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L'ironie au féminin dans The Penelopiad de Margaret Atwood et Unless de Carol Shields

Guillemette, Élise January 2007 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose une analyse de l'ironie dans deux oeuvres d'auteures canadiennes-anglaises contemporaines, soit The Penelopiad de Margaret Atwood et Unless de Carol Shields. Envisagée dans son rapport au « gender », l'ironie y apparaît comme une stratégie féministe qui, par l'intermédiaire de la parodie et la métafiction, interroge et subvertit les discours qui légitiment un ordre social et symbolique fondé sur le sacrifice de la femme. S'appuyant avant tout sur les théories féministes, notre analyse fait converger les théories de l'ironie et de l'ironie au féminin, de l'« agency », du postmodernisme, de la parodie et de la métafiction. Le dialogue entre notre corpus et ces différentes approches critiques nous permet non seulement de mesurer l'impact de l'ironie sur les oeuvres en question, mais aussi de rendre compte de la portée sociale, politique et morale de la stratégie textuelle privilégiée par nos deux auteures. L'objectif d'une telle recherche est de poursuivre la réflexion sur les différents moyens textuels utilisés par les femmes pour contester le pouvoir masculin. De plus, comme l'a fait Lucie Joubert dans son ouvrage pionnier sur l'ironie au féminin, nous souhaitons mettre en évidence le lien entre ce procédé littéraire et les différents enjeux de l'écriture des femmes. Nous désirons également montrer la pertinence de porter un tel éclairage sur deux oeuvres qui, par leur utilisation particulière de l'ironie, nous permettent de repenser la notion d'engagement féministe dans la littérature et contribuent au décloisonnement et à l'évolution des formes littéraires et des discours qui s'y chevauchent. Le tour d'horizon théorique que constitue notre premier chapitre sera suivi d'un deuxième chapitre sur The Penelopiad et d'un dernier chapitre sur Unless. Au terme de notre analyse, nous serons en mesure de mieux comprendre en quoi l'ironie au féminin, comme acte de résistance à certaines conventions sociales et littéraires, participe d'un vaste projet de féminisation du paysage idéologique et des codes de la fiction. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Margaret Atwood, The Penelopiad, Carol Shields, Unless, Ironie, Parodie, Métafiction, Féminisme, Agentivité, Postmodernisme, Littérature canadienne.
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Ironie et poésie. Théorie et pratique de l'écriture oblique dans l'oeuvre de Francis Ponge

Jendari, Aziz 10 December 2011 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur le rôle important dévolu à l'écriture oblique dans l'œuvre de Francis Ponge, à travers les notions d'ironie et d'humour. En s'appuyant à la fois sur les nombreuses déclarations de l'auteur concernant l'importance de ces notions dans son œuvre et sur les recherches les plus actuelles qui tentent de cerner ces catégories complexes et embarrassantes, on définit l'ironie non comme simple figure d'inversion mais comme fait rhétorique englobant une multitude de pratiques discursives. Plus précisément, on l'envisage comme un phénomène polyphonique et intertextuel dont la spécificité réside d'une part dans sa dimension critique et, d'autre part, dans son ambiguïté énonciative. L'humour est quant à lui envisagé comme jeu contestataire inscrit dans l'ordre de la langue. Dès lors, ironie et humour peuvent être considérés comme deux formes, différentes et complémentaires, de métadiscours critique qui couvrent tout le champ de la poétique pongienne : rhétorique, esthétique et éthique. La première partie s'attache à dégager les conditions et la constitution d'une posture ironique à partir des textes antérieurs à la poétique du parti pris, souvent négligés par la critique mais qui se révèlent essentiels en ce qu'ils problématisent les enjeux et les intuitions de la poétique pongienne. La deuxième partie est consacrée aux stratégies discursives à l'œuvre dans les textes, envisagées aussi bien en termes de figures et procédés que comme dispositifs textuels d'ensemble, lesquels ouvrent la voie vers une esthétique de l'ironie. Enfin, la troisième partie est consacrée au projet politique et moral qui sous-tend l'œuvre de Ponge et tente de cerner l'ironie et l'humour comme manifestations de la position éthique de l'auteur.
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Au-delà de la controverse, la série Immediate family de Sally Mann : l'"image pensive" comme outil d'analyse de la photographie contemporaine

Pineau, Valérie 09 1900 (has links) (PDF)
Les photographies de la série Immediate Family ont suscité une controverse importante dans les années 1990 à 2000. Sally Mann expose dans son œuvre, ses enfants nus, blessés et souillés au regard du public. Malgré le fait qu'elles aient déclenché des menaces et des critiques, les photographies de la série Immediate Family n'ont pas fait l'objet de poursuites judiciaires et ont même valu à son auteur le titre de photographe de l'année 2001 du Time Magazine. Ce constat provoque l'émergence de certaines questions entourant la sensibilité commune. La problématique qui sera étudiée dans ce mémoire est celle-ci : par quel procédé les photographies de la série Immediate Family s'insèrent-elles dans la sensibilité commune? Notre hypothèse est que les photographies de cette série intègrent le sensible commun grâce à leur qualité d'« image pensive ». Nous nous proposons d'utiliser cette notion, développée par le théoricien de l'art Jacques Rancière, comme outil d'analyse de la série Immediate Family. Nous allons étudier le processus de création de l'« image pensive » qui apparaît par l'intermédiaire du mécanisme de la suspension esthétique, terme que nous allons aussi définir. Puis, nous allons étudier le potentiel créateur de la suspension esthétique de la citation et de l'ironie. Finalement, nous allons analyser le fonctionnement de l'ironie et de la citation dans la série Immediate Family pour démontrer le caractère pensif de ces œuvres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sally Mann, Image pensive, Suspension esthétique, Controverse, Ironie, Citation, Immediate Family.
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L’« âme escogriffe » des Colocs : ironie et critique sociale dans la chanson québécoise engagée

Ledoux, Julie 04 1900 (has links)
Depuis les débuts des études sur la chanson, plusieurs chercheurs ont pu déterminer que l’âge d’or de la chanson québécoise comprenait la production chansonnière des années soixante et soixante-dix. C’est en filiation avec cette époque culturellement engagée et collective que la chanson du tournant du millénaire s’établit. En effet, après le creux musical des années quatre-vingt au Québec, un groupe reprit le collier de la chanson engagée au début des années quatre-vingt-dix. En défendant les marginalisés de la société et en se faisant le porte-parole de ceux-ci, les Colocs ont contribué à l’acceptation sociale des chômeurs, des sans-abris, des sidéens, des dépressifs, et autres laissés pour compte de la société. En s’attaquant à des problématiques socio-politiques graves, le groupe permet de les voir sous un autre angle et de créer une mise en perspective chez les victimes. Par l’utilisation de procédés ironiques, les Colocs parvinrent à installer une distance entre les problèmes et leurs victimes. En majorité auto-ironiques, les chansons du groupe révèlent en plus une ironie de situation, aussi appelée ironie du sort. En parallèle aux Colocs, d’autres artistes des années quatre-vingt-dix et deux mille offrent des chansons engagées au caractère ironique, et permettent une comparaison fructueuse. Dans l’optique de dédramatiser des situations potentiellement catastrophiques et d’élaborer une forme de critique sociale engagée, les Colocs ont créé une production chansonnière où l’ironie primait. / Since the early studies on songwriting, several researchers have determined that the golden age of Quebec songwriting included productions of the sixties and seventies. It’s in affiliation with the collective spirit of those years that the new protest song of the millennium settled. Indeed, after the hollow musical eighties in Quebec, a band took the lead of the protest song in the early nineties. By defending the marginalized people of society and making themselves their spokesmen, Les Colocs have contributed to the "empowerment" of the unemployed, the homeless, AIDS victims, the depressive and other left out of society. Addressing socio-political issues, the group let us see them from another angle and create a new perspective for the victims. Through the use of ironic processes, Les Colocs managed to install a distance between problems and their victims. Mostly self-ironic, their songs also reveal an irony of situation, also called irony of fate. In parallel to Les Colocs, other artists of the nineties and the early years of the new millenium offer songs with an incurred ironic character, and allow a meaningful comparison. In order to defuse potentially catastrophic situations and develop a form of social critique, Les Colocs have created a production where songwriter’s irony prevailed.
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Le discours utopique dans la Possibilité d'une île de Michel Houellebecq

Letendre, Daniel January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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The Dystopic Body in Margaret Atwood's The Handmaid's Tale

Bouaffoura, Maroua 05 1900 (has links)
Cette thèse analyse le corps dystopique dans La Servante Ecarlate. Elle vise à examiner les façons dont le pouvoir masculiniste subjugue les servantes à travers l'objectivation et l'effacement de leur corps, puis à analyser le corps féminin comme un élément perturbateur, un site où se produit une constante subversion du pouvoir tout au long du roman. L'introduction offre une brève discussion sur la raison derrière le choix de La Servante Ecarlate comme une étude de cas, qui est dans le but de développer le concept du corps dystopique à partir d'un point de vue féministe. Elle délimite aussi mon argument sur le corps dystopique et le pouvoir. Le premier chapitre intitulé ‟Perspectives Critiques” présente une revue critique de la littérature, introduit ma contribution à l'étude du roman, et expose mes arguments sur l'utopie féministe, la dystopie, le corps dystopique et la circulation du pouvoir. Dans le deuxième chapitre intitulé ‟Le Corps Dystopique” je démontre que la dystopie dans une certaine mesure est déjà profondément enracinée dans le présent. Cette section se concentre sur les différents aspects de la dystopie principalement la reproduction, la sexualité, la surveillance et le code vestimentaire tout en étudiant leur impact sur le corps de la servante. Ces aspects sont abordés en détail dans des sous-chapitres séparés. Le dernier chapitre intitulé ‟La Subversion du Pouvoir” examine dans un premier lieu le mode d'échange de pouvoir entre le commandant et son épouse Serena Joy. Il étudie les façons dont chacun des personnages se positionne par rapport au pouvoir afin d’exploiter le corps d’Offred. Puis, il examine l'ironie qui se cache derrière le jeu de pouvoir constant dans le roman, dévoilant ainsi la perpétuation de la dystopie corporelle étant donné que le corps de la femme ne cesse d'être l'objet de la lutte. Ce travail étudie l'expérience corporelle de la femme dans un régime totalitaire et les façons dont le corps féminin devient dystopique. Il présente le corps féminin comme la proie des hommes et des femmes, et la dystopie comme étroitement dépendante et générée par la conception de ce corps dans la société de Gilead. Mots clés: Dystopie, Corps, Pouvoir, Féminisme, Ironie, Margaret Atwood / The present thesis analyzes the dystopic body in The Handmaid’s Tale. It aims at examining the ways with which the masculinist power subjugates Handmaids through the objectification and erasure of their bodies, then analyzing the female body as a disruptive force, a site where constant powerplay occurs throughout the novel. The introduction provides a brief discussion of my reasons for choosing The Handmaid’s Tale as a case study, which includes a desire to develop the concept of the dystopic body from a feminist standpoint. It also delineates my argument on the dystopic body and power. In the first chapter entitled “Critical Perspectives”, I present a critical review of literature, introduce my contribution to the study of the novel, and expose my arguments on feminist utopia, dystopia, the dystopic body and power play. The second chapter entitled “The Dystopic Body” demonstrates that dystopia is already deep-rooted in the present. It focuses on the different aspects of dystopia mainly reproduction, sexuality, surveillance and the dress code, and studies their impact on the Handmaid’s body. These aspects are discussed in detail in separate subchapters. The final chapter entitled “Power Subversion” examines at one level the mode of power exchange between the Commander and his wife Serena Joy. It investigates the ways with which each of the characters positions themselves to power in order to take ownership of Offred’s body. At another level, it studies the irony that lies behind the constant power play in the novel, uncovering the perpetuation of bodily dystopia since the female body never ceases to be the object of struggle. This thesis examines the bodily experience of women under such totalitarian regimes and the ways in which the female body becomes dystopic. It presents the female body as the prey of both men and women, and dystopia as closely dependent on and generated by the conception of that body in the society of Gilead. Keywords: Dystopia, Body, Power, Feminism, Irony, Margaret Atwood
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Engagement littéraire et création romanesque dans l'œuvre de Mongo Beti

Aït-Aarab, Mohamed 08 December 2010 (has links) (PDF)
Une double dynamique traverse l'œuvre de Mongo Beti, et ce dès 1953 et ses débuts en littérature : en premier lieu, un engagement inflexible, intransigeant, que l'écrivain brandit comme un signe identificateur de son esthétique romanesque et de son action citoyenne. En second lieu, un courant d'échanges souvent fructueux s'instaure entre " prose latérale " (écrits journalistiques et politiques, essais, pamphlets) et production fictionnelle. Autant dire que l'homme et l'œuvre, pour reprendre une formule désuète, sont indissociablement liés et que les combats de l'un trouve toujours un écho et une transposition, plus ou moins distanciée selon les périodes, dans l'autre. Dans le sillage de Sartre et fidèle en cela à la volonté affichée par les promoteurs de la revue Les Temps modernes, Beti refuse le silence du clerc. Et si trahison il y a, elle se niche, selon lui, dans le refus obstiné de dire l'injustice criante et les manquements aux droits de l'homme. C'est cette ligne de conduite idéologique et scripturaire qui unit tous les ouvrages de Mongo Beti, de la " chronique coloniale " aux " romans d'un retour au pays natal " que ce travail souhaite mettre en évidence, tout en s'interrogeant sur les limites et les tensions qu'engendre une telle posture. Mais, parce qu'il n'est pas un propagandiste appointé mettant son œuvre au service d'une cause qui la transcenderait, Beti évite le piège du roman à thèse - même si certains textes, ceux du " cycle Dzewatama " en particulier, témoignent d'un didactisme pesant - et livre une œuvre qui est avant tout le témoignage passionné et ironique sur plus de soixante-dix ans de l'histoire, souvent douloureuse et tragique, parfois drolatique, de l'Afrique.
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Myths of male mothers allegorical rendering of the birth topos in nineteenth-century poetic production

Petersen, Boyd January 1900 (has links)
Zugl.: Salt Lake City, Utah, Univ. of Utah, 2007 / Hergestellt on demand
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Discours et expérience dans l'oeuvre de Jane Austen / Discourse and experience in Jane Austen’s Novels

Demir, Sophie 22 June 2012 (has links)
Le discours de la doxa est le ciment du lien social. Il favorise la logique de l’identification à un groupe. Un groupe social se reconnaît à son idiome et à ses signifiants-maîtres. Ces signifiants fonctionnent comme signes de reconnaissance. Ces signes sont classifiés selon une échelle de valeurs qui permet de juger les discours en fonction de leur emploi de ces signes. Tous ces signes se résument en réalité à un seul signe, celui de l’argent. Le seul discours susceptible de pouvoir s’opposer à cette logique du capital est le discours amoureux. L’expérience amoureuse est une aspiration à un nouveau discours. Les amants doivent inventer un nouvel idiome leur permettant de fonder un nous qui ne soit plus le nous du discours social. L’ironie de l’écriture austenienne attaque cet idéalisme. Discours du capital et discours amoureux ont un même aboutissement, le mariage. Le mariage appartient à une logique économique. Il assure la survie des partenaires d’un contrat. Dans un tel contexte, l’idéal amoureux est incapable de se libérer de la logique du capital. Capital et amour ne forment qu’un seul et même idéal. Dans les romans de Jane Austen, la rencontre amoureuse, entre idéal et désenchantement, est paradoxale et ambivalente. Le rite social du mariage représente un effort pour traduire l’idiome du capital dans celui de l’amour et vice versa. Or ces deux idiomes ne sont pas traduisibles l’un dans l’autre. L’écriture austenienne témoigne d’un différend. Le Neutre est le fondement de ce témoignage. Si l’écriture des romans de Jane Austen emprunte le langage de la morale, le discours n’est pas moralisateur. L’usage de l’ironie neutralise tout jugement définitif. Le jugement est renvoyé à la responsabilité du lecteur. La lecture des romans de Jane Austen devient une expérience du témoignage d’un différend. / The discourse of the doxa is what holds society together. This discourse orientates the logic presiding at the identification to a group. A social group can be recognized by its idiom and by its master-signifiers. These signifiers work as signs of recognition. They are classified according to a scale of values, which allows to judge discourses depending on the way those signs are used. There is in fact only one sign that governs their use: money. The only discourse which could stand against the power of the capital is the discourse of love. The experience of love leads to a search for a new type of discourse. Lovers have to invent a new idiom to be able to form a new we which will no longer be the we of the social discourse. But this idealism is discredited by the irony of Jane Austen’s novels. The discourse of the capital and the discourse of love lead to the same purpose, marriage. Getting married is an economic urge. The survival of the two partners is guaranteed by marriage. In such a context, love as an ideal cannot free itself from the logic of the capital. Capital and love become one identical ideal. In Jane Austen’s novels, between idealism and disenchantment, love is represented in a paradoxical and ambivalent way. Marriage, as a social rite, represents an effort to translate the idiom of the capital into the idiom of love and vice versa. However these idioms cannot be translated into one another. Jane Austen’s way of writing bears witness to this differend. The choice of the Neuter is the basis of this possibility. If in Jane Austen’s novels, the language of morality is omnipresent, their discourse is not a moralizing one. Irony neutralizes any final judgment. The responsibility to judge is imparted to the reader. Reading Jane Austen’s novels becomes the experience of what it means to bear witness to the differend.
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Développement des traitements cognitifs, des traitements émotionnels et des jugements émotionnels du compliment et de la critique ironiques chez l’enfant âgé de 8 à 11 ans : approches générale et différentielle / Development of cognitive treatments, emotional treatments and emotional judgments of ironic compliments and criticisms among children aged 8 to 11 years old : general and differential approaches

Clée, Christel 09 June 2015 (has links)
Cette recherche étudie le développement de la compréhension de l’ironie (traitements cognitifs, traitements émotionnels et jugements émotionnels) chez les enfants âgés de 8 à 11 ans. Quatre études ont été menées sur la même population avec le même matériel de recueil de données. Premièrement, nous avons créé et validé une échelle de traitements cognitifs composée de trois capacités graduellement acquises. Cet outil nous a permis de montrer, d’une part, que la compréhension cognitive du compliment ironique s’élabore entre 8 et 11 ans, alors que celle de la critique ironique émerge avant 8 ans. D’autre part, il existe une asymétrie de compréhension cognitive selon la nature de l’ironie (compliment ou critique). Deuxièmement, nous avons étudié les interprétations des fonctions (humour, méchanceté, gentillesse) de l’ironie effectuées par les enfants qui la comprennent. Pour cela, nous avons pris en compte à la fois les traitements émotionnels (attribution d’intention au locuteur) et les jugements émotionnels (jugement du locuteur). Quels que soient l’âge et la nature de l’ironie, les interprétations agressives de l’ironie sont fréquentes. En situation de compliment ironique, les interprétations humoristiques et gentilles sont de moins en moins fréquentes entre 8 et 11 ans. En revanche, en situation de critique ironique, aucune interprétation ne se développe durant cette période. Troisièmement, nous avons mis en évidence trois facteurs sous-jacents aux traitements de l’ironie. Les facteurs humoristique et cognitif se développent différemment selon la nature de l’ironie, contrairement au facteur affectif. Quatrièmement, une perspective différentielle a permis de mettre en évidence trois profils d’enfants observateurs de l’ironie qui se distinguent sur les trois traitements étudiés. Les facteurs cognitifs et conatifs explorés n’expliquent pas les différences entre les profils. Ces profils pourraient être expliqués par les expériences sociales, le tempérament ou encore le développement cognitif et émotionnel. / This research deals with the development of irony understanding (cognitive treatments, emotional treatments and emotional judgments) among children aged 8 to 11 years old. Four independent studies were led on the same population with the same material of data collection. In the first place, we created and validated a scale of cognitive understanding made up of three levels of gradually acquired skills. This tool enable us to show, on one hand, that the cognitive understanding of the ironic compliment develops between 8 and 11 years, while that of the ironic criticism begins before the age of 8. On the other hand, there is an asymmetry of cognitive understanding according to the nature of the irony (compliment or criticism). Secondly, we studied the interpretations of the functions (funniness, meanness, niceness) of irony made by the children who understand it. For that purpose, we took into account at the same time the emotional treatments (attribution of intention to the speaker) and emotional judgments (judgment of the speaker). Whatever the age and the nature of the irony, the aggressive interpretations of the irony are frequent. In situation of ironic compliment, the funny and kind interpretations are less and less frequent between 8 and 11 years. On the other hand, in situation of ironic criticism, no interpretation develops during this period. Thirdly, we highlighted three underlying factors of ironic treatments. The humoristic and cognitive factors develop differently according to the nature of the irony, contrary to the emotional factor. Fourthly, a differential perspective study reveals three profiles of irony observers which distinguish themselves on each of the treatments studied. The cognitive and conative factors explored do not explain the differences between the profiles. However, these profiles could be explained by social experiences, temperament or cognitive and emotional development.

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