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Contribution à la connaissance de la gouvernance copreneuriale dans l'entreprise familiale / Contribution to the knowledge of the copreneurale governance in the famaily businessVilléger, Amélie 02 December 2016 (has links)
Les copreneurs sont des couples partageant à la fois un engagement conjugal (marital ou pseudo-marital) et un engagement entrepreneurial (la propriété et/ou la gestion et/ou la responsabilité d’une entreprise). Malgré leur prégnance historique et contemporaine dans le tissu économique des entreprises familiales, leur étude scientifique a été négligée voire oubliée.La présente recherche se propose de combler cette lacune en mobilisant un socle théorique original et globalisant (Théorie Générale des Systèmes et Théorie de l’Echange Social) qui permet de construire un modèle conceptuel du copreneuriat. Ce modèle est ensuite mis à l’épreuve empiriquement grâce à quinze études de cas précédées d’une réflexion épistémologique et méthodologique poussée.Les résultats et la discussion montrent que le système « copreneurs » est, encore aujourd’hui, largement organisé selon le schéma sexué traditionnel de répartition des rôles. Le partage du pouvoir y est marqué par une opposition entre pouvoir formel et pouvoir informel, le premier étant majoritairement attribué à l’homme. Cette organisation sexuée fait apparaître les concepts de « caring » et de sacrifice, et crée une gouvernance « parentaliste ». La « soutenabilité » du modèle à travers le temps est aussi interrogée. Les interactions des copreneurs sont ensuite étudiées au prisme de la Théorie de l’Attachement et le concept novateur de « coupleness » est mis en évidence. Finalement, ces spécificités copreneuriales sont appréhendées en termes de gains et de coûts, et au regard du possible calcul effectué par les copreneurs quant à l’utilité de leur situation. L’ensemble pose les prémices d’une Théorie Globale du Copreneuriat. / Copreneurs are couples who share both a conjugal commitment (pseudo-marital or marital) and an entrepreneurial commitment (ownership and / or management and / or responsibility of a company). Despite their historical and contemporary resonance in the economic fabric of family businesses, scientific study has been neglected or even forgotten.This research aims to fill this gap by mobilizing an original and global theoretical basis (the General Systems Theory and the Social Exchange Theory) which allow to build a conceptual model of copreneurship. This model is then tested empirically through fifteen case studies preceded by an epistemological and methodological reflection.The results and discussion show firstly that the system "copreneurs" is still today widely held in the traditional gendered pattern of distribution of roles. The distribution of power resulting is marked by an opposition between formal power and informal power, the first being overwhelmingly attributed to man. This gendered organization also shows the concepts of "caring" and sacrifice of women copreneur, and is the foundation of governance that can be described as "parentaliste". The system's complexity poses in turn the question of "sustainability" of the model over time. Copreneurs interactions are studied through the prism of Attachment Theory while the entire system concept allows to highlight the innovative concept of "coupleness". Finally, all these specificities of copreneuriale governance are apprehended in terms of gains and costs, and in view of a possible calculation by the copreneurs about the usefulness of their situation. All poses the beginnings of a Global Theory of Copreneurship.Keywords:
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Les facteurs endogènes de performance durable de l’internationalisation de l’entreprise familiale : cas longitudinal de recherche-intervention / Endogenous factors of internationalization sustainable performance in family business : case of Longitudinal Intervention-ResearchSavall, Amandine 10 December 2014 (has links)
Nous étudions les méthodes de management stratégique de l’entreprise familiale qui favorisent l’internationalisation performante et durable. Sur base de quatre cadres théoriques, la création de valeur économique durable, le socle stratégique, le modèle séquentiel d’Uppsala et l’apprentissage organisationnel, nous avons émis l’hypothèse qu’une stratégie d’internationalisation est performante et durable si les méthodes de management stratégique de l’entreprise familiale reposent sur des variables endogènes sociales et économiques. Au travers d’un cas longitudinal de recherche-intervention qualimétrique, nous avons ainsi identifié et mesuré les facteurs endogènes de performance durable de son internationalisation. Deux facteurs dominants de performance et deux de durabilité lui procurent un avantage concurrentiel : des pratiques de pilotage et de contrôle de trois natures incrémentales managériale, organisationnelle et informationnelle, la renégociation fréquente du « pacte organisationnel de vie commune », la mesure de ces facteurs incorporels et endogènes mobilisés et l’organisation de l’apprentissage tiré de l’expérience. / We study family businesses’ strategic management methods that promote sustainable and efficient internationalization. Based on four theoretical frameworks, sustainable economic value creation, strategic base, Uppsala’s sequential model, and organizational learning, we have ventured the following research hypothesis: the internationalization strategy boosts sustainable performance if family businesses’ strategic management methods rely on social and economic endogenous variables. Through a longitudinal intervention-research case, we have identified and measured its internationalization sustainable performance endogenous factors. Two main performance factors and two main sustainability factors provide competitive advantage for it: steering and controlling practices with three incremental functions (management, organization, and information), regular negotiation on “how to live together organizational agreement”, measurement of intangible and endogenous factors, and organization of experience-based learning.
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Family Firms’ organizational identity and non-family employees, a case study / Les employés non familiaux dans l'entreprise familiale : l'identité organisationnelle en question. Une étude de cas.Vincent-Ponroy, Julia 12 September 2016 (has links)
Cette thèse explore l’identité organisationnelle des entreprises familiales à travers le prisme des employés non familiaux. L’identité familiale de ces entreprises constitue pour elles à la fois un atout – « action intangible » difficilement imitable – et en même temps un enjeu, puisque l’imprégnation de la famille et de ses valeurs au sein de l’entreprise pose question à mesure que sa croissance l’amène à intégrer des membres extérieurs. Cet enjeu est d’autant plus sensible que la famille dirigeante cherche souvent à maintenir son influence identitaire sur l’entreprise, leurs histoires et réputations respectives étant intimement liées. Pour autant, peu de travaux ont jusqu’à présent étudié le rôle des employés non-familiaux dans l’identité de ces entreprises. Cette thèse interroge la façon dont les employés non-familiaux contribuent à la perpétuation de l’identité familiale de l’entreprise, à travers l’étude du cas d’une entreprise familiale française. Trois résultats principaux découlent de ce travail. D’abord, l’exploration des perceptions identitaires des employés non-familiaux révèle que la famille est, à leurs yeux, indissociable des éléments caractérisant leur entreprise. Les mécanismes conduisant à ces perceptions sont ensuite examinés : incarnation, rappel, diffusion et adaptation sont identifiés comme « amenant » dans l’entreprise une image spécifique de la famille, de ses valeurs et de son rôle. Ensemble, ils constituent le processus de « familisation » de l’entreprise. Enfin, une typologie est proposée pour classer les employés non familiaux selon leurs motivations et capacité à contribuer à ces mécanismes. Deux catégories d’employés (les adoptés et les convertis) jouent un rôle déterminant dans ces mécanismes. Occupant une place prédominante dans le top management, ils utilisent cette famille comme outil de management ayant une fonction d’exemple incarnant un système de valeurs qu’ils associent à la Famille comme entité générique. Les apports théoriques et pratiques, ainsi que les limites de ces résultats sont discutés en conclusion. / This dissertation explores family firms’ organizational identity from a non-family member’s perspective. The family identity of these firms constitutes both an intangible asset, that is difficult to imitate – and a crucial stake as during their growth process, family firms incorporate external members who tend to progressively represent the majority of the payroll. This stake is even more salient as owning families aim at durably influencing their firms’ identity since the family’s and the firm’s history and reputation are interrelated. However, the role of non-family members’ in the family firm’s identity has not been directly investigated by researchers so far. My dissertation aims at filling in this gap, by investigating the way non-family members contribute to enacting the family identity of the firm. The case study I conducted in a French family firm leads me to formulate three main sets of results. First, the exploration of non-family members’ perceptions of the firm reveals that they associate what they consider to be the core attributes of the firm with the owning family. Secondly, I investigate the mechanisms leading to such perceptions and identify that the family’s image and values are “brought” into the organization through four mechanisms – embodiment, reminding, spreading and adaptation – that together constitute the overall process of “familization” of the firm. Lastly, I suggest a typology of non-family members depending on their motives for contributing to “familization” mechanisms. Two categories (the adopted and the converted) play a crucial role in these mechanisms. Moreover, I show that the top management is composed of adopted and converted, who use this specific family of owners as a managerial tool having a role-modeling function. They do it because they perceive this family as embodying an axiology that is symbolized by the Family – as a generic entity –, an axiology that they consider to be valuable in an organizational context. The theoretical and practical contributions of these results are discussed.
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Le genre dans la gestion de l'entreprise familiale : désignation par un acte volontaire ou délibéré. : cas des entreprises familiales équatoriennes / Gender in the direction of family business : designation by voluntary or deliberate act. : case ecuadorian family businesses / El género en la dirección de la empresa familiar : designación por acto voluntario o deliberado. : caso empresas familiares ecuatorianasCabanilla, Mara 10 July 2019 (has links)
En Amérique latine, plus particulièrement en Équateur, les entreprises familiales sont prédominantes et sont estimées à 90% selon la définition que les membres de la famille du fondateur ou du même fondateur continuent à exercer des fonctions d'administration, de contrôle ou de gestion, et que 55.130 d'entre eux sont inscrits à la Surintendance des sociétés. des capitaux propres de quelque 25 976 millions USD, une contribution au PIB du pays de 51% et la création de 1,6 million d'emplois.Les données de l'Enquête mondiale auprès des entreprises familiales - Équateur, 2018, soulignent que 43% de ces entreprises sont des monoproducteurs et que 77% d'entre elles travaillent avec les générations suivantes. Selon Camino-Mogro & Bermúdez-Barrezueta (2018), ces entreprises représentent 85% du total des microentreprises, suivies par les PME et les grandes entreprises. L’un des défis les plus importants de l’entreprise familiale équatorienne est lié à la transmission générationnelle, étant donné que moins de 2% maintiennent un plan de succession et que seuls certains ont un conseil de famille (Price Waterhouse Coopers, 2018), ainsi que quelques-uns. Les études existantes n'élargissent souvent pas la vision de l'entreprise au-delà de la deuxième génération et ne traitent pas de l'influence du genre dans le processus de succession.Partir de l’approfondissement dans un large cadre théorique, dans lequel nous impliquons des théories sociales cognitives et organisationnelles, nous proposons notre problème sous la forme d'une question de recherche: Quelle est l'influence du genre dans la prise de décision du prédécesseur fondateur choisir le successeur dans l'entreprise familiale?Pour comprendre l'effet du genre dans la désignation du successeur, les objectifs de recherche suivants ont été spécifiés. Parmi eux, il convient de décrire les facteurs individuels du prédécesseur-fondateur qui conditionne le processus de succession dans l'entreprise familiale; Classez les motivations ou composantes qui influencent la génération d'engagement des successeurs potentiels dans l'entreprise familiale et expliquez enfin les effets du genre sur la planification de la relève, la valorisation de la composition de la famille, la primogéniture et le rôle de la femme [..]. / In Latin America, specifically in ecuador dominates family businesses being estimated at 90% under the definition that members of the family of the founder or the same founder continue in administration, control or management, finding 55,130 registered in the Superintendence of Companies, with an equity of some USD 25,976 million, a contribution to the country's GDP of 51% and the generation of 1.6 million jobs.Data from the Global Family Business Survey- Ecuador 2018, highlights that 43% of these companies are single-product companies and 77% have the following generations working in the firm.According to Camino-Mogro & Bermúdez-Barrezueta (2018), these companies represent 85%, being the microenterprises the largest number, followed by SMEs and large companies. One of the most important challenges of the Ecuadorian family business is related to generational transmission, given that less than 2% maintains a succession plan and only some have a Family Council (Price Waterhouse Coopers, 2018), together with the few Existing studies often do not broaden the vision of the company beyond the second generation and do not address the influence of gender in the process of succession.Starting from the deepening in a broad theoretical framework, in which we imply cognitive, organizational and behavioral social theories, we propose our problem in the form of a research question: What is the influence of gender in the decision making of the predecessor-founder to choose the successor in the family business?To understand the effect of gender in the designation of the successor, the following research objectives were specified. Among them is to describe the individual factors of the predecessor-founder conditioning the process of succession in the family business; Categorize the motivations or components that influence the generation of commitment of the possible successors in the family business and finally explain the effects of gender in succession planning, valuing family composition, primogeniture and the role of women [...]. / En Latinoamérica, específicamente en Ecuador predominan las empresas familiares, siendo estimadas en 90% bajo la definición de que miembros de la familia del fundador o el mismo fundador continúan en la administración, control o gestión, encontrándose 55.130 registradas en la Superintendencia de Compañías, con un patrimonio de unos USD 25.976 millones, una contribución al PIB del país de 51% y la generación de 1,6 millones de empleos.Datos del Global Family Business Survey- Ecuador 2018, resaltan que el 43% de estas empresas son monoproductoras y en un 77% tienen a las siguientes generaciones trabajando en la firma. Según Camino-Mogro & Bermúdez-Barrezueta (2018), estas empresas representan un 85%, siendo las microempresas las de mayor número, seguido de las pymes y grandes empresas. Uno de los desafíos más importantes de la empresa familiar ecuatoriana está relacionado con la transmisión generacional, dado que menos del 2% mantiene un plan de sucesión y solo algunas tienen un Consejo de Familia (Price Waterhouse Coopers, 2018), aunado a que los pocos estudios existentes frecuentemente no amplían la visión de la empresa más allá de la segunda generación y tampoco abordan la influencia del género en el proceso de sucesión.Partiendo de la profundización en un amplio marco teórico, en el que implicamos teorías sociales cognitivas, organizativas y de comportamiento, proponemos nuestro problema en forma de una pregunta de investigación: ¿Cuál es la influencia del género en la toma de decisión del predecesor-fundador para elegir al sucesor en la empresa familiar?Para comprender el efecto del género en la designación del sucesor fueron concretados los siguientes objetivos de investigación. Entre ellos se encuentra describir los factores individuales del predecesor-fundador condicionantes del proceso de sucesión en la empresa familiar; Categorizar las motivaciones o componentes que influyen en la generación del compromiso de los posibles sucesores en la empresa familiar y finalmente explicar los efectos del género en la planificación de la sucesión, valorando la composición familiar, la primogenitura y el rol de la mujer [...].
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Clearing away the legal mist of the family businessHammoud, Hania 09 1900 (has links)
L’entreprise familiale est omniprésente; en effet, c’est l'épine dorsale de la vie d'entreprise. Elle est le moteur du développement socio-économique et de la création de richesse dans toutes les nations. Elle apparaît incomparable à l’entreprise non familiale, et unique quant à ses caractéristiques, éléments constitutifs, défis et perspectives. Cependant, la taxonomie légale distinctive de cette entreprise se révèle absente et oubliée partout dans le monde, soit dans les pays du droit Civil ou de Common Law. Ce manque de reconnaissance juridique induit à régler les différends et les litiges survenus en suivant les voies légales classiques; ce qui prouve, généralement, une source d'injustice tant à l'individu qu’à la famille, et suscite des répercussions sociales et économiques remarquables. Par conséquent, afin de concevoir les dynamiques authentiques de cette entreprise, nous avons adopté la théorie de l'écosystème des quatre cercles qui permettra aux juristes de percevoir cette entreprise avec un regard singulier, désormais, en tant qu’une entreprise familiale et non plus en tant qu’une simple entreprise. En outre, cette mosaïque placera la «famille» au niveau de partie prenante « royale » qui subvient aux besoins de l’entreprise et fournie le «capital familial»; ce dernier renvoie souvent aux intangibles tout en évoquant les éléments fondamentaux moteurs qui orientent et dominent cette entreprise, et la transforment en une copropriété collective mixte plutôt qu'une propriété individuelle. Somme toute, une telle classification engendrera une définition juridique distinctive de l’entreprise familiale, ainsi que des arrangements légaux et structurels et des conséquences primordiales. / Family business is omnipresent as the backbone of the corporate life. It is the engine driver of the socio-economic development, and the fundamental source of wealth creation in all nations. Incomparable to nonfamily counterparts, family business reveals unique in its characteristics, constructs, challenges, and prospects. However, the legal differentiated taxonomy of this enterprise reveals absent and forgotten across the globe, whether in the common law system or the civil law system. The lack of the legal recognition of its uniqueness induces jurists to resolve disputes and litigations via the conventional legal channels. This often discloses as the source of injustice for individuals as well as the family, and echoes significant social and economic consequences. Correspondingly, in order to conceive the authentic dynamics of this enterprise, we have embraced the four circles ecosystem theory, which shall allow jurists to visualize this enterprise with a singular eye as a family business, no longer as a business. Besides, this pattern shall reveal the “family” as the “Royal Stakeholder” and the main provider of the “Family Capital”. Thus, the latter unveils the intangibles as the fundamental drivers that guide and control this enterprise, and then turn it into a mixed collective co-ownership, rather than an individual ownership. Ultimately, this classification generates the distinctive legal definition of the family business as well as the relevant arrangements, structures, and unavoidable consequences.
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Histoire relationnelle du genre chez les artisan-e-s-commerçant-e-s de proximité au village (XIXe-XXe siècles) / Relational history of the gender among local artisans and merchants in the village (19th-20th centuries)Peytavin, Lucile 30 March 2019 (has links)
Notre thèse porte sur l’artisanat et le commerce rural entre 1890 à 1960, période correspondant à l’apogée et au déclin de ces secteurs d’activités. A ce titre la vie de travail de plusieurs familles de petits entrepreneurs a été étudiée : le cadre de la petite entreprise familiale gérée par un couple épaulé par ses enfants avec ou sans employé permet de faire l’histoire relationnelle de ces travailleurs. Ainsi cette étude met au jour le rôle décisif des femmes à la tête de leur propre activité ou aux côtés de leur époux puisqu’elles concilient le travail de l’atelier ou de la boutique, l’éducation des enfants et les tâches domestiques, sans quoi l’entreprise familiale ne peut exister. En découvrant le quotidien de ces femmes, on déconstruit l’image de l’épouse secondant son mari dans son métier tout en rappelant les inégalités bien réelles des relations entre les sexes.Au total 8 huit entreprises et dix secteurs d’activité ont été étudiés grâce à la pluriactivité de familles drômoises et bourbonnaises. Le fait qu’elles traversent les mêmes étapes dans leurs carrières – l’apprentissage, l’installation, le choix du conjoint, le développement de stratégies de travail, la transmission –, rend possible la comparaison entre elles. Les deux principales entreprises retenues sont celles des Bardet correspondant à un restaurant-café-hôtel-bal-épicerie-quincaillerie proche de Moulins en activité de 1896 à 1975 et celles des Thivolle correspondant à une menuiserie-pompes-funèbres-mercerie-chapellerie à 30 km au nord de Valence entre 1900 à 1968. A cela s’ajoute l’histoire de six autres familles d’artisans commerçants drômoises permettant d’aborder d’autres activités telles que la coiffure, la mécanique ou la bourrellerie.Ce corpus permet l’étude de la répartition familiale des tâches entre les époux, les enfants et les ascendants. Cette thèse s’inscrit dans un courant d’étude large concernant non seulement l’égalité professionnelle mais aussi les enjeux du commerce rural de proximité. Il s’agit d’une étude économique et sociale portant sur les problématiques relationnelles de genre, la vie des petites entreprises et la sociabilité au village mettant en œuvre de nombreuses pistes de recherche : viabilité des activités, démographie des ateliers ou boutiques qui en vivent, associations d’artisans-commerçants, combinaison d’activités, pluriactivité, flexibilité de la petite entreprise, transmission héréditaire en ligne masculine, devenir des autres enfants, etc. A cela s’ajoute un croisement des disciplines (sociologie, ethnologie, géographie, économie, histoire) permettant l’étude de cette population en l’intégrant dans un panorama économique et social.Les résultats produits par ces travaux témoignent de la sortie d’une condition paysanne pour les premier artisans-commerçants des familles étudiées. Ils révèlent certains aspects des secteurs d’activité : l’épicerie, la mercerie et les cafés informent sur l’évolution des habitudes de consommation des ruraux en pleine mutation à travers l’augmentation du nombre de points de vente sédentaires dans la commune, la sortie de l’autosubsistance des paysans et la diversification des produits industriels proposés à la vente. Ils révèlent l’extrême pluriactivité de ces familles au début du siècle avant une spécialisation grandissante dans l’organisation de leur travail. Ils mettent au jour le conditionnement de la vie de ces travailleurs et de leurs enfants par leur entreprise : leur parcours de vie étant défini par les exigences d’organisation du travail, économiques, de transmission, etc. afin d’en assurer la pérennité. Ils rendent compte de la forte implication des artisans-commerçants dans la vie des villages et du rôle joué par leurs activités professionnelles dans la construction de la sociabilité villageoise. Enfin, ils informent sur la place précaire des femmes dans ce secteur mais aussi sur l’importance de leur rôle induits par les contraintes de genre et les contraintes économiques. / Our thesis focuses on crafts and rural trade between 1890 and 1960, a period corresponding to the peak and decline of these lines of businesses. As such, the working life of several families of small entrepreneurs has been studied: the framework of the small family business managed by a couple supported by their children, with or without an employee, allows the relational history of these workers to be made. Thus, this study reveals the decisive role of women at the head of their own activity or alongside their husbands since they reconcile the work of the workshop or boutique, the children’s education and domestic tasks, without which the family business cannot exist. By discovering the daily lives of these women, we deconstruct the image of the wife assisting her husband in his profession while underlining the very real inequalities in gender relations.A total of 8 eight companies and ten sectors of activity were studied thanks to the multi-activity of families from Drôme and Bourbonnais. The fact that they go through the same stages in their careers—learning, settling in, choosing a spouse, developing work strategies, transferring knowledge—allows for a comparison to be made. The two main companies selected are the Bardet family, respectively a restaurant/café/hotel/ball/grocery shop/ironmongery near Moulins, which operated from 1896 to 1975, an the Thivolle family, respectively a joinery/funeral director/haberdashery/millinery 30 km north of Valence, between 1900 and 1968. In addition, there are six other families of Drome artisans and merchants who offer other activities such as hairdressing, mechanics and saddlery. This corpus allows the study of the family division of tasks between spouses, children and ascendants. This thesis is part of a broad line of study concerning not only professional equality but also the challenges of local rural trade. This is an economic and social study on gender relational issues, the life of small businesses and sociability in the village, which implements many research avenues: viability of activities, demographics of the workshops or boutiques that make a living from them, associations of artisans and merchants, combination of activities, multi-activity, flexibility of small businesses, systematic male inheritance, becoming of other children, etc. In addition, the disciplines (sociology, ethnology, geography, economics, history) are intertwined to allow the study of this population by integrating it into an economic and social framework.The results produced by this work show that the first artisan merchants of the families studied disengaged themselves from a previous peasant condition. They reveal certain aspects of the sectors of activity: grocery shops, haberdashery and cafés provide information on the evolution of the consumption habits of rural people in full change through the increase in the number of sedentary sales outlets in the commune, the farmers’ departure from self-sufficiency and the diversification of industrial products offered for sale. They reveal the extreme multi-activity of these families at the beginning of the century before a growing specialization in the organization of their work. They reveal the conditioning of the lives of these workers and their children through their business: their life course being defined by the requirements of work organization, economics, transfer of knowledge, etc. in order to ensure their sustainability. They reflect the strong involvement of artisanal traders in village life, and the role played by their professional activities in building village sociability. Finally, they provide information on the precarious position of women in this sector but also on the importance of their role induced by gender and economic constraints.
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Capital social de l'entreprise familiale : les patrimoines individuels d'habitudes des dirigeants membres de la famille comme clé d'exploration des dimensions cognitive et relationnelle. / Family firm social capital : individual capitals of habits of family-member managers to shed light on cognitive and relational processesHouvet-Carrau, Christiane 31 March 2015 (has links)
Cette thèse propose une exploration du lien entre le capital social familial et les dimensionscognitive et relationnelle du capital social organisationnel de l'entreprise familiale (EF). La rechercheconduite allie fondamentaux théoriques de l'EF et théories de la sociologie, psychosociologie etpsychanalyse. En considérant que la famille, via sa culture, fournit un socle de lectures partagées dela réalité et influence les schèmes d'action et de pensée de ses membres, la question se pose del'impact sur le construit socio-culturel de l'EF, de l’entrechoquement ou de la superposition de cesschèmes (entre générations, membres d’une fratrie, ou membres de la famille et salariés exogènes).Pour aborder les ambivalences animant ces synergies famille-individu-entreprise, nous adaptons leconcept de PIH (Patrimoines Individuels d'Habitudes) développé par Kaufmann (2001) aux dirigeantsfamiliaux (DF), dans le cadre d'un cas unique (EF sous contrôle familial depuis le 19e siècle) précédéd'un cas exploratoire, et en enrichissant ce concept des dimensions émotions-psyché-affects. Unmodèle de cube dialectique est exploité pour une analyse et une mise en perspective inter ettransgénérationnelle conduisant à l'identification d'un "processus de gestion des PIH" des DF.L'analyse des risques attachés à ce processus offre un double axe de réflexion et d'action aux DF,l'un relatif au capital social interne de l'organisation, l'autre à la gouvernance. Le design de larecherche, abductif, de nature qualitative et interprétative, combine techniques de récits de vie,cartes cognitives, questionnaires, matrices processuelles, génogrammes, analyses des risques etélaboration de plans d'action. / The objective of this thesis is to explore the link between family social capital and the cognitive andrelational dimensions of the family firm (FF) social capital. At the crossroads of managementsciences, sociology and psychoanalysis, this work contributes to a better knowledge of the FF, whichintermingles, because of its very nature, emotions and affects in a very specific and ambivalent way.We consider that the family, through its culture, provides a shared framework to tackle reality andinfluences therefore the patterns of action and thought of its members. Thus, the question arises ofthe impact of the confrontation or superposition of these patterns (between generations, betweenbrothers and sisters, or family members and non-family employees) on the organizational culture ofthe FF. To address the ambivalences animating these family-individual-business synergies, we adaptthe concept of ICH (Individual Capitals of Habits) developed by Kaufmann (2001) to family-membermanagers (FMM), throughout a single case (preceded by an exploratory case), and we enriched itwith emotion-psyche-affect dimensions. Thus we use a dialectical cube model as a framework ofanalysis to shed light, from the inter and transgenerational angle, on a ICH management process.The analysis of the risks induced by this transversal process provides FMM with means to improveinternal organizational social capital and FF governance. The design of the research is abductive,based on a qualitative and interpretative approach. It combines FMM life stories, cognitive maps,semi directive interviews (non-family-member managers), matrices of process analysis, genograms,and risk analysis.
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Le financement à court terme des moyennes entreprises non cotées françaises : etude en données de panel / Short-term financing of medium-sized French unlisted companiesMialocq, Denis 04 September 2017 (has links)
Le financement à court terme est le parent pauvre de la théorie financière. Pourtant, les moyennes entreprises françaises utilisent fortement ce financement. Ce travail a pour objectif d’analyser les déterminants du financement à court terme pour ces entreprises. La première partie vise à établir une revue de littérature des théories permettant d’expliquer l’utilisation du financement à court terme. La deuxième partie vient tester empiriquement ces théories sur deux échantillons, à savoir 201 entreprises familiales et 1 453 entreprises managériales. Il s’agit, d’une part, de caractériser les moyennes entreprises non cotées et d’autres part, de mettre en évidence les déterminants à l’utilisation de financement à court terme. Les principaux résultats indiquent que le financement à court terme est un outil de gestion au service de la moyenne entreprise. Il peut aussi assumer deux rôles, un compensatoire et/ou un de trésorerie passive. Par ailleurs, on met en évidence que les entreprises managériales et familiales exploitent différemment le financement à court terme. / Short-term financing is forgotten by theory of corporate finance. However, French medium-sized firms use a lot this source of funding. The objective of this thesis is to analyze the determinants of short-term financing for these firms. The first part aims to establish a literature review of theories to explain the use of short-term financing. The second part empirically checks these theories on two samples, specifically 201 family businesses and 1,453 managerial firms. On the one hand, it is a question of characterizing the unlisted medium-sized enterprises and on the other hand, highlighting the determinants of the use of short-term financing. The primary results indicate that short-term financing is a management tool for the medium-sized enterprise. It can also have two functions, one compensatory and / or one passive cash. Furthermore, it brings out that managerial and family businesses exploit short-term financing differently.
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L’étranger avec qui je partage ma vie : l’enrichissement injustifié entre conjoints de fait québécoisPapaioannou, Effie Panagiota 06 1900 (has links)
Face au vide juridique encadrant leurs rapports patrimoniaux, les ex-conjoints de fait ont fait appel
au droit commun dans une tentative de remédier aux iniquités économiques découlant de leur
rupture. Les tribunaux québécois ont reconnu le besoin de combler ce vide, et c’est ainsi que le
recours en enrichissement injustifié est devenu le choix de prédilection des conjoints appauvris.
Ce recours a été façonné par la jurisprudence en remède sur mesure pour les conjoints non mariés.
Une panoplie de mesures ont été mises en place par les tribunaux pour alléger le fardeau de preuve
de l’appauvri et pour adapter la quantification de l’indemnité aux réalités conjugales. Cela demeure,
toutefois, insuffisant et peu adapté aux besoins des ex-conjoints.
Variabilité et imprévisibilité des décisions se sont avérées être le corolaire de cette confection
jurisprudentielle : résultat de la large discrétion dont jouissent les magistrats dans l’appréciation des
conditions et facteurs applicables et fruit d’un législateur muet.
Le présent mémoire soulève les lacunes de l’enrichissement injustifié comme palliatif du problème
de la rupture conjugale et démontre que la prestation compensatoire n’est pas, en fait, une protection
analogue à l’enrichissement injustifié, ni une mesure adéquate pour les conjointes de fait.
À notre avis, une approche fonctionnaliste et plus complète doit primer pour favoriser l’atteinte de
l’objectif de protection recherché. Dans une société où le mariage n’est souvent pas le résultat d’un
choix réfléchi et, surtout, d’une volonté de s’assujettir à ses effets juridiques, une élévation des droits
des conjoints de fait au même niveau que ceux des époux prend tout son sens. / Faced with the legal vacuum surrounding their patrimonial relationships, de facto spouses sought
remedies within the general rules of obligations to solve the inequities resulting from their
separation. Quebec courts have recognized the need to fill this void, thereby rendering actions for
unjust enrichment the preferred choice of impoverished spouses.
This remedy has been fashioned by case law into a tailor-made remedy for unmarried spouses. A
panoply of measures has been put in place by the courts to lighten the burden of proof of the
impoverished and to adapt the quantification of the indemnity to conjugal realities. However, this
remains insufficient and poorly adapted to the needs of ex-spouses.
Variability and unpredictability of decisions have proven to be the corollary of this jurisprudential
confection: the result of the broad discretion of the courts in assessing the applicable conditions and
factors and the product of a silent legislator.
This memoire raises the shortcomings of unjust enrichment as a palliative to the problem of the
separation of de facto spouses and demonstrates that the compensatory allowance is not, in fact,
analogous to unjust enrichment, nor is it appropriate for de facto spouses.
In our opinion, a functionalist and more comprehensive approach must be privileged to help achieve
the desired objective of protection. In a society where marriage is often not the result of a considered
choice, or of a desire to submit to its legal effects. Granting de facto spouses to the same level of
protection as legal spouses would be preferred.
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