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Cultiver la différence: Histoire du développement de la gynécologie à Bruxelles (1870-1935)

De Ganck, Julie 01 March 2016 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’histoire du développement de la gynécologie en tant que spécialité médicale dans le contexte bruxellois. La période considérée s’étend entre 1870 et 1935. Le début de cette période est marqué par l’émergence concomitante de la chirurgie abdominale et d’un débat social et politique sur la place et les droits des femmes dans la société belge. Les femmes sont avant tout définies comme des mères et des épouses. C’est pourquoi leur désir d’émancipation et leur entrée dans la modernité n’est, pour les contemporains, envisageable qu’en adéquation avec cette fonction sociale première. L’amélioration du sort des femmes, une cause qui se développe à la fin du siècle, passe par la protection de la maternité. Dans ce contexte, la gynécologie se profile comme une discipline chirurgicale de pointe avec une vocation sociale forte :protéger et améliorer le sort des femmes grâce à la prise en charge de leur santé reproductive. Cette vocation sociale est explicitement revendiquée par les professionnels lorsqu’ils tentent de faire reconnaître la gynécologie en tant que spécialité au sein des hôpitaux et de l’université. Au moment de son essor, la gynécologie est un domaine de pratiques chirurgicales prisée par les chirurgiens. Pourtant, la gynécologie est également proche d’une autre discipline — l’obstétrique — à travers son lien avec la gestion sociale de la capacité reproductive. Une tension existe donc dès le départ dans le processus de spécialisation de la gynécologie à Bruxelles entre, d’une part, une occupation dense du champ professionnel par les chirurgiens et, d’autre part, une proximité forte avec l’obstétrique en termes de vocation sociale. Cette concurrence existe durant tout la période entre les chirurgiens et les obstétriciens. Les deux groupes souhaitent annexer la gynécologie à leur domaine de pratique. La pratique de la gynécologie reste dans le giron des chirurgiens pendant la majorité de la période. Cependant, au terme du processus analysé, les leaders de la profession gynécologique bruxelloise oeuvrent au rapprochement de la gynécologie et de l’obstétrique dans le but de constituer un grand domaine scientifique consacré à la physiologie de la reproduction. En 1935, tout est en place à Bruxelles pour réunir les deux disciplines. Il faut cependant encore attendre l’après Seconde Guerre mondiale pour que cette union soit officiellement institutionnalisée à l’université ainsi que dans la loi. En Belgique, les deux disciplines ont été officiellement jumelées — pour former la gynécologie-obstétrique — lors de la reconnaissance légale du statut de médecin spécialiste en 1957. En consacrant cette union, la législation confirme et formalise le lien déjà bien établi dans les théories et pratiques médicales entre santé féminine et santé reproductive. Le fait que cette reconnaissance soit passée par leur union à l’obstétrique pour former une discipline dédiée à la fois aux femmes, à la maternité et aux questions de reproduction humaine est significatif. Cela indique la relation de dépendance entre l’existence de la gynécologie en tant que spécialité et ce qui fonde socialement la différence des femmes. Cette relation est au cœur de l’analyse de la présente thèse. Pour exister et se démarquer, les gynécologues ont dû cultiver la différence des femmes.La thèse est organisée en sept chapitres. Chacun problématise une étape ou un aspect du développement de la gynécologie à Bruxelles entre 1870 et 1935. Les facteurs considérés dans l’histoire de ce développement sont très variés :ils sont de nature législative, administrative, professionnelle ou scientifique. Le premier chapitre est consacré aux débats politiques et professionnels sur le travail féminin dans les mines et leur accès à la profession médicale. Le sexualité féminine et la maternité sont au coeur des débats aboutissant à la restriction du travail des femmes dans les mines et à leur interdiction de l’exercice de la médecine. Lorsque ces dernières ont finalement accès à la profession en 1890, les premières femmes médecins et les féministes voient dans la pratique médicale des femmes un moyen d’améliorer le sort féminin à travers la diffusion des notions d’hygiène scientifique appliquées à la sphère domestique et à la maternité. Ces discours se concentrent sur les femmes pauvres. Le corps et le rôle d’éducatrice des femmes laborieuses sont l’objet d’une inquiétude grandissante parmi les réformateurs sociaux et les médecins. Leur mode de vie et leur travail est mis en opposition avec la réalisation de leur destinée :la maternité. Le second chapitre présente l’émergence de la gynécologie dans le monde bruxellois à travers la création d’un société savante de gynécologie et d’obstétrique, l’institution d’une chaire de gynécologie et l’organisation d’un service hospitalier spécialisé dans les hôpitaux publics de la capitale. Les différents acteurs impliqués dans l’institutionnalisation de la gynécologie soulignent la plus-value et l’importance sociale de la gynécologie pour protéger la santé reproductive des femmes pauvres en particulier. Dans le troisième chapitre, ce sont les discours autour de la pudeur féminine qui sont analysés. La pudeur féminine représente le versant moral de la protection de la santé et de la condition des femmes. La corruption des sentiments féminins au cours de l’examen gynécologique est redoutée. Aussi, les conditions dans lesquelles cet examen se déroule dans les hôpitaux est l’objet d’une attention particulière. En effet, les hôpitaux de l’assistance publique, destinés à la population pauvre, accomplissent une mission importante de l’Etat moderne. Ils représentent la bonté et la justice du gouvernement. A la fin du 19e siècle, les revendications égalitaires se manifestent avec une force nouvelle, pour le suffrage universel notamment. Dans ce contexte, l’atteinte à la pudeur des femmes pauvres à l’hôpital prend la valeur d’une allégorie sociale et politique. L’importance de la pudeur féminine et la multiplication des pratiques gynécologiques dans l’espace hospitalier rendent impératif d’organiser des espaces spécialement dédiés à leur examen intime. La spécialisation de la gynécologie trouve ici un ressort puissant. En effet, la création d’espaces particuliers semble nécessiter et justifier l’existence de médecins spécialisés dans le soin des femmes. Le chapitre quatre présente les débuts de la pratique de la chirurgie abdominale en Belgique entre 1870 et 1890. L’ovariotomie — l’extraction d’un ovaire — a été la première opération abominable réalisée en 1870 par des chirurgiens adeptes de la méthode de Lister et des nouvelles théories scientifiques sur les microbes. Ces chirurgiens mettent au point des procédures chirurgicales permettant de diminuer la mortalité opératoire. Ce faisant, ils posent un regard nouveau sur les maladies des ovaires. L’extraction des ovaires malades est désormais préconisé de manière précoce afin d’éviter des complications, alors que précédemment la chirurgie était considérée comme un dernier recours. Les opérations d’ovariotomie se multiplient progressivement entre 1870 et 1890. A cette date, de vives critiques émergent du monde médical. Les derniers opposants au « microbisme » voient, avec raison, la gynécologie comme le fer de lance de la bactériologie en Belgique. Ils prennent donc la gynécologie pour cible de leurs critiques et ne manquent pas de souligner le danger social que représente la chirurgie dans la pratique de la médecine des femmes. Ils accusent les chirurgiens en général, et les gynécologues en particulier, de pratiquer trop d’ovariotomies et ainsi de « mutiler » les femmes. Les gynécologues retournent cette critique à leur avantage. Les « abus » de la chirurgie gynécologique ne feraient que démontrer l’importance de la reconnaissance et de l’enseignement de la gynécologie comme spécialité. En effet, les « abus » seraient le fait de chirurgiens peu expérimentés dans le soin des femmes, incapables d’effectuer un bon diagnostic ou ignorant les méthodes de traitements préventifs. Les compétences particulières des gynécologues seraient donc la meilleure réponse à cette crainte de la dénaturation des femmes par la chirurgie. Le chapitre cinq rend compte des pratiques de chirurgie gynécologique et des débats à leur sujet entre 1890 et 1910. La nouvelle génération de chirurgiens et de gynécologues adeptes de la bactériologie atteint à cette époque une position de leadership. Ils sont devenus chefs de services hospitaliers, professeurs d’université ou ont établi leur propre clinique privée dédiée aux soins chirurgicaux des femmes. Les chirurgiens-gynécologues sont confrontés à de nombreuses femmes présentant des douleurs pelviennes invalidantes causées par des pathologies diverses. Pour lutter contre ces douleurs, les gynécologues sont fréquemment amenés à pratiquer des opérations radicales, c’est-à-dire des ablations d’organes génitaux (ovaires et/ou utérus). Ces opérations et leur généralisation suscitent un débat médical autour des indications opératoires en gynécologie. Contrairement à la période envisagée dans le chapitre précédent, la légitimité de la gynécologie et des opérations n’est pas directement remise en question. Le débat porte ici sur le choix entre différentes méthodes chirurgicales et la nécessité de privilégier les traitements conservateurs (des organes), malgré que ces derniers traitements soient plus longs, plus compliqués et souvent moins efficaces. Dans la pratique cependant, les gynécologues soignent un grand nombre de femmes pauvres qui n’ont ni les moyens ni le temps nécessaire à la poursuite d’un traitement médical long et couteux. Les chirurgiens-gynécologues adoptent de ce fait une approche pragmatique :ils ont recours plus directement aux traitements radicaux sur les femmes pauvres pour supprimer leurs douleurs et leur permettre de reprendre leur travail. Les conditions sociales pèsent donc de tout leur poids sur le choix des méthodes thérapeutiques. La multiplication des opérations gynécologiques radicales met en lumière le rôle « moral » et sexuel des ovaires (bientôt décrit à travers le concept d’hormones). Les troubles liés aux castrations opératoires sont soulignés grâce au suivi médical des femmes opérées depuis plusieurs années. Dans le dernier tiers du 19e siècle, les ovaires représentent l’essence physique de la féminité. Aussi, la castration opératoire fait planer la crainte d’une dénaturation des femmes. Les fonctions ovariennes sont en effet mise en lien avec les fonctions sociales féminines. Les femmes castrées ne seraient plus des femmes à part entière :leur inclinaison pour leur rôle domestique et leur mari serait altérée par les opérations gynécologiques. La stérilisation induite par ces opérations transforme également la relation intime entre un mari et sa femme dans le cadre d’un mariage catholique hétérosexuel voué à la reproduction. Infertile, la sexualité conjugale est assimilée à la débauche. Constatant les conséquences physiques et morales des ovariotomies, les chirurgiens-gynécologues mettent au point de nouvelles techniques opératoires permettant d’extraire des parties d’ovaires malades tout en en préservant les parties saines. Les fonctions ovariennes sont dès lors préservées. Malgré cette évolution des techniques chirurgicales, les opérations radicales restent fréquentes chez les femmes pauvres. Ce sont encore les conditions sociales et économiques vécues par les classes laborieuses qui sont en cause selon les acteurs. N’ayant ni les moyens financiers ni l’éducation pour se soumettre à des traitements longs et à un suivi médical fréquent, les femmes laborieuses consulteraient les gynécologues trop tardivement dans la maladie, à un moment où les organes seraient déjà largement envahis. Les traitements gynécologiques se révèlent donc insuffisants à protéger la capacité reproductive des femmes pauvres. En effet, les structures sociales et économiques se répercutent lourdement sur les modes de prise en charge thérapeutique. Par ailleurs, alors qu’ils se donnent pour vocation sociale la préservation de la maternité et la sexualité féminine, les traitements gynécologiques sont accusés de porter atteinte à la nature féminine. Vers 1910, l’approche chirurgicale est devenue une limite à dépasser en gynécologie. Les leaders de la profession souhaitent promouvoir les recherches physiologiques sur les organes génitaux féminins dans l’espoir de mieux comprendre l’évolution des maladies, de préserver ou de restaurer la fonction reproductive. Les sixième et septième chapitres analysent en détail leurs démarches institutionnelles pour atteindre cet objectif. Malgré le consensus existant parmi les professionnels d’allier davantage l’obstétrique et la gynécologie au sein d’un grand domaine d’étude, ce projet n’est pas réalisable à Bruxelles durant l’entre-deux guerres. Un conflit entre l’université et l’administration générale des hospices civils à propos de la gestion des hôpitaux bloque les entreprises des gynécologues universitaires. La gynécologie reste de ce fait dans le giron des chirurgiens généraux tant dans les hôpitaux publics qu’à l’université. Gynécologues et obstétriciens réussissent cependant à manoeuvrer pour rapprocher institutionnellement leurs deux services dans les nouveaux hôpitaux universitaires construits à cette époque. Ce rapprochement spatial prépare le terrain de la réunion des deux disciplines au sein d’une même chaire après la Seconde Guerre mondiale. En conclusion, il ressort de cette étude que les leaders de la gynécologie bruxelloise ont promotionné la gynécologie en la présentant comme une discipline nécessaire à la protection de la maternité et de l’amélioration du sort des femmes pauvres. La gynécologie bruxelloise s’est donné pour vocation de protéger le sexe féminin des conséquences supposées néfastes de la société moderne et industrielle. Cette thèse a démontré que la gynécologie a été incapable de remplir ce rôle. Au contraire, c’est la structuration sociale et économique de la société belge qui a représenté une entrave considérable à une prise en charge préventive et conservatrice de la santé sexuelle féminine des plus pauvres en gynécologie. La réunion de la gynécologie et de l’obstétrique au sein d’un domaine commun a constitué l’étape ultime de la reconnaissance du rôle social de la gynécologie en tant que protecteur de la santé reproductive féminine. En se présentant comme les protecteurs des femmes, les gynécologues ont endossé un rôle de régulateur social de la sexualité féminine, en accord avec les attentes de genre de leur époque. En ce sens, le développement de la gynécologie à Bruxelles entre 1870 et 1935 est fondé sur une culture de la différence sociale des femmes. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'effet de la pente tibiale postérieure accrue sur l'intégrité du ligament croisé antérieur et des patrons de lésions méniscales : une approche méthodologique / The effect of the increased posterior tibial slope on the integrity of the anterior cruciate ligament and patterns of the meniscal injury : a methodological approach

Elmansori, Ashraf 17 May 2019 (has links)
L'objectif de ce travail était de rendre compte d'une revue complète de la littérature comparant les différentes méthodes et techniques de mesure de la pente tibiale par la radiographie conventionnelle, le scanner et l'IRM pour aider les chirurgiens orthopédistes à établir une méthode de mesure standardisée et fiable. Le travail inclut aussi deux études rétrospectives mesurant la pente tibiale en utilisant des modalités différentes. Il a été rapporté que la pente tibiale postérieure (PTS) a une influence sur la cinématique du genou notamment le ligament croisé antérieur (LCA). Une meilleure compréhension de la signification de la PTS pourrait améliorer le développement du dépistage des lésions du LCA, et les programmes de prévention, et pourrait servir de base pour des programmes de réadaptation individuels adaptés après la reconstruction du LCA. De plus, dans plusieurs interventions orthopédiques telle que l'ostéotomie tibiale haute, la pente tibiale peut modifier la mécanique du genou. Dès lors, une mesure préopératoire exacte de la pente tibiale postérieure est obligatoire. Plusieurs méthodes sont utilisées sur des radiographies conventionnelles, des scanners et l’IRM, mais jusqu'à présent il n'y a aucune méthode standard validée. La première partie de ce travail consiste en une introduction générale des structures anatomiques d'intérêt impliquées dans cette étude, à savoir l'articulation du genou, les ligaments croisés antérieurs, les ménisques et le tibia. Cette partie d'introduction inclut une description de l'anatomie brute, de la structure microscopique, de la fonction et quelques considérations cliniques. La deuxième partie du travail est consacrée à une revue systématique des modalités et techniques disponibles dans la littérature. Les informations quant aux méthodes de mesure de la pente tibiale chez des sujets normaux et avec LCA-lésé ont été extraites de toutes les études incluses de manière systématique, et ont été classifiées selon la technique de mesure et les modalités utilisées. L'axe le plus utilisé était l'axe tibial anatomique proximal (PTAA), et la méthode Midpoint est la plus fréquemment utilisée pour calculer le PTAA. Les valeurs les plus grandes de la pente tibiale médiale (MTS) et de la pente tibiale latérale (LTS) ont été obtenues en utilisant l'axe du cortex tibial antérieur, tandis que les valeurs les plus faibles ont été obtenues avec l'axe tibial diaphysaire. En comparaison directe, la plus grande valeur de la MTS pour le genou pathologique a été trouvée par les études radiologiques, tandis que les études IRM ont présenté les plus petites valeurs. Par conséquent, pour la LTS, les valeurs IRM étaient plus petites que celles des études par CT. La troisième partie du travail était une étude de cas-contrôle, en utilisant l'IRM; les LTS, MTS et pentes des ménisque interne et externe (LMS, MMS) ont été comparés chez 100 patients avec un LCA-déchiré isolé et chez un groupe témoin de 100 patients avec une douleur patello-fémorale et un LCA intact. La découverte la plus importante de cette étude consiste en ce que les pentes tibiales augmentées, aussi bien osseuse que méniscales, sont des facteurs de risque pour la blessure du LCA. Comme le ménisque a tendance à corriger la pente observée vers l'horizontale, la perte du ménisque postérieur peut potentialiser cet effet en augmentant la pente fonctionnelle. La quatrième partie du travail visait à évaluer les effets des caractéristiques des patients, du délai entre la blessure et l’intervention (TFI) et de la pente tibiale postérieure sur les formes de lésions des ménisques. Chez les 362 patients ayant un LCA-déchiré, le site de la lésion méniscale le plus commun était la corne postérieure (PH) du ménisque médial (MM), suivi par la lésion impliquant le MM entier. L'âge du patient, le BMI (Body Mass Index) et le TFI ont été significativement associés à l'incidence de la lésion du MM... [etc] / The aim of this work was to report a comprehensive literature review comparing the different methods and techniques of measurement of the posterior tibial slope (PTS) among the conventional radiograph, computed tomography (CT), and magnetic resonance imaging (MRI) in order to help the orthopedic surgeons to establish a standard and reliable measurement method. The work also includes two retrospective studies measuring the tibial slope using different modalities. It has been reported that the PTS has an influence on the kinematics of the knee notably the anterior cruciate ligament (ACL). A better understanding of the significance of the PTS could improve the development of ACL injury screening and prevention programmes, and might serve as a basis for individual adapted rehabilitation programmes after ACL reconstruction. Additionally, in several orthopedic interventions such as high tibial osteotomy, the tibial slope can result in altered knee mechanics. Therefore, an exact preoperative measurement of the posterior tibial slope is mandatory. Several methods are used on conventional radiographs, CT and MRI, but until now there is no standard validated method. The first part of this work was a general introduction about the anatomical structures of interest involved in this study, namely the knee joint, the anterior cruciate ligaments, the menisci, and the tibia, this introduction part included the gross anatomy, the microscopic structure, function, and some clinical considerations. The second part of the work is dedicated to a systematic review of the available modalities and techniques in the literature. Information regarding methods of measurement of the tibial slope in normal and ACL-injury subjects was extracted from all the studies in a systematic fashion and classified according to the measurement technique and used modalities. The most common used axis was the proximal tibial anatomical axis (PTAA), and the midpoint method is the most frequently used method for calculating the PTAA. By direct comparison, the greatest value of the medial tibial slope (MTS) for the pathological knee was achieved by the radiological studies, while the MRI studies presented the smallest values. Consequently, for the pathological lateral tibial slope (LTS), the MRI values were smaller than that of the CT studies. The greatest values of the MTS and LTS were obtained by the anterior tibial cortex axis, while the minimum values were achieved by the tibial diaphyseal axis.This third part of the work was a case-control study, by using MRI, the bony slopes as well as the lateral and medial meniscal slopes (LMS, MMS) were compared in 100 patients with isolated ACL injury and a control group of 100 patients with patello-femoral pain and an intact ACL. The most important finding of this study is that the increased tibial slopes, both bony and meniscal, are risk factors for ACL injury. As the meniscus tends to correct the observed slope towards the horizontal, loss of the posterior meniscus may potentiate this effect by increasing the functional slope. The fourth part of the work is aimed to evaluate the effects of the patient characteristics, time from injury (TFI), and PTS on meniscal tear patterns. In the 362 ACL-injured analyzed patients; the most common tear location was the posterior horn (PH) of the medial meniscus (MM), followed by tear involving the whole MM. Patient age, BMI, and TFI were significantly associated with the incidence of MM tear. An increase in the tibial slope, especially of the lateral plateau, seems to increase the risk of tear of the lateral meniscus (LM), and of both menisci
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Opposizioni: Il Memoriale Italiano ad Auschwitz, «Oppositions» e la nascita della Scuola di NY

Carboni Maestri, Gregorio 03 March 2015 (has links)
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Figures de la tyrannie dans l'Histoire des empereurs romains ou De la vertu et du vice chez Hérodien

Laporte, Karine 20 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec et Université de Strasbourg, France. / Ce mémoire de maîtrise porte sur l'Histoire des empereurs romains d'Hérodien. Réflexion en quatre parties, cette étude s'intéresse à la représentation des bons et mauvais empereurs chez l'historien et, plus largement, à sa conception du vice et de la vertu. Le premier chapitre analyse les caractéristiques politiques, militaires et personnelles de Marc Aurèle, son optimus princeps. Le deuxième chapitre montre comment Hérodien évalue les empereurs subséquents d'après le modèle inaugural de Marc. Les portraits choisis, pour illustrer cette consécration par l'imitation, sont ceux de Macrin, Commode, Sévère, Alexandre et Pertinax. Le troisième chapitre étudie de façon thématique les vices principaux des tyrans. Le quatrième chapitre examine en détail trois cas de vices uniques, selon la méthode particulière de composition d'Hérodien : la cruauté pour Caracalla et Maximin et l'impiété pour Héliogabale. La conclusion s'attache aux questions du caractère inné et des mérites propres et aux portraits des derniers bons empereurs du récit, Maxime et Balbin.
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La fabrique des imaginaires de l’altérité dans les biennales internationales d’art contemporain depuis 1989 / Otherness as an imagined community in the contemporary international art biennials since 1989

Fetnan, Rime 06 June 2019 (has links)
Cette thèse vise à interroger la façon dont les biennales internationales d’art contemporain, en tant qu’événements culturels et premiers temps d’historicisation des oeuvres et des artistes, contribuent à la fabrique des imaginaires de l’altérité. Le cadrage chronologique de notre recherche s’ancre à partir de 1989, date qui correspond à un « tournant global », un changement de paradigme qui aurait eu pour effet de repenser les rapports de domination et les logiques de centre/périphérie, notamment dans le champ de l’art contemporain. L’internationalisation de l’art contemporain et le renouvellement des cadres de pensées que l’on rattache au « tournant global » ont donné lieu à l’émergence d’un processus de labellisation de la différence, dont témoignent des catégories artistiques et esthétiques telles que « art non-occidental » ou « art global », porteuses d’imaginaires renouvelés que ce travail de recherche entend analyser. Notre démarche, qui s’appuie sur un corpus de six expositions ayant marqué le champ des événements culturels internationaux, est volontairement pluridisciplinaire et vise à considérer l’hétérogénéité du matériel qui compose ces expositions. En premier lieu, la mise en lumière des discours expographique résulte de l’analyse conjointe de trois composantes : les écrits, à partir desquels nous proposons une typologie spécifique qui considère la fois les intentions qui président à leur production et les usages qui en sont faits ; les pratiques artistiques, qui dans le cadre des biennales sont au service du discours expographique ; et les gestes de mise en exposition qui sont propres au dispositif médiatique spécifique des biennales. En deuxième lieu, la réalisation d’entretiens et la collecte d’archives ont permis de circonscrire le contexte d’énonciation et l’intentionnalité des événements. En tant que dispositif médiatique à part entière, le catalogue d’exposition a également donné lieu à une méthodologie adaptée à l’ensemble des éléments (discursifs et non discursifs) qui le caractérise. Plus particulièrement, les écrits de connaissances que l’on y trouve ont fait l’objet d’une analyse sémiolinguistique permettant de mettre en lumière les processus de concrétisation des concepts, et donc de saisir les imaginaires et valeurs qui sont attachés. L’approche privilégiée pour analyser ce corpus permet ainsi d’articuler à la fois les spécificités de chaque exposition (c'est-à-dire leur individuation à travers l’articulation de leur concept et de leur dispositif) et leur inscription dans un réseau (en tant que résultat d’un processus de réécriture), vis-à-vis du thème de l’altérité. / This research aims to examine how contemporary international art biennials, considered as cultural events and as first step in the historicization process of works and artists, contribute to the making of « otherness » as an imagined community. The chronologic frame of our research is anchored in 1989, which correspond to the « global turn », a shift of paradigm that would have led to the rethinking of domination relationship and the logic center/periphery, especially in the field of contemporary art. The internationalization of contemporary art and the renewal of the frameworks of thought that are often connected with the global turn have led to a process of labeling the difference, as evidenced by artistic and aesthetic categories such as « non-western art » or « global art » that carry renewed representations that this research intends to analyze. Our approach, which is based on a corpus of six exhibitions that have marked the field of international cultural events, is deliberately multidisciplinary and aims to consider the heterogeneity of the material that composes these exhibitions. First, we highlight the expographic discourses from the analysis of three components : the writings, from which we propose a specific typology that considers both the intentions that preside over their production and the uses that are made of them ; artistic practices, which in the context of biennials are at the service of the expographic discourse ; and the gestures of exhibitions which are characteristics of the specific media device of the biennials. Secondly, interviews and the collect of archival documents have led us to circumscribe the context of enunciation and the intentionality of the events. As a media device in its own right, the exhibition catalog also gave rise to a metholody adapted to all the elements (discursive and non-discursive) that characterize it. More particularly, the writings of knowledge have been the subject of semiolinguistic analysis to highlight the processes of concretization of concepts, and thus have led us to grasp the artistic values that are attached to the imagined otherness. The preferred approach to analyze this corpus thus makes it possible to articulate the specificities of each exhibition (i.e their individuation through the articulation of their concept and their device), and their inscription in a network (as a result of a process of rewriting) at the same time.
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Un antisémitisme latent ?La criminalisation du juif de Cureghem par la Sûreté Publique et ses institutions partenaires (1880 – 1930)

Zian, Yasmina 03 May 2018 (has links)
En Allemagne, l’expérience de la Première Guerre mondiale a radicalisé les mouvements antisémites. La rancœur engendrée par la défaite a servi à cimenter la haine du juif .Mais qu’en est-il en Belgique ?Dans ce pays, pendant la période étudiée (1880-1930), aucun mouvement ne se déclare antisémite. De plus, le pays sortant victorieux de la Première Guerre mondiale, l’expérience de guerre n’apporte pas de l’eau au moulin des quelques défenseurs de l’antisémitisme comme idéologie. Pourtant des recherches révèlent la présence d’un antisémitisme latent en Belgique avant les années trente, pendant que d’autres indiquent que les attitudes des autorités belges pendant la Deuxième Guerre mondiale sont largement imprégnées d’un habitus xénophobe et de « réflexes parfois inconscients d’exclusion ou de marquage social ».Afin d’interroger ces résultats, cette thèse de doctorat a pour objectif d’approcher les mécanismes de criminalisation des étrangers juifs de Cureghem par la Sûreté publique. Pour ce faire, nous questionnons le concept d’antisémitisme latent à un niveau chronologique (avant, pendant et après la Première Guerre mondiale), social (les représentations présentes au sein de la police à l’égard des juifs étrangers) et politique (les pratiques et l’habitus de la police). Il s’agit donc d’analyser les représentations des agents sur ce groupe d’étrangers, de déceler les conséquences de ces dernières sur les pratiques policières pour finalement appréhender l’évolution de cet antisémitisme tout au long de la période 1880-1930.Cette thèse de doctorat met en évidence quatre constatations majeures :D’abord, la guerre a permis de complexifier et perfectionner l’appareil étatique de surveillance. Ensuite, l’hostilité de la police des étrangers à l’égard des étrangers d’origine juive ne s’exprime pas de façon systématique. En effet, les fonctionnaires de la police des étrangers mobilisent leurs préjugés dans des contextes particuliers. Malgré la présence d’une représentation négative du juif chez les fonctionnaires, ceux-ci peuvent également pratiquer une forme d’« abstention volontaire » dans l’expression de préjugés anti-juifs. Aussi, s’il atteste de la réalité d’une hostilité à l’égard des juifs, ce travail prouve également que les étrangers d’origine juive ne sont pas les seuls à connaître des discriminations. En fonction de l’époque et du lieu, il arrive à la police des étrangers de criminaliser différents groupes. Cette attitude est mise en évidence grâce à l’étude de groupe comme les Italiens colporteurs avant la guerre ou les Italiens antifascistes dans les années vingt.Enfin, ce travail révèle que les étrangers d’origine juive ne sont pas identifiés seulement comme étant juifs, mais aussi comme Polonais, Russes ou Hollandais. Les catégories nationales jouent un rôle prédominant dans la construction des représentations sur le juif. De même, le genre devient une catégorie pertinente quand il s’agit du contrôle, mais également de la punition d’un étranger. Un dernier élément important se dégage de cette recherche :cette thèse démontre que le terme « racisme institutionnel » (V. Sala Pala, 2010 ) peut être utilisé pour qualifier l’attitude de la police des étrangers. Ce qui, grâce à l’analyse de cette institution étatique dont la tâche est d’apprécier l’intérêt de la présence d’un étranger sur le territoire national, sert également à porter un certain éclairage sur l’actualité. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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