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La fonction du sujet et la temporalité des états délirants : prolégomènes à la clinique de l’extériorité / The function of the subject and the temporality of delusional states : prolegomena for the clinic of exteriority

Tyranowski, Raphaël Lucas 07 October 2017 (has links)
Le présent travail de recherche cherche à éclairer le rapport entre le sujet, le délire et le temps. Les prémisses de cette question sont essentiellement cliniques : dans notre pratique nous avons rencontré des patients délirants dont les états ont présenté des organisations subjectives qui ne pouvaient pas être ni décrites, ni comprises dans la terminologie traditionnelle de la psychiatrie ou de la psychologie. Cette expérience clinique nous a confronté à deux difficultés majeures : premièrement, les agencements subjectifs du délire contredisent souvent la conception du sujet dont dispose la psychologie, deuxièmement, dans de nombreux cas toute tentative de réduction de la forme clinique du délire à la conception médicale de l’évolution continue conduit à une méconnaissance du fondement subjectif de l’organisation temporelle du phénomène. Dans notre travail nous démontrons que le phénomène délirant demande un concept du sujet et une notion du temps qui répondent à l’exigence de sa structure clinique. D’abord, en réinterrogeant la clinique classique des états délirants dans la perspective structurale, nous expliquons pourquoi l’étude des états délirants nécessite une transgression du plan de la psychopathologie traditionnelle. Ensuite, sur le fond d’une élaboration approfondie du concept de temps logique, nous conceptualisons une approche clinique qui met en évidence que le rapport de la formation délirante au temps est une série discontinue de modes de subjectivation de la jouissance qui permet d’identifier la temporalité du délire à un agencement de la succession de modes de temporalisation. Ainsi notre recherche aboutit à démontrer la thèse qui postule une solidarité structurale de la fonction du sujet avec la fonction-temps dans la clinique des états délirants / The present research seeks to shed light on the relationship between the subject, delusion and time. The premises of this question are essentially clinical: in our practice we have encountered delusional patients whose states have presented subjective organizations that could not be described or understood in traditional terminology of psychiatry or psychology. This clinical experience has confronted us with two major difficulties: firstly, the subjective organization of the delusion often contradicts the psychological conception of the subject, secondly, in many cases the attempt to reduce the clinical form of delusion to the medical conception of continuous evolution leads to a ignorance of the subjective basis of the temporal organization of the phenomenon. In our work we demonstrate that the delusional phenomenon demands a concept of the subject and a notion of time, which meet the requirement of its clinical structure. Firstly, by re-examining the classic clinic of delusional states in the structural perspective, we explain why the study of delusional states requires a transgression of the traditional psychopathology approach. Then, on the basis of the detailed elaboration of the concept of logical time, we conceptualize a clinical approach, which shows that the relation between delusion formation and time is a discontinuous series of modes of subjectivation of jouissance which permit to identify the temporality of delusion with an arrangement of the succession of modes of temporalization. Thereby our research results in demonstrating the thesis, which postulates a structural solidarity of the function of the subject with the function-time in the clinic of delusional states.
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La socialité du sujet : dialogue entre Rosenzweig et Levinas / The sociality of the subjectivity : dialogue between Rosenzweig and Levinas

Sato, Kaori 31 January 2013 (has links)
L’objectif de notre présente étude est d’examiner un contexte philosophique dans lequel s’inscrit la recherche de la subjectivité liée à l’idée de l’extériorité à travers une étude des liens entre la philosophie de Franz Rosenzweig et celle d’Emmanuel Levinas. L’idée de socialité dans notre recherche se fonde sur la question de l’extériorité et sur celle de la subjectivité dans leurs philosophies. Ces deux philosophes soutiennent tous deux l’idée de la rupture de la totalité et défendent la subjectivité. Toutefois, leurs divergences sont profondescar la tentative de Levinas qui aboutit à la recherche d’une subjectivité consistant dans le dérangement de l’ordre ne renvoie pas au système rosenzweigien. Dès lors, quel est l’héritage de Rosenzweig dans la philosophie de Levinas ? Dans la première partie, nous déterminons la portée de la notion de système et celle de totalité dans leurs philosophies. Dans la seconde partie, nous observons la divergence entre leurs philosophies sur la conception du Soi et son rapport à l’extériorité. Dans la troisième partie, nous examinons la signification de la socialité fondée sur la question du temps. Selon nous, la question du langage qui fonde la relation entre le sujet et autrui se déploie à travers les analyses du temps, et ce sont des modalités du langage – le rapport entre le dialogue du « face-à-face » et l’intrusion de l’autre dans le sujet exprimé par Levinas comme « Dire sans Dit » - qui nous permettent de relier encore une fois la philosophie de Levinas à la philosophie de Rosenzweig. Levinas approfondit la question rosenzweigienne du dialogue sans dévaloriser sa signification et sans la systématiser, en partant de la pensée du système. / The objective of our present study is to examine the philosophical context in which the research of a subjectivity which would be linked to the idea of the exteriority becomes possible. This objective will be achieved thanks to the study of the connection between Franz Rosenzweig’s philosophy and Emmanuel Levinas’s philosophy. In our research the idea of sociality is founded upon the question of the exteriority and upon the question of the subjectivity. Both Rosenzweig and Levinas are determined to put the idea of the totality into question and to defend the subjectivity. However, their differences are great: Levinas’s endeavor to open the field for a new understanding of the subjectivity, which consists in the disturbance of the order, doesn’t appear in Rosenzweig’s system. If such is the case, what does Levinas’s philosophy owe to the heritage of Rosenzweig? In the first part, we try to determine the realm of the notion of system and that of totality in their philosophies. In the second part, we try to observe the difference between their philosophies about the conception of the Self and of its link to the exteriority. In the third part, we examine the meaning of a sociality founded upon the question of time. In our view, the question of language, which is the basis of the relationship between a subject and the other, is inseparable from a profound analysis of time. The modalities of language – the connection between the dialogue of the “face-to-face” and the intervention of the other into the subject expressed by Levinas as “ Saying without Said” - allow us to underline the relation between the philosophy of Levinas with that of Rosenzweig. Levinas has deeply studied Rosenzweig’s understanding of the dialogue without depreciating its signification.
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L'insularité comme intervalle créateur : poïétique des structures insulaires / Insularity : intervals as generative makers : poietic analysis of insular structures

Cala, Estelle 10 October 2017 (has links)
Cette thèse d’arts plastiques s’appuie sur ma pratique personnelle. Toutes deux interrogent les contradictions que soulèvent le concept d’insularité et la conscience d’être sur une île qui détermine la condition insulaire (Bonnemaison, Péron). Le rapport à l’extériorité parait ici primordial. Entre ouverture et enfermement : entre l’ici et l’ailleurs, l’eau qui borde l’île est source de tensions. Par cette apparition d’un lointain si proche soit-il (Benjamin) du lieu ou du non-lieu (Augé), l’insularité relève d’un intervalle qui nous interroge et nous fascine. Dans l’île mais aussi dans l’œuvre d’art, qu’est-ce qui lui donnesa forme, en définitive ? Ma production personnelle qui met en jeu transparences, stratifications et décalages convoque l’intervalité. Elle sous-tend des questionnements que nous développerons à la lumière de théories esthétiques déterminantes. Il s’agit de vérifier l’hypothèse selon laquelle les tensions de l’insularité ouvrent à la création artistique. Nous étudierons des structures insulaires comme celle du désert et du labyrinthe (Jabès, Parmiggiani). Les ruptures et liens rhizomatiques (Deleuze) conditionnent toute démarche créatrice. L’enjeu, à la lumière de théories reposant sur l’étude des entre-deux, qu’ils soient physiques (Lestocart), anthropologiques (Buci-Glucksmann), ou encore psychanalytiques (Winnicott), est de mettre au jour les conditions de manifestation des phénomènes poïétiques. L’élucidation des contradictions insulaires et artistiques représente un itinéraire complexe, reposant sur plusieurs niveaux d’interprétation simultanés. Du champ sémantique proposé émerge alors l’expérience artistique et inversement. A l’instar des réseaux mondiaux, les ramifications de cette réflexion sur l’insularité nous mèneront au dépassement de la conscience rhizomatique de nos conditions d’existence stratifiées par des intervalles ; conscience que nous nommerons « l’espace de conciliation ». / This thesis is based on my personal practice. Both of them interrogate the contradictions triggered by the concept of insularity and the awareness of being on an island, which determines the condition of insularity (Bonnemaison, Péron). Here, the relation to exteriority appears to be essential. Between the here and the elsewhere, between openness and confinement : the water surrounding the island is a source of tension. Withthe apparition of a distance, however near it may be (Benjamin), of a place or a non-place (Augé), the insularity involves an interval that questions and fascinates us. How does the insularity eventually shape the island and the work of art ? My work attempts to answer this question through the use of transparencies, stratifications and displacements, which summons up the concept of intervality. Questionnings stemming from this concept will bedevelopped in the light of decisive aesthetic theories. My attempt is to test the assumption that tensions emerging from insularity enable artistic creation. My study will ponder on insular structures such as the desert and the labyrinth (Jabès, Parmiggiani), and on the ways splits and rhizomatic links influence all artistic process. My goal is to highlight the conditions in which these poietic phenomena may arise, using theories drawing upon thestudy of in-betweens, be they physical (Lestocart), anthropological (Buci-Glucksmann) or psychoanalytical (Lacan). Solving insular and artistic contradictions involves a complex route building on several simultaneous levels of interpretation. Thus the artistic experience emerges from the semantic field set forth, and conversely. In the manner of global networks, the ramifications of this reflection on insularity will lead us to overcome the rhizomatic consciousness of our conditions of existence, which are stratified by intervals. This specific consciousness will here be called “the space of conciliation”.
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Le contrôle sur l’Internet

Nya Ngongang, Herman 05 1900 (has links)
Cette recherche porte sur la notion de contrôle qui s’opère sur l’Internet grâce aux outils de l’information et de la communication. Dans une première approche à mon sujet, j’ai essayé de définir les concepts information et communication puis, j’ai retracé le cadre théorique de leurs évolutions; ceci dans le but de (1) montrer l’ambiguïté qui tourne autour de leurs définitions, (2) créer un lien entre ces deux termes et le contrôle. Après une brève description théorique, la complexité du concept de contrôle est mise en relief. Pour- ce- faire, je prends principalement appui sur les travaux de Wiener puis de Michel Foucault, sans toutefois les embrasser totalement. L’objectif de cette approche de travail est de me permettre de cerner et de regrouper les différentes formes de contrôle sur le net en deux catégories, suivant le modèle établi par Michel Foucault dans son ouvrage Surveiller et Punir. Mes deux axes sont: (1) le contrôle - mécanisme, (2) le contrôle - blocus. Enfin, je m’intéresse à l’influence que ces différentes formes de contrôle peuvent avoir sur la construction de notre individualité. Comme point de départ, j’analyse la notion d’individu chez M. Foucault et ensuite, j’explore les concepts d’intériorité versus extériorité. Ces deux concepts recoupent en partie la notion d’individu –construction social - chez Michel Foucault et permettent de poser des questions fondamentales sur les possibilités du sujet d’échapper au contrôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Quelques éléments de réponse ainsi que des reformulations sont proposés en guise de conclusion. / The thesis focuses on the concept of control as it functions on the Internet and pertains to the tools of information and communication. In a first approach to my subject, I define the concepts of information and communication and outline the theoretical framework of their evolution. The aims of this section are: (1) to study the ambiguity of their definitions, and (2) to make the link between these terms and control. After a brief theoretical description, the complexity of the concept of control is explored, primarily through the work of Nobert Wiener. The aim of this discussion is allow the various forms of control functioning through the Internet to be identified and classified into two categories adapted from Michel Foucault’s “Discipline and Punish.” The two categories developed are: (1) control- mechanism (2) control-block. Finally, the influence that these various forms of control have on the construction of our individuality is examined. As a starting point, I discuss the notion of the individual as understood by Foucault, followed by and exploration of the concepts of the socially constructed self, and enable fundamental questions to be posed about possibilities of escape from the control mechanisms enabled by new information and communication technologies. Some answers to these questions and reformulations of key concepts are proposed in conclusion.
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Le contrôle sur l’Internet

Nya Ngongang, Herman 05 1900 (has links)
Cette recherche porte sur la notion de contrôle qui s’opère sur l’Internet grâce aux outils de l’information et de la communication. Dans une première approche à mon sujet, j’ai essayé de définir les concepts information et communication puis, j’ai retracé le cadre théorique de leurs évolutions; ceci dans le but de (1) montrer l’ambiguïté qui tourne autour de leurs définitions, (2) créer un lien entre ces deux termes et le contrôle. Après une brève description théorique, la complexité du concept de contrôle est mise en relief. Pour- ce- faire, je prends principalement appui sur les travaux de Wiener puis de Michel Foucault, sans toutefois les embrasser totalement. L’objectif de cette approche de travail est de me permettre de cerner et de regrouper les différentes formes de contrôle sur le net en deux catégories, suivant le modèle établi par Michel Foucault dans son ouvrage Surveiller et Punir. Mes deux axes sont: (1) le contrôle - mécanisme, (2) le contrôle - blocus. Enfin, je m’intéresse à l’influence que ces différentes formes de contrôle peuvent avoir sur la construction de notre individualité. Comme point de départ, j’analyse la notion d’individu chez M. Foucault et ensuite, j’explore les concepts d’intériorité versus extériorité. Ces deux concepts recoupent en partie la notion d’individu –construction social - chez Michel Foucault et permettent de poser des questions fondamentales sur les possibilités du sujet d’échapper au contrôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Quelques éléments de réponse ainsi que des reformulations sont proposés en guise de conclusion. / The thesis focuses on the concept of control as it functions on the Internet and pertains to the tools of information and communication. In a first approach to my subject, I define the concepts of information and communication and outline the theoretical framework of their evolution. The aims of this section are: (1) to study the ambiguity of their definitions, and (2) to make the link between these terms and control. After a brief theoretical description, the complexity of the concept of control is explored, primarily through the work of Nobert Wiener. The aim of this discussion is allow the various forms of control functioning through the Internet to be identified and classified into two categories adapted from Michel Foucault’s “Discipline and Punish.” The two categories developed are: (1) control- mechanism (2) control-block. Finally, the influence that these various forms of control have on the construction of our individuality is examined. As a starting point, I discuss the notion of the individual as understood by Foucault, followed by and exploration of the concepts of the socially constructed self, and enable fundamental questions to be posed about possibilities of escape from the control mechanisms enabled by new information and communication technologies. Some answers to these questions and reformulations of key concepts are proposed in conclusion.
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L’errance psychique des sujets SDF : le manteau cloacal, l’effondrement scénique et la séduction / The psychic wandering of homeless subjects : cloacal coat, scenic collapse and seduction

Mathieu, Franck 04 November 2011 (has links)
Ce travail porte sur la vie psychique des populations sans domicile fixe, des exclus ou des sujets gravement précaires. Malgré les différents profils parsemant ce public, l’errance n’est pas un épiphénomène survenant autour de pathologies psychiatriques mais une maladie psychique profonde, singulière, et non réductible à d’autres entités nosographiques. C’est une configuration psychodynamique qui prend son origine dans une incapacité à se loger dans l’objet primaire, c’est-à-dire à se sentir contenu dans sa préoccupation et dans sa fonction de rêverie, créant un « trou noir » dans lequel l’errant menace sans cesse de tomber. Les mécanismes défensifs associés à cette psychodynamique ont des effets sur l’aménagement de l’extériorité : l’extériorité est un prisme où s’articulent l’espace, le corps, la sensorialité et l’objet. Si d’ordinaire, l’extériorité fonctionne de manière silencieuse, dans l’errance elle se révèle bruyante et symptomatique, si bien que les différents espaces qui constituent l’extériorité se collusionnent. Pour analyser ces emmêlements de l’extériorité, l’investigation clinique s’est effectuée sur les champs de la grande exclusion par la participation à des équipes mobiles psychiatrie-précarité et au Samu Social, mais également par la création de groupes de parole et à médiation au sein d’accueils de jour. La présentation des pratiques cliniques et du travail d’accompagnement social tentant de faire émerger un lien durable et sécurisé, fait partie des préoccupations de cette recherche. Au terme de ce travail, deux concepts sont proposés : celui de Manteau Cloacal, pouvant se définir comme une corruption autocalmante et autostimulante des enveloppes psychiques dans une recherche de contact avec l’objet primaire ; et celui d’Effondrement scénique, tentative pour forcer un « domicile psychique fixe » en l’objet par l’usage des sensations, de la mise en scène et d’une certaine forme de séduction. / This work concerns the psychic life of the populations without fixed residence, excluded or the seriously precarious subjects. In spite of the various profiles strewing this public, the wandering is not an epiphenomenon occurring around psychiatric pathologies but a major, singular psychic disease non-reducible with other nosographic entities. It is a psychodynamic configuration which takes its origin in incapacity to place itself in the primary object, i.e. to feel contained in its concern and its function of daydream, creating a « black hole » into which unceasingly the subject is likely to fall. The defensive mechanisms associated with this psychodynamic have effects on the externality: the externality is a prism where space, the body, the sensoriality and the object are articulated. So usually, the externality functions in a quiet way. But in the psychic wandering it appears noisy and symptomatic so that various spaces which constitute the externality mix. To analyze these mixings up of the externality, the clinical investigation was carried out on the fields of the great exclusion by the participation in psychiatry-precariousness mobile teams and Samu Social, but also by the creation of therapeutic group into social structures. Presentation of the clinical practices and the work of social accompaniment aiming to make emerge a durable and safe bond belonged to the concerns of this research. At the end of this work, two concepts are proposed: the Cloacal Coat, which can be defined as an anesthetic and stimulative psychic envelope in a search for contact with the primary object; and the Scenic Collapse, which attempt to force by the use of the sensoriality and a certain form of seduction, a « psychic residence » in the object.
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L'imputabilité en droit pénal / Imputability in penal law

Gomez, Elisabeth 17 November 2017 (has links)
Après une intrusion chaotique dans la théorie de la responsabilité pénale, l’imputabilité peut aujourd’hui apparaître comme une donnée d’essence classique. Elle répond à une définition subjective faisant consensus en doctrine et supposant l’addition du discernement et d’une volonté libre de l’agent. Dans le prolongement, elle est unanimement entendue comme constituant le fondement de la responsabilité pénale. Cependant, la cohabitation entre les différentes conditions de la responsabilité pénale, en particulier entre les concepts de culpabilité et d’imputabilité, n’est peut-être pas aussi pacifiée qu’il n’y paraît. En réalité, la question de l’indépendance des notions n’a jamais été clairement résolue, car leurs composantes respectives participent des conditions subjectives à l’engagement de la responsabilité pénale. Pourtant, la question est loin d’être anecdotique, en particulier si l’on considère certaines institutions fondamentales du droit pénal, au rang desquelles figurent les notions d’infraction et de complicité. Il apparaît ainsi, à l’analyse, que la définition traditionnelle de l’imputabilité mérite quelques ajustements, conduisant à une reconfiguration du champ de la condition de liberté relevant de l’imputabilité. Cette recherche vise aussi à établir que l’imputabilité est une donnée étrangère à l’infraction concrètement commise. Cette place spécifique au sein de la responsabilité pénale, mettant en évidence le lien entre l’imputabilité et la sanction infligée en rétribution de l’infraction commise, permet d’adopter une vision plus large du concept, susceptible d’affronter le bouleversement consécutif à l’entrée du droit pénal dans l’ère de la post-modernité. Cette dernière, que l’on pourrait associer au néopositivisme pénal du début du siècle, s’est accompagnée d’une résurgence des concepts de risque et de dangerosité. L’impact de cette évolution sur l’imputabilité peut apparaître radical : rupture du caractère unitaire de la notion, émergence du concept d’imputation à l’égard des personnes morales, voire même effacement pur et simple de l’imputabilité à l’égard des personnes physiques. Pourtant, des modalités de restauration de l’exigence d’imputabilité seront envisagées sur les terrains substantiel, par le truchement de l’imputabilité comprise comme capacité pénale, et processuel – par des propositions concernant les procédures pensées en considération de la psychologie de l’agent. Au bout du compte, il apparaît que l’imputabilité est de nature à jouer un rôle décisif dans l’organisation d’une cohabitation raisonnée avec le concept de dangerosité, en condamnant la prise en compte de la dangerosité seulement hypothétique sans exclure la possibilité d’une rétention après la peine. / After a chaotic intrusion in the theory of penal liability, imputability can today appear as a classical notion. The general doctrinal consensus is that it depends on a subjective definition, implying the offender’s discernment and free will. Moreover, the notion of imputability is unanimously considered as the basis of penal liability. However, cohabitation between the various conditions of penal liability, particularly between the concepts of guilt and imputability, may not be as steady as it seems. Indeed, the independence of these notions has actually never been clearly demonstrated, for their respective components represent the subjective conditions creating penal liability. Nevertheless, this topic is far from being anecdotal, specifically among several fundamental institutions of criminal Law, in which the notions of infraction and complicity are involved. Thus, the definition of imputability may deserve some adjustments, and imply, consequently, a reworking of the release condition coming under imputability. This study also aims at proving that imputability is an irrelevant element to the concretely committed offence. This specific part in penal liability, highlighting the link between imputability and the penalty imposed in response to the committed offence, enables a wider vision of the concept that could help facing the upheaval resulting from the entry of criminal Law in the post-modernity era. The latter, that one could associate with the beginning of the century’s penal neopositivism, also implied the resurgence of the concepts of risk and dangerousness. The impact of this evolution about imputability may seem radical : end of the unitary aspect of the notion, emergence of the concept of imputation towards legal entities, and even total erasure of imputability towards natural persons. And yet, some solutions to the reconstitution of the exigence of imputability will be developed, not only in a substantial approach, where imputability will be understood as penal capacity, but also in a procedural approach – thanks to suggestions of procedures taking the offender’s psyche into account. In the end, imputability seems to play a major part in the organization of a balanced cohabitation with the concept of dangerousness, by condemning a strictly hypothetical consideration of dangerousness, without excluding a potential reservation after the penalty.

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