• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 126
  • 6
  • 5
  • 3
  • 1
  • Tagged with
  • 166
  • 166
  • 62
  • 58
  • 48
  • 46
  • 42
  • 41
  • 33
  • 30
  • 26
  • 25
  • 22
  • 21
  • 20
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
61

Violence et fiction dans le roman contemporain de langue française, arabe, et anglaise (1960-2000) / Violence and Fiction in the contemporary novel in french, arabic and english (1960-2000)

Ali, Nancy 12 May 2014 (has links)
RésuméEn raison des bouleversements qui ont eu lieu dans la seconde moitié du XXe siècle, le monde a connu une accélération notable de l'histoire. Cette accélération s'est manifestée sur plusieurs fronts – l'historique, le scientifique, le technologique – mais aussi sur le front littéraire, changeant à jamais la façon dont nous représentons notre monde et notre passé. Cette thèse porte sur les nouveaux modes de représentation ou mimesis dans l'œuvre d'art. Comment les événements, qui se déroulent en dehors du roman, ont-ils affecté la forme même, la technique et la langue du roman contemporain ? Comment la violence qui a été infligée au monde extérieur s'est-elle reflétée dans le récit littéraire ? Du fait que la forme narrative est en soi un moyen de « rassembler » les événements dispersés et les incohérences de la réalité, la forme traditionnelle manipule violemment cette réalité dans le but de lui donner un sens, quand elle est souvent inexplicable. En mettant en question les conventions naturelles et données du récit, les romans expérimentaux du XXe siècle ont tenté de mettre en place des formes originales, en mesure de représenter des expériences différentes. Notre thèse traite principalement de ces nouvelles conceptions de la représentation dans le roman contemporain et de la manière dont, en dépit de leur fragmentation, de l'expérimentation et de la rupture violente avec les traditions du passé, ces romans innovants ont néanmoins réussi à produire des «représentations» de la réalité qui captent fidèlement notre histoire contemporaine, caractérisée par l'accélération et la fragmentation. Pour justifier cet argument, nous avons comparé les récits de fiction avec ceux des deux autres domaines à partir desquels nous tirons la connaissance de notre passé, à savoir l'histoire et la mémoire. Où est la place de la fiction aux côtés de ces deux piliers de connaissance souvent totalisants et totalitaires ? Enfin, que peut faire la littérature pour ces sujets de l'histoire, systématiquement exclus de l'écriture de l’histoire dominante ? En prenant la plume pour écrire leur version de l'histoire, ces «autres» du document historique dominant ont inscrit leur histoire particulière sur le palimpseste existant de l'histoire dominante et ont également obligé les canons littéraires, auxquels ils appartiennent, à développer leurs limites esthétiques et éthiques. / SummaryAs a result of the changes that have occurred in the latter half of the twentieth century, the world has witnessed a noticeable acceleration of history. This acceleration has manifested itself on many fronts – the historic, the scientific, the technological – but also on the literary front changing forever the way we represent our world and our place in it. This paper deals with the new modes of representation or mimesis in the work of art. How have the events happening outside the novel affected the very form, technique and the language of the contemporary novel? How has the violence that has been inflicted on the outside world being replicated and perhaps resolved in the literary narrative? Because narrative form is in itself a way of ordering and “bringing together” the fragmented events and incoherencies of reality, the very traditional form often violently manipulates this reality with the aim of giving meaning to an often inexplicable reality. By bringing into question the natural and given conventions of narrative, the experimental novels of the twentieth century have tried to realize original and unique forms that are able to represent different experiences. Our paper deals with primarily with these new conventions of representing reality and how, despite their fragmentation, experimentation, and violent rupture with the traditions of the past, they have nonetheless successfully produced “representations” of reality that faithfully capture our contemporary history characterized by acceleration as well as fragmentation. In order to justify this argument, we have compared narratives of fiction with the other two domains from which we derive the knowledge of our past, namely history and memory. Where is the place of fiction alongside these two often totalizing and totalitarian pillars of knowledge? Finally, what can literature do to those subjects of history who have systematically excluded from the writing of their dominant History? By taking the pen to write their side of the story, these “others” of the dominant historical document have both inscribed their particular stories on the existing palimpsest of dominant history, but have also forced the literary canons in which they belong to expand both their aesthetic and ethical boundaries.
62

Le temps des objets : mémoire collective, entourages matériels et imaginaires littéraires : essai de phénoménologie sociale / El tiempo de los objetos : memoria colectiva, entornos materiales e imaginarios literarios : ensayo de fenomenología social / The time of objects : collective memory, material sourroundings and literary imaginary : an essay of social phenomenology

Cuartas, Pablo 25 November 2016 (has links)
Matière et mémoire constituent deux programmes de recherche que les sciences humaines entament souvent séparément : d'une part, l'observation empirique de la présence matérielle des objets ; de l'autre, la réflexion spéculative sur l'expérience immatérielle de la mémoire. Nonobstant, la sociologie de la mémoire permet et exige assumer sur ce point une perspective conjonctive: considérer la mémoire comme pratique sociale, inscrite dans les entourages matériels immédiats. Suivant ce principe conjonctif, la révision de quelques pratiques de mémoire nous a permis d'identifier la présence constante d'objets matériels, comme si les formes "naturelle" et "artificielle" de la mémoire étaient indissociables du statut matériel de l'objet. Une relation objectale à la mémoire et un rapport mémoriel à l'objet apparaît donc comme un invariant sur lequel nous nous efforçons de présenter quelques manifestations historiques : à Rome, aux temps de la République et le Haute-Empire, des expériences dissemblables comme le culte aux morts ou l'art rhétorique mettent en jeu, incessamment, objets et mémoire ; dans la Renaissance, la prolifération des studioli, cabinets de curiosités et Wunderkammern ne font que constater la consécration, dans les espaces du savoir et du pouvoir, d'une grande fascination pour les objets du passé ; au XIXe siècle, enfin, époque apparemment dominée par la production industrialisée, le fétichisme de l'antique renouvelle l'intérêt que les objets investis de mémoire éveillent. D'où la présence également persistante d'objets de mémoire dans la littérature: à ces moments historiques correspond une production littéraire considérable qui se propose de décrire l'importance des choses qui suscitent une expériences sensible du passé. L’œuvre de quelques poètes latins, les réflexions de Goethe sur le collectionnisme, les idées de Rilke à propos des "objets vécus" ou la Recherche proustienne sont des variations sur un thème : le temps des objets, le temps que les objets contiennent. / Matter and memory are two research programs that Human Sciences usually undertaken in a separately way. On the one hand the empirical observation on material presence of the objects; on the other hand the speculative thought on the immaterial experience of the memory. However, sociology of memory allows and requires to assume on this subject a conjunctive outlook: to consider the memory as a social practice included in the nearby material environments. Following this conjunctive principle, the review of some memory practices has allowed us to identify the continuous presence of material objects as if the  "natural" and "artificial" ways of memory were indissociable from the material status of the object. An object-based relationship with memory and a memorial relationship with objects then appears as a constant from which we try to present some historical variations: in Rome, at times of the Republic and during the Early Empire, different experiences as the cult of the dead and the art of rhetoric, incessantly implies object and memory; at Renaissance the proliferation of studioli, cabinets de curiosités and Wunderkammern can only confirm the enshrining of a great fascination in the spaces of power and knowledge for the objects from the past ; in 19th century, apparently ruled by the industrial production, the fetishism for ancient objects renews once again the interest that objects vested of memory arouses. For this reason the equally persistent presence of the objects of memory in literature: in each of those historical moments we aware that a considerable literary production attempts to describe the importance of things that evoke an experience of past. The works of some Latin poets, the Goethe's reflections on collectionism, the ideas of Rilke on the subject of "lived objects", and Proust's own Search, are literary variations on the same topic : the time of things, the time contained in things. / Materia y memoria constituyen dos programas de investigación que las ciencias humanas suelen emprender por separado: por una parte, la observación empírica sobre la presencia material de los objetos; por otra, la reflexión especulativa sobre la experiencia inmaterial de la memoria. No obstante, la sociología de la memoria permite y exige asumir a este respecto una perspectiva conjuntiva: considerar la memoria como práctica social, inscrita en los entornos materiales inmediatos. Siguiendo este principio conjuntivo, la revisión de algunas prácticas de memoria nos ha permitido identificar la presencia constante de objetos materiales, como si las formas "natural" y "artificial" de la memoria fueran indisociables del estatuto material del objeto. Una relación objetual con la memoria y una relación memorial con los objetos aparece entonces como una constante de la que tratamos de presentar algunas variaciones históricas: en Roma, en tiempos de la República y el Alto Imperio, experiencias disímiles como el culto a los muertos y el arte de la retórica ponen en juego, incesantemente, objeto y memoria; en el Renacimiento, la proliferación de studioli, de cabinets de curiosités y de Wunderkammern no hacen más que constatar la consagración, en los espacios de poder y de saber, de una gran fascinación por los objetos del pasado; en el siglo XIX, aparentemente dominado por la producción industrial, el fetichismo de lo antiguo renueva una vez más el interés que despiertan los objetos investidos de memoria. De ahí la presencia igualmente persistente de objetos de memoria en la literatura: en cada uno de esos momentos históricos constatamos que una producción literaria considerable se propone describir la importancia de las cosas que despiertan una experiencia del pasado. La obra de algunos poetas latinos, las reflexiones sobre el coleccionismo de Goethe, las ideas de Rilke a propósito de los "objetos vividos", la propia búsqueda de Proust, son variaciones literarias sobre el mismo tema: el tiempo de las cosas, el tiempo que las cosas contienen.
63

La mémoire collective et la violence : radicalisation et enracinement / Collective memory and violence : radicalisation and enracinement

MacDubhghaill, Rónán 27 November 2015 (has links)
Cette thèse doctorale porte sur la mémoire, la violence et la radicalisation. L'hypothèse que nous examinons dans cette thèse est que la mémoire collective est une vaste et importante ressource dans la radicalisation vers la violence extrême. Le terrain sur lequel nous examinons cette hypothèse est celui de la communauté catholique de l'Irlande du Nord. Nous examinons le témoignage de plusieurs anciens combattants de l'IRA, issus d'une série d'entretiens qualitatifs, afin de comprendre la radicalisation qui les a menés à des actes de violence. Ceci est mis en relief par le témoignage de membres de la même communauté qui n'ont pas suivi le même chemin, et illustré en référence à des ressources et éléments culturels de cette communauté. Cette thèse propose plusieurs contributions, modestes mais originales aux champs d'étude de la mémoire collective (la poétique de la mémoire collective, le territoire de la mémoire collective) et la radicalisation (la radicalisation en tant qu'enracinement, la radicalisation en tant qu'initiation dans un récit de la mémoire collective). La contribution principale que cette thèse voudrait proposer est une manière de comprendre la radicalisation à partir de la mémoire collective. / This doctoral thesis concerns Memory, Violence, and Radicalisation. In effect, we use the approaches of sociology of the imaginaire, comprehensive sociology, and narrative research to study these subjects. The hypothesis that we examine in this thesis is that collective memory is a vast and important resource in the radicalisation towards extreme violence. The terrain which we examine this hypothesis is that of the catholic community of Northern Ireland. We examine the testimony of several former combatants of the IRA, taken from a series of qualitative interviews, so as to understand the radicalisation that led them to carrying out acts of violence. This is read against the backdrop of the testimony of members of the same community who did not follow the same path, and illustrated with reference to the cultural resources and elements available to this community. This thesis proposes several modest yet original contributions in the field of collective memory studies (the notions of a poetics of collective memory and territory of collective memory) and radicalisation studies (radicalisation as enracinement, radicalisation as ignition into a narrative of collective memory). The main contribution of this thesis would seek to propose a framework for understanding radicalisation from the standpoint of collective memory.
64

Critique du regard colonial dans les arts plastiques de Taïwan de 1945 à 2012 / Criticism on the colonial view in the plastic arts in Taiwan from 1945 to 2012

Chen, Yen-Ling 29 March 2019 (has links)
Cette thèse analyse les rapports entre l’idée de décolonisation et les arts plastiques à Taïwan dans la seconde moitié du XXe siècle. Le contexte historique de Taïwan est marqué par un certain nombre d’expériences de colonisation, telles que la colonisation japonaise, mais aussi la quasi-colonisation que représentent les pratiques coercitives et l’autoritarisme du parti nationaliste venu de Chine continentale, ainsi que l’impérialisme culturel américain. Un retour historique sur la situation coloniale de Taïwan reflète le caractère emboîté de sa culture. Le corpus retenu comprend sept œuvres porteuses d’un regard spécifique : le tableau Pastoral de Lee Shih-chiao en 1946 ; le portrait de Chiang Kaï-shek peint à l’huile par Li Mei-shu en 1975 ; une série de photos retravaillées Voyage dans le temps de Chen Shun-chu de 2001 à 2003 ; le portrait fusionné Unir la Chine à travers les Trois Principes du peuple de Mei Dean-e en 1991 ; Représenta.tiff de Chou Yu-cheng exposée trois fois sous des formes changeantes entre 2008 et 2012 ; l’Exposition d’Automne 1966 de Huang Hua-cheng en 1966 ; le film Frontières d’Empire de 2008 à 2009 de Chen Chieh-jen. Nous faisons l’hypothèse qu’elles sont représentatives chacune d’une époque et d’un rapport particulier à la problématique de la colonisation. Certaines expriment un point de vue colonisé : celles qui importent, par exemple les codes esthétiques japonais ou européens. Des institutions – les Expositions officielles d’art – en véhiculent les principes. D’autres œuvres réalisées par les artistes de génération suivante portent un regard critique sur ces références culturelles héritées du moment colonial. Ces artistes remettent aussi en question les valeurs dominantes.Ceci permet de poser la question : quels acteurs mettent en œuvre un processus de décolonisation des arts de 1945 à 2012 ? Cette action est-elle terminée ? En nous inscrivant dans une démarche d’histoire culturelle et en empruntant à la sociologie des arts, nous avons analysé les modes d’élaboration des œuvres et leur réception critique, ainsi que le rôle des institutions de médiation, en particulier les musées. L’analyse permet d’identifier un basculement entre des œuvres inscrites dans un contexte colonial et des œuvres qui soit les critiquent, soit s’en affranchissent, ce qui représente deux modalités du point de vue critique sur le processus colonial à l’œuvre dans les arts plastiques. / This thesis analyses the relationship between the idea of decolonization and the plastic arts in Taiwan in the second half of the twentieth century. The historical context of Taiwan has been marked by a number of colonization experiences, such as the Japanese colonization, but also the quasi-colonization represented by the coercive practices and the authoritarianism of the nationalist party of China, as well as the American cultural imperialism. A historical overview of the colonial situation in Taiwan reflects the nested character of its culture. The selected corpus includes seven works bearing a specific view: the painting Pastoral of Lee Shih-chiao in 1946; the portrait of Chiang Kai-shek painted in oil by Li Mei-shu in 1975; a series of reworked photos Journeys in Time of Chen Shun-chu from 2001 to 2003; the merged portrait The Three Principles of the People Reunite China of Mei Dean-e in 1991; Representa.tiff of Chou Yu-cheng exposed three times under different formats between 2008 and 2012; École de Great Taipei Autumn Exhibition by Huang Hua-cheng in 1966 ; the video work Empire’s Borders from 2008 to 2009 by Chen Chieh-jen. We make the hypothesis that these works are each representative of an era and has a particular relationship with the colonization issue. Some express a colonized point of view: some of them import, for example the Japanese or European aesthetic codes. Institutions – official art exhibitions – convey the principles. Other works by the following generation of artists take a critical look at these cultural references inherited from the colonial moment. These artists question also the dominant values. This raises the question: which actors implemented a process of decolonization of the arts from 1945 to 2012? Is this action completed? By entering into an approach of cultural history and borrowing the one from the sociology of arts, we have analysed the methods of the works’ elaboration and their critical reception; the role of institutions of mediation, especially museums. The analysis enables to identify a switchover between works placed in a colonial context and works that either criticize them or free themselves from. This represents two modalities of the critical point of view on the colonial process at work in the plastic art.
65

La mémoire collective aux temps de la justice transitionnelle

Tobbia, Mariangela 12 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat porte sur le processus de la mémoire collective dans le cadre d’un pays en période de transition. Nous y développons une conception de la construction de la mémoire collective et en particulier de son rôle pour la réussite de la transition vers une démocratie stable et durable dans un pays en voie de transition. Plus précisément, notre recherche porte sur les apports et bénéfices de la mémoire collective dans le contexte de la justice transitionnelle (JT). Pour plusieurs pays, la JT a été la réponse adoptée en vue du passage d’un conflit interne et/ou d’une dictature à l’institution d’une nouvelle démocratie, c’est-à-dire un système basé sur le respect des droits de l’homme et de l’État de droit. Il s’agit donc d’un processus complexe, qui se compose de plusieurs phases, mécanismes et catégories d’action. Fondamentalement, la JT vise à (re)construire une société suffisamment juste pour garantir une certaine stabilité et suffisamment stable pour garantir une certaine justice. Deux approches générales sont alors possibles pour mettre en place la JT et tenir compte de ses nombreux défis : l’approche holiste (de Grieff) et celle que nous nommerons, faute de mieux, « atomiste » (Elster). En général, ceux qui soutiennent la vision atomiste voient dans les divers mécanismes de la JT des éléments séparés et indépendants les uns des autres, ce qui peut conduire à prioriser hiérarchiquement certains mécanismes et à en rejeter parfois d’autres qui semblent moins importants. Nous entendons plutôt défendre la thèse selon laquelle, puisque les différents aspects de la transition sont toujours en relation les uns avec les autres, il vaut mieux réfléchir quant à savoir comment combiner les éléments plutôt que les isoler. Nous présentons en ce sens la mémoire collective comme étant le domaine où peut se penser cette relation entre les diverses composantes de la JT. La question de la mémoire collective a donc une double fonction dans cette thèse : elle est certes un élément parmi d’autres de la justice transitionnelle, mais elle est également le cadre qui permet de penser les interactions entre les différentes composantes de la JT. La question qui dirige nos réflexions est donc : comment la mémoire collective peut-elle aider une société en devenir à régler ses comptes avec son passé ? Deux alternatives se présentent dans la littérature sur cette question : la stratégie du « forgive and forget », qui consiste essentiellement à oublier le passé et à ii repartir à zéro comme si rien n’était survenu, ou celle du « revealing is healing », qui consiste à analyser toutes les responsabilités passées (individuelles et collectives), à reconnaître le rôle des acteurs (victimes, coupables, profiteurs, neutres, etc.) et à travailler sur un passé encore présent. / This thesis focuses on the role of collective memory in transition countries. We aim to provide a clear understanding of the construction of collective memory and its specific function towards national identity in transition countries (especially Tunisia, Libya and South Africa). The construction of collective memory seems to result in a more efficient and sustainable political, social and economic transition. More specifically, our research focuses on the benefits of collective memory in the context of transitional justice (TJ). For many countries, TJ was the answer to ensure the transition from an internal conflict or a dictatorship towards a new democracy, that is to say, a system based on respect of human rights and the rule of law. TJ is therefore a complex process, which consists of several phases and mechanisms of action. From a broad perspective, TJ aims to build or rebuild a society and institutions that are just enough to ensure stability and stable enough to ensure justice. Two general approaches are possible to establish TJ while gauging its many challenges: the holistic approach (De Grieff) and an approach that we will call, for lack of a better term, "atomistic" (Elster). In general, those who support the atomistic conception of TJ see in the various mechanisms of TJ distinct and independent elements, which can lead to prioritize certain mechanisms over others and sometimes reject those who seem less important. Since the different aspects of transition are in relationship with each other, we intend to defend that it is better to think about the how to combine the elements, rather than how to isolate them. Hence, we present collective memory as the way by which the different components of TJ can effectively be related and integrated to one another. The question of collective memory therefore has a dual role in this project: at first we will describe it as one of the elements of TJ, but it will also turn out to be the sphere where the different mechanisms of TJ interact. Our question therefore is: how can collective memory help a society to come to terms with its past? Two alternatives are presented in the literature on this question: the strategy of "forgive and forget", which consists in forgetting the past and starting from scratch as if nothing happened, and that of "revealing is healing," which consists in determining all past responsibilities iv (individual and collective), recognizing the role of everyone (victims, perpetrators, opportunists, etc.) and work on a past that is still present.
66

Mémoire et politique. Les représentations du passé soviétique en Russie / Memory and politics. The representations of the soviet past in Russia

Morenkova, Eléna 02 June 2014 (has links)
Le présent travail met en lumière la dialectique des relations entre mémoire et politique par l’étude des processus de construction, négociation, diffusion, adoption et reproduction des représentations du passé soviétique dans la Russie postsoviétique. S’appuyant sur la multitude de sources hétérogènes véhiculant les représentations du passé soviétique, le travail révèle les raisons et les mécanismes de l’évolution de la mémoire du passé soviétique en Russie, ainsi que son rôle politique et social. Le travail démontre que la mémoire du passé soviétique a joué un rôle important dans la légitimation symbolique du pouvoir de Boris Eltsine et de Vladimir Poutine et dans la construction identitaire de la société russe postcommuniste, tout en soutenant le glissement progressif de la Russie vers un régime autoritaire. En effet, malgré des oppositions marquées entre les différents régimes politiques qui se sont succédé, la tradition d’un usage politique du passé perdure, le passé soviétique restant un enjeu de pouvoir majeur en Russie. Aussi bien à la fin de l’époque soviétique qu’au début des années 2000, le passé national a été entièrement réinterprété et reconstruit. Toutefois, la mémoire collective du passé soviétique représente également un cadre contraignant qui limite les choix institutionnels et les décisions du pouvoir. Dans la mesure où la mémoire est porteuse de références politiques, économiques et sociales, elle crée des effets de dépendance au sentier, favorisant la reproduction de schémas de fonctionnement politiques, économiques et sociaux hérités du passé soviétique. / The present work lays the emphasis on the dialectic relations between memory and politics by studying the processes of construction, negotiation, broadcasting, adoption and reproduction of the representations of the Soviet past in post-Soviet Russia. Based on various and heterogeneous sources conveying the images of the Soviet past, this work throws light upon the reasons and the mechanisms of the evolution of collective memory in the Soviet past as well as its political and social role. This work argues that the memory of the Soviet past played an important role in symbolically legitimating Boris Yeltsin's and Vladimir Putin's regimes as well as in forging post-Soviet identity, while strengthening the gradual shift toward an authoritarian regime. Despite numerous oppositions between the successive political regimes, making a political use of the past is an enduring tradition, the Soviet past remaining a major issue for those in office in Russia. Both in the late Soviet era and the early years 2000, the national past was entirely reinterpreted and reconstructed. However the collective memory of the Soviet past is also a binding framework restricting the institutional choices and the political decisions of political actors. Since collective memory is the expression of political, economic and social references, it produces path dependency effects, thereby fostering the reproduction of political, economic and social frameworks deep-rooted in the Soviet past.
67

(Dis)cours mémoriel de la fuite et expulsion dans l'Allemagne unifiée (1989-2005). Complexe mémoriel et identitaire dans les sphères privée et publique / Memory (Dis)course on the Flight and Expulsion in Unified Germany (1989-2005). Memory and Identity Complex in the private and the public sphere / Erinnerungs(dis)kurs über Flucht und Vertreibung im vereinigten Deutschland (1989-2005). Erinnerungs- und Identitätskomplex in der Privatsphäre und in der Öffentlichkeit

Volkwein, Alice 01 February 2012 (has links)
La mémoire de la fuite et expulsion de plus de douze millions d’Allemands entre 1945 et 1950 connaît, depuis l’unification allemande, une nouvelle actualité : documentaires dans les médias depuis 2001, expositions nationales en 2005-2006 et surtout des débats qui semblent ne pas vouloir finir. Si ces débats sont souvent interprétés comme le signe du passage de cette mémoire du domaine communicatif au domaine culturel (Assmann), c’est-à-dire comme le signe de "négociations" attendues dès lors qu’il s’agit de la pérennisation et de l’institutionnalisation d’une mémoire de groupe au sein de la mémoire collective nationale, cette étude a précisément pour objectif d’interroger le fonctionnement de ce passage. Il s’agit de mettre à jour le (dis)cours, soit l’histoire, les formes discursives, les acteurs et les enjeux, politiques et identitaires, de cette recomposition mémorielle entre 1989 et 2005. Après une présentation du complexe historique et mémoriel de la fuite et expulsion avant 1989, l’étude discursive qualitative explore, en deux volets, les récits de mémoire privés dans les familles d’expulsés et le débat public dans la presse supra-régionale allemande entre 1989 et 2005. Elle met en évidence le rôle des médias et l’importance du critère générationnel dans les sphères privée comme publique, mais aussi la complexité des interactions mémorielles entre ces deux sphères avant d’élaborer un schéma de l’évolution du lieu de mémoire "fuite et expulsion" dans les quinze premières années suivant l’unification allemande. / Since the German reunification in 1990, the collective memory of the flight and expulsion of more than twelve millions Germans between 1945 and 1950 has become very topical again : several documentary films since 2001, two big exhibitions in 2005-2006 and above all long and controversial discussions have been largely commented in the press over the past twenty years. These debates are often interpreted as the sign of the evolution of this collective memory from a communicative to a cultural memory (Assmann), i.e. as a sign of the expected "negotiations" on its institutionalisation — not only in the group memory of the expelled people, but also in the German national memory. The aim of this research is thus to analyse precisely this evolution, i.e. the (dis)course of this difficult memory between 1989 and 2005, its history, forms and actors by paying attention to the implication of this memory discourse for German politics in Europe and for German national identity. After a presentation of the history and remembrance complex that was "flight and expulsion" before 1989, the study (a discourse analysis) explores, in two steps, the private memory stories in the families of German expellees and the public debate in the German national press between 1989 and 2005. The study points out the role of the media and the importance of the generational change both in the private and the public sphere, as well as the complicated interactions between the two levels. It then elaborates a scheme of how the memory of "flight and expulsion" evolved in the first fifteen years after the reunification.
68

Bloody Sunday et l'enquête Saville : vérité, justice et mémoire / Bloody Sunday and the Saville Inquiry : Truth, Justice and Memory

Barcat, Charlotte 03 December 2016 (has links)
Le 30 janvier 1972, dans la ville nord-irlandaise de Derry/Londonderry, treize personnes furent tuées par des soldats britanniques alors qu’elles participaient à une manifestation pour les droits civiques. Ce « Bloody Sunday » provoqua immédiatement des polémiques : les soldats affirmaient avoir répliqué à des tirs, ce que contestaient vigoureusement les civils. Le verdict de la première enquête publique, qui conclut en 1972 que les soldats avaient agi dans les règles, ne fut jamais accepté par les familles des victimes, qui lancèrent en 1992 une campagne réclamant une nouvelle enquête. En 1998, dans le contexte du processus de paix, le gouvernement britannique accéda à cette requête et créa l’enquête Saville. Le défi était grand : comment réécrire la mémoire officielle d’un événement aussi symbolique, alors que celui-ci avait déjà été intégré dans des mémoires collectives antagonistes et fortement enracinées ? Ce travail étudie l’enquête Saville à la lumière de trois grands concepts : la vérité, la justice et la mémoire. La vérité, car la découvrir était l’objectif premier de l’enquête. La justice, car une enquête publique, bien que n’étant pas un procès, la sert en rétablissant la confiance en l’Etat de droit et en accordant aux victimes une reconnaissance officielle. Enfin, la mémoire, car une tentative de réécrire la version officielle d’un tel événement se heurtait forcément aux mémoires collectives existantes : celles des communautés nationaliste et unioniste, mais aussi de l’Etat. Cette enquête chargée d’oeuvrer pour la réconciliation a donc du gérer les difficultés nées de ces relations étroites mais parfois conflictuelles entre vérité, justice et mémoire. / On January 30th, 1972, in the Northern Irish city of Derry/Londonderry, thirteen people who had been taking part in a civil rights demonstration were shot dead by British soldiers. This ‘Bloody Sunday’ immediately sparked controversy: the soldiers claimed they had fired in retaliation, which civilian witnesses categorically denied. In 1972, the conclusion of the first public inquiry that the soldiers had acted within the rules was rejected by the victims’ families, who launched a campaign demanding a new inquiry in 1992. In 1998, as the peace process was under way, the British government granted a second public inquiry, to be chaired by Lord Saville. This inquiry faced a major challenge: how could they rewrite the official memory of such a symbolic event, which had already been integrated into deeply entrenched, antagonistic collective memories? Three main concepts were used to study the Saville inquiry in this work: truth, justice and memory. Finding the truth was announced as one of the inquiries’ main objectives. Justice is also highly relevant, for even though the inquiry is not a trial, it does serve justice by restoring confidence in the rule of law and providing official recognition for the victims. Finally, the importance of memory is paramount, as any attempt to rewrite the official narrative of an event was bound to clash with existing collective memories: the collective memories of the nationalist and unionist communities, but also the official memory of the British state. Truth, justice and memory thus appear to be closely linked, but may also collide, making it difficult for the inquiry to reach the objective of bringing about reconciliation.
69

Le « cas » Marianne Oswald et la critique musicale : la construction du personnage artistique depuis ses multiples perspectives

Tessier, Eugénie 11 September 2019 (has links)
Fondée sur l’approche proposée par Philip Auslander (2004), cette thèse est centrée sur la construction du personnage artistique de la chanteuse française Marianne Oswald (1901-1985), la relation dialogique qu’elle entretient avec ses publics et sa présence à travers la mémoire et l’histoire culturelle. Aujourd’hui méconnus, son non-conformisme, son style vocal parlé-chanté, sa nature engagée et sa force polarisante inspirent une importante élite artistique à Paris et lui valent le titre d’artiste la plus discutée des années 1930 dans la presse. À travers les concepts d’authenticité et de féminités, tels que relevés dans la presse artistique, l’autobiographie de la chanteuse et son répertoire musical, cette recherche explore l’incidence des rapports de réciprocité qui s’exercent entre le personnage, le public et la mémoire sur la réception et la création d’une multiplicité de représentations du personnage artistique et suggère que Marianne Oswald a tenu un rôle transformationnel dans l’histoire musicale et culturelle française.
70

De la réconciliation franco-allemande à la guerre des dieux. Analyse cognitive et discursive d'une politique publique volontariste d'éducation à la cause de la paix: l'Office franco-allemand pour la jeunesse

Delori, Mathias 23 June 2008 (has links) (PDF)
Le traité de l'Elysée du 22 janvier 1963 a institué un organisme qui existe encore à l'heure actuelle : l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ). La marginalisation progressive de cette organisation ne doit pas faire oublier qu'un fort volontarisme politique présida à sa création. Au cours des années 1960, l'OFAJ mit en œuvre une politique de rencontres de masse entre jeunes Français et Allemands. Bien qu'elle se concrétisât à l'échelle binationale, cette politique publique rappelle le rêve des fédéralistes : la construction, par la socialisation des jeunes, d'un « demos » européen. La thèse analyse les soubassements intellectuels de ce programme et explore une question plus précise : les acteurs croyaient-ils véritablement en la légitimité et la faisabilité de leur projet ? Croyaient-ils vraiment que la multiplication de rencontres de quelques jours permettrait de mettre un terme au vieil antagonisme franco-allemand ? Les outils théoriques de l'approche cognitive de l'analyse des politiques publiques permettent de répondre de manière positive à la question posée et d'illustrer ses implications politiques. Au lendemain de sa création, l'OFAJ diffusa dans son espace d'intervention un certain nombre de normes politiques légitimées par une structure de sens. Cet organisme contribua par ailleurs à la construction du sens à l'échelle des relations franco-allemandes en dessinant un horizon utopique pour ces relations : le fantasme d'une fusion entre les deux pays. Ce mythe, qui est également alimenté par d'autres constructions symboliques comme la métaphore du « couple franco-allemand », pèse encore aujourd'hui sur la définition de la plupart des politiques franco-allemandes.

Page generated in 0.2476 seconds