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Le rôle des collectivités territoriales dans la production d'électricité d'origine renouvelable : le cas de l'éolien terrestre / The local authorities' part in electricity's production from renewable resources : the example of onshore wind power

Grossmann, Émilie 12 December 2016 (has links)
La thématique du sujet de thèse porte sur le rôle et les moyens d'action des collectivités territoriales dans le développement des énergies renouvelables. La thèse envisage plus spécifiquement la problématique de l'implication des collectivités territoriales dans le développement des projets de production d'électricité d'origine éolienne. Trois dimensions sont étudiées : la dimension institutionnelle – et plus particulièrement l'étude des compétences des différentes collectivités territoriales et leurs groupements –, la dimension contractuelle et les différents montages juridiques envisageables, et enfin la dimension financière en appréhendant la possibilité pour les collectivités territoriales de participer au financement des projets éoliens / The Thesis subject focuses on french local authorities' part in the development of renewable energy. More specifically, the Thesis consider the involvement issues of local authorities in the development of wind energy sector in France. Three dimensions are studied: the institutional dimension - particularly the study of local authorities' competences and their groupings - the contractual dimension and the various possible legal arrangements, and finally the financial dimension with the local authorities' possibility to participate in the financing of wind farm projects
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Des "commerciaux" chez les cheminots ? : Ethnographie des agents "au contact de la clientèle" à la SNCF / Railworkers and trade workers ? : Ethnography of SNCF employees "in contact with customers"

Richard, Audrey 23 November 2016 (has links)
Cette thèse, fondée sur une enquête ethnographique, est consacrée aux employés de la SNCF qui travaillent en gare, « au contact de la clientèle ». Figures familières des voyageurs, les agents de vente, d‟accueil et d'escale ferroviaire voient leur activité professionnelle évoluer autour d'injonctions relatives à la « qualité de service » rendu, à la « satisfaction client » et au respect d‟objectifs comptables. Des dimensions qui sous-tendent notamment le renouvellement constant d‟un ensemble de normes encadrant leur travail et leur comportement. Cette thèse vise ainsi à mettre en évidence le fait que, bien qu'étant « une réalité ancienne » [Finez, 2013], la régulation marchande qui s'opère à la SNCF est une réalité multiforme, avec pour corolaire des réformes managériales qui redessinent progressivement les contours de l'activité des agents en gare, exigeant d'eux un « travail commercial ». Ces évolutions conduisent à interroger parallèlement le regard qu'ils portent sur ce rôle « commercial » et, plus généralement, la manière dont ces agents perçoivent leur condition professionnelle dans une entreprise publique en mutation.Ce travail s‟inscrit dans le sillage d'un ensemble d'études menées au sein d'entreprises et administrations publiques qui ont mis en exergue les transformations intervenues suite à l'introduction et à la généralisation de dispositifs d'organisation et de gestion appliqués dans le secteur privé. L'objectif est ainsi d'analyser les recompositions professionnelles mais aussi sociales que les exigences commerciales et gestionnaires de la SNCF entraînent. / This thesis, based on an ethnographic survey, focus on SNCF employees working at therailway station, “in contact with customers”. Sales, reception and railways stopover agents,who are the familiar figures of the travelers, see their professional activity evolving accordingto injunctions towards the quality of service returned to the customers, customer satisfactionand respect of sales target. Consequently, the norms around their work tasks and behaviorsare constantly changing due to those types of injunctions. This thesis aims at highlightingthat, despite being “an ancient reality” [Finez, 2013], the trade policy of the state-ownedcompany SNCF is an ongoing reality. It leading to managerial reforms that reshape theactivity of those previously mentioned agents with an important “commercial” dimension. Asa consequence, it is also important to question agents about their option regarding their“commercial” role, and, more generally, about the way they perceive their professionalcondition in a public company undergoing changes. This work falls in with a group of studies conducted in state companies and administrations which underline the changes occurred after the insertion and spread of organizational and managerial measures applied in the private sector. The purpose of this work is therefore to study the professional and social reconfigurations caused by the SNCF commercial and managerial demands.
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Logique dominante, leadership et transformation des entreprises étatiques dans les pays en transition de l'économie planifiée vers l'économie de marché : l'étude de cas de deux entreprises étatiques vietnamiennes

Dong, Xuan Dam 12 1900 (has links) (PDF)
En 1986, la mise en application de la politique « Doi Moi » a marqué la transition d'une économie planifiée en une économie de marché au Vietnam. L'urgente nécessité de transformer les entreprises étatiques du pays se faisait alors sentir. Comme beaucoup d'autres pays ex-communistes, le Vietnam a mis l'accent sur la privatisation de ces entreprises dans le but de développer le secteur privé et de promouvoir la croissance ainsi que le développement économique du pays. Toutefois, en se limitant à la variable « propriété », la réforme des entreprises étatiques n'a pas encore atteint les objectifs prévus et demeure un défi important à relever compte tenu des fortes résistances provenant à la fois de la part des employés et des dirigeants qui se montrent très ancrés dans l'idéologie, les valeurs et les pratiques managériales socialistes (Thang, Lam et Chi, 2005). Plusieurs entreprises étatiques qui ont été privatisées n'ont pas remis en question les routines, les anciens modes de gestion ainsi que des logiques d'action développées dans l'économie planifiée. La poursuite de ces anciennes pratiques montre que la réforme de ces entreprises n'est pas efficacement implantée. Afin que la réforme des entreprises étatiques soit efficace, une compréhension approfondie du processus de transformation de ces entreprises s'avère nécessaire plus que jamais. Dans cette perspective, la présente recherche suppose que la privatisation n'est pas en soi une réponse complète à la question de réalisation de la réforme des entreprises au Vietnam. Ainsi, en plus de considérer le facteur « propriété », il faudra tenir compte d'autres aspects internes tels que le « leadership » ou la « logique d'action dominante ». En se basant sur l'étude de cas de deux entreprises étatiques vietnamiennes, la présente recherche cherche à comprendre comment différents facteurs internes, plus spécifiquement le leadership et la logique dominante, influencent la qualité du changement des entreprises étatiques. Pour ce faire, cette recherche propose des contributions aussi bien sur le plan théorique que pratique. Au plan théorique, la recherche vérifie certaines théories du leadership, de la culture organisationnelle ainsi que les théories du changement organisationnel dans un contexte vietnamien, un sujet assez peu exploré jusqu'à maintenant. Un modèle multifactoriel de gestion des changements ainsi qu'un modèle du leadership stratégique « V-inversé » ont été alors suggérés aux entreprises étatiques vietnamiennes. Sur le plan pratique, la recherche présente des implications pragmatiques aux dirigeants ainsi qu'au gouvernement afin d'améliorer la réforme économique actuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Privatisation, transformation, entreprise étatique, leadership, logique dominante, économie planifiée, économie de marché, Vietnam
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La Réforme de l'Etat et des entreprises au Vietnam : le cas des infrastructures de transport

Pham, Phi Long 07 March 2007 (has links) (PDF)
La réforme économique, menée depuis 1986, a montré la grande dynamique des acteurs vietnamiens dans de nombreux domaines économiques. Notre thèse suggère que d'autres ressources peuvent être mobilisées pour améliorer la qualité et l'efficacité des organisations au Vietnam. Elle s'intéresse donc avant tout aux transformations en cours.<br />Le terrain retenu pour nos analyses est celui de la réalisation des infrastructures de transport. Nos analyses révèlent l'incomplétude des règles et des mécanismes de coordination. Elles montrent aussi un manque de coopération et de coordination entre les acteurs-organisations et entre les individus-salariés des entreprises d'état de travaux publics du Vietnam. Dans ce contexte, nous mettons l'accent sur les facteurs organisationnels dans la réforme des administrations de l'Etat et des entreprises au d'état au Vietnam.
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L'impact socio-politique de la privatisation de la Minoterie d'Haïti

Alcius, Gérard Kennedy January 2008 (has links) (PDF)
L'accession de nombreux pays du « tiers-monde » à l'indépendance, dans les années 60, avait suscité de nombreux espoirs de libération, de prospérité et de bien-être dans le coeur de ces populations lourdement touchées par le mal-développement souvent depuis la création même des pays en question. Mais les maux graves dont souffraient déjà ces pays, doublées des transformations rapides et profondes que devaient connaître le monde dans les décennies subséquentes ont fait que les conditions de vie dont avaient hérité ces populations, sont allées en se dégradant et en se détériorant sans cesse. Pour des raisons très complexes qu'il n'est pas de notre propos d'expliciter dans ces pages, quelques pays seulement ont réussi à enclencher solidement un cycle de développement durable et autonome des pays qui comme la Corée du Sud sont parvenus, mais au prix d'imposants sacrifices, à s'inscrire dans le « club select » des nations riches et industrialisées. Pour la très grande majorité des autres et ce, malgré des nuances importantes que nous ferons en temps et lieu il s'est agi d'un développement inégal et dépendant, la plupart du temps d'un mal-développement fondé sur l'inégalité sociale, l'exploitation éhontée des ressources naturelles, la réalisation de projets « régressifs, arrivistes ou parasites » planifiés de l'intérieur ou encore de projets « hétéronomes et aliénants » parachutés de l'extérieur d'un développement conclu de manière autoritaire, sans support, appui et décision démocratique, d'un mal-développement réalisé sans la participation requise, sans l'intégration des mouvances et des mouvements sociaux, sans l'intégration et la représentation démocratique des masses et des travailleurs. Avec la chute du mur de Berlin et l'achèvement d'un processus de mondialisation de plus en plus « contraignant » pour les Nations et leurs Institutions politiques, il n'est pas surprenant que la « privatisation » des entreprises publiques soit apparue, pour ces pays rongés par la corruption, le favoritisme, l'endettement, le clientélisme, l'inefficience, la sous-production, l'exclusion comme la panacée pour soigner les maux dont souffraient leurs économies respectives. D'autant plus que nombreux furent ceux qui étaient tentés de suivre l'exemple des pays d'Europe de l'Est, leurs anciens modèles dont tous s'étaient lancé à divers degrés dans un programme assez drastique et assez ambitieux de privatisation de leurs entreprises publiques: l'époque de la construction du « socialisme », même dans ses variantes « nationalistes », était maintenant révolue. C'est à partir de ce contexte d'ensemble qu'il faut analyser le programme de privatisation des entreprises publiques mis en oeuvre en Haïti, un des pays les plus pauvres du monde, un pays qui souffre de manière encore plus criante que les autres de tous les manques et de tous les maux dont souffrent déjà les pays mal-développés et les nations mal nanties qui l'entourent. De l'esclavage immonde à la dictature sanguinaire puis de la dictature politique répressive à la dictature des bandes criminelles et des groupes « militarisés », Haïti représente malheureusement l'exemple parfait de ces pays n'ayant jamais connu de développement un tant soit peu authentique et harmonieux. Au tournant des années 1990, le pays a dû accepter ce qu'il faut bien appeler une « tutelle » internationale, ce dernier sombrant tous les jours davantage dans l'anarchie, la guerre civile endémique, le chaos le plus total, tous ces fléaux du sous-développement qui s'accompagnent toujours, on le sait, de phénomènes de pauvreté extrême, de famines, de pandémies, de dilapidation irrationnelle des quelques ressources disponibles, etc. Il ne pouvait plus être question, dans ces conditions, d'un programme limité et frileux de réformes administratives; ces réformes, dans le passé, avaient prouvé leurs limites et leur incapacité à relancer le développement et l'économie du pays. Dorénavant, les organismes internationaux exigeaient d'Haïti un programme de privatisation radical et ambitieux soit la privatisation de toutes les grandes entreprises nationales/publiques existantes dans le pays. C'est de là qu'a émergé le fameux programme « d'ajustement structurel », conçu pour l'essentiel à Washington (U.S.AID) et à New-York (ONU et PNUD), mais que les dernières autorités haïtiennes mises en place ont vite fait d'entériner et de ratifier. Dans les circonstances, ce programme a obtenu l'aval de la plupart des acteurs engagés dans l'aventure, y compris la plupart des acteurs locaux embarqués dans l'aventure de la privatisation; l'adoption du programme par le parlement haïtien permettant d'obtenir des aides substantielles de diverses natures, du financement à court et à moyen terme, un rééchelonnement de la dette nationale, enfin une aide « multiforme » pour la reconstruction des institutions démocratiques et la stabilisation de la situation politique dans le pays. Parmi les neuf entreprises ciblées par le programme de privatisation amorcé, c'est la Minoterie, qui deviendra en 1997 les Moulins d'Haïti (production de la farine), qui sera la première à « vivre » le processus désigné: réception des appels d'offre par le CMEP, analyse de la viabilité de ces mêmes appels d'offre, sélection du candidat le meilleur puis cessation au privé de l'entreprise en fonction des modalités déterminées par le Conseil de Modernisation des entreprises publiques organe politique et juridique créé par le Parlement et le gouvernement d'Haïti pour mettre en oeuvre le fameux programme. Il est indéniable que la privatisation de la Minoterie d'Haïti a engendré un certain nombre de conséquences positives et ce, pour les niveaux où l'on situe l'analyse. Au niveau de l'entreprise: productivité locale nettement améliorée, meilleure répartition et allocation des ressources rares disponibles, introduction de technologies et de méthodes d'organisation du travail plus efficientes, gestion plus rationnelle et plus rigoureuse, financement plus adéquat, etc. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: exigences et demandes en termes de distribution des produits, de transport, de diffusion, de mise en marché, de rationalisation des opérations, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: vérité des prix sur le marché, structuration du marché, etc. Au niveau global: comme transformation pouvant servir d'exemple, comme redéfinition d'un cadre légal/réglementaire, comme processus de production plus transparent, etc. Mais il serait naïf de croire que l'opération n'ait pas engendré son lot d'externalités (peu dommageables dans certains cas et très dommageables dans d'autres cas) et d'effets pervers dont certains commencent à peine à être décelés et analysés. Au niveau de l'entreprise: chômage cyclique, déclassement de plusieurs catégories de travailleurs, perte des points de repère, des traditions et du sens du lien communautaire, désolidarisation, apprentissage douloureux de l'état de salarié du privé, déstructuration des modes de vie associés à la productivité antérieure. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: transformation des façons de faire et des exigences, modification des habitudes et des attentes, accroissement de la concurrence, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: apport de produits nouveaux et en quantité différente, transformation dans les moeurs, etc. Au niveau global: transmutation dans les valeurs Initiative privée, réussite, envie, convoitise, ambitions, etc., transformation du statut des travailleurs, bouleversements dans les réseaux familiaux, dans les formes d'économie « archaïque », etc. En concentrant l'analyse sur les deux vecteurs retenus, soit la structure organisationnelle édifiée et déployée dans un premier temps et les externalités/effets pervers engendrés dans un deuxième temps, nous parviendrons, croyons-nous, à mieux cerner l'impact de la privatisation de la Minoterie sur la population haïtienne et le bien-être de cette même population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Privatisation, Modernisation, Programme d'ajustement structurel, Minoterie d'Haïti, Moulins d'Haïti, Structure organisationnelle, Externalités, Effets pervers.
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L’action économique des collectivités territoriales pour la transition énergétique / The economic action of local authorities for the energy transition

Zoumenou, Anna 13 December 2017 (has links)
La conférence des Etats parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à Paris à la fin de l’année 2015 (COP 21) a relancé l’intérêt des Etats pour la protection de l’environnement et la transition écologique et énergétique. Depuis plus d’une décennie, de nombreuses lois sont intervenues qui placent les collectivités territoriales au cœur de ce dispositif. Aujourd’hui, la réalisation de la transition énergétique repose sur un partenariat entre collectivités publiques, gardiennes du service public, et entreprises privées maitrisant ingénierie et technique propres au secteur énergétique. Cette politique publique s’inscrit ainsi dans le contexte de réforme de l’action publique qui modifie profondément les modes de gestion des services publics. / The conference of the member states of the United nations framework convention about climate change (COP 21) which took place in Paris, december 2015, increased the state’s interest either for the protection of the environment and the ecological transition. From more than a decade, many laws had have the goal to place local authorities into the hearth of this system. Today, the realization of the energy transition is based on a partnership between public authorities, garantor of the public service and private companies mastering engineering and energy techniques. This policy takes place in the story of a new public management, which profoundly changes the way public services are managed.
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Le droit privé du travail et le secteur public / Private labor law and public services

Charlot, Camille 05 March 2018 (has links)
Face à l’évolution des modes de gestion du service public et des régimes de travail qui y sont associés, le droit privé du travail tend à s’imposer comme le modèle de référence au sein du secteur public, au détriment de la logique statutaire prévalant dans la fonction publique et les entreprises publiques. En effet, si l’encadrement juridique du service public conserve une part irréductible d’exorbitance, l’effacement progressif de son particularisme laisse place à un vide qui encourage l’expansion d’un droit privé du travail faisant office de droit commun. Ce mouvement suscite de nombreuses interrogations. Comment le renouvellement de la conception du service public traduit-il ses effets sur l’encadrement juridique des relations de travail du secteur public ? Par quels procédés l’implantation du droit privé s’opère-t-elle ? À quelles résistances ou déformations s’expose-t-elle ? Quels mécanismes d’adaptation du droit privé doivent alors être mis en œuvre ? Il résulte de l’étude que le particularisme irréductible du service public ne suffit plus, à lui seul à établir une incompatibilité de principe de nature à faire obstacle à l’implantation continue du droit privé du travail dans le secteur public. / While the means of management of public services and the work statutes associated are evolving, private labour law is becoming a reference within public services, to the detriment of the statutory logic that traditionally prevails within public services and state-owned companies. Indeed, if the legal framework surrounding public services retains particular characteristics, its specificity is slowly declining, leaving place to a void which facilitates / encourages the expansion of private labour law, which is becoming ordinary law. This trend raises numerous questions. How does the new public services approach translate into the legal framework of work relations in public services? Through which proves does private law implement itself? To which resistances and distortions is it faced with? Which public law mechanisms can then be used to adapt such implementation? This study shows that the specificity of public services is no longer enough, in its own, to become an obstacle against the continuing implementation of private labour law in the public sector.
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Application de la théorie des jeux à l'économie publique et industrielle

Hammoudi, Abdelhakim 16 April 1993 (has links) (PDF)
Cette thèse, dans ses deux parties distinctes se veut une contribution à la compréhension des phénomènes de coopération et des facteurs concourant à leur stabilité dans les domaines de l'Économie Publique et Industrielle. Il est ainsi utilisé à cette fin les outils classiques de théorie des jeux aussi bien coopératifs que non coopératifs. En Économie Publique, la réussite et la stabilité d'une action collective pour le financement d'un bien public (cf première partie) est souhaitable, puisqu'elle permet d'atteindre un niveau de production efficace (au sens de Pareto), que ne peut permettre un processus non coopératif. En revanche, les phénomènes de concentration en Économie Industrielle (cf deuxième partie), sont en général indésirables car se faisant au détriment des intérêts du consommateur. Cela étant, que la coopération soit destinée à la production d'un bien public ou qu'elle constitue la base de la formation d'une structure de marché concentrée, les contractants sont confrontés à un même problème : la difficulté de stabilisation de l'accord eu égard à l'émergence du phénomène de "free-riding", qui met en échec la pérennité de la coopération. Ce phénomène, conséquence directe des externalités générées par tout processus de coopération (que cela soit en Économie Publique ou Industrielle), est considéré comme un facteur important d'échec des initiatives d'entente. Il est considéré par certains auteurs en Économie Industrielle comme un argument à l’encontre de tout interventionnisme étatique anti-trust. En Économie Publique, il paraît justement expliquer et justifier les fréquentes interventions de l'État du fait qu'il freine toute action de financement collective et volontaire des agents en vue d'une production collectivement suffisante de bien public. Des questions essentielles s'imposent alors à l'analyse : ces phénomènes "bloquants" sont-ils systématiques ou dépendent-ils des caractéristiques initiales de l'économie considérée ? Comment interagissent les paramètres en présence pour déterminer la réussite de la coopération ? Indépendamment des natures distinctes des Economies étudiées dans les deux parties, c'est à ces questions que nous apporterons des éléments de réponses dans cette thèse. Dans la première partie, l'analyse de l'impact des richesses initiales sur les différentes issues de jeux non-coopératifs, centre d'intérêt de récents travaux, est généralisée à un jeu où les joueurs sont non plus des individus isolés mais des groupes de joueurs (coalitions). Nous montrons de quelle façon les caractéristiques de l'Économie se combinent pour déterminer les issues non-coopératives qui sont autant d'alternatives à la coopération. Nous envisageons dans un deuxième temps les problèmes liés à la coopération. Kolm [1987] souligne l'importance de la prise en compte des interactions stratégiques entre les coalitions scissionnistes. Cette idée a été appliquée par Kolm principalement au financement d'un bien public mais aussi à d'autres problèmes où la coopération génère des effets externes comme celui de la coordination internationale des politiques macro-économiques. Nous développons sur la base de cette idée, un cadre conceptuel dans lequel peuvent s'inscrire les problèmes posés par la coopération et sa stabilité. L'instrument principal d'analyse est le coeur et quelques unes de ses extensions dues principalement à Aumann [1961] et Moulin [1981]. Nous proposons également d'autres notions de coeur spécialement adaptées à l'étude des problèmes soulevés. Dans la deuxième partie, la question de la stabilité d'une action coopérative est posée dans un cadre de concurrence imparfaite, et plus précisément sur un marché différencié. Notre travail se situe dans le prolongement des analyses engagées dans le cadre de deux littératures, une traitant des problèmes de fusion-acquisition et l'autre de cartellisation. L'objectif principal est la mesure de l'impact d'une concurrence extérieure sur l'évolution du marché vers des structures concentrées. Nous montrons comment interviennent le nombre d'entreprises fusionnées (ou cartellisées), la différence d'exposition de ces firmes vis à vis de la concurrence extérieure, et la taille de cette dernière dans la réussite ou l'échec de la coopération. Trois facteurs de déstabilisation sont pour cela pris en compte : le "free-riding" (qui freine aussi bien les opérations de fusion que les opérations de cartellisation), la "déviation" par rapport au système de prix coopératif (s'il s'agit d'une cartellisation), et la menace d'entrée d'une nouvelle entreprise sur le marché.
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Petrobras, ou comment devenir une grande puissance pétrolière

Ganzert Afonso, Jaqueline 11 1900 (has links)
La planification de la politique économique au Brésil a été proposée dans les années 1950 avec le but de promouvoir l'indépendance et le développement économique du pays. Cette planification serait réalisée grâce à l'intervention de l'État par le contrôle de l'économie et des marchés, et par la création des entreprises publiques et des secteurs prioritaires, y compris l'énergie. L'État a créé Petrobras dans le but d'encourager la croissance économique du pays, afin de faire croître le pays grâce au contrôle des cycles de production. C’est pourquoi le gouvernement commença à assumer la croissance et à financer les investissements nécessaires pour construire un environnement industriel pour le Brésil. La création de Petrobras se passa avant même la connaissance du sous-sol brésilien ainsi qu’au début de l'extraction pétrolière, croyant en la capacité productrice du Brésil. La planification développementaliste s’est prolongée dans tous les gouvernements, en l’adaptant afin d'évoluer, mais en devenant plus présent par le soutien du secteur privé. Grâce à la politique nationaliste et interventionniste dans l'économie, cela a été caractérisé par l'implication des parties de gauche et de droite, à savoir, le nationalisme n'a pas été dépendent de leur positionnement politique, mais plutôt de l'idéologie économique défendue. Ainsi, la création de Petrobras a été un acte de foi dans la vie politique, un élément de volonté et d’engagement de l’État en faveur du développement de l'énergie, devenant la base de l'économie du Brésil. / In the 1950s, a strategy for Brazil's economic policy was proposed with the goal of promoting economic development and independence. This goal would be accomplished through government intervention, state control of markets, and the division of state-owned and private sectors. The state created Petrobras whose purpose was to encourage economic growth within the energy sector. Through Petrobras, the government began to subsidize the infrastructure necessary to build an industrial profile. Petrobras' creation occurred prior the knowledge of the true wealth of Brazilian natural resources and prior to any active drilling. The state believed and trusted in Brazilian ingenuity and capacity for production. Subsequent administrations continued this policy with support from the private sector, though the policy itself has evolved over time to adapt to modern society. This nationalistic policy and economic interventionism was characteristic of both left and right political parties, demonstrating an economic ideology that transcended political idealism. In a sense, the creation of Petrobras was an act of faith on the part of the state to allow for the development of the energy sector, and the faith state showed in Brazilian resourcefulness was rewarded by an ensuing economic prosperity for the entire country. / O planejamento da política econômica no Brasil foi proposto nos anos 1950 com intuito de promover a independência e o desenvolvimento econômico do país. Seria realizado por meio da intervenção do Estado pelo controle da economia e de mercados, e através da criação de estatais e de setores prioritários, dentre eles a energia. O Estado criou a Petrobras cuja proposta visava incentivar o crescimento econômico por meio próprio, ou seja, crescer através da detenção dos ciclos produtivos. O governo passou a assumir, então, o crescimento e a arcar com os investimentos necessários para a construção de um perfil industrial. A criação da Petrobras aconteceu mesmo antes do conhecimento sobre o subsolo brasileiro ou do início das extrações, pois acreditava-se e confiava-se na capacidade brasileira de produzir. O planejamento desenvolvimentista se estendeu por todos os governos que sucederam, adaptando à proposta à fim de evoluir, mas mantendo-se presente justamente pelo apoio do setor privado. Através da política nacionalista e do intervencionismo da economia, teve como característica o envolvimento com partidos de esquerda e de direita, ou seja, o nacionalismo não dependia de posicionamento político, mas de vertentes de ideologia econômica. De certo modo, a criação da Petrobras foi um ato de fé da política, um elemento de vontade do Estado em prol do desenvolvimento energético, como base da economia brasileira.
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Dynamiques des relations professionnelles dans les entreprises publiques en Chine : le cas de deux entreprises de Shanghai / Dynamics of employments relations in state-owned enterprises in China : two company case studies in Shanghai

Yi, Zhenzhen 09 October 2014 (has links)
Cette thèse examine la dynamique des relations professionnelles dans les entreprises publiques en Chine, à partir de deux monographies réalisées dans des établissements situés à Shanghai. Elle s’interroge notamment aux conséquences des transformations du secteur public dans le prolongement des réformes engagées dans les années 1980. Ces réformes conduisent à distinguer véritablement les intérêts des salariés de ceux des directions d’entreprise. En ce sens, elles ouvrent la voie à l’émergence d’un système de relations professionnelles. Elle s’attache à l’analyse des politiques du personnel dans ces entreprises, marquées par une autonomisation croissante à l’égard des autorités publiques, à la transformation du rôle du syndicat dans ce contexte et à l’action collective des salariés notamment dans le contexte de restructurations et d’incertitude sur l’avenir de l’entreprise. / This thesis examines the dynamics of employments relations in state-owned enterprises in China based on monographs produced in the Shanghai branches of two companies. In particular, it is intended to discuss the impact of transformations in the public sector from reforms in the 1980s. These reforms led to truly distinguish the interests of labor from those of management. In this sense, they paved the way for the emergence of a system of employments relations. This thesis focuses on the analysis of human resource policies in these companies, which were marked by increasing independence from the public authorities, the changing role of the union in this context, and the collective action of workers in the context of restructuring and uncertainty about the future of the company.

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