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Nature, culture et progrès : histoire comparative du concept de transition entre paléolithiques moyen et supérieur en archéologie préhistorique

Lippé, Renaud 04 1900 (has links)
Doctorat effectué en cotutelle Pour le département d'histoire de l'Université de Montréal, M.M. Jacques G. Ruelland et Othmar Keel, Pour le laboratoire P.A.C.E.A.– U.M.R. 5199. C.N.R.S., de l'École doctorale des sciences Terre-Mer, directeurs successifs, M. P.-Y. Demars, puis M. Michel Lenoir. Thèse soutenue à Bordeaux le 6 juin 2012. / Cette thèse a pour objectif d’étudier sur le plan historique une controverse scientifique persistante en préhistoire : le problème de la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur, en tentant d’en expliquer la durée en termes de construction et de transformation des modèles antagoniques, ainsi que le rôle de cette controverse dans l’acquisition de connaissances, afin d’élucider comment s’est produit le déplacement des enjeux que présente son état actuel. Il s’agit de dresser un historique de la controverse entourant la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur afin de circonscrire sur le plan chronologique les persistances et l’évolution des positions antagonistes dans leurs composantes épistémologiques. Pour clarifier cette démarche, il faut d’abord caractériser ce qui constitue cette controverse particulière pour les préhistoriens à l’aide de l’apport de l’histoire des sciences, et quelle méthode d’analyse sera utilisée dans le présent travail. Il sera ainsi possible de relier ces éléments au problème scientifique choisi comme sujet d’étude, présenté dans ses caractères généraux et spécifiques, pour modéliser la définition structurale des modèles explicatifs protagonistes au débat sur la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur. La méthodologie proposée sera ensuite appliquée à la controverse, pour découper son déroulement chronologique en trois phases historiques distinctes par leur axe de recherche spécifique, chacune des phases étant décrite sur trois niveaux structuraux (données et méthodologie, paradigmes opératoires, paradigme métaphysique), afin d’isoler les constantes et les inflexions, et d’établir un modèle explicatif de sa dynamique historique jusqu’à son état actuel. L’ambition de cette thèse est de s’appuyer sur l’histoire des sciences pour clarifier sur le plan théorique pour les préhistoriens la dynamique historique de cette controverse centrale à l’étude du changement culturel en préhistoire, et des modèles qui s’y confrontent toujours, et tenter, à partir de l’étude de ce problème d’archéologie préhistorique, d’ébaucher en retour un modèle historique et structural d’étude de cas d’une controverse spécifique et de son apport au niveau du changement conceptuel en science qui pourrait être utile à l’histoire des sciences. / This thesis’ main object is to study on an historical level a long-lasting scientific controversy in Prehistoric archaeology, the Middle to Upper Palaeolithic transition, by attempting to explain the persistence of that debate in terms of construction and transformation of antagonistic models of explanation, and by showing how that controversy had play a role on the acquisition of knowledge, to elucidate how the debate itself had change since its origin. On a chronological scale, the evolution of some epistemological elements inside the confrontation of opposed hypothesis could be contrasted with conservative notions. To make that process clear, it is necessary to characterize what constitute that specific controversy for prehistorians with the tool given by the history of sciences, and what kind of analytical methodology can be call upon for doing so. Then, it will be possible to link those elements with the scientific problem itself to establish a structural model of this debate’s theoretical positions of the protagonists. This methodology could then be use to separate the history of that debate in three sections, each with its specific research axis, each phase in three structural level (data and methods, paradigms, meta-paradigm) to create a general model of the evolution of that controversy. The ambition of that thesis is to use history of science’s contribution as a way to clarify on a theoretical level the goals of that debate, and its implication on the study of cultural change for prehistorical archaeologists community, and to initiate for science’s historians a historical and structural model of scientific controversies, and their weight on conceptual change base on a specific case study.
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Les groupes humains et leurs traditions au Tardiglaciaire dans le Bassin parisien. Apports de la technologie lithique comparée.

Valentin, Boris 27 October 1995 (has links) (PDF)
La multiplication des travaux de terrain et la reprise systématique des collections anciennes dessinent le cadre de cette recherche. Le développement de la technologie comparée offre de nouveaux outils méthodologiques aptes à mettre en évidence non seulement les concepts qui guident les activités de taille du silex et de fabrication des outils, mais aussi la place qu'occupent ces activités au sein des systèmes techniques. L'enquête débute par les groupes du Magdalénien supérieur qui semblent avoir occupé la région depuis le Bølling jusqu'au début de l'Allerød. Elle se poursuit par une réflexion sur le rythme et les modalités de l' "azilianisation" qui s'est produite dans le Bassin Parisien au cours de l'Allerød. L'enquête s'achève au moment de la transition Tardi/Postglaciaire, quand l'ouest et le sud du Bassin Parisien voient l'émergence, après un hiatus apparent, de faciès identifiés de longue date dans les bassins de la Tamise et de la Somme : les faciès "belloisiens" (ou Long blade assemblages).
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L'apport du réaffûtage à la variabilité morphométrique des pointes de projectile aurignaciennes en bois de cervidé

Doyon, Luc 04 1900 (has links)
Ce projet combine l’archéologie expérimentale, l’analyse morphométrique et la comparaison des résultats à l’assemblage archéologique de l’Abri Cellier (Dordogne, France) (N = 12) dans le but de quantifier l’apport du réaffûtage à la variabilité des formes et des dimensions des pointes de projectile aurignaciennes en bois de cervidé. La relecture morphofonctionnelle de la série expérimentale de Knecht (N = 79) couplée à une reproduction expérimentale récente (N = 9) démontre que la nature des dommages infligés au fût des pointes dépend (1) de la force du tir, (2) de la nature de la cible impactée et, (3) des propriétés biomécaniques du matériau employé. Pour sa part, le réaffûtage dépend (1) de l’expérience du réaffûteur et, (2) de la séquence technique employée. Ce comportement est standardisé et demeure indépendant du type de pointe de même que du type de dommage du fût. Les changements morphométriques associés à ce comportement se résument (1) à un déplacement progressif de l’épaule de la base vers le fût de la pointe, (2) à une tendance à l’accroissement de l’angle du fût et, (3) à une localisation des traces de réaffûtage sur le tiers distal de la partie distale de la pointe. Puisque l’utilisation et le réaffûtage sont deux processus impossible à départager sur les artefacts, nous proposons l’adoption d’une mesure, le ratio proximo-distal (RP/D) afin de traduire l’intensité de ces processus convergents et faciliter la comparaison entre les assemblages archéologiques. / This project combines experimental archaeology and morphometric analysis with a comparison with the archaeological assemblage from Abri Cellier (Dordogne, France) (N = 12) to quantify the contribution of resharpening to morphometric variability of Aurignacian projectile points made of antler. A morpho-functional re-analysis was performed on the experimental series produced by Knecht (N = 79), and combined with a recent experiment (N = 9) which showed that tip damage depends on (1) the projectile velocity, (2) the nature of the impacted target and, (3) the raw material’s biomechanical properties. On the other hand, resharpening depends on (1) the curator’s experience and, (2) the employed technical sequence. Also, resharpening is considered a standardized behaviour that remains independent of the point or tip damage type. Morphometric changes incurred by this behaviour can be summarized by (1) a gradual shift of the point’s shoulder from the base to the tip of the point, (2) a tendency of the tip to become more obtuse, and (3) a concentration of the curation stigmata at the distal third of the tip. Since use and resharpening are two processes that can’t be distinguished metrically on archaeological specimens, we propose a new metric the Proximo-Distal Ratio (RP/D), which translates the intensity of these two converging processes and allows inter-assemblage comparison.
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Pratiques funéraires complexes : réévaluation archéo-anthropologique des contextes ibéromaurusiens et capsiens (paléolithique supérieur et épipaléolithique, Afrique du Nord-Ouest) / Complex funeral practices : archaeo-anthropological reassessment of iberomaurusians and capsians contexts (paleolithic and epipaleolithic, Northwest Africa)

Aoudia-Chouakri, Louiza 11 February 2013 (has links)
L’ibéromaurusien (23 000 - 9500 Cal BC) et le Capsien (9600 - 5000 Cal BC) sont deux cultures de la fin du paléolithique supérieur et de l’épipaléolithique d’Afrique du nord ; elles ont été définies sur la base de la typologie de leur assemblage d’industrie lithique. L’Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie lamellaire microlithique et la Capsien par une industrie microlithique riche en segments minuscules, en microburins et microlamelles. La discontinuité biologique prêtée à ces deux groupes, sur la base d’arguments anthropologiques discutables, a fortement influencé le débat sur leur mode de remplacement. Ainsi une origine Moyen-Orientale a été proposée à la culture capsienne. Nous avons souhaité vérifier cette théorie à partir de l’étude du traitement funéraire dans ces deux groupes. En appliquant les méthodes de l’anthropologie funéraire moderne, nous proposons une révision critique de l’ensemble du corpus aujourd’hui disponible. Il comprend une soixantaine de sépultures Ibéromaurusiennes, renfermant 126 individus découverts dans 10 sites, 48 sépultures Capsiennes contenant 55 individus, issues de 13 sites, et enfin 38 sépultures du site de Columnata, livrant 89 individus. Nous avons scrupuleusement analysé les contextes de découvertes de ces individus dans les publications et les carnets de fouilles. Nous avons révisé les dénombrements, la détermination du sexe et l’estimation de l’âge au décès. Nous avons également exploré la surface de l’os à la recherche de stigmates permettant de valider ce que l’analyse taphonomique des sépultures laissait présager. Nous avons d’abord caractérisé le système funéraire de chacun de ces deux groupes, puis nous avons comparé les composants de ces deux systèmes afin de rechercher une éventuelle transmission ou rupture de coutume entre les deux sociétés. Les normes funéraires telles que nous les avons établies, confirment la spécificité de chacun de ces deux groupes. Les gestes funéraires sont différents et l’absence de transmission directe entre ces deux groupes de chasseurs cueilleurs est d’abord envisagée. Toutefois, l’interprétation ostéo-archéologique des sépultures révèle la présence d’une coutume funéraire minoritaire (conditionnelle), longue dans sa durée d’exécution, et complexe par la technique qu’elle requiert, quasi identique dans les deux groupes. Ce traitement passe par une étape de découpe du cadavre (décollation, désarticulation, décarnisation et éviscération), la tête après dépouillement est décorée parfois surmodelée. Enfin, le corps ainsi partitionné est inhumé en blocs anatomiques disloqués. Ce traitement, par les degrés d’apprentissage qu’il nécessite et la complexité de sa conception, suggère un lien direct entre les deux traditions. Cet héritage culturel Ibéromaurusien chez les Capsiens nous conduit à privilégier l’hypothèse d’une relation ancêtre-descendant et une origine locale de la culture Capsienne. / The iberomaurusien (23,000 - 9500 cal BC) and the Capsian (9600-5000 cal BC) are two cultures dating from the end of the upper Palaeolithic and Epipalaeolithic in North Africa. They have been established on the basis of the characterisitics of their lithic industries. The Iberomaurusien is characterized by a lamellar microblade industry and Capsian by a microblade industry rich in tiny segments and microburins microbladelets. Biological discontinuity of these two groups has been assumed on the basis of questionable anthropological arguments which have strongly influenced debate on their origins. Thus a Middle-Eastern origin has been proposed for the Capsian. We wanted to test this theory using a study of the mortuary practices in these two groups. By applying the perspective of modern mortuary anthropology, we offer a critical review of the entire available corpus. This includes 60 Iberomaurian graves, containing 126 individuals discovered in 10 sites, 48 Capsian graves containing 55 individuals from 13 sites, and 38 burials from the Columnata site providing 89 individuals. We carefully analyzed the contexts of discovery of these individuals as described in publications and field notes. We have revised the counts, the sex-determination and estimation of the age at death. We also explored the surface of the bones looking for stigmata to validate what a taphonomic analysis of the graves might reveal. We first characterized the burial system of each of these two groups, and then the components of these two systems were compared to find a possible transmission or break in burial custom between the two societies. The funeral practices as we have established them, confirm the specificity of these two groups. Funeral rituals are different and the absence of direct transfer between these two groups of hunter-gatherers is first considered. However, the osteo-archaeological interpretation of the graves revealed the presence of a (conditional) minority funeral custom, which lasted a long time, and required a complex technique, that was almost identical in the two groups. This treatment goes through a stage of dismembering the cadaver (beheading, disarticulation, butchering and evisceration), and the skull after flaying is sometimes plastered. Finally, thus partitioned, the body is buried assembled in dislocated anatomical blocks. This treatment, by the levels of knowledge that it requires, and the complexity of its design, suggests a direct link between the two traditions. This endurance of Iberomaurusian cultural heritage in the Capsian leads us to confirm the hypothesis of an ancestor-descendant relationship and a local origin of the Capsian culture.
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Enthésopathies et activités des hommes préhistoriques : recherche méthodologique et application aux fossiles européens du Paléolithique supérieur et du Mésolithique / Enthesopathies and prehistoric human activities : methodological approach and application to european upper palaeolithic and mesolithic human fossils

Villotte, Sébastien 03 October 2008 (has links)
Les enthésopathies sur le squelette sont considérées comme des "marqueurs d'activité" en anthropologie biologique. L'étude de tels "marqueurs" pour des fossiles européens du Paléolithique supérieur et du Mésolithique offre l'opportunité d'enrichir notre connaissance des comportements et des modes de vie de ces populations et d'en illustrer certains aspects inconnus, notamment la division sexuelle du travail. Les lacunes méthodologiques (absence de référence médicale et de validation) que présente cette approche m'ont conduit à proposer une nouvelle méthode d'étude. Cette méthode, composée de 4 systèmes de cotation, a été testée sur un échantillon de référence (âge au décès, sexe et activité connus). L'analyse a permis de caractériser une relation entre les modifications osseuses et l'activité physique pour l'un des systèmes. Ce dernier a ensuite été appliqué à un ensemble de fossiles européens du Paléolithique supérieur et du Mésolithique (n = 95) dont les caractéristiques biologiques (âge et sexe) ont été réévaluées au moyen de méthodes fiables. Les résultats attestent de l'intérêt de la démarche. D'une part, ils permettent d'avancer l'hypothèse d'une division sexuelle du travail à ces périodes, avec une pratique du lancer dévolue aux hommes. Ils révèlent d'autre part des différences comportementales entre les populations gravettiennes et celles des périodes plus récentes, impliquant notamment une réduction des distances parcourues et une intensification de l'exploitation du milieu à la fin du Paléolithique supérieur et au Mésolithique. / In bioarchaeology, enthesopathies i.e. "musculoskeletal stress markers" are assumed to reflect the activity of the attaching musculature. The study of enthesopathies in European Upper Palaeolithic and Mesolithic human fossils offers the opportunity to improve our knowledge of the behaviours and lifestyles of these populations and to reveal some unknown aspects like sexual division of labour. The methodological gaps in this approach (e.g. absence of medical reference and validation) led me to propose a new method of studying enthesopathies based on current medical data. This method consists of four scoring systems and has been tested on a reference sample of known age at death, sex and activity. The analysis has established a link between osseous modifications and physical activity for one of the systems. The latter has been applied to a sample of Upper Palaeolithic and Mesolithic fossils (n = 95) after a new assessment of their sex and age at death by using reliable methods. The results give evidence of the relevance of this approach. First, they allow to propose the hypothesis of a sexual division of labour during this period, with throwing activities devolved to men. Second, the results reveal behavioural differences between Gravettian populations and more recent ones, implying a reduction in mobility and an intensification of subsistence activities at the end of the Upper Palaeolithic and during the Mesolithic.
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Environnement et subsistance au Pléistocène supérieur dans l'est de la France et au Luxembourg : étude ostéologique des gisements de la Baume de Gigny (Jura), Vergisson II (Saône-et-Loire) et Oetrange (Luxembourg)

Fabre, Magali 13 December 2010 (has links) (PDF)
Les économies de subsistances des Hommes préhistoriques sont en étroite relation avec les paléoenvironnements. Ainsi les facteurs climatiques sont prépondérants dans les activités et les modes d'occupation des territoires par les groupes humains paléolithiques. Ce travail mené est donc largement pluri-disciplinaire associant des méthodes qualitatives et quantitatives de reconstitutions paléoclimatiques et paléoenvironnementales combinées aux études taphonomique et archéozoologique des assemblages osseux. Le site de la Baume de Gigny (Jura) dont l'archéoséquence sert de référence pour l'Est de la France pour le Paléolithique moyen, se prête tout à fait à de telles approches. L'étude du climat est réalisée principalement à partir des isotopes de l'oxygène issus du phosphate de l'émail dentaire de Cheval, de Cerf et de Renne. Les environnements sont appréhendés par associations fauniques analysées selon les méthodes des cénogrammes ou encore dles histogrammes écologiques. Cette étude a également permis de caler biochronologiquement le complexe moyen de la Baume de Gigny qui s'étendrait de l'OIS 5a (couche XX) à l'OIS 3 (couche VIII). Le pléniglaciaire de l'OIS 4 ne serait pas enregistré et pourrait signaler l'abandon de ces régions péri- montagneuses par les Hommes préhistoriques. . L'étude intégrée du climat et des modes de subsistances démontre une variabilité dans la gestion des ressources, dans la fonction du site et dans l'occupation du territoire franc-comtois au Moustérien. La séquence montre un refroidissement progressif entre les couches archéologiques XX à XVI en relation avec une diversification des espèces exploitées. Le Cerf et le Cheval constituent toutefois les espèces principales. Plus les conditions sont rigoureuses, plus la durée de l'occupation se réduit. Un deuxième site, Vergisson II (Saône et Loire) souligne également la grande variabilité des comportements humains au Paléolithique Moyen, la période d'occupation de la cavité correspondant à celle non documentée à La Baume de Gigny. A l'instar de nombreux sites français de cette période (pléniglaciaire OIS4) l'industrie lithique de la couche 2 de Vergisson II se rattache à un Moustérien charentien de type Quina avec une exploitation de gibier principalement orientée vers le Renne. Enfin l'étude du site d'Oetrange (Luxembourg) a permis de dégager les principaux critères distinctifs entre accumulations d'origine naturelle et celles d'origine anthropiques.
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LES INDUSTRIES LITHIQUES DU SOLUTREEN SUPERIEUR ET DU SALPÊTRIEN ANCIEN EN LANGUEDOC : RUPTURES ET CONTINUITES DES TRADITIONS TECHNIQUES

Boccaccio, Guillaume 12 December 2005 (has links) (PDF)
À la fin du Solutréen supérieur, un groupe particulier, le Salpêtrien, se développe en Languedoc (France) autour de 19000 BP. Défini en 1964 par Max Escalon de Fonton à la grotte de la Salpêtrière (située près du Pont du Gard), le Salpêtrien est actuellement connu par deux autres gisements préhistoriques : La Rouvière à Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche) et Cadenet à Gaujac (Gard). La définition de cette entité culturelle repose sur l'absence de la retouche plate solutréenne et la focalisation de la production sur un outil spécifique : la pointe à cran à retouche abrupte de type méditerranéen. <br />Ce travail tente d'apporter un regard technologique sur les méthodes de débitage, grâce à l'analyse de l'ensemble des témoins lithiques conservés dans les sites du Solutréen supérieur et du Salpêtrien ancien en Languedoc. La structuration technique de l'industrie salpêtrienne et les objectifs de débitage sont ainsi clairement définis. Le rapport qu'entretient le Salpêtrien avec le Solutréen est éclairci du point de vue technologique. <br />L'analyse fournit donc des éléments supplémentaires quant à la caractérisation du Salpêtrien. Elle nourrit également le débat sur la filiation culturelle entre Solutréen supérieur et Salpêtrien en Languedoc, mais aussi à l'échelle de l'Europe méditerranéenne.
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Pratiques funéraires complexes : réévaluation archéo-anthropologique des contextes ibéromaurusiens et capsiens (paléolithique supérieur et épipaléolithique, Afrique du Nord-Ouest)

Aoudia-Chouakri, Louiza 11 February 2013 (has links) (PDF)
L'ibéromaurusien (23 000 - 9500 Cal BC) et le Capsien (9600 - 5000 Cal BC) sont deux cultures de la fin du paléolithique supérieur et de l'épipaléolithique d'Afrique du nord ; elles ont été définies sur la base de la typologie de leur assemblage d'industrie lithique. L'Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie lamellaire microlithique et la Capsien par une industrie microlithique riche en segments minuscules, en microburins et microlamelles. La discontinuité biologique prêtée à ces deux groupes, sur la base d'arguments anthropologiques discutables, a fortement influencé le débat sur leur mode de remplacement. Ainsi une origine Moyen-Orientale a été proposée à la culture capsienne. Nous avons souhaité vérifier cette théorie à partir de l'étude du traitement funéraire dans ces deux groupes. En appliquant les méthodes de l'anthropologie funéraire moderne, nous proposons une révision critique de l'ensemble du corpus aujourd'hui disponible. Il comprend une soixantaine de sépultures Ibéromaurusiennes, renfermant 126 individus découverts dans 10 sites, 48 sépultures Capsiennes contenant 55 individus, issues de 13 sites, et enfin 38 sépultures du site de Columnata, livrant 89 individus. Nous avons scrupuleusement analysé les contextes de découvertes de ces individus dans les publications et les carnets de fouilles. Nous avons révisé les dénombrements, la détermination du sexe et l'estimation de l'âge au décès. Nous avons également exploré la surface de l'os à la recherche de stigmates permettant de valider ce que l'analyse taphonomique des sépultures laissait présager. Nous avons d'abord caractérisé le système funéraire de chacun de ces deux groupes, puis nous avons comparé les composants de ces deux systèmes afin de rechercher une éventuelle transmission ou rupture de coutume entre les deux sociétés. Les normes funéraires telles que nous les avons établies, confirment la spécificité de chacun de ces deux groupes. Les gestes funéraires sont différents et l'absence de transmission directe entre ces deux groupes de chasseurs cueilleurs est d'abord envisagée. Toutefois, l'interprétation ostéo-archéologique des sépultures révèle la présence d'une coutume funéraire minoritaire (conditionnelle), longue dans sa durée d'exécution, et complexe par la technique qu'elle requiert, quasi identique dans les deux groupes. Ce traitement passe par une étape de découpe du cadavre (décollation, désarticulation, décarnisation et éviscération), la tête après dépouillement est décorée parfois surmodelée. Enfin, le corps ainsi partitionné est inhumé en blocs anatomiques disloqués. Ce traitement, par les degrés d'apprentissage qu'il nécessite et la complexité de sa conception, suggère un lien direct entre les deux traditions. Cet héritage culturel Ibéromaurusien chez les Capsiens nous conduit à privilégier l'hypothèse d'une relation ancêtre-descendant et une origine locale de la culture Capsienne.
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Systèmes techniques et variabilité fonctionnelle des industries anciennes en Afrique de l’Est et en Europe : nouvelle approche des premières industries du Pléistocène inférieur / Technical systems and techno-fonctional variability of early stone age assemblages in East Africa and Europe. : new approach of Lower Pleistocene technology

De Weyer, Louis 19 May 2016 (has links)
Ce travail présente une analyse des industries du Pléistocène inférieur en Afrique de l’Est et Europe pour questionner les modèles de peuplement de l’Europe. L’étude de la variabilité interne à l’Oldowayen par l’analyse des assemblages de Koobi Fora FxJj-10, Fejej FJ-1 et Olduvai DK montre des choix techniques qui influencent la sélection des matières premières pour réaliser les objectifs de production selon des modalités particulières, qui correspondent à des identités, des traditions techniques qui peuvent avoir une valeur culturelle. La comparaison avec les premiers assemblages européens est réalisée par l’étude des idustries de Barraco León, Fuente Nueva 3, Piroo Nord et Monte Poggiolo. La variabilité interne aux industries européennes est constituée des mêmes ressorts qu’en Afrique de l’Est. Les schèmes opératoires reposent sur des critères techniques précis, et les objectifs de production sont obtenus selon des modalités particulières (un système à volumes utiles indépendant dans lequel les critères techniques sont pensés pour la production d'un unique éclat, dont l'opération peut être répétée sur le nucléus si les critères techniques sont présents ; un système de production par séries d'enlèvements récurrents, dont les volumes utiles sont sélectionnés pour produire une série d'éclats récurrents). Les différentes modalités impliquent pourtant les mêmes objectifs de production, et l'analyse techno-fonctionnelle montre que les groupes d'outils potentiels ne varient pas beaucoup entre les sites. Les diférentes modalités jouent par contre un rôle très important en ce qui concerne la sélection des matières premières, allant du type de matériau aux morphologies des matrices sélectionnées, à l'inverse de l'adaptation contrainte généralement avancée. Nous considérons cet aspect comme marqueur de tradition technique et donc comme un caractère culturel. L’analyse comparée des résultats de chaque ensemble régional montre une similarité troublante, d’autant que le décalage chronologique entre l’apparition des premières industries en Afrique de l’Est et en Europe est proche d’1 Ma. Lorsque ces industries apparaissent en Europe, elles ont été remplacées en Afrique depuis près de 500 ka par une nouvelle tradition technique constituée d’un façonnage de pièces bifaciales (Acheuléen). Ainsi, les hypothèses de migrations des homininés parallèles à des stades techniques évolutifs ne semblent pas pertinentes et l’histoire du peuplement de l’Europe doit être dissociée de l’histoire de son évolution technique. Une convergence technique semble se dégager des comparaisons régionales, et fournit une nouvelle image buissonnante de l’évolution des techniques, contrairement à l’image linéaire communément admise. / This work aims to reconsider the common models for the peopling of Europe during the Lower Pleistocene from a technological point of view. We studied the variability of Oldowan assemblages from Koobi Fora FxJj-10 (East Turkana, Kenya, Fejej FJ-1 (Lower Omo Valley, Ethiopia) and Olduvai DK (Tanzania). Then we compared the results with the first evidence of Human presence in Europe, mostly known because of lithic assemblages. In Europe , we studied the lithic matérials from Barranco Leon and Fuente Nueva 3 (Spain), Pirro Nord and Monte Poggiolo (Italy). Each region show the same technological features, based on simple technical criteria applied cautiously on the cores to produce a variety of flakes. Differences appear inside each area depending of the flaking modality : independant flake production (each flake is one operation, that can be repeated on the same core as long as acurate angles are present) or reccurent flake production (continuous series of recurrent flakes). The choice of one modality or the other is playing a very important rôle in raw material selection, that influences the type and shape of raw materials selected. The selection is made on purpose, and not as an adaptation of natural constraints, as shown in most sites environment where all materials are equally available, but clear choices are made.On the other hand, flaking modality does not change the objectives of production and the techno-functional groups are very similar in all sites. We propose that this choice is a cultural trait that changes a lot what was up to now considered as low evolved and simple technology. The European peopling cannot be related to technological features. According to the data studied, there is no argument that enhance the arrival of an African population, and more arguments that sustain the technical convergence and independant development of stone tool technology during the Lower Pleistocene.
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Néandertal en armes ? : des armes, et de l'arc, au tournant du 50ème millénaire en France méditerranéenne / Neandertal in arms ? : about weapons, and bow, at the turn of the 50th millennium in Mediterranean France

Metz, Laure 14 December 2015 (has links)
Ce travail consiste en l’étude fonctionnelle de la séquence supérieure de la Grotte Mandrin (du 55 au 43ème millénaire) en France méditerranéenne. Dans cette séquence, le niveau Néronien de la Grotte Mandrin apparaît comme une anomalie, tant d’un point de vue technique, que fonctionnel. Sa profusion de pointes, leur caractère non seulement microlithique mais plus encore standardisé m’a amené à réfléchir sur la finalité de ces productions. Quelle est la signification de cette signature associant standardisation et microlithisation réelle au sein d’une unique unité de cette vaste séquence archéologique ? Au travers d’une étude fonctionnelle spécifiquement orientée vers la recherche, la détermination et la compréhension des associations de stigmates d’impact, une méthode d’approche, l’étude impactologique, est ici exposée à partir de la constitution d’un référentiel expérimental original. L’étude impactologique des pointes de Mandrin E révèle qu’au moins 15,5 % d’entre-elles ont été utilisées comme partie vulnérante ou perforante d’arme. Le module extrêmement réduit de ces micro- et nanopointes induit une inertie pondérale particulièrement faible que seul un système de propulsion à très forte énergie cinétique peut compenser. La réflexion a donc porté sur le mode de propulsion employé permettant de rendre effectif et efficace ces pointes de très faible dimension. Les résultats amènent à la conclusion que seul un système de propulsion tel que l’arc a pu compenser la faible énergie cinétique des tous petits éléments impactés découverts à Mandrin E. / This work is an use-wear analysis of the upper sequence of Grotte Mandrin in Mediterranean France (from the 55th to 43rd millennium). In this sequence, the Neronian level of Grotte Mandrin appears as an anomaly, both from a technical and a functional perspective. Its profusion of points and their not only microlithic but also standardized character prompts reflection on the purpose of these productions. What is the meaning of this signature, combining standardization and real microlithization within a single unit of this vast archaeological sequence? Through a functional study specifically oriented toward research, determination and understanding of the associations of impact scars, a method of approach, an impact study, is presented here, and constructed from a systematic, original experiment. An impactological study of the Mandrin E points reveals that at least 15.5% of them were used as weapons. In the absence of any other criteria revealing other functions, and in view of the exceptionally high rate of impacted pieces, we must consider whether all of these small objects belong directly and exclusively to the sphere of armaments. The extreme reduction of these micro- and nanopoints results in a particularly weak inert weight that can only be compensated for by a propulsion system with very high kinetic energy. Attention has therefore been focused on the mode of propulsion used to make these very small, sometimes less than a centimeter, points effective and efficient. The results lead to the conclusion that only a propulsion system such as the bow would be able to offset the low kinetic energy of all of these small impacted elements discovered at Mandrin E.

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