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Enthésopathies et activités des hommes préhistoriques - Recherche méthodologique et application aux fossiles européens du Paléolithique supérieur et du Mésolithique

Villotte, Sébastien 03 October 2008 (has links) (PDF)
Les enthésopathies sur le squelette sont considérées comme des "marqueurs d'activité" en anthropologie biologique. L'étude de tels "marqueurs" pour des fossiles européens du Paléolithique supérieur et du Mésolithique offre l'opportunité d'enrichir notre connaissance des comportements et des modes de vie de ces populations et d'en illustrer certains aspects inconnus, notamment la division sexuelle du travail. Les lacunes méthodologiques (absence de référence médicale et de validation) que présente cette approche m'ont conduit à proposer une nouvelle méthode d'étude. Cette méthode, composée de 4 systèmes de cotation, a été testée sur un échantillon de référence (âge au décès, sexe et activité connus). L'analyse a permis de caractériser une relation entre les modifications osseuses et l'activité physique pour l'un des systèmes. Ce dernier a ensuite été appliqué à un ensemble de fossiles européens du Paléolithique supérieur et du Mésolithique (n = 95) dont les caractéristiques biologiques (âge et sexe) ont été réévaluées au moyen de méthodes fiables. Les résultats attestent de l'intérêt de la démarche. D'une part, ils permettent d'avancer l'hypothèse d'une division sexuelle du travail à ces périodes, avec une pratique du lancer dévolue aux hommes. Ils révèlent d'autre part des différences comportementales entre les populations gravettiennes et celles des périodes plus récentes, impliquant notamment une réduction des distances parcourues et une intensification de l'exploitation du milieu à la fin du Paléolithique supérieur et au Mésolithique.
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Taphonomie et Archéozoologie des Oiseaux en Grotte : Applications aux Sites Paléolithiques du Bois-Ragot (Vienne), de Combe Saunière (Dordogne) et de La Vache (Ariège).

Laroulandie, Véronique 19 December 2000 (has links) (PDF)
Face à la diversité des agents susceptibles d'accumuler des restes aviaires et au large éventail des modifications post-dépositionnelles possibles, il est essentiel, lorsque l'on s'interroge sur les relations qui ont existé dans le passé entre les Hommes et les Oiseaux, de distinguer ce qui résulte d'une activité humaine de ce qui n'en résulte pas. La taphonomie des restes aviaires étant largement inexplorée, une part importante de ce travail a consisté à établir une méthodologie permettant d'appréhender l'histoire des ossements étudiés. Cette méthodologie est basée sur la considération des données bibliographiques relatives d'une part à l'éthologie et d'autre part à la taphonomie de la grande comme de la petite faune, ainsi que sur l'observation de référentiels actuels et "fossiles". Six permettant de reconstituer l'histoire taphonomique des ensembles aviaires ont été retenus et discutés. Afin de se soustraire au problème d'équifinalité, il apparaît nécessaire de confronter les résultats relatifs à chacun de ces critères. Cette démarche a été adoptée lors de l'étude des séries du Bois-Ragot (Vienne, Magdalénien final), de Combe Saunière (Dordogne, Solutréen) et de La Vache (Ariège, Magdalénien final). Les espèces dont l'origine anthropique a ainsi été attestée ont fait l'objet d'une analyse archéozoologique. Au Bois-Ragot, le Harfang qui est l'espèce dominante a été utilisé en tant que ressource alimentaire et ressource en matière première (l'os et probablement les plumes). A Combe Saunière, seuls les ulnas et les radius décarnisés de cette espèce ont été introduits. A La Vache, les Lagopèdes et le Chocard ont été consommés selon un procédé relativement complexe. Lors de comparaisons inter-sites, il a été noté pour une même espèce une variabilité (sur les plans synchronique et diachronique) dans les modes d'exploitation. D'autres sites doivent être étudiés afin de saisir les causes à son origine.
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Faunal exploitation at the middle paleolithic site Kabazi II(Western Crimea)

Patenaude, Benjamin 04 1900 (has links)
Kabazi II est un site de plein air, situé sur la deuxième rangée des Monts de Crimée. Après sa découverte en 1986, les investigations archéologiques effectuées entre 1987 et le milieu des années 90 ont établi que Kabazi II avait auparavant servi de lieu de chasse et d’abattage pour les groupes néanderthaliens de la région. Les études archéozoologiques antérieures (Patou-Mathis 2003, 1999, 2005, 2006a, 2006b) ont déterminé que les stratégies de subsistance des Néanderthaliens du Kabazi II étaient très spécialisées et principalement axées sur la chasse des petits groupes de Equus hydruntinus mais aussi, à l’occasion, sur la chasse d’autres espèces. Ces comportements ont persisté malgré les changements climatiques et technologiques à travers l’histoire d’occupation du site. Cette étude présente l’analyse des assemblages fauniques encore inédits des niveaux II/1,II/2-1, II/2, II/3, II/4, II/5, II/7, II/8, II/9, II/13, II/13A de Kabazi II. Nos résultats sont en accord avec ceux obtenus parles d’études antérieures ; cependant, des différences par rapport à la fonction du site ont été constatées et un lien possible avec Kabazi V, un abri sur roche tout près de Kabazi II, a été établi. On croit que la persistance des activités de subsistance des Néanderthaliens de Kabazi II pendant presque 100 000 ans de présence est due à la polyvalence des ânes asiatiques tels que Equus hydruntinus, au contexte géographique et géologique de la région ainsi qu’aux caractéristiques du site elles-mêmes. / Kabazi II is an open-air site situated within the second chain of the Crimean Mountains. Discovered in 1986, and intensively excavated from 1987 to the mid 1990’s, Kabazi II served as a kill and butchery site for Neanderthal groups in the area. Previous faunal analyses at Kabazi II (Patou-Mathis 2003, 1999, 2005, 2006a,2006b) indicate that the subsistence strategies of the Neanderthals at Kabazi II were highly specialized and were primarily focused on hunting small groups of Equus hydruntinus as well as occasional encounter-based hunting of other mammal species. This practice had apparently remained unchanged in spite of changes in lithic industry, climate, and local vegetation cover. This study presents the analysis of previously unexamined faunal assemblages from Levels II/1, II/2-1, II/2, II/3, II/4, II/5, II/7, II/8, II/9, II/13, II/13A. The results obtained here concur with those of the previous analyses however differences in the use of Kabazi II have been observed and a possible link with the nearby rock-shelter, Kabazi V has been determined. It is believed that the persistence of the hunting practices of the Neanderthals at Kabazi II throughout its nearly 100 000 year sequence of occupations is due to the versatility of wild asses such as Equus hydruntinus, the geography and geology of the study area, in addition to characteristics of Kabazi II itself.
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Industries lithiques à composante lamellaire par pression du Nord Pacifique de la fin du Pléistocène au début de l’Holocène : de la diffusion d’une technique en Extrême-Orient au peuplement initial du Nouveau Monde / Lithic Industries with Pressure Microblade Components of the North Pacific Region in the Terminal Pleistocene and Early Holocene : from the Diffusion of a Technique in the Asian Far East to the Initial Peopling of the New World

Gómez Coutouly, Yan Axel 01 December 2011 (has links)
Les débitages de lamelles obtenues par pression apparaissent il y a environ 20 000 ans en Asie du nord-est et leur diffusion est attestée aussi bien vers l’Asie centrale que vers l’Alaska et la Colombie-Britannique en passant par la Sibérie. Cette recherche analyse ainsi la progression de ces industries depuis l’Extrême-Orient vers l’Amérique du Nord : de nombreuses séries en provenance du Primorye, de la Sibérie et du nord-ouest de l’Amérique du Nord font l’objet d’une étude typo-technologique rigoureuse. La facile reconnaissance des industries à composante lamellaire permet d’étudier l’évolution, à une large échelle géographique et chronologique, du système techno-économique du peuplement initial du Nouveau Monde, tout en restant sur des contextes technologiquement comparables. La singularité de ce travail repose non seulement dans le choix du sujet mais aussi dans la méthodologie employée, c’est-à-dire l’application de la technologie lithique développée par l’école française à l’étude des industries paléolithiques à composante lamellaire et à certaines problématiques concernant le premier peuplement du Nouveau Monde. De nombreuses questions seront abordées : quelle est l’origine géographique et chronologique des premiers débitages lamellaires par pression ? Pouvons-nous mettre en évidence certains facteurs déclencheurs ? Comment sont employées les lamelles ? Quels éléments expliquent la variabilité des méthodes de débitages ? Sommes-nous face à un phénomène de diffusion d’une idée ou de migration de population ? Observe-t-on certaines voies migratoires préférentielles ? L’outillage associé est-il constant ou très variable ? Comment la technologie lithique permet-elle de mettre en évidence certaines zones d’interaction ? L’approche inédite développée ici permet d’aborder ces thématiques sous un angle parti culier et d’abouti r à des résultats, à des visions et à des propositions sensiblement différents de ce qui a été avancé à ce jour. / Débitage of pressure microblades appeared in the archaeological record about 20,000 years ago in Northeast Asia, followed by their diffusion toward Central Asia as well as toward Siberia, Alaska, and British Columbia. This research analyzes the spread of these microblade industries from the Asian Far East to North America, utilizing many archaeological collections from Primorye, Siberia, and northwest North America as the basis of a meticulous typo-technological study. The easy recognition of microblade-bearing sites allows studying the evolution, on a wide geographical and chronological scale, of the technoeconomic system during the initial peopling of the New World, while retaining technologically comparable backgrounds. The singularity of this work lies not only in the chosen subject but also in the chosen methodology, i.e., the application of lithic technology as developed by the French school to the study of Palaeolithic industries with microblade components, as well as to some issues concerning the first peopling of the New World. Many questions will be discussed, including: What is the geographical and chronological origin of the first pressure microblade industries? Can we highlight some factors that stimulated such an invention? How were microblades used? What elements can explain the variability of the débitage-producing methods? Is the progression of microblade industries the result of a technological diffusion or a human migration? Can any preferential migratory routes be identified? Is the associated toolkit highly variable or is it relatively constant? How does the analysis of lithic technology allow the assessment of interactions between groups? The new approach developed here addresses the issues from a different angle and leads to new visions, proposals, and results that are noticeably different from those that have been suggested to date.
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Peut-on définir des aires culturelles au Paléolithique inférieur ? : originalité des premières industries lithiques en Europe centrale dans le cadre du peuplement de l’Europe / Can we define cultural area during lower Palaeolithic ? : originality of the first lithic industries in central Europe, in the framework of the first settlements in Europe.

Rocca, Roxane 03 May 2013 (has links)
Les modèles de diffusion de l’Homme hors d’Afrique considèrent que les premiers groupes humains ont peuplés l’Europe selon deux vagues correspondant chacune à une culture technique différente. Les premiers peuplements, qui remonte au million d’année et se caractérisent par des productions d’éclats, associée à des outils sur galet. La deuxième vague serait porteuse de l’Acheuléen, puisque les premières industries comprenant des bifaces en Europe sont datées à 0,6 millions d’année. Mais les données présentes en Europe centrale ont bien du mal à entrer dans ce cadre théorique. Pourtant sur le chemin des premiers peuplements hors d’Afrique, cette région n’a pas livré les données archéologiques auxquelles ont aurait pu s’attendre. Les premiers indices d’occupation humaines antérieures à 0,5 Ma sont rarissimes, les bifaces sont absents durant toute la durée du paléolithique inférieur et les industries présentes sont originales. L’Europe centrale est-elle une aire culturelle spécifique au Paléolithique inférieur ? Ou est-ce nos propre outils méthodologiques qui doivent être interrogés pour répondre à cet apparent paradoxe ? C’est à travers l’étude de l’industrie lithique de quatre sites que nous avons tenté de répondre à ces questions. Le deux premiers assemblage (Korolevo VI en Ukraine et Kärlich-Seeufer en Allemagne) sont datés aux environs de 0,5 Ma et ont livré une industrie basée sur la production d’éclats variés. Les deux autres collections (Vértesszölös en Hongrie et Bilzingsleben en Allemagne) se caractérisent au contraire par une industrie basée sur la confection de petits supports sélectionnés. Les résultats de l’étude des premières industries en Europe centrale, nous invite donc à reconsidérer la question du peuplement de l’Europe et à s’interroger sur les critères pris en compte dans la définition des entités culturelles et des systèmes techniques au Paléolithique inférieur. / Out of Africa diffusion models stipulate that the earliest humans reached Europe in two waves, each correlating with a different techno-cultural entity. The earliest occupation, dating back to over a million years ago, is characterised by the production of flakes and pebble tools. The second wave is related to the Acheulean, since the first handaxe industries in Europe date back to 0.6 million years ago. However, the Central European data are difficult to incorporate into this theoretical framework. Despite being located on the Out of Africa route towards Europe, this region has not yielded the archaeological evidence that could have been expected. Evidence of humans occupations before 0.5 million years ago is sparse and handaxes are absent during the entire duration of the Lower Palaeolithic with the assemblages present being more unique. Does Central Europe represent a specific techno-cultural unit during the Lower Palaeolithic? Or do we need to question our methodological tools to be able to find an answer to this apparent paradox? This study aims to answer these questions through the analyses of four lithic assemblages. The first two collections (Korolevo VI in Ukraine and Kärlich-Seeufer in Germany) are dated around 0.5 Ma and contain industries that are characterised by the production of various types of flakes. Conversely, the other two assemblages (Vértesszölös in Hungary and Bilzingsleben in Germany) are typified by the selective production of small blanks. The results of this study of the first lithic industries from Central Europe, allow a reconsideration of the question of the earliest occupation of Europe and the criteria taken into account in the definition of the different Lower Palaeolithic cultural entities and technological systems.
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Les miroirs imparfaits : une approche anthropologique de l’art rupestre / The imperfect mirrors : an anthropological perspective on rock art

Monney, Julien 19 January 2015 (has links)
De toutes les questions qui agitèrent et agiteront encore pour longtemps le champ de la recherche en art rupestre, la plus fondamentale est sans doute celle de son sens ou, plus exactement, de la production de son sens. Comment, d’une manière générale, rendre compte de l’existence d’images rupestres sur les parois de certaines grottes d’Europe occidentale, mais aussi comment produire du sens quant aux conditions ayant prévalu à leur formation ? Partant des débats soulevés depuis près d’un siècle en archéologie préhistorique par l’usage de comptes-rendus ethnographiques afin d’interpréter l’art pariétal paléolithique européen, la thèse présentée ici ouvre sur une réflexion plus large quant à la nature des objets et des expériences qui sont employés en archéologie afin de rendre compte des événements du passé. Elle questionne ainsi : (a) la nature des comptes-rendus ethnographiques disponibles, dont un inventaire de 795 cas est présenté. Elle aborde aussi (b) les modes de construction des données archéologiques au travers de l’exemple des grottes ornées paléolithiques de la région Gard-Ardèche-Hérault. Elle interroge enfin (c) la place de la subjectivité dans le processus de création de connaissances sur le passé. A chaque fois, la nécessité d’un retour à l’individu est soulignée, que ce soit l’individu en tant que cas ethnographique (fruit d’une rencontre entre deux personnes), l’individu archéologique (l’entité rupestre) ou encore l’individu-chercheur en tant que sujet. Au travers d’une discussion quant au rapport au temps, à la notion de phénomène ou encore à l’altérité, cette thèse s’attache ainsi à analyser les implications d’une expression sur le passé et la création. / Among all the questions that have arisen in the field of rock art research, the most fundamental is probably the question of meaning, or more exactly the question of producing meaning. How to account for the existence of rock art on the walls of some caves of Western Europe, but also how to create meaning about the conditions in which those images were produced? Taking as a starting point the debates that have been going on for almost a century in prehistoric archaeology about the uses (and abuses) of ethnographic accounts to interpret European Palaeolithic cave art, this thesis opens up on a broader reflection on the nature of objects and experiences that are used in archaeology to account for past events. Thus, it questions (a) the nature of ethnographic data available, through a database of 795 ethnographic accounts linked with the production, the refection or the use of rock images worldwide. It also addresses (b) the ways of constructing archaeological data through the example of the palaeolithic rock art caves in the Gard-Ardèche-Hérault region (South-eastern France). Finally, it discusses (c) the role played by subjectivity in the process of creating knowledge about the past. Each time, the need for a return to the individual cases is emphasized: at an ethnographic level, the individuals consisting of first hand records resulting from the meeting between two different persons; at an archaeological level, single rock art images; and at a scientific level, the researcher himself. Through a discussion of the notions of time, phenomenon and alterity (otherness), this thesis attempts to analyze the implications of any expression dealing with the past and creation.
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Apport de la datation 40Ar/39Ar à la compréhension de l'évolution culturelle des pré-néanderthaliens en Italie centrale et méridionale entre 750 et 250 ka / Contribution of the 40Ar/39Ar on single crystal dating method to the understanding of the cultural evolution of the pre-Neanderthal populations in central and southern Italy between 750 and 250 ka

Pereira, Alison 17 October 2017 (has links)
Ma recherche doctorale avait pour but la construction d'un cadre chronologique robuste pour un quinzaine de sites archéologiques italiens du Pléistocène moyen illustrant la tradition acheuléenne (Paléolithique inférieur) et la transition vers le Paléolithique moyen. L'Italie est une région qui géologiquement est propice à la préservation des sites de plein air et vestiges de cette époque. Ces sites sont souvent associés à des dépôts volcaniques, ce qui permet de les dater par la méthode 40Ar/39Ar en parallèle d'autres techniques principalement paléodosimétriques, faisant ainsi de la péninsule italienne un territoire unique en Europe. Les sites étudiés durant ces trois ans sont tous situés en Italie centrale et méridionale. Leur datation m'a permis de construire une chronologie robuste dans le but de contraindre les évolutions culturelles et morphologiques des populations pré-néanderthaliennes de cette région tout en les replaçant dans un contexte climatique et environnemental régional couvrant une grande partie du Pléstocène moyen (700-250 ka). / My doctoral research aimed at the construction of a robust chronological framework for fifteen Middle Pleistocene Italian archaeological sites, illustrating the Acheulean tradition (Lower Palaeolithic) and the Middle Palaeolithic transition. Thanks to its geodynamical context, the Italian territory has preserved numerous open-?air sites and vestiges of this period. These sites are often associated with volcanic deposits allowing the use of the 40Ar/39Ar dating method, in parallel of other technics (mainly palaeodosimtric), making the Italian peninsula a unique territory in Europe. Studied sites are all located in Central and Meridional Italy. Their dating allowed me to build a robust chronology in order to replace the pre-neanderthalian population's cultural and morphological evolutions into a well documented regional climatic and environmental context covering most of the Middle Pleistocene (700-250 ka).
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La variabilité technologique et morphométrique des pointes de projectile aurignaciennes en matière osseuse : implications cognitives, sociales et environnementales / The Technological and Morphometric Variability of Aurignacian Projectile Points Made of Antler, Bone and Ivory : cognitive, Social, and Environmental Implications

Doyon, Luc 25 September 2017 (has links)
Au cours de la deuxième moitié du SIM3 (entre 41 et 29 ka cal AP), et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité,les artisans préhistoriques dispersés sur l’ensemble du continent européen intègrent les matières osseuses – ivoire,os et bois de cervidé – à leurs stratégies technologiques pour la manufacture de pointes de projectile aurignaciennes. Cestechnologies comprennent deux catégories, les pointes à base fendue et celles à base massive. Malgré leur standardisationapparente, la variabilité des formes et des dimensions des armatures mérite d’être explorée afin de comprendre en quoi cesdonnées peuvent préciser nos connaissances sur l’organisation technologique de ces sociétés et sur l’histoire de la dispersiondes populations d’Homo sapiens en Europe. Dans le cadre de cette thèse, la morphométrie géométrique est adaptéeà l’étude de la culture matérielle dédiée aux activités cynégétiques; l’échantillon directement concerné par cette analyseregroupe 547 armatures mises au jour dans 49 sites répartis entre la façade atlantique et les Carpates. Cette approchepermet l’identification de huit conceptions volumétriques reproduites par les artisans aurignaciens pour la manufacturedes pointes à base fendue, et de deux pour les pointes à base massive, une d’entre elles se déclinant en six variantes. Larépartition spatiotemporelle de ces conceptions indique que les pointes de projectile aurignaciennes en matière osseusene constituent pas un proxy de la dispersion des Homo sapiens nouvellement arrivés en Europe, mais signalent plutôt lafédération de populations déjà présentes sur le continent et liées les unes aux autres par le développement de stratégies socioéconomiquesparticulières. Ainsi, l’apparition de ces technologies dans le registre archéologique est interprétée commeune solution aux contraintes imposées par une mobilité accrue des groupes; l’adoption subséquente de l’innovation surl’ensemble de l’Europe est mise en relation avec l’éruption des champs Phlégréens. Enfin, la mutation typologique observéepar le remplacement des pointes à base fendue par celles à base massive suggère des transformations profondes dans lamise en œuvre des stratégies technologiques. Les pointes à base fendue témoignent de l’adoption d’une stratégie planifiéesur le long terme tandis que les pointes à base massive se conforment aux critères attendus dans le cadre d’une stratégieexpéditive et ce, indépendamment de la conservation de patrons de mobilité similaires. / During the second half of MIS3 (ca. 41-29 kyr BP), for the first time in the history of humankind, prehistoric artisansscattered across Europe integrated a variety of osseous materials – ivory, bone, and antler – into their technologicalstrategies in order to manufacture Aurignacian projectile points. These armatures can be categorized into “split-based”and “massive-based” types. Despite their relative standardization, the observed variability of the forms and dimensions ofthese implements requires further investigation. The aim of the present study is to gain a better understanding of the technologicalorganization favoured by these prehistoric artisans, and to improve our knowledge about the dispersal of Homosapiens populations in Europe. Geometric morphometric analysis is adapted to the study of 547 Aurignacian osseousprojectile points recovered from 49 European sites located between the Atlantic and the Carpathian Mountains. This approachallowed the identification of eight volumetric templates used by Aurignacian artisans during the manufacture ofsplit-based points. Two volumetric templates were identified for massive-based points, one of which includes a numberof variants. Spatial and chronological distribution of these templates indicates that, contrary to the dominant hypothesis,Aurignacian projectile points do not represent a proxy for the dispersal of Homo sapiens into Europe. It is argued that amore parsimonious interpretation is to consider them as a signal of the development of innovative socioeconomic strategiesby groups already present on the continent and linked to one another. This innovation corresponds to an adaptivetechnological solution for prehistoric groups engaged in increased mobility. The subsequent adoption of this innovationat a continental scale can be linked to the Campanian Eruption. Finally, the change in types, i.e., the replacement of splitbasedpoints by massive-based points, suggests that an important transformation occurred in the technological strategiesimplemented by earlier and later Aurignacians even though they favoured a similar mobility pattern. Split-based pointsare likely the products of a technological strategy associated with curation of these objects, while massive-based points areconsistent with the implementation of an expedient strategy.
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Caractérisation physico-chimique et analyse technologique des pigments Middle Stone Age de la grotte du Porc-Épic (Dire Dawa, Éthiopie) / Physicochemical and technological analysis of Middle Stone Age pigments from Porc-Epic Cave, Dire Dawa, Ethiopia / Caracterización físico-química y análisis tecnológico de los pigmentos del Middle Stone Age de la cueva de Porc-Epic (Dire Dawa, Etiopía)

Rosso, Daniela eugenia 28 September 2017 (has links)
L’utilisation de l’ocre, interprétée comme la preuve d’une cognition complexe et dans certains cas d’un comportement symbolique, est l’un des traits culturels les plus controversés en contexte paléolithique. Les analyses systématiques de ses différentes phases de traitement sont rares, particulièrement en Afrique de l’Est, malgré l’importance de cette région pour l’étude de l’origine de l’homme moderne. Le but de cette thèse est de reconstruire la chaîne opératoire du traitement de l’ocre à la grotte du Porc-Épic (Dire Dawa, Éthiopie), site clef de la Corne de l’Afrique, afin de déterminer sa fonction et son rôle au sein de populations MSA. Nos résultats montrent que cette collection d’ocre est la plus abondante connue jusqu’à présent dans un site paléolithique, avec 40 kg d’ocre (n = 4213 pièces), 21 outils de traitement et deux galets ocrés trouvés dans des niveaux de ca. 40 ka cal BP. L’analyse de la distribution spatiale a permis de déterminer que la séquence n’a pas été perturbée significativement. Nous avons identifié des zones d’accumulation d’ocre interprétées comme des aires consacrées au traitement de ce matériel. L’analyse technologique a permis d’identifier une grande variété de traces d’utilisation. A travers une analyse par μ-Raman, MEB-EDS et DRX nous avons démontré que les meules et broyeurs ont été utilisés pour traiter différentes types d’ocre. La variété de matières premières et des techniques de traitement indiquent une production de poudres de différentes couleurs et textures, adaptées à des fonctions diverses. Une continuité dans le traitement de l’ocre a été mise en évidence le long de la séquence et interprétée comme le reflet d’une adaptation culturelle transmise au cours du temps. Des analyses rugosimétriques ont montré que l’ocre était traitée pour produire des quantités réduites de poudre. Cela, ainsi que la présence d’un galet possiblement utilisé comme tampon, semblent indiquer une utilisation de l’ocre pour des activités symboliques. Une analyse ethnoarchéologique de l’ocre chez les Hamar (Éthiopie) nous a permis d’évaluer la complexité du traitement de ce matériel et de souligner sa fonction à la fois utilitaire et symbolique. / Ochre is one of the most controversial features found at Palaeolithic sites. It is often interpreted as proof of behavioural complexity and, in some cases, as a marker of symbolically mediated behaviour. Detailed reconstructions of ochre processing techniques are rare, particularly in East Africa, despite the fact that it is one of the most significant areas for the study of the emergence of Homo sapiens. The aim of this thesis is to conduct a detailed reconstruction of the ochre chaîne opératoire at Porc-Epic Cave (Dire Dawa, Ethiopia), key site for the East African Middle Stone Age (MSA). Our approach permits the function of ochre and its significance for late MSA groups to be explored. Our results show that this site has yielded the largest known MSA ochre collection, comprising 40 kg of ochre (n = 4213 pieces), 21 ochre processing tools and two ochre stained artefacts from levels dated to ca. 40 ka cal BP. The analysis of the spatial distribution suggests that no major post-depositional reworking occurred at the site and allowed us to identify ochre accumulations, interpreted as areas devoted to ochre processing. Different types of modification marks were identified. SEM-EDS, μ-Raman and XRD analyses conducted on ochre residues from the processing tools suggest that these tools were used to process different types of ochre.The variety of raw materials and processing techniques indicates that ochre powder of different coarseness and shades was used for a variety of functions. Our results identify patterns of continuity in ochre acquisition, treatment and use, interpreted as the expression of a cohesive cultural adaptation, consistently transmitted through time. Rugosimetric analyses show that ochre was probably processed to produce small amounts of ochre powder. Additionally, a pebble possibly used as a stamp was identified. This seems to suggest a use of ochre for symbolic activities. An ethnoarchaeological analysis of ochre use among the Hamar, Ethiopia, allowed us to evaluate the complexity of the ochre chaîne opératoire and to highlight its use in both functional and symbolic activities.
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Les traditions techniques lithiques à l'Épigravettien: Analyses de séries du Tardiglaciaire entre Alpes et Méditerranée

Montoya, Cyril 15 December 2004 (has links) (PDF)
Depuis les années 1960, les collections lithiques italiennes sont abordées principalement sur la base d'une grille d'analyse, élaborée par G. Laplace (1964). Cette méthode, portée sur le classement par types des différents outils retouchés, permis de poser un premier cadre évolutif des différentes industries lithiques mises au jour dans la péninsule italienne et en particulier de sa phase post-glaciaire : l'Epigravettien (20 000- 10 000 B.P.). Notre analyse s'est portée sur les traditions techniques lithiques des groupes humains épigravettiens des Préalpes du Sud françaises et de Vénétie (Italie) au Tardiglaciaire (Montoya, 2004). Deux collections de référence ont servi de base à cette étude : la collection lithique de Saint Antoine – Vitrolles dans les Alpes du Sud françaises et celle de Val Lastari dans les Préalpes de la Vénétie en Italie. Pour compléter ces analyses, des éléments techniques de comparaison ont été recherchés dans d'autres séries lithiques des Préalpes italiennes : l'abri Tagliente, les abris Villabruna et l'abri Dalmeri. Contrairement au modèle d'évolution linéaire des industries en vigueur avant cette analyse, notre étude a mis en évidence de nombreuses transformations techniques qui se sont opérées à l'intérieur du système de production lithique et dans une moindre mesure, des changements au sein de l'expression artistique des œuvres d'art mobilier. Les analyses des méthodes et techniques de débitage des supports d'outils et d'armatures ont révélé entre 14 000 et 10 000 BP (non Cal.) une simplification progressive, en trois étapes, des concepts de production lithique des sociétés épigravettiennes. On observe ainsi en diachronie une réduction du nombre de chaînes et de schémas opératoires mis en œuvre. Dans la plus ancienne phase (antérieure à 13 000 BP), les quatre objectifs de débitage identifiés (deux gammes de lamelles, lames, éclats laminaires) sont produits à partir de quatre chaînes opératoires disjointes mises en œuvre chacune, avec un schéma spécifique. Si quatre chaînes opératoires distinctes ont pu être déterminées au cours de la seconde phase (13 000- 11 250 BP), les artisans épigravettiens ont employé seulement deux schémas pour l'obtention de quatre gammes de supports : une méthode pour le débitage de lamelles et de grandes lamelles, et un schéma « facial » pour la production de lames et d'éclats laminaires. Ce concept de débitage « facial », révélé pour le débitage des lames, apparaît comme très original. Lors de l'application de ce schéma, les tailleurs ont conjugué de fortes contraintes techniques qui ont permis de produire des supports larges et robustes avec d'importantes propriétés tranchantes. La dernière étape (11 250–10 000 BP) de cette évolution des concepts de débitage épigravettien est marquée par l'utilisation d'un seul et unique schéma opératoire pour obtenir l'ensemble des supports désirés (lames, lamelles, éclats).<br />A cette simplification des méthodes de taille, s'opère en outre en parallèle des transformations dans les techniques et les modes d'expressions de l'art mobilier. Nous avons ainsi pu mettre en évidence l'existence de deux styles différents de représentations picturales. Le plus ancien, daté de la fin du Dryas ancien (antérieur à 13 000 BP), fait référence à un style naturaliste. A ce titre, les traits de l'artiste semblent reproduire fidèlement la réalité en insistant sur certains détails anatomiques et en conservant le mieux possible les proportions du sujet. A partir de 12 000 BP, on observe une perte de l'exactitude et de la précision lors de la représentation des sujets, avec des figures plus abstraites parfois même schématisées. Ces modifications observées dans les domaines techniques et artistiques témoignent des nombreux bouleversements qui ont affectés la structure des sociétés fossiles tardiglaciaires.

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