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Ariane, vision parlante ? : l’ekphrasis illusionniste chez Catulle et les épigrammatistes hellénistiques / Ariadne, a speaking vision? : illusionist ekphraseis in Catullus and Hellenistic epigrams

Iff-Noël, Flora 04 July 2019 (has links)
Catulle, dans le poème 64, invente une ekphrasis d’un nouveau genre : au lieu de décrire une œuvre d’art dans sa matérialité pour la mettre sous les yeux des lecteurs selon la tradition rhétorique, il fait parler son personnage principal, Ariane. En quoi la figure d’Ariane a-t-elle permis à Catulle d’entériner une évolution de l’ekphrasis entamée par la littérature hellénistique, à savoir la focalisation non sur la matérialité de l’objet, mais sur son sens, une réflexion sur les liens entre vision et diction ? Il convient d’éclairer ce poème majeur de la littérature latine en le réintégrant, d’une part, aux multiples représentations figurées d’Ariane dans l’Antiquité et, d’autre part, à la lignée des ekphraseis précédentes, concept entendu au sens de « texte consacré à une œuvre d’art » pour inclure descriptions mais aussi narrations ou courts dialogues comme ceux des épigrammes ecphrastiques. En particulier, la prise de parole de l’objet d’art se révèle un topos épigrammatique hellénistique qui nécessite une étude systématique. Ce motif, baptisé topos de l’illusionnisme de l’art, mesure la qualité d’une œuvre d’art à sa capacité à sembler sur le point de parler, se mouvoir ou prendre vie. La typologie de ce topos met en évidence l’évolution de l’esthétique et de la relation entre poésie et arts figurés. Le poème 64 de Catulle se révèle alors reprendre ce topos – comme de nombreux textes après lui – pour constituer une surenchère illusionniste dans l’ekphrasis où l’œuvre d’art prend vie. La poétique de Catulle trouve un éclairage nouveau qui permet de mieux tracer la réception de l’esthétique alexandrine à Rome et l’influence de Catulle sur les poètes latins postérieurs. / This interdisciplinary dissertation uses text and image studies, intertextuality and metapoetics to analyze the relationships between vision and diction in ekphraseis understood as texts devoted to works of art, and particularly in Catullus’s canonical poem 64. Poem 64 has puzzled many critics by its “disobedient ekphrasis” of a coverlet: not only does it scarcely describe its subject, but it turns into a long monologue by Ariadne, the main figure woven into the coverlet. I argue that, far from disregarding the coverlet, Catullus elaborates on a topos of Hellenistic ekphrastic epigrams that measures an artwork’s value by its illusionist capacity to “seem about to speak” and “come to life”. My extensive classification of the epigrammatic variants of this topos reveals its presence in Catullus through specific keywords. Ariadne’s representation on the coverlet is so lifelike that it starts to speak. Instead of following the critical tradition which considers Ariadne’s speech as another instance of epic or tragic monologue, I analyze it as a major Catullan innovation, in dialogue with the aesthetic debates of his day. Bringing together Hellenistic and Roman figurative arts and literatures sheds a new light on Catullan poetics and, more generally, on the reception of Alexandrian aesthetics in Rome and on Catullus’s influence on posterior Latin poets.
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Les arrière-pays des cités phéniciennes à l'époque héllénistique, IVe siècle - IIe siècle ap. J.-C : approches historiques et spatiales d'une aire géoculturelle

Guillon, Élodie 08 November 2013 (has links) (PDF)
Cette étude de l'organisation spatiale des cités phéniciennes et des rapports qu'elles entretiennent avec leurs arrière-pays, entre le règne de Darius III (336-330 av. J.-C.) et l'arrivée de Pompée en Orient (66 av. J.-C.), s'appuie sur un corpus archéologiques de cinquante-trois sites identifiés au Liban, en Syrie et en Israël. Le développement des études phéniciennes à partir du XIXe siècle a favorisé l'étude de problématiques centrées sur le lien entre les Phéniciens et la Méditerranée. L'essor, ces dernières années, d'études abordant les dynamiques spatiales comme témoins du rapport des sociétés anciennes à leur territoire invite à repenser ce lien, en étudiant l'organisation des cités et leurs rapports avec leurs-arrière-pays. Représentés par des réseaux d'interaction et de hiérarchie modélisés entre les cinquante-trois sites du corpus, ces rapports sont examinés au miroir du contexte historique hellénistique. Ce dernier, étudié à échelle régionale et locale, livre les grandes logiques géopolitiques impliquant la Phénicie à cette époque, ainsi que des données qui alimentent la représentation des réseaux. Le croisement des données historiques et des résultats de modélisation des réseaux débouche sur une lecture dynamique des arrière-pays phéniciens, principalement centrée sur le fonctionnement politique et les activités commerciales et religieuses des cités
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Les monuments "funéraires" thraces : une crise d'identité

Marinov, Ivan 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’analyse de l’identité, en termes de fonction, des monuments érigés sous tumulus dans le territoire actuel de la Bulgarie. Ces monuments sont généralement datés du Ve au IIIe siècle avant notre ère et ont été associés aux peuples thraces qui ont évolué sur ce territoire durant cette époque. Les monuments thraces sous tumulus, aux structures en blocs de pierre ou en moellons, ou d’un mélange de matériaux et de techniques différentes, ont été invariablement recouverts de monticules de terre dès l’Antiquité. Les tumuli ainsi obtenus ont été utilisés à différentes fins par les peuples locaux jusqu’à l’époque moderne. Les études plus ou moins détaillées des monuments thraces sous tumulus, qui ont débuté dès la fin du XIXe siècle de notre ère, ainsi que l’accumulation rapide de nouveaux exemplaires durant les deux dernières décennies, ont permis de constater une grande variabilité de formes architecturales en ce qui a trait aux différentes composantes de ces constructions. Cette variabilité a poussé certains chercheurs à proposer des typologies des monuments afin de permettre une meilleure maîtrise des données, mais aussi dans le but d’appuyer des hypothèses portant sur les origines des différents types de constructions sous tumulus, ou sur les origines des différentes formes architectoniques identifiées dans leurs structures. Des hypothèses portant sur la fonction de ces monuments, à savoir, sur l’usage qu’en ont fait les peuples thraces antiques, ont également été émises : certains chercheurs ont argumenté pour un usage funéraire, d’autres pour une fonction cultuelle. Un débat de plus en plus vif s’est développé durant les deux dernières décennies entre chercheurs de l’un et de l’autre camp intellectuel. Il a été constamment alimenté par de nouvelles découvertes sur le terrain, ainsi que par la multiplication des publications portant sur les monuments thraces sous tumulus. Il est, de ce fait, étonnant de constater que ni les hypothèses portant sur les origines possibles de ces constructions, ni celles ayant trait à leurs fonctions, n’ont été basées sur des données tangibles – situation qui a eu pour résultat la désignation des monuments thraces par « tombes-temples-mausolées », étiquette chargée sinon d’un sens précis, du moins d’une certaine connotation, à laquelle le terme « hérôon » a été ajouté relativement récemment. Notre étude propose de dresser un tableau actuel des recherches portant sur les monuments thraces sous tumulus, ainsi que d’analyser les détails de ce tableau, non pas dans le but de trancher en faveur de l’une ou de l’autre des hypothèses mentionnées, mais afin d’expliquer les origines et la nature des problèmes que les recherches portant sur ces monuments ont non seulement identifiés, mais ont également créés. Soulignant un fait déjà noté par plusieurs chercheurs-thracologues, celui du manque frappant de données archéologiques exactes et précises dans la grande majorité des publications des monuments thraces, nous avons décidé d’éviter la tendance optimiste qui persiste dans les études de ces derniers et qui consiste à baser toute analyse sur le plus grand nombre de trouvailles possible dans l’espoir de dresser un portrait « complet » du contexte archéologique immédiat des monuments ; portrait qui permettrait au chercheur de puiser les réponses qui en émergeraient automatiquement, puisqu’il fournirait les éléments nécessaires pour placer l’objet de l’analyse – les monuments – dans un contexte historique précis, reconstitué séparément. Ce manque de données précises nous a porté à concentrer notre analyse sur les publications portant sur les monuments, ainsi qu’à proposer une approche théoriquement informée de l’étude de ces derniers, en nous fondant sur les discussions actuelles portant sur les méthodes et techniques des domaines de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire – approche étayée dans la première partie de cette thèse. Les éléments archéologiques (avant tout architecturaux) qui ont servi de base aux différentes hypothèses portant sur les constructions monumentales thraces sont décrits et analysés dans le deuxième volet de notre étude. Sur la base de cette analyse, et en employant la méthodologie décrite et argumentée dans le premier volet de notre thèse, nous remettons en question les différentes hypothèses ayant trait à l’identité des monuments. L’approche de l’étude des monuments thraces sous tumulus que nous avons adoptée tient compte tant de l’aspect méthodologique des recherches portant sur ceux-ci, que des données sur lesquelles les hypothèses présentées dans ces recherches ont été basées. Nous avons porté une attention particulière à deux aspects différents de ces recherches : celui du vocabulaire technique et théorique implicitement ou explicitement employé par les spécialistes et celui de la façon dont la perception de l’identité des monuments thraces a été affectée par l’emploi de ce vocabulaire. Ces analyses nous ont permis de reconstituer, dans le dernier volet de la présente étude, l’identité des monuments thraces telle qu’implicitement ou explicitement perçue par les thracologues et de comparer cette restitution à celle que nous proposons sur la base de nos propres études et observations. À son tour, cette comparaison des restitutions des différentes fonctions des monuments permet de conclure que celle optant pour une fonction funéraire, telle que nous la reconstituons dans cette thèse, est plus économe en inférences et mieux argumentée que celle identifiant les monuments thraces de lieux de culte. Cependant, l’impossibilité de réfuter complètement l’hypothèse des « tombes-temples » (notamment en raison du manque de données), ainsi que certains indices que nous avons repérés dans le contexte architectural et archéologique des monuments et qui pourraient supporter des interprétations allant dans le sens d’une telle identification de ces derniers, imposent, d’après nous, la réévaluation de la fonction des constructions thraces sous tumulus sur la base d’une restitution complète des pratiques cultuelles thraces d’après les données archéologiques plutôt que sur la base d’extrapolations à partir des textes grecs anciens. À notre connaissance, une telle restitution n’a pas encore été faite. De plus, le résultat de notre analyse des données archéologiques ayant trait aux monuments thraces sous tumulus, ainsi que des hypothèses et, plus généralement, des publications portant sur les origines et les fonctions de ces monuments, nous ont permis de constater que : 1) aucune des hypothèses en question ne peut être validée en raison de leur recours démesuré à des extrapolations non argumentées (que nous appelons des « sauts d’inférence ») ; 2) le manque flagrant de données ou, plus généralement, de contextes archéologiques précis et complets ne permet ni l’élaboration de ces hypothèses trop complexes, ni leur validation, justifiant notre approche théorique et méthodologique tant des monuments en question, que des études publiées de ceux-ci ; 3) le niveau actuel des connaissances et l’application rigoureuse d’une méthodologie d’analyse permettent d’argumenter en faveur de la réconciliation des hypothèses « funéraires » et « cultuelles » – fait qui ne justifie pas l’emploi d’étiquettes composites comme « templestombes », ni les conclusions sur lesquelles ces étiquettes sont basées ; 4) il y a besoin urgent dans le domaine de l’étude des monuments thraces d’une redéfinition des approches méthodologiques, tant dans les analyses théoriques des données que dans le travail sur le terrain – à défaut de procéder à une telle redéfinition, l’identité des monuments thraces sous tumulus demeurera une question d’opinion et risque de se transformer rapidement en une question de dogmatisme. / This thesis analyzes the identity of the tumular monuments designated as “Thracian”, discovered in the territory of present day Bulgaria and dated between the 5th and the 3rd centuries B.C. These monuments, built in ashlar masonry or in unprocessed stones, or a mix of different materials and building techniques, were invariably covered by earthen mounds (called tumuli) which have been used to varied ends by local populations from Antiquity until the present day. More or less detailed studies of these tumular monuments began to appear by the end of the 19th century, while the list of newly discovered structures continues to grow almost exponentially. These publications and discoveries revealed that the sample of known Thracian monuments is characterised by what has been described as a great variety of architectural forms. Overwhelmed by this apparent variety, and in an attempt to explain it, certain researchers have tried to categorise what they have perceived as different types of monuments. Many hypotheses bearing on the function of the latter have also been proposed, although they differ only in the details and can be categorised in two main groups: that arguing for a funerary function of the monuments, and that arguing for a cultual one. Through the years, a heated debate has developed between researchers adhering to one or to the other of these hypotheses – discussion which has been fueled by a constant discovery of new monuments. It is thus surprising to note that neither the hypothesis pertaining to the possible origins of these buildings, nor those attempting to explain their functions, have been based on tangible data – a situation which has resulted in the attribution to the monuments of dubious labels such as “tombs-temples-mausoleums-heroons”. This study provides a comprehensive analysis of the hypotheses pertaining to the functions and, in more general terms, the identity of the Thracian tumular monuments. Its main objective is to explain the problems that these hypotheses have helped to identify, and which, ironically, they have contributed to sustain. It is noted that, despite the lack of precision in the accumulated empirical data relating to the Thracian monuments, most, if not all, researchers working in the field have tended to sink into an excessive positivism. This approach resulted in the implicit or explicit expression of the belief that that the inclusion of the maximum quantity of empirical data in a given analysis will necessarily result in a more complete understanding of a given archaeological context, which can then be inserted in a previously elaborated historical context, so as to paint a clearer picture of the past. Contrary to this tendency, and because of the lack of precise data, the present research focuses first, and foremost, on the publications bearing on the Thracian monuments and proposes a theoretically informed approach of the study of the latter. As described in Part I, this approach is based on current discussions concerning the methods and techniques of analysis in the fields of archaeology, anthropology and history, which have developed around similar circumstances defined by “incomplete” empirical data. The different hypotheses relating to the identity (or function) of the Thracian monuments have been based on specific archaeological elements (mainly of architectural nature), which are described and analysed in the second part of the thesis. The different interpretations of the Thracian monuments are then examined in the light of these analyses. Finally, in Part III of this thesis, the identities attributed to the Thracian monuments are scrutinised on the basis of these analyses and a restitution of the practices related to these monuments is proposed. The approach to the study of the Thracian tumular monuments that has been adopted in this thesis takes into account not only the methodological aspect of the research published by specialists in the field, but also the data on which the different hypotheses relating to these monuments have been based. Particular attention has been drawn to two aspects present in all publications on the subject: the “technical” and “theoretical” vocabulary implicitly or explicitly employed by the authors and the manner in which it affects their perception of the identity of the Thracian monuments. Part III analyzes and underlines the outcome of the different uses of the implicitly or explicitly defined vocabularies employed by thracologists, leading to a comparison between the already published perceptions of the identity of the Thracian monuments and the reconstitution of their function proposed by the author of this thesis. This comparison, as well as the application of the methodology presented in Part I, show that the restitution of the monuments as having had a funerary function is the most parsimonious and better founded in the material record than the cultual function for which some have argued. However, the function of the monuments, as reconstituted by the author of this thesis, differs from most of the “funerary” explanations of the monuments published to date – these tend to venture far beyond the inductions permitted by the available data. Furthermore, this (or any other) restitution of the monuments’ function as funerary does not automatically exclude the possibility of them having been used as cultual places/buildings. Despite the apparent similarity between such an argument with those that have been emitted towards the identification of the Thracian monuments as “temple-tombs”, the author expresses the opinion that the use of such labels is dubious and allows for unfounded critique and ineffectual comparisons between the classical Greek idea of the “temple” and Thracian cultual places. The result of the analysis of the different elements pertaining to the reconstitution of the Thracian monuments’ identity have led to the following conclusions: 1) none of the already published hypotheses arguing for a funerary or for a cultual explanation of the monuments can be validated because of the excessive recourse by their authors to extrapolations lacking proper argumentation; 2) the lack of precise data or, more importantly, of precisely excavated and reconstituted archaeological contexts, prohibits the elaboration of complex hypotheses such as those proposed by specialists in the field; 3) nevertheless, the current state of knowledge regarding the material culture related to the Thracian monuments, and the rigorous application of a methodical analysis of the data show that a reconciliation between the “funerary” and the “cultual” identities of the monuments is possible – however, this fact should not be perceived as a justification of the use of labels similar to “temple-tombs”, nor of the conclusions upon which such labels are based; 4) there is an urgent necessity for a re-definition of the methodological approaches used (or the lack thereof) in the theoretical analyses of the Thracian monuments, as well as those employed on the field, during excavations. A failure to take account of these facts and shortcomings by proceeding with such a re-definition would mean that the identity of the Thracian tumular monuments would remain a matter of opinion and could even be transformed into a matter of dogma. The analyses in this thesis can serve as a base for the re-evaluation of the identity of the Thracian monuments because of their theoretical and methodological soundness. However, such a re-evaluation must also be based on a reconstitution of Thracian ritual practices based on the archaeological record. Paradoxically, despite the impressive amount of publication on the subject of the Thracian tumular monuments as places of cultual practices, a systematic reconstitution of Thracian ritual based on Thracian material culture is yet to be proposed.
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Circuler en Asie Mineure cistaurique du IVème siècle avant notre ère au principat / Circulation and Mobility in Cistauric Asia Minor from the 4th Century BC to the Principate

Roelens-Flouneau, Hélène 22 June 2013 (has links)
L’époque hellénistique est, pour la péninsule anatolienne, une période d’intensification des circulations. Après la conquête d’Alexandre, elle apparaît en effet pour les Gréco-Macédoniens comme un passage obligé vers l’Orient. Ce travail se propose d’étudier les infrastructures qui permirent ces déplacements : les routes et tous les aménagements qui les bordaient ou assuraient sa continuité ; les fleuves navigables, et les lignes maritimes qui reliaient les ports des côtes micrasiatiques. À partir de différentes études de cas, on montre comment ces voies de circulation fonctionnaient en réseau au niveau local, régional et supra-régional. Dans un second temps, on analyse l’influence des institutions sur l’organisation des circulations : les pouvoirs, par l’installation d’infrastructures, le contrôle des déplacements et diverses politiques économiques et financières, avaient la possibilité d’encourager la circulation des biens et des personnes. Enfin, on s’intéresse aux conditions de déplacement des voyageurs et au déroulement du voyage depuis sa préparation par le biais d’actions religieuses, et le choix d’un mode de déplacement, ou d’un lieu d’hébergement jusqu’à la manière dont le voyageur se repérait pour trouver son chemin dans un territoire dont il avait une représentation plus ou moins précise. / During the Hellenistic Period there was an intensification of movement within Anatolia. After Alexander’s conquest, Asia Minor became, in effect, for Greeks and Macedonians a necessary stepping stone for travel to the East. This thesis begins by studying the infrastructure which facilitated the mobility of people and goods, in particular roads and their facilities, as well as navigable rivers and maritime routes which connected the harbours of Asia Minor. Different case studies demonstrate the existence of local, regional and supra-regional road-networks in this area. The second part of this thesis explores the influence of institutions on the organisation of circulation and the different ways in which authorities could encourage the circulation of goods and people – includingthe creation of infrastructure, the control of mobility, and different economic and financial policies. In conclusion, this thesis examines the conditions of travel from the perspective of the traveller, including religious preparations, the choice of means of transport and accomodation as well as the means travellers used for planning their journeys and navigating and what these tell us about how space and distance were conceived.
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L’offrande et le tribut : la représentation de la fiscalité en Judée hellénistique et romaine (200 av. J.-C. – 135 apr. J.-C.) / Offering and tribute : the representation of taxation in Hellenistic and Roman Judaea (200 B.C.E. – C.E. 135

Girardin, Michaël 07 December 2017 (has links)
L’impôt joue un rôle important dans les relations de pouvoir en Judée aux époques hellénistiques et romaines, non seulement par son poids économique, mais aussi et surtout par ses aspects idéologiques. Car imposer une population revient à s’en prétendre maître. Or, en Judée, une première lecture des sources laisse croire que beaucoup voyaient d’un mauvais œil le tribut étranger, alors que le temple de Jérusalem prélevait déjà des impôts censés revenir à Dieu, seul véritable maître d’Israël. Un examen plus attentif montre l’aspect polémique de cette déclaration : cette opposition dialectique entre les prélèvements du temple et ceux revenant aux étrangers est une construction idéologique, dont le but est de fournir une légitimation de l’opposition politique. Apparue à l’époque des Maccabées et participant à l’argumentation théologique de leur soulèvement, cette rhétorique se repère, avec quelques variations, dans chaque mouvement contestataire jusqu’à Bar Kokhba. Mais les sources dissimulent quelques indications qui montrent que tous ne partagent pas cette vue, et que dans les faits, l’offrande n’est pas plus joyeusement payée que le tribut. L’objet de cette thèse est de mettre en avant cette construction représentationnelle en la confrontant aux données brutes, et d’en souligner les implications sociales, économiques, financières et politiques, depuis la conquête de la Judée par Antiochos III jusqu’à la disparition de la province de Judée en 135 apr. J. C. / Taxes are important matters for understanding relations of power in Hellenistic and Roman Judaea, not only because of its economic burden, but above all because of its ideological sides: to tax a population means to pretend being its master. In Judaea, a first look to the sources let believe that many saw with a bad eye the foreign tribute, while the temple of Jerusalem exacted some revenues supposed to return to God, the sole proper master of Israel. However, a close examination proves the polemical sides of such a declaration: this dialectical opposition between the revenues of the shrine and the ones returning to foreigners is an ideological construction, whose purpose is to furnish a legitimation to the political opposition. Appeared at the time of the Maccabean uprising and used for theologically founding the war, this rhetorical instrument is visible, with some variations, in each protest movement until Bar Kokhba. But the sources hide some indications that let see that not everyone shared this view, and that, in the facts, the “offering” is not more cheerfully paid that the “tribute”. The purpose of the present dissertation is to underline the social, economical, financial and political implications of this representational construction, since the conquest of Judaea by Antiochos III, until the disappearance of the Judaea in 135 C.E.
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Recherches sur les échanges économiques des cités grecques du littoral occidental de la Mer Noire du Ve siècle au Ier siècle a.C. / Research on economic relations of the Greek cities from the Western Black Sea Coast from 5th to 1st century BC / Cercetări privind schimburile economice ale orașelor grecești de pe coasta de vest a Mării Negre din secolul al V-lea până în secolul I î.Hr

Castelli, Thibaut 25 November 2017 (has links)
On se propose d’élaborer une nouvelle vision des échanges entre les cités grecques du littoral occidental de la mer Noire et le reste du monde grec de l’époque classique à l’époque hellénistique. En étudiant ces cités de Nikônion à Apollonia, dans une perspective économique, cette thèse se propose de découvrir si elles ont des caractéristiques économiques semblables et si elles suivent le même rythme de développement. Ceci pourra aider à vérifier dans quelle mesure ces cités, qui ont des relations commerciales intenses, peuvent être regroupées en un ensemble économique cohérent. On devra identifier également les acteurs de ces échanges, ainsi que les produits échangés, dont certains (céréales, poissons, esclaves...) n’ont laissé que peu de traces dans les sources archéologiques, épigraphiques et littéraires. La recherche inclut les relations avec les populations et les royaumes de l’hinterland qui influent sur l’exploitation des territoires ruraux de ces cités et qui sont des partenaires commerciaux. Cette recherche permettra de comparer le fonctionnement des échanges avec d’autres parties du Pont-Euxin, notamment le Pont Nord où l’influence d’Athènes est importante durant le IVe siècle. Le but est de pouvoir comparer les flux observés dans l’espace pontique avec ceux existant dans d’autres régions grecques. / We intend to develop a new understanding of the trade between the Greek cities of the western coast of the Black Sea and the rest of the Greek world during the Classical and Hellenistic periods. By studying these cities from Nikonion to Apollonia, from an economic perspective, this thesis aims to discover if they have similar economic characteristics and if they follow the same rythm of development. This may help to see how these cities, which have intense trade relations can be grouped into a cohesive economic unit. We will also identify in these exchanges the actors and the traded products, some of which (cereals, fish, slaves ...) have left little traces in the archaeological, epigraphic and literary sources. The research includes the relationship with the population and kingdoms of the hinterland that affect the exploitation of rural areas of these cities and are trade partners. This research will compare the exchanges with other parts of the Black Sea, including the northern part where the Athenian influence is important during the 4th century. The goal is to compare the flow observed in the Pontic area with those existing in other regions of Greece. / Ne propunem să elaborăm aici o nouă viziune a schimburilor între cetăţile greceşti de pe țărmul occidental al Mării Negre și restul lumii greceşti, din epoca clasică până în epoca elenistică. Studiind aceste cetăţi, de la Nikonion la Apollonia, într-o perspectivă economică, teza de față îşi propune să afle dacă respectivele cetăţi au caracteristici economice asemănătoare și dacă urmează acelaşi ritm de dezvoltare. Aceasta ne va putea ajuta să verificăm în ce măsură aceste cetăţi, care au relații comerciale intense, pot fi grupate într-un ansamblu economic coerent. Va trebui să identificăm de asemenea actorii acestor schimburi, ca și produsele schimbate, dintre care unele (cereale, pește, sclavi…) nu au lăsat decât puține urme în sursele arheologice, epigrafice și literare. Cercetarea include relațiile cu populațiile și regatele din hinterland care își exercită influența asupra exploatării teritoriilor rurale ale acestor cetăţi și care sunt parteneri comerciali. Această cercetare ne va permite să comparăm felul în care funcţionau schimburile cu alte zone ale Pontului Euxin, în special cu Pontul Nord, unde influența Atenei este importantă pe parcursul secolului al IV-lea. Scopul este acela de a putea să comparăm fluxurile observate în spațiul pontic cu cele existente în alte regiuni grecești.
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La colonisation militaire en Phrygie et son impact (IVe s. av. J.C.- IIIe s. après J.C.) : dynamiques spatiales, économiques et sociales / The military colonization in Phrygia and its impact (IVth c. BC.- IIIrd c. AD) : spatial, economic and social dynamics

Roux, Michel 16 June 2018 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'étudier sur le long terme, depuis la fin de l'époque achéménide jusqu'à celle du Haut-Empire (aux alentours de 235 après J.-C.) l'implantation de troupes et de vétérans perses, gréco-macédoniens, thraces, lyciens et romains, puis de leurs descendants, dans l'espace phrygien, région quelque peu marginale située dans le centre-ouest de l'Anatolie. Après avoir dans la première partie identifié et justifié stratégiquement les différents lieux d'installation, elle examine l'impact économique de celle-ci au travers de l'étude de la mainmise sur la terre et ses productions, du rôle des soldats en tant que producteurs et consommateurs et de leur implication dans la sécurisation du territoire. Sur un plan social, le quotidien des militaires, des vétérans et de leurs familles est ensuite examiné, de même que les formes prises par leur domination sur le reste de la population et leurs choix religieux. Le tout s'appuie sur un vaste corpus de plusieurs centaines d'inscriptions et de monnaies. / The objective of this thesis is to study on the long term, since the end of the achaemenid period until that of the roman Top-empire (near 235 AD) the setting-up of persian, greco-macedonian, thracian, lycian and roman troops and veterans, then of their descendants, in the Phrygian space, a little marginal region situated in west central Anatolia. Having in the first part identified and justified strategically the various places of installation, it examines the economic impact of this one through the study of the seizure by the earth and its productions, the role of the soldiers as producers and consumers and of their implication in the reassurance of the territory. On a social plan, the everyday life of the servicemen, the veterans and their families is then examined, as well as the forms taken by their domination on the rest of the population and their religious choices. The whole is based on a vast corpus of several hundred inscriptions and coins.
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Les Eléens (IVe siècle a.C.-IIIe siècle p.C.) : Recherche de numismatique et d'histoire / The Eleans (4th century BC-AD 3rd century AC) : Research on Numismatic and History

Wojan, Franck 29 November 2011 (has links)
Cette thèse de doctorat traite du monnayage et de l’histoire des Éléens entre les années 360 a.C. (guerre avec les Arcadiens) et le règne de Septime Sévère (193-211 p.C.). Le monnayage des Eléens est présenté sous la forme d’un catalogue des émissions monétaires. Il est suivi d’une discussion sur l’apport des trésors et des monnaies de fouilles, puis d’une analyse des caractéristiques de l’atelier monétaire éléen. Cette histoire monétaire sert de fil conducteur à la seconde partie, qui traite successivement de la constitution tardive de l’identité et de la cité des Eléens, des événements historiques, et qui s’achève par un portrait de la vie économique de cette région excentrée du Péloponnèse. / The ancient Peloponnesian city of Elis issued a coinage between the half of the fourth century BC and the Roman Era. The first part of this PhD is a corpus of the 2508 coins I know. Then, we can have a look at the hoards and the excavations’ coins, and we can discuss about the monetary production and the characteristics of the Elean monetary workshop. The second part presents the formation of the city and the identity of the Eleans during the Hellenistic period,the history of the Eleans and, to finish, some remarks about the economic activities.
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Maîtresses et maîtres des animaux: contribution à l'étude de l'influence des arts du Proche-Orient ancien sur l'iconographie grecque archaïque

Nizette-Godfroid, Jeannine January 1979 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Prophéties de contestation du Proche-Orient contre les puissances hellénistiques et la Rome républicaine

Buelens, Marie-Astrid 16 September 2017 (has links)
Le but poursuivi dans ce projet de recherche vise l’analyse des formes de contestations et des relations de méfiance attestées chez les populations locales du Proche-Orient envers les élites dirigeantes hellénistiques ou romaines, telles qu’elles sont énoncées dans des sources oraculaires de l’époque hellénistique. Ces textes témoignent de contextes et de situations politiques très variés et n’ont pas encore fait l’objet d’une étude comparative systématique. Il s’agit d’oracles dits « anti-hellénistiques » (dans un ordre purement régional :l’Oracle du Potier en Egypte, la Prophétie Dynastique dans l’Empire achéménide, le Livre de Daniel et certains textes de Qumran en Judée et le Bahman Yasht en Iran) et « anti-romains » (l’Oracle d’Hystaspes en Asie Mineure, le troisième chant des Oracles Sibyllins et plusieurs fragments du Περί Θαυμασίων de Phlégon de Tralles). Nous nous proposons d'étudier l’évolution du phénomène de contestation oraculaire durant l’époque hellénistique en fonction des allusions politiques qui se sont glissées dans ces textes, ainsi qu’observer les spécificités littéraires du genre à cette période.Ce type de rapports, qui est souvent évoqué par le terme « résistance » et n’a plus été étudié pendant longtemps, doit en outre être envisagé en tenant compte du canevas établi par la recherche actuelle, qui met l’accent sur les relations coopératives et la grande interpénétrabilité culturelle du monde hellénistique avec les populations extérieures ou périphériques.Le présent projet doctoral se propose d’atteindre les objectifs suivants :A) faire le point sur chacun des oracles concernés par une étude textuelle et contextuelle, afin de pouvoir les insérer dans une analyse critique comparative et diachronique ;B) définir, à partir de ces analyses, les images symboliques et religieuses qui sont communes aux prophéties et qui reflètent les représentations que les populations du Proche-Orient pouvaient se faire des pouvoirs hellénistiques et romains ;C) avancer des hypothèses chronologiques, culturelles et sociétales sur la ressemblance apparente entre ces oracles et, de ce fait, les positionner dans le contexte historiographique de l’apocalyptique et du messianisme des origines ;D) sonder les répercussions que peut avoir ce projet de recherche sur les notions actuelles de « résistance » ou de « coopération » et « négociation » dans l’histoire des relations interculturelles à l’époque hellénistique. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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