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Un mythe à l'oeuvre : la réception de Michel-Ange entre 1875 et 1914 / A Myth in Action : the Reception of Michelangelo Between 1875 and 1914Vitacca, Sara 08 December 2018 (has links)
Cette thèse explore la réception de Michel-Ange entre 1875, date des célébrations florentines du IVe centenaire de la naissance de l’artiste, et 1914. À cette époque, le culte de Buonarroti s’affirme comme un phénomène d’ampleur qui touche simultanément à une histoire du goût, de la culture et de l’inspiration artistique. À travers une reconstruction minutieuse des réseaux internationaux, des cercles et des figures qui promeuvent l’admiration pour Michel-Ange, de Gabriele d’Annunzio à Auguste Rodin, nous parcourons les grandes questions critiques et esthétiques ouvertes par l’action d’un mythe qui se met véritablement à l’œuvre et investit directement la création de l’époque. D’une part la figure teintée de légende de Buonarroti permet de penser la figure du créateur divin, surhumain, démesuré, fournissant un paradigme idéal que les artistes de l’époque convoquent pour fabriquer leur propre gloire artistique. De l’autre, l’admiration pour Michel-Ange s’avère fonctionnelle à une création qui souhaite renouer avec la poétique du sublime, repensant la nudité héroïque et l’ambition du monumental, afin de produire une œuvre douée des mêmes qualités esthétiques que l’on attribue à l’art de Buonarroti. Le michelangelisme se révèle ainsi comme un enjeux majeur, capable de dévoiler une géographie artistique et culturelle inédite ainsi qu’un débat animé sur les usages multiples que l’on peut faire du passé, entre nostalgie et modernité, entre imitation et émulation. C’est alors une réflexion plus générale sur les notions d’autorité, de filiation et de référence que l’on peut également aborder à travers l’histoire du foisonnant revival de Michel-Ange au tournant du XIXe siècle. / This thesis explores the reception of Michelangelo between 1875, date on which the celebrations for the fourth centenary of the artist’s birth were held in Florence, and 1914. During this time, the cult of Buonarroti became an international phenomenon, rooted in a cultural history of taste and artistic inspiration. Through an attentive study of circles and figures that actively promoted the celebration of Michelangelo, from Gabriele d’Annunzio to Auguste Rodin, the aim of this work is to unveil the action of an artistic myth that deeply shaped the creation of the time. On one hand, the legendary figure of Michelangelo became the paradigm of the divine and superhuman creator ; on the other hand, the love for the old master unfolded the ambition of those who hoped to renew an art based on sublime subjects, heroic nudity and monumentality, in order to load their creation with the same aesthetics qualities seen in Michelangelo’s art. Thus, michelangelism reveals itself as a complex artistic problem, capable of shedding light on an unusual artistic geography, while revealing an animated debate upon the multiple uses of the past, between nostalgy and modernity, between imitation and emulation. On a larger scale, then, this subject also engage in a deeper investigation upon the fundamental notions of authority, parentage, and reference, who are at the very core of the revival of Michelangelo at the end of the nineteenth century.
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Nation, miscegenation, and the myth of the Mulatta/o Monster 1859-1886Murphy, Jessica Alexandra Maeve January 2009 (has links)
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Nation, miscegenation, and the myth of the Mulatta/o Monster 1859-1886Murphy, Jessica Alexandra Maeve January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les métaphores d'Hypnos dans la peinture européenne du dix-neuvième siècle : de la crise du dispositif classique au jeu identitaireBargoveanu, Andreea January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le livre est mort, vive le livre! L’obsession bibliophilique chez Charles NodierFilion, Alexandra 09 1900 (has links)
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La représentation des femmes dans l’œuvre romanesque et théâtrale d’Octave Mirbeau / The feminine figure in Octave Mirbeau’s novels and playsRodrígues Suárez, Lisa 24 February 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet d’étudier le rapport entre la réalité objective des femmes au XIXe siècle et la représentation qu’en donne Octave Mirbeau dans ses œuvres romanesques et théâtrales. L’analyse se divise en trois parties, qui étudient le sujet en partant des aspects les plus concrets de l’écriture de Mirbeau et en allant vers les plus allégoriques. La première partie, intitulée « la femme, entre réalisme et caricature », analyse le degré de réalisme présent dans la construction des personnages féminins, en prenant appui sur différents critères de classification (les catégories sociales, les relations au sein du couple, les transgressions). La deuxième partie, intitulée « Une entreprise de mythification ? », analyse les influences scientifiques, littéraires et philosophiques prégnantes à la fin du XIXe siècle et qui constituent le contexte culturel dans lequel baigne l’écrivain. La troisième partie, « une entreprise symbolique plaçant la femme au cœur des combats politiques de Mirbeau » est un dépassement des questions évoquées précédemment, analysant la création d’un type novateur de féminité. Le but de cette troisième partie est de montrer que la femme incarne une valeur ambivalente, tantôt symbole de la société corrompue, tantôt symbole de liberté et de résistance à cette corruption. Le monde a beaucoup changé ces dernières années et en conclusion des aspects contemporains de la pensée de Mirbeau seront abordés, ainsi que la dimension postmoderne de son univers. / The purpose of this thesis is to study the link between the feminine figure in Octave Mirbeau’s novels and plays and the whole meaning of his work (in particular its political aiming). The key question to be answered is : Is the feminine figure a mimetic representation of the objective reality of late nineteenth century women or does it have a deeper meaning ? The analysis is divided into three parts, and evolves from the most objective to the most symbolic. The first part, entitled « The woman, between realism and caricature » is aimed to analyse the degree of realism that can be found in the construction of feminine figures. In the second part, entitled « A mystification process ? », a further aim is to bring understanging to the influences (scientific, literal and philosofical) that had an impact upon most of the writers in the end of the nineteenth century and Mirbeau in particular, even though his work always remains very personal. The third part, « A symbolic construction placing the woman at the core of Mirbeau’s political fights » goes beyond the questions studied before and analyses how Mirbeau managed to create a new kind of feminity. The objective of this third part is to show that the woman embodies an ambivalente value in Mirbeau’s work, and is at the same time a symbol of the corrupted society and a symbol of freedom and resistance to this same corruption. In recent years, the world has changed a lot and the conclusion of the study is focused on the contemporary aspects of Mirbeau’s world, as well as on the postmodern dimension of his universe.
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Why Say No? : Marriage Proposal Rejections in Jane Austen’s Pride and Prejudice and Charlotte Brontë’s Jane EyreAgharazi, Hoda 08 1900 (has links)
Ce mémoire étudie l’objectif des multiples demandes en mariage dans Pride and Prejudice par Jane Austen et Jane Eyre par Charlotte Brontë. Je montrerai que l’inclusion par Austen et Brontë de ces multiples demandes – par Darcy et par Rochester, respectivement – joue un rôle central dans la structure narrative de leurs romans. J’analyserai comment ces auteures présentent à leurs héroïnes des multiples demandes en mariage afin de démontrer le moment
approprié pour accepter une telle demande. Ce mémoire contextualisera les choix d’Elizabeth Bennet et de Jane Eyre en engageant en conversation avec plusieurs savants littéraires travaillant sur Austen et Brontë. Le premier chapitre sera consacré à Pride et Prejudice et analysera l’évolution des rapports entre Darcy et Elizabeth. Le deuxième chapitre examinera Jane Eyre et le parcours individuel de Jane en ce qui concerne sa relation avec Rochester. J’examinera
également comment chaque auteure démontre que les rôles et stéréotypes des sexes peuvent constituer une menace pour une relation saine ainsi que pour le développement de soi. Au travers de multiples demandes en mariage, Austen et Brontë démontrent l’importance de l’indépendance et l’égalité dans un mariage. Elles démantèlent également les notions traditionnelles de masculinité. / This thesis studies the purpose of multiple marriage proposals in Jane Austen’s
Pride and Prejudice and Charlotte Brontë’s Jane Eyre. I will show that Austen’s and Brontë’s
inclusion of two proposals – by Darcy and by Rochester, respectively – are central to the
narrative structures of their work. I will examine how Austen and Brontë present their heroines
with multiple proposals in order to demonstrate the proper moment at which a proposal should
be accepted. This thesis will contextualize the choices of Elizabeth Bennet and Jane Eyre by
engaging in conversation with several literary scholars who work on Austen and Brontë. The
first chapter will be dedicated to Austen’s Pride and Prejudice, and the analysis of Darcy and
Elizabeth’s changing relationship. The second chapter will examine Brontë’s Jane Eyre and
Jane’s individual journey as it relates to her relationship with Rochester. I will also examine how
each author demonstrates how gender roles and stereotypes can serve as a threat to a healthy
relationship as well as to one’s own self-development. Through multiple proposals, Austen and
Brontë demonstrate the importance of independence and equality in entering a marriage. They
also dismantle traditional notions of masculinity.
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La représentation du XIXe siècle dans Châteaux de la colère d'Alessandro Baricco : conception de l'innovation et sociétéMétivier, Fabrice 17 July 2018 (has links)
"En s’intéressant à la représentation du XIXe siècle véhiculée à travers Châteaux de la colère d’Alessandro Baricco, cette étude vise à mettre en lumière le rapport de la société du texte à l’innovation pour montrer comment l'activité de la révolution industrielle engendre des tiraillements sociaux. Plus particulièrement, il sera question d’analyser la quête de M. Reihl, de Pekisch et d’Hector Horeau, trois protagonistes de l’oeuvre qui désirent innover. À nos yeux, ce sont leurs quêtes, auxquelles nous attribuons une portée symbolique et signifiante, qui révèlent de manière plus distincte les bouleversements de la société romanesque. L’étude de ces personnages et de certaines scènes du roman nous permettra ensuite de poser des constats plus larges grâce auxquels nous pourrons saisir dans quelle mesure cette représentation sociale propose une lecture critique du XIXe siècle en Occident."
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Représenter et construire la psychiatrie en France, 1801-1863 : l'art des premiers aliénistesJubinville, Ginette 08 1900 (has links)
Depuis les quatre dernières décennies, des publications célèbres analysent l’histoire, l’art et l’architecture de la psychiatrie de la fin du dix-neuvième siècle afin de dénoncer les aspects négatifs de la science psychiatrique : voyeurisme sur la personne du fou, déshumanisation de l’asile, autoglorification du psychiatre, abus de pouvoir. C’est ce regard à sens unique que j’ai voulu déjouer dans cette thèse en consacrant ma recherche aux œuvres produites en amont de cette période. Leur analyse a permis de prendre conscience de l’autre versant de la science psychiatrique, celui qui est philanthropique, bienveillant et animé d’un réel espoir de guérison. Mon objectif a été de construire, par l’analyse de ce domaine iconographique inédit ou négligé, une nouvelle histoire de la naissance de la psychiatrie, celle de sa culture visuelle. Une histoire qui révèle ses idéaux du début du siècle et les écarts à ses propres aspirations par son besoin de légitimation et de professionnalisation. Ma thèse propose une enquête épistémologique de l’histoire de l’aliénisme français, par le biais du discours porté par les œuvres d’art commandées par ses fondateurs.
Le premier chapitre est consacré aux premiers asiles conçus comme le prolongement du corps du psychiatre et ils sont analysés selon les valeurs de la nouvelle science. Je me suis appliquée à y démontrer que le concept même d’asile, agissant sur nos sensations et sur notre cognition, relève autant des théories architecturales des Lumières que des besoins spécifiques de l’aliénisme.
Le deuxième chapitre identifie, pour la première fois, un ensemble de portraits de la première génération d’aliénistes et de leurs disciples. J’argumente que ce corpus voulait imposer l’image de l’aliéniste comme modèle de raison et établir sa profession. Pour ce faire, il s’éloigne des premières représentations des aliénistes, paternalistes, et philanthropiques.
Le troisième chapitre analyse les représentations des aliénés produites pour les traités fondateurs de la psychiatrie publiés en France. Le vecteur de mon analyse et le grand défi pour l’art et la science viennent de l’éthique des premiers psychiatres : comment représenter la maladie mentale sans réduire le malade à un être essentiellement autre ? Une première phase de production accorde à l’aliéné autonomie et subjectivité. Mais la nécessité d’objectiver le malade pour répondre aux besoins scientifiques de l’aliénisme a, à nouveau, relégué l’aliéné à l’altérité.
Le sujet du quatrième et dernier chapitre est le cycle décoratif de la chapelle de l’hospice de Charenton (1844-1846), principal asile parisien de l’époque. J’y interroge comment l’art religieux a pu avoir un rôle face à la psychiatrie, en empruntant à l’iconographie religieuse sa force et sa puissance pour manifester l’autorité de l’aliéniste jusque dans la chapelle de l’asile.
Le dix-neuvième siècle a été porteur d’espoirs en la reconnaissance de la liberté des êtres et de l’égalité des droits entre les personnes. Ces espoirs ont pourtant été déçus et les œuvres de l’aliénisme montrent un nouvel aspect de ces promesses non tenues envers les groupes fragilisés de la société, promesses de reconnaissance de leur subjectivité, de leur autonomie et de leur dignité. / Over the last four decades, famous publications have analyzed the history, art, and architecture of late nineteenth-century psychiatry to denounce the negative aspects of this science: the voyeurism directed toward the person of the insane, the dehumanization of the asylum, the self-glorification of the psychiatrist, the abuse of power. It is this one-sided view that I seek to undermine in this dissertation by focusing my analysis on artworks produced at the birth of psychiatry in the early nineteenth century. It reveals another side of the psychiatric science, one that is philanthropic, humane and motivated by a real hope of cure. By examining unpublished or neglected iconographic material, I construct a new history of the birth of psychiatry – that of its visual culture – which reveals both its ideals and the distance from its own aspirations brought about by this new science’s need for legitimation and professionalization. My dissertation proposes an epistemological investigation of the history of French alienism by studying the rhetorical discourse of the artworks commissioned by its founders.
The first chapter is dedicated to the earliest asylums. Designed as the continuation of the body of the psychiatrist, they are analyzed in relation to the values of the new science. I demonstrate that the concept of asylum, affecting our sensations and our cognition, both followed the Enlightenment theories of architecture and expressed the specific needs of psychiatry.
The second chapter identifies, for the first time, a set of portraits of the first generation of psychiatrists and their pupils. I argue that this corpus sought to impose the image of the psychiatrist as a model of reason and to establish the profession. In the process, the image of the psychiatrist gradually lost its paternalist and humanist characteristics.
The third chapter analyzes the illustrations of the insane produced for the founding treatises of psychiatry published in France. The vector of my analysis and the big challenge for art and for science come from the ethics of the first psychiatrists: how to represent mental illness without reducing the sick person to alterity? One of the first phases of production grants autonomy and subjectivity to the insane individual. But in order to objectify the patient to fulfill the scientific needs of psychiatry, the madman was once again relegated to otherness.
The fourth and last chapter focuses on the ornamental cycle in the chapel of the Hospice de Charenton (1844-1846), the main Parisian asylum at the time. It reveals how religious art played a role in psychiatry by borrowing from the force and power of religious iconography to mark the presence of the psychiatrist’s authority even in the asylum chapel.
The nineteenth century generated hopes for the recognition of the freedom of individuals and of equality between people. While these hopes were ultimately disappointed, the artworks produced for alienism show the promises that had been made to the weaker groups of society, promises of recognition of their subjectivity, of their autonomy, and of their dignity.
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Droit naturel et droits individuels en France au dix-neuvième siècle / Natural law and individual rights in France in the nineteenth centuryPouthier, Tristan 09 December 2013 (has links)
Les droits individuels consacrés en France par les déclarations des droits de la période révolutionnaire ont engendré tout au long du XIXe siècle un corps de droit positif destiné à organiser leur exercice légal. La doctrine de droit public a fourni à cette époque, par le biais des ouvrages, des revues et de l’enseignement, un important effort de théorisation de ce corps de droit inédit. Or il est frappant de constater le peu de souvenirs qui ont été conservés aujourd’hui de cet effort théorique. Les divers discours sur les droits individuels qui ont émaillé la période révolutionnaire nous demeurent en réalité bien mieux connus que la doctrine du siècle suivant : la pensée contemporaine reste par exemple en terrain connu lorsqu’elle démêle au sein des discours de la fin du XVIIIe siècle les influences croisées de Locke, de l’École moderne du droit naturel ou de l’Encyclopédie. En revanche, la réflexion menée par la doctrine publiciste du XIXe siècle sur les droits individuels est tombée dans l’oubli parce qu’elle nous est devenue culturellement étrangère. Le cadre intellectuel et moral au sein duquel la théorie des droits individuels a pu être élaborée à cette époque s’est en effet désagrégé définitivement au tournant des XIXe et XXe siècles, pour laisser la place à une domination sans partage du positivisme juridique. Le but de la présente thèse est de rouvrir l’accès à un moment bien déterminé de la réflexion française sur les droits individuels, en replaçant le travail mené par la doctrine publiciste du XIXe siècle dans le cadre de la culture juridique de l’époque. Elle adopte à cette fin une perspective large incluant l’apport,d’une part, de l’histoire de la philosophie, et, d’autre part, de l’histoire de la doctrine juridique et de l’enseignement du droit. La théorie publiciste des droits individuels au XIXe siècle ne devient en effet pleinement intelligible que mise en rapport avec la doctrine très particulière du droit naturel qui a dominé durant un siècle dans l’université française, et qui a profondément imprégné la culture juridique du temps. / The individual rights which were consecrated in France by the declarations of rights from the revolutionary era brought about all through Nineteenth century a body of law which aimed at organizing the legal exercise of these rights. Public law professors made an important effort at that time to theorize this novel body of law through books, scholarly reviews and teaching. It is striking thus to notice that very few memories were kept of this effort. We have far better knowledge today of the several discourses on individual rights which marked the revolutionary era than of the Nineteenth century thinking on these same rights. For instance,contemporary thought remains familiar with intellectual influences on French revolutionaries such as Locke’s, the Modern School of natural law’s or theFrench Encyclopedia’s. On the contrary, the reflection led by Nineteenth century public law scholars on individual rights has been forgotten because it has become estranged from us from a cultural point of view. Indeed, the intellectual and moral framework within which the theory of individual rights was developed at that time collapsed by the turn of the Twentieth century, thus opening the way tothe unrivaled domination of legal positivism. The aim of this doctoral dissertation is to allow a renewed access to this specific moment of the French thinking on individual rights, by setting the theory of individual rights developed by Nineteenth century public law scholars within the wider framework of the legal culture of their time. To this end, the dissertation adopts a wide perspective which includes contributions of both history of philosophy and history of legal science. Indeed, the Nineteenth century legal theory of individual rights becomes fully intelligible only when related to the very specific doctrine of natural law which dominated during a century within French universities, a doctrine which deeply marked the legal culture of that time.
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