• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 18
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 26
  • 14
  • 6
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

L'univers poétique d'António Feijó / The poetic work of António Feijó

Costa Melo, Maria de Fatima 17 December 2013 (has links)
L’œuvre poétique d’António Feijó (1859-1917) s’inscrit dans un moment historique marqué de différents courants littéraires: Réalisme, Naturalisme, Parnasse, Décadentisme et Symbolisme. La nouvelle ère du progrès en Europe provoque un renouvellement littéraire. Avide des nouvelles émotions qui arrivaient de Paris dominée par le Réalisme, Feijó remet en question le Romantisme. Depuis sa première publication poétique, Transfigurações (1882), datant de ses années de jeunesse, jusqu’à Novas Bailatas (1926), sa poésie présente une vaste perspective thématique lyrique. Les poèmes réunis dans Transfigurações résument les différentes phases de l’évolution de l’esprit de Feijó, sous l’influence du pessimisme de Schopenhauer et de Leopardi aux doctrines d’Auguste Comte et d’Herbert Spencer. Le pessimisme et la mort s’imposent presque tout au long de sa poésie. Ces doctrines chez Feijó dévoilent une métaphysique et un goût pour la spiritualité. Le poète hésite à trouver sa voie, mais il est influencé par la crise de transition du XIXème au XXème siècle, dominée par l’esthétique décadente qui précède l’esthétique symboliste. Avec son départ vers le Brésil puis vers la Suède, le spleen s’empare plus après la mort de son épouse. Feijó justifie alors sa qualité de poète de l’Amour et de la Mort, thèmes constants dans son œuvre où domine la figure de la Femme. Ce travail examine l’ensemble du corpus de l’œuvre poétique d’António Feijó, contemporain d’Eça de Queirós et mal connue en Europe et au Portugal. Elle apparait comme le résultat d’une époque que le poète synthétise et qui ouvre un chemin original dans une phase de transition tardive du post-romantisme portugais. / The poetic work of António Feijó (1859-1917) is part of a historical moment of different literary currents: Realism, Naturalism, Parnassianism, Decadentism and Symbolism. The new era of progress in Europe originates a literary renewal. Avid of the new emotions that arrived from Paris dominated by Realism, Feijó questions Romanticism. Since its first publication, Transfigurações (1882), written in his youth years until Novas Bailatas (1926), his poetry presents a broad perspective thematic. The poems gathered in Transfigurações summarize the different stages of the intellectual evolution of Feijó, under the influence of the pessimism of Schopenhauer and Leopardi to the doctrines of Auguste Comte and Herbert Spencer. Pessimism and death are presents almost in all his poetry. These doctrines in the work of Feijó unveil his metaphysics and his taste for spirituality. Feijó seems reluctant to find its way, but he is influenced by the crisis of transition from the 19th to the 20th century, dominated by the Decadent aesthetics that precedes the Symbolist aesthetic. With his departure to Brazil and then to Sweden, the spleen takes possession more clearly of Feijó, after the death of his wife. Feijó then justifies his quality of the poet dealing with love and death, constant themes in his work, dominated by the figure of the Woman. This work explores the whole corpus of the poetic work of António Feijó, a contemporary of Eça de Queirós and a poet poorly known in Europe as well as in Portugal. He appears as the result of an era that he synthesizes, but which opens an original road in a late transition of the Portuguese post-romanticism.
12

Pluralité et logiques des paradigmes dans le champ des théories africanistes du développement. Etude des questions épistémologiques et idéologiques.

Diop, Amadou Sarr 10 May 2007 (has links)
La crise du développement en Afrique a fait l’objet de plusieurs études dans la pensée africaniste. La problématique du développement et, à travers elle, le sens des processus de modernisation dans les sociétés africaines ont soutenu un effort d’élucidation, de problématisation qui a accompagné la mise au point de théories du développement en Afrique constamment reconfigurées et réajustées à la lumière des échecs des stratégies. Toute une profusion de thèses et de théories relevant d’horizons disciplinaires différents ont émergé de ce débat de la crise du développement, avec des approches assez variées mais d’une ampleur et d’une richesse à la mesure du problème abordé. Le champ du développement est ainsi devenu un lieu d’interrogations, un espace de questionnements sur l’avenir des sociétés africaines. L’objet de cette thèse est d’examiner ces différentes théories qui ont marqué l’évolution de la pensée africaniste du développement, de repérer les logiques sous-jacentes et les paradigmes en oeuvre au coeur de celles-ci. Il s’agit, en délimitant notre champ d’investigation aux théories africanistes du développement, de s’atteler à trois objectifs : - procéder à une analyse de l’évolution des théories africanistes du développement depuis les années 50 jusqu’aux nouvelles théories axées sur la sociologie des acteurs ; - appréhender les questions idéologiques, épistémologiques et méthodologiques en oeuvre dans ces théories ; - s’ouvrir au débat relatif à une redéfinition de la sociologie africaniste au regard des transformations en cours dans les sociétés africaines actuelles pour y envisager un cadre alternatif au développement.
13

Émile Zola et le pessimisme schopenhauerien : une philosophie de La joie de vivre

Roldan, Sébastien January 2009 (has links) (PDF)
À sa publication, La Joie de vivre d'Émile Zola fut reçue comme un roman à thèse réfutant les théories d'Arthur Schopenhauer. C'était là l'intention avouée du romancier. Or, nombreux sont les critiques à avoir soulevé la dimension puissamment pessimiste de l'oeuvre, invoquant surtout le personnage fortement autobiographique de Lazare et une genèse textuelle problématique. Zola accordait une grande importance à la documentation qu'il préparait en vue de rédiger ses romans. Notre objectif premier est donc celui d'examiner la façon qu'a eu le romancier d'écrire la philosophie qu'il a lue. À cette fin, nous nous penchons sur le Dossier préparatoire de La Joie de vivre et y suivons les stades successifs du personnage schopenhauerien; nous étudions également la version publiée du roman, mais de façon ciblée: nous nous limitons aux thèmes -fort schopenhaueriens -de la douleur et du malheur. Nous constatons, à partir de l'analyse des personnages, qu'un système très proche des idées du philosophe structure l'oeuvre et hiérarchise les forces en présence. Au cours de la préparation et de la rédaction de l'oeuvre, les faits compilés se mêlent au hasard des données biographiques, idéologiques et littéraires qui viennent en former la matière narrative. Notre labeur de généticien aura été celui de démêler les diverses influences rencontrées et de les replacer en ordre chronologique. Certaines, comme celles de Guy de Maupassant ou de Paul Bourget n'avaient pas encore été attestées ou n'avaient pas fait l'objet d'études approfondies. II en résulte une vision plus complète de l'avant-texte. Nos résultats démontrent qu'Émile Zola s'est trouvé à fictionnaliser plutôt fidèlement, à plusieurs égards, une philosophie qu'il entendait au départ réfuter. Le sens philosophique de l'oeuvre demeure ambigu néanmoins, irréductible à une conclusion nette. Partant, nous nous interrogeons sur la portée philosophique d'un texte Iiltéraire aussi plurivoque qu'est La Joie de vivre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Zola, La Joie de vivre, Schopenhauer, Philosophie, Génétique, Personnage.
14

Le concept de monde chez Nietzsche : « L’interprétation du monde et les formes du pessimisme »

Djombe, Thomas 11 December 2009 (has links)
Pour Nietzsche, les Grecs interprètent le monde en fonction d’une représentation enrichissante, qui permet ainsi à la volonté de se déployer sous le prisme du concept de force, comme détermination absolue tant de l’homme que des dieux. Leur vie s’y manifeste dans ce cas à partir du pessimisme de la force. Par contre, l’optimisme rationaliste qui recherche une interprétation intelligible ou idéaliste du monde aboutit à un fondement théorique, logique et moral de la vie, représentation appauvrissante, qui lui donne plutôt une forme décadente, rabougrie. Ainsi, le rationalisme finit par se transformer en nihilisme, configurant alors le « pessimisme du monde vrai ». Nietzsche va donc lui opposer le pessimisme dionysiaque, signifiant la recherche d’une nouvelle forme plus moderne d’enrichissement du monde et de la vie, à travers leur rencontre, leur implication l’un dans l’autre qui est supposée créer la joie, la légèreté. Le but nietzschéen est en fait de définir les conditions de possibilité qui permettront de passer de la maladie à la santé, qui impliquera en même temps l’illusion, l’apparence et les forces de l’inconscient ; et ce à partir de la critique, et surtout de la généalogie, comme méthode authentique de lutte contre les symptômes de rabougrissement / For Nietzsche, the Greeks interpreted the world in terms of meaningful representation, which allows the will to unfold through the prism of the concept of force as an absolute determination of both the man whom the gods. Their life is manifested in this case from the pessimism of strength. For cons, the rationalist optimism seeking an interpretation intelligible or idealistic world leads to a theoretical basis, logic and moral life, impoverishing representation, which gives it a shape rather decadent stunted. Thus, rationalism eventually turns into nihilism, then configuring the “pessimism of real world”. Nietzsche is therefore to oppose the Dionysian pessimism, meaning the search for a new more modern form of enrichment of the world and life, through their meeting, their involvement in one another that is supposed to create joy, lightness. The Nietzschean goal is actually to define the conditions of possibility that will pass the disease to health, which involve the same time the illusion, appearance and the forces of the unconscious, and that from the critical philosophy, and especially the genealogy as a method of authentic fight against the symptoms of stunting
15

Le pessimisme dans trois romans de Catulle Mendès : Le roi vierge, Méphistophéla et Le chercheur de tares

d'Ableiges, Evrard 04 1900 (has links)
Cette étude tente de saisir l’ambiguïté du propos pessimiste dans trois romans de Catulle Mendès (1841-1909). D’un côté, la construction du héros suggère une critique psychopathologique du pessimisme conforme au moralisme de la doxa fin-de-siècle qui dénie à cette pensée toute valeur spéculative. De l’autre, la représentation d’une société dissimulatrice contre laquelle le héros est en lutte confère à celui-ci un pouvoir de dévoilement. Cette tension se trouve condensée dans le concept de monstre qui fait l’objet d’une double lecture, à la fois pathologique et herméneutique. La conscience du héros étant conforme par sa stérilité à la conscience décadente telle qu’elle est définie par Jankélévitch, le système de pensée qu’elle féconde peut être assimilé à un monstre. Or, le sens premier du monstre pessimiste est le caractère inhumain de la vérité, autant comme quête que comme révélation. Seul un monstre peut porter la vérité car celle-ci est à sa mesure, intolérable. Elle renvoie l’homme à la toute-puissance de l’instinct dont découlent ses idéaux. Partant d’une conception pessimiste, le propos de Mendès débouche ainsi sur une morale idéaliste qui prône contre l’universelle tare le mensonge universel. / This thesis tries to make sense of the ambiguity of pessimism in three of Catulle Mendès’s novels. On the one hand, the construction of the hero indicates a criticism of pessimism based on psychopathology, typical of late nineteenth-century moralism as it denies the doctrine any speculative value. On the other hand, the representation of a society full of liars against which the hero leads a struggle bestows upon him a power of revelation. This tension is condensed in the concept of monster which is submitted here to both a pathological and an hermeneutic reading. The hero’s conscience conforms to the type of decadent conscience as defined by Jankélévitch: the system of thought produced by it cannot be considered other than monstous. In addition, the primary feature of the pessimistic monster lies in the inhuman nature of the truth, as search and as revelation. Only a monster can profess the truth because it is made to his measure that is: intolerable. The truth reflects the supremacy of instinct and negates all ideals. Based on a thoroughly pessimistic conception, Mendès’point lies in an idealistic morals which advocates the universal lying against universal vice.
16

L’Esthétique du cynisme dans le théâtre contemporain / Aesthetics of cinicism in contemporary theater

Thiéblemont, Caroline 10 December 2018 (has links)
L’hypothèse d’une esthétique du cynisme dans le théâtre contemporain s’appuie sur un constat empirique : au sein d’un théâtre qui s’autoproclame bien souvent politique, sans néanmoins se revendiquer d’une quelconque idéologie, la scène contemporaine européenne voit se développer, depuis la fin des années quatre-vingt, bon nombre de textes et de spectacles qui, par l’intermédiaire des personnages qu’ils mettent en scène ou des situations qu’ils présentent, expriment un point de vue cynique sur le monde. Dans un mouvement global caractérisé par le regain d’intérêt des auteurs envers des thématiques tirées du réel, ce cynisme affleurant dans les œuvres semble traduire un désintérêt des individus pour le politique, une indifférence du sujet pour le devenir du collectif. En prenant en considération la double acception du terme « cynisme », qui fait à la fois référence au mouvement de philosophie grecque dont la postérité a retenu Diogène de Sinope pour représentant et au comportement d’un individu sans scrupules, prêt à tout pour parvenir à ses fins, y compris à s’affranchir de la morale et des conventions, ce travail croise approches dramaturgique, historique, philosophique et sociologique pour explorer les différentes ramifications du cynisme dans le théâtre contemporain, ainsi que ses caractéristiques principales. Tantôt preuves d’un esprit – inconsciemment, parfois – conservateur, tantôt signes d’une vivacité subversive intacte, les éléments constituant l’esthétique du cynisme forment une galaxie éparse, imprimant insidieusement sa marque dans le théâtre européen contemporain. / The hypothesis of an aesthetics of cynicism in contemporary theatre is based on an empirical observation: while theatre often proclaims itself as political, without claiming any ideology, a lot of contemporary European texts and performances since the end of the eighties express a cynical point of view on the world through the characters that they stage or the situations that they present. Appearing in the midst of a more general movement characterized by the renewed interest of authors towards themes drawn from reality, the cynicism that surfaces in the artworks seems to reflect people’s waning interest in political matters, and the subject’s indifference towards the future of the community.Taking into consideration the dual meaning of the term "cynicism", which refers both to the Greek philosophy movement, of which Diogenes of Sinope has been retained as representative, and to the behaviour of an unscrupulous person who would do anything to achieve their purposes, including breaking free from morality and conventions, this thesis intersects dramaturgical, historical, philosophical, and sociological approaches to explore the different ramifications of cynicism in contemporary theatre, as well as its main features. Sometimes the manifestation of a – possibly unconsciously – conservative spirit, sometimes the signs of an untouched subversive vivacity, the elements constituting the aesthetics of cynicism form a sparse galaxy, insidiously imprinting its mark onto contemporary European theatre.
17

Le pessimisme dans trois romans de Catulle Mendès : Le roi vierge, Méphistophéla et Le chercheur de tares

d'Ableiges, Evrard 04 1900 (has links)
Cette étude tente de saisir l’ambiguïté du propos pessimiste dans trois romans de Catulle Mendès (1841-1909). D’un côté, la construction du héros suggère une critique psychopathologique du pessimisme conforme au moralisme de la doxa fin-de-siècle qui dénie à cette pensée toute valeur spéculative. De l’autre, la représentation d’une société dissimulatrice contre laquelle le héros est en lutte confère à celui-ci un pouvoir de dévoilement. Cette tension se trouve condensée dans le concept de monstre qui fait l’objet d’une double lecture, à la fois pathologique et herméneutique. La conscience du héros étant conforme par sa stérilité à la conscience décadente telle qu’elle est définie par Jankélévitch, le système de pensée qu’elle féconde peut être assimilé à un monstre. Or, le sens premier du monstre pessimiste est le caractère inhumain de la vérité, autant comme quête que comme révélation. Seul un monstre peut porter la vérité car celle-ci est à sa mesure, intolérable. Elle renvoie l’homme à la toute-puissance de l’instinct dont découlent ses idéaux. Partant d’une conception pessimiste, le propos de Mendès débouche ainsi sur une morale idéaliste qui prône contre l’universelle tare le mensonge universel. / This thesis tries to make sense of the ambiguity of pessimism in three of Catulle Mendès’s novels. On the one hand, the construction of the hero indicates a criticism of pessimism based on psychopathology, typical of late nineteenth-century moralism as it denies the doctrine any speculative value. On the other hand, the representation of a society full of liars against which the hero leads a struggle bestows upon him a power of revelation. This tension is condensed in the concept of monster which is submitted here to both a pathological and an hermeneutic reading. The hero’s conscience conforms to the type of decadent conscience as defined by Jankélévitch: the system of thought produced by it cannot be considered other than monstous. In addition, the primary feature of the pessimistic monster lies in the inhuman nature of the truth, as search and as revelation. Only a monster can profess the truth because it is made to his measure that is: intolerable. The truth reflects the supremacy of instinct and negates all ideals. Based on a thoroughly pessimistic conception, Mendès’point lies in an idealistic morals which advocates the universal lying against universal vice.
18

L’imaginaire de la crise dans l’oeuvre en prose d’Alphonse Daudet / Imaginary of the crisis in the prose work of Alphonse Daudet

Citron, Chiara 12 December 2016 (has links)
Cette thèse prend pour objet l’ensemble de l’œuvre en prose d’Alphonse Daudet pour rendre compte des multiples aspects qu’y assume le thème de la crise, cette dernière étant entendue moins comme un concept philosophique que comme le noyau fédérateur d’une représentation de l’histoire, articulant le domaine social et la sphère privée, largement redevable d’un imaginaire d’époque. L’analyse s’articule autour de trois axes principaux : d’abord, la composante historicisée de la crise, que favorise l’ancrage temporel propre au roman daudétien, est étudiée dans sa dimension chronologique, en relation aux événements marquants de l’époque, tels que la guerre de 1870, la Commune, le parlementarisme. Dans un deuxième temps, la problématisation de la quête identitaire et de la saisie idéologique des personnages permet de déceler les ressorts d’une crise se manifestant à l’intérieur du domaine privé, pour glisser progressivement vers la scène sociale. L’étude d’un personnage tel que l’artiste-écrivain fonctionne ainsi comme medium dans la représentation de ce passage qui aboutit, dans les derniers romans daudétiens, à une forme de nihilisme propre à la fin de siècle qui réactive l’héritage schopenhauerien et les théories darwiniennes. Une importance particulière a enfin été accordée au microcosme familial : l’hypothèse que cette institution sociale fonctionne comme espace privilégié d’inversion des valeurs a été démontrée à l’aide d’une analyse méthodique des fonctions thématiques de l’enfant et son parcours de formation, ainsi que du rôle de la mère et du père. La prise en compte de l’enjeu de la filiation et de l’institution du mariage a corroboré l’hypothèse consistant à considérer la famille comme un terrain potentiel de dysfonctionnement sur le plan privé, paradigmatique d’une crise de valeurs qui traverse les rôles sociaux. / The purpose of this thesis is to account for a variety of topics in Alphonse Daudet’s novels referring to the concept of crisis in values from a corpus of texts between 1866 and 1897. To offer a rewriting of the patterns of Daudet’s social perspective, I provide an original view of the crisis by articulating three different aspects: first, the references to the historical background underline a historical form of crisis that I analyze from a chronological point of view. Second, the ideological perception of the characters and their evolution reveal a process of search for identity characterized by an inner form of crisis which is extended to the entire society. The analysis of a typical character such as the artist and writer shows the extension of this devaluation in the social sphere: Daudet’s last novels explore the legacy of Schopenhauer’s and Darwin’s theories. The third part is based on the hypothesis that the social pattern of the family reveals a form of inversion in values. This hypothesis is confirmed by the study of the narrative function of three specific roles : the child and his process of development, motherhood and fatherhood as far as their evolution as a couple and the relationship with childhood is presented. The conclusion is the emergence of a dysfunction that might also affect the intimate sphere. Thus, reconstructing the structure of Daudet’s point of view as far as society is perceived might offer us new models of interpreting his role as a writer and the function of writing.
19

Romanciers cyniques : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq / Cynics novelists : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq

Fustin, Ludivine 11 January 2017 (has links)
À travers l’étude des romans de trois écrivains jugés cyniques – au sens antique ou moderne du terme –, il s’agit de chercher à définir un nouveau statut auctorial dans l’histoire du champ littéraire du XIXe au XXIe siècles : celui de romancier cynique. Le fil conducteur de cette recherche procède, avant tout, du rapport fondamental qu’entretient le cynisme avec la vérité. Vérité historique, lorsque ces écrivains envisagent le cynisme (notion qui touche aussi bien à la philosophie, à la psychologie qu’à la morale) comme un matériau romanesque, autrement dit, un thème, un caractère, une attitude à exposer afin de dévoiler au mieux la réalité de leur siècle respectif. Vérité transhistorique, quand ils s’attachent à révéler ce que sont l’homme et le monde. Le cynisme relève alors d’une pratique, celle du dire-vrai, qui favorise le caractère aléthique du texte littéraire et conditionne la teneur du discours véhiculé par le roman : c’est un centre autour duquel gravitent des thèmes, des éléments narratifs et des procédés d’écriture communs aux écrits romanesques de Mirbeau, de Drieu et de Houellebecq, dont les horizons sont pourtant bien distincts. Cette forte implication du cynisme dans l’espace littéraire suppose nécessairement un rapport singulier au réel ; elle exige du romancier qu’il ménage la rencontre du fictif et du vécu, tout en déclenchant un processus de dévoilement, franc et lucide, à l’égard de la littérature elle-même. Le romancier cynique se doit de mettre à nu les faiblesses, les contradictions, voire les travers de la littérature afin d’être au plus près de ce qu’elle est vraiment. / The antique and modern study of the novels by these three cynical writers aims at trying to portray a new authorial status in the history of nineteenth to twenty-first century literature : the status of the cynical novelist. First and foremost, the common thread of this research comes from the essential link between cynicism and truth. On the one hand, truth as historic truth is defined when cynicism (in its philosophical, psychological and ethical terms) is considered by these novelists as a novel material, in other words, a theme, a character, and an attitude, which exposes the reality of their respective century. On the other hand, truth as transhistorical truth is when they endeavour to unveil what mankind and world are. Cynicism comes therefore from the habit of truth-telling, the one that promotes the alethic aspect of the literary text and determines the content of the speech conveyed by the novel. Mirbeau, Drieu and Houellebecq novels have really definite horizons of their owns. But if I consider the common points to these three writers, I can say that this truth-telling process is a centre around which themes, narrative elements and writing processes gravitate. This strong involvement of cynicism in the literary space necessarily implies a singular connection to reality, therefore, it implies for the novelist both to handle carefully this melting of fiction and real-life experiences and to trigger a process of a honest and lucid disclosure towards literature itself. A cynical novelist must expose the weaknesses, the contradictions and even the quirks of literature in order to be as close as possible to what it really is.
20

Sens et portée du rôle du législateur chez Jean-Jacques Rousseau

St-Amand, Antoine 09 1900 (has links)
La figure du législateur demeure matière à controverse dans la pensée politique de Jean-Jacques Rousseau. Son rôle, consistant à « transformer » la nature humaine en vue de réaliser la vertu civique, a porté certains interprètes à voir dans sa pensée une forme d’autoritarisme. L'erreur de cette interprétation nous apparaît être dans le sens et la portée attribués à l'idée de transformation morale. Cette dernière n'implique pas une transformation radicale des mœurs, mais bien leur parachèvement. Circonscrire cette portée nécessite de concevoir les mœurs comme une matière donnée et qui ne saurait être façonnée indéfiniment, car ses potentialités sont déterminées par son développement historique. Ce caractère décisif attribué par Rousseau au développement historique peut se comprendre à la lumière de sa conception pessimiste de l’évolution des mœurs. D’après cette conception, les mœurs, essentiellement corruptibles, atteignent un stade historique de corruption où elles ne sauraient être parachevées en vertu. Il s’ensuit que seul un peuple dont les mœurs sont non corrompues par le progrès historique a la potentialité d'atteindre la vertu. Ainsi, la tâche du législateur d'effectuer une transformation morale de l'homme doit être entendue non comme celle de créer ex nihilo une nouvelle nature humaine, mais comme celle de parachever les virtualités propres aux mœurs saines. / The status of the legislator remains a matter of controversy in the political philosophy of Jean-Jacques Rousseau. His role, which consist in transforming human nature in order to realize civic virtue, has lead some interpreters to see in Rousseau’s thought a form of autocratic process. This error of interpretation seems related to the meaning and the range attributed to the idea of moral transformation. For Rousseau, the latter does not imply a radical transformation of morals (moeurs), but rather a process for perfecting or improving them. To circumscribe this task requires interpreting morals as a given matter that is not indefinitely malleable since its potential is determined by its historical development. This decisive character attributed to historical development by Rousseau can be understood in the light of his pessimistic conception of the evolution of morals. According to this conception, morals are essentially corruptible, and reach an historical stage of decadence such that they cannot be reformed into virtue. It follows that only a people whose morals are not corrupted by historical progress have the potential to reach virtue. Accordingly, the legislator, whose task is to carry out a moral transformation of man, must not be understood as one that creates ex nihilo a new human nature but rather as one that completes the potentiality inherent to healthy morals.

Page generated in 0.0858 seconds