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Veille technologique et intelligence économique en PME et TPE : réalités d'une approche nouvelle avec le Web 2.0

Diakhate, Djibril 04 November 2011 (has links)
Avec les mutations de l’internet induites par le développement des outils collaboratifs (blogs, flux RSS, réseaux sociaux, partage d’informations...) l'information change de nature. Sa production devient de plus en plus simple. L'utilisateur, qui depuis les débuts de l’internet grand-public, se contentait d’un rôle de consommateur tout-court d'informations s'est, petit-à-petit, transformé en « consommateur-producteur ». Il est au cœur du nouveau système de production et de diffusion de l’information. Ce changement qui s'opère dans toutes les couches sociales avec comme caractéristiques principales la floraison des blogs, la veille personnalisée, la customisation des outils, le partage, la collaboration dans les réseaux sociaux ..., s’identifie à travers les appellations « web 2.0 », « web social », « web collaboratif ». Plus que des mots, il s’agit de pratiques informationnelles qui mettraient en cause les acquis des entreprises en matière de veille et d'Intelligence Économique. Ainsi, l'intérêt de mesurer les tenants et les aboutissants de ce renouvellement des usages informationnels nous pousse à travers cette thèse à s’interroger sur leur impact réel ou supposé dans la veille et l'Intelligence Économique. Ce travail propose de mesurer le degré de récupération des compétences des utilisateurs du web 2.0 dans les démarches de veille et d’IE en PME et TPE. À l’issue d’une enquête de terrain portant sur un échantillon de 70 entreprises de différentes régions du monde (France, États-Unis, Grande-Bretagne, Maroc, Sénégal…) il a été intéressant de constater que le web 2.0 est assez bien connu dans les entreprises quelle que soit leur taille. Toutefois, la récupération de ses applications dans une démarche de veille et d’Intelligence Économique reste assez dispersée du fait, notamment, de la méconnaissance des potentialités de certains outils, qui a comme conséquence leur non prise en compte dans les politiques informationnelles. Ce résultat nous a convaincu de proposer aux TPE et aux PME une démarche de mise en place d’un dispositif de veille collaborative qui a l’originalité d’intégrer les outils du web 2.0. S’inscrivant dans la logique d’un dispositif de veille de seconde génération (Lietzelman et al.), la démarche proposée constitue une amélioration de celles déjà existantes (AFNOR, Paul Degoul). Elle prend en compte dans chacune des phases (conception, planification et mise en œuvre) la dimension sociale de l’internet et de ses pratiques. Un exposé de techniques d’exploitation de certains de ces outils pour un problème de veille a été produit afin de sensibiliser sur leurs potentialités dans l’éventualité de leur intégration dans un système de veille et d’intelligence économique / With the web as a platform and the development of collaborative tools (blogs, RSS feeds, social networking, information sharing ...) information is changing and its production becomes increasingly simple. The average user, who since the advent of the Internet has merely a short role as consumer of information, is transformed into a "consumer-producer" of information. He is at the heart of the new system of production and dissemination of information. This change whose characteristics cannot be ignored: blogs, personal monitoring, social bookmarking, personalization tools for research, collaboration in social networks etc. and known under the names "Web 2.0", "social web", "collaborative web" would undermine the achievements of companies in terms of information monitoring and Competitive Intelligence (CI); hence the importance of measuring the ins and outs of this renewal informational practices. In addition to questions about the real or supposed changes in information monitoring and Competitive Intelligence in the Age of social web, our research also wanted to measure the degree of recovery skills of web 2.0’s users in SMEs CI‘s systems. With a field survey covering a sample of 70 companies from different regions of the world (France, USA, Great Britain, Morocco, Senegal ...) we noticed that the Web 2.0 is fairly well known by companies regardless of their size, but the recovery of its applications in a process to monitor information is dispersed (using disparate, breach of certain tools potential, lack of information policy incorporating tools 2.0...). This result has convinced us to propose to the SME an approach of establishing a collaborative information monitoring system which has the originality to include the tools of Web 2.0 since the phases of design, planning and implementation. In order to respect the logic of a second generation Information Monitoring System (Lietzelman et al.), the proposed approach is an improvement of existing ones like the AFNOR system or that of Paul Degoul. It is accompanied, for sensitizing SME by a statement of operational techniques of some social media tools for their possible inclusion in a Competitive Intelligence System
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Une approche psychosociale de l'expression, de la réception et de l'exposition sélective aux informations cohérentes avec les stéréotypes sociaux: de la mention de l'origine ethnique ou nationale des criminels dans les médias

Van der Linden, Nicolas 01 June 2012 (has links)
Le premier chapitre de ce travail est consacré à une analyse détaillée de la mention de l’origine ethnique ou nationale des criminels dans le cas de l’affaire Joe Van Holsbeeck et à la réception de cette information par le public belge. Nous y analysons dans une perspective temporelle les titres d’article et les éditoriaux publiés sur l’affaire Joe Van Holsbeeck par six quotidiens belges ainsi qu’un échantillon de témoignages prélevés sur un blog créé en mémoire de la victime. Dans le deuxième chapitre, nous proposons une analyse secondaire des données présentées dans le premier chapitre avec une nouvelle question à l’esprit :Quel est le sens de la relation entre discours médiatique et discours public à l’ère des médias sociaux et dans un contexte de concurrence accrue entre les médias ?Le troisième chapitre a pour objectif d’examiner les représentations sociales élaborées par le public belge dans le but de donner sens à l’agression de Joe Van Holsbeeck et d’identifier les liens qui pouvaient exister entre représentations sociales et participation à des actions en lien avec l’affaire, sur base d’entretiens menés auprès d’une trentaine de personnes mobilisées à des degrés divers dans l’affaire. Dans le quatrième chapitre, nous rapportons les résultats de quatre études expérimentales sur l’exposition sélective à des extraits d’article de presse en fonction de l’origine ethnique ou nationale des criminels. La qualité perçue des extraits, le degré de préjugé des participants, le degré de crédibilité attribuée aux médias ont été mesurés. De plus, afin de favoriser l’émergence de l’effet d’exposition sélective, l’étude 3 visait à restreindre la quantité d’articles auxquels les participants pouvaient s’exposer tandis que l’étude 4 imposait des contraintes temporelles à la lecture. Les résultats pris dans leur ensemble mettent en évidence le rôle actif joué par le public dans la (non) transmission des stéréotypes par les médias. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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A Transparency Perspective on the Implementation of New Information and Communication Technology : the Case of Social Media Use in Organizational Context / Perspective de Transparence sur l’Implémentation de Nouvelles Technologies d’Information et de Communication : Le Cas d’Utilisation des Médias Sociaux dans un Contexte Organisationnel

Navazhylava, Kseniya 02 September 2016 (has links)
Cette thèse est une enquête multi-perspective sur le phénomène d’utilisation des médias sociaux dans le contexte organisationnel. Il met l’accent sur les processus d’adoption de cette nouvelle technologie et examine comment ces développements sont intégrés dans le contexte des normes professionnelles, des rôles sociaux, du contrôle de l’organisation et de l’autonomie. Le cadre de la recherche est basé sur la campagne de mise en œuvre des médias sociaux de 19 mois par une organisation centrale européenne de médias comme un moyen d’améliorer la communication et la coordination au sein de l’organisation. La mise en œuvre comprenait deux départements, journalistes et agents de publicité, qui ont été invités à créer et ouvrir leurs profils de médias sociaux en ligne et ajouter leurs collègues comme « amis ». La thèse comprend quatre documents de recherche, chacun prenant une perspective distincte sur le phénomène. Méthodologiquement, la thèse se fonde sur une approche d’étude qualitative de cas et raisonnements adductifs et inductifs. La thèse fournit des contributions théoriques et pratiques à la compréhension des conditions normatives préalables, le processus et les conséquences d’utilisation des médias sociaux dans le contexte organisationnel pour les normes professionnelles, la collaboration de connaissances en ligne et le contrôle de l’organisation, tout en présentant la coévolution de la signification et l’utilisation de la technologie. / This dissertation is a multi-perspective inquiry into the phenomenon of social media use in organizational context. It focuses on the processes of enactment of this new technology and investigates how these developments are embedded in the context of occupational norms, social roles, organizational control and autonomy. The research setting is based on the 19-month social media implementation campaign by a central European media organization as a means of enhancing communication and coordination within the organization. The implementation encompassed two departments, journalists and advertising agents, who were asked to create and open their online social media profiles and befriend their colleagues. The dissertation comprises four research papers each taking a separate perspective on the phenomenon. Methodologically, the dissertation builds on qualitative case-study approach and abductive and inductive reasonings. The thesis provides theoretical and practical contributions to the understanding normative prerequisites, process and consequences of social media use in organizational context for occupational norms, online knowledge collaboration and organizational control while presenting co-evolution of the technology meaning and use.
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Analyse comparative de la terminologie des médias sociaux : contribution des domaines de la communication et de l'informatique à la néologie

Charlebois, Julien-Claude 08 1900 (has links)
L’objectif de cette étude est de repérer des néologismes à partir de corpus de textes français au moyen d’une méthode semi-automatique. Plus précisément, nous extrayons les néologismes de corpus associés à deux domaines différents, mais traitant du même thème, nous examinons leur répartition et nous les classons selon leur type. L’étude s’appuie sur l’analyse de corpus traitant des médias sociaux. Le premier aborde les médias sociaux du point de vue de la communication, l’autre le fait du point de vue de l’informatique. Ces points de vue ont été privilégiés, car la communication considère ce qui a trait l’utilisation des médias sociaux et l’informatique aborde leur cartographie. La méthode fait appel à l’extracteur de termes TermoStat pour recenser la terminologie des médias sociaux pour chaque point de vue. Ensuite, nous soumettons les 150 termes les plus spécifiques de chaque point de vue à une méthode de validation divisée en trois tests destinés à valider leur statut néologique : des dictionnaires spécialisés, des dictionnaires de langue générale et un outil de visualisation de n-grammes. Finalement, nous étiquetons les néologismes selon la typologie de Dubuc (2002). L’analyse des résultats de la communication et de l’informatique est comparative. La comparaison des deux corpus révèle les contributions respectives de la communication et de l'informatique à la terminologie des médias sociaux en plus de montrer les termes communs aux deux disciplines. L’étude a également permis de repérer 60 néologismes, dont 28 sont exclusifs au corpus de la communication, 28 exclusifs à celui de l’informatique et 4 communs aux deux corpus. La recherche révèle également que les composés par subordination sont les types de néologismes les plus présents dans nos résultats. / The objective of this study is to identify the neologisms within corpora of French texts by means of a semi-automatic method. More precisely, we will extract the neologisms from corpora associated to two different areas; however dealing with the same topic, we examine their distribution and we classify them according to their type. This study is based on an analysis of two corpora within social media. The first one approaches social media from the point of view of communication, and the other approaches it from the point of view of computer science. We prioritize these two points of view being that communication is used as the main source of social media’s utilization and that computer science allows us to understand what is involved to allow for social media to be functional. For this method, we use the TermoStat term extractor in order to take census of terminology for each point of view. We then submit 150 of the most specific terms related to each point of view by way of an exclusion corpus from which we divide into three different tests meant to validate their neological status: specialized dictionaries, general language dictionaries, and a visualization tool for n-grams. Lastly, we label the neologisms according to Dubuc’s (2002) typology. The analysis of the results obtained for communication and computer science uses a comparative method. The comparison of the two corpora reveals the respective contributions from communication and computer science with respect to the terminology of social medias, as well it demonstrates common terms found within the two disciplines. This examination also allowed for the identification of 60 neologisms; of which 28 are exclusive to the corpus of communication, another 28 are exclusive to that of computer science, and four were found to be common to both corpora. This research also reveals that subordinate compounds are the most present types of neologisms according to our results.
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La construction des frontières nationales à l’ère numérique : analyse critique des discours en ligne sur l’immigration et les minorités racialisées au Québec

Forcier, Mathieu 12 1900 (has links)
No description available.
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Nouvel essor du rap québécois : développement numérique d’une culture en marge de l'industrie

Rouleau, Héloïse 08 1900 (has links)
Dans la dernière décennie, la profonde mutation de l’industrie musicale québécoise impose aux artistes le renouvellement de l’offre à travers de nouveaux lieux virtuels désormais fréquentés par les consommateurs. Longtemps tenus à l’écart de la culture de masse, les artisans du rap québécois développent cependant depuis déjà plusieurs années des stratégies maximisant ces nouvelles possibilités offertes par le Web. La présente recherche met donc en lumière le rôle structurant joué par le numérique dans le développement du rap québécois alors que ses artistes n’ont eu d’autres choix que d’optimiser les outils de promotion et de diffusion alternatifs. En posant d’abord un regard sociohistorique sur l’articulation autonome du mouvement hip-hop dans la province, nous identifierons les raisons de sa marginalisation et le rôle qu’y ont joué les dispositifs virtuels. Nous nous pencherons ensuite sur la forte croissance des pratiques de consommation numériques des publics québécois depuis 2000, encore plus marquée chez les publics ayant démontré un goût pour le rap. Puis, nous étudierons les dynamiques communicationnelles qui se développent entre les rappeurs et leurs publics au sein des communautés Web. Ainsi, nous retracerons la construction d’activités alternatives au sein du réseau qui permet au rap de s’implanter au Québec. Nous serons alors en mesure de mieux comprendre les comportements novateurs qui permettent au genre de faire face aux défis actuels de l’industrie musicale de la province. / In the past decade, profound transformations of Quebec’s music industry forced artists to channel their service offer through new virtual spaces henceforth frequented by their audiences. For a long time, Quebec’s rap artists were excluded from mainstream culture and had no other choice but to work apart from the industry’s principal broadcasting channels. This resulted in the articulation of an autonomous network developed since the early 2000s in the virtual environment. This research therefore highlights the structuring role played by digital technology in the development of Quebec’s rap scene, while its artists have had no choice but to optimize alternative promotional and distribution tools. Going back on Quebec’s history of the hip-hop movement through its social dynamics, we will identify the reasons for its marginalization and the role that virtual apparatus have played in it. We will then study the strong growth of digital consumption practices by Quebec audiences since 2000, which has been even more marked among audiences who have demonstrated a taste for rap. In the end, we will look at the communicational dynamics developed between rappers and audiences within Web communities. Thus, we will trace the elaboration of alternative activities within the network that allowed rap to take root in Quebec. We will then be able to better understand the innovative digital behaviours that helped the genre to meet the current challenges of the province’s music industry.
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«Partout où il y a des gens qui parlent, il y a des fausses nouvelles» : perceptions des fausses nouvelles chez des Québécois.es d’opinions diversifiées sur la question

Déry, Sarah 04 1900 (has links)
Particulièrement popularisé pendant la campagne électorale américaine de 2016, le concept de fake news ou fausses nouvelles n’est pas nouveau, mais a évolué au cours de la dernière décennie, en concordance avec la numérisation des médias et l’arrivée des plateformes de réseaux sociaux. La notion de fausses nouvelles peut être considérée comme polysémique, alors qu’il n’y a pas de réel consensus quant à sa définition, autant chez les chercheurs.euses que pour le grand public. Pour certains.es, il peut s’agir de faux contenu prenant l’apparence d’une « vraie » nouvelle, et pour d’autres, il serait plutôt question de « mauvais » journalisme. Au Québec, le phénomène est bel et bien présent et inquiète experts.es et journalistes, mais nous en savons encore très peu sur les perceptions des Québécois.es de l’enjeu. À l’aide de l’apport des folk theories ou théories populaires, ce mémoire s’est intéressé aux perceptions de douze Québécois.es d’opinions diversifiées sur la question des fausses nouvelles et de l’écosystème médiatique. À travers trois groupes de discussions, les participants.es ont démontré ne pas avoir de définition à proprement dit du concept, mais repèrent plutôt les fausses nouvelles à l’aide de différents indices ou caractéristiques particulières. Ils.elles ont également fait part de certaines critiques qu’ils.elles entretiennent à l’égard des médias d’information au Québec, démontrant un scepticisme grandissant quant à la qualité et à la véracité du contenu de l’information. Certains.es ont également dit avoir de la difficulté à établir une distinction claire entre les « vraies » des « fausses » nouvelles. Finalement, une majorité d’entre eux.elles sont d’avis que les fausses nouvelles circuleraient non seulement dans les réseaux sociaux, mais également dans les médias d’information. / Particularly popularized during the 2016 American election campaign, the concept of fake news is not new, but has evolved over the last decade, in line with the digitization of media and the arrival of social networking platforms. The notion of fake news can be considered as polysemous, while there is no real consensus as to its definition, both among researchers and the general public. For some, it can be a question of false content taking on the appearance of “real” news, and for others, it is more a question of “bad” journalism. In Quebec, the phenomenon is well and truly present and worries experts and journalists, but we still know very little about Quebecers’ perceptions of the issue. Using folk theories, this paper explored the perceptions of twelve Quebecers with diverse opinions on the issue of fake news and the media ecosystem. Through three focus groups, the participants demonstrated that they do not have a definition of the concept, but rather identify fake news through various cues or specific characteristics. They also shared some of their criticisms of the news media in Quebec, demonstrating a growing skepticism about the quality and veracity of news content. Some also said they have difficulty making a clear distinction between “real” and “fake” news. Finally, a majority felt that fake news was circulating not only on social networks, but also in the news media.
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Les traces de la révolution dans les campagnes numériques des partis politiques en Tunisie démocratique.

Ben Mansour, Bader 18 August 2021 (has links)
Cette thèse porte sur les pratiques de communication numériques des partis politiques en Tunisie lors des premières élections municipales à l'ère démocratique qui ont eu lieu le 6 mai 2018. Un manque de travaux est relevé dans la littérature scientifique sur ces pratiques dans des contextes autres que des démocraties occidentales établies et sur des élections locales plutôt que nationales. De plus, malgré la succession des échéances électorales depuis le changement de régime en Tunisie et l'importance du numérique dans la vie politique depuis la révolution de 2011, très peu d'études se sont intéressées aux campagnes numériques des partis politiques dans le cadre des compétitions électorales. Notre thèse entend combler ces carences dans la littérature en nous appuyant sur des considérations sociales pour mieux cerner les logiques d'élaboration des stratégies numériques des partis politiques dans ce contexte inédit. Le phénomène révolutionnaire de 2011 constitue un point tournant dans la vie politique tunisienne dans lequel le numérique est fréquemment présenté comme ayant joué un rôle important. L'objectif de cette thèse est d'identifier et de comprendre si les traces de la révolution marquent sept ans plus tard les pratiques numériques de campagne des partis politiques. Nous mobilisons ainsi l'hypothèse générale de la sédimentation qui s'inscrit dans une perspective d'analyse processuelle empruntée à la géologie. Elle nous sert de guide pour établir un lien entre deux phénomènes temporellement distincts : la révolution de 2011 et les élections municipales de 2018. La question de l'appropriation du web par les partis politiques est appréhendée dans ce terrain de recherche à partir d'une approche par les acteurs. D'un point de vue théorique, la thèse met en lumière des dimensions sociologiques souvent négligées dans les travaux sur les campagnes numériques. En plaçant la focale sur le profil des concepteurs des stratégies, l'étude se démarque de la majorité des recherches sur le web politique qui se consacrent généralement aux analyses des objets techniques. La thèse met également en relation deux champs disciplinaires distincts. Elle montre comment l'approche théorique de l' « action connective » (Bennett et Segerberg, 2012) développée dans le cadre des mouvements sociaux en ligne s'articule avec l'approche théorique du système médiatique hybride (Chadwick, 2013) dans un cadre de communication politique électorale. Dans une première étape, nous brossons un portrait des stratèges numériques au sein des partis politiques en étudiant comment ces derniers ont mobilisé le numérique lors de la révolution de 2011. Dans une deuxième étape, nous nous intéressons à leurs valeurs et à leurs perceptions du rôle du numérique dans le cadre du soulèvement de 2011 et dans celui de la démocratie. Dans une troisième étape, nous examinons les sources d'inspiration des stratèges en essayant de saisir si ces derniers reproduisent dans leurs stratégies électorales des pratiques numériques qui ont marqué la révolution. Enfin, nous analysons les objectifs qu'assignent les stratèges aux campagnes numériques pour les élections municipales. Un devis en méthodes mixtes est mis en place. Les données, - colligées à l'aide d'une série d'entretiens avec 27 stratèges en communication des six principaux partis politiques tunisiens - ont été analysées à travers des analyses de contenu qualitatives (par catégories et thématiques) et quantitatives semi-automatisées (à l'aide d'un dictionnaire). L'étude révèle que les formations qui semblent adopter des stratégies numériques citoyennes plus innovantes sont celles où se sont accumulés les sédiments de la révolution : Elles emploient des cyberactivistes de la révolution, cyber-optimistes qui mobilisent les pratiques numériques de la révolution dans la conception des stratégies électorales numériques. La thèse soutient qu'à travers un processus de sédimentation - qui se serait développé de la révolution aux élections - l'héritage du soulèvement de 2011 semble marquer le contexte démocratique tunisien. Cet héritage imprègne à divers degrés, les stratégies numériques préparées pour les élections municipales de 2018 en favorisant notamment les initiatives citoyennes et l'exploitation des potentialités démocratisantes des médias socionumériques. Sous les apparences des campagnes numériques, il existe des logiques sous-jacentes non observables qui relèvent non seulement de considérations sociohistoriques propres au contexte étudié, mais aussi de considérations liées au profil des acteurs chargés d'élaborer les stratégies électorales. Cette thèse identifie, met en évidence et croise ces facteurs en soulevant leur incidence sur l'orientation des stratégies préparées pour les élections municipales de 2018 en Tunisie post-révolution. / This thesis examines the digital communication practices of political parties in Tunisia during the first municipal elections of the country's democratic era conducted on May 6, 2018. A gap in the scientific literature is noted on these practices in other contexts than established Western democracies and on local rather than national elections. Moreover, despite the succession of electoral events since the regime change in Tunisia and the importance of digital in political life since the 2011 revolution, very few studies have focused on the digital campaigns of political parties within the framework of electoral competitions. Our thesis intends to fill these gaps by drawing on social considerations to better understand the logic underscoring the development of the digital strategies of political parties in this unprecedented context. The revolutionary phenomenon of 2011 marks a turning point in Tunisian political life and constitutes a period in which digital technology is frequently presented as having played an important role. The thesis aims to identify and understand whether traces of the revolution mark the digital campaign practices of political parties seven years later. We thus mobilize the general hypothesis of sedimentation, which is part of a processual analysis perspective borrowed from geology. It serves as a guide to establish a link between two temporally distinct phenomena: the 2011 revolution and the 2018 municipal elections. The appropriation of the web by political parties is addressed in this research field from an actor-based approach. From a theoretical point of view, the thesis highlights sociological dimensions that are often neglected in works on digital campaigns. By focusing on the profile of strategy designers, the study differs from the majority of research on the political web, which is generally devoted to the analysis of technical objects. The thesis also brings together two distinct disciplinary fields. It shows how the theoretical approach of "connective action" (Bennett and Segerberg, 2012) developed in the context of online social movements connects to the theoretical approach of the hybrid media system (Chadwick, 2013) in the context of electoral political communication. We first paint a portrait of digital strategists within political parties by studying how they mobilized digital tools during the 2011 revolution. We secondly examine their values and perceptions of the role of digital in the 2011 uprising and in democracy. We thirdly examine the strategists' sources of inspiration, thus trying to understand whether they reproduce digital practices that marked the revolution in their electoral strategies. Finally, we analyze the objectives that strategists assign to digital campaigns for municipal elections. Our research uses a mixed-methods approach. The data - collected through a series of interviews with 27 communication strategists from the six main Tunisian political parties - were analyzed through qualitative (by categories and themes) and semi-automated quantitative content analysis (using a dictionary). The study reveals that political parties that appear to adopt more innovative digital citizen strategies are those in which the sediments of the revolution had accumulated: they employ cyberactivists of the revolution, cyber-optimists and mobilize the digital practices characteristic of the revolution in the digital electoral strategies' design. This thesis argues that through a process of sedimentation - which would have developed from the revolution to the elections - the legacy of the 2011 uprising seems to mark the Tunisian democratic context. This legacy permeates, to varying degrees, the digital strategies prepared for the 2018 municipal elections through the promotion of citizen initiatives and the exploitation of the democratizing potential of social media. Underneath the appearances of digital campaigns, there are unobservable, underlying logics that are not only related to sociohistorical elements specific to the context under study, but which also relate to the profile of the actors in charge of developing electoral strategies. This thesis identifies, highlights, and cross-references these factors by insisting on their impact on the strategies prepared for the 2018 municipal elections in post-revolution Tunisia.
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In Satan we trust : le temple satanique entre mouvement social et religion

Colin, Mathieu 08 1900 (has links)
Fondé aux États-Unis fin 2012 par Malcolm Jarry et Lucien Greaves et se voyant comme une évolution de l’Église de Satan, groupe fondé par Anton LaVey en 1966, le Temple Satanique est à la croisée entre satanisme, sécularisme et religion non-théiste, en plus de s’appuyer sur un activisme politique explicite en faveur de la séparation entre Églises et État. Il s’appuie sur une lecture non-théiste de la figure de Satan comme symbole de libre-pensée et de compassion, inspirée notamment des lectures romantiques et de La Révolte des anges (1914) d’Anatole France. En se positionnant comme religion dans la sphère publique, l’organisation souhaite contrer l’hégémonie du christianisme et assurer le respect d’un réel pluralisme religieux, qui prendrait en compte les récentes mutations démographiques et culturelles américaines. Cette thèse emploie une approche interdisciplinaire. Sur le plan théorique, elle analyse ce groupe se disant religieux à l’aide de l’histoire des idées ainsi que d’une analyse sociologique, politique et médiatique. Elle met en œuvre une méthodologie qualitative et quantitative, documentant plusieurs aspects du groupe à l’aide d’entretiens et d’un questionnaire qualitatif en ligne. Les principales innovations de cette thèse sont les suivantes. Nous analysons le Temple Satanique comme un mouvement social mettant en avant le concept de communauté, et nous situons l’organisation dans un paradigme ultramoderne (concept de Jean-Paul Willaime), selon lequel un certain nombre de sous-cultures sont générées, cherchant à créer des ressources de sens. Ces sous-cultures émergent comme des systèmes de sens identitaires et politiques s’alimentant à des sources mythiques et esthétiques pour élaborer du sens, puisant largement dans les domaines religieux et spirituels. Il s’agit d’un laboratoire d’étude de la complexification du milieu séculariste et de ses profondes divisions, ainsi que du satanisme moderne et contemporain. Sa particularité est de proposer un satanisme politique rationaliste. Notre recherche se situe au croisement de trois champs d’études : celui des nouveaux mouvements religieux, celui du satanisme et de l’ésotérisme, ainsi que celui de la religion digitale. Cette religiosité, largement diffusée sur Internet, redéfinit les cadres institutionnels et de croyances, les adeptes ayant accès à des ressources presque illimitées, informant un mode du croire caractérisé par son individualité et sa méfiance institutionnelle, mettant en exergue une tension constante entre individualité et communauté. Par ses procédés ultramodernes, le groupe se pose en contre-mythe, afin de questionner l’héritage chrétien américain revendiqué par la Droite chrétienne comme une religion civile. En effet, par l’usage du symbole de Satan, l’organisation met en tension l’identité nationale américaine en posant la question de l’intégration des populations non-chrétiennes au sein d’un cadre culturel fortement imprégné de christianisme. Le Temple Satanique pose ainsi la question de l’intégration des communautés marginalisées, comme les athées, ou la population des sans-religion, dans la sphère publique, à l’heure où elles deviennent des forces politiques potentielles. C’est sans doute pour cette raison qu’il compte déjà des antennes dans d’autres pays. Le Temple essaye de dépasser l’aporie entre religion et mode de vie séculariste, en mettant en avant une religion non-théiste s’appuyant sur des valeurs partagées au sein d’une communauté. / Founded in the US by Malcolm Jarry and Lucien Greaves at the very end of the year 2012 and thought as an evolution of The Church of Satan, the first satanic organization created by Anton LaVey in 1966, The Satanic Temple is both a non-theistic religion, a secularist group and a satanic group fighting for the strict separation of Church and State. Drawing especially on romantic and Anatole France’s Revolt of the Angels (1914) readings of Satan as an embodiment of freedom, justice and science, The Satanic Temple uses its position as a religion in the public sphere to denounce what is considers the marks of Christian hegemony within public institutions or places, and stands for other discriminated groups by defending a respectful and inclusive religious pluralism for all faiths, and taking into account the recent cultural and demographic changes in the US. This dissertation uses an interdisciplinary approach. In order to analyze this aspiring religious group, it combines a sociological analysis, the study of history of ideas as well as political and media studies. It also uses a quantitative and qualitative methodology to understand several dimensions of the group, with interviews and an online survey. The main innovations of the dissertation are the following. The Satanic Temple is a social movement building a community of like-minded people and transforming the concept of religion. I consider it a direct result of the ultramodern paradigm described by Jean-Paul Willaime that gives birth to a number of subcultural movements that struggle to create sense for their members. I analyze these subcultural movements as political meaning systems creating a sense of identity. They draw on mythical and aesthetical sources to create meaning by using religious and spiritual resources. This paradigm enables us to analyze the increasingly complex secular milieu and its divisions, as well as the evolution of modern and contemporary Satanism. Political rationalist Satanism is one of its new developments. Our research stands at the crossroad of three areas of studies: new religious movements studies, esoteric and satanic studies, and digital religion studies. I shall analyze the individualization of religious beliefs on the Internet, and the growing mistrust towards institutions or the process of formalization, perceived as threats to the unlimited religious resources offered by digital platforms. The tension between individuality and community is constantly at stake for a group such as The Satanic Temple. As an ultramodern movement, The Satanic Temple takes the stance as a counter-myth in order to question the Christian legacy of the country claimed by movements, such as the Christian Right, that want to turn it into the one and only possible civil religion. Indeed, The Satanic Temple aims at raising the question of the integration of non-Christians as respectful and respected citizens within the public sphere, thus negotiating the tensions at the core of the American national identity and of its civil religion, both heavily influenced by Christianity, with the help of Satan’s symbol. The rise of the « nones » as a new political force also raises the issue of their integration, as The Satanic Temple asks the tough question of taking into account marginalized communities that want their voice to be heard in a changing public sphere. Despite being primarily US-based, the organization has chapters in other countries such as Canada, and in Europe.
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Les diffuseurs de « vérité » : comprendre le rôle des micro-célébrités et de Twitter dans la production et la mise en visibilité des récits anti-mesures sanitaires au Québec sur Internet

Beaulieu, Laurie-Anne 04 1900 (has links)
Des recherches ont montré comment les mouvements sociaux tirent parti des capacités techniques offertes par les plateformes numériques pour attirer l'attention sur leurs causes et mobiliser des partisans. Pendant la pandémie de COVID-19, le même phénomène a été observé chez certains softleaders s’opposant aux mesures sanitaires qui ont utilisé ces mêmes plateformes pour promouvoir leurs points de vue et leurs croyances. Cependant, elles ne sont pas neutres et tiennent un rôle dans l’aboutissement de tels objectifs. C’est ce que ce mémoire s’efforce de mettre en lumière. Dans le cadre de cette recherche, l’échange de propriétés entre des actants humains, et non-humains, soit les micro-célébrités activistes politiques et les capacités techniques de la plateforme Twitter, sont considérées comme une voie stratégique vers la mise en visibilité d’une idéologie politique. Dans une perspective sociotechnique, nous visons à comprendre la construction de récits et la fabrique du discours, en analysant les thèmes qui émergent des publications sur Twitter et le rôle des entités du collectif composé des actants humains et non-humains dans la production et la diffusion de ces messages. Nous remarquons que le résultat d’un tel assemblage, à travers des stratégies et les possibilités offertes par les affordances, permet de se saisir de l’attention médiatique de l’auditoire à des fins politiques : la promotion de valeurs issues de convictions anti-mesures sanitaires basées sur de la désinformation, des théories du complot et de la méfiance envers différentes institutions démocratiques. Ainsi, nous suggérons que des recherches futures doivent continuer de se pencher sur les effets de composition de cet assemblage sur la production et la diffusion du discours et que ces considérations doivent être prises en compte dans la recherche de solutions au problème de la désinformation. / Research has shown how social movements leverage the technical capabilities offered by social media platforms to draw attention to their causes and mobilize supporters. During the COVID-19 pandemic, the same phenomenon has been observed among some softleaders opposing health measures who have taken to Twitter to promote their views and beliefs. However, the platforms are not neutral and play a role in the achievement of such objectives. This is what this dissertation attempts to understand. In the context of this research, the exchange of properties between human and non-human actors, micro-celebrity political activists and the technical capacities of the Twitter platform, called affordances, are considered as a strategic path towards the visibility of a political ideology. From a sociotechnical perspective, we aim to understand the construction of their stories, the making of discourse, by analyzing the themes that emerge from their tweets and the role of the collective entities in the production and dissemination of these messages. We see that the result of the collective, through strategies and the capabilities offered by affordances, makes it possible for these softleaders to seize the attention of the audience for political ends: the promotion of values stemming from opposition health measures during the crisis based on misinformation, conspiracy theories and distrust of various democratic institutions. Thus, we suggest that future research should continue to address the composition effects of the network (humans/dispositive) on the production and dissemination of discourse and that these considerations should be considered in the search for solutions to the problem of misinformation.

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