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Impacts et efficacité des zonages des risques côtiers dans un contexte de changements climatiques : exemple de Percé, Québec

Drejza, Susan January 2010 (has links) (PDF)
La problématique des géorisques côtiers que sont l'érosion et la submersion est importante dans l'Est du Québec comme dans le monde. Ceci vient à la fois d'une augmentation des infrastructures présentes sur les côtes, mais aussi d'une augmentation des aléas dans le contexte actuel de changements climatiques. Pour gérer ces risques, peu d'études permettent de choisir la méthode la plus adaptée selon les besoins locaux et d'en connaître l'efficacité. Pour répondre à ces questions, la municipalité de Percé (Gaspésie, Québec) a servi de terrain d'étude. Tout d'abord, une évolution de l'occupation des terres a été réalisée à l'aide de 6 séries de photographies aériennes (1934 à 2001) ainsi que d'archives traitées dans un SIG. L'analyse de ces données a permis de déceler des changements de vocation du territoire côtier, elle a également révélé une hausse de 133 % des constructions à risque d'érosion depuis les années 1980 malgré la mise en place de lois de gestion de l'aménagement. Seul un cinquième de cette hausse peut être attribué au déplacement de la ligne de rivage alors que 83 % des bâtiments à risque sont de nouvelles constructions. Des mésadaptations ont également été constatées ne limitant les risques que sur une période trop courte. L'origine de ces comportements découle du non-respect des lois en partie dû à leur non-compréhension, d'où un besoin d'information et d'explication. Ces comportements peuvent aussi être dus à une trop grande confiance envers les techniques de protection ou à un manque de connaissances populaires vis-à-vis des risques. Dans un deuxième temps, une analyse de cinq zonages provenant de cadres législatifs, théoriques ou d'expériences locales a été effectuée. Ceux-ci ont été comparés avec les plus récentes données estimant la position du trait de côte en 2050. Il en est ressorti certaines lacunes importantes concernant les superficies zonées, à savoir des territoires à risque d'érosion non protégés (jusqu'à 86 %) ou a contrario des superficies protégées trop importantes (jusqu'à 32 %). Il en résultera, respectivement, une hausse probable des nouvelles constructions à risque ou une limitation excessive au développement de la municipalité. Les lacunes des zonages proviennent des cadres théoriques et des préceptes sur lesquels est basée leur élaboration. Cela met ainsi l'accent sur l'importance que la gestion des côtes doive à la fois intégrer leurs paramètres naturels, les paramètres anthropiques de leur occupation, ainsi que les facteurs climatiques du milieu. L'utilisation des géosciences dans cette perspective permettrait ainsi de renforcer l'efficacité tant immédiate qu'à long terme des mesures de gestion. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Percé, Zonage, Risques côtiers, Changements climatiques, Érosion côtière, Gouvernance, Utilisation du sol.
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L'autorité politique de la Chambre de commerce internationale dans la gouvernance d'Internet

Fournier, Valérie January 2010 (has links) (PDF)
L'économie mondiale a subi d'importantes mutations depuis les années 1970. L'avancée inéluctable de la libéralisation, de la privatisation et de la déréglementation des marchés a mené au transfert du pouvoir normatif dans le système mondial. Les États, tout en conservant une bonne partie de leurs prérogatives, assistent à l'essor des acteurs non-étatiques, ces derniers revendiquant de plus en plus une part de l'autorité dans le processus d'émergence normative actuelle. Ces importants changements systémiques sont à l'origine de la fragmentation de la régulation de l'économie mondiale, avec plusieurs systèmes de règles se faisant concurrence. L'un des principaux facteurs ayant favorisé cette multitude de transformations est la révolution qu'a engendrée l'usage massif d'Internet. La régulation du secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) et spécialement d'Internet représente par ailleurs une bonne illustration du déplacement de l'autorité vers les acteurs privés. Effectivement, les institutions traditionnellement chargées de la régulation transnationale de ce secteur, avec pour fondement l'intergouvernementalisme, ont du mal à s'adapter à tous ces bouleversements. C'est dans ce contexte que des formes de régulation privées et hybrides émergent, sans toutefois que ne disparaissent encore les lieux conventionnels de la création de règles et de normes, nommément les. États et les organisations internationales (OI). Cet enchevêtrement de nouveaux arrangements institutionnels concorde d'autre part avec l'arrivée de plusieurs avancées révolutionnaires dans le domaine des TIC. Selon certains, c'est justement la vélocité du cycle d'innovation caractérisant le cyberespace et les technologies qui lui sont associées qui demande une adaptation politique, économique et légale. D'autres estiment plutôt que les mêmes règles peuvent gouverner les activités et les applications propres à ce nouveau médium. Il convient donc de se demander si les anciennes normes doivent être adaptées ou bien si l'on doit en créer de nouvelles. Dans ce mémoire, nous explorerons la piste de la privatisation de la gouvernance d'Internet. Le monde des affaires, composé d'entreprises de toutes tailles et d'associations commerciales, est en effet très impliqué dans la formulation du nouveau cadre normatif du réseau des réseaux. Le cas à l'étude sera celui de l'autorité politique croissante de la Chambre de commerce internationale (CCI), qui se veut la représentante du monde des affaires à l'échelle mondiale. La CCI a été très active dans la production de normes et de règles régissant la société de l'information, développant au fil des années une multitude d'instruments visant à réguler et à orienter les activités se déroulant dans le cyberespace. Elle s'est aussi exprimée à maintes reprises sur ses préférences en ce qui a trait à la constellation institutionnelle propre à ce domaine. Nous nous concentrerons particulièrement sur les stratégies discursives utilisées par la Chambre afin d'influencer l'agenda de la gouvernance d'Internet ainsi que sur la vision qu'elle tente de promouvoir dans le cadre des luttes normatives se déroulant actuellement dans le secteur de la société de l'information. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Privatisation, Gouvernance, Coopération interfirme, Internet, Pouvoir discursif, Autorité, Constellation institutionnelle.
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Le rôle de la gestion des connaissances dans un projet d'e-gouvernance : cas de la stratégie e-Maroc 2010

Sari, Abdelhaq January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit dans une démarche de compréhension de l'application d'une stratégie de gestion des connaissances appliquée à un projet de gouvernance électronique, visant par ailleurs la gestion des processus de l'état. Partant des études développées dans les secteurs technologiques, managériaux et sociopolitiques, cette recherche vise à instrumenter l'évaluation des processus de gestion des connaissances dans une stratégie d'e-gouvernance au royaume du Maroc. Ce faisant, elle répond à des questions pratiques, sources d'enjeux majeurs dans la stratégie e-Maroc 2010. En effet, la stratégie étudiée constitue un des moteurs importants du développement de la société du savoir, de l'amélioration de la performance économique et du développement des nouvelles formes de démocratie et ceci en visant la réduction de la fracture numérique et un meilleur positionnement du Maroc à l'échelle internationale. Dans ce contexte de changement permanent, où le rythme de substitution des technologies et le rythme d'évolution des connaissances s'accélèrent, la recherche vise à cibler les conditions de réussite d'une stratégie permettant au gouvernement d'instaurer l'innovation continue. La présente recherche traite principalement de la question suivante: « Dans un pays qualifié par la BIRD de pays en voie de développement, tout en analysant les aspects managériaux, économiques, technologiques et sociopolitiques, quelles sont les conditions nécessaires pour que le gouvernement marocain soit capable d'intégrer l'innovation continue? » Les éléments de modélisation qualitative révélés dans la recherche sont issus d'une analyse thématique de contenu des discours issus des verbatims d'une vingtaine d'entretiens semi-dirigés, menés au royaume du Maroc auprès de hauts et moyens dirigeants, responsables politiques et administratifs. (Ministres, secrétaires d'état, cadres supérieurs, directeurs généraux, directeurs, parlementaires...) parmi les personnes interviewées on retrouve aussi des experts du métier notamment des professeurs universitaires et des chercheurs, enfin les entrevues incluent également des observateurs internationaux. du PNUD, CRDI et autres...etc.). La recherche traite aussi des données récoltées pour les analyser et en tirer des conclusions. Ces conclusions englobent un topo de la situation actuelle et un ensemble d'observations basées sur une revue de littérature traitant du sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : E-gouvernance, E-gouvernement, Administration électronique, gouvernement électronique, E-Maroc 2010, E-administration, Gestion des connaissances, NONAKA et Takeuchi, KM, Knowledge Management et E-Gov, Apprentissage organisationnel, Gouvernance.
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Éthique et politique de la gouvernance environnementale et du régime de conservation de la diversité biologique

Malki, Yasmina 07 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche se situe à l'intersection des sciences politiques et de la philosophie. Elle dresse une analyse sélective des principales dimensions éthiques et politiques du système de gouvernance environnementale et de son régime de conservation de la diversité biologique. L'hypothèse principale autour de laquelle s'est construite toute l'argumentation pose les rapports de force entre les acteurs de la gouvernance environnementale et les différentes conceptions éthiques de la conservation de la nature, de l'environnement et du développement, comme les éléments et variables structurant la hiérarchie et le mode de fonctionnement, vertical et horizontal, de la gouvernance environnementale. Autrement dit, les dynamiques du jeu des acteurs internationaux, dont les intérêts et les visions divergent, se reflètent dans la structure de la gouvernance environnementale, dans les accords et dans la problématique d'application des accords à l'échelle des États des AME (Accords Multilatéraux Environnementaux). La méthode choisie mêle analyse du discours et analyse systémique et elle sélectionne de manière instrumentaliste les contributions des principales théories des relations internationales à l'analyse de la gouvernance environnementale. Notre démonstration se fait autour de trois niveaux d'analyse. D'abord, et c'est l'objet du premier chapitre, nous identifions les fondements théoriques et discursifs de la gouvernance environnementale depuis les années 1960, et montrons comment la Banque Mondiale est l'acteur central de cette gouvernance, tant au niveau de la production du discours qu'à celui de l'échiquier des négociations. Dans un second temps, nous démontrons, à travers l'analyse des concepts et textes constitutifs du régime de conservation de la diversité biologique, comment se traduisent ces rapports de force, notamment à travers la notion de ressource génétique. Enfin, à travers des études des fondements de l'idéologie moderne de la propriété et de l'histoire de la gestion des ressources naturelles, nous montrons qu'à l'inverse de ce que peut laisser entendre l'approche communautaire de la Banque Mondiale, ce sont les dynamiques et les visions globales qui vont structurer l'organisation locale et générer des formes de résistance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gouvernance environnementale, régime de conservation de la diversité biologique, biotechnologie, propriété, rapport de force, éthique.
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Gouvernance territoriale et développement durable des communautés rurales dans la vallée du Ziz au Maroc

Quintal-Marineau, Magalie 12 1900 (has links) (PDF)
Dans beaucoup de zones socioéconomiquement marginalisées du Maroc, nous assistons aujourd'hui au renouvellement des formes de mobilisation sociale. À l'extrême sud-est du pays, la vallée du Ziz est emblématique de ce mouvement en ce sens que ses habitants ont su développer, en l'espace d'une vingtaine d'années seulement, un impressionnant réseau d'associations locales et d'acteurs qui œuvrent au développement de la région et luttent pour sa dé-marginalisation. Cette lutte s'inscrit dans un contexte social, environnemental et territorial particulier à travers lequel l'action citoyenne témoigne des transformations sociopolitiques se produisant dans l'ensemble de la société marocaine. Le développement du tissu associatif et les innovations qui ont cours opèrent dans un contexte où l'organisation sociale et le maillage territorial sont en pleine transformation. Depuis les années 2000, cette explosion des initiatives économiques, sociales et environnementales, à l'échelle locale, vise le développement durable des communautés et la mise en valeur de leur milieu. Si ces innovations ont été possibles, c'est qu'elles arrivent dans un contexte où le pouvoir est en pleine mutation, ce qui permet le renouvellement des acteurs du développement. Ces initiatives cimentent à la fois des démarches sociales, économiques et techniques et ouvrent la voie à une gouvernance territoriale inclusive. Ce mémoire vise à mettre en lumière les effets de l'action collective et des transformations sociales sur la gouvernance territoriale et le développement durable des communautés rurales dans la vallée du Ziz. Nous proposons une analyse qui s'effectue en deux temps. D'abord, nous identifions les forces motrices du renouvellement des acteurs sociaux du milieu oasien et la façon dont elles s'articulent aux différentes échelles territoriales. Puis, nous mettons en lumière les stratégies de ces différents acteurs dans la prise en charge locale du développement des milieux de vie des communautés. En définitive, ce mémoire montre que la mobilisation de la société civile observée dans notre zone d'étude trace la voie à une gouvernance territoriale plus inclusive, mais dont la structure demeure encore très fragile compte tenu des difficultés que connaît la région sur les plans social, environnemental et organisationnel. La volonté de dé-marginalisation et de développement régional qu'affichent les acteurs territoriaux nous amène donc à considérer la viabilité des initiatives qu'ils mettent en place. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gouvernance, associations locales, développement durable, Maroc, oasis.
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Le processus de normalisation ISO 26000 : la formation d'un compromis international et multipartite sur la définition de la responsabilité sociétale

Hanquez, Marie 02 1900 (has links) (PDF)
La définition du concept de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est contestée et en constante évolution. Sur le plan théorique, elle recouvre plusieurs dimensions de la relation entre l'entreprise et son environnement : respect des lois, éthique, contribution au développement durable, imputabilité envers les parties prenantes, réceptivité sociale, philanthropie, sollicitude ou encore participation citoyenne. Dans la pratique, les attentes en matière de RSE varient d'un pays à l'autre, selon les industries et les groupes d'intérêts. Dans le même temps, la RSE s'internationalise en raison de la mondialisation des échanges et des problématiques sociales et environnementales. Ces problématiques sont portées par des réseaux internationaux de parties prenantes qui tendent à former un nouveau contre-pouvoir à l'influence grandissante des entreprises. Cette dernière s'explique par un affaiblissement du pouvoir des États, contraints à une course vers le bas pour attirer les investissements, alors que le cadre juridique international est peu opérant. Toutefois, un cadre de régulation international hybride public-privé semble émerger, dont une des manifestations serait la prolifération depuis le début des années 80 des normes et certifications de RSE. À travers ces normes, une multitude d'acteurs (entreprises elles-mêmes, institutions de normalisations, organisations gouvernementales et intergouvernementales, ONG, mouvements syndicaux et autres groupes de pressions) tentent de définir les attributs d'un comportement corporatif responsable. Les normes visent à garantir la crédibilité des démarches de RSE des entreprises et à instaurer un climat de confiance avec leurs parties prenantes. Dans cette optique, leur efficacité dépend moins de leur contenu substantif que des mécanismes d'application et de vérification qu'elles prévoient et de leurs processus de développement. Sur ce dernier point, les processus multipartites sont de plus en plus privilégiés, à l'instar du processus d'élaboration de la norme ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale mis en œuvre par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), qui jouit d'une réputation inégalée en matière de normalisation. En élargissant son champ de compétences, jusque-là limité aux normes de produits et services et aux systèmes de management (ISO 9001 et ISO 14001), l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) souhaite développer une norme sur la responsabilité sociétale (RS) cohérente avec les conventions internationales en matière de droits humains, d'environnement et de droit du travail, complémentaire aux initiatives de RSE existantes, et établissant une terminologie commune. Dans cette optique, une des principales avancées du document est sa définition de la RS, qui représente un consensus entre près de 400 experts provenant de 80 pays, 40 organisations internationales et représentant 6 types de parties prenantes (Consommateurs, Gouvernement, Industrie, Travail, ONG et Autres). Initiée en 2005, l'élaboration de la norme aura pris 5 ans puisque sa parution est prévue en novembre 2010. La présente recherche vise à étudier le compromis que représente cette définition entre les différents intérêts des experts du processus ISO 26000. Nous mettons en œuvre une méthodologie qualitative d'analyse de contenu d'un corpus composé de 500 commentaires qui furent déposés en 2007 par ces experts sur la troisième version de la norme. Nos résultats mettent en évidence des oppositions significatives entre catégories de parties prenantes sur 6 analyses thématiques : normes internationales de comportement, comportement éthique, RS et développement durable, prise en compte des attentes des parties prenantes dans la RS, relation entre la RS et le respect des lois et mise en œuvre de la RS dans la sphère d'influence de l'entreprise. Les représentants de l'industrie semblent généralement en faveur d'une définition moins contraignante de la RS et défendent la permanence de normes et cadres juridiques nationaux. À l'inverse, différentes alliances entre les ONG, les consommateurs ou les représentants du travail défendent une vision plus contraignante de la RS et l'établissement de normes minimales de comportement universellement reconnues. Certains résultats font également apparaître des différences de point de vue entre pays du Nord et pays du Sud sur le rapport aux normes juridiques. Nous concluons en montrant la représentativité théorique du compromis que représente la définition d'ISO 26000 et en expliquant la prévalence de la perspective des parties prenantes sur la perspective internationale dans nos résultats sur les représentations de la RS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, parties prenantes, normes, gestion internationale, analyse de contenu
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Mobilité, vulnérabilité et exploitation : la traite des femmes et des filles dans l'État indien du Bengale occidental

McLean, Pascale 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif général d'essayer de comprendre pourquoi, malgré toutes les mesures et actions entreprises au fil des ans pour lutter contre la traite des personnes, en particulier des femmes et des filles, ce problème persiste sinon s'accroît de nos jours, notamment dans certaines régions du monde telles que l'Asie du Sud. Pour atteindre cet objectif général, nous avons effectué une recherche sur le terrain dans l'État indien du Bengale occidental. Nous avons procédé à une recherche qualitative et avons interviewé divers intervenants à l'aide d'un questionnaire comprenant des questions ouvertes, semi-ouvertes et fermées. Au total, nous avons réalisé trente-cinq entrevues : treize avec des représentants d'ONG, trois avec des porte-parole d'organisations internationales, trois avec des chercheurs, quatre avec des employés de l'appareil administratif du Bengale occidental, une avec le dirigeant d'un village, une avec le sous-inspecteur de la police locale, deux avec les responsables d'un comité mis sur pied à l'échelle locale pour lutter contre la traite. Puis, huit entretiens collectifs ont eu lieu avec des victimes, des parents de victimes, un groupe d'adolescentes et un groupe de femmes. Le travail n'emprunte pas la structure traditionnelle d'un mémoire de maîtrise en ce sens qu'il ne comprend pas un premier chapitre introduisant le cadre théorique ou conceptuel de l'étude. Du fait que la traite des femmes et des filles s'avère un phénomène complexe qui requiert le recours à divers concepts de base, nous avons jugé nécessaire d'intercaler ces derniers aux endroits appropriés du mémoire. Ainsi, dans le chapitre premier, nous faisons une recension des écrits sur le phénomène de la mobilité afin de faire ressortir clairement l'idée que la traite des femmes et des filles est bel et bien une forme de mobilité, une réalité qui n'est pas reconnue d'emblée par plusieurs chercheurs et intervenants impliqués dans la lutte contre la traite. Ce premier chapitre comporte également une description de la traite des femmes et des filles telle qu'elle s'opère à l'échelle internationale. Le deuxième chapitre s'attarde aux causes de la traite, aux facteurs qui contribuent à la vulnérabilité des victimes potentielles de la traite tels qu'on les retrouve en Asie du Sud. Or, nous retenons comme principale cause ce que nous appelons la « citoyenneté inachevée » des femmes sud-asiatiques; ce qui nous amène à explorer la notion de citoyenneté telle qu'elle s'est développée au cours des siècles. Le troisième chapitre porte sur les mesures et les actions retenues aux échelles internationale, nationale (Inde), régionale (Bengale occidental) et locale pour lutter contre la traite. Cela a exigé une analyse de la notion de gouvernance, laquelle est définie comme étant la nécessité pour les acteurs de coordonner leurs efforts. Le dernier chapitre est une synthèse des concepts de mobilité, de citoyenneté et de gouvernance en vue d'identifier une ou des pistes possibles pour véritablement contrer les problèmes de la traite des femmes et des filles. Notre conclusion est qu'il faut resituer le tir de la lutte contre la traite et s'attarder à la cause première qu'est la citoyenneté des femmes. Il faut de plus assurer une mobilité plus sécuritaire. Finalement, une organisation internationale ayant les pouvoirs pour protéger les droits des migrants nous paraît nécessaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Traite des femmes et des filles, mobilité, citoyenneté, gouvernance.
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Étude des projets participatifs du gouvernement local de la municipalité de Morón en Argentine : vers la construction d'une nouvelle citoyenneté?

Médam, Julie 09 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire de maîtrise est de réfléchir à la participation des citoyens à l'élaboration des politiques de développement local en Argentine. L'hypothèse de recherche est que la crise économique de 2001 a eu une incidence positive sur la participation citoyenne à l'échelle locale : la crise serait donc le révélateur d'un dynamisme social. L'emphase est mise sur les initiatives des gouvernements locaux en matière de participation. Ce mémoire possède trois chapitres : un cadre conceptuel, une analyse du contexte institutionnel argentin et une étude de cas de la localité de Moron. Il apparaît que la participation citoyenne est un phénomène complexe aux multiples causes - le retour à la démocratie en 1983, les politiques d'inspiration néolibérale des années 90 et la crise économique de 2001 - et que les élus locaux gouvernent dans un contexte institutionnel extrêmement rigide. L'étude de Moron révèle qu'il s'agit d'une arène politique locale aux diverses pratiques participatives susceptibles de redéfinir la notion de citoyenneté en Argentine. Ces pratiques participatives constituent des innovations sociales dans la mesure où elles visent une articulation soutenue entre les citoyens et le gouvernement local, dans le but de reconstruire progressivement la confiance. Bien que la perception des citoyens à l'égard du gouvernement local soit de plus en plus favorable (aspect qualitatif), leur participation aux espaces de dialogue demeure faible (aspect quantitatif). Cette situation compromet le caractère durable du dynamisme social de Moron. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Participation locale, Démocratie participative, Citoyenneté, Amérique latine.
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La mise en oeuvre de la politique nationale de l'eau du Québec : la prise en compte des dynamiques sociales locales dans la gestion par bassin versant

Milot, Nicolas January 2009 (has links) (PDF)
La gouvernance de l'eau s'est grandement transformée au cours des vingt dernières années. Alors qu'à la fin des années 1960, une première génération d'actions collectives s'était essentiellement centrée autour de l'État, on observe aujourd'hui des modèles de gouvernance plus complexes où s'articulent les actions de l'État et de la société civile. L'adoption de la Politique nationale de l'eau en 2002 confirme que le Québec se déplace d'un modèle de gouvernance stato-centré vers une forme d'action collective davantage multipartite. Plus spécifiquement, la mise en place de la gestion intégrée de l'eau par bassin versant et le recours généralisé aux approches collaboratives témoignent de l'intention de l'État québécois de transformer le régime de gouvernance de l'eau. Or, la mise en place d'un tel modèle implique une série d'ajustements cohérents aux dynamiques sociales locales des collectivités visées. Cette thèse vise à comprendre ces ajustements. Selon une perspective néo-institutionnelle, nous expliquons l'influence qu'ont le contexte institutionnel et les dynamiques sociales l'un sur l'autre. Pour ce faire, nous avons analysé trois Organismes de bassin versant (OBV), lieux dédiés aux approches collaboratives. Nous avons d'abord réalisé le portrait du contexte institutionnel. Ensuite, nous avons procédé à l'étude des dynamiques organisationnelles de chaque organisme par une démarche d'enquête par entretiens semi-dirigés. Enfin, notre démarche inductive nous a mené à nous interroger sur un facteur précis influençant l'ajustement du modèle de gouvernance proposé: le mode d'organisation sociale des collectivités. L'étude du contexte institutionnel indique que la gestion de l'eau au Québec est fortement structurée par des institutions publiques. Ces institutions sont morcelées entre différents ministères selon les fonctions de l'eau, divisant dans l'administration publique les actions de lutte à la pollution de celles liées au développement économique. Également, on observe le rôle incontournable des administrations publiques locales en matière d'aménagement et d'approvisionnement en eau potable. Toutefois, ces dernières détiennent peu de pouvoir d'initiative en matière de gestion de l'eau. Il en résulte une coupure entre les processus de définition des règles (centralisés) et de leur mise en oeuvre (locaux). Enfin, nous remarquons que les collectivités locales s'impliquent essentiellement par la production d'actions concrètes sur leur milieu et non par la création d'institutions civiques à leur échelle. L'analyse organisationnelle des dynamiques sociales locales démontre que les ajustements du modèle de gouvernance proposé par l'État s'effectuent sur deux plans: au niveau de la dynamique interne des OBV et sur la scène régionale de la gouvernance de l'eau. De ces deux perspectives, nous dégageons certaines tensions. D'abord, la jeunesse des organismes étudiés oblige les acteurs locaux à se positionner par rapport à la pertinence même des OBV comme nouvel espace collaboratif. Ensuite, chaque cas étudié témoigne d'un débat relatif à la possibilité pour un OBV de réaliser des actions concrètes sur le terrain -alors que sa mission première en est une de concertation -ou à l'éventualité de prendre position envers certains enjeux précis. Également, l'articulation du rôle des OBV au sein des administrations publiques locales est au coeur des ajustements organisationnels. Enfin, et de manière générale, deux visions du rôle des OBV s'affrontent chez les acteurs de l'eau: l'OBV doit soutenir la règle publique ou il doit être le lieu de production d'institutions civiques locales. Selon nous, le mode d'organisation sociale des collectivités permet d'expliquer les tensions observées. En posant comme prémisse la présence générale de repères sociétaux auxquels se réfèrent les acteurs de l'eau, nous avons élaboré une grille d'analyse visant à repérer l'existence de faits communautaires, eux aussi structurant l'action individuelle et collective. L'utilisation de cette grille nous permet de constater l'impact de l'organisation sociale sur le modèle collaboratif, de même que sur l'inévitable complémentarité entre l'État et la société civile. Nos travaux montrent que les faits communautaires se développent inégalement entre les collectivités étudiées et qu'il en découle une disposition inégale de ces dernières à jouer le jeu de la gestion par bassin versant telle que définie par l'État. Sur la base de ces résultats, nous concluons que le modèle de gouvernance présenté par l'État comme une «solution» aux enjeux hydriques peut être considéré par les collectivités interpellées comme un «problème à résoudre». Les OBV ne sont pas des institutions en soi, mais un processus où peut être modifiée la manière dont on perçoit les institutions existantes et où peuvent être élaborées de nouvelles institutions. Sachant que les réponses à ces défis sociaux seront multiples, il est essentiel de définir un partenariat clarifiant le rôle de chaque pôle de gouvernance. Ce partenariat peut s'inscrire dans le paradigme administratif actuel en précisant la manière d'articuler le produit des approches collaboratives aux rôles de l'État, notamment via les administrations publiques locales. Toutefois, la gouvernance actuelle de l'eau appelle à la reconfiguration de la légitimité de chacun des acteurs et certaines collectivités souhaitent participer activement au développement du cadre institutionnel. Dans ce contexte, la définition d'un partenariat public-civique nécessite le dépassement des seules dimensions procédurales et l'inclusion d'une réflexion sur les aspects substantiels de la gouvernance. Ce faisant, le Québec inscrirait pleinement son modèle de gestion de l'eau dans le nouveau paradigme de la gouvernance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gouvernance de l'eau, Approches collaboratives, Gestion par bassin versant, Mode d'organisation sociale, Analyse organisationnelle, Gestion intégrée, Québec.
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Médiation des tensions dans une coopérative de solidarité : des chiffres et des lettres

Michaud, Valérie 12 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse aux défis de la gestion des tensions au sein d'une organisation pluraliste de l'économie sociale et solidaire : la coopérative de solidarité. La coopérative de solidarité est un nouveau type d'organisation légalement créé au Québec en 1997 et qui innove par son multisociétariat institutionnalisé. En effet, la coopérative de solidarité doit inclure parmi ses membres ainsi qu'à son conseil d'administration au moins deux des trois catégories de membres suivantes : membres utilisateurs, travailleurs ou de soutien. Cette structure de gouvernance multipartite met en présence des parties prenantes aux besoins et intérêts divers, mais qui ont un pouvoir égal au sein de l'instance. La question au cœur de notre démarche est celle de la gestion des tensions (ou plutôt, dirons-nous plus loin, de la gestion « malgré les tensions ») dans le contexte d'une coopérative de solidarité en environnement. Nous avons choisi d'étudier une telle organisation en adoptant une perspective du paradoxe, c'est-à-dire dans l'acceptation et le maintien des tensions. Nous nous inscrivons dans la perspective de la pratique et proposons que certains outils sociomatériels médiatisent les tensions dans l'organisation. Le premier article de la thèse présente une approche conceptuelle et méthodologique pour aborder les tensions dans la double perspective du paradoxe et de la pratique. Dans la première partie de l'article, nous recensons les écrits principaux ayant traité de la gestion de la tension entre autonomie et contrôle dans les organisations et en dégageons les tendances, notamment quant au manque de considération des outils sociomatériels et de leur rôle dans les tensions. À la lumière de ces constats, nous proposons une approche inspirée de la sociologie des épreuves, plus spécifiquement des apports de la sociologie de l'acteur-réseau et des économies de la grandeur. L'approche permet de poser un nouveau regard sur les tensions dans la pratique qui accorde aux outils sociomatériels une place d'acteur tout en permettant de maintenir et d'accepter les tensions, et ce, tant sur le terrain que dans l'analyse. C'est cette approche qui a guidé le travail de collecte et d'analyse des données empiriques pour les deux articles suivants. Dans l'article 2, à travers l'étude longitudinale de certains enjeux de gouvernance de la coopérative, nous mettons en lumière le rôle changeant et surprenant de divers chiffres (associés à la comptabilité, à la démocratie, etc.) dans les tensions rencontrées au sein du conseil d'administration sur une période de dix ans. Ce suivi dans le temps permet de constater que les chiffres peuvent exacerber, apaiser et maintenir le paradoxe « contrôle-collaboration ». L'analyse permet aussi de saisir l'action paradoxale des chiffres et des outils chiffrés à travers diverses micro-pratiques stratégiques. Cet article alimente les connaissances des pratiques concrètes permettant de maintenir et d'accepter le paradoxe « contrôle-collaboration » de la gouvernance : il propose que les chiffres médiatisent cette tension en modifiant la distance entre le conseil d'administration et la direction de la coopérative et en fournissant un langage qui simplifie, standardise et dépersonnalise des enjeux complexes. Dans l'article 3, nous étudions les pratiques textuelles par lesquelles est abordée la tension entre « le social » et « l'économique », tension qui s'exprime entre ancrage communautaire et développement commercial dans la coopérative étudiée. La méthode d'analyse textuelle développée permet la constitution d'une grille de repérage basée sur les tensions constitutives de l'organisation, telles qu'exprimées dans sa mission. L'analyse des sites 1nternet (régulier et de ventes en ligne) de l'organisation à partir cette grille est inspirée par les stratégies génériques de gestion des tensions et paradoxes (Poole et van de Ven, 1989). Alors qu'une analyse formelle suggère une séparation des deux pôles en deux sites Internet distincts (le social dans le site régulier; l'économique dans le site de ventes en ligne), l'analyse en profondeur des textes montre comment ceux-ci permettent de reformuler et reconnecter les pôles. En particulier, l'analyse démontre comment le social et l'économique sont textuellement associés, mais aussi comment chacun des pôles est marqué par des tensions internes. Les sites Internet apparaissent comme des « sites d'action » permettant à la fois d'exprimer (en séparant les pôles en deux espaces) et d'accepter la tension (en reliant les deux pôles dans les textes et entre les textes) en constituant une organisation aux visées à la fois sociales et économiques. Les résultats de la recherche indiquent que bien que la gestion « malgré les tensions » soit un défi constant, l'organisation étudiée ne peut évoluer sans ces tensions. Divers outils sociomatériels interviennent dans leur médiation en modifiant la distance entre les pôles en tension. Notre thèse propose une contribution : 1) à la littérature sur les tensions organisationnelles, en l'alimentant d'observations, empiriques, de pratiques concrètes inscrites dans une perspective du paradoxe; 2) à la littérature sur les pratiques, par l'attention portée aux outils sociomatériels inscrits dans ces pratiques, tout en 3) bouclant la bouche « tensions-pratiques-sociomatérialité » en proposant et en démontrant que certains outils sociomatériels jouent un rôle d'acteurs dans la médiation des tensions organisationnelles, dans la pratique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : tensions, paradoxes, sociomatérialité, coopérative, organisation pluraliste, pratique, acteur-réseau, économies de la grandeur, outils, médiation

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