’ theories of language in order to oppose Aeschylus and Euripides and consider the role of theatre in the city. One chapter is dedicated to hypotheses concerning the original stage performance, and another to the transmission of the text between Antiquity and modern times. The line-by-line commentary preoccupies itself with matters of textual criticism, vocabulary, grammar, metric, performance and intertextuality. The text is completed by a critical apparatus that reports the readings of four of the oldest mediaeval manuscripts (and some others when the need arises) and an original French translation.
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L’écriture juridique et théâtrale de Carlo Goldoni, "Avocat Vénitien" : thèmes, rhétorique, style / The legal influence in the writing of plays by Carlo Goldoni, "Venetian lawyer" : themes, rhetoric and style

Sansa, Anna 13 June 2017 (has links)
La présente thèse de doctorat étudie les apports réciproques entre l’expérience juridique et l’expérience littéraire de Carlo Goldoni. En fait, avant de se consacrer entièrement à sa carrière de dramaturge, à l’âge de quarante et un an, l’auteur a exercé les métiers de greffier et d’avocat, après avoir suivi des études dans le domaine du droit. Cette recherche se compose de trois parties. Dans la première partie, on a restitué le contexte juridique et social dans lequel a œuvré le dramaturge : pour ce faire, on s’est attardé dans un premier temps sur le parcours juridique de Goldoni, étudiant d’abord et professionnel du droit après. Ensuite, on a traité de la singularité du système juridique vénitien, élément indispensable pour mesurer la compétence dont l’auteur fait preuve en la matière dans ses comédies. Dans la seconde partie, on a analysé les thèmes juridiques et sociaux formant une constante de l’œuvre de l’auteur. On a ainsi constaté une présence marquée du droit du commerce et des successions, ainsi que du mariage et des problèmes qui l’accompagnent. Dans chaque chapitre, on a étudié la question de droit concernée, en la replaçant dans le contexte juridique vénitien de l’époque et en mettant en évidence le lien direct existant avec les comédies choisies comme base de notre analyse. La troisième partie, enfin, est consacrée aux éléments de rhétorique judiciaire qu’on retrouve dans les répliques de certains personnages des comédies de l’auteur. Les deux chapitres, qui composent cette dernière section, proposent des exemples de représentants de la société civile, qui se servent de la loi pour revendiquer ou défendre leurs droits.L’hypothèse d’un engagement politique de Goldoni au moyen du droit, posée comme fondement de cette recherche, se trouve confirmée par l’utilisation que fait l’auteur de ses compétences dans le domaine juridique pour soumettre à ses contemporains des problèmes d’actualité, sur lesquels le dramaturge se prononce au moyen de sa création artistique. / This graduation thesis examines the mutual contribution between the legal experience and the literary experience of Carlo Goldoni. Before devoting his entire career as a playwright, when he was 41 years old, the author worked as a clerk and lawyer, after having undertaken law studies. This study consists of three parts. In the first part, the legal and social environments in which the author worked were recreated and to that end, the focus was in the first instance on Goldoni’s legal career, first as a student and later as an expert of law. Subsequently, an in-depth analysis was made on the peculiarities of the Venetian legal system, essential element necessary in order to value the abilities that the author showed on the matter in his comedies. In the second part, we examined the legal and social themes that represented a permanent feature in the work of the author. Thus, an important presence of commercial and inheritance laws were found, as well as those of marriage and related problems. In each chapter, the related legal problem was examined, setting it back in the Venetian legal context of the time and by highlighting the direct existing link with the comedies chosen as a basis of our analysis. The third part is finally focused on the elements of judicial rhetoric that can be found in the lines of certain characters of the author’s comedies. The two chapters that make up this last section suggest examples of representatives from the civil society who make use of law in order to claim or defend their rights. The hypothesis of a political commitment by Goldoni by means of the use of law, laid down as a basis of this research, can be confirmed by the use the author’s use of his abilities in the legal field in order to submit to his Contemporaries current problems over which the playwright expresses himself by means of his artistic creation.
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Le rire de l’horreur sur la scène anglaise contemporaine : vers une nouvelle poétique de la comédie ? / Laughing at horror on the contemporary English stage : towards a new poetics of comedy?

Pasquet, Laetitia 22 November 2013 (has links)
Paradoxal, le rire de l’horreur constitue cependant une donnée majeure de l’expérience théâtrale contemporaine. Il procède d’une mutation du comique qui en vient à exprimer la violence au lieu de l’édulcorer. Sur la scène anglaise d’après l’abolition de la censure (1968), le comique se fait miroir des angoisses de la société et l’horreur, mise en scène de façon de plus en plus naturaliste, fait rire le public tout en suscitant un profond malaise qui interroge la position du spectateur. Mais, dans un mouvement inverse et encore plus dérangeant parce qu’insidieux, l’humour se fait aussi vecteur d’effroi quand l’horreur est tue ou euphémisée, renvoyant alors au public une interrogation profondément éthique sur l’humanité de son rire. Ces mutations esthétiques s’insèrent dans une profonde déstabilisation de la nature même de la comédie et de son idéologie optimiste et humaniste : si certains sous-genres (la farce, la comedy of manners, la city comedy, la parodie) représentent volontiers des situations horribles, la comédie est structurellement défigurée quand elle incorpore une ontologie horrible, quand sa forme n’implique plus le progrès mais l’arbitraire et quand son dénouement se fait explicitement dissonant. L’horreur, défigurant de manière ludique la forme de la comédie, devient un principe poétique qui renouvelle le genre, et en particulier les archétypes comiques inoffensifs pour les rendre terribles. Car c’est à l’aune de la tragédie défaillante que se refonde la comédie et le rire s’y étouffe, lesté d’une conscience du tragique soulignée par la culpabilité inhérente à de nombreux éclats de rire, mais surtout par la dérision des valeurs tragiques et la relativisation de l’absolu dans l’humour. Dans ces conditions, le rire devient un moyen d’accéder à la puissance des émotions tragiques, et la catharsis se redéfinit, s’éloignant de la traditionnelle purification des passions pour devenir une réintensification de leur pouvoir humanisant. / Paradoxical as it may be, laughing at horror is a major feature of the contemporary theatrical experience. It emerges from a shift in the comic mode which now expresses violence instead of muffling it. In the aftermath of the abolition of censorship in the United Kingdom (1968), this comic mode has held a mirror up to society’s fears and horror has been staged in a more and more naturalistic way, so as to make the audience laugh while unsettling them, questioning the very position of the spectators. However, in a converse and even more disturbing way, humour has become a way to appal them, subduing horror instead of underlining it and thereby deeply questioning them on the humanity of laughter. Those aesthetic shifts take part in a general process of undermining comedy’s humanistic optimistic ideology; even though some subgenres (namely farce, city comedy, comedy of manners or parody) easily stage horrible scenes, comedy is structurally defaced when it includes an ontology of horror, when its shape does not express progress but arbitrariness and when its ending is explicitly unhappy. Playing on the structure of comedy to the point of defacing it, horror becomes a poetic principle that renews the genre and especially the comic archetypes, making them dreadful instead of harmless. It is indeed tragedy’s failure that becomes the measure of this renewal of comedy, as laughter gets stifled by the tragic consciousness that tinges many laughs with guilt, caused by the way tragic values are ridiculed and tragic absoluteness belittled by humour. In those conditions, laughing turns into a means for the spectator to surreptitiously feel the power of tragic emotions; the experience redefines catharsis, no longer a purification of emotions but a new way to reach their humanising power.
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LES PARASITES DE TRADUCTION : ENTRE ADAPTATION ET FIDÉLITÉ. L'EXEMPLE DES COMÉDIES MUSICALES AMÉRICAINES.

Defacq, Alice 12 December 2011 (has links) (PDF)
Depuis quelques années, les français se passionnent de nouveau pour les comédies musicales américaines. Elles sont généralement adaptées dans la langue du pays d'accueil, le français en l'occurrence. Ce travail de recherche se propose d'observer ,dans un premier temps, et de tenter de comprendre, dans un deuxième temps, les comportements des adaptateurs de comédies musicales anglo-américaines face aux éléments qui parasitent la compréhension directe d'un texte. Trois problèmes de traduction seront examinés plus particulièrement : l'onomastique, les titres et le registre. Plusieurs exemples issus des dialogues et des chansons illustreront le fait que les choix des adaptateurs varieront en fonction du support. Ces choix seront souvent adoptés pour rendre le texte compréhensible, car rappelons-le, une comédie musicale est conçue pour être jouées sur scène et non pour être lue. Il sera également démontré que les comportements des adaptateurs seront différents dans les chansons. Ces derniers devront effectivement,respecter le plus fidèlement possible la base musicale qui leur dictera parfois ses choix. Ils se heurteront alors à de nombreuses contraintes, telles que les contraintes syllabiques, rimiques et rythmiques et de prosodie pendant la restitution des lyrics. Mais, la mission de tout adaptateur de comédies musicales consiste à produire un texte qui soit à la fois fidèle au fond comme à la forme. Ainsi ce projet de recherche se fonde sur l'hypothèse que les adaptateurs produisent un texte qui soit destiné à la scène et à l'écoute. Ces deux facteurs les amèneront à devoir modifier voire transformer le texte-source pour son public.
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No Laughing Matter: Shakespearean Melancholy and the Transformation of Comedy

Bernard, Jean-François 04 1900 (has links)
Mon projet de thèse démontre le rôle essentiel que tient la mélancolie dans les comédies de Shakespeare. J’analyse sa présence au travers de multiples pièces, des farces initiales, en passant par les comédies romantiques, jusqu’aux tragicomédies qui ponctuent les dernières années de sa carrière. Je dénote ainsi sa métamorphose au sein du genre comique, passant d’une représentation individuelle se rapportant à la théorie des humeurs, à un spectre émotionnel se greffant aux structures théâtrales dans lesquelles il évolue. Je suggère que cette progression s’apparent au cycle de joie et de tristesse qui forme la façon par laquelle Shakespeare dépeint l’émotion sur scène. Ma thèse délaisse donc les théories sur la mélancolie se rapportant aux humeurs et à la psychanalyse, afin de repositionner celle-ci dans un créneau shakespearien, comique, et historique, où le mot « mélancolie » évoque maintes définitions sur un plan social, scientifique, et surtout théâtrale. Suite à un bref aperçu de sa prévalence en Angleterre durant la Renaissance lors de mon introduction, les chapitres suivants démontrent la surabondance de mélancolie dans les comédies de Shakespeare. A priori, j’explore les façons par lesquelles elle est développée au travers de La Comedie des Erreurs et Peines d’Amour Perdues. Les efforts infructueux des deux pièces à se débarrasser de leur mélancolie par l’entremise de couplage hétérosexuels indique le malaise que celle-ci transmet au style comique de Shakespere et ce, dès ces premiers efforts de la sorte. Le troisième chapitre soutient que Beaucoup de Bruit pour Rien et Le Marchand de Venise offrent des exemples parangons du phénomène par lequel des personnages mélancoliques refusent de tempérer leurs comportements afin de se joindre aux célébrations qui clouent chaque pièce. La mélancolie que l’on retrouve ici génère une ambiguïté émotionnelle qui complique sa présence au sein du genre comique. Le chapitre suivant identifie Comme il vous plaira et La Nuit des Rois comme l’apogée du traitement comique de la mélancolie entrepris par Shakespeare. Je suggère que ces pièces démontrent l’instant où les caractérisations corporelles de la mélancolie ne sont plus de mise pour le style dramatique vers lequel Shakespeare se tourne progressivement. Le dernier chapitre analyse donc Périclès, prince de Tyr et Le Conte d’Hiver afin de démontrer que, dans la dernière phase de sa carrière théâtrale, Shakespeare a recours aux taxonomies comiques élucidées ultérieurement afin de créer une mélancolie spectrale qui s’attardent au-delà des pièces qu’elle hante. Cette caractérisation se rapporte aux principes de l’art impressionniste, puisqu’elle promeut l’abandon de la précision au niveau du texte pour favoriser les réponses émotionnelles que les pièces véhiculent. Finalement, ma conclusion démontre que Les Deux Nobles Cousins représente la culmination du développement de la mélancolie dans les comédies de Shakespeare, où l’incarnation spectrale du chapitre précèdent atteint son paroxysme. La nature collaborative de la pièce suggère également un certain rituel transitif entre la mélancolie dite Shakespearienne et celle développée par John Fletcher à l’intérieure de la même pièce. / My dissertation argues for a reconsideration of melancholy as an integral component of Shakespearean comedy. I analyse its presence across the comic canon, from early farcical plays through mature comic works, to the late romances that conclude Shakespeare’s career. In doing so, I denote its shift from an individual, humoural characterization to a more spectral incarnation that engrains itself in the dramatic fabric of the plays it inhabits. Ultimately, its manifestation purports to the cyclical nature of emotions and the mixture of mirth and sadness that the aforementioned late plays put forth. The thesis repositions Shakespearean melancholy away from humoural, psychoanalytical and other theoretical frameworks and towards an early modern context, where the term “melancholy” channels a plethora of social, scientific, and dramatic meanings. After a brief overview of the prevalence of melancholy in early modern England, the following chapters attest to the pervasiveness of melancholy within Shakespeare’s comic corpus, suggesting that, rather than a mere foil to the spirits of mirth and revelry, it proves elemental to comic structures as an agent of dramatic progression that fundamentally alters its generic make-up. I initially consider the ways in which melancholy is developed in The Comedy of Errors and Love’s Labor’s Lost, as an isolated condition, easily dismissible by what I refer to as the symmetrical structure of comic resolution. In both plays, I suggest, the failure to completely eradicate melancholy translates into highly ambiguous comic conclusions that pave the way for subsequent comic works, where melancholy’s presence grows increasingly cumbersome. Chapter three reads Much Ado about Nothing and The Merchant of Venice as prime dramatic examples of the phenomenon by which prominent comic characters not only fail to offer a clear cause for their overwhelming melancholy, but refuse to mitigate it for the benefit of the plays at hand. The melancholy found here creates emotional loose ends from which a sense of malaise that will take full effect in later comedies emanates. In the next chapter, As You Like It and Twelfth Night are held as a landmark in Shakespeare’s treatment of comic melancholy. The chapter suggests that these plays complete the break from individual melancholic characterization, which no longer seem suitable to the comic style towards which Shakespeare progressively turns. Consequently, the final chapter undertakes an analysis of Pericles and The Winter’s Tale to demonstrate the fact that, in his concluding dramatic phase, Shakespeare returns to the comic taxonomies of melancholy in order to foster more forceful, lingering emotional impacts as a form of dramatic impressionism, a relinquishing of details in favour of more powerful emotional responses. In a brief coda, I read The Two Noble Kinsmen as the culmination of the dramatic treatment in melancholy in Shakespeare, where the spectral wistfulness that characterized the late plays reaches a breaking point. I suggest that the play bears witness to a passing of the torch, as it were, between the Shakespearean dramatization of melancholy and the one propounded by Fletcher, which was to become the norm within subsequent seventeenth-century tragicomic works.
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Étude comparative entre des personnages de Ménandre et les Caractères de Théophraste

Dumont, Roxane 04 1900 (has links)
No description available.
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Figures de l’avarice et de l’usure dans les comédies : The Merchant of Venice de Shakespeare, Volpone de Jonson et L’Avare de Molière / Figures of avarice and of usury in the comedies : The Merchant of Venice by Shakespeare, Volpone by Jonson and L’Avare by Molière

Burtin, Tatiana 18 October 2011 (has links)
L’émergence d’un « ‘esprit’ capitaliste » (Weber) en Angleterre et en France au tournant des XVIe-XVIIe siècles a favorisé la reconfiguration des rapports entre avaritia et cupiditas, qui déterminent tout le champ sémantique de l’usure et de l’intérêt. Cette thèse postule que cette évolution est sensible dans la comédie française et anglaise de l’époque, et plus particulièrement chez les grands dramaturges qui ont marqué l’imaginaire collectif en mettant en scène des personnages avares. À partir d’un type comique issu à la fois du théâtre antique et du canon religieux bien établi dans l’Occident chrétien, l’appréhension nouvelle de l’argent comme objet et comme signe permet de construire une véritable figure moderne de l’avarice. Shylock, Volpone et Harpagon sont suspendus entre un or quasi divin, et l’univers plus ou moins connu de l’argent, qu’ils pensent maîtriser grâce à leur trésor. S’ils s’intègrent parfaitement à la fluidité moderne des échanges économiques, culturels et sociaux, ils participent aussi à leur dévalorisation, par une activité et un discours proprement usuraires. Leur entourage tente de soumettre cette « labilité » (Simmel) suscitée par l’économie de l’usurier-avare à un nouvel ordre, cosmique, éthique ou politique. Le conflit se résout devant la justice, instance discriminatoire externe et prétexte à la mise en abyme du jugement social. L’analyse finale de ces dénouements permet de comprendre le travail de chaque auteur sur la forme et la fonction du comique, à travers le texte, les genres, ou une esthétique de l’espace. Elle montre que chacun s’attache à valoriser l’apport de son art au public dans une période de crise socio-économique. / The emergence of a capitalist ‘spirit’ (Weber) in England and France at the turn of the sixteenth and seventeenth centuries played a leading role in reconfiguring the relation between avaritia and cupiditas which determine the whole semantic field of usury and interest. This thesis postulates that this evolution is perceptible in French and British comedy at that time, in particular for some of the playwrights who staged miserly characters imprinted in our collective imagination. Starting from a comic type as common in Greek and Roman drama as it was in the well-established religious canon in the Christian West, a new understanding of money as object and as sign leads to the construction of a truly modern figure of avarice.Shylock, Volpone (Mosca) and Harpagon, hang on to a almost divine idea of gold and the more or less known world of money, medium they think they control through their treasure, and which is about to become the universal equivalent of any good. Those characters fit perfectly into this modern dynamic of economic, cultural and social exchanges, but they also contribute, with their strictly usurious speech, to its depreciation. Their entourage tries to tame this « lability » of values (Simmel) generated by the economy of the usurer-miser to a new order – a cosmic, ethical or political order. Conflicts are resolved by a court of law, external discriminatory authority and pretext for the mise-en-abyme of social judgment. The analysis of these denouements allows one to understand the work of each author in the comic form and function, through the text, the genres, or an aesthetic of space. It shows how much each author strived to value the contribution of his art to the public, in a time of socio-economic crisis.
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La comédie de magie espagnole (1840-1930) : Le spectaculaire flamboyant / Spanish Magical Theatre (1840-1930) : The Blazing Spectacular

Jankovic, Lisa 22 November 2014 (has links)
Ce travail de recherche porte sur les comédies de magie qui succèdent à l’événement théâtral qu’a constitué La pata de cabra, de Juan de Grimaldi (1829) dans l’histoire de la scène espagnole. L’angle choisi est celui de l’histoire culturelle, dans le dessein d’éclairer le “faire spectaculaire” de ce genre aussi bien du point de vue esthétique et artistique que technique et budgétaire. Ce théâtre de l’enchantement est abondant et il fit recette, malgré les critiques acerbes dont il fut l’objet, mais il est aujourd’hui tombé dans l’oubli. Si la comédie de magie est un genre mineur en apparence, elle s’inscrit pourtant dans une longue tradition “néo-ritualiste” espagnole et européenne et elle a sans conteste influencé d’autres genres (dans l’exploitation de tous les moyens qu’offre la scène) qui jouissent d’une plus grande renommée qu’elle. L’enjeu de l’étude est d’analyser l’aspect performantiel de cet objet culturel, fabrique des avant-gardes scéniques en Espagne. La comédie de magie est envisagée en tant que niche de talents et phénomène culturel d’exception en matière de technique représentative (décors, costumes, machinerie et autres dispositifs). / La pata de cabra (1829) by Grimaldi was a turning point in the history of Spanish Magical Theater. My dissertation is enquiry into 19th and 20th-Century Post- Grimaldian enchanting comedies. I use a cultural historical approach to shed light on this genre’s specific search for a “spectacular dimension” and to examine it from an aesthetic and artistic point of view, as well as a technical and budgetary one. This Magical Theatre was very prolific and successful at the time (despite harsh critics), but it has largely been forgotten since. Although Magical Comedy seems to be a minor genre, it is nonetheless part of a long “neo-ritualistic” Spanish and European tradition and, because of its extensive optimization of on-stage possibilities, it has undoubtedly influenced more renowned genres. I discuss the performance aspect of this cultural object and I argue that it is a workshop for Spanish Avant-Garde theatre. I show how Magical Comedy fostered theatrical creativity among artists and I discuss to which extent this singular cultural phenomenon shaped specific representative techniques (scenery, costumes, machinery and other devices) in Spanish theatre.

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