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Usages politiques des médias sociaux et du WEB 2.0 : le cas des partis politiques provinciaux québécois

Verville, Mélanie 19 April 2018 (has links)
Les médias sociaux et les applications diverses du Web 2.0 proposent de nouvelles façons de communiquer pour les organisations politiques désireuses d’entretenir des liens avec leurs divers publics. Au Québec, les partis politiques provinciaux commencent peu à peu à investir cette nouvelle sphère médiatique et à intégrer les médias sociaux dans leurs stratégies de communication. Dans un contexte de malaise démocratique, le web offre plusieurs potentialités, notamment pour revitaliser le lien de confiance avec les citoyens, mobiliser l’électorat et susciter sa participation. Il en revient cependant aux partis politiques de miser sur ces fonctionnalités. En procédant à une analyse de contenu d’un échantillon de 60 sites Web, comptes Facebook et Twitter des cinq principaux partis politiques provinciaux québécois, nous tentons de déterminer si ces organisations utilisent le Web et les médias sociaux de façon à favoriser l’engagement et la participation politique des citoyens. Nous proposons d’abord qu’un parti de gouverne tendra davantage vers une approche marketing de l’usage des médias sociaux alors qu’un parti d’opposition ou un tiers parti favorisera l’approche citoyenne. Nous avançons également qu’un parti d’électeurs tendra davantage vers l’approche marketing alors qu’un parti de militants favorisera l’approche citoyenne. Les résultats démontrent que tous les partis, peu importe leur position de pouvoir ou leur culture organisationnelle, adoptent majoritairement l’approche marketing. La position de pouvoir et la culture organisationnelle ont cependant une incidence minime, les partis d’opposition, tiers partis et partis de militants étant, de façon générale, ceux accordant une plus grande part de leur usage à l’approche citoyenne.
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Espaces d'énonciation et prises de parole en contexte numérique

Larue, Stéphane 12 1900 (has links)
Le sujet de ce mémoire traite des questions qui touchent la prise de parole sous forme écrite dans le contexte technico-médiatique du numérique. Le numérique inaugure une série de pratiques culturelles, de pratiques d’écritures et de pratiques de lectures qui redéfinissent les différents rôles médiatiques qu’ont instaurés l’imprimé et ses cinq siècles de règne. Ce mémoire propose d’observer la nature de ces pratiques et de voir de quelles façons elles se trouvent en rupture ou en continuation avec celles qui ont cours dans la culture de l’imprimé. On verra aussi comment ces pratiques et la technologie qui les permet reconfigurent les espaces de parole qui prolifèrent à l’ère numérique et comment ils se distinguent de ceux qui prévalaient sous l’imprimé. Il s’agira entre autre d’identifier quels types d’écrivants émergent dans ces espaces, de voir sous quelles modalités ceux-ci prennent parole et aussi, quels sont les effets que produisent sur la parole elle-même les modes de circulations admis par le numérique. / The subject of this memoir addresses the questions of the written word in a digital context. The digital allows a series of cultural, writing and reading practices that redefines a number of roles that the printed media had assigned during its five hundred years reign. This memoir proposes to define these practices and explores where they find themselves in rupture or in continuation with those that prevailed with the printed media. It will be discussed how these practices and the technology that permits them opens new spaces for writing and how these spaces differs from those that existed in printed culture. This memoir also tries to identify the new types of writers that emerge in these particular spaces. It shows under which conditions they write and how the digital media affects the word itself.
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Mille lettres que tu ne liras jamais. Suivi de Les amants modernes par l’entremise du numérique dans Géolocaliser l'amour de Simon Boulerice et Sauf que j’ai rien dit de Lily Pinsonneault

Vézina, Florence 24 May 2024 (has links)
Ce mémoire de recherche-création se compose d'un roman par fragments ainsi que d'une étude théorique. Le volet création, Mille lettres que tu ne liras jamais, engage plusieurs facettes de l'expérience du numérique. Le roman se segmente en deux parties : « avant » et « après ». La première explore la relation uniquement par messagerie instantanée en abordant l'intensité illusoire de la relation numérique. Le segment suivant, « après », fait basculer la relation amoureuse hors-numérique et dégonfle les attentes de la narratrice exacerbées par le virtuel. L'univers narratif se veut une exploration des dynamiques amoureuses ancrées dans l'omniprésence des réseaux sociaux. Entre la solitude de se retrouver isolée derrière l'écran du cellulaire et l'exquise obsession d'attendre un message, la narratrice délaisse tranquillement ses utopies virtuelles pour s'affranchir de celui qu'elle aime. Le volet recherche, Les amants modernes par l'entremise du numérique dans Géolocaliser l'amour de Simon Boulerice et Sauf que j'ai rien dit de Lily Pinsonneault, étudie l'incidence des nouvelles technologies sur le dialogue amoureux. La réflexion aborde les enjeux du numérique sur les relations amoureuses, les procédés narratifs qui en découlent ainsi que les sentiments conflictuels de solitude, d'attachement et d'indépendance vécus par les protagonistes. / This Master's Dissertation in research-creation consists of a novel in fragments as well as a theoretical study. The creation section, Mille lettres que tu ne liras jamais, engages several facets of the digital experience. The novel is divided into two parts: “before” and “after”. The former explores the relationship solely through instant messaging by addressing the illusory intensity of the digital relationship. The following segment, “after,” shifts the romantic relationship outside of digital and deflates the narrator's expectations exacerbated by the virtual. The narrative universe is intended to be an exploration of romantic dynamics anchored in the omnipresence of social networks. Between the solitude of finding herself isolated behind the cell phone screen and the exquisite obsession of waiting for a message, the narrator quietly abandons her virtual utopias to free herself from the one she loves. The research section, Les amants modernes par l'entremise du numérique dans Géolocaliser l'amour de Simon Boulerice et Sauf que j'ai rien dit de Lily Pinsonneault, studies the impact of new technologies on romantic dialogue. The reflection addresses the challenges of digital technology on romantic relationships, the narrative processes that result from it as well as the conflicting feelings of solitude, attachment and independence experienced by the protagonists.
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Innovation et « policing » : l’adoption des médias sociaux par les membres des organisations policières du Québec

Delle Donne, Julie 12 1900 (has links)
Les médias sociaux, tels que Facebook, Twitter et YouTube, seraient de plus en plus utilisés par la police afin de communiquer avec les citoyens, mais également afin de collecter des informations sur des suspects et afin de gérer des situations de crise (Altunbas, 2013; Denef, Bayerl et Kaptein, 2013; Frank, Cheng et Pun, 2011; IACP, 2013b). Par contre, ces observations s’appuient principalement sur des entrevues réalisées auprès des membres des organisations policières spécifiquement attitrés à l’utilisation des médias sociaux, tels que les enquêteurs affectés à la cybercriminalité. Ainsi, l’utilisation des médias sociaux par les autres membres demeure méconnue et il est impossible d’établir l’impact de cette technologie sur le « policing » dans son ensemble. L’objectif de la présente recherche est donc de décrire l’adoption des médias sociaux par les organisations policières du Québec en tenant compte de la diversité des acteurs et de leurs activités (Brodeur, 2010). Afin d’atteindre cet objectif, un questionnaire portant sur l’utilisation des médias sociaux en contexte de travail a été rempli par 177 membres des forces de l’ordre, soit 47 patrouilleurs, 42 enquêteurs, 67 analystes et 21 gestionnaires provenant de six organisations policières de la province du Québec. Les résultats révèlent que les médias sociaux deviennent un nouvel outil d’information pour la grande majorité d’entre eux, mais également un outil permettant à certains membres d’entrer en communication avec la population. Le niveau d’adoption des MS est moins important chez les patrouilleurs et superviseurs que chez les deux autres groupes. De plus, pour la majorité d'entre eux les médias sociaux représentent un outil parmi tant d'autres, alors que pour quelques membres ils deviennent leur outil principal de travail. Quant aux facteurs explicatifs, l’adoption des médias sociaux serait influencée par des facteurs organisationnels, mais également par la perception qu’ont les membres des médias sociaux. Alors que chez les groupes des enquêteurs et des analystes c’est principalement le fait d’occuper un poste de spécialiste qui détermine le niveau d’utilisation de l’outil, l’adoption chez les patrouilleurs dépend plutôt de la perception de la compatibilité de l’outil avec les activités de la police. / Social media, such as Facebook, Twitter and YouTube, are new technologies being used by police organizations to communicate with citizens, but also to collect information and to respond to emergencies (Altunbas, 2013; Denef, Bayerl & Kaptein, 2013; Frank, Cheng & Pun, 2011; IACP, 2013b). However, previous research focused mainly on describing the adoption of social media by the members of law enforcement agencies who are related with those tools, such as cybercriminal investigators. Thus, it failed to provide a description of how it is used by other members, and it is impossible to establish the impact of this technology on "policing" as a whole. The objective of this research is to describe the adoption of social media by Quebec police organizations. Our analysis is based on Brodeur’s (2010) framework of police multidimensionality, which sees the police as an assemblage of many components and groups of people engaged in different kinds of activities. To represent this multidimensionality, 177 members of different police organizations in the Province of Quebec were asked to answer an exhaustive questionnaire on different aspects of social media use. Respondents were involved in a wide range of policing activities such as patrol (n=47), investigation (n=42), criminal analysis (n=67) and management (n=21). Results reveal that social media is a new information tool for the great majority of them and also a tool that allows some members to communicate with the population. The level of adoption of social media is lower for patrollers and supervisors than for the other two groups. Moreover, for the majority of members social media is a tool among many others, while for some members it became their main tool of work. Finally, this adoption would be influenced by organizational choices, but also by how the members perceive social media. Among investigator and analyst groups, it is mainly the fact of occupying a specific function related with social media who determines the level of use of the tool, the adoption in the patrollers depends rather on the perception of the compatibility of the tool with the police activities.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Les liens entre les émotions, les médias et la mobilisation sociale : une étude de cas sur la révolution égyptienne en 2011

Assoum, Sarah 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les liens entre les médias, les émotions et la séquence d’événements lors d’une mobilisation sociale. Nous avons fait une étude de cas sur la révolution égyptienne de 2011. L’objectif est de comprendre comment les gens se mobilisent lors d’un événement de cet ordre. Au niveau théorique, nous explorons les travaux de Castells (2012) sur les mouvements de foule. Nous présentons la théorie d’intelligence affective pour résumer ce que les chercheurs ont dit sur la place des émotions en temps de mobilisation. En ce qui concerne la méthodologie, nous avons effectué des entrevues semi-structurées avec des Égyptiens qui ont participé à la révolution de 2011 ou l’ont suivie. Nous utilisons des cartes cognitives pour comprendre leur expérience. Une carte cognitive est une analyse qui vise à révéler les représentations, soit les liens que voient les personnes entre différentes composantes. Les résultats de cette recherche semblent illustrés le fait qu’au début de la révolution, les gens ont surtout utilisé Facebook pour en apprendre sur les manifestations. Plus tard, autres formes de communication ont pris de l’importance pour s’informer sur ce qui se passait dans le pays et pour mobiliser les gens. Par ailleurs, de la colère s’est fait sentir à la fois pendant et avant la révolution. La discussion a permis d’analyser la mobilisation sociale avec l’arrivée du web 2.0 et de s’interroger sur ce phénomène ainsi que sur l’importance de la communication interpersonnelle et des émotions durant une révolution. / In this master thesis, we question the links between the emotions, Medias and the sequence of events during social mobilization. This research is a case study on the Egyptian revolution of 2011. In the chapter on literature review, we summarize the studies on social movements of Castells (2012). We then present the theory of affective intelligence in order to understand what has been said on the presence of emotions during time of mobilization. For the methodology, we have done semi-structured interviews with Egyptians who have either participated or followed the revolution in 2011. Cognitive maps were used to understand what the research’s participants have experienced. The results show that at the beginning of the revolution, Facebook was used by the participants to learn about protests. Later on, other forms of communication became really important to learn about what was happening in the country and to mobilize others. Moreover, anger was highly felt during and before the revolution. The discussion led to the analysis and interrogation of social mobilization with the arrival of Web 2.0, the importance of interpersonal communication as well as the significance of emotions during a revolution.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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«Tu n’es plus mon ami» : les amitiés Facebook affectées pendant les élections brésiliennes 2014

Guimaraes Jorge de Lara, Mariana 08 1900 (has links)
No description available.
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Le recrutement des employés-cadres par les médias sociaux et son effet sur l’efficacité du recrutement international des talents : le cas de la multinationale Camso

Roy, Catherine 06 1900 (has links)
No description available.
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Diffusion de l’information dans les médias sociaux : modélisation et analyse / Information diffusion in social media : modeling and analysis

Guille, Adrien 25 November 2014 (has links)
Les médias sociaux ont largement modifié la manière dont nous produisons, diffusons et consommons l'information et sont de fait devenus des vecteurs d'information importants. L’objectif de cette thèse est d’aider à la compréhension du phénomène de diffusion de l’information dans les médias sociaux, en fournissant des moyens d’analyse et de modélisation.Premièrement, nous proposons MABED, une méthode statistique pour détecter automatiquement les évènements importants qui suscitent l'intérêt des utilisateurs des médias sociaux à partir du flux de messages qu'ils publient, dont l'originalité est d'exploiter la fréquence des interactions sociales entre utilisateurs, en plus du contenu textuel des messages. Cette méthode diffère par ailleurs de celles existantes en ce qu'elle estime dynamiquement la durée de chaque évènement, plutôt que de supposer une durée commune et fixée à l'avance pour tous les évènements. Deuxièmement, nous proposons T-BASIC, un modèle probabiliste basé sur la structure de réseau sous-jacente aux médias sociaux pour prédire la diffusion de l'information, plus précisément l'évolution du volume d'utilisateurs relayant une information donnée au fil du temps. Contrairement aux modèles similaires également basés sur la structure du réseau, la probabilité qu'une information donnée se diffuse entre deux utilisateurs n'est pas constante mais dépendante du temps. Nous décrivons aussi une procédure pour l'inférence des paramètres latents du modèle, dont l'originalité est de formuler les paramètres comme des fonctions de caractéristiques observables des utilisateurs. Troisièmement, nous proposons SONDY, un logiciel libre et extensible implémentant des méthodes tirées de la littérature pour la fouille et l'analyse des données issues des médias sociaux. Le logiciel manipule deux types de données : les messages publiés par les utilisateurs, et la structure du réseau social interconnectant ces derniers. Contrairement aux logiciels académiques existants qui se concentrent soit sur l'analyse des messages, soit sur l'analyse du réseau, SONDY permet d'analyser ces deux types de données conjointement en permettant l'analyse de l'influence par rapport aux évènements détectés. Les expérimentations menées à l'aide de divers jeux de données collectés sur le média social Twitter démontrent la pertinence de nos propositions et mettent en lumière des propriétés qui nous aident à mieux comprendre les mécanismes régissant la diffusion de l'information. Premièrement, en comparant les performances de MABED avec celles de méthodes récentes tirées de la littérature, nous montrons que la prise en compte des interactions sociales entre utilisateurs conduit à une détection plus précise des évènements importants, avec une robustesse accrue en présence de contenu bruité. Nous montrons également que MABED facilite l'interprétation des évènements détectés en fournissant des descriptions claires et précises, tant sur le plan sémantique que temporel. Deuxièmement, nous montrons la validité de la procédure proposée pour estimer les probabilités de diffusion sur lesquelles repose le modèle T-BASIC, en illustrant le pouvoir prédictif des caractéristiques des utilisateurs sélectionnées et en comparant les performances de la méthode d'estimation proposée avec celles de méthodes tirées de la littérature. Nous montrons aussi l'intérêt d'avoir des probabilités non constantes, ce qui permet de prendre en compte dans T-BASIC la fluctuation du niveau de réceptivité des utilisateurs des médias sociaux au fil du temps. Enfin, nous montrons comment, et dans quelle mesure, les caractéristiques sociales, thématiques et temporelles des utilisateurs affectent la diffusion de l'information. Troisièmement, nous illustrons à l'aide de divers scénarios l'utilité du logiciel SONDY, autant pour des non-experts, grâce à son interface utilisateur avancée et des visualisations adaptées, que pour des chercheurs du domaine, grâce à son interface de programmation. / Social media have greatly modified the way we produce, diffuse and consume information, and have become powerful information vectors. The goal of this thesis is to help in the understanding of the information diffusion phenomenon in social media by providing means of modeling and analysis.First, we propose MABED (Mention-Anomaly-Based Event Detection), a statistical method for automatically detecting events that most interest social media users from the stream of messages they publish. In contrast with existing methods, it doesn't only focus on the textual content of messages but also leverages the frequency of social interactions that occur between users. MABED also differs from the literature in that it dynamically estimates the period of time during which each event is discussed rather than assuming a predefined fixed duration for all events. Secondly, we propose T-BASIC (Time-Based ASynchronous Independent Cascades), a probabilistic model based on the network structure underlying social media for predicting information diffusion, more specifically the evolution of the number of users that relay a given piece of information through time. In contrast with similar models that are also based on the network structure, the probability that a piece of information propagate from one user to another isn't fixed but depends on time. We also describe a procedure for inferring the latent parameters of that model, which we formulate as functions of observable characteristics of social media users. Thirdly, we propose SONDY (SOcial Network DYnamics), a free and extensible software that implements state-of-the-art methods for mining data generated by social media, i.e. the messages published by users and the structure of the social network that interconnects them. As opposed to existing academic tools that either focus on analyzing messages or analyzing the network, SONDY permits the joint analysis of these two types of data through the analysis of influence with respect to each detected event.The experiments, conducted on data collected on Twitter, demonstrate the relevance of our proposals and shed light on some properties that give us a better understanding of the mechanisms underlying information diffusion. First, we compare the performance of MABED against those of methods from the literature and find that taking into account the frequency of social interactions between users leads to more accurate event detection and improved robustness in presence of noisy content. We also show that MABED helps with the interpretation of detected events by providing clearer textual description and more precise temporal descriptions. Secondly, we demonstrate the relevancy of the procedure we propose for estimating the pairwise diffusion probabilities on which T-BASIC relies. For that, we illustrate the predictive power of users' characteristics, and compare the performance of the method we propose to estimate the diffusion probabilities against those of state-of-the-art methods. We show the importance of having non-constant diffusion probabilities, which allows incorporating the variation of users' level of receptivity through time into T-BASIC. We also study how -- and in which proportion -- the social, topical and temporal characteristics of users impact information diffusion. Thirdly, we illustrate with various scenarios the usefulness of SONDY, both for non-experts -- thanks to its advanced user interface and adapted visualizations -- and for researchers -- thanks to its application programming interface.

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