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Les jeunes de Québec sont-ils cosmopolites? : rapport à la diversité culturelle, rapport au politique et construction identitaire chez des jeunes cégépiens de la ville de Québec

Nadeau, Frédérick 19 April 2018 (has links)
Cette recherche vise à déterminer si les jeunes de Québec peuvent être considérés comme des cosmopolites. Elle s’appuie sur l’analyse de contenu thématique de 169 questionnaires à réponses ouvertes, remplis par de jeunes cégépiens de la ville de Québec entre novembre 2012 et janvier 2013. À partir d’une exploration de leur rapport à la diversité culturelle, de leur rapport au politique et des catégories identitaires mobilisées par les jeunes, les conclusions indiquent que la diversification ethnoculturelle croissante de la société québécoise et son inscription dans une société globale sont des phénomènes qui sont vécus assez passivement par les jeunes. Ils ne suscitent pas l’enthousiasme et n’entraînent pas l’adoption des dispositions morales généralement associées au cosmopolitisme. Plutôt, les jeunes se montrent très concernés par les enjeux locaux et par la protection de ce qu’ils désignent comme leur héritage culturel face aux assauts de la globalisation. / This research tries to determine if Quebec City’s youth can be considered cosmopolitan. It draws upon the content analysis of 169 open-answers questionnaires, completed by students aged 18 to 23, between November 2012 and January 2013. Examining their relation to cultural diversity, their relation to politics and exploring the different categories from which they build their identity, it comes to the conclusion that the growing ethnocultural diversity that characterize Quebec’s urban landscape and its inscription in a global society are phenomena that are experienced rather passively by today’s youth. These phenomena do not generate greater enthusiasm for intercultural encounters nor do they lead to the adoption of moral dispositions usually associated with cosmopolitanism. On the contrary, results show that young people in Quebec are more concerned with issues that are local in scale and they express their preoccupations with the protection and valorization of what they refer to as their cultural heritage, in response to globalization.
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Créations artistiques et expériences de migration : le cas d'artistes montréalais réfugiés ou déplacés

Lamotte, Patricia 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire s’appuie principalement sur des entrevues réalisées avec des artistes migrants, qui sont des réfugiés ou des personnes déplacées pour cause de guerre ou de violation des droits de l’homme vivant maintenant à Montréal. Le but premier de cette étude est de s’intéresser à la manière dont s’exprime l’expérience migratoire dans les créations de ces artistes. La rencontre interculturelle entre ces artistes et la société d’accueil se présente comme une expérience riche influençant leur identité et leur démarche créatrice. Deux effets de cette rencontre ont été relevés : un processus de métissage et une ouverture à l’idéal cosmopolite. Le parcours migratoire, mais aussi le contexte interculturel dans lequel les artistes rencontrés évoluent ont également des impacts dans leurs œuvres. Les théories de la culture (Appaduraï, Comaroff, Geertz, Kilani, Ortner) et du métissage (Amselle, Gruzinski, Laplantine, Nouss) sont utilisées pour discuter de ces diverses transformations et de leurs représentations artistiques.
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Développement d'un cosmopolitisme : l'expérience des étudiants participant à un programme de mobilité de l'Université Laval

Martin, Brigitte 24 April 2018 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la manière dont des étudiants de l’Université Laval, à Québec, engagés dans différents programmes de mobilité pendant leur formation, donnent un sens à leur expérience et, ainsi, permettent pour une majorité d’entre eux l’émergence d’un cosmopolitisme. J’explore ces expériences de mobilité en plaçant l’étudiant au centre de ma réflexion. Ceci m’amène à analyser le sens profond de leur récit, dans le contexte de l’éducation supérieure et des enjeux de l’éducation au XXIe siècle. Mon analyse débouche sur trois parcours types d’étudiants, qui peuvent servir de guide pour faire émerger une pratique cosmopolite. À la suite d’une enquête ethnologique, j’ai analysé les données découlant de plus de 80 entrevues menées auprès de 53 étudiants inscrits dans une quarantaine de programmes d’études des trois cycles universitaires et ayant participé à l’un des dix programmes de mobilité offerts par le Bureau international. Un groupe de discussion a permis de compléter ces données et de valider un premier examen des diverses politiques en internationalisation de la formation (UNESCO, BCEI, MELS, UL) qui m’ont aidée à comprendre et à problématiser les données de la mobilité étudiante. Mon analyse s’appuie sur deux champs théoriques : d’une part, elle interpelle la théorie de la structuration d’Anthony Giddens (1987) et s’intéresse aux motivations, aux positionnements et à la capacité réflexive qui débouchent sur les interprétations qui structurent les pratiques liées à ces séjours. D’autre part, elle s’ancre dans une conceptualisation du cosmopolitisme proposée par Ulf Hannerz (2010). J’ai ainsi adopté une approche contemporaine du phénomène dans le cadre des études supérieures et construit les trois parcours types basés sur une approche anthropologique de la réflexivité de l’acteur en situation, en tenant compte de la complexité des expériences et des cheminements vécus lors d’une pratique de mobilité. Cette étude s’inscrit dans une anthropologie du chez-soi, et explore ainsi de nouveaux sentiers de recherche à considérer pour mieux saisir la construction du cosmopolitisme contemporain. / This research focuses on how students at Université Laval, in Quebec, who participated in various mobility programs during their studies, give meaning to their experience, and how that results for a majority of them in the emergence of cosmopolitanism. I explore these mobility experiences by placing the student at the centre of my own thinking. I analyze the deep sense of their experiential narrative in the context of higher education and the challenges of 21st-century education. This leads me to propose three typical study paths that may guide the emergence of a cosmopolitan practice. My ethnological investigation led to the analysis of over 80 interviews conducted with 53 students enrolled in more than 40 university programs at all university levels, all of whom had participated in one of the ten mobility programs offered by the International Office. A focus group made it possible to complement the data and validate my preliminary review of the various policies related to the internationalization of education (UNESCO, CBIE, MELS, UL) that defined my understanding and conceptualization of student mobility data. My analysis is based on two theoretical approaches: first, questioning Anthony Giddens’s structuration theory (1987), it scrutinizes the motivations, positioning and reflexive ability at the basis of the interpretations underlying the practices associated with students’ experiences abroad; secondly, it is anchored in the conceptualization of cosmopolitanism as proposed by Ulf Hannerz (2010). Hence, I adopted a contemporary approach of that phenomenon in the context of higher education and developed three typical study paths based on an anthropological approach of a person’s reflexivity in a changing situation, and taking into account the complex experiences and evolution arising from such mobility. This study adopts an approach of “anthropology at home”, and thus explores new research avenues to be considered in the understanding of contemporary cosmopolitanism.
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La responsabilité de protéger et l’intervention humanitaire : de la reconceptualisation de la souveraineté des États à l’individualisme normatif

Vézina, Louis-Philippe January 2010 (has links)
La recrudescence des conflits internes dans le contexte post-guerre froide a permis de propulser à l’avant-plan la préoccupation pour les individus. Alors que la paix et la sécurité internationales ont historiquement constitué les piliers du système institutionnel international, une porte s’ouvrait pour rendre effectif un régime de protection des droits de l’homme par-delà les frontières. Pour les humanistes, l’intervention humanitaire représentait un mal nécessaire pour pallier aux souffrances humaines souvent causées par des divergences ethniques et religieuses. Pourtant, cette pratique est encore souvent perçue comme une forme de néo-colonialisme et entre en contradiction avec les plus hautes normes régissant les relations internationales, soit les principes de souveraineté des États et de non-intervention. La problématique du présent mémoire s’inscrit précisément dans cette polémique entre la préséance des droits de l’État et la prédilection pour les droits humains universels, deux fins antinomiques que la Commission internationales pour l’intervention et la souveraineté des États (CIISE) a tenté de concilier en élaborant son concept de responsabilité de protéger. Notre mémoire s’inscrit dans le champ de la science politique en études internationales mais s’articule surtout autour des notions et enjeux propres à la philosophie politique, plus précisément à l’éthique des relations internationales. Le travail se veut une réflexion critique et théorique des conclusions du rapport La responsabilité de protéger, particulièrement en ce qui concerne le critère de la juste cause et, dans une moindre mesure, celui d’autorité appropriée. Notre lecture des conditions de la CIISE à la justification morale du déclenchement d’une intervention humanitaire – critères issues de la doctrine de la guerre juste relativement au jus ad bellum – révèle une position mitoyenne entre une conception progressiste cosmopolitique et une vision conservatrice d’un ordre international composé d’États souverains. D’une part, la commission se dissocie du droit international en faisant valoir un devoir éthique d’outrepasser les frontières dans le but de mettre un terme aux violations massives des droits de l’homme et, d’autre part, elle craint les ingérences à outrance, comme en font foi l’établissement d’un seuil de la juste cause relativement élevé et la désignation d’une autorité multilatérale à titre de légitimateur de l’intervention. Ce travail dialectique vise premièrement à présenter et situer les recommandations de la CIISE dans la tradition de la guerre juste. Ensuite, il s’agit de relever les prémisses philosophiques tacites dans le rapport de la CIISE qui sous-tendent le choix de préserver une règle de non-intervention ferme de laquelle la dérogation n’est exigée qu’en des circonstances exceptionnelles. Nous identifions trois arguments allant en ce sens : la reconnaissance du relativisme moral et culturel; la nécessité de respecter l’autonomie et l’indépendance des communautés politiques en raison d’une conception communautarienne de la légitimité de l’État, des réquisits de la tolérance et des avantages d’une responsabilité assignée; enfin, l’appréhension d’un bouleversement de l’ordre international sur la base de postulats du réalisme classique. Pour finir, nous nuançons chacune de ces thèses en souscrivant à un mode de raisonnement cosmopolitique et conséquentialiste. Notre adhésion au discours individualiste normatif nous amène à inclure dans la juste cause de la CIISE les violations systématiques des droits individuels fondamentaux et à cautionner l’intervention conduite par une coalition ou un État individuel, pourvu qu’elle produise les effets bénéfiques désirés en termes humanitaires. / The increasing number of internal conflicts in the Post-Cold War era propelled to the foreground the concern for individuals. Though international peace and security historically constituted the pillars of the world institutional system, the opportunity arose to establish an effective and cross-boundary human rights protection regime. According to humanists, humanitarian intervention was the necessary evil to bring an end to the human sufferings caused by ethnic and religious differences. Nevertheless, this kind of interference is still nowadays perceived as a neo-colonialist action and goes against the highest international relations norms, namely the state sovereignty and the non-intervention principles. This thesis’ issue lies within the controversy between states’ rights and universal human rights, which are two conflicting ends the International Commission on Intervention and State Sovereignty (ICISS) tried to reconcile along with elaborating its responsibility to protect concept. The field of this paper is political science in international studies, but the focus is above all on political philosophy notions and stakes, particularly on ethics of international relations. The goal is to build a critical and theoretical thinking about the Responsibility to Protect conclusions, particularly regarding the just cause and appropriate authority criteria. In accordance with our interpretation of the ICISS moral justification conditions for humanitarian intervention – criteria derived from the just war theory’s concern for jus ad bellum – the commission’s stance is split into a progressive cosmopolitan view and a more conservative one that promotes a world order constituted by sovereign states. On one hand the commission separates itself from international law, putting forward an ethical duty to stop the massive human rights violations beyond borders. At the same time it is afraid of excessive interferences, as shown by the establishment of a relatively high just cause threshold and the appointment of a multilateral body in charge of legitimizing the intervention. This dialectical paper’s first objective is to describe and place the ICISS recommendations into the just war tradition. Then, the purpose is to sum up the tacit philosophical premises of the ICISS report in relation to its choice to preserve a firm non-intervention norm from which no derogation is permitted, except in case of exceptional circumstances. From that we identify three arguments: the acceptance of moral and cultural relativism; the requirement of respecting political communities’ autonomy and independence on account of a communitarian conception of state sovereignty, the prerequisites for tolerance and the assigned responsibility advantages; finally, the fear of an international order disruption on the basis of classical realism postulates. Ultimately, we challenge each one of these ideas adopting a cosmopolitan and consequentialist reasoning. Adhering to the normative individualist discourse, we propose to broaden the ICISS just cause so that it includes systematic fundamental human rights violations and to support coalition or individual state intervention, insofar as it produces the desired humanitarian benefits.
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Diasporic identification and gender construction in the Caribbean nightlife of Paris / Identification diasporique et construction de genre dans la vie nocturne antillaise de Paris

Rossignoli, Sabina 05 July 2013 (has links)
Cette thèse explore les formes d’identification adoptées par des antillais fréquentant les lieux de divertissements caribéens en région parisienne. Cela, dans une perspective d’études des questions de genre et diasporiques. Mon hypothèse est que la vie nocturne est un espace culturel encourageant les liens transnationaux et diasporiques. Ma méthodologie a été de fréquenter ces lieux selon les méthodes de l’observation participante et de l’entretien en région parisienne ainsi qu’en Martinique. D’abord, j’ai investigué la géographie humaine des lieux de divertissements antillais en banlieue parisienne en enquêtant sur les lieux d’habitation ainsi que sur l’origine sociale de mes informateurs. Par la suite, j’ai lié les pratiques de la vie nocturne aux phénomènes migratoires des antillais de France. Le fort caractère transnational de ces lieux de divertissement témoigne de constructions diasporiques qui n’ont pas été évoquées auparavant. Néanmoins, ma thèse souligne que ces constructions étaient problématiques pour mes informatrices qui devaient négocier leur sorties avec plusieurs contraintes. La deuxième partie de la thèse se concentre sur le caractère transnational et diasporique du zouk, un genre musical de la Caraïbe française. Je conclue en étudiant les inégalités de genre dans les discothèques et les stratégies que les femmes emploient pour participer aux soirées dancehall. / This thesis explores the forms of identification adopted by French Caribbean clubbers in the Parisian region in relation to the issues of gender and diaspora. My hypothesis is that clubbing is a cultural space that fosters diasporic identities and transnational socialities. Methodologically the thesis is the result of fourteen months of participant observation in Paris and one in Martinique. First I have investigated the human geographies of Antillean clubs in the banlieues of Paris by analyzing in detail the residential patterns and sense of class belonging of my informants. Next I have inscribed the night-time leisure practices in the migration patterns of these informants. I argue that the transnational character of Caribbean nightlife is a testimony to relevant diasporic constructions that have not previously been explored. However my thesis underlines how these constructions were not unproblematic for female participants. The second part of the thesis focuses on the specific transnational and diasporic character of zouk, a French Caribbean music genre. I conclude having investigated issues of gender inequality in clubs and the strategies women employ in order to participate in the dancehall scene.
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L'art de traduire : enjeux philosophiques, éthiques et politiques de la traduction, à partir de la critique formulée par les Romantiques allemands à l'encontre des traductions françaises. / The art of translation : philosophical, ethical, and political translation issues from the historical context of the German Romantics’criticism against the French practice of translation in the 17th and 18th century

Thomas, François 12 June 2015 (has links)
Cette recherche a pour point de départ l’important mouvement de traduction en Allemagne au tournant du XIXe siècle, et la critique par les penseurs allemands de la manière dont les Français traduisaient. Ceux-­‐ci se voient reprocher leur tendance à toujours traduire comme si l’auteur était français, refusant l’épreuve de l’étranger (Berman) que constitue la traduction. Ce conflit est philosophiquement problématisé en 1813 par F. Schleiermacher, qui montre que derrière ces approches du traduire s’affrontent des conceptions de la rationalité, du rapport de la pensée au langage, et de la subjectivité, mais aussi des conceptions de la culture, de la nation, et du rapport à l’étranger. À la lumière de ces analyses, nous réinterrogeons les conceptions de la traduction en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, où domine la pratique des « belles infidèles ». Nous nous intéressons aux soubassements théoriques de ces conceptions, ce qui conduit à accorder une attention particulière aux réflexions sur le langage menées à Port-Royal, et à la réflexion de Voltaire sur l’histoire. Nous étudions la question de la traduction de la philosophie en français à cette époque. Parallèlement, l’étude des premières traductions de Shakespeare en France et en Allemagne (Voltaire/Herder, Schlegel) montre comment se nouent réflexions sur la littérature, l’histoire, la pluralité des cultures – sur fond de volonté de s’émanciper, du côté allemand, de la domination culturelle française, et de remise en question de la pensée des Lumières. Revenant enfin sur les réflexions de Schleiermacher, nous étudions en quel sens elles définissent une éthique de la traduction et l’éthique à partir de la traduction, autour du concept d’hospitalité.En mettant en lumière la richesse des conceptions autour de la traduction en France aux siècles classiques, ce travail vise à redonner un intérêt à leur étude d’un point de vue philosophique, et en revenant sur cette critique allemande, à éclairer l’origine de réflexions contemporaines majeures sur la traduction et ses enjeux. / The investigation's starting point is the significant German translation's movement from the begining of the 19th century and the German thinkers criticism against the French practice of translation. The Germans reproach the French to translate a foreign work as if the author was french, thus refusing the very principle of translation, that is to confront to the Otherness (Berman). In 1813, F. Schleiermacher points the philosophical issues raised by the conflict opposing these two different approaches of translation, revealing that not only does such a conflict mirror the opposition between different ways of conceiving rationality, the relationship between language and thought, subjectivity, but also different ways of conceiving culture, nation, and the relationship to the Other and to foreignness. In the light of such analysis, we question the ways of conceiving translation in France in the 17th and 18th century, in which the practice of the "belles infidèles" prevails. We examine the theoretical groundings of these conceptions of translation, which leads to focus especially on the language studies conducted in Port-Royal and Voltaire's consideration about history. We study the issue raised by the French translation of philosophical work at the time. The confrontation of Shakespeare's first translations in France and in Germany (Voltaire/Herder, Schlegel) shows how a reflection on literature, history and cultural plurality builds up while at the same time, the Germans wish to emancipate from the French cultural domination and question the Enlightenment. We finally come back to Schleiermacher's thought to study in which way it contributes to define both an ethics of translation and an ethics based on translation, refering to the concept oh hospitality. By highlighting the depth and richness of thought surrounding translation in France in the 17the and 18th century, this work's aim is to restore an interest for studying its notions from a philosophical perspective. Furthermore, by going back to this German critique, this work is also concerned with shedding light on the origins of major conteporary thinking over translation and the issues at stake.
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Féminisme et universalisme : vers une définition commune de la justice

Tissot, Damien 30 September 2013 (has links) (PDF)
Ce travail explore la façon dont les féministes mobilisent la notion d'universel dans leurs revendications de justice. Depuis les années 1950, l'universalisme latent ou assumé de certains discours féministes a été beaucoup critiqué. On a reproché à ces discours de se déployer dans les cadres philosophiques à la fois ethnocentriques, impérialistes et patriarcaux hérités des Lumières. Ces critiques, qui sont principalement relayées, depuis quelques années, par les féminismes queer et postcoloniaux, ont conduit certaines féministes à prendre leurs distances avec la rhétorique des droits universels, et à privilégier des approches éthiques et contextualistes. Tout en parcourant la diversité de ces critiques, ma thèse examine la possibilité de maintenir l'universel à l'horizon d'une théorie féministe de la justice. Partant de l'intuition selon laquelle l'universel est d'emblée ambigu, ou équivoque, je suggère qu'il est possible de le conserver comme un horizon des luttes féministes, au niveau intersubjectif comme au niveau politique. Concevoir l'universel comme ambigu offre selon moi la possibilité de repenser le sujet et les éthiques postmodernes à la lumière des critiques adressées par les féministes queer et postcoloniales. Après avoir examiné les critiques féministes adressées à certaines théories de la justice (principalement celle de Rawls), mais également les débats féministes en matière d'éthique (éthiques du care, ou éthiques écoféministes par exemple), je propose d'articuler une éthique féministe à une théorie politique des institutions justes. Tout en maintenant l'ambigüité de l'universel, cette conception de la justice permet non seulement de concevoir de nouvelles formes de solidarités transnationales mais aussi de repenser les termes d'un cosmopolitisme féministe.
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La responsabilité de protéger et l’intervention humanitaire : de la reconceptualisation de la souveraineté des États à l’individualisme normatif

Vézina, Louis-Philippe January 2010 (has links)
La recrudescence des conflits internes dans le contexte post-guerre froide a permis de propulser à l’avant-plan la préoccupation pour les individus. Alors que la paix et la sécurité internationales ont historiquement constitué les piliers du système institutionnel international, une porte s’ouvrait pour rendre effectif un régime de protection des droits de l’homme par-delà les frontières. Pour les humanistes, l’intervention humanitaire représentait un mal nécessaire pour pallier aux souffrances humaines souvent causées par des divergences ethniques et religieuses. Pourtant, cette pratique est encore souvent perçue comme une forme de néo-colonialisme et entre en contradiction avec les plus hautes normes régissant les relations internationales, soit les principes de souveraineté des États et de non-intervention. La problématique du présent mémoire s’inscrit précisément dans cette polémique entre la préséance des droits de l’État et la prédilection pour les droits humains universels, deux fins antinomiques que la Commission internationales pour l’intervention et la souveraineté des États (CIISE) a tenté de concilier en élaborant son concept de responsabilité de protéger. Notre mémoire s’inscrit dans le champ de la science politique en études internationales mais s’articule surtout autour des notions et enjeux propres à la philosophie politique, plus précisément à l’éthique des relations internationales. Le travail se veut une réflexion critique et théorique des conclusions du rapport La responsabilité de protéger, particulièrement en ce qui concerne le critère de la juste cause et, dans une moindre mesure, celui d’autorité appropriée. Notre lecture des conditions de la CIISE à la justification morale du déclenchement d’une intervention humanitaire – critères issues de la doctrine de la guerre juste relativement au jus ad bellum – révèle une position mitoyenne entre une conception progressiste cosmopolitique et une vision conservatrice d’un ordre international composé d’États souverains. D’une part, la commission se dissocie du droit international en faisant valoir un devoir éthique d’outrepasser les frontières dans le but de mettre un terme aux violations massives des droits de l’homme et, d’autre part, elle craint les ingérences à outrance, comme en font foi l’établissement d’un seuil de la juste cause relativement élevé et la désignation d’une autorité multilatérale à titre de légitimateur de l’intervention. Ce travail dialectique vise premièrement à présenter et situer les recommandations de la CIISE dans la tradition de la guerre juste. Ensuite, il s’agit de relever les prémisses philosophiques tacites dans le rapport de la CIISE qui sous-tendent le choix de préserver une règle de non-intervention ferme de laquelle la dérogation n’est exigée qu’en des circonstances exceptionnelles. Nous identifions trois arguments allant en ce sens : la reconnaissance du relativisme moral et culturel; la nécessité de respecter l’autonomie et l’indépendance des communautés politiques en raison d’une conception communautarienne de la légitimité de l’État, des réquisits de la tolérance et des avantages d’une responsabilité assignée; enfin, l’appréhension d’un bouleversement de l’ordre international sur la base de postulats du réalisme classique. Pour finir, nous nuançons chacune de ces thèses en souscrivant à un mode de raisonnement cosmopolitique et conséquentialiste. Notre adhésion au discours individualiste normatif nous amène à inclure dans la juste cause de la CIISE les violations systématiques des droits individuels fondamentaux et à cautionner l’intervention conduite par une coalition ou un État individuel, pourvu qu’elle produise les effets bénéfiques désirés en termes humanitaires. / The increasing number of internal conflicts in the Post-Cold War era propelled to the foreground the concern for individuals. Though international peace and security historically constituted the pillars of the world institutional system, the opportunity arose to establish an effective and cross-boundary human rights protection regime. According to humanists, humanitarian intervention was the necessary evil to bring an end to the human sufferings caused by ethnic and religious differences. Nevertheless, this kind of interference is still nowadays perceived as a neo-colonialist action and goes against the highest international relations norms, namely the state sovereignty and the non-intervention principles. This thesis’ issue lies within the controversy between states’ rights and universal human rights, which are two conflicting ends the International Commission on Intervention and State Sovereignty (ICISS) tried to reconcile along with elaborating its responsibility to protect concept. The field of this paper is political science in international studies, but the focus is above all on political philosophy notions and stakes, particularly on ethics of international relations. The goal is to build a critical and theoretical thinking about the Responsibility to Protect conclusions, particularly regarding the just cause and appropriate authority criteria. In accordance with our interpretation of the ICISS moral justification conditions for humanitarian intervention – criteria derived from the just war theory’s concern for jus ad bellum – the commission’s stance is split into a progressive cosmopolitan view and a more conservative one that promotes a world order constituted by sovereign states. On one hand the commission separates itself from international law, putting forward an ethical duty to stop the massive human rights violations beyond borders. At the same time it is afraid of excessive interferences, as shown by the establishment of a relatively high just cause threshold and the appointment of a multilateral body in charge of legitimizing the intervention. This dialectical paper’s first objective is to describe and place the ICISS recommendations into the just war tradition. Then, the purpose is to sum up the tacit philosophical premises of the ICISS report in relation to its choice to preserve a firm non-intervention norm from which no derogation is permitted, except in case of exceptional circumstances. From that we identify three arguments: the acceptance of moral and cultural relativism; the requirement of respecting political communities’ autonomy and independence on account of a communitarian conception of state sovereignty, the prerequisites for tolerance and the assigned responsibility advantages; finally, the fear of an international order disruption on the basis of classical realism postulates. Ultimately, we challenge each one of these ideas adopting a cosmopolitan and consequentialist reasoning. Adhering to the normative individualist discourse, we propose to broaden the ICISS just cause so that it includes systematic fundamental human rights violations and to support coalition or individual state intervention, insofar as it produces the desired humanitarian benefits.
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Reconstruire la philosophie à partir de l'Afrique : une utopie postcoloniale

Abadie, Delphine 01 1900 (has links)
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Mondialisation et philosophie : idéal universaliste moderne et mondialisation aujourd’hui / Universalization and Philosophy : modern ideal universalist and universalization today

Poudiougo, Augustin 25 February 2009 (has links)
De nos jours la mondialisation préoccupe tout le monde : individus, communautés, groupes, Etats, politiques, citoyens ordinaires, universitaires, intellectuels, nonintellectuels, l'humanité. Le fourmillement d'études surtout économiques et la manifestation d'innombrables mouvements sociaux, conférences et discours politiques qu'elle suscite sont les preuves. N’y a-t-il pas là une raison pour en faire un objet de réflexion pour la philosophie, elle qui veut avoir l’intelligence des choses et du monde, être une quête de sens et une prise de conscience des préoccupations du temps ? Certains facteurs permettent de postuler que la mondialisation est un phénomène multidimensionnel, qu'elle manifeste ou exprime l'universel. Quels sont alors les fondements philosophiques du mondialisme, expression de l'universalisme moderne ? Située dans le temps et l'espace, la mondialisation semble ne pas avoir les mêmes effets pour tous. En outre, notre monde mondialisé paraît malade, dangereux et vide de sens. La justice sociale, la paix durable et la sécurité, la solidarité, la préservation de l'écosystème, la survie de la planète terre et de l'espèce humaine constituent ses défis. Ces aspects n'expriment-ils pas le signe d'une rupture avec les valeurs universalistes de la modernité : idéal de liberté, d'égalité, d'autonomie, de paix et de bonheur de l'homme ? Comment alors fonder une pensée de la mondialisation qui soit créatrice de sens et d'espérance ? Telles sont les grandes interrogations sur lesquelles porte cette thèse, se déroulant en quatre étapes : - Découvrir la mondialisation (la mondialisation comme processus) - Penser la mondialisation (de l’universalisme moderne au mondialisme) - Réagir à la mondialisation (à partir du contexte africain) - Agir dans la mondialisation (refonder une éthique de responsabilité) / Nowadays universalization worries everyone: individuals, communities, groups, States, policies, citizens ordinary, university, intellectuals, nonintellectuals, humanity. The swarming of economic surveys especially and the demonstration of innumerable social movements, conferences and speeches political that it causes are the evidence. There is not there a reason to make an object of reflexion for philosophy, it which wants to have the intelligence of the things and the world, to be a search of sense and an awakening of the concerns of time? Certain factors make it possible to postulate that universalization is a multidimensional phenomenon, whether it expresses or expresses the universal one. Which are then the philosophical bases of the mondialism, expression of modern universalism? Located in time and space, universalization seems not to have the same effects for all. Moreover, our globalized world appears sick, dangerous and meaningless. Social justice, lasting peace and safety, solidarity, the safeguarding of the ecosystem, the survival of the planet ground and the mankind constitute its challenges. These aspects do not express the sign of a break-up with the values universalists of modernity: ideal of freedom, equality, autonomy, peace and happiness of the man? How then to found a thought of the universalization which is creative sense and of hope? Such are the great interrogations to which this thesis relates, being held in four stages: - To discover universalization (universalization like process) - To think universalization (of modern universalism to the mondialism) - To react to universalization (starting from the African context) - To act in universalization (to refound an ethics of responsibility)

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